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Foi - Page 915

  • Une mosaïque de textes pour dire l'histoire de l'Eglise

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    1257524-gf.jpgC'est ce qu'a réalisé François Huguenin :
     
    HUGUENIN François, Les Voix de la Foi, Perrin, 825 pages; date de parution : le 12/04/2012; prix : 29 €

    Présentation (La Procure) :
    Une somme sans précédent qui permettra au croyant de découvrir ou redécouvrir les fondations et la richesse de sa foi, et au non-croyant de comprendre, de l'intérieur, l'évolution du catholicisme dans l'histoire de l'Occident.

    Cette histoire du catholicisme par les textes, depuis sa naissance jusqu'à nos jours, est une première. Embrassant vingt siècles, elle propose un voyage historique chez les plus grands auteurs autour de trois thèmes : l'intelligence de la foi, le rapport au monde et la mystique. Comment la divinité de Jésus fut-elle proclamée par les premiers chrétiens ? Quel est le sens du martyre ? Comment le christianisme devint-il la religion du " monde civilisé " ? Comment ses dogmes se mirent-ils en place ? Pourquoi la papauté affronta-t-elle l'Empire et les monarchies chrétiennes ? A quoi correspondit l'essor des principaux ordres religieux ? Comment l'évangélisation fut-elle menée ? Quel fut l'apport des grandes figures mystiques ? Comment l'Eglise catholique réagit-elle à la modernité ? Quel bilan peut-on tirer de son évolution récente, notamment du concile Vatican II ? Autant de questions qui trouvent ici leurs réponses dans les textes des hommes et des femmes qui ont pensé le catholicisme - Origène, Irénée, Augustin, Bernard de Clairvaux, François d'Assise, Thomas d'Aquin, Maître Eckhart, Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux, Jean-Paul II, Benoît XVI et bien d'autres.

    François Huguenin présente chacun des écrits, regroupés en quatre parties chronologiques bénéficiant chacune d'une introduction substantielle. L'ensemble offre une histoire globale du catholicisme qui fera date.

  • Chacun de nous est un miracle de Dieu

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    (VIS) "Dieu est notre Père car nous sommes ses créatures", a dit Benoît XVI à l'audience générale tenue ce matin (23 mai) Place St.Pierre en présence de 20.000 personnes. Chacun de nous est un miracle de Dieu, qu'il aime et connaît personnellement... Nous ne sommes pas pour lui des êtres anonymes et impersonnels. Nous avons chacun un nom. L'Esprit qui parle en nous et nous fait dire Abba nous fait entrer dans cette vérité...et remplit de joie et de sérénité notre prière". Le Pape s'est arrêté sur deux passages des épîtres, dans lesquels Paul parle de l'Esprit Saint, qui nous permet d'appeler Dieu notre Père: "Le grand maître de la prière qu'est l'Esprit nous apprend à nous adresser à Dieu avec l'affection des fils, ainsi que l'a fait Jésus, y compris lors de l'épisode le plus dramatique de sa vie terrestre. Il n'a jamais perdu confiance de Père, qu'il n'a cessé d'invoquer comme un fils aimé". Don du Christ ressuscité, l'Esprit "nous met en relation filiale et confiante avec Dieu, à l'instar des enfants, voisine mais diverse d'origine et de nature de celle que Jésus, le Fils éternel de Dieu incarné. Notre relation filiale est fixée dans le temps par la foi, le baptême et la confirmation".

    "La beauté, la grandeur et la consolation majeure contenues dans le mot père, avec lequel dans la prière nous nous adressons à Dieu, est peut-être mal perçue aujourd'hui. Souvent, la figure paternelle n'est pas assez affirmée et active... L'amour de Jésus, du Fils unique, qui s'est accompli pleinement sur la croix, révèle la véritable nature du Père, qui est Amour". Dans l'épître aux Galates, Paul dit que l'Esprit crie en nous Abba "pour nous faire comprendre que la prière chrétienne n'est jamais à sens unique, de nous à Dieu...mais qu'elle est l'expression d'un rapport réciproque dans lequel Dieu agît en premier... Lorsque nous ouvrons notre âme et notre coeur à l'Esprit en l'appelant à nous habiter, il anime notre vie et s'adresse en nous et avec nous au Père. Cette présence ouvre notre prière aux horizons de la Trinité et de l'Eglise... Lorsque nous nous adressons au Père dans le secret de notre être, dans le silence du recueillement, nous ne sommes jamais seuls... Nous appartenons à la grande prière de l'Eglise et à la grande symphonie que la communauté chrétienne élève vers Dieu partout et en permanence... Guidée par l'Esprit, la prière qui nous fait crier Abba avec et dans le Christ nous inscrit dans la mosaïque parfaite de la famille de Dieu, où chacun trouve place et rôle dans l'unité". Pour conclure, le Saint-Père a encouragé l'assemblée à s'efforcer de goûter dans la prière la qualité de fils de Dieu, le privilège de l'invoquer avec confiance comme des fils un père aimant. "Ouvrons donc notre prière à l'action du Saint Esprit, afin que nous appelions Dieu notre Père!".

    Source : Vatican Information Service

  • Sommes-nous des chrétiens réellement convertis, prêts à révolutionner le monde entier?

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    Le blog "le soupirail et les vitraux" propose cette réflexion :

    De la morale au logos : l’intelligence ou le paganisme

    On reproche beaucoup aux catholiques de ne parler qu’au nom d’une morale pharisienne. « De quel droit, nous dit-on, osez-vous prétendre imposer aux autres une vision religieuse que vous-mêmes ne respectez pas ? » La critique est légitime. A force de se faire traiter d’obscurantistes, les catholiques finissant par se croire tels, éprouvent un certain complexe d’infériorité intellectuelle à l’égard des pensées à la mode. Ils tendent alors à s’enfermer dans un discours exclusivement moral qui n’est plus guère audible, justement parce que dans une société prête à renégocier les « principes immuables de la loi naturelle », il n’y a plus de consensus éthique. Les droits de l'homme sont devenus un théâtre d'ombres troubles. Mais la pensée chrétienne ne saurait se réduire à des jugements moraux sur la "décadence" d’une société sans Dieu. Ce n'est pas la bienséance que nous défendons, mais la dignité ; ce ne sont pas des moeurs, mais des vies. Face à la tentation de l’exil ou du silence, nous devons nous rappeler que, si nous ne sommes pas du monde, nous y vivons et avons pour mission de l’animer chrétiennement, même, et surtout, contre l’apparent sens de l’histoire et son cortège d’innocents sacrifiés.

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  • Des clés pour comprendre la situation de l'Eglise en Chine

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    Eglises d'Asie propose une interview du cardinal Joseph Zen Ze-kiun : Des clés pour mieux comprendre la situation de l’Eglise en Chine :

    A l’approche du 24 mai, journée de prière pour l’Eglise en Chine, Eglises d’Asie a rencontré le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hongkong, de passage à Paris pour participer à ‘la nuit des témoins’ à l’invitation de l’Aide à l’Eglise en Détresse.

    Eglises d’Asie : Le 24 mai, le pape Benoît XVI appelle les catholiques du monde entier à unir leurs prières à celles de tous les catholiques de Chine. Pouvez-vous nous dire la signification que revêt cet appel sur les plans spirituel, ecclésial et politique ?

    Cardinal Zen Ze-kiun : Le Saint-Père croit véritablement au pouvoir de la prière. Très récemment, le 18 avril, lors de l’audience générale du mercredi place Saint-Pierre, Benoît XVI a parlé de la prière en faisant référence à l’Eglise primitive. Evoquant le passage des Actes des apôtres où Pierre et Jean ont été arrêtés pour avoir réalisé des miracles puis ont été relâchés, le Saint-Père a rappelé que les membres de l’Eglise primitive ne se sont pas mis à discuter entre eux de ce qu’il fallait faire, des manœuvres à mettre en place, de la manière dont ils devaient faire face à ce qu’il faut appeler une persécution ; ils se sont mis à prier, à prier ensemble, afin d’être en mesure de rendre témoignage de la vérité. Prier pour avoir le courage de dire la vérité et de témoigner de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. En se référant ainsi aux Actes des apôtres, le Saint-Père indique la place qu’il donne à la prière et invite tout un chacun à faire de même.

    Peut-on appliquer cette référence à l’Eglise primitive persécutée à l’Eglise catholique en Chine aujourd’hui ?

    Oui, c’est plus qu’évident. La persécution se fait même de plus en plus réelle et concrète. Il n’y a sur ce point aucune amélioration de la part du gouvernement. Ils recourent à des méthodes d’autant plus dangereuses qu’elles sont plus adroites, car ils ne font pas que menacer les personnes, ils les induisent en tentation. Ils ne veulent pas faire des martyrs, ils veulent produire des renégats. Pour l’Eglise, c’est donc bien pire. Ils ont les moyens de tenter les personnes, qu’elles soient bonnes, timides ou faibles, et de les amener à leur obéir. Ces moyens sont l’argent bien sûr, mais aussi le prestige, les honneurs ou une position dans la société. Face à cela, le Saint-Père a institué la journée de prière du 24 mai ; c’est un fait unique et inédit qui dit bien à quel point le souci de l’Eglise en Chine habite le pape Benoît XVI.

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  • Nous sommes de l'Eglise militante...

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    Lundi dernier, le pape a reçu les cardinaux. Il leur a tenu ce langage (zenit.org) :

    "Aujourd’hui, l’expression « ecclesia militans » est un peu passée de mode, mais en réalité nous pouvons encore mieux comprendre combien elle est vraie, porte en elle une vérité. Nous voyons comment le mal veut dominer le monde et qu’il est nécessaire d’entrer dans le combat contre le mal. Nous voyons comment il agit de tant de manières, sanglantes, sous différentes formes de violence, mais aussi sous le masque du bien et justement ainsi, détruisant les fondements moraux de la société.

    Saint Augustin a dit que toute l’histoire est une lutte entre deux amours : amour de soi jusqu’au mépris de Dieu ; amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, dans le martyre. Nous sommes dans ce combat, et dans ce combat il est très important d’avoir des amis. Et en ce qui me concerne, je suis entouré par mes amis du Collège cardinalice : ce sont mes amis et je me sens à la maison, je me sens en sécurité dans la compagnie de ces grands amis, qui sont avec moi et tous ensemble avec le Seigneur."

  • Un diocèse sinistré qui ressemble à tant d'autres, malheureusement

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    Le Point publie un état des lieux du diocèse de Moulins qui révèle l'ampleur de l'effondrement spirituel qui a frappé l'Europe occidentale au cours de ces dernières décennies :

    Catholiques de l'Allier : l'opération vérité qui fait mal !

    Un audit inédit dévoile l'ampleur de la désaffection pour l'Église. L'évêque du diocèse en appelle à un "renouveau radical". Cinq cent mille euros de déficit en 2015, diminution des fidèles de 40 à 50 % dans les 15 ans à venir et seulement 2,2 % de la population qui fréquente l'Église... Ce n'est pas un scénario catastrophe, mais bien la réalité ordinaire du diocèse de Moulins (Allier), qui vient de révéler les résultats alarmants d'une enquête exceptionnelle réalisée les 1er et 2 octobre 2011, lors des 92 messes du diocèse.

    Derrière cette démarche unique en France (seul le diocèse de Cambrai a également réclamé un audit, mais selon des modalités différentes), la volonté d'un homme : Mgr Pascal Roland, évêque de Moulins, confronté quotidiennement à la désaffection des églises de son territoire et à des problèmes financiers. "Il y avait des choses dont on avait l'intuition, précise-t-il. Nous ne bouclons plus notre exercice depuis déjà plusieurs années. Et ce qui se passe chez nous est à l'image de ce qui se passe dans le reste du département. Le renouvellement de l'Église vit une rupture dans la transmission. C'est un défi qui interpelle !"

    "Mis face à notre réalité"

    Selon les résultats de cette enquête, 71 % des fidèles sont des femmes, 60 % ont plus de 60 ans et l'absence d'ordination des prêtres devrait conduire à une chute vertigineuse de leur nombre dans les années à venir (ils ne seraient bientôt plus qu'une quinzaine seulement à officier). "Nous sommes mis face à notre réalité", poursuit le porte-parole du diocèse, le prêtre Michel Saint-Gérand, chargé de la communication du diocèse. "Nous avons des capacités à nous redresser, notamment en fonctionnant autrement. Il faut aussi retourner au contact des populations."

    Ainsi, dans les quartiers de Montluçon, le diocèse a déjà mis en place des "éveilleurs et animateurs de quartiers populaires". Un titre donné à des "catholiques pratiquants de base", chargés de prêcher la bonne parole et de reconquérir les fidèles égarés en leur proposant des cours d'alphabétisation, des animations de quartier et une prise en charge des jeunes par les JOC.

    À la suite de cette consultation, l'évêque de Moulins a également demandé à une équipe prospective d'"étudier toute sorte d'hypothèses" et de "faire des propositions". Elle devra remettre ses conclusions en juillet. Celles-ci seront suivies d'un débat au sein du diocèse "qui permettra de dégager des pistes de travail" sur du long terme. "C'est une bouffée d'air frais, sourit le délégué épiscopal. On sait qu'on ne reviendra jamais en arrière."

    Le tableau est inquiétant et on peut se demander si les remèdes envisagés sont à la hauteur de la situation particulièrement grave au niveau de la transmission. Situation qui résulte sans doute des "tendances lourdes" du climat culturel dans lequel nous vivons, tellement allergique aux valeurs chrétiennes. L'effondrement de la famille, premier lieu de transmission, est à prendre prioritairement en considération. La crise de la foi est d'abord le résultat de la crise de la famille qui est en perte de cohésion et de consistance. Ensuite, on peut se demander si les écoles et les mouvements de jeunesse participent encore à la transmission de la foi.

    Ne conviendrait-il pas également de remettre en cause certaines orientations pastorales qui ont accompagné ce désastre, même si on ne peut leur en imputer la seule responsabilité? L'expérience du Père Zanotti-Sorkine à Marseille ou celle des paroisses animées par l'Emmanuel laissent à penser que ce déclin n'est pas irréversible.

    Mais, ce dont l'Eglise a sans doute le plus besoin, c'est de témoins authentiques qui rayonnent leur foi, prêts à faire retentir ce cri que François poussait en un autre temps de crise : "L'amour n'est pas aimé".

  • Le 22 mai 1542, Paul III convoque le Concile de Trente

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    Le 22 mai 1542, le pape Paul III convoquait un concile, le concile de Trente, qui ne s'ouvrira qu'en 1545. Ce concile sera un grand concile de restauration catholique après une période de décadence ecclésiastique et de confusion provoquée par les courants réformistes protestants ainsi que par des conflits politiques et religieux. A cette occasion, la foi de l'Eglise sera reformulée dans un grand catéchisme, la discipline sera restaurée, et, avec l'aide de nouveaux ordres religieux dont les jésuites, une grande oeuvre de reconquête catholique sera inaugurée (la "contre-réforme"). Une nouvelle sensibilité artistique va également se développer au service de cette oeuvre, l'art de la contre-réforme, magnifiant la foi de l'Eglise.

    Le pape convoqua ce concile en ces termes :

    Nous trouvant donc appelés, comme nous venons de dire, au gouvernement et à la conduite de la barque de Pierre, au milieu d’une si grande tempête et d’une si grande agitation de guerres, de discordes et d’hérésies, et ne nous fiant pas à nos propres forces, nous aurions premièrement tourné vers le Seigneur toutes nos pensées, afin qu’il nous soutînt lui-même et qu’il remplît notre coeur de force et de fermeté et notre esprit de prudence et de sagesse. Et repassant ensuite en notre mémoire que nos prédécesseurs, si admirables en sagesse et en sainteté, avaient souvent eu recours, dans les pressants périls de la Chrétienté, aux conciles oecuméniques et aux assemblées générales des évêques, comme à un remède excellent et très convenable, nous aurions aussi commencé à penser à la convocation d’un concile général.

    Préambule de la bulle du pape Paul III pour la convocation du Concile de Trente (22 mai 1542), dans : Sacrosanti et oecumenici Concilii Tridentini canones et decreta, Paris, 1824, p. 1 - 2.

  • Des chrétiens de Louvain-la-Neuve en émoi - mise à jour -

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    Si l'on en croit Christian Laporte, le landerneau de la cité universitaire est en émoi parce que la communauté de l'Emmanuel serait invitée à y prendre la relève des prêtres qui quitteront bientôt la paroisse universitaire. L'occasion pour le chroniqueur religieux de la Libre de relayer l'inquiétude de ses amis dont on aura vite compris quelles sont les priorités :

    "...des fidèles actifs de la paroisse sont inquiets et le font savoir. "La communauté de Louvain-la-Neuve est plus qu’un quarteron de têtes grises qu’il faudrait remplacer par une communauté charismatique pour la relancer, explique l’un d’eux. Il faudra s’assurer que les femmes puissent continuer à distribuer le pain et le vin (eucharistiques, peut-on supposer) et rétablir une communication avec l’ensemble des habitants non pratiquants. L’acolytat devrait être ouvert aux filles. Les chrétiens doivent être plus visibles dans la ville non dans l’événementiel émotionnel mais dans le diaconat chrétien authentique comme avec le groupe "Helder Camara", les mouvements de jeunesse et "Un toit un cœur" qui s’occupe des SDF. Bref, il ne faut pas que la communauté actuelle se disperse pour être remplacée par des charismatiques venus d’ailleurs pour appuyer "leur clergé" en ne s’appuyant que sur la spécificité de leur spiritualité, ce qui serait en contradiction avec la spécificité d’une paroisse qui comme LLN est ouverte à la diversité des spiritualités..."

    Pourtant, il nous semble que cette perspective devrait réjouir la communauté chrétienne de Louvain-la-Neuve. Il suffit de voir ce qui se passe à Salzinnes où l'Emmanuel a pris en charge la paroisse Sainte-Julienne. Selon l'Avenir, dire que "Sainte-Julienne à Salzinnes est une des paroisses les plus dynamiques, sinon la plus dynamique de la région namuroise, relève à tout le moins de l'euphémisme."

    Ajout le 21 mai : Le sieur Laporte remet le couvert et en fait un foin invraisemblable : "Louvain-la-fronde... ecclésiale", rapportant les réactions de paroissiens qui ont voulu faire part de leur mécontentement ce dimanche en "interpellant l'archevêque Léonard" (sic!) pour lui demander des comptes. L'attitude de ces gens réputés "très ouverts" et "dans la ligne de Vatican II" est décidément très surprenante et manifeste une intolérance crasse peu compatible avec la charité évangélique.

  • Le rite de bénédiction pour l'enfant à naître diffusé dans les paroisses des Etats-Unis

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    Nous avions relayé l'information le 28 mars; c'est confirmé et d'application : il s'agit de soutenir les parents et favoriser le respect de la vie (Zenit.org - Anne Kurian)

    Un rite de bénédiction pour l’enfant à naître vient d’être diffusé dans les paroisses, aux Etats-Unis, afin de soutenir les parents et de favoriser le respect de la vie.

    Le texte du rite de bénédiction pour l’enfant dans le sein de la mère (Rite for the Blessing of a Child in the Womb) a été approuvé par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements en mars 2012.Le texte est disponible en anglais et en espagnol, depuis le jour de la fête des mères (13 mai).

    La Conférence des évêques des Etats-Unis (USCCB) explique dans un communiqué que la bénédiction a pour but de « soutenir les parents qui attendent la naissance de leur enfant, encourager les prières paroissiales à cette intention, reconnaître le don précieux qu’est un enfant à naître et favoriser le respect pour la vie humaine dans la société ».

    Le cardinal Daniel N. DiNardo, archevêque de Galveston-Houston et président de la Commission pour la défense de la vie (Pro-Life activities) de l’USCCB, a souligné la joie de la communauté catholique, confiant son émotion devant « la beauté de cette bénédiction pour la vie humaine dans le sein de la mère ».

    La bénédiction peut être donnée durant la liturgie ou à l’extérieur de la messe. Pour Mgr Gregory Michael Aymond, archevêque de la Nouvelle Orléans, président de la Commission pour le culte divin de l’USCCB, les paroisses doivent « réfléchir au moyen d’introduire cette bénédiction dans la vie de la paroisse ». Le texte, a-t-il précisé, pourra être inséré dans le « livre des bénédictions », lorsqu’il sera révisé.

    C’est Mgr Joseph Edward Kurtz, archevêque de Louisville, qui a eu l’initiative de cette bénédiction, après avoir constaté qu’aucun texte de ce type n’existait. Approuvé par les évêques des Etats-Unis, le texte a été envoyé au Saint-Siège pour la recognitio - maintenant obtenue - , en novembre 2008.

    La traduction du rite en espagnol répond à un réel besoin pastoral aux Etats-Unis : aujourd’hui en effet, 35% des catholiques américains sont d’origine hispanique, et même 50% parmi les jeunes.

  • Solennité de la Fête-Dieu 2012 à Liège : procession et messe prêchée par le Doyen Éric de Beukelaer le samedi 9 juin

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    affiche-2012-3001.jpgLa Solennité de la Fête-Dieu sera célébrée (selon le missel de 1962) le samedi 9 juin prochain à 16 heures, en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132), avec la participation de plusieurs prêtres diocésains et c’est le Chanoine Éric de Beukelaer, Doyen du Centre-Ville, qui assurera la prédication de cette messe. La Schola Cantorum de Roermond (Pays-Bas) dirigée par Cyriel Tonnaer, un ensemble vocal talentueux qui se produit notamment dans le cadre du célèbre Festival international de Chant grégorien de Watou. prêtera son concours à la cérémonie.

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  • Un regard pessimiste sur les tentatives « unionistes » de Rome ?

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    Qu’il s’agisse d’un  ralliement significatif espéré des anglo-catholiques ou des lefébvristes, le professeur Luc Perrin  (faculté de théologie de Strasbourg) montre que les choses sont loin d’être simples : déjà à l’intérieur même de l’Eglise catholique, le divorce entre les mentalités, les cultures religieuses conciliaires et traditionnelles tend à créer une sorte de schisme qui ne dit pas son nom (comme celui qui s’est creusé peu à peu entre les Eglises d’Orient et d’Occident durant le haut-moyen âge) , a fortiori lorsque la rupture s’est formalisée en actes caractérisés, désobéissance disciplinaire depuis près d’un demi-siècle de "lefébvrisme" –et bien plus encore après cinq siècles d' "anglicanisme". La Rome de Benoît XVI (souvent divisée, en son sein, contre elle-même) peut-elle renverser ce courant ?

    Luc Perrin observe à propos de la constitution Anglicanorum coetibus de 2009 : « le sujet du rapprochement avec certains anglo-catholiques appartenant à la Communion anglicane ou à la T.A.C [Traditional Anglican Community]. avait beaucoup attiré l'attention et dès le premier instant, beaucoup regardaient du côté de la FSSPX [Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X]

    Depuis on a un peu oublié ces anglicans/épiscopaliens. En fait, leur intégration semble s'être effilochée au cours des mois : un 1er ordinariat a péniblement vu le jour en Grande-Bretagne là où ils étaient assez peu nombreux, il se consolide depuis. Deux autres ordinariats naissent en 2012 seulement, soit 3 ans après la constitution romaine : un celui de la Chaire de saint Pierre pour l'Amérique du Nord et en juin celui de N.-D. de la Croix du Sud pour l'Australie qui pourrait réunir ... 300 à 500… fidèles.

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  • Quand des catholiques prennent la parole

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    Une site est ouvert sur le net intitulé "Paroles de Catholiques". Il se présente ainsi :

    Quelques paroissiens de base qui se réunissent : voilà la genèse de l’association Paroles de Catholiques, créée pour faciliter le dialogue sur tous les sujets débattus sur la place publique.

    « Paroles de Catholiques » est une association née en novembre 2010 à l’initiative de quelques paroissiens pour permettre aux laïcs catholiques d’exprimer leur point de vue personnel dans le monde d’aujourd’hui et à travers les medias.

    « Paroles de Catholiques » se fait connaitre dans les paroisses, les mouvements d’Eglise et les aumôneries. Elle organise une formation sur les questions d’aujourd’hui, ainsi qu’une formation media de quelques heures.

    Par des communiqués de presse, « Paroles de Catholiques » propose ensuite ces témoignages aux medias sur les sujets d’actualité, religieux ou non.

    Ainsi, un premier argumentaire téléchargeable (pdf) consacré à l'euthanasie a été mis en ligne, mais ce site propose aussi des formations, des dossiers thématiques, des textes fondamentaux, etc.