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Foi - Page 809

  • Euthanasie : les évêques demandent de prier pour que l'Esprit Saint touche les coeurs et les consciences des députés

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    C'est au Québec :

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  • La vocation n'est pas l'effet du hasard...

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    En témoigne ce témoignage d'un séminariste qui sera prochainement ordonné et qui souligne l'importance d'un milieu familial croyant et pratiquant :

    Extraits de l'interview de Vincent Drouguet (sur le site du diocèse de Liège):

    Votre vie familiale dans votre jeunesse vous a-t-elle aidé à vouloir devenir prêtre ?

    J’ai passé ma jeunesse à Julémont, près de Blegny, dans un petit hameau d’une quinzaine de maisons. Mes parents étaient pratiquants et nous avions comme ligne de conduite à suivre : assister à la messe dominicale et faire sa Profession de foi. Puis, nous étions libres de choisir notre avenir. J’ai un frère qui compte deux ans de moins que moi –j’ai également une sœur et un frère plus jeunes d’une dizaine d’années– et, proche de lui, je l’ai souvent trouvé à mes côtés dans mon parcours. Si mes parents n’étaient pas impliqués directement dans la paroisse, ils allaient à la messe tous les dimanches et vivaient en parfaite conformité avec leur foi. Maman, mère au foyer, touche à tout dans le domaine de l’art –poterie, peinture, sculpture, vitraux…- nous a éveillés à la foi à travers les arts. (...)

    Vos parents et d’autres personnes ont-ils joué un rôle dans l’orientation de votre vie ?

    Un jour, alors que je devais avoir 21 ans, mon papa me demanda si j’étais heureux. Je sentais bien que quelque chose me manquait, que je n’allais pas faire de la photo toute ma vie. Inconsciemment cette réflexion me mettait sur la voie de la prêtrise. Et ma maman –merci d’avoir eu cette gentillesse, cette lucidité, cette intelligence du cœur- m’a conseillé d’aller voir un prêtre. Ma pratique religieuse était tombée bas même si je n’ai jamais coupé les ponts, mais j’attendais des signes… sans attendre vraiment. Mon cœur était toujours ouvert, ou plutôt entrouvert, j’étais dans le domaine des recherches sur l’homme qui m’ont amené à me poser des questions sur Dieu. J’ai été à l’abbaye de Wavreumont vers un jeune prêtre –son papa était le meilleur ami de mon grand-père– souffrant de sclérose en plaques. Je le voyais si fragile dans sa chaise roulante, devant moi, si faible aussi. Il ne m’a rien caché de ce que pouvait comporter mon cheminement vers le séminaire et la vie de prêtre : 7 ans d’études, une vie solitaire sans famille d’accueil, dans un presbytère vide, parfois froid, mais solidaire, en relation avec Dieu. Alors que les ambiances, les émotions m’avaient souvent envahi, il m’a fait voir que j’étais loin de la prière, de la foi. J’ai aussi été frappé par la profondeur de la prière en Communauté. Une petite sœur de Sainte Thérèse, qui habitait mon village et revenait d’un voyage en mission, m’a un jour interpellé au sortir de la messe. Je ne l’avais jamais vue. Elle m’a capté dans son regard qui semblait me transpercer pour atteindre mon âme. Puis elle m’a dit à l’oreille : Ne penserais-tu pas un jour devenir prêtre ? J’étais sous le choc et maman m’a même demandé si  j’allais bien. (...)

    Quel fut le déclic qui vous a décidé d’entrer au séminaire ?

    Un ami, comme moi très branché sur le questionnement de la vie, m’amena à Lourdes. Là, j’ai vraiment aimé ce que je faisais. L’avant-dernier jour du pèlerinage, alors que la canicule avait envahi la ville et même la grotte, je me suis décidé vers 2 heures du matin à aller prier la Vierge -lui confiant mes questions sur ma vie future et mon désir d’être heureux- alors qu’une dizaine de personnes étaient encore présentes. Ma prière était sincère, elle venait du fond de mon cœur, ce n’était pas du vent. Au moment où je demande à Marie de m’éclairer, je sens physiquement comme un souffle émanant de la Vierge qui m’effleure dans une douce chaleur. Pour moi, c’était le cœur de Marie qui me parlait. Plus jamais je n’ai ressenti cela. J’ai eu par la suite d’autres signes, moins surnaturels que ce soir-là, mais mon cœur était enfin préparé et depuis, la prière est mon livre de chevet. Peu après, lors de la Journée des Vocations, j’ai été sensible à cette brochure que je retournais sans cesse pendant la messe, regardant fixement ce titre : Prêtre pourquoi pas ? Avant d’aller rencontrer notre évêque, lors d’un repas en tête-à-tête avec mes parents je leur ai annoncé mon intention d’entrer au séminaire. Mes parents m’ont dit qu’ils m’accompagneraient sur mon chemin, dans mon ministère, soulignant que c’était un choix très engageant mais que le plus grand bonheur des parents est de voir leur enfant heureux. (...)

  • Gardons nos traditions

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
     

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     DIMANCHE 2 FEVRIER 2014

    FÊTE DE LA CHANDELEUR

    Présentation de Jésus au Temple et purification de Marie

    Présentation-de-Jésus-au-Temple.jpg 

    Cette fête est une des plus anciennes, sinon la plus ancienne des fêtes mariales. Célébrée à Jérusalem dès le IVsiècle, la fête de la Purification passa ensuite à Constantinople, puis à Rome, où on la trouve au VIIe siècle, associée, le 2 février, à une procession qui semble être antérieure à la fête de la Vierge. Plusieurs mélodies de cette solennité sont manifestement d’origine byzantine.

    10 heures, bénédiction et distribution des cierges suivies de la messe en grégorien (missel de 1962) 

    Antienne « Lumen ad revelationem gentium », Propre de la messe « Suscepimus », Kyriale IX « cum jubilo » (XIIe s.) chantés par la schola grégorienne. A l’orgue : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    11h15, bénédiction et distribution des cierges suivies de la messe en français (missel de 1970) 

    Antienne « Lumen ad revelationem gentium » et chants de la « messe des anges ». A l'orgue: Mutien-Omer Houziaux, au violoncelle: Octavian Morea.

    "05.jpgLes chrétiens sont toujours en fête ; ils ont pour chaque jour du calendrier un nouveau motif de se réjouir de la bonté et de la beauté de la création, chaque jour une bonne raison de fêter la puissance de la grâce du Christ. La Chandeleur est une de ces nombreuses fêtes qui émaillent le cycle de l'année liturgique. Et ces fêtes sont bien réelles ; elles ne sont pas de simples inventions de croyants, car la création est réellement très belle et les œuvres de la grâce encore plus belles.

    En cette fête de la Chandeleur, on porte un cierge en procession, symbole de la vraie lumière qui luit dans les ténèbres. Les visages se trouvent ainsi irradiés, des plus jeunes aux plus anciens, de toutes conditions, par ces flammes vacillantes qui pourtant éclairent et réchauffent.

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  • Est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ?

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    A l’occasion de la « semaine de l’unité des chrétiens », voici qu’on reparle, ici et là, de la célébration de « messes œcuméniques » : un vocable tendance chez les clercs mais pas toujours très clair. Le site web « Riposte Catholique » met les points sur les « i » :

    « Voici la règle, tirée du directoire sur l’oecuménisme :

    ‘Pour la liturgie eucharistique catholique, l’homélie, qui fait partie de la liturgie elle-même, est réservée au prêtre ou au diacre, car elle est la présentation des mystères de la foi et des normes de la vie chrétienne en accord avec l’enseignement et la tradition catholiques’.

    Or, nombreuses sont les messes en France où l’on fait prêcher des pasteurs protestants, notamment dans le diocèse de Belfort-Montbéliard. Et cela a commencé il y a au moins quarante ans, du fait que le pays de Montbéliard fut jadis à majorité protestante. En voici un exemple, à Héricourt, le 12 janvier, à la paroisse Saint Barnabé. Mais aussi et surtout à la cathédrale Saint Christophe de Belfort.

    Ce serait l’évêque lui-même, Mgr Claude Schockert, qui aurait « présidé » cette « messe ». Le site du diocèse est d’ailleurs étrangement muet sur cette célébration. Mgr Schockert aura 75 ans le 6 janvier 2015.

    Alors, est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ? Le diocèse de Belfort est-il en ‘pleine communion’ avec l’Eglise catholique ? Ne doit-on pas plutôt parler de communion imparfaite, comme pour la Fraternité Saint Pie X ? ».

     Réf. Est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ?

    A noter que les messes de la Fraternité Saint-Pie X sont illicites mais valides (comme le sont les liturgies eucharistiques orthodoxes), tandis que les "saintes cènes" et autres services du genre célébrés par des pasteur(e)s protestant(e)s sont illicites et invalides. JPSC

  • la corruption : une pathologie capitale de l’âme humaine

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    De Carmine Tabarro sut le site de l’agence Zenit :

    media_xll_5683690.jpgROME, 23 janvier 2014 (Zenit.org) - La corruption est une pathologie sociale qui est en train de détruire la politique, l’économie, la culture, la société. De Wilhelm Griesinger à Carl Wernicke, d’Emil Kraepelin à Sigmund Freud, les vices traversent toute la vision anthropologique de l’homme à partir de Platon, pour se transformer en manifestation « psychopathologique ».

    Ce qui fut autrefois la particularité d’une minorité, semble aujourd’hui l’ethos de notre société. Cela signifie que la corruption (comme d’autres vices capitaux), n’est pas seulement une évidence morale, mais un mal qui revêt les caractéristiques d’une pathologie. Les sciences psychiatriques montrent de plus en plus comment ce problème de nature moral, caractérisé par des troubles de l’esprit, est en train de se transformer en une vraie plaie sociale.

    Autrement dit le cœur humain perd sa dignité et s’attaque à l’argent et au pouvoir pour les transformer en idoles et en devenir esclave.

    C’est là que se cache la destruction intérieure et psychologique de la corruption, qui est autre chose qu’un péché, au point de faire dire au pape François, quand il était encore archevêque de Buenos Aires « ça nous fera beaucoup de bien, à la lumière de la Parole de Dieu, d’apprendre à discerner les différentes situations de corruption qui nous entourent et nous menacent avec leurs séductions… ça nous fera beaucoup de bien de nous redire les uns les autres: Pécheur oui, corrompu non !, et de le dire avec crainte, afin qu’il ne nous arrive pas d’accepter l’état de corruption comme si cela était un péché de plus ».

    « Le corrompu – a déclaré et écrit Mario Bergoglio – passe sa vie au milieu des raccourcis de l’opportunisme, au prix de sa propre dignité et de celle des autres. Le corrompu a le visage d’une sainte nitouche qui a l’air de dire « je n’y suis pour rien », comme disait ma grand-mère. Il mériterait un doctorat honoris causa en cosmétique sociale. Et le pire c’est qu’il finit par y croire. Oh ! combien il est difficile que la prophétie puisse entrer là-dedans! C’est pourquoi, même si nous disons pécheur oui, crions avec force mais corrompu, non ! » Ces paroles, le pape les a prononcées en 2005 quand il était archevêque de Buenos Aires.  Elles ont été rassemblées plus tard dans le livre « Guérir de la corruption ».

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  • Opus Dei: béatification de "don Alvaro" le 27 septembre à Madrid

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    portillo_nigeria.jpgROME, 23 janvier 2014 (Zenit.org) - Mgr Alvaro del Portillo y Diez de Sollano (1914-1994), premier successeur de saint Josémaria Escriva de Balaguer, et premier évêque-prélat de l’Opus Dei, sera béatifié à Madrid, le 27 septembre 2014, annonce l’Opus Dei.

    « Don Alvaro » (photo : ici au Nigeria)comme le nomment affectueusement les membres de l’Oeuvre, fut le premier successeur de saint Josémaria, après avoir été son bras droit pendant de nombreuses années.

    Le pape François avait approuvé, le 5 juillet 2013, un décret relatif à un miracle dû à son intercession, en même temps que les décrets pour les canonisations de Jean XXIII et Jean-Paul II.

    Le miracle authentifié par le pape concerne la guérison instantanée d’un petit enfant chilien, José Ignacio Ureta Wilson, qui, quelques jours après sa naissance, en août 2003 avait subi un arrêt cardiaque de plus d’une demi-heure, avec une grave hémorragie.

    Ses parents ont alors demandé l’intercession de Mgr Alvaro del Portillo et « alors que les médecins pensaient que l’enfant était mort, sans aucun traitement supplémentaire, et d’une manière tout à fait inattendue, le cœur du nouveau-né s’est remis à battre ». Et malgré la gravité du cadre clinique, dix ans après, il mène une vie normale.

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  • Centrafrique : un prêtre sauve 800 musulmans

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    52df65d13570ba3e183fcc17 (1).jpgCe que nous avions prévu ici: Afrique : folies meurtrières  le 22 novembre 2013 et là, le 13 décembre suivant :  Centrafrique : on n’est pas sorti du « poto-poto »au lendemain du débarquement  des mille paras Français à Bangui s’est évidemment vérifié.

    Est-il possible de remonter la pente d’un demi-siècle d’aberrations post-coloniales ? L'Eglise catholique locale, au cœur de cette Afrique noire pour laquelle la foi chrétienne n’est pas un vain mot, joue son rôle comme elle le fit en Europe dans la nuit des temps barbares.  

    Lire  dans « La Libre » d'aujourd'hui: Centrafrique: l’archevêque et l’imam donnent l’exemple, le beau témoignage de Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui recueillant chez lui l’imam local menacé, et cet autre que rapporte aujourd’hui le site de « La Vie » : Le témoignage de l'abbé Xavier Fagba:

     « Je viens d'avoir au téléphone, écrit Anne Guion ce 22 janvier 2014, l'abbé Xavier Fagba (photo), 32 ans,image.jpg prêtre de la paroisse Saint-Pierre apôtre de Boali, une ville à 95 km de Bangui en Centrafrique. Vendredi 17 janvier, il a ouvert les portes de son église à environ 800 musulmans de la ville. Et évité ainsi un massacre. Voici son témoignage. « Tout a commencé le vendredi 17 janvier dernier dans la matinée avec l'arrivée des forces françaises de l'opération Sangaris à Boali qui sont venus désarmer les milices anti-balakas et les hommes de la sélékas. Plus de 300 anti-balakas, des hommes et des femmes armés, en ont profité pour entrer dans la ville. Ils ont pillé, saccagé les trois mosquées de Boali et ont fait une dizaine de blessés. Les musulmans ont commencé à se regrouper pour fuir vers Bangui. Je me suis dit qu'il fallait tout faire pour empêcher un massacre certain. La tension était très forte. Le 2 décembre, il y a eu un grand soulèvement de la population musulmane contre les chrétiens. Tous les Chrétiens - les pentecôtistes, les adventistes, etc- ont accouru vers l'église pour se réfugier. J'ai moi-même négocié avec la Séléka. Ils m'ont menacé de mort. J'ai même été détenu pendant plusieurs heures. Finalement, j'ai obtenu que les gens puissent revenir chez eux. Mais depuis, les Chrétiens ont gardé de la rancoeur contre les musulmans.

    Lorsque les anti-balakas sont arrivés, vendredi 17 janvier, les Chrétiens ont voulu se venger. Il n'y avait absolument personne pour protéger les musulmans, personne pour les secourir. Depuis deux mois, il n'y a plus aucune présence de l'Etat centrafricain dans la ville. Le sous-préfet, le maire et son adjoint ont tous fui vers Bangui. Même le commandant de brigade de gendarmerie est parti. Il reste juste son suppléant qui, avant l'arrivée des Français, travaillait pour les hommes de la Séléka. Avec l'abbé Boris Wiligale, le diacre stagiaire qui me seconde, nous sommes devenus les seules autorités morales de la ville : les habitants -chrétiens comme musulmans- venaient nous voir pour tout ce qui concerne leur vie quotidienne. Nous jouions tous les rôles : même celui de psychologue ou de juriste. Je ne pouvais pas les laisser à leur sort.

    Ce vendredi, certains qu'un massacre se préparait, nous avons, l'abbé Boris et moi revêtu notre soutane et nous sommes allés chercher les musulmans pour les convaincre de venir se réfugier dans l'église. Nous avons d'abord fait le tour des mosquées. Puis fait du porte à porte, aidés d'une vingtaine de jeunes de bonne volonté. Pourquoi ces gens m'ont-ils suivi ? Parce qu'ils me font confiance. Avant de devenir prêtre, j'ai vécu deux années à Boali. Je m'y suis fait beaucoup d'amis parmi les musulmans. Avec les Chrétiens, aujourd'hui l'église accueille environ 1000 personnes qui dorment par terre. La paroisse est protégée par les forces françaises de l'opération Sangaris, mais nous manquons de vivres et d'eau potable. Pendant les messes, j'ai demandé aux chrétiens de se mobiliser et certains apportent de la nourriture, malgré les menaces et les coups des anti-balakas. Aucune ONG n'est venue nous aider à part le CICR qui a juste évacué les blessés.

    Pourquoi ai-je agi ainsi ? Je n'ai pas réfléchi. J'ai agi comme cela. Je devais le faire. Et s'il faut le refaire, je le referais. Un prêtre doit tenter d'imiter le Christ à la perfection. Or, Jésus s'est sacrifié sur la croix pour l'humanité entière et pas simplement pour les Chrétiens. J'ai fait cela au nom de ma foi. Jamais je n'aurais pensé me retrouver un jour dans cette situation. J'y vois un signe de Dieu, Dieu a voulu que je sois là pour être son témoin et sa voix. »

    Réf. CENTRAFRIQUE : un prêtre sauve 800 musulmans

    Cette foi en action me parle en vérité beaucoup plus que les grands discours sur l’Eglise des pauvres  ou de la révolution. En Afrique noire, quelles qu'en soient les faiblesses humaines, l’Eglise est une force de civilisation plus authentique qu’ailleurs.  JPSC

  • BXL, 24 et 25 janvier : Eucharistie et témoignage avec Nicolas Buttet

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    source

    NICOLAS BUTTET
    Jeune intellectuel promis à une belle carrière d’homme politique et d’avocat en Suisse, c’est finalement à Dieu que Nicolas Buttet a choisi de consacrer sa vie. Des couloirs du Vatican à la fondation de la Fraternité Eucharistein, où il accueille des personnes en grande difficulté, en passant par une vie d’ermite dans le canton du Valais, Nicolas Buttet nous livrera les fruits de sa riche expérience particulièrement centrée sur l’Eucharistie.

    EN SOIREE A L’EGLISE DE ST JOB
    Place St Job, 1180 Uccle
    Avec la participation du Père Jean-Djosir Djopkang
    Le vendredi 24 janvier 2014
    de 20:00 à 22:00 heures

    ET

    EN MATINEE A LA CHAPELLE DE LA GROTTE 
    DE NOTRE DAME DE LOURDES
    296, rue Léopold 1er, 1090 Jette
    Avec la participation du Père Jean-Luc Maroy
    et du Mouvement Pro Sanctitate
    Le samedi 25 janvier 2014
    de 10.00 à 12 :00 heures

    Nous vous attendons très nombreux pour ce témoignage unique et ce moment exceptionnel de partage eucharistique.

    PS. Il est possible de participer aux deux événements car les témoignages seront différents.

  • Les enjeux du prochain rectorat de l’UCL

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    Quelles « dimensions » culturelles, économiques, éducatives, philosophiques pour l’ UCL de demain ? Le tissu social d’une université est une réalité complexe, faite de partenariats et d’échanges, de reconnaissance et d’utilités, qu’il faut créer ou renforcer et nourrir.

    Les cinq candidats au prochain rectorat de l’UCL sont aujourd’hui connus et, dans les semaines qui viennent, ils auront l’occasion de présenter leur vision de l’université et le programme qu’ils entendent réaliser. Le mandat de recteur de l’UCL, actuellement exercé par Bruno Delvaux, se terminera le 31 août prochain. Son successeur sera choisi par le personnel et les étudiants, et la liste des candidats a été publiée officiellement mercredi dernier. Sous réserve de recours, cinq personnes dont l’ancien recteur Bernard Coulie, qui exerçait cette fonction avant Bruno Delvaux, sont candidats pour le poste. Les quatre autres sont Vincent Blondel (doyen de l’école polytechnique de Louvain : il souhaite «  une internationalisation accrue et des campus multilingues axés sur le développement durable » ), Michel Devillers (vice-recteur de secteur : il entend concilier excellence et pragmatisme »), Benoit Macq (prorecteur "service à la société et à l’international » : il veut « trouver un chemin au milieu des paradoxes du monde contemporain et agir dans le respect des valeurs" portées par l’alma mater louvaniste) ,Vincent Yzerbyt (prorecteur à la recherche : il désire « sortir l’UCL de l’univers étriqué qu’on a parfois voulu lui imposer »)

    L’élection est prévue en deux tours : le premier aura lieu du 24 au 26 février, et le second du 19 au 21 mars. L’annonce du résultat du vote sera faite le 22 mars. Durant cette procédure, 5.600 membres du personnel de l’Université et 29.000 étudiants auront la possibilité de voter. Le nouveau recteur prendra officiellement ses fonctions le 1er septembre 2014.

    Voici l’opinion (prudente) de Michel Molitor sur les enjeux de cette élection, parue dans « La Libre » du 17 janvier :

    « L’UCL sort d’années difficiles. Elle a connu une restructuration importante, décidée dans un contexte tendu sous le rectorat précédent de Bernard Coulie et mise en œuvre ces cinq dernières années. Faute de recul suffisant, il est trop tôt pour évaluer les acquis dès cette réforme. Beaucoup espèrent que cet investissement appartient désormais au passé et que l’université prendra le temps nécessaire pour stabiliser la nouvelle organisation avant de proposer les révisions qui pourraient s’imposer. L’organisation interne de l’UCL ne devrait donc pas constituer un enjeu particulier du prochain rectorat.

    L’UCL sort également d’une autre expérience qui l’a sensiblement marquée : l’échec fin 2010 de la création d’une nouvelle institution - l’UCLouvain - par l’intégration des quatre institutions composant l’Académie Louvain, issue de la réforme de Bologne en 2004 en une entité nouvelle. Ce n’est pas le lieu d’épiloguer ici sur l’échec de ce projet; il faut considérer qu’il ne constitue pas non plus un enjeu du prochain rectorat. Ces péripéties n’ont pas interrompu le projet de restructuration du paysage de l’enseignement supérieur entrepris par le Ministre Marcourt et abouti en 2013. En ces matières, les décisions sont prises; il s’agit maintenant d’opérationnaliser ce programme exigeant qui absorbera beaucoup d’énergies, mais qui ne constitue pas un enjeu politique lors d’une élection rectorale.

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  • La vraie mesure de la foi

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    (…) Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée... La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues - jetée  d'un  extrême  à  l'autre: du marxisme au libéralisme, jusqu'au libertinisme; du collectivisme à l'individualisme radical; de l'athéisme à un vague mysticisme religieux; de l'agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l'imposture des hommes, de l'astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14). Posséder une foi claire, selon le Credo de l'Eglise, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c'est-à-dire se laisser entraîner "à tout vent de la doctrine", apparaît comme l'unique attitude à la hauteur de l'époque actuelle. L'on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs.

    Nous possédons, en revanche, une autre mesure: le Fils de Dieu, l'homme véritable. C'est lui la mesure du véritable humanisme. Une foi "adulte" ne suit pas les courants de la mode et des dernières nouveautés; une foi adulte et mûre est une foi profondément enracinée dans l'amitié avec le Christ. C'est cette amitié qui nous ouvre à tout ce qui est bon et qui nous donne le critère permettant de discerner entre le vrai et le faux, entre imposture et vérité. Cette foi adulte doit mûrir en nous, c'est vers cette foi que nous devons guider le troupeau du Christ. Et c'est cette foi, - cette foi seule - qui crée l'unité et qui se réalise dans la charité. Saint Paul nous offre à ce propos - en contraste avec les tribulations incessantes de ceux qui sont comme des enfants ballotés par les flots - une belle parole: faire la vérité dans la charité, comme formule fondamentale de l'existence chrétienne. Dans le Christ, vérité et charité se retrouvent. Dans la mesure où nous nous rapprochons du Christ, la vérité et la charité se confondent aussi dans notre vie. La charité sans vérité serait aveugle; la vérité sans charité serait comme la "cymbale qui retentit" (1 Co 13, 1).

    Extrait de la  MISSA PRO ELIGENDO ROMANO PONTIFICE HOMÉLIE DU CARDINAL JOSEPH RATZINGER, DOYEN DU COLLÈGE CARDINALICE (2005)

    JPSC

  • Vient de paraître : Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle, 4e trimestre 2013

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    SOMMAIRE

    Editorial : Une Parole dans la nuit 

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    Liturgie : embrouilles sur la traduction du « Notre Père »

    « Evangelii gaudium » : le pape François persiste et signe

    Europe : le Parlement rejette le « rapport Estrela »

    Belgique : la culture de mort se porte bien

    Des bourgeons sous la neige ? 

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    Projet d’amour fou : le tout-puissant se fait tout-petit

    Esotérisme et mystère chrétien

    L’Eglise et les personnes divorcées remariées

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     JPSC

  • Le pape : ne pas oublier Dieu pour suivre la mode

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    « Un chrétien ne délaisse pas la Parole de Dieu pour suivre celle qui est à la mode »

    Radio Vatican

    Le don d’être un fils de Dieu ne peut pas « se vendre » par un sens mal compris de la normalité, qui induit à oublier la parole de Dieu et à vivre comme si Dieu n’existait pas. C’est la réflexion de fond que le Pape François a proposé ce vendredi matin, durant l’homélie de la Messe célébrée à la chapelle de la maison Sainte-Marthe.

    La tentation de vouloir être « normal », lorsqu’au contraire on est fils de Dieu. En substance, cela veut dire ignorer la Parole du Père et en suivre une seule, humaine, la « parole de sa propre envie », en choisissant d’une certaine manière de « vendre » le don de prédilection pour plonger dans une « uniformité mondaine ». « Cette tentation, le peuple hébreu de l’Ancien Testament » l’a vécue plus d’une fois, rappelle le Pape François, qui se concentre sur l’épisode proposé par le passage de la liturgie tiré du premier livre de Samuel.

    Dans ce passage, les chefs du peuple demandent au même Samuel, qui a désormais vieilli, d’élire pour eux un nouveau roi, prétendant en réalité de s’autogouverner. À ce moment, observe le Pape, « le peuple rejette Dieu : non seulement ils n’entendent pas la parole de Dieu, mais ils la rejettent ». Et la phrase révélatrice de cet éloignement est celle prononcée par les anciens d’Israël : nous voulons un « roi juge » car ainsi, « nous serons nous aussi comme tous les peuples ». C’est-à-dire, observe le Pape, qu’ils « rejettent le Seigneur de l’amour, ils rejettent l’élection et ils recherchent la voie de la mondanité », de façon analogue à tant de chrétiens aujourd’hui :

    « La normalité de la vie exige de la part du chrétien de la fidélité à son élection et de ne pas la vendre pour aller vers une uniformité mondaine. C’est la tentation du peuple et aussi la nôtre. Tant de fois, nous oublions la parole de Dieu, ce que nous dit le Seigneur et nous prenons la parole à la mode, non ? Celle de la série télévisée est aussi à la mode, nous prenons celle-ci, c’est plus amusant ! L’apostasie est justement le pêché de rompre avec le Seigneur mais elle est claire : l’apostasie se voit clairement. La mondanité est plus dangereuse car elle est plus subtile ».

    « Il est vrai que le chrétien doit être normal, comme le sont les personnes » reconnaît le Pape François mais – insiste-t-il - il y a des valeurs que le chrétien ne peut pas prendre pour soi. Le chrétien doit croire en lui-même la parole de Dieu et lui dire : « Tu es mon fils, tu es élu, moi je suis avec toi, je parcours le chemin avec toi ». En résistant donc à la tentation - comme dans l’épisode de la Bible - de se considérer victime « d’un certain complexe d’infériorité », de ne pas se sentir comme « un peuple normal » :

    « Jésus disait à ceux d’Emmaüs : 'Que vous êtes stupides ! Que votre cœur est lent à comprendre ! ' Ils avaient le cœur dur, ils ne pouvaient pas comprendre la Parole de Dieu. Et la mondanité adoucit le cœur mais mal : le cœur doux n’est jamais une bonne chose ! Ce qui est bon, c’est le cœur ouvert à la Parole de Dieu qui la reçoit. Comme la Sainte-Vierge, qui méditait toutes ces choses dans son cœur, dit l’Évangile. Recevoir la Parole de Dieu pour ne pas s’éloigner de l’élection ».

    Demandons alors - conclut le Pape François - « la grâce de surmonter nos égoïsmes : l’égoïsme de vouloir faire les choses selon ma propre envie, comme je le veux » :

    « Demandons la grâce de les surmonter et demandons la grâce de la docilité spirituelle, c’est-à-dire d’ouvrir le cœur à la Parole de Dieu et ne pas faire ce qu’ont fait nos frères, qui ont fermé leur cœur car ils s’étaient éloignés de Dieu et depuis longtemps, ils n’entendaient pas et ils ne comprenaient pas la Parole de Dieu. Que le Seigneur nous donne la grâce d’ avoir un cœur ouvert pour recevoir la Parole de Dieu et pour toujours pouvoir la méditer. Et de là, prendre la vraie voie ».