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Foi - Page 809

  • Nouvelles des JMJ

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    La matière est trop abondante pour figurer sur ce modeste blog; nous vous renvoyons aux publications sur zenit.org auxquelles on aura accès en cliquant sur les liens suivants :

    « Mets le Christ » dans ta vie et tu ne seras jamais déçu ! (25 juillet 2013)

    Pensée du pape François après l'accident de car en Guyane (25 juillet 2013)

    Quand le pape François parle aux jeunes en père spirituel (25 juillet 2013)

    Les jeunes accueillent le pape François à Copacabana (25 juillet 2013)

    Appel du pape François à la justice sociale (25 juillet 2013)

    Discours du pape François chez saint François (25 juillet 2013)

    Accueil du pape François à Varginha (25 juillet 2013)

    Prière à la Vierge Marie, mercredi 24 juillet (25 juillet 2013)

    Bienvenu à  notre Journée! (25 juillet 2013)

     
  • Une catéchèse du diable

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    Une « Catéchèse » du diable proposée par J.P. Snyers :

    Un jour, le diable s'approcha d'un homme et lui dit : « Je vais te livrer un secret :  Contrairement à ce que le pape affirme, je n'existe pas. Donc, n'existant pas, ce n'est pas moi le responsable du mal. Regarde autour de toi. Vois l'état de la création avec ses cataclysmes naturels, sa loi de l'extermination des faibles par les forts, pense à la brutalité du monde au temps des dinosaures,  écoute les gémissements causés par la maladie et par les handicaps, songe au squelette que tu vas devenir... Crois-tu vraiment qu'un dieu bon soit l'auteur de tout cela ? Tu me diras peut-être qu' il y a quand même du bien, que tout n'est pas qu'atrocités, désolations, absurdités. Et alors ? Un être parfait ne se doit-il pas de créer un univers parfait ? Réfléchis... D'ailleurs, je vais te livrer un autre secret : Comme tu le devines déjà, lui non plus n'existe pas. Dès lors, tu sais ce qu'il te reste à faire : Profiter de la vie qui te reste pour t'éclater un maximum. En ce sens, la société t'aidera et les médias seront là pour te guider. Surtout, souviens-toi bien d'une chose : Non, je n'existe pas. Et si jamais un doute te traversait, va trouver un curé ( un vrai, pas un fossile qui croit aux dogmes). Ne parlant jamais de moi, sûr qu'il te dira que je ne suis qu'un mythe...

    Jean-Pierre Snyers - 4141 Louveigné - jpsnyers.blogspot.com

  • Evolution et Christianisme

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    9782343008219r.jpgEVOLUTION ET CHRISTIANISME

    Michel Mazoyer
    Coordonné par Michel Mazoyer et Paul Mirault
    Cahiers Disputatio - L'Harmattan


    Les catholiques ont longtemps cru la théorie de l'évolution incompatible avec l'affirmation biblique de la création du monde. Beaucoup d'évolutionnistes ne l'ont été qu'en partageant le même préjugé et trop pressés d'en finir avec les vieilles lunes de la religion catholique. Dans tous les cas, les raisons des uns et des autres n'en étaient pas et répondaient à des impératifs idéologiques symboliques d'une peur non combattue. L'intelligence est faite pour chercher la vérité. Cet ouvrage tente l'expérience.

    Commander la version numérique (Pdf texte) : Commander la version numérique au format Pdf (-25%) 29,63 € | 5 838 Ko 
    EAN Ebook format Pdf : 9782296540200

  • L'homélie de François à Aparecida : "je viens frapper à la maison de Marie"

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    Homélie du pape François à Aparecida (zenit.org)

    Vénérés frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,

    Chers frères et sœurs !

    Quelle joie pour moi de venir dans la maison de la Mère de chaque Brésilien, le Sanctuaire de Nossa Senhora Aparecida ! Au lendemain de mon élection comme Évêque de Rome, j’ai visité la Basilique Sainte Marie Majeure à Rome, afin de confier à la Vierge mon ministère de Successeur de Pierre. Aujourd’hui, j’ai voulu venir ici pour demander à Marie, notre Mère, le succès des Journées mondiales de la Jeunesse et pour déposer à ses pieds la vie du peuple latino- américain.

    Je voudrais vous dire d’abord une chose. Dans ce sanctuaire, où s’est tenue la 5ème Conférence générale de l’Épiscopat de l’Amérique latine et des Caraïbes, il y a six ans, s’est déroulé un fait très beau dont j’ai pu m’en rendre compte personnellement : voir comment les évêques – qui ont travaillé sur le thème de la rencontre avec le Christ, le fait d’être disciple et la mission – se sentaient encouragés, accompagnés et, dans un certain sens, inspirés par les milliers de pèlerins qui venaient chaque jour confier leur vie à la Vierge : cette Conférence a été un grand moment d’Église. Et nous pouvons dire, en effet, que le Document d’Aparecida est bien connu justement à cause de ce tressage entre les travaux des pasteurs et la foi simple des pèlerins, sous la protection maternelle de Marie. Quand elle cherche le Christ, l’Église frappe toujours à la porte de la maison de sa Mère et demande : « Montre-nous Jésus ». C’est d’elle que nous apprenons à être de vrais disciples. C’est pourquoi l’Église va en mission en marchant toujours dans le sillon de Marie.

    Aujourd’hui, le regard tourné vers les Journées mondiales de la Jeunesse qui m’ont conduit au Brésil, je viens moi aussi frapper à la porte de la maison de Marie – qui a aimé et éduqué Jésus – afin qu’elle nous aide tous, pasteurs du Peuple de Dieu, parents et éducateurs, à transmettre à nos jeunes les valeurs qui les rendront artisans d’une Nation et d’un monde plus justes, plus solidaires et plus fraternels. En ce sens, je voudrais rappeler trois attitudes : garder l’espérance, se laisser surprendre par Dieu, et vivre dans la joie.

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  • L’ Amérique du Sud n’a pas besoin de shows mais de saints

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    Sur l’excellent site « Benoît et moi », Luis Fernando Pérez Bustamante, directeur du site espagnol "infocatolica" fait le point sur la situation du catholicisme au Brésil. Traduction de Carlota (24/7/2013) :

    Autant le catholicisme au Brésil est en chute libre, autant le protestantisme évangélique, et surtout celui de caractère pentecôtiste, ne cesse de monter. Les Brésiliens qui se considèrent catholiques sont passés de 65 à 57% en 6 ans. Et le total des évangéliques atteint déjà 28%. C'est-à-dire que dans le pays, le nombre de catholiques n’est déjà plus le double, quoique de fort peu, de celui des protestants. Etant donné qu’il y a moins de vingt ans les trois quarts des citoyens cariocas étaient catholiques, nous pouvons nous faire une idée de ce qu’est la situation du catholicisme dans ce pays. Et évidemment ce n’est pas l’unique de l’Amérique Ibérique où il s’est passé quelque chose de similaire.

    Mais en plus d’être toujours plus, les évangéliques brésiliens ont des avantages sur les catholiques au niveau de la pratique religieuse. 
    Faute de données statistiques, je soupçonne que très probablement ils sont déjà plus à aller au culte protestant tous les dimanches qu’à la Messe catholique. Si nous y ajoutons le fait qu’une bonne partie des fidèles de l’Église n’accepte pas beaucoup des enseignements du magistère, on pourrait dire que déjà le Brésil a cessé d’être de fait, un pays majoritairement catholique.

    Un autre aspect à prendre en compte est que les évangéliques brésiliens ont un niveau de mobilisation politique très supérieurCurieusement ce sont eux et non les catholiques qui ont le plus défendu les principes non négociables marqués par Benoît XVI. Surtout la défense de la dignité de la vie humaine et le mariage naturel. En passant les distances, ils représentent dans leur pays quelque chose qui ressemble à ce que sont aux Etats-Unis les républicains « made in Bible belt » (ndt en anglais dans le texte, belt, ceinture, montre bien l’idée).

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  • Le pape aux JMJ : propos de table entre Christian Terras (revue Golias) et Jean-Pierre Delville (évêque de Liège)

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    20130714_lg41.jpgPour évoquer la visite du pape François à l'occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse catholique, l’émission « Matin Première » (RTBF) recevait ce mardi le nouvel Evêque de Liège, Jean-Pierre Delville et l’incontournable expert « religieux » de la RTBF, Christian Terras, rédacteur en chef de la revue Golias. (en audio : ICI)

    Un aimable échange de propos, avec ou sans le café crème matinal de la RTBF, papillonnant de l’éloge de la théologie de la libération à celui de la culture relationnelle sur la plage de Copacabana : un peu de tout pour faire un monde, mais lequel ? Pas contrariant, et même un peu bisounours, le nouvel évêque de Liège... JPSC 

    Rendez-vous à 7h45.. Retranscription de l'entretien (extraits):

     «  D'abord à mes côtés, le tout nouvel Evêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre Delville, bonjour.

    Jean-Pierre Delville : - Bonjour.

    Robin Cornet (rtbf) : - Vous êtes également historien. Vous étiez chargé de cours à l'UCL, vous étiez abbé et le Vatican vous a proposé de succéder à Aloys Jousten à Liège et vous avez été ordonné Evêque, le 14 juillet dernier, félicitations.

    Et puis par téléphone également, Christian Terras de la Revue Goliath, bonjour.

    Christian Terras : - Bonjour.

    RC : - Avant de venir à vous, on va tout d'abord se rendre à Rio, retrouver Olivier Ubertalli, qui est notre correspondant en Argentine et qui suit cette visite du Pape au Brésil. Autre symbole, Olivier, à peine arrivé, le Pape a tout de suite voulu aller au contact des gens en prenant un bain de foule en fin de soirée ?

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  • Belgique : le Roi Philippe, fils spirituel de Baudouin ?

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    Le point de vue de Florencia Valdés Andino sur le site de « La Vie » :

    SKY20130722090655SkynetBE4.jpgDimanche 21 juillet, la Belgique a fêté la prestation de serment de son nouveau roi Philippe, succédant à son père Albert, qui a abdiqué le jour même. Façonné par son oncle, le très croyant roi Baudoin, il a dû attendre vingt ans pour accéder au trône.

    A sa mort en 1993, après 42 ans de règne, le pape Jean-Paul II a qualifié le Roi Baudoin de Belgique de « roi exemplaire ». C'est ainsi que le souverain pontife a résumé une riche vie spirituelle nourrie de prière, de discrets pèlerinages et œuvres de charité. Ce qui lui a aussi valu d'être perçu comme « austère » et « réactionnaire ». Un épisode de son règne n'a fait que le confirmer aux yeux de ses détracteurs. En 1990, il refuse, au nom de sa conscience, de contresigner la loi dépénalisant l'avortement en Belgique. Le roi doit signer toute nouvelle loi afin qu'elle puisse entrer en vigueur. Il invite le Parlement à trouver une solution pour éviter d'être associé à cette nouvelle législation déjà approuvée majoritairement par les députés. Pendant un jour, il est déclaré dans l'impossibilité de régner grâce à une parade constitutionnelle. Le lendemain il retrouve ses fonctions. La Belgique frôle à ce moment-là la crise institutionnelle avec une hypothétique abdication du roi.

    C'est ce monarque qui prépare le futur roi Philippe au trône. Ne pouvant pas avoir de descendance, le roi le prend sous son aile et exprime haut et fort son désir de le voir régner après lui. Le tout jeune Philippe mène à bien de nombreuses missions à l'étranger où il montre son talent dans les affaires. Mais il reste considéré comme timide et maladroit. D'autant que, trop présent dans la politique, il ose critiquer les partis séparatistes et ne cache pas les convictions religieuses qu'il partage avec son mentor. Une réforme d'Etat, adoptée à la mort de son oncle, l'empêche alors d'occuper ce poste. Le gouvernement décide de suivre l'ordre dynastique, c'est Albert II qui prend sa suite. Vingt ans après, Philippe peut enfin réaliser le souhait de son oncle, à la suite de l'abdication du roi Albert.

    Philippe, 53 ans, accède au trône alors que les divisions entre Flamands - demandant plus d'autonomie - et Wallons - très attachés au fédéralisme - ne cessent de tirailler la Belgique. Les séquelles de la crise politique menant la Belgique au bord de l'implosion (2010-2011) se font toujours sentir. Le pays est restésans gouvernement plus de 500 jours.

    Pourra-t-il appliquer les enseignements de son oncle ? Selon le Vicaire général du diocèse de Liège, Alphonse Borras, il ne sera pas simple d'emboîter le pas de son maître : « La Belgique a vécu de nombreux changements et a traversé la pire crise politique de son histoire. Philippe sera prudent, ce serait mal venu d'afficher ses convictions. Cela ne contribuerait pas à la participation du roi dans les débats de société. Le roi règne mais ne gouverne pas ». Luc Tielemans, directeur général des Médias catholiques francophones belges, reprend cette même devise. « Le devoir l'oblige à une très grande neutralité parfois contre ses propres convictions, analyse-t-il. Il doit être très prudent vis-à-vis des Flamands. Il est certain que sa foi va le guider, il y a quelque chose du roi Baudouin en lui. Mais son épouse, la reine Mathilde apparaît de plus en plus comme une pièce maîtresse dans sa spiritualité. Elle joue un rôle très important. » Le père Patrick Ballard, spécialiste en droit canonique, approuve : « Mathilde est une femme qui va beaucoup lui apporter. Elle rayonne ».

    Dans cette nation divisée, mot unité est sur toutes les lèvres. « C'est le roi Albert II qui a tenu la baraque pendant la dernière crise, poursuit le père Ballard. Philippe devra en tenir compte et lutter pour que la Constitution reste la garante du rôle essentiel que joue le roi dans ce pays ». Sa priorité est l'unité, a-t-il affirmé lors de sa première allocution : « Nous trouvons chaque fois l’équilibre entre unité et diversité ». A un an des élections législatives, « le nouveau roi d'une nouvelle Belgique », comme il s'est même défini, a pour défi de maintenir la stabilité du royaume, tout comme son père. Une course d’obstacles l’attend avec le parti indépendantiste flamand de la N-VA, crédité de 30 à 35% des intentions de vote côté néerlandophone en vue des législatives de 2014.

    Ici: Le roi Philippe, fils spirituel de Baudouin ?

    Un article intéressant (et qui change des banalités, plus ou moins  grotesques et malveillantes, lues dans « Le Monde » et autres faiseurs d’opinion de la presse internationale). Philippe sera certainement, comme son oncle Baudouin, un Roi de conviction : ce qui suscite les mises en garde de deux personnages emblématiques du profil officiel des milieux cléricaux : Alphonse Borras, Vicaire Général du diocèse de Liège, et Luc Tielemans, directeur des médias francophones de l’Eglise catholique belge. Mais que la nomenklatura se rassure : est-ce que le Roi Baudouin a jamais attenté à la liberté de pensée garantie par la constitution belge ? Par ailleurs, le Roi Philippe fera certainement excellente équipe avec son Chef de Cabinet, le baron Frans Van Daele, un diplomate chrétien flamand de haute volée, intelligent, ferme et discret. Bon vent, Sire, Dieu vous garde. JPSC 

  • Ne croire que ce qu'on voit ?

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    Un billet proposé par notre ami Jean-Pierre Snyers :

    « Je ne crois qu'en ce que je vois ». Autrement dit : Dieu, l'au-delà, les apparitions de la Vierge, les anges et tutti quanti, non merci ! Ne croire que ce qu'on voit ? Pas très malin ! Sûr qu'en tenant de tels propos, un aveugle de naissance ne croira pas en grand chose. Et des quarks, vous en avez déjà vus ? Que nenni ! Et pourtant, les scientifiques sont formels : ils existent, bien qu'ils soient invisibles. Pas la peine d'épiloguer, nos sens sont insuffisants pour saisir la réalité telle qu'elle est en elle-même. Insuffisants et trompeurs. Regardez le soleil. Quelle taille a-t-il à vos yeux ? Même pas celle d'un ballon de football, alors qu'il fait 322 mille fois la dimension de la terre. Et la table sur laquelle j'écris ces quelques lignes ? Rien d'autre qu'une planche en bois munie de pieds. Mais si je la regarde à l'aide d'un  microscope perfectionné, que verrai-je ?  Une multitude de molécules composées d'atomes, constitués à leur tour de protons, d'électrons et de neutrons. Supposons à présent qu'un jour soit inventé un instrument capable de percevoir ce qu'il y a au-delà de ce que nous appréhendons. Quelle ne serait pas notre surprise ! Sûr qu'un monde qui nous est étranger s'ouvrirait devant nos yeux. Voilà, en un sens, ce que la religion nous dit depuis toujours.  A l'inverse de ceux qui voudraient nous faire croire que le réel s'arrête à nos sens et à nos dimensions (ce qui est bel et bien du réductionnisme, voire de l'obscurantisme) la foi chrétienne invite à l'ouverture, à un dépassement  qui dilate la raison en nous faisant déjà entrevoir ce qui échappe à nos télescopes et à nos laboratoires.

     Jean-Pierre Snyers ( Louveigné) - jpsnyers.blogspot.com

  • Deux papes pour faire briller la lumière dans les ténèbres

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    Sur le site de l'Homme Nouveau, Denis Sureau revient sur l'encyclique Lumen Fidei écrite "à quatre mains" par Benoît XVI et François :

    La première encyclique du Pape François intitulée Lumen Fidei (La lumière de la foi) est aussi, en quelque sorte, la dernière de Benoît XVI. Ce dernier, révèle son successeur, « avait déjà pratiquement achevé une première rédaction d'une Lettre encyclique sur la foi. Je lui en suis profondément reconnaissant et, dans la fraternité du Christ, j'assume son précieux travail, ajoutant au texte quelques contributions ultérieures. » Cette encyclique à quatre mains (l'expression est du Pape François) manifeste magnifiquement la continuité de l'enseignement des deux papes.

    Que ce texte ait été rédigé par le « Pape Ratzinger », comme disent les Italiens, le style et surtout les références le prouvent abondamment : Nietzsche, Dostoïevski ou Wittgenstein (qui ne sont pas des Pères de l'Église ! et, positivement, saint Jean, saint Augustin ou encore Guardini… Un détail : on notera la citation du poème de T.S. Eliot, les Chœurs du Roc, fréquemment cité par Luigi Giussani, le fondateur de Communion et libération, et dont L'Homme Nouveau a été le seul journal français à publier une traduction (partielle).

     

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  • Quand François fait un saut à Sainte Marie-Majeure avant de partir aux JMJ

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    Cité du Vatican, 21 juillet 2013 (VIS). Hier après-midi, le Pape François a effectué une visite surprise à la Basilique Ste.Marie-Majeure, où il est venu demander la protection de la Vierge pour son voyage au Brésil et la Journée mondiale de la jeunesse de Rio. Reçu par le Cardinal Archiprêtre Santos Abril y Castelló, il est allé prier devant la célèbre icône Salus Populi Romani, entouré des chanoines et de la communauté dominicaine desservant le sanctuaire. Il a prié et médité une demi-heure, après avoir déposé un bouquet de fleurs et allumé un cierge portant le logo de la JMJ. Avant de repartir, le Saint-Père s'est arrêté devant le maître autel pour entendre le salut du Cardinal puis s'adresser aux personnes présentes. Il a demandé aux fidèles de l'accompagner par la prière. Vers 18 h il était de retour au Vatican.

  • Un Pape au zénith, malgré tout...

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    http://ncronline.org 
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    Notre consoeur du site Benoît et moi publie en traduction ce point de vue du « vaticaniste » John Allen (extraits):

    rio-de-janeiro_720.jpg« Soyons clairs: le premier voyage intercontinental de François du 22 au 29 Juillet au Brésil pour les Journées Mondiales de la Jeunesse sera presque certainement perçu comme un succès retentissant. Il va probablement attirer de grandes foules enthousiastes, son style chaleureux, «en roue libre» devrait fonctionner aussi bien sur les routes qu'à Rome, et sa préoccupation palpable pour les pauvres devrait toucher des cordes profondes dans une société où la justice sociale est une idée fixe. » (…)

    En termes de sécurité et de contrôle de la foule, les fonctionnaires au Brésil ont annoncé qu'ils répartissaient les événements sur l'itinéraire du pape en trois catégories, "verts", "oranges" ou "rouges", correspondant au niveau de menace qu'ils attribuent à chacun : risques «verts»: retour de flamme et protestation,  risques «orange»: sécurité et manipulation, risques «rouges»: Mission et œcuménisme. C’est en effet sur ce troisième point que l’on notera la capacité du nouveau pape à affronter le véritable enjeu : (…)

    Risques «Rouges»: Mission et œcuménisme

    Le risque le plus sérieux auquel François devra faire face, c'est probablement que son voyage sera un triomphe à court terme, mais sans les conséquences à long terme qu'il souhaiterait lui donner. Le Brésil est un bon baromètre pour les tendances plus larges qui touchent l'Eglise à travers le continent. Pour avoir une idée de ce qu'elles sont, voici le titre d'une nouvelle étude du Brésil publié par le Pew Forum jeudi: «Evolution du paysage religieux au Brésil: catholiques romains en déclin, protestants à la hausse».

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  • 22 juillet : Marie-Madeleine, disciple du Seigneur

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    lippo-memmi_saint-marie-madeleine15.jpgSur Missel.free :

    Marie-Madeleine, ainsi nommée en l'évangile selon saint Luc[1] parmi les femmes qui suivent Jésus depuis la Galilée, se retrouve dans les récits de la Passion et de la Résurrection. Son identité avec Marie de Béthanie et la pécheresse[2] est depuis toujours discutée. Si la chose était de nature à pouvoir être parfaitement éclaircie, elle devrait l'être à présent, puisque tant d'habiles personnages l'ont traitée.

    1° La pécheresse

    Invité chez un pharisien, Jésus, la Sagesse de Dieu[3], accueille les pécheurs. Sa parole révèle la puissance de l'amour et la grâce du pardon à l'homme trop préoccupé de soi et peu conscient de son médiocre amour. L'attitude de Simon se caractérise par une triple inaction, alors que la pécheresse multiplie les gestes de repentir et d'amour qui, loin d'être pour Jésus une cause de scandale, manifestent une profonde contrition ; d'elle-même elle dénoue sa chevelure[4] et vénère les pieds du Maître avec une intense émotion. L'onction des pieds est un geste extraordinaire, signe d'un amour d'une intensité exceptionnelle. Le pharisien doute du caractère prophétique de Jésus qui se laisse toucher par une pécheresse au détriment de sa propre pureté, mais Jésus connaît le cœur de cette pénitente et, délicatesse suprême, il ne lui révèle la connaissance de ses péchés qu'au moment de les lui pardonner.

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