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International - Page 185

  • Le pape déplore la reconversion de Sainte-Sophie en mosquée

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    De franceinfo Culture :

    Sainte-Sophie : le pape François "très affligé" par la décision turque de convertir l'ex-basilique en mosquée

    Le pape s'est exprimé pour la première fois sur la question à l'issue de la prière de l'Angélus, dimanche 12 juillet.

    Le pape François s'est dit "très affligé", dimanche 12 juillet, par la conversion de l'ex-basilique Sainte-Sophie en mosquée, décidée par la Turquie. "Ma pensée va à Istanbul, je pense à Sainte-Sophie. Je suis très affligé", a dit brièvement le pape argentin, sortant du discours prévu. Les paroles du pape représentent le premier commentaire du Vatican à la décision turque.

    L'Osservatore Romano, le quotidien du Vatican, avait rapporté la veille de manière factuelle les événements, citant les principales réactions internationales, mais sans commenter.

    Une des principales attractions touristiques d'Istanbul

    Œuvre architecturale majeure construite au VIe siècle par les Byzantins qui y couronnaient leurs empereurs, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial par l'Unesco, et l'une des principales attractions touristiques d'Istanbul avec quelque 3,8 millions de visiteurs en 2019.

    Siège du patriarche (chrétien orthodoxe) de Constantinople a été transformé, la basilique a été convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, puis en musée en 1934 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de "l'offrir à l'humanité".

    Plusieurs pays, notamment la Russie et la Grèce, qui suivent de près le sort du patrimoine byzantin en Turquie, ainsi que les Etats-Unis et la France, avaient notamment mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman, une mesure pour laquelle le président turc Recep Tayyip Erdogan, issu d'un parti islamo-conservateur, milite depuis des années.

    Vendredi, après la révocation par le Conseil d'Etat (plus haut tribunal administratif turc) du statut de musée de l'ex-basilique, Recep Tayyip  Erdogan a annoncé qu'elle serait ouverte aux prières musulmanes en tant que mosquée le vendredi 24 juillet. Il a rejeté en bloc le lendemain les condamnations internationales.

    La directrice de l'organisation de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Audrey Azoulay, a déploré cette décision "prise sans dialogue préalable" concernant "un chef d'oeuvre architectural et un témoignage unique de la rencontre de l'Europe et de l'Asie au cours des siècles".

    Le gouvernement grec a condamné "avec la plus grande fermeté" la décision turque, la ministre de la Culture Lina Mendoni la qualifiant de "provocation envers le monde civilisé".

    Outre "son impact dans les relations gréco-turques, ce choix "affecte les relations d'Ankara avec l'Union européenne, l'Unesco et la communauté mondiale", a fustigé le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.

    Les Eglises orthodoxes réagisssent 

    Du côté des chrétiens orthodoxes, le patriarche Bartholomée de Constantinople a averti le mois dernier que la transformation de Sainte-Sophie en mosquée pourrait "tourner des millions de chrétiens dans le monde contre l'islam".

    "Nous constatons que l'inquiétude des millions de chrétiens n'a pas été entendue", a renchéri le porte-parole de l'Eglise orthodoxe russe Vladimir Legoïda.  Le patriarche russe Kirill avait dénoncé dès lundi dernier "toute tentative d'humilier ou de piétiner l'héritage spirituel millénaire de l'Eglise de Constantinople" dont la Russie se considère comme la principale héritière avec la Grèce.

    Le Kremlin avait pour sa part relevé que Sainte-Sophie avait "une valeur sacrée" pour les Russes, tout en jugeant que la question de la reconversion ou non du lieu relevait "des affaires intérieures de la Turquie".

    Washington s'est dit "déçu" et Paris "déplore" la décision turque, tandis que le Conseil oecuménique des Eglises, qui réunit environ 350 églises chrétiennes, notamment protestantes et orthodoxes, a exprimé samedi son "chagrin et consternation".

    Ces nombreuses critiques n'ont cependant pas fait bouger d'un millimètre le président turc. "Ceux qui ne bronchent pas contre l'islamophobie dans leurs propres pays (...) attaquent la volonté de la Turquie d'user de ses droits souverains", a déclaré M. Erdogan samedi au cours d'une cérémonie en visio-conférence. "Nous avons pris cette décision non pas par rapport à ce que les autres disent mais par rapport à nos droits, comme nous l'avons fait en Syrie, en Libye et ailleurs", a-t-il ajouté.

  • Des terroristes incendient une église catholique dans le nord du Mozambique

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    De  sur le site de l'Observatoire de la Christianophobie :

    Mozambique : des terroristes incendient une église catholique dans la province de Cabo Delgado

  • Black Lives Matter : l'hypocrisie du Parlement européen

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    De Gregor Puppinck sur le site de Valeurs Actuelles via Le Salon Beige :

    Black Lives Matter : l’indignation sélective du Parlement européen

    Black Lives Matter : l’indignation sélective du Parlement européen

    Tribune de Gregor Puppinck parue dans Valeurs Actuelles, le 28 juin :

    Le Parlement européen s’est engagé, avec véhémence, contre le racisme et pour le mouvement Black Lives Matter. Sa récente résolution sur les « manifestations contre le racisme après la mort de George Floyd » est un exemple de novlangue, multipliant les condamnations et dénonciations de discriminations structurelles et intersectorielles.

    Le Parlement dénonce le fait que « les Noirs et les personnes de couleur représentent jusqu’à 40 % de la population carcérale, alors qu’ils ne forment que 13 % du total de la population » ou encore que « le taux de mortalité en garde à vue aux États-Unis est six fois plus élevé pour les Noirs que pour les Blancs ». Dans son indignation, il omet toutefois de déplorer une autre statistique ethnique, pourtant enracinée dans l’histoire raciste de l’Amérique : celle de l’avortement. En effet, alors que les femmes noires ne représentent que 13 % de la population, 38 % des avortements visent des Noirs, soit 16 millions de “Black lives” depuis 1973. Selon l’Institut Guttmacher, une femme noire a cinq fois plus de risques de subir un avortement qu’une blanche. Ce n’est pas un hasard : 79 % des cliniques d’avortement du Planning familial sont situées dans les quartiers des minorités.

    Un racisme eugéniste

    Cibler en priorité les faibles d’esprit et les Noirs fut le projet du Planning familial, dès sa fondation par Margaret Sanger, il y a près de cent ans. Elle fut proche du Ku Klux Klan et élabora un “Negro project” pour promouvoir l’avortement des Afro-Américains. Sanger s’inquiétait de voir la société se « soumettre au diktat d’une classe d’êtres humains qui ne cessent de croître et de se reproduire sans cesse, et qui n’auraient jamais dû naître du tout ». Elle y voit un « péril pour les générations futures, sauf s’ils sont empêchés de se reproduire ». Dans l’Amérique des années 1920, comme dans l’Allemagne des années 1930, il s’agissait d’empêcher les “inférieurs” et les “déficients” de procréer, par l’interdiction des mariages mixtes, la stérilisation forcée et l’avortement.

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  • La France doit-elle s'excuser pour la colonisation de l'Algérie ?

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Repentance — De quoi la France devrait-elle s'excuser en Algérie ?

    La tribune de l’historien Jean Sévillia sur les demandes répétées de repentances (et de compensations sonnante ste trébuchantes) demandées à la France pour sa colonisation de l’Algérie. En réclamant de nouvelles excuses à la France, le président algérien Abdelmadjid Tebboune entretient un ressentiment qui fait obstacle à un travail mémoriel apaisé sur la présence française en Algérie, estime l’historien. Jean Sévilla est chroniqueur au Figaro Magazine et membre du comité scientifique du Figaro Histoire, auteur de nombreux essais historiques, dont notamment Les Vérités cachées de la guerre d’Algérie (Fayard, 2018)

    Depuis 1962, l’Algérie a organisé de manière systématique l’écriture de son passé sur la base d’une propagande destinée à confirmer la légitimité de l’État-FLN, notamment avec le chiffre mythique de 1,5 million d’Algériens morts pendant la guerre d’indépendance (le chiffre réel, déjà bien assez lourd, est de 250 000 à 300 000 victimes, tous camps confondus). Avec le temps, ce récit à sens unique s’est étendu à la conquête de l’Algérie au XIXe siècle, ce qui permet aux hiérarques du système d’englober la totalité de la présence française en Algérie, de 1830 à 1962, dans un même discours réprobateur. Nul n’a oublié comment Abdelaziz Bouteflika, en visite d’État à Paris en 2000, avait pris la parole depuis la tribune de l’Assemblée nationale pour semoncer la France et l’inviter à reconnaître « la lourde dette morale des anciennes métropoles envers leurs administrés de jadis ».

    En 2005, à Sétif, il montait d’un cran dans l’accusation : « L’occupation (française, NDLR) a adopté la voie de l’extermination et du génocide qui s’est inlassablement répétée durant son règne funeste. » Et en 2018, pour son dernier discours présidentiel, il reprenait le refrain habituel en saluant « le combat d’un peuple contre lequel le colonisateur a porté sa barbarie répressive à ses ultimes extrémités ». [Étrange génocide qui a vu la population musulmane passée de 2 millions à 12 millions sous l’occupation française]

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  • L'Union Européenne aura finalement un autre envoyé spécial pour la liberté religieuse dans le monde

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    De Marco Respinti sur Bitter Winter :

    L'UE aura un autre envoyé spécial pour la liberté religieuse dans le monde

    09/07/2020

    La fonction a été restaurée après que la Commission européenne l'ait démantelé et que beaucoup aient protesté. Bien que son nom soit encore inconnu, le travail du prochain correspondant doit commencer en Chine.

    Les signaux contradictoires en provenance de Bruxelles se poursuivent. Le 8 juillet, la Grecque Margaritis Schinas, vice-présidente de la Commission européenne (CE), a annoncé sur Twitter la décision de la CE de rétablir la fonction d'envoyé spécial pour la promotion de la liberté de religion ou de conviction en dehors de l'Union européenne, afin de montrer "[...] notre détermination à faire respecter les droits de TOUTES les confessions et convictions dans le monde entier.

    La décision est venue de manière tout à fait inattendue. En effet, le 4 juin, la CE avait écrit à la Table ronde internationale des religions à Bruxelles, qui avait soutenu le renouvellement de ce bureau, déclarant que le rôle de l'envoyé spécial serait suspendu et ajoutant vaguement que la même mission serait poursuivie d'autres manières.

    Le bureau de l'envoyé spécial a été créé le 6 mai 2016, conformément à la demande formulée par le Parlement européen dans sa résolution du 4 février 2016 qui visait à répondre aux massacres des minorités religieuses en Irak et en Syrie perpétrés par le groupe terroriste connu sous le nom d'ISIS.

    Ce poste était donc occupé par le Slovaque Ján Figel', qui avait déjà été commissaire européen et ministre des transports dans son propre pays, et qui l'a occupé jusqu'en décembre 2019, date à laquelle son mandat a expiré.

    Immédiatement, des associations et des évêques de la liberté religieuse en Europe - dont le portail d'information multilingue en ligne International Family News, que je dirige, et un groupe d'ONG et de médias pro-droits de l'homme, dont Bitter Winter - ont adressé des pétitions à la présidente de la CE, Ursula von der Leyen, pour demander un nouveau mandat pour Figel'. Mais lorsque la CE a répondu non seulement que le mandat de Figel' ne serait pas confirmé, mais aussi que le bureau de l'envoyé spécial lui-même serait supprimé, beaucoup ont été étonnés. À ce stade, nous avions émis l'hypothèse que la question pourrait avoir un rapport avec l'intention de l'UE d'éviter une confrontation directe avec des pays importants dans le monde dont le bilan en matière de droits de l'homme et de liberté religieuse est très faible.

    L'affaire a toutefois été rouverte lorsque trois importants chefs religieux allemands ont de nouveau fait appel à Mme von der Leyen.

    Maintenant que l'office de l'envoyé spécial a été reconfirmé à la satisfaction de nombreux partisans de la liberté religieuse, quelque peu réconfortés par le commentaire de Schinas selon lequel "la nomination, qui sera bientôt officialisée, montre notre détermination à faire respecter les droits de TOUTES les confessions et croyances dans le monde entier", certains doutes subsistent.

    Tout d'abord, l'office de l'envoyé spécial a été rétabli, mais le nom de l'envoyé spécial est encore inconnu. Toutes les pétitions adressées à Mme von der Leyen avaient demandé le renouvellement du mandat de Figel'.

    Nommer d'autres personnes, aussi qualifiées soient-elles, serait un coup personnel porté à un homme qui a brillamment servi dans ce rôle, malgré les nombreuses limites structurelles de sa fonction, et peut-être un changement subreptice de la politique de la CE à l'égard de la liberté religieuse elle-même. Seul l'avenir nous le dira.

    Sur le plan positif, la nomination d'un envoyé est un signe que l'UE entend prendre au sérieux la liberté religieuse, même en dehors de ses frontières, ou du moins que la Commission estime que les protestations contre l'annulation de la fonction ont été trop nombreuses pour rester sans réponse. L'UE doit maintenant prendre au sérieux toutes les violations de la liberté religieuse dans le monde, à commencer par le pays qui, par sa taille, le nombre de ses citoyens et son bilan catastrophique en matière de droits de l'homme, est le principal coupable dans le monde des violations de la liberté des croyants de toutes confessions : la Chine, qui est trop souvent restée hors du radar de l'UE.

  • La crise du coronavirus : rien ne sera plus comme avant ?

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    De Bernard Dumont in Revue « Catholica », n° 148 (juin 2020) :

    Couverture_148.jpg« La crise du coronavirus et, surtout, les réactions qu’elle a suscitées ont une grande valeur révélatrice. Il est incontestable que cette période aura constitué un moment important dans ce XXIe siècle déjà ouvert par le choc du 11 septembre 2001. Événement majeur annonçant l’accès à un gouvernement mondial, ou basculement dans le chaos achevant la décomposition postmoderne des sociétés ? Ou peut-être les deux à la fois ? Il est trop tôt pour trancher. Encore peut-on émettre quelques remarques et entrevoir la confirmation de certaines tendances qui ne manqueront pas de peser dans l’avenir. On ne nous en voudra pas de prendre pour appui principal le cas de la France, même si des faits comparables affectent la plus grande partie de la planète.

    L’urgence et l’exception

    L’expression « régime d’exception » se réfère immédiatement aux mesures de crise sortant de la légalité du temps ordinaire. Il serait plus approprié de parler de régime d’urgence, que les systèmes constitutionnels actuels prévoient tous sensiblement de la même manière, et pour lequel ils se sont d’ailleurs pour la plupart engagés à respecter des limites définies par un Pacte international[1]. Le pouvoir est alors concentré dans la direction de l’État (le pouvoir exécutif) et peut jouir de prérogatives spéciales, généralement après y avoir été autorisé par les représentants élus du peuple réputé souverain, avant de devoir rendre des comptes sur ses actions au terme d’une période courte mais renouvelable.

    Ainsi le recours à l’exception ne constitue pas en lui-même une forme choquante de violation des règles, encore moins une surprise, puisque la possibilité d’y recourir est prévue dans les textes et supposée connue de tous. Dans le principe, les contraintes sont régulières du point de vue formel, puisque l’urgence peut fonder la limitation des libertés habituellement reconnues en raison des risques, d’ordre sanitaire dans le cas concret. Autre est l’appréciation susceptible d’être portée sur le choix de telle et telle mesure, sur leur extension, leur proportion, leur généralisation abusive et la possibilité entrevue de leur maintien ultérieur lorsqu’il sera estimé que ces conditions d’urgence auront disparu [2]. Cela sans omettre le caractère discutable de certaines dispositions pratiques et de la manière brutale et simplificatrice de les mettre en œuvre. Il s’agit là d’un problème de décision d’opportunité plus que d’une question de non-conformité aux normes du régime constitutionnel, censées connues et consenties de tous.

    Le maintien sans nécessité obvie de certaines dispositions contraignantes au-delà de l’urgence est donc un vrai sujet de préoccupation : on se trouverait alors en présence d’une violation délibérée avec intention d’imposer un fait accompli, un changement de régime ne disant pas son nom, exécuté parallèlement au respect des règles formelles, nécessairement, dans un tel cas, avec la complicité de beaucoup d’acteurs théoriquement indépendants les uns des autres (juges, majorité parlementaire, autorités administratives, médias et instances supranationales). Le cas n’est certes pas inédit[3] et reste possible, même si les gouvernements devront répondre de leurs choix devant les partis de leurs propres majorités, eux-mêmes dépendants d’électeurs fortement perturbés. Cela du moins tant que la formalité « démocratique » demeurera intouchée.

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  • D'après le cardinal Napier (Durban), Black Lives Matter s'acharne à détruire la civilisation

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    De Martin Bürger sur LifeSiteNews :

    Un cardinal africain critique le mouvement Black Lives Matter en raison de son acharnement à détruire la civilisation

    7 juillet 2020

    Le cardinal sud-africain Wilfrid Fox Napier a vivement critiqué le mouvement Black Lives Matter en raison de son acharnement à démanteler civilisations et cultures.

    Napier, lui-même noir et archevêque de Durban, sur la côte sud-africaine, a tweeté qu'une "brève étude de la déclaration fondatrice de "Black Lives Matter" indique que le mouvement est détourné par les intérêts et les parties engagées dans le démantèlement des valeurs, des structures et des institutions qui, au cours des siècles, ont sous-tendu les meilleures civilisations et cultures".

    Après son premier tweet le 4 juillet, Napier a poursuivi le mouvement "Black Lives Matter" deux jours plus tard. Il a déclaré : "Un autre test crucial de l'authenticité du mouvement Black Lives Matter sera sa position vis-à-vis du planning familial et de l'industrie de l'avortement !

    Napier a ajouté : "Le même test s'applique pour évaluer la sincérité de ceux qui expriment une condamnation tonitruante contre la violence domestique (appelée à tort "violence basée sur le genre"), par opposition au silence absolu concernant la violence infligée aux bébés dans le ventre de leur mère !

    Comme le souligne l'organisation Illinois Right to Life, le centre d'avortement Planned Parenthood est en fait un danger pour la communauté noire. Non seulement la fondatrice de Planned Parenthood, Margaret Sanger, était raciste. L'organisation cible également les communautés minoritaires. Au sein de la communauté noire, le géant de l'avortement est la première cause de décès.

    "Selon le Centre américain pour le contrôle des maladies, il y a eu plus de 15,5 millions d'avortements pratiqués sur des Afro-Américains", a déclaré l'organisation Illinois Right to Life. "Ces 15,5 millions de vies noires perdues à cause de l'avortement sont plus nombreuses que les décès des Noirs dus au sida, aux crimes violents, aux accidents, au cancer et aux maladies cardiaques réunis".

    L'évêque américain Joseph Strickland de Tyler, Texas, a également critiqué le mouvement. L'évêque Strickland a parlé de la plateforme du mouvement Black Lives Matter, qui contient plusieurs positions que les catholiques ne peuvent en aucun cas soutenir. En se connectant au site web du mouvement, il a tweeté : "S'il vous plaît, informez-vous sur ce sujet !

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  • Et si le Vatican faisait connaître le texte de l'accord entre le Saint-Siège et la Chine de 2018 ?

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    De Massimo Introvigne sur Bitter Winter :

    Le pape François et la Chine : un mystère au Vatican et une proposition

    07/07/2020

    Le 5 juillet, le pape François n'a pas lu un paragraphe du discours, préparé auparavant, dans lequel il exprimait son soutien à Hong Kong. A présent, pour éviter de nouvelles spéculations incontrôlées, le Vatican pourrait faire connaître le texte de l'accord entre le Saint-Siège et la Chine de 2018.

    Le 5 juillet, au Vatican, il y a eu un événement mystérieux qui aurait plu à Dan Brown. Les discours du Pape sont distribués aux journalistes "sous embargo", c'est-à-dire que les médias ne peuvent les citer qu'après que le Saint-Père les ait prononcés. Dans le passé, les journalistes qui ont enfreint cette règle ont perdu leur accréditation au Vatican.

    Selon ce qui est dit, le texte italien sous embargo du discours dominical du Pape comprenait ce paragraphe sur Hong Kong : "J'ai suivi avec une attention particulière et non sans inquiétude l'évolution de la situation complexe de Hong Kong ces derniers temps, et je voudrais tout d'abord exprimer ma proximité cordiale à tous les habitants de ce territoire. Dans le contexte actuel, les questions abordées sont sans aucun doute sensibles et touchent la vie de chacun, il est donc compréhensible qu'il y ait une sensibilité marquée à leur égard. J'espère donc que tous les acteurs concernés seront en mesure d'aborder les différents problèmes dans un esprit de sagesse prospective et de dialogue authentique. Cela exige du courage, de l'humilité, de la non-violence et le respect de la dignité et des droits de tous. Je fais également le vœu que la vie sociale, et surtout la vie religieuse, s'exprime en toute liberté, comme le prévoient divers documents internationaux. Avec ma prière constante, j'accompagne toute la communauté catholique et les personnes de bonne volonté à Hong Kong, afin qu'ensemble, ils puissent construire une société prospère et harmonieuse".

    Cependant, lorsqu'il a lu le texte, le pape François a omis ce paragraphe. Bien que le premier à divulguer le texte ait été un journaliste connu pour son hostilité envers François, il n'y a aucune raison de douter de son authenticité, et le Vatican n'a pas nié qu'il s'agit d'un des bulletins habituels écrits à l'avance et distribués sous embargo. Le texte était plutôt mesuré, mais la référence à la "liberté pleine et authentique" et aux "documents internationaux" que la Chine est tenue de respecter aurait pu irriter les Chinois, bien que contrebalancée par l'allusion à une "société harmonieuse", une expression que le président Xi Jinping utilise fréquemment.

    Certaines voix critiques affirment que dans les quelques heures qui se sont écoulées entre la distribution du texte sous embargo aux médias et le discours, la Chine serait intervenue. Ce n'est pas impossible, mais cela se serait passé extraordinairement vite. Un observateur attentif a identifié ce que je serais tenté d'appeler, avec tout le respect que je lui dois, un "avertissement mafieux". Sur la base de cette interprétation, le Vatican a laissé le texte circuler pour avertir Pékin de ce que le pape pourrait dire si le régime ne se fixait pas certaines limites.

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  • La grande détresse du Liban et l'appel au secours du cardinal Béchara Raï

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    LE SOS DU LIBAN

    7 juillet 2020

    Le cardinal Béchara Raï, patriarche d’Antioche des maronites, lance un appel au secours à la communauté internationale pour son pays, le Liban. Le Pays du Cèdre plonge dans l’abîme politiquement, économiquement, socialement… Sa dette publique atteint 92 milliards de dollars, soit plus de 170% du PIB. En un an, une entreprise sur cinq a fermé et le chômage frappe 35% de la population active. À cause de la chute vertigineuse de la monnaie, de l’effondrement du pouvoir d’achat, des licenciements, la famine fait son apparition. On ne compte plus les suicides… Les manifestations, blocages de routes et affrontements avec les forces de l’ordre se multiplient.

    Pour dénoncer l’impasse politico-financière au Liban, le directeur général du ministère des finances libanais, Alain Bifani, a démissionné le 1er juillet, alors qu’il était en pleine négociation avec le FMI. Il pointe la collusion entre les milieux politiques et le secteur bancaire qui refusent de contribuer à l’assainissement des finances publiques pour reporter « tout le poids [de la dette] sur l’ensemble des Libanais dont l’appauvrissement est d’une ampleur et d’une rapidité sans précédent ». Au cours de son homélie dominicale, le 5 juillet, le cardinal Raï a lui aussi mis en cause les élites politico-financières, « ces politiciens [qui] semblent vouloir dissimuler leur part de responsabilité dans le pillage du Trésor public et se dérober à toute réforme structurelle ou sectorielle ».

    Le Liban paye aujourd’hui durement l’incurie et la corruption de ses gouvernements successifs qui se livrent à un partage clientéliste des ressources publiques. Depuis trente ans, ils ont tout misé sur les importations au lieu d’investir dans la production industrielle et agricole nationale. Pour financer des services publics défaillants, ils ont emprunté massivement aux banques libanaises, à des taux bien supérieurs à ceux des banques étrangères. Mais ces arrangements entre complices ont fini par lasser les bailleurs traditionnels dont la diaspora libanaise.

    Si la responsabilité de la classe politique libanaise est première, la guerre en Syrie a de rudes répercussions sur le voisin libanais. Parmi les clients traditionnels des banques libanaises figuraient les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Ces champions de l’islam sunnite ont repris leurs billes depuis la formation, le 21 janvier 2020, du gouvernement Hassan Diab (premier ministre libanais) avec l’appui du Hezbollah, parti chiite allié à l’Iran des mollahs et à la Syrie de Bachar el-Assad. Alors que la crise sanitaire a gelé le trafic, les sanctions internationales infligées à la Syrie ont été renforcées le mois dernier par la loi César votée à Washington, visant tous ceux qui apportent un « soutien substantiel » au gouvernement syrien – or, ils sont nombreux au sein des personnalités politiques libanaises, membres du Hezbollah ou du parti du président Michel Aoun.

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  • Quatorze siècles d'Esclavage et de Traite Négrière Arabo-Musulmane

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    De Terre des Hommes :

    14 Siècles d'Esclavage et de Traite Négrière Arabo-Musulmane - HD

    25 mai 2015
     
    1400 ANS d'histoire de l'esclavage en terre d'Islam. Documentaire historique présentant des témoignages de chercheurs Africains spécialistes du monde arabo-musulman et de l'Afrique subsaharienne. Où est aujourd'hui la descendance des millions d'esclaves capturés et déportés en Orient? La castration de l'homme noir était largement mise en oeuvre pour éviter le métissage dans le monde arabo-musulman.
  • La "colonisation idéologique" de l'Afrique

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    De Luca Volontè sur IFN (International Family News) :

    La "colonisation idéologique" de l'Afrique
    ou Comment la partie pourrie de l'Occident empoisonne le continent noir

    5 juillet 2020

    En Afrique, plusieurs pays sont systématiquement assaillis par certaines puissances occidentales (par exemple le Canada), des lobbies et des institutions internationales qui font pression pour des mesures en faveur de l'agenda LGBT+ et de l'avortement.

    Gabon
    Le mardi 23 juin, le Parlement a dépénalisé les relations homosexuelles. En effet, 48 membres de la Chambre basse ont soutenu un projet de loi révisant un article de la loi de 2019 du nouveau gouvernement, qui prévoit six mois de prison et une amende de 5 millions de francs suisses (8 500 USD) et qui avait fait du Gabon le 70e pays à interdire les relations homosexuelles. Il est bon que le comportement sexuel privé de tout citoyen ne soit pas criminalisé : toutefois, ces changements soudains et contradictoires de la législation font craindre que le Gabon ne songe bientôt à introduire l'enseignement LGBT+ dans les écoles et à assimiler le mariage naturel aux unions homosexuelles. Les 24 votes contre le 23 juin et les 25 abstentions montrent cependant à quel point la question est toujours controversée.

    Kenya
    Les évêques catholiques s'inquiètent de l'introduction éventuelle de l'éducation sexuelle dans les écoles et de la légalisation de l'avortement, que le pays prévoit de freiner le nombre énorme de grossesses chez les adolescentes et les mineures. Selon une enquête menée par Kenya Health Information Systems, plus de 150 000 filles sont tombées enceintes pendant la fermeture de l'école en raison de la pandémie de coronavirus. La conception aurait eu lieu entre janvier et mai, et aurait touché des filles âgées de 10 à 19 ans.

    Dans une déclaration diffusée en direct le 21 juin, Monseigneur Joseph Ndembu Mbatia, président de la Commission épiscopale de la santé, a déclaré : "Nous réaffirmons notre conviction que de solides valeurs familiales et la responsabilité personnelle des soins et de la protection des enfants sont fondamentales pour éliminer ou réduire de manière significative l'exploitation sexuelle des enfants et les grossesses qui en résultent chez les adolescents.

    De l'autre côté, préoccupé par le projet de loi en discussion au Sénat, l'épiscopat a promu une pétition pour arrêter la libéralisation de l'éducation sexuelle dans les écoles.

    Il semble que le sommet de Nairobi, voulu l'année dernière par l'Organisation des Nations unies, porte ses fruits.

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  • Nigeria : "une persécution criminelle"

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    Le Président de la COMECE exprime sa solidarité envers les communautés chrétiennes du Nigeria

    Dans une lettre récente envoyée à la Conférence des évêques catholiques du Nigeria, S.Em. le Card. Jean-Claude Hollerich s.j., Président de la COMECE, a exprimé sa solidarité envers les communautés chrétiennes du pays africain, qui sont « victimes d'attaques continues par des terroristes, des insurgés et des milices qui, dans certains cas, s’apparentent à une véritable persécution criminelle ».

    Dans sa lettre aux évêques nigérians, le cardinal Hollerich assure que la COMECE plaidera pour une intensification de l'assistance et de la coopération de l'UE avec les autorités et les institutions nigérianes, y compris les Églises et les communautés religieuses, afin de combattre la violence et la persécution, et d'améliorer la stabilité et la prospérité du Nigeria.

    En mai 2020 déjà, dans le contexte de la persécution croissante des communautés chrétiennes dans ce pays africain, la COMECE avait appelé l'UE et ses États membres, ainsi que l'ensemble de la communauté internationale, à accroître leurs efforts afin de mettre fin à la violence au Nigeria, de traduire les criminels en justice, de soutenir les victimes et de promouvoir le dialogue et la paix.

    La COMECE a plus spécifiquement exhorté la communauté internationale à utiliser des instruments diplomatiques, politiques et financiers pour aider les autorités nigérianes à mettre un terme la violence, à traduire les criminels en justice, à soutenir les victimes et à inclure pleinement les chrétiens (47% de la population nationale) dans toutes les structures de l'État et à tous les niveaux de l'administration - y compris la police et les forces armées.

    « Mes pensées et mon cœur vont aux nombreux jeunes obligés de quitter le pays à cause de la violence et du manque de perspectives socio-économiques », a déclaré le Président de la COMECE.

    Exprimant sa proximité avec les migrants et leurs familles, avec ceux qui fuient la violence et demandent l'asile, avec les victimes de la traite des êtres humains réduites en esclavage dans nos propres pays et avec toutes les personnes déplacées qui cherchent un lieu de vie plus sûr, le Cardinal Hollerich a rappelé la nécessité de les accueillir, les protéger, les promouvoir et les intégrer.