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Foi - Page 815

  • Crucifions le vieil homme !

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    12e dimanche du "temps ordinaire"

    Evangile selon saint Luc, chapitre 9, versets 18-24

    Un jour, Jésus priait à l'écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? » 

    Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un prophète d'autrefois qui serait ressuscité. »

    Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. » Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »

    Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. »

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde - homelies.fr - archive 2010

    « Celui qui veut marcher à ma suite » : le disciple est celui qui marche à la suite de son Maître afin de demeurer sans cesse avec lui. Le christianisme est donc essentiellement mise en route, cheminement, avancée, progression continue ; et comment pourrait-il en être autrement puisqu’il est la religion de l’amour conquérant ?

    La liturgie de ce jour nous invite à retrouver ce dynamisme de la foi, qui est aux antipodes de l’image du christianisme véhiculée par la grande majorité des médias. A les entendre, l’Eglise serait l’institution la plus statique et réactionnaire que l’humanité aurait produite dans son évolution : une religion qui enferme ses fidèles dans des dogmes rigides, les étouffe dans un moralisme suranné, les tient prisonniers de la peur de l’enfer.

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  • Ecritures et Tradition, un peu d'histoire

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    Un ami nous adresse ces réflexions :

    Un peu d'histoire...

    De quand date la formation du Nouveau Testament? Oui, à partir de quand les chrétiens ont-ils pu lire une Bible complète: celle que nous avons actuellement?  Qu'en était-il de la piété mariale tout au début du christianisme? Rapidement, voici  quelques repères...

    On le sait, non seulement le Christ n'a jamais écrit, mais il n'a pas non plus demandé d'écrire. Tout au plus, s'est-il contenté de fonder une Eglise. Ce sont les apôtres qui, 50 ans plus tard, ont décidé de mettre son Message sur parchemin afin qu'il ne se perde pas. Cela dit, quel était son Message? Dès le premier siècle, diverses lettres relatant la vie de Jésus ont circulé. Face à cette situation, au fil du temps une question s'est posée: « Comment  distinguer le  bon grain de l'ivraie? »  Oui, « quels étaient les écrits qui pouvaient être considérés comme les plus fidèles et inspirés; dignes de pouvoir figurer dans la Bible? » L'Ecriture Sainte ne nous le disant pas, seule l'Eglise pouvait se prononcer.

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  • Comment parler de Dieu aujourd'hui ?

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    Fabrice Hadjadj : comment parler de Dieu aujourd'hui ?

    source : reussirmavie.net

    Le philosophe français d'origine juive Fabrice Hadjadj est passé subitement de l'athéisme à la foi chrétienne. Dans un livre qui a obtenu le Prix Spiritualité 2013, il pose cette question dérangeante : "Comment parler de Dieu aujourd'hui?" Est-ce un sujet à placer entre la dernière coupe d'Europe et le prochain bulletin météo ?

    Fabrice Hadjadj se présente comme "juif de nom arabe et de confession catholique". Né en 1971 dans une famille de confession juive, ses parents ont été militants révolutionnaires maoïstes en mai 1968. 

    Athée et anarchiste durant son adolescence, il a même développé une pensée nihiliste avant de se convertir au catholicisme alors qu'il avait une vingtaine d'années ; c'était face à une statue de la Vierge Marie dans l'église Saint-Séverin à Paris…

    Une question de communication ?

    Fabrice Hadjadj a basculé d'un coup du côté de la foi et, ayant été lui-même athée, il sait ce que signifie l'incompréhension face au message chrétien, voire la colère, car cette foi remet presque toujours en cause un mode de vie. Au cœur de son livre Comment parler de Dieu aujourd'hui, il s'interroge donc sur la "parole sur Dieu" à porter, une parole qui peut ouvrir des horizons ou au contraire enfermer. De plus, quand il s'agit de Dieu, les réactions sont souvent  passionnées ! 

    Il commence par un acte d'humilité : "je dois le confesser pour ma honte, je ne domine absolument pas mon sujet… je ne le comprends même pas… C'est plutôt lui qui me domine et me comprend."D'ailleurs, pour parler de Dieu, pas de technique d'action imparable, pas de stratégie publicitaire, en tous cas. Avant de parler du «comment», il faut surtout évoquer le «pourquoi», les fondements de la foi, sans quoi il est illusoire d'en parler à d’autres : "Mettre le comment avant le pourquoi fait insensiblement succomber à cette fascination de la télécommande où il suffirait d'utiliser quelques outils de communication adaptés pour convaincre. Ce serait "l’Evangile plus le multimédia, la Face de Dieu plus Facebook, le Saint-Esprit plus Twitter… » 

    Ecoutez Fabrice Hadjadj présenter lui-même son livre : 

    Fabrice-Hadjadj-présente-son-livre.RM  (533.58 Ko)

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  • Ce que révèlent les cent premiers jours du pontificat de François

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    « Un homme conduit par l’Esprit » par Stefania Falasca (Source - traduit de l'italien)

    Cent jours avec François

    Après les cents jours du pontificat du Pape François, on peut largement observer qu’il a démontré par ses gestes et paroles son attachement au nom qu’il s’est choisi, un nom symbolique, étroitement lié à la conversion de la vie et à un christianisme vécu avec une profonde authenticité.

    Il est aussi naturel que ses principes de pensée et son regard sur l’Eglise soient en  rapport avec la spiritualité ignacienne, étant donné sa formation. La capacité de discernement au travers du filtre intérieur pour sortir du mal vers le bien est en effet un des point majeur et un des « trésors » de la pensée ignacienne que le Pape Bergoglio applique non seulement à son cheminement personnel mais aussi à son activité pastorale et à sa façon de gouverner, de s’imposer au sein de l’Eglise.

    images.jpgParmi les modèles auxquels le Pape se réfère se détache un maître mais dont le nom n’est pas encore répandu mais pourtant indiqué comme tel par le Pape lui-même. Un maître qui vécut il y a cinq siècles et avec lequel se perçoivent des affinités sélectives et une convergence de pensée. Il s’agit d’un jésuite de la première heure, le premier compagnon d’Ignace de Loyola à la Sorbonne, le premier prêtre de la Compagnie de Jésus qui fut, à tous les niveaux et de façon singulière, un artisan de la réforme catholique et un précurseur de l’œcuménisme. Il s’agit de Pierre Favre.

    Né en Haute-Savoie en 1506, il meurt à Rome en1547 quelques semaines avant son départ pour le Concile de Trente. Même s’il est peu connu aujourd’hui,  son nom et son œuvre sont liés au moment crucial d’une période durant laquelle on assista à des retournements et à des déchirements au sein de la chrétienté, situation très semblable à celle que l’on vit aujourd’hui. Ignace disait souvent de lui : « c’est quelqu’un qui fait jaillir l’eau de la roche ». Il l’indiquait comme le guide spirituel le plus efficace par son don de conduire les âmes à Dieu et il ne cacha pas son intention de vouloir l’installer à sa place à la tête de la Compagnie à Rome. Le futur docteur de l’Eglise, Pierre Canisius, amené au Christ par le Père Favre, disait « n’avoir jamais vu, ni entendu qu’il y eut un théologien plus sage et plus profond, ni quelqu’un à la vertu plus éminente et rare. »

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  • Au Mexique, le 21 juin 1927

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    Un épisode de la persécution des catholiques au Mexique : le martyre de Joseph Isabel Flores Varela (zenit.org)

    Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire de saint Joseph Isabel Flores Varela, prêtre mexicain et martyr (1866-1927).

    Ce prêtre mexicain a été canonisé par Jean-Paul II, avec 26 autres martyrs, au cours du grand Jubilé de l'an 2000. Né à Santa Maria de la Paz, dans le diocèse de Guadalajara, il entendit l'appel de Dieu, et devenu prêtre, il exerça tout d'abord son ministère comme curé de la paroisse de Zapotlanejo, à Jalisco, dans son diocèse natal. Il y resta vingt-six ans, se révélant un père affectueux pour tous. Il était connu pour le tact de sa charité,  son abnégation, mais aussi son amour de la pauvreté évangélique, sa piété et sa sagesse.

    Pourtant, au moment de la persécution anti-catholique du début du XXe s., un ancien compagnon auquel il avait offert sa protection le dénonça aux autorités locales. Il fut arrêté et jeté en prison le 18 juin 1927, alors qu'il se dirigeait vers un champ où il allait célébrer l'eucharistie.

    Par trois fois, il échappa à la mort. En effet, on tenta en vain de le tuer par pendaison. Alors le chef de la milice donna l'ordre de tirer. Pourtant, un des soldats reconnut en lui le prêtre qui l'avait baptisé et il refusa de le faire. Saisi de rage, son chef l'assassinat sur le champ, pensant en finir ensuite avec le P. Flores. Mais les armes restèrent mystérieusement muettes devant le saint prêtre. Alors, l'un de ses assassins s'acharna: saisissant un poignard, il le transperça, le 21 juin.

  • L'antidote du pape contre la désespérance et le découragement

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    Congrès du diocèse de Rome: la révolution en marche (Zenit.org)

    Si le Christ parle du berger qui laisse ses 99 brebis pour aller en chercher une, « aujourd’hui, c’est 99 brebis qu’il faut aller chercher », déclare le pape François, qui exhorte à « sortir » pour leur annoncer « gratuitement » la « révolution de l’Evangile ».

    Le pape a inauguré lundi soir, 17 juin 2013 le congrès de fin d’année pastorale du diocèse de Rome (17-19 juin), intitulé « Christ, tu nous es nécessaire – La responsabilité des baptisés dans l’annonce de Jésus-Christ », en la salle Paul VI du Vatican, comble dedans et dehors (cf. Zenit du 17 juin 2013, http://www.zenit.org/fr/articles/sortir-pour-chercher-les-99-brebis).

    Voici notre traduction du dialogue du pape avec son diocèse:

    Bonsoir à tous, chers frères et sœurs,

    L’apôtre Paul, à la fin d’un passage de sa lettre a nos ancêtres, dit ceci: ne soyez plus sous la loi, mais sous la grâce. Voilà ce qu’est notre vie : marcher sous la grâce, car le Seigneur nous a aimés, il nous a sauvés, nous a pardonné. Le Seigneur a tout fait, c’est cela la grâce, la grâce de Dieu. Nous marchons sous la grâce de Dieu, venue à nous en Jésus-Christ qui nous a sauvés. Mais ceci nous ouvre à un grand horizon, et cela est pour nous une joie « Vous n’êtes plus sous la Loi, mais sous la grâce ». Mais que signifie « vivre sous la grâce »? Nous allons essayer d’expliquer un peu ce que signifie vivre sous la grâce. C’est notre joie, notre liberté. Nous sommes libres. Pourquoi ? Parce que nous vivons sous la grâce. Nous ne sommes plus esclaves de la Loi : nous sommes libres parce que Jésus-Christ nous a délivrés, Il nous a donné la liberté, cette pleine liberté d’enfants de Dieu, que nous vivons sous la grâce.  

    Ceci est un trésor, Je tâcherai d’expliquer un peu ce mystère, si beau, si grand. Vivre sous la grâce.

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  • Saint Joseph sera invoqué à chaque messe

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    Décret de la congrégation romaine

    (Zenit.org) - Le nom de saint Joseph est désormais intégré dans le canon de la messe, indique ce décret de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, en date du 1er mai 2013, en la fête de saint Joseph travailleur, et publié ce 19 juin 2013 par le Saint-Siège.

    La Congrégation décrète "que le nom de Saint Joseph, Epoux de la Vierge Marie, soit désormais ajouté aux Prières eucharistiques II, III et IV de la troisième édition typique du Missel Romain, après le nom de la Bienheureuse Marie toujours Vierge".

     

  • Une nouvelle consécration de la Belgique au Sacré-Coeur ?

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    Source : Zenit.org

    L'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard exprime son intention de renouveler la consécration de la Belgique à l'amour du Coeur du Christ.

    Mgr Léonard a en effet participé aux fêtes du Sacré Coeur, au sanctuaire des Apparitions à sainte Marguerite-Marie (1775), en France, à Paray-le-Monial (7-9 juin 2013), et il a répondu aux questions du Journal de Saône-et-Loire à cette occasion (http://www.lejsl.com/pays-charolais/2013/06/13/unir-le-coeur-de-dieu-au-coeur-humain-reste-l-essentiel-de-la-foi). L'archevêque a présidé la messe samedi 8 et dimanche 9 juin, et il participé a la procession du Saint-Sacrement dans les jardins du monastère de la Visitation, nomnastère où sainte Marguerite-Marie est entrée à 24 ans, et où elle a reçu les révélations du Christ sur l'amour de son Coeur (http://www.sanctuaires-paray.com/spip.php?article88).

    L'archevêque explique son attachement à la spiritualité du Coeur du Christ, transmise par la Compagnie de Jésus: "C’est au cours de mes années de collège chez les Jésuites de Namur, alors que l’on chantait Cœur de Jésus apprenez-nous à être généreux , que j’ai découvert cette dévotion. Puis ce fut plus tard la lecture du théologien Hans Urs Baltasar, qui par sa belle théologie du Sacré-cœur le plaçant au cœur du monde, que j’ai réellement approfondi cette démarche. Unir le cœur de Dieu au cœur humain reste l’essentiel de la foi, au-delà des grandes idées et des grands engagements."

    L'archevêque a consacré son diocèse au Sacré-Cœur, en 2011, à la basilique de Koekelberg, justement consacrée au Coeur du Christ, et le diocèse a effectué un grand pèlerinage à la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, à Paris.

    Surtout, il annonce le renouvellement de la consécration de toute la Belgique: "Je souhaite à présent renouveler la consécration de la Belgique au Cœur de Jésus, certainement à Beauraing, lieu d’apparition de la Vierge Marie qui s’est montrée avec un cœur d’or. Le lien avec Paray-le-Monial est évident."

    A propos du pape François il ajoute: "Je ne le connaissais que très peu, j’apprends donc à le connaître au travers de ses paroles, de ses gestes et de ses attitudes qui sont le reflet de sa simplicité et de sa modestie. Je forme l’espoir que les réformes structurelles de la Curie puissent voir le jour, en particulier dans les différents liens ente dicastères. Il y a une lourdeur et un manque de communication qui freine le travail évangélisateur de l’Église."

    Enfin, toujours selon la même source, pour ce qui est de la mobilisation française en faveur de la famille, il y voit un exemple pour d'autres pays: "J’admire le combat mené, tant dans son obstination que dans son intelligence à défendre la grande idée qu’est celle de la famille humaine. Je suis impressionné par l’ardeur avec laquelle les chrétiens français se sont soulevés, dans la dignité et sans agressivité. Chapeau ! Cela sera sans doute un fait marquant de l’histoire chrétienne française et un support pour tous les autres pays".

  • BXL, 21 juin : "Tout est possible"; soirée de prière pour la guérison avec Mgr Léonard

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  • La seule révolution qui tienne selon François

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    De l'abbé Guillaume de Tanoüarn, sur Metablog :

    "Aujourd'hui, un chrétien, s'il n'est pas révolutionnaire, n'est pas chrétien !" a lancé le pape argentin aux milliers de participants du Congrès ecclésial du diocèse de Rome, par manière d'appel du 18 juin.

    De quelle révolution s'agit-il ? (...) c'est celle de la grâce, du Royaume qui vient, du salut qui nous est donné par le Christ. DONNE. Le salut n'est pas le fruit de nos misérables efforts, mais le don qui vient de la Passion du Christ. Voilà la première révolution chrétienne : donner ce que quiconque aurait cherché à vendre très cher : le Royaume pour tous les hommes de bonne volonté. Les curés ont toujours cherché à compliquer les choses, mais c'est donné. Si nous l'oublions, nous sommes ce que le pape appelle des pélagiens (voir François se dévoile un petit peu).

    Ce don gratuit est bouleversant (adjectif synonyme de révolutionnaire). C'est ce qui, au cours de l'histoire du monde, a le plus contribué à changer les hommes. Je caractériserais ce changement de deux manières : l'individu humain est devenu une personne, c'est-à-dire un être responsable (de son salut justement) et libre (d'imiter le Christ). Deuxième changement : les coeurs. Au lieu de se laisser manipuler par toutes les convoitises, ils doivent s'ouvrir à la divine charité. Différence ? La convoitise prend, la charité donne, puisqu'elle est elle-même le premier fruit du don gratuit de Dieu.

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  • Le cardinal Rai a consacré le Liban et l'ensemble du Moyen-Orient au Coeur Immaculé de Marie

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    Consécration de la Nation libanaise au Cœur immaculé de Marie par le Patriarche d’Antioche des Maronites (news.va)

    Harissa – Le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.B. le Cardinal Boutros Bechara Rai, a consacré le Liban et l’ensemble du Moyen-Orient au Cœur immaculé de Marie, priant afin que tous les peuples de la région soient libérés « des péchés qui portent à des divisions, à des agressions et à la violence ». L’acte solennel de consécration a eu lieu hier, Dimanche 16 juin, au travers de la récitation d’une supplication lue en marge de la Messe présidée par le Patriarche au sanctuaire national de Notre-Dame du Liban d’Harissa, en présence du Président libanais, le Général Michel Suleiman, et du Premier Ministre désigné, Tammam Salam. Tout autour de la Basilique était présente une multitude de fidèles, rassemblés pour demander, au travers de cet acte de consécration, que le Pays des cèdres ne soit pas ruiné par la contamination des conflits sectaires qui déchirent la Syrie.Au cours de l’homélie, S.B. le Cardinal Boutros Bechara Rai a associé les musulmans à l’acte de consécration, rappelant que le Liban est le seul pays dans lequel la Solennité de l’Annonciation, le 25 mars, est célébrée à la fois par les chrétiens et par les musulmans en tant que fête nationale. Le Patriarche a également sollicité l’urgence d’une réconciliation entre les forces politiques et en particulier entre les deux coalitions opposées –celle du 8 mars et celle du 14 mars – qu’il a stigmatisé pour avoir compromis « l’image du Liban et sa coexistence », en paralysant les institutions et en poussant le peuple libanais à s’impliquer dans le conflit syrien. Le Chef de l’Eglise maronite a également réaffirmé son plein soutien au Président Suleiman et a qualifié l’Armée libanaise d’unique légitime « protecteur » du Liban.

  • De Benoît XVI à François : rupture ou continuité ?

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    De Sandro Magister sur le site « Chiesa »

    jpg_1350540.jpg « ROME, le 17 juin 2013 – Il y a deux informations qui, ces jours-ci, ont jeté une nouvelle lumière sur les rapports qui lient le pape François à son prédécesseur Benoît XVI.

    La première est l'annonce, faite le 13 juin par Jorge Mario Bergoglio lui-même, de la publication prochaine d’une encyclique écrite "à quatre mains":

    "Le pape Benoît me l’a remise. C’est un document fort, je dirai moi aussi ici que j’ai reçu ce grand travail : c’est lui qui l’a fait et moi je l’ai mené à son terme".

    Il s’agit de l'encyclique, traitant de la foi, que le pape Joseph Ratzinger avait prévu de publier à la suite de celles qu’il avait précédemment consacrées aux deux autres vertus théologales : la charité et l’espérance. Au moment où il a renoncé au pontificat, elle était presque terminée.

    Ce qui est curieux, c’est que la première encyclique de Benoît XVI, "Deus caritas est", avait également utilisé un certain nombre de matériaux préparés au cours du pontificat précédent. Mais la construction générale de cette première encyclique et en particulier la première de ses deux grandes sections, la plus théologique, étaient typiquement ratzingeriennes.

    Cette fois-ci, en revanche, l’encyclique est presque entièrement de la main de Ratzinger. C’est comme si le pape Bergoglio s’était limité à en écrire la préface et la conclusion. Sa signature devient le signe d’une vive reconnaissance envers le pape qui l’a précédé.

    La seconde information concerne, quant à elle, un livre qui a été publié cette année en Allemagne et qui est, lui aussi, écrit "à quatre mains" : par le cardinal Paul Josef Cordes, président émérite de Cor Unum, et par le théologien et psychiatre Manfred Lütz, membre de l’académie pontificale pour la vie et consultant auprès de divers services au Vatican.

    C’est un livre qui, dès le titre – "L'héritage de Benoît et la mission de François. Démondanisation de l’Église" – cherche à faire apparaître une continuité entre les deux papes, en particulier entre le discours adressé par Benoît XVI aux "catholiques engagés dans l’Église et dans la société", le 25 septembre 2011 à Fribourg-en-Brisgau, lors de son dernier voyage en Allemagne, et les affirmations du pape François à propos de l’Église "pauvre pour les pauvres".

    Au début du mois de juin les deux auteurs ont présenté leur livre à Ratzinger, qu’ils ont rencontré au monastère Mater Ecclesiæ, dans les jardins du Vatican.

    "Je vis comme un moine, je prie et je lis. Je vais bien", a déclaré Ratzinger à ses deux visiteurs, d’après le récit fait par Lütz à l’hebdomadaire "Bild" et publié dans le numéro du 5 juin.

    Et en ce qui concerne la continuité entre lui et le pape François, il a fait le commentaire suivant : "Du point de vue théologique, nous sommes parfaitement d'accord".

    Le contenu de cette rencontre n’a obtenu qu’un très faible écho dans les médias. Toutefois il faut noter que le discours de Benoît XVI à Fribourg-en-Brisgau a également été passé sous silence, bien à tort, à l’époque où il a été prononcé. C’est pourtant l’un des plus significatifs non seulement de ce voyage en Allemagne, avec celui qui a été prononcé au Bundestag à Berlin, mais de tout le pontificat

    La suite ici :ÊTRE CHRÉTIEN. LE DÉFI DE L’ÉGLISE DE FRANÇOIS, LE DÉFI DE L’ÉGLISE DE BENOÎT