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International - Page 187

  • D'après l'ambassadeur de Belgique, l'Europe a besoin de la parole du pape

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    De Vatican News

    «L’Europe a besoin de la parole du Pape», affirme l’ambassadeur de Belgique

    Dans son discours aux 89 ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège, l’une des plus importantes interventions officielles du Pape de l’année, le Souverain pontife a présenté sa feuille de route diplomatique pour l’année 2020, ce jeudi 9 janvier. L’ambassadeur du Royaume de Belgique près le Saint-Siège livre son regard sur ces vœux pontificaux.

    Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican

    Le dialogue sous toutes ses formes, politique, entre les religions, entre les générations, est bel et bien le fil rouge de ce traditionnel discours du Pape, tel que le constate l’ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège. Le comte Jean Cornet d’Elzius a assisté au discours de l’évêque de Rome adressé au corps diplomatique ce jeudi 9 janvier en salle Royale du Palais apostolique. «Plus que par le passé, la diplomatie du dialogue et de paix du Saint-Père se fait ressentir», a-t-il relevé.

    Le défi de l’éducation

    L’ambassadeur du royaume de Belgique s’est aussi dit frappé de la place accordée à l’éducation et à la jeunesse dans ce discours du Pape. François a ainsi expliqué pourquoi il organisera le 14 mai prochain une rencontre mondiale sur le thème “Reconstruire le pacte éducatif mondial”, avec l’objectif de créer une «alliance éducative» allant au-delà des différences d’âge, de croyance, de nationalité, de culture. 

    Consolider l’Europe

    A l’instar du Souverain pontife soucieux de la bonne poursuite de la construction européenne, l’ambassadeur de Belgique a salué les encouragements du Saint-Père à cet égard, lançant comme un appel au Successeur de Pierre: «Si l’Europe ne fait pas partie des périphéries économiques du monde, elle en représente de plus en plus la périphérie spirituelle. L’Europe a besoin de la parole du Saint-Père», en a-t-il conclu.

    Entretien avec l'ambassadeur de Belgique, Jean Cornet d’Elzius

    Lire aussi : La diplomatie du Saint-Siège en chiffres

  • Le discours du pape au Corps diplomatique (9 janvier 2020)

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    Vœux au Corps diplomatique près le Saint-Siège, 9 janvier 2020 © Vatican Media

    Vœux Au Corps Diplomatique Près Le Saint-Siège, 9 Janvier 2020 © Vatican Media

    Discours au Corps diplomatique

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    une nouvelle année s’ouvre devant nous et, comme les pleurs d’un enfant à peine né, elle nous invite à la joie et à assumer une attitude d’espérance. Je voudrais que ce mot – espérance –, qui pour les chrétiens est une vertu fondamentale, anime le regard avec lequel nous entrons dans la période qui nous attend.

    Certes, espérer exige du réalisme. Espérer exige la prise de conscience des nombreuses questions qui touchent notre époque et des défis qui se profilent à l’horizon. Espérer exige qu’on appelle les problèmes par leur nom et qu’on ait le courage de les affronter. Espérer exige de ne pas oublier que la communauté humaine porte les signes et les blessures des guerres qui se sont succédées dans le temps, avec une capacité destructive croissante, et ne cessent de frapper spécialement les plus pauvres et les plus faibles[1]. Malheureusement, l’année nouvelle ne semble pas être semée de signes encourageants, mais plutôt s’envenimer par des tensions et des violences.

    C’est justement à la lumière de ces circonstances que nous ne pouvons pas cesser d’espérer. Espérer exige du courage. Espérer exige la prise de conscience que le mal, la souffrance et la mort ne prévaudront pas et que même les questions les plus complexes peuvent et doivent être affrontées et résolues. L’espérance « est la vertu qui nous met en chemin, qui nous donne des ailes pour aller de l’avant, même quand les obstacles semblent insurmontables »[2].

    Dans cet esprit, je vous accueille aujourd’hui, chers Ambassadeurs, afin de vous présenter mes vœux pour la nouvelle année. Je remercie de façon particulière le Doyen du Corps Diplomatique, S.E. Monsieur George Poulides, Ambassadeur de Chypre, pour les paroles cordiales qu’il m’a adressées en votre nom à tous et je vous suis reconnaissant pour votre présence, si nombreuse et significative, ainsi que pour l’engagement que vous dédiez quotidiennement à consolider les relations qui lient le Saint-Siège à Vos Pays et Organisations internationales au service de la coexistence pacifique entre les peuples.

    La paix et le développement humain intégral sont, en effet, l’objectif principal du Saint-Siège dans le domaine de son engagement diplomatique. Vers eux sont orientés les efforts de la Secrétairerie d’Etat et des Dicastères de la Curie Romaine, comme aussi ceux des Représentations Pontificales que je remercie pour le dévouement avec lequel elles accomplissent la double mission qui leur est confiée de représenter le Pape, aussi bien auprès des Eglises locales qu’auprès de vos Gouvernements.

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  • 2019 : une année de martyrs

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse :

    2019 a été une année de martyrs

    Pour Thomas Heine-Geldern, président de la fondation pontificale Aide à l’Église en Détresse (AED), « 2019 a été une année de martyrs, l’une des plus sanglantes dans l’histoire des chrétiens. Les attentats commis contre trois églises au Sri Lanka, qui ont coûté la vie à plus de 250 personnes, en a été la terrible apogée. Nous sommes également très préoccupés par la situation en Chine ou en Inde. »

    Selon Mr Heine-Geldern, un aspect positif est qu’ « en Europe occidentale, les personnalités politiques et les leaders d’opinion parlent désormais beaucoup plus de la liberté religieuse ». À titre d’exemple particulièrement encourageant, il cite le message vidéo du Prince Charles, héritier du trône britannique, enregistré à Noël pour l’Aide à l’Église en Détresse. Dans ce message, le prince attire l’attention sur la souffrance et la persécution croissantes des chrétiens dans le monde entier et lance un appel à la solidarité.

    Thomas Heine-Geldern, président exécutif de l’AED, à côté du portrait du père Werenfried, fondateur de l’oeuvre internationale

    Dans ce contexte, le président de l’AED rappelle la demande faite aux organisations multinationales et intergouvernementales – comme l’Union européenne ou l’ONU – de permettre et de protéger la liberté religieuse en tant que droit humain fondamental à tous les niveaux et dans tous les pays. « Ce sujet est abordé plus souvent, mais on entreprend encore toujours trop peu. Il est difficile de croire que dans un pays comme la France, on a encore enregistré cette année plus de 230 exactions commises contre des institutions chrétiennes. Les événements au Chili, où quarante églises ont été profanées et endommagées depuis la mi-octobre, sont aussi choquants. »

    En ce qui concerne l’Afrique, le président de l’AED est particulièrement préoccupé par la situation des chrétiens au Nigeria, où des terroristes islamistes de Boko Haram sévissent dans le nord du pays et le long de la frontière avec le Cameroun. « La veille de Noël, le village chrétien de Kwarangulum, situé dans l’État fédéral de Borno, a été attaqué par des djihadistes qui ont abattu sept personnes, enlevé une jeune femme et incendié les maisons et l’église. Un jour plus tard, un groupe dissident de Daesh a diffusé une vidéo qui, selon eux, montre l’exécution de dix chrétiens et d’un musulman dans le nord-est du Nigeria. Nous sommes profondément accablés par tous ces événements. Pendant que nous célébrons Noël, d’autres sont endeuillés et vivent dans la crainte. »

    L’année 2019 a également été fatale pour les chrétiens du Burkina Faso, poursuit Thomas Heine-Geldern. Dans certaines régions du pays, les chrétiens sont peu à peu expulsés, des établissements scolaires et des chapelles ont dû y être fermés. « Selon nos informations, au moins sept attaques ont été perpétrées contre des communautés catholiques et protestantes, durant lesquelles 34 chrétiens – dont deux prêtres et deux pasteurs – ont été assassinés. Nos partenaires de projet nous parlent d’une tentative de déstabiliser le pays, d’attiser des conflits religieux et d’enflammer la violence. »

    La situation des chrétiens au Proche-Orient a toujours été présente dans les pensées et les prières. À ce sujet, Mr Heine-Geldern revient sur les propos de l’archevêque d’Erbil, Mgr Bashar Matti Warda, qui a attiré l’attention sur le danger planant sur les chrétiens en Irak et sur leur situation : « l’invasion du groupement terroriste Daesh n’a été qu’une des nombreuses attaques contre cette communauté de chrétiens ». Avant l’émergence de Daesh, il y en avait déjà eu plusieurs autres « et à chaque attaque, le nombre de chrétiens en Irak – et en Syrie – diminue de façon spectaculaire». L’intensification de la crise au Liban aggrave également la situation des chrétiens dans le pays et crée en même temps, comme effet secondaire, de nombreux obstacles pour l’aide humanitaire à la population en Syrie.

    Cependant, Mr Heine-Geldern regarde aussi l’année avec gratitude : « Ce qui est magnifique dans notre travail, c’est qu’en sus de la croix et de la souffrance dont nous sommes témoins, il nous est aussi permis d’éprouver de très près l’immense dévouement et le grand amour de nombreuses personnes. Prenons par exemple la Syrie, un pays qui est toujours en guerre et qui en subit les conséquences. Au cours des dernières années, nous nous y sommes rendus à plusieurs reprises et avons été profondément impressionnés par la manière dont tous – laïcs engagés, religieuses, prêtres et évêques, soutenus par la générosité de nos donateurs – entreprennent tout leur possible et parfois même l’impossible pour atténuer la détresse spirituelle et matérielle des gens ».

    Par Maria Lozano & Jürgen Liminski

  • Le Vatican et les ambitions d’hégémonie de l’Iran au Liban, en Irak et en Syrie

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur le site Diakonos.be :

    Refroidissement des rapports entre le Vatican et l’Iran, déjà avant la mort de Soleimani

    A six jours de la mort à Baghdad du général iranien Qassem Soleimani (photo avec l’ayatollah Ali Khamenei), on attendait avec impatience ce que dirait le pape François dans le traditionnel discours de début d’année au corps diplomatique.

    Le pape s’est exprimé sur le sujet par cet mots, en reprenant ce qu’il avait déjà dit lors de l’Angélus du 5 janvier :

    « Les signes qui parviennent de toute la région [du Moyen Orient] sont particulièrement préoccupants, suite à l’élévation de la tension entre l’Iran et les Etats Unis, et qui risquent surtout de mettre à dure épreuve le lent processus de reconstruction de l’Irak, et aussi de créer les bases d’un conflit à plus grande échelle que nous voudrions tous pouvoir empêcher. Je renouvelle donc mon appel pour que les parties intéressées évitent un durcissement de la confrontation et maintiennent ‘allumée la flamme du dialogue et de l’autocontrôle’ dans le plein respect du droit international ».

    Il faut souligner qu’il y a entre le Saint-Siège et l’Iran une proximité de longue date.  Leurs relations diplomatiques datent de 1954 et il existe notamment avec l’islam chiite et ses ayatollah une tradition d’échanges culturels plus forte qu’avec l’islam sunnite.  Sur le plan géopolitique, la diplomatie vaticane a généralement considéré l’Iran comme étant facteur de stabilisation davantage que de conflit, ainsi qu’un protecteur des minorités chrétiennes en Iran même et dans la Syrie voisine.  Pendant le conflit syrien qui est toujours en cours, le Saint-Siège a toujours pris parti pour le maintien au pouvoir de Bashar el Assad, qui est dans les fait principalement assuré par les milices Al-Qods de Soleimani, tout aussi impitoyables avec les populations civiles qu’avec les combattants.

    *

    Mais récemment, on assiste au Vatican à certains signes de prise de distance critique par rapport à ces rapports de bon voisinage avec la République Islamique d’Iran.

    Le cahier de « La Civilità Cattolica » sorti de presse quelques heures avant que Soleimani ne soit abattu est un « test » intéressant sur le regard que le Vatican porte aujourd’hui sur les ambitions d’hégémonie de l’Iran sur le Liban et sur l’Irak, ainsi que sur la Syrie.

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  • Chrétiens décapités à Noël : l'Occident préfère fermer les yeux

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  • Débordements antichrétiens au Chili : une église incendiée

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    De Vatican News :

    Église incendiée au Chili : «Ils ont brûlé le temple mais ils n’ont pas brûlé la foi»

    Lors de la première manifestation de l'année contre le gouvernement du président Piñera, des manifestants ont brûlé l'église San François Borgia et son mobilier le vendredi 3 janvier. L'évêque du diocèse aux armées, Mgr Santiago Silva Retamales, a célébré la messe de réparation pour cette église rattachée à sa juridiction.

    Alina Tufani - Cité du Vatican

    L'évêque du diocèse aux Armées du Chili, Mgr Santiago Silva, a présidé une messe de réparation devant l'église de San Francisco Borgia, dédiée à la gendarmerie, qui a été incendié vendredi dernier par un groupe d'hommes cagoulés qui manifestaient sur une place voisine.

    «Ils ont brûlé le temple, mais ils n'ont pas brûlé la communauté, ils n'ont pas brûlé la foi», a dit Mgr Silva pendant l'homélie de la messe à laquelle ont participé le nouveau nonce apostolique au Chili, Mgr Alberto Ortega Martin, les évêques auxiliaires de l'archidiocèse de Santiago, les aumôniers des trois branches des Forces armées, le directeur général des carabiniers et des centaines d'officiers et de civils.

    Le besoin d’une «conversion du cœur»

    Dans un autel improvisé devant les portes brûlées de l'église, l'évêque aux Armées a réfléchi sur «la violence, les justes désirs du peuple, le manque de dialogue, le manque de respect pour les personnes et les institutions», qui se sont exprimés à travers les manifestations et les émeutes de rue qui, depuis octobre 2019, ont plongé dans le chaos plusieurs villes du pays, en particulier la capitale. «Nous avons besoin d'une conversion du cœur, afin que le Seigneur, face à cette église institutionnelle détruite des carabiniers, ne nous fasse jamais perdre le désir d'avoir un Sauveur pour que nous puissions reconstruire notre société, comme une société dans la justice, la paix et la loi», a souligné Mgr Silva.

    L'église saint François Borgia, construite à la fin du XIXe siècle et assignée aux gendarmes en 1976, a été attaquée par un groupe d'hommes cagoulés qui participaient à une manifestation sur une place toute proche. Les manifestants ont sorti des chaises, des meubles et des Bibles qui ont été brûlés devant l'enceinte alors que l'intérieur de l'église était complètement détruit, car les vandales ont bloqué l'action des pompiers pour maîtriser le feu.

    À la fin de la messe de réparation, en même temps que la prière de l'Ave Maria, la communauté a été invitée à ouvrir et à passer les portes de l'église brûlée.

  • Nouvelle répression de la liberté religieuse en Chine

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    Catholic Church of the Saviour in Xicheng District, Beijing, China
    Église catholique du Sauveur dans le district de Xicheng, Pékin, Chine (Shutterstock)

    La Chine annonce une nouvelle répression de la liberté religieuse

    Les nouvelles «mesures administratives pour les groupes religieux» contrôleront tous les aspects de l'activité religieuse en Chine et exigeront que toutes les religions et les croyants en Chine se conforment aux réglementations émises par le Parti communiste chinois, qui doit être reconnu comme l'autorité supérieure.

    Catholic News Agency - 1er janvier

    BEIJING, Chine - La Chine appliquera de nouvelles restrictions aux groupes religieux, organisations, réunions et autres événements connexes à partir du 1er février.

    Les médias contrôlés par l'État du pays ont annoncé la nouvelle politique le 30 décembre, après que les autorités chinoises ont décidé de réprimer davantage les catholiques de l'archidiocèse de Fuzhou qui refusent de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise.

    Selon UCA News, les nouvelles «Mesures administratives pour les groupes religieux», qui se composent de six sections et 41 articles, contrôleront tous les aspects de l'activité religieuse en Chine, et exigeront que toutes les religions et les croyants en Chine se conforment aux réglementations émises par le Parti communiste chinois, qui doit être reconnu comme l'autorité supérieure.

    «Les organisations religieuses doivent adhérer à la direction du Parti communiste chinois, respecter la constitution, les lois, les règlements, les ordonnances et les politiques, adhérer au principe d'indépendance et d'autonomie gouvernementale, adhérer aux directives sur les religions en Chine, mettre en œuvre les valeurs de socialisme », précise l'article 5 des nouvelles politiques.

    À l'article 17, il est stipulé que «les organisations religieuses doivent diffuser les principes et les politiques du Parti communiste chinois», tout en exigeant que «le personnel religieux et les citoyens religieux soutiennent la direction du Parti communiste chinois, soutiennent le système socialiste, adhèrent et respectent la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises. »

    D’autres articles des nouvelles mesures stipulent que les organisations religieuses «doivent mettre en place un système d’apprentissage» pour former les employés à l’alignement sur les politiques du Parti communiste chinois, et exigent également que les autorités gouvernementales soient impliquées dans la sélection des responsables religieux et impliquées dans les débats.

    L'article 34 stipule que «sans l'approbation du département des affaires religieuses du gouvernement populaire, ni l'enregistrement auprès du département des affaires civiles du gouvernement populaire, aucune activité ne peut être menée au nom des groupes religieux». Cela signifie que les «églises de maison» ou toute forme d'églises souterraines est illégale.

    Pendant des décennies après la révolution communiste en Chine, l'Église catholique «souterraine» a existé en pleine communion avec Rome, tandis que l'Association patriotique catholique chinoise parrainée par l'État (CPCA), a consacré des évêques choisis par les autorités gouvernementales et a existé dans un état de schisme.

    En septembre 2018, un accord provisoire entre Pékin et les responsables du Vatican a été annoncé, destiné à unifier l'Église clandestine et la CPCA. Bien que les termes de l'accord aient été gardés confidentiels, il donnerait à la CPCA le droit de choisir une liste de candidats à l'épiscopat, parmi lesquels le pape ferait un choix.

    Depuis l'accord, les églises et évêques clandestins de Chine ont été soumis à une campagne coercitive pour s'aligner sur la CPCA. Certaines églises ont été fermées ou détruites par le gouvernement pour ne pas avoir adhéré à la CPCA.

    Dans l'archidiocèse de Fuzhou, situé dans le sud-est de la Chine, plus de 100 églises ont été fermées par le gouvernement depuis août 2019. La répression a commencé après que seulement cinq membres du clergé ont assisté à une «conférence de formation» parrainée par le United Front Work Department et le Bureau des affaires ethniques et religieuses.

    Les églises catholiques de la ville de Fuqing ont été fermées à clé et des caméras de surveillance ont été installées pour éloigner les paroissiens. Fuqing est la ville natale du père Lin Yuntuan, qui était l'administrateur apostolique de l'archidiocèse de Fuzhou.

    Selon la publication Bitter Winter, le gouvernement considère le Père Lin comme une «figure charismatique et influente» qui empêche la fusion de l'Église clandestine avec la CPCA.

    Un prêtre de Fuqing a déclaré à Bitter Winter que le gouvernement visait ce qu'ils ont appelé des "prêtres rebelles" dans la province qui refusent de rejoindre la CPCA.

    D'autres prêtres ont déclaré qu'il leur était interdit de se rencontrer et faisaient l'objet d'un harcèlement constant de la part du gouvernement.

  • L'avortement a fait 42 millions de victimes dans le monde en 2019

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    De Kath.net :

    42 millions d'enfants dans le monde sont morts de l'avortement en 2019
     
    L'avortement reste le tueur numéro un

    Washington DC (kath.net/pl) 42 millions d'enfants ont été empêchés de voir la lumière du jour en 2019 en les tuant délibérément par avortement. Cela a été rapporté par LifeSiteNews en utilisant les données des Worldomètres, qui sont basées sur les statistiques de santé et de mortalité de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'avortement est la première cause de décès dans le monde. À titre de comparaison: même si l'on additionne tous les décès dans le monde dus à des maladies, il n'y a que 13 millions de décès. Le nombre d'avortements peut seulement être estimé, et probablement tous les avortements (par exemple les avortements précoces par la "pilule du lendemain") ne sont pas sont enregistrés. Mais rien que le 1er et le 2 janvier 2020, 190 000 enfants dans le monde sont probablement morts de nouveau par un avortement ciblé.

  • Chine : hors de l'Eglise patriotique, pas de salut

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    De Ye Ling sur le site Bitter Winter :

    La pression augmente sur les objecteurs de conscience catholiques

    05/01

    Le gouvernement a fermé plus de 100 lieux de culte dans l'archidiocèse de Fuzhou dirigés par des prêtres qui ne se résignent pas à rejoindre l'Église patriotique. (APCC : l'Eglise de l'Association patriotique catholique de Chine fait allégeance au Parti communiste chinois.)

    Pour endoctriner et "transformer" les objecteurs de conscience catholiques, à la fin du mois d'août, les sections du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires ethniques et religieuses de Fuzhou, capitale de la province sud-est du Fujian, ont organisé une formation de trois jours, dédiée au clergé de l'archidiocèse de Fuzhou. Cependant, seulement cinq prêtres étaient présents et cela a irrité le régime.

    En représailles, l'administration a saisi plus d'une centaine de salles de réunion utilisées par l'archidiocèse. Dans la ville ayant le statut de comté de Fuqing, administrée par Fuzhou et le lieu de naissance de Don Lin Yuntuan (l'ancien administrateur apostolique et commissaire du Vatican à Fuzhou), tous les lieux de culte catholiques ont été fermés.

    L’amministrazione cittadina di Fuqing ha chiuso numerose sale cattoliche e vi ha installato telecamere di sorveglianza

    L'administration de la ville de Fuqing a fermé plusieurs salles catholiques et y a installé des caméras de surveillance

    Un prêtre de Fuqing a déclaré à Bitter Winter que le gouvernement est convaincu que Don Lin, une figure charismatique et influente de l'archidiocèse, dirige les objecteurs de conscience catholiques qui refusent de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise (APCC). Le PCC le voit comme un obstacle au processus de "standardisation et transformation" du clergé catholique. C'est pourquoi le Parti veut faire pression sur Don Lin, fermant tous les lieux de culte à Fuqing et espérant que le prêtre commencera par conséquent à collaborer avec l'administration.

    I fedeli della comunità raccolti nella chiesa Haiyan nel distretto di Jin’an a Fuqing
    Les fidèles de la communauté se sont réunis dans l'église Haiyan dans le quartier Jin'an de Fuqing

    Selon nos sources, tous les locaux appartenant à ce qui était connu comme l'Eglise catholique clandestine des districts de Jin'an et Gulou à Fuzhou ont été fermées. En octobre, l'administration a déposé une notification de démolition dans la célèbre église Haiyan (海燕 教堂 haiyàn jiàotáng) du district de Jin'an, déclarant qu'il s'agissait d'une "salle de réunion illégale". Quatre caméras de surveillance ont ensuite été installées dans l'église.

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  • L'avortement devant la Cour Suprême des Etats-Unis

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    ETATS-UNIS : L'AVORTEMENT DEVANT LA COUR SUPRÊME

    03 janvier 2020

    Plus de deux cents membres du Congrès ont demandé à la Cour suprême des États-Unis de reconsidérer l'arrêt Roe v Wade de 1973, qui a autorisé l'avortement dans tout le pays.

    L'appel a été présenté à l’occasion d’une affaire en Louisiane où une loi a été votée qui établit des conditions d'admission dans les hôpitaux pour les médecins qui pratiquent des avortements. Il a été signé par 205 républicains et deux démocrates. Ces parlementaires demandent  à la plus Haute cour de reconsidérer l’arrêt Roe c. Wade, qui a fait de « l'accès à un avortement sûr, un droit constitutionnel ».

    Cette décision intervient à un moment où l'avortement est de plus en plus contesté aux États-Unis, et la question risque de faire l'objet d'un débat acharné à l'approche des élections américaines de 2020.

    « Quarante-six ans après la décision Roe, l’IVG demeure un précédent radicalement instable » expliquent les législateurs dans le mémoire qui considèrent que « la jurisprudence de (…) n'a pas vraiment soutenu que l'avortement était un droit constitutionnel "fondamental", mais l'a seulement sous-entendu ».

    En mars, la Cour suprême devrait entendre les arguments qui s’opposent à la loi de la Louisiane. Si la Haute cour confirmait la contestation de la loi Roe, la Louisiane pourrait ne plus avoir qu’une seule clinique d'avortements. Par ailleurs, ce sera la première fois pour les juges Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, tous deux nommés par Donald Trump, d’entendre et de se prononcer dans une affaire de ce type comme membres de la Cour suprême.

    Sources: The Guardian, Daniel Strauss (02/01/2020)

  • RDC: l’archevêque de Kinshasa pour l’arrêt de l’arrivée de ressortissants de pays voisins

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    Lu ce jour sur le site de la Libre Afrique : 

    Fridolin-Ambongo-678x381.jpg"L’archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, a appelé vendredi les autorités congolaises à convaincre les dirigeants de trois pays voisins « d’arrêter de déverser » leurs ressortissants dans l’Est troublé de la République démocratique du Congo (RDC), affirmant que le pays ‘est en danger'. « Il appartient au gouvernement d’assumer ses responsabilités pour convaincre » par les voies diplomatiques « les pays voisins particulièrement l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi d’arrêter de déverser (leurs) populations au Congo », a déclaré le cardinal Ambongo lors d’une conférence de presse à Kinshasa.

    Les Congolais d’origine rwandaise ou ougandaise qui sont là depuis des années, « personne ne peut contester leur nationalité congolaise. Ce qui fait problème, c’est le déversement des autres qui arrivent, et on essaie de les faire passer comme des Congolais », a affirmé le prélat.

    « Le cas le plus criant [est celui des] immigrés rwandais qui ont été chassés de la Tanzanie il y a quelques années et on a fini par les déverser au Congo » créant un « sentiment de frustration, de colère » ce qui, selon l’archevêque, « confirme qu’il y a un plan de balkanisation derrière » ces actes.

    « On ne peut pas fêter l’an 1 de l’alternance démocratique au pouvoir critiquable, pendant que dans l’est de la RDC les gens meurent », a-t-il dit en référence à la date du 24 janvier, qui marquera le premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a succédé au président Joseph Kabila au terme d’élections contestées.

    Mgr Ambongo a effectué une visite la semaine dernière dans la région de Beni-Butembo dans la province du Nord-Kivu, zone en proie aux violences depuis 25 ans.

    « La situation de la population est dramatique. A cause de l’insécurité, la population a dû abandonner champs, villages, maisons, plantations », a détaillé le prélat.

    Plus de 200 civils ont été tués les deux derniers mois dans cette région au cours de massacres attribués aux ADF, plus d’un millier depuis octobre 2014.

    « Il faut une prise de conscience au niveau national sur le fait que notre pays est en guerre, que le pays est en danger », a insisté le prélat, appelant ses compatriotes à soutenir les militaires congolais qui se battent contre des dizaines de groupes armés locaux et étrangers.

    Parmi ces derniers, se trouvent les milices ougandaises des Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) et les rebelles burundais des Forces nationales de Libération (FNL).

    Fin décembre, l’ancien Premier ministre devenu opposant Adolphe Muzito avait appelé Kinshasa à « faire la guerre au Rwanda » et même à « l’annexer » pour rétablir la paix dans l’est congolais.

    La RDC entretient des relations difficiles avec ses voisins du Rwanda et de l’Ouganda notamment. Kinshasa accuse ces deux pays de vouloir la déstabiliser, quand ces derniers considèrent la RDC comme une base arrière de milices hostiles à leurs régimes."

    Ref. RDC: l’archevêque de Kinshasa pour l’arrêt de l’arrivée de ressortissants de pays voisins

    Jadis, entre le Rwanda, le Burundi et l’Est du Congo (Kivu et Ituri) les frontières étaient déjà  peu visibles quoique sous le contrôle tutélaire de la Belgique : elles sont devenues perméables depuis que l’autorité de l’administration coloniale belge s’est  effondrée,  dans les années 1960, livrant de vastes territoires transfrontaliers à l’anarchie, l’instabilité et d’incessantes guérillas tribales (plus qu’idéologiques ou religieuses) que ni l’ONUC (depuis 1960 jusqu’en 1964), ni la MONUC (créée en 1996) ni la MONUSCO (depuis 2010) onusiennes, ni (moins encore) les « forces » armées des pays riverains des Grands Lacs n’ont jamais réussi à juguler.  Is fecit cui prodest : le mal vient de ceux à qui il profiteet ceux-ci ont manifestement encore de beaux jours devant eux : dans l’Est africain comme au Conseil de sécurité de l’Onu.….

    JPSC

  • Comment les catholiques ont édifié une civilisation

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    De Michel Janva sur le site du Salon Beige :

    Comment les catholiques ont bâti une civilisation

    « Je suis heureux de recommander le livre de William Slattery […] sur l’éthos de l’héroïsme et du génie qui a inspiré les bâtisseurs de la civilisation chrétienne – et qui peut inspirer les bâtisseurs d’une autre culture chrétienne à l’avenir, que ce soit en Afrique, en Asie, en Europe ou aux Amériques. » Cardinal Robert Sarah.

    L’ouvrage analyse le rôle de la religion catholique dans la construction de la civilisation occidentale d’une manière originale – non à travers le prisme d’un christianisme abstrait mais par le biais de personnalités catholiques concrètes, hommes et femmes ayant incarné la vision catholique de Dieu et de l’homme, du temps et de l’éternité, dans un contexte incertain et souvent tragique.

    Livre d’histoire à l’érudition impeccable, mais aussi livre traversé d’un véritable souffle épique, il rend toute leur vie, leur génie et leur fougue à des figures de pionniers qui surent poser les fondations d’un nouvel ordre sociopolitique qui devait leur survivre pendant des siècles. Ce faisant, il balaye le large spectre de ce que l’Occident leur doit encore aujourd’hui, de son idéal éducatif à son architecture, de sa musique à sa vision de l’économie – leur chef-d’œuvre étant sans doute un art inédit de l’amour.

    À l’heure où le catholicisme semble être entré, en Occident, dans un irrémédiable déclin, Comment les catholiques ont bâti une civilisation permet de reprendre toute la mesure de sa fécondité – passée et actuelle.

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