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Foi - Page 816

  • Quand Noël supplante Pâques

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    Une réflexion de Jean-Michel Castaing sur Liberté Politique

    Un signe des temps : Pâques supplanté par Noël

    Noël reste, de très loin, la fête chrétienne la plus populaire, la plus aimée. Qui s'en plaindrait ? Cependant, cette prédilection est-elle un signe de bonne santé spirituelle ? Au risque de  jouer les trouble-fête, il est permis d'en douter.

    EXPLIQUONS-NOUS. En donnant la priorité, dans son affection, à la Nativité au détriment de Pâques, l'opinion la lui accorde également dans sa « théologie », aussi sommaire que soit cette dernière. Si un sondage interrogeait les Français sur l'événement liturgique le plus important du christianisme, il y a de fortes chances en effet que la Nativité soit désignée comme le sommet des célébrations de la religion initiée par le Christ.

    Or, il n'en est rien. C'est Pâques qui constitue le moment décisif de l'année liturgique, le centre autour duquel gravitent toutes les autres fêtes, Noël, l'Assomption ou la Toussaint. Malheureusement, cette donnée fondamentale de la foi n'est plus intégrée par la majorité de la population. Dans son esprit, Noël a pris la place de Pâques. Plusieurs raisons expliquent cette éviction. Je ne m'attarderai pas ici à les énumérer toutes. Je me pencherai plutôt sur ce dont cette éviction de Pâques est le signe en ce qui regarde la compréhension du christianisme par une bonne partie de l'opinion, et ce que nous pouvons en conclure relativement à la santé spirituelle de nos contemporains.

    Une société qui ne marche plus qu’à l'affectif : « je like » ou « je like pas »

    Tout d'abord, en faisant passer Noël avant Pâques dans l'ordre d'importance des célébrations, nos pays sécularisés font déjà l'économie du carême ! Sans doute ignorent-ils que l'Avent reste pour les chrétiens orthodoxes une rude période de jeûne. Mais pourquoi leur demander de connaître la tradition des autres alors qu'ils ignorent la leur ? Toujours est-il que dans l'esprit de beaucoup de personnes, se préparer à Noël est moins ardu que faire place nette dans son esprit à la mort et la résurrection de Jésus.

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  • Liturgie : une valeur refuge

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    Un responsable de  mon « unité pastorale » (c’est comme cela qu’on nomme une nouvelle superstructure chapeautant aujourd’hui les paroisses) cherche à comprendre pourquoi  certains fidèles et,  ajoute-t-il , des prêtres sont ainsi attachés à la célébration des sacrements selon l’ancienne liturgie. Pour répondre (en partie du moins) à sa question, je ne puis mieux faire que reproduire cette citation de Joseph Ratzinger que publie le site « Pro Liturgia » :   

    « (...) Il y a différentes raisons qui peuvent avoir conduit beaucoup de personnes à chercher un refuge dans l’ancienne liturgieUne première, importante, me semble être que dans l’ancienne liturgie ils trouvent conservée la dignité du sacré.  A la suite du Concile, beaucoup ont conçu - presque comme un programme - la « désacralisation », en expliquant que le Nouveau Testament avait aboli le culte du temple : le rideau du temple déchiré au moment de la mort du Christ signifierait, d'après eux, la fin du sacré. La mort de Jésus, hors des murs de la ville, c’est-à-dire dans le domaine public, est dorénavant le culte véritable. Le culte, s’il existe, se réalise dans la non-sacralité de la vie ordinaire, dans l’amour vécu. Portés par ces raisonnements, les ornements liturgiques ont été écartés, les églises ont été dépouillées à l’extrême de la splendeur qui rappelle le sacré. Et la liturgie a été réduite, autant que possible, au langage et aux gestes de la vie ordinaire, par des salutations et des signes d’amitié et des choses semblables.  Cependant, avec ces théories et la praxis qui s’en suit, on méconnaissait complètement l’union entre l’Ancien et le Nouveau Testament : on avait oublié que ce monde n’est pas encore le Royaume de Dieu et que le « Saint de Dieu » (Jn 6, 69) continue d’être en contradiction avec le monde ; que nous avons besoin de la purification pour nous approcher de Lui ; que ce qui est profane, même après la mort et la résurrection du Christ, n’est pas devenu saint. Le Ressuscité est apparu seulement à ceux qui ont laissé leur cœur s’ouvrir à Lui. Lui qui est Saint, Il ne s'est pas manifesté à tout le monde. Ainsi s’est ouvert un nouvel espace pour le culte, auquel nous sommes maintenant rattachés ; c’est le culte qui consiste à s’approcher de la communauté du Ressuscité, aux pieds duquel se sont prosternées les saintes femmes pour l’adorer (Mt 28, 9). Je ne veux pas maintenant développer davantage ce point, mais seulement en tirer une conclusion : nous devons conserver la dimension du sacré dans la liturgie. La liturgie n'est pas une festivité, ce n'est pas une réunion agréable. Cela n'a vraiment aucune importance que le curé réussisse à développer des idées attirantes ou des élucubrations imaginaires.

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  • Quand Jorge Mario Bergoglio, un 13 décembre, était ordonné prêtre

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    Lu sur aleteia.org :

    Le 13 décembre de 1969, Jorge Mario Bergoglio, trois jours avant son trente-troisième anniversaire, a été ordonné prêtre. Il fête aujourd’hui ses 44 ans de sacerdoce.

    Quelques jours plus tôt, excité et heureux, il a écrit une prière spéciale, qui reflète son état d’âme ces jours-là:

    Je veux croire en Dieu Père, qui m'aime comme un fils, et en Jésus, le Seigneur, qui a insufflé son esprit dans ma vie pour me faire sourire et me conduire ainsi au royaume  de la Vie éternelle.

    Je crois en mon histoire, traversée  par le regard d'amour de Dieu qui, en cette journée de printemps, le 21 Septembre, est venu à ma rencontre pour m’inviter à le suivre.

    Je crois en ma souffrance, stérile du fait de l'égoïsme, qui est mon refuge.

    Je crois en la petitesse de mon âme, qui cherche à dévorer sans donner ... sans donner. 

    Je crois que les autres sont bons et que je dois les aimer sans crainte et sans jamais les trahir en cherchant une sécurité pour moi.

    Je crois en la vie religieuse.

    Je crois que je veux aimer beaucoup.

    Je crois en la mort quotidienne, brûlante, que je fuis, mais qui me sourit, m’invitant à l’accepter. 

    Je crois dans la patience de Dieu, accueillante, bonne  comme une nuit d'été.

    Je crois que papa est au ciel, avec le Seigneur.

    Je crois que le père Duarte [le prêtre qui l’a confessé le 21 septembre] est là-haut, intercédant pour mon sacerdoce.

    Je crois en Marie, ma Mère, qui m'aime et ne me laissera  jamais seul. 

    Et j’attends la surprise de chaque journée, dans laquelle se manifesteront l’amour, la force, la trahison et le péché, qui m’accompagneront toujours jusqu’à la rencontre finale avec ce visage merveilleux  que je ne sais pas comment il est, que je fuis sans cesse, mais que je veux  connaître et aimer.

    Amen.

  • L'Europe chrétienne proche du naufrage ?

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    Alors que la Belgique s'enfonce dans un "humanisme" sans Dieu qui la conduit à de redoutables extrémités, la voix de ses pasteurs se fait bien peu entendre. On aimerait pourtant qu'y résonnent des voix fortes comme celle du cardinal de Vienne lorsqu'il s'est exprimé, il y a deux jours, dans la cathédrale de Milan, comme le rapporte le site "Benoît-et-moi" :

    "Hier 10 décembre, Christoph Schönborn était l'invité du Cardinal Scola, à la cathédrale de Milan, pour faire, devant un parterre de laïcs et de religieux un exposé sur "la nouvelle évangélisation, dans le contexte des grandes métropoles, traversées par de grands changements culturels et démographiques". 

    Il a dressé un tableau sombre (voire catastrophiste) de l'état de l'Eglise; on pourrait y voir l'un des éléments qui ont convaincu les cardinaux d'élire comme pape le cardinal Bergoglio: la peur, et comme conséquence, l'envie d'essayer "autre chose". 

    Voici le compte-rendu de Matteo Matzuzzi, pour Il Foglio (et ici, en italien, celui sur le site du diocèse de Milan, dont sont issues les photos: ) 

    Le discours apocalyptique de Schönborn. L'Europe chrétienne risque le naufrage

    http://www.ilfoglio.it/soloqui/21030"

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    Loin d'être heureuse, cette Église est humiliée, appauvrie, découragée. 

    Il a choisi d'oublier le noble aplomb qui le distingue, la sérénité du pasteur érudit qui depuis près de vingt années est à la tête du diocèse qui fut la capitale de l'Austria felix. 

    Hier matin, dans la cathédrale de Milan, le cardinal Christoph von Schönborn a tracé les contours d'une Église souffrante, dont l'avenir est maintenant plus incertain que jamais. C'est lui qu'avait choisi le cardinal Angelo Scola, pour parler du défi de l'évangélisation dans les contextes métropolitains traversés par de grands changements. En février, ce sera le tour du cardinal Tagle, archevêque de Manille. Schönborn a choisi de ne pas suivre le texte préparé, préférant s'adresser au clergé ambrosien debout, de l'ambon.

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  • Ah si vous aviez écouté mes enseignements... (Isaïe)

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    Homélie du jour par le père Joseph-Marie Verlinde (Homelies.fr - Archive 2007)

    Le Seigneur se fait suppliant ; par la voix du prophète Isaïe, il déverse la plainte de son cœur de Père : « Ah si vous aviez écouté mes enseignements, si vous vous étiez attachés à mes commandements, vous marcheriez sur des chemins de justice et de paix durables. Vous seriez “comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, tout ce que vous entreprendriez réussirait” (Ps 1). Hélas vous n’avez pas écouté ma voix : refusant de vous laisser guider, et méprisant mes conseils, vous avez préféré décider vous-mêmes de la voie à suivre, n’écoutant que la malice de vos cœurs enténébrés par le péché. Vous vous êtes fourvoyés dans vos pensées tortueuses, vous entraînant les uns les autres sur des chemins de perdition ». 

    Non seulement nous sommes rebelles et refusons d’écouter notre Dieu, mais nous prétendons même lui dicter le comportement qu’il devrait adopter. C’est bien ce que Jésus dénonce à travers la parabole des jeux d’enfants. Le jeu consiste pour un des groupes à mimer par la danse ou les pleurs, la tonalité de la musique entonnée par l’autre. Celui qui ne reconnaît pas la mélodie ou se trompe d’attitude, est exclu. A travers cet exemple, Jésus reproche à ses auditeurs de ne plus laisser d’espace à l’imprévu de Dieu, de ne plus être ouverts aux initiatives toujours déconcertantes par lesquelles le Seigneur conduit l’histoire sur des chemins qui ne sont pas les nôtres. Au lieu de se laisser interpeller par la parole prophétique du Baptiste les appelant à la conversion, les contemporains de Jean-Baptiste se sont fermé les oreilles en prétextant qu’il était possédé ; au lieu de se laisser toucher par la miséricorde de Jésus qui mange à la table des exclus, ils l’accusent de complicité avec « les publicains et les pécheurs ». Par leur attitude, les scribes et pharisiens trahissent qu’ils se sont érigés eux-mêmes en norme ultime de comportement. Prétendant posséder la clé d’interprétation des Ecritures et parler en leur nom, ils se posent en maîtres de justice, « connaissant le bien et le mal » (Gn 3, 5). Ils n’ont de comptes à rendre à personne, pas même à Dieu dont ils ont orgueilleusement usurpé la place. Notre-Seigneur aurait beau leur donner tous les signes qu’ils réclament : cela n’y changerait rien, car ils sont aveuglés par leur soif de pouvoir. 

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  • En chemin vers Rome

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    Une aven­ture humaine, fami­liale et spi­ri­tuelle - http://www.enchemin.org/


    Après Compostelle, Edouard et Mathilde Cortès avaient décidé, pour leur voyage de noces, de mar­cher jusqu'à Jérusalem sur les pas des pre­miers pèle­rins. Aujourd'hui jeunes parents, ils sont partis sur les voies de Rome en famille.

    Trois enfants, une car­riole et un âne, voilà le joyeux équipage parti à l'assaut de 1 300 kilo­mè­tres de che­mins. Bivouac sous la tente, tra­ver­sée des cols ennei­gés, émerveillement devant la nature, com­pli­cité et par­fois rébel­lion de l'âne Octave, ren­contres atta­chan­tes et sou­vent sur­pre­nan­tes, tout est là pour faire de ce pèle­ri­nage une aven­ture inou­blia­ble.

    Depuis des siè­cles, Rome pousse les pèle­rins sur les che­mins, chacun ins­cri­vant son his­toire dans la tra­di­tion. Et la décou­verte sans doute la plus impor­tante d'Edouard, Mathilde et leurs enfants est celle qu'ils vont faire d'eux-mêmes, pas après pas...

    Edouard Cortès, écrivain-voya­geur, est l'auteur de plu­sieurs récits dont Un chemin de pro­mes­ses, écrit avec sa femme Mathilde et publié aux éditions XO.

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  • La fraternité, fondement et route pour la paix; message de François pour le Journée mondiale de la Paix

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    La fraternité, fondement et route pour la paix

    Message pour la Journée mondiale de la paix (1er janvier 2014) (Zenit.org)

    "Toute activité doit être contresignée d’une attitude de service des personnes, spécialement celles qui sont les plus lointaines et les plus inconnues. Le service est l’âme de cette fraternité qui construit la paix", explique le pape François dans son premier message pour la Journée mondiale de la paix, le 1er janvier 2014.

    Il y souligne que la fraternité - ancrée dans la paternité de Dieu - s'apprend d'abord en famille, mais doit lier aussi les nations, saisir les domaines de l'économie et de l'environnement, comme de la politique. Car "la fraternité éteint la guerre", toutes les formes de guerres, affirme le pape François.

    Voici le texte intégral du message du pape.

    MESSAGE du Pape FRANÇOIS

    POUR LA CÉLÉBRATION DE LA  JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX, 1er JANVIER 2014 

    LA FRATERNITE, FONDEMENT ET ROUTE POUR LA PAIX 

    1. Dans mon premier message pour la Journée mondiale de la Paix je désire adresser à tous, personnes et peuples, le vœu d’une existence pleine de joie et d’espérance. Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme habite en effet le désir d’une vie pleine, à laquelle appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser.  En effet, la fraternité est une dimension essentielle de l’homme, qui est un être relationnel. La vive conscience d’être en relation nous amène à voir et à traiter chaque personne comme une vraie sœur et un vrai frère ; sans cela, la construction d’une société juste, d’une paix solide et durable devient impossible. Et il faut immédiatement rappeler que la fraternité commence habituellement à s’apprendre au sein de la famille, surtout grâce aux rôles responsables et complémentaires de tous ses membres, en particulier du père et de la mère. La famille est la source de toute fraternité, et par conséquent elle est aussi le fondement et la première route de la paix, puisque par vocation, elle devrait gagner le monde par son amour. Le nombre toujours croissant d’interconnexions et de communications qui enveloppent notre planète rend plus palpable la conscience de l’unité et du partage d’un destin commun entre les Nations de la terre. Dans les dynamismes de l’histoire, de même que dans la diversité des ethnies, des sociétés et des cultures, nous voyons ainsi semée la vocation à former une communauté composée de frères qui s’accueillent réciproquement, en prenant soin les uns des autres. Mais une telle vocation est encore aujourd’hui souvent contrariée et démentie par les faits, dans un monde caractérisé par cette “ mondialisation de l’indifférence ”, qui nous fait lentement nous “ habituer ” à la souffrance de l’autre, en nous fermant sur nous-mêmes.  Dans de nombreuses parties du monde, la grave atteinte aux droits humains fondamentaux, surtout au droit à la vie et à la liberté religieuse ne semble pas connaître de pause. Le tragique phénomène du trafic des êtres humains, sur la vie et le désespoir desquels spéculent des personnes sans scrupules, en représente un exemple inquiétant. Aux guerres faites d’affrontements armés, s’ajoutent des guerres moins visibles, mais non moins cruelles, qui se livrent dans le domaine économique et financier avec des moyens aussi destructeurs de vies, de familles, d’entreprises. 

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  • Notre-Dame de la Guadalupe, Impératrice du Mexique et Reine de l'Amérique (12 décembre)

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    our-lady-of-guadalupe2.jpgAmérique, sois généreuse!

    Fête de Notre Dame de Guadalupe

    (Zenit.org« L’Amérique – du Nord et du Sud – est appelée à être une terre où les différents peuples s'unissent ; une terre prête à accepter la vie humaine dans toutes ses étapes ; une terre qui accueille les immigrés, les pauvres et les marginaux. Une terre de générosité », exhorte le pape lors de l’audience générale de ce 11 décembre 2013.

    Le pape François a adressé un message au continent américain pour la fête de Notre Dame de Guadalupe, « Impératrice du Mexique et Reine de l'Amérique », célébrée demain, 12 décembre. Il l’a lu en espagnol, après la catéchèse de ce mercredi matin, place Saint-Pierre. Un de ses collaborateurs a ensuite lu le même message en anglais.

    Message du pape François

    Demain, c'est la fête de Notre Dame de Guadalupe, Patronne des Amériques. Je tiens à saluer tous mes frères et sœurs de ce continent, et je le fais en pensant à la Vierge de Tepeyac.

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  • Quand l'Abbaye de la Cambre reprend vie

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    Entretien avec frère Hugues, o. praem.
    Article mis en ligne le 25 novembre 2013 

    par Service de Communication de l'Eglise catholique de Bruxelles

    Version exhaustive de l’article paru dans le Pastoralia de décembre 2013.

    Visage chrétien
    En 1211, saint Norbert de Xanten offrait à l’Eglise un ordre de Chanoines réguliers, fidèles à la Règle de saint Augustin. L’Ordre issu de la commune de Prémontré, en Picardie, essaimera en France, dans l’empire Germanique, aux Pays Bas, en Angleterre et en Ecosse, en Espagne et en Europe de l’Est. A l’invitation de l’Eglise de Bruxelles, les Chanoines Prémontrés (parfois aussi appelés Norbertins) viennent, depuis le 20 octobre, de trouver en l’Abbaye de la Cambre un nouveau prieuré.

    Originaires de l’abbaye de Leffe, les pères Hugues et Tanguy forment avec le père Rupert, du prieuré de Chelmsford (Angleterre), une communauté à la fois au service de l’Unité pastorale Sainte-Croix, et tournée vers l’international. Rencontre avec son nouveau prieur, frère Hugues, o. praem.

    Votre nom de baptême est Jean-Luc, pourquoi avoir choisi Hugues pour votre ‘entrée en religion’ ?
    Hugues est le nom du premier abbé de Prémontré. Originaire de Fosses-la-Ville (pas très loin de Dinant), c’est un des premiers compagnons de Norbert qui l’a initié au genre nouveau de vie qu’il entendait mener. Si saint Norbert en est le fondateur, le bienheureux Hugues de Fosses est plutôt l’organisateur de notre Ordre. Je n’ai pas choisi ce nom, je l’ai reçu avec l’habit, le 8 décembre 1982, lors de mon entrée au noviciat. Le Père François Martens, abbé à l’époque, souhaitait me donner un patron supplémentaire pour cette nouvelle étape de vie. Je lui en suis très reconnaissant et n’en continue pas moins de me réclamer de saint Jean-Baptiste, le précurseur du Christ, et de saint Luc, l’évangéliste, le cher médecin, « chantre de la miséricorde divine ». Je me sens très avantagé par ces saints patrons, auxquels se joignent encore le pape, docteur et liturgiste, saint Léon le Grand ainsi que l’époux de Marie, protecteur de l’Eglise et de notre pays, saint Joseph. Ils m’accompagnent d’une manière toute spéciale dans ma vie de chrétien, de religieux et de prêtre.

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  • S'il te plaît, Maman, parle-moi de l'amour

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    Sans titre.pngS´il te plaît, Maman,

    parle-moi de l´amour

    de Inès PELISSIE DU RAUSAS,

    aux Editions Saint-Paul,

    novembre 2013,

    103 pages, 12€ 

    Résumé :

    L’adolescence approche... La « pré-adolescente » est votre fille de 9-13 ans, plus tout à fait enfant et pas encore devenue femme, soumise déjà à une forte pression. Elle est assaillie de questions. Le corps, ça sert à faire des expériences ? Mais alors, l’amour, « c’est crade » ? Et l’enfant, c’est un risque ? Comment vivra-t-elle les transformations de son corps qui annoncent sa puberté ? Comment s’identifier à son sexe, se préparer à sa vie de femme ?
    Comment s’aimer elle-même en étant bien dans sa peau ? « Pourtant, je rêve dans mon cœur d’aimer et d’avoir, un jour, un enfant... C’est quoi, devenir une femme ? Est-ce que je dois être prête à tout pour être populaire ? » 

    La pré-adolescente se découvre fragile et incertaine devant ce corps qui change. Pour s’accepter, pour se projeter dans l’avenir avec confiance, il lui faut découvrir assez tôt la beauté de son corps et la valeur de sa féminité, écouter les désirs de son cœur. Cet enjeu est vital pour elle. Elle a besoin de notre aide. 

    L’auteur invite les mères à ouvrir un dialogue avec leur fille de 9 à 13 ans. Elle propose trois conversations adaptées à l’évolution de l’enfant. Un guide empli de conseils pour l’éducateur, un parcours qui invite l’enfant à réfléchir par elle-même, face à son contexte (internet, clips des pop-stars, relations filles-garçons au collège, cours de SVT, expériences sexuelles précoces...) pour l’aider à grandir en déjouant les pièges contre l’amour. Un parcours qui vise à humaniser la sexualité, à la ré-enchanter !  

    L’auteur  
    Inès Pélissié DU RAUSAS est mariée et mère de cinq enfants. Elle est Docteur en philosophie et conférencière ; elle a publié La pudeur, le désir et l’amour (éditions des Béatitudes, 1996), et S’il te plaît, parle-moi de l’amour ! (éducation affective et sexuelle de l’enfant de 3 à 12 ans, éditions Saint-Paul, 2000), constamment réimprimé depuis. Ce nouvel ouvrage se situe dans la continuité du précédent, à destination des pré-adolescentes, de leurs mères et éducateurs. 
  • François : n'ayons pas peur du jugement final; nous ne serons pas laissés seuls

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    De Radio Vatican :

    Belle journée hivernale, ensoleillée mais froide, pour l’audience générale de ce mercredi. Le Pape François n’avait donc pas oublié de bien se couvrir, et notamment d’une écharpe, alors que pour la première fois, c’est une jeep couverte d’un toit de verre qu’il utilisait pour faire le tour de la Place Saint-Pierre avant de s’installer pour l’audience. Un périple au milieu des quelques 30.000 pèlerins et touristes venus pour l’occasion. Applaudissements, pancartes à son effigie ou avec son nom, pour autant d’expressions d’affection envers le Pape. Mais aussi des appels lancés haut et fort à son passage, concernant notamment la crise économique et sociale. « Saint-Père, a crié quelqu’un, nous avons besoin de travail, dites-le aux responsables politiques ».

    Du V.I.S. : 

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale au dernier article du Credo relatif à la vie éternelle et au jugement dernier: "Lorsque nous pensons au retour du Christ pour le jugement dernier, qui sanctionnera définitivement les bonnes actions et les omissions de nos vies, nous savons être en présence d'un mystère suprême que nous ne pouvons pas même imaginer. Instinctivement, ce mystère nous fait peur, nous angoisse, alors que si on y réfléchit il ne peut que réjouir le coeur du chrétien et susciter un sentiment de consolation et de confiance". Puis il a expliqué que le témoignage des premières communautés chrétiennes est intéressant car elles accompagnaient leurs prières de l'acclamation Maranatha, une sorte de supplique signifiant Viens Seigneur!". C'était une certitude alimentée par la foi: Oui le Seigneur vient, il est proche. Dans cette formule est condensée la Révélation. Au final de son Apocalypse, Jean montre l'Eglise épouse qui s'adresse à son époux Jésus, qu'elle ne voit pas "alors qu'elle va être enveloppée de sa plénitude de vie et d'amour. Si nous envisageons le jugement dernier dans cette perspective, toute peur, tout doute s'efface pour faire place à une joie profonde. Car c'est alors que nous serons jugés et pourrons être revêtus de la gloire du Christ". La confiance du chrétien vient aussi de la certitude de ne pas être seul et abandonné au moment du jugement. Le Christ sera notre avocat auprès du Père et nous pourrons compter sur la bienveillance de tant de nos prédécesseurs dans la foi...qui continuent de nous aimer d'une façon indicible. Les saints vivent auprès de Dieu et, dans la splendeur de sa gloire, prient pour nous qui sommes encore sur terre". L'Evangile de Jean rappelle que le Christ a été envoyé par le Père non pour condamner le monde mais pour qu'il soit sauvé à travers son sacrifice. "Cela signifie que le jugement est commencé, ici bas. Le jugement est prononcé à chaque instant de notre vie, à l'épreuve de la manière dont nous percevons la foi dans le salut qu'opère le Christ, ou de notre incrédulité découlant de notre repli en nous mêmes. Le salut c'est s'ouvrir à Jésus. Tous nous sommes pécheurs et il nous pardonne. Il faut donc s'ouvrir à l'amour du Seigneur qui dépasse toute chose. S'ouvrir signifie se repentir du bien que nous n'avons pas fait... Le Seigneur s'est offert et continue de s'offrir et de nous combler de la grâce et de la miséricorde du Père. D'une certaine manière nous sommes nous mêmes nos juges. Nous nous condamnons à l'exclusion de la communion avec Dieu et nos frères... Ne cessons donc pas de veiller sur nos pensées et nos actes afin de goûter dès maintenant la splendeur de Dieu que nous contemplerons pleinement dans la vie éternelle".

    Et voici le texte adressé aux pèlerins de langue française :

    « Chers Frères et sœurs, lorsque nous pensons au retour du Seigneur et au jugement final, nous nous trouvons face à un mystère qui nous dépasse. N’ayons aucune peur, car ce sera le moment où nous serons jugés prêts à être revêtus de la gloire du Christ et à être conduits à la pleine communion avec Dieu. Nous ne serons pas laissés seuls. Jésus nous dit qu’à la fin des temps, ceux qui l’auront suivi prendront place dans sa gloire pour juger avec lui. Il est beau de savoir qu’en plus du Christ, nous pourrons compter sur l’intercession et la bienveillance de nombreux frères et sœurs qui nous ont précédés sur le chemin de la foi. Enfin, nous savons aussi que le jugement est déjà en acte dans le cours de notre existence, mettant en jeu notre responsabilité, comme réponse à notre accueil du salut ou à notre incrédulité et à notre fermeture sur nous-mêmes.»

  • Internet n'est pas suffisant

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    Le pape a reçu les participants à l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour les laïcs, intitulée : « Annoncer le Christ à l'ère numérique », samedi dernier, 7 décembre 2013, dans la salle du consistoire du palais apostolique du Vatican. Il s'est notamment adressé à eux en ces termes (zenit.org) :

    ... parmi les opportunités et les dangers de la toile, il faut « examiner chaque chose », sachant que nous trouverons certainement de la fausse monnaie, des illusions dangereuses et des pièges à éviter. Mais, guidés par l'Esprit Saint, nous découvrirons aussi de précieuses opportunités pour conduire les hommes à la voie lumineuse du Seigneur.

    Parmi les possibilités offertes par la communication digitale, la plus importante concerne l'annonce de l’Évangile. Certes il n'est pas suffisant d'acquérir des compétences technologiques, même si c'est important. Il s'agit par-dessus tout de rencontrer des femmes et des hommes réels, souvent blessés ou perdus, pour leur offrir de vraies raisons d'espérer. L'annonce demande des relations humaines authentiques et directes pour déboucher vers une rencontre personnelle avec le Seigneur. Pourtant Internet ne suffit pas, la technologie n'est pas suffisante. Ceci ne veut pas dire que la présence de l’Église sur la toile soit inutile ; au contraire, il est indispensable d'être présents, toujours dans le style évangélique, dans ce qui est devenu pour tous, spécialement les jeunes, une sorte de cadre de vie, pour réveiller les questions irrésistibles du cœur sur le sens de l'existence, et indiquer la voie vers Celui qui est la réponse, la Miséricorde faite chair, le Seigneur Jésus.