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International - Page 188

  • L'année 2020 s'annonce mal pour les chrétiens de Chine

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    De Daniel Hamiche sur le site christianophobie.fr :

    Chine : l’année 2020 s’annonce mal pour les chrétiens

    De nouvelles mesures prises par les communistes chinois, vont encore aggraver la situation des croyants, et notamment de chrétiens. Les autorités communistes viennent d’annoncer le 30 décembre 2019, de nouvelles mesures administratives qui entreront en vigueur dès le 1er février prochain. Elles complètent et aggravent celles prises voici deux ans et mises en application le 1er février 2018. Le document Mesures administratives pour les groupes religieux, rendu public par l’agence officielle Xinhua, se compose de six chapitres et de quarante-et-un articles traitant de tout ce qui relève de l’administration et de la gestion des communautés de croyants dans tout le pays et à tous les niveaux. Qu’il s’agisse de formation, de rassemblements de projets à long terme ou au jour le jour, tout doit être approuvé par le département des Affaires religieuses du gouvernement chinois. Outre ce nouveau carcan destiné à contrôler les communautés de croyants, les nouvelles dispositions obligent les dirigeants religieux à soutenir, promouvoir et appliquer une soumission totale au Parti communiste chinois auprès de tous leurs membres. Tous doivent reconnaître le caractère dirigeant du Parti, adhérer et diffuser les principes qu’il édicte. Comme l’a commenté un prêtre catholique chinois : « Pratiquement, peu importe votre religion. Que vous soyez bouddhiste, taoïste, musulman ou chrétien, la seule religion permise c’est la foi dans le Parti communiste chinois »…

  • Nigéria : le massacre des chrétiens par des musulmans vire au génocide

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    Du site "La Sélection du Jour" :

    AU NIGÉRIA, LE MASSACRE DES CHRÉTIENS PAR DES MUSULMANS TOURNE AU GÉNOCIDE

    À Noël, le groupe djihadiste État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), issu d’une scission au sein groupe Boko Haram, a assassiné onze chrétiens enlevés dans le nord-est du Nigeria. Pour faire connaître au monde entier leur crime, les terroristes ont adopté l’odieux procédé de leur modèle, Daech, en filmant cette exécution collective et en diffusant la vidéo le 26 décembre. C’est « un message aux chrétiens du monde entier » déclare un homme au visage masqué dans cette vidéo diffusée par Amaq, l’agence de propagande de l’État islamique. Prétexte avancé : venger la mort du chef de l’État islamique (EI), Abou Bakr Al Bagdhdadi, tué lors d’une intervention américaine en Syrie, en octobre dernier.

    Si les islamistes commettent des atrocités dans le monde entier, ce nouvel épisode macabre rappelle que le Nigéria est de loin le pays qui paie le plus lourd tribut à la véritable extermination des chrétiens qui s’avère être l’un des principaux objectifs des « fous d’Allah ». Depuis dix ans, le conflit armé mené initialement par le groupe islamiste Boko Haram, a fait plus de 36 000 morts (dont une moitié de civils) et deux millions de déplacés au Nigeria, selon les derniers chiffres de l’ONU. Il s’est propagé au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins. Selon l’ONG Portes ouvertes (chrétiens évangéliques), 90% des chrétiens tués en 2018 dans le monde l’ont été au Nigeria (soit 3 731 morts sur le sol nigérian, pour la plupart des paysans, victimes des djihadistes et des éleveurs peuls musulmans).

    Pour avoir qualifié les massacres de chrétiens nigérians commis par les Fulanis, une ethnie musulmane, de « nettoyage ethnique et religieux méthodique » dans un reportage pour Paris-Match, Bernard-Henri Levy s’est attiré une volée de bois vert de « spécialistes du pays » dans une tribune du Monde (cf LSDJ n°830). C’est pourtant une réalité dans plusieurs régions du pays, que dénonce depuis des années l’épiscopat nigérian et que confirme le directeur de l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) Benoît de Blanpré qui déplore la passivité de la communauté internationale. Sur les six premiers mois de 2019, 52 attaques terroristes ont été menées contre des villages chrétiens. « Allez expliquer aux chrétiens nigérians qu'ils ne sont pas victimes d'un conflit religieux, quand ils voient des combattants Peuls entièrement vêtus de noir, qui scandent 'Allahu Akbar ! ' et crient 'Mort aux chrétiens' », s’indigne Sœur Monica Chikwe, dans un article de synthèse publié par le Gatestone Institute (en lien ci-dessous). Selon plusieurs responsables chrétiens (protestants ou catholiques) cités dans cet article, le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, lui-même musulman issu du clan Fulani, mènerait ouvertement une politique anti-chrétienne qui favoriserait les exactions contre les chrétiens dans plusieurs régions du pays afin de l’islamiser. Leurs témoignages sont étayés par beaucoup d’autres, dont celui de l’ancien ministre de l'aviation nigériane, Femi Fani-Kayode : « [Le président ] a truffé son gouvernement de responsables musulmans, sans se préoccuper que les chrétiens qui représentent la moitié de la population, soient dûment représentés... Des centaines de chrétiens Numan dans l'Etat d'Adamawa ont été attaqués et tués par des éleveurs peuls djihadistes. Et lorsqu'ils ont tenté de se défendre, le gouvernement Buhari a envoyé l'armée de l'air pour les bombarder [40 morts dans une église ! NDLR]. Est-ce équitable ? »

     
    "Que le monde sache" : le Génocide des Chrétiens au Nigéria
    Gatestone Institute 30-10-2019
    "Que le monde sache" : le Génocide des Chrétiens au Nigéria
    Lire l'article sur : Gatestone Institute
  • 29 missionnaires ont été tués durant l'année 2019

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    De l'Agence Fides :

    VATICAN - Les Missionnaires tués au cours de l'année 2019

    30 décembre 2019
     

    Dans le sillage de ce temps spécial vécu par les communautés catholiques sous toutes les latitudes, temps qui a également été l’occasion de redécouvrir les figures de nombreux témoins de la foi des Eglises locales ayant dépensé leur vie pour l’Evangile dans les contextes et les situations les plus divers, l’Agence Fies poursuit son service consistant notamment à recueillir les informations relatives aux missionnaires tués au cours de l’année. Nous faisons usage du terme « missionnaire » pour tous les baptisés, conscients du fait que « en vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire. Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Eglise et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation » (EG 120). Du reste, la liste annuelle établie par Fides depuis longtemps déjà ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict mais tous les opérateurs pastoraux morts de façon violente, pas expressément « in odium fidei ». Pour ce motif, nous préférons ne pas utiliser le terme « martyr », sauf dans son sens étymologique de « témoin », pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux, les proposant, après un examen attentif, pour la béatification ou la canonisation.

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2019, ont été tués de par le monde 29 missionnaires, en majorité des prêtres, à raison de 18 prêtres, 1 Diacre permanent, 2 religieux non prêtres, 2 religieuses et 6 laïcs.

    En Afrique, ont été tués 19 prêtres, 1 séminariste et 1 laïque (21) ; en Amérique, ont été tués 12 prêtres et 3 laïcs (15) ; en Asie, ont été tués 3 prêtres (3) et en Europe a été tué 1 prêtre (1). Après huit années consécutives durant lesquelles le nombre le plus élevé de missionnaires tués avait été enregistré en Amérique, depuis 2018, c’est l’Afrique qui se trouve au premier rang de ce classement tragique. En Afrique ont ainsi été tués 12 prêtres, un religieux non prêtre, une religieuse et une laïque (15). En Amérique ont en revanche été tués 6 prêtres, 1 Diacre permanent, 1 religieux non prêtre et 4 laïcs (12). En Asie, a été tuée une laïque alors qu’en Europe a été assassinée une religieuse.

    Une autre note est donnée par le fait que s’enregistre une sorte de « mondialisation de la violence ». Si par le passé, les missionnaires tués étaient en grande partie concentrés dans une nation ou une zone géographique, en 2019, le phénomène apparait plus généralisé et plus diffus. Ont ainsi été baigné du sang des missionnaires 10 pays d’Afrique, 8 d’Amérique, 1 d’Asie et 1 d’Europe.

  • Chine : lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

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    De Li Guang sur le site Bitter Winter :

    Lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

    28 décembre 2019

    Le régime s'en prend au sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel dans le Henan et à une foule d'autres églises catholiques à travers le pays

    Autel détruit et statue de la Vierge Marie enlevée

    Fin septembre, l'autel dédié à la Vierge Marie dans le sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel, dans la province centrale du Henan, a été démoli sur ordre du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires religieuses de la ville de Linzhou. La seule statue de la Vierge Marie qui est restée dans le sanctuaire, parmi les décombres de l'église au sommet de la montagne, a été enlevée et transférée dans une église située en aval.

    L’altare sul Monte Carmelo è stato distrutto alla fine di settembre

    L'autel du mont Carmel a été détruit fin septembre

    Le sanctuaire est persécuté depuis des années. Construit au début du XXe siècle, il a été presque entièrement détruit par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale et par les Gardes rouges pendant la Révolution culturelle. Les fidèles ont commencé à y retourner à la fin des années 1970 pour vivre la foi avec des pèlerinages et des cérémonies.

    En 1987, les grands pèlerinages vers le sanctuaire étaient interdits, limitant le nombre d'accès à 300 personnes. Vingt ans plus tard, l'administration provinciale a annoncé que le sanctuaire serait détruit par un explosif. Sous la pression des catholiques chinois et de la communauté internationale, le gouvernement a suspendu le projet, mais a toujours interdit le traditionnel pèlerinage annuel prévu le 16 juillet de cette même année, le qualifiant d '"activité religieuse illégale". Le soir du 5 juin 2018, la Via Crucis du sanctuaire a été détruite.

    "Le gouvernement considère le mont Notre-Dame comme une menace", a déclaré un catholique vivant dans la région. "Il ne se sentira pas à l'aise tant qu'il ne l'a pas anéanti."

    Des témoins oculaires ont déclaré à Bitter Winter que l'un des fidèles était assis devant une excavatrice qui avait été amenée là-bas afin de l'empêcher de démolir l'autel , mais les autorités l'ont traîné à l'écart. L'autel fut bientôt détruit et les restes jetés dans une fosse.

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  • Allons-nous laisser les islamistes poursuivre le massacre des chrétiens en Afrique ?

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    De Verlaine Djeni sur le Boulevard Voltaire :

    Les islamistes massacrent les chrétiens en Afrique dans l’indifférence totale de l’Occident

    Avec les revers successifs qu’ils ont subis en Syrie et en Irak, on avait pensé les islamistes affaiblis. Certes, quelques attaques ici et là en Occident, ou ailleurs dans le monde, ressemblaient plus à des râles d’agonisant qu’à des actions préparées et installées sur le long terme afin de semer la terreur au sein des populations.

    L’État islamique est incontestablement en perte de vitesse au Levant mais on découvre, depuis le début de l’année, une recrudescence des actes terroristes en Afrique. La coïncidence entre la chute au Levant et la hausse en Afrique ne surprend pas beaucoup d’experts qui avertissaient, depuis des années, sur le risque d’explosion. Ainsi, Alexandre del Valle, dès octobre 2000, prévenait-il sur les risques à venir avec le caractère protéiforme des actes terroristes.

    Du Sahel à la corne de l’Afrique, ce continent accueille toutes les formes de groupuscules djihadistes, Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Boko Haram, État islamique dans la province de l’Afrique de l’Ouest (ISWAP, en anglais), Al-Chebab, Al-Mourabitoune, Ansar al-Charia, sans oublier ces nombreux mouvements qui, chaque jour, se créent avec la bénédiction et les fortunes de certains « émirs » criminels qui font leur beurre grâce aux rançons perçues après les enlèvements d’occidentaux.

    Ce qui se passe, aujourd’hui, en Afrique, n’est pas une étincelle mais certainement un acte programmé d’assassinats ciblés contre les chrétiens et leurs lieux de culte.

    La République démocratique du Congo, le , le Burkina Faso paient le plus grand tribut dans cette guerre imposée par les terroristes.

    Il ne se passe plus une semaine sans voir des lieux de culte chrétiens attaqués. Il ne se passe plus une semaine sans entendre que des prêtres, des pasteurs, des fidèles sont tués par des islamistes. Les terroristes poussent l’indécence jusqu’à cibler, dans leurs actes criminels, les populations civiles les plus faibles, femmes, enfants et personnes âgées.

    Le summum de l’horreur est atteint, il y a quelques jours, à Arbinda, dans le nord du Burkina Faso, avec 35 civils tués dont… 31 femmes.

    Au Nigeria, la veille du réveillon de Noël, des chrétiens ont été exécutés pour venger la mort survenue, en octobre, du chef de l’État islamique Al-Baghdadi, en Syrie. La vidéo filmant cette exécution a fait le tour des réseaux sociaux et l’on a pu y voir la barbarie de ces islamistes.

    La question qui se pose, aujourd’hui, est : allons-nous laisser les islamistes poursuivre ce massacre des chrétiens en Afrique ?

    Pourquoi, en Occident, et en France en particulier, les défenseurs de Gaza, les chantres de la bien-pensance et les acharnés de l’islamophobie sont-ils si silencieux face aux crimes commis par des musulmans sur des chrétiens en Afrique ?

    Une seule chose : une promesse aux chrétiens d’Orient et aux chrétiens d’Afrique, nous dénoncerons toujours les crimes que vous subissez, nous ne nous tairons pas, nous ne nous tairons jamais pour vous.

  • "L'avortement n'est pas une option"

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    Candidate à Miss Univers: Ma mère aurait pu m'avorter

     

     

    L'avortement n'est pas une option, a déclaré Gazini Ganados. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, pas l'homme, a-t-elle souligné. (traduction automatique)

    Atlanta (kath.net/LifeNews/jg)

    Gazini Ganados (photo), candidate au concours "Miss Univers 2019", a rendu public un témoignage en faveur de la protection de la vie. "L'avortement n'est pas une option", a-t-elle dit littéralement en se préparant pour le travail.

    Au cours de la formation, elle était prête à répondre aux questions qui pourraient lui être posées lors du choix de Miss Univers. Une question concernait sa position sur une loi de l'État de Géorgie qui incluait l'élection de Miss Univers 2019. La loi interdit les avortements dès que le rythme cardiaque à naître peut être déterminé.

    Ganados a défendu la protection de la vie à naître. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, a-t-elle déclaré. C'est la tâche des gens de laisser la vie se dérouler, pas de la prendre.

    Elle a complété sa position par un témoignage de sa propre vie. Sa mère l'a élevée seule. "Je sais avec certitude qu'elle avait la possibilité de me faire avorter. Mais elle ne l'a pas fait », a-t-elle dit littéralement. "Et maintenant, je suis ici en tant que Miss Univers Philippines et qui sait si l'enfant que l'on aurait pu avorter pourrait être la personne qui se tient maintenant devant vous."

    Gazini Ganados a remporté le concours national "Miss Univers Philippines" et s'est engagé à la finale de la 20 derniers candidats qualifiés. Le titre "Miss Univers 2019" est allé à Zozibini Tunzi d'Afrique du Sud. La compétition a eu lieu à Atlanta le 8 décembre.

  • Plus de 245 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde

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    De Vatican News :

    Plus de 245 millions de chrétiens persécutés dans le monde

    La fête liturgique de saint Étienne (le 26 décembre), premier martyr de l’histoire du christianisme, est l’occasion de rappeler qu’un très grand nombre de chrétiens - environ 10% de l'effectif total - sont encore persécutés aujourd'hui dans le monde.

    Andrea De Angelis - Cité du Vatican

    Son martyre par lapidation en l’an 36 est décrit dans les Actes des Apôtres. Saint Étienne ouvre la voie des martyrs chrétiens. Il a été tué parce qu'il a témoigné de sa foi en Christ, proclamé l'Évangile et converti de nombreuses personnes. Le culte de Saint Étienne s’est ensuite répandu dans le monde entier, rien qu'en Italie on dénombre plus de cent communes dont il est le saint patron. Mais le martyre des chrétiens perdure. Une foule d’hommes et de femmes continuent de payer de leur vie leur amour pour Jésus et la profession de leur foi. Actuellement, ces persécutions prennent diverses formes: violence, stigmatisation, vandalisme, intolérance, exclusion. Selon la World Watch List 2019 de l’ONG Portes Ouvertes (rapport annuel sur la liberté religieuse des chrétiens dans le monde), environ 245 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde, sur un total d'environ 2,4 milliards. Cette liste 2019 couvre une période de 12 mois, allant de novembre 2017 à octobre 2018. Le 18 janvier prochain, l'association publiera un nouveau rapport.

    Augmentation du nombre de chrétiens persécutés

    Présente dans plus de 60 pays, Portes Ouvertes offre une formation et une assistance aux chrétiens qui souffrent à cause de leur foi. Dans une interview accordée à la section italienne de Radio Vatican, Cristian Nani, directeur de l’association en Italie, explique qu’au cours de l’année 2019 la persécution des fidèles chrétiens a augmenté en nombre et en intensité, ainsi que sur le plan géographique. «Nous devons en parler, faire réfléchir les gens car aujourd'hui des milliers de personnes meurent à cause de leur foi, non pas au cours d’une guerre, dans des situations de conflit, mais seulement pour leur profession de foi», déclare Cristian Nani. Après avoir analysé la situation des chrétiens en Libye et au Yémen, il revient sur ce que le pape François, lors d'une audience générale, a appelé «les chrétiens persécutés avec des gants blancs», en se référant en particulier à l'Europe. «L'intolérance et le vandalisme sont deux signaux d'alarme à prendre au sérieux», estime le directeur de Portes Ouvertes-Italie.

    L’inquiétude du Saint-Père

    «Aujourd'hui dans le monde, de nombreux chrétiens en Europe sont persécutés et donnent leur vie pour leur foi. Ils sont persécutés même avec des gants blancs, laissés de côté, marginalisés», constatait le Pape lors de l'audience générale du 11 décembre dernier, mettant en lumière un autre type de persécution des fidèles. Une persécution faite d'intolérance, de vandalisme, résultat du sécularisme, qui nous fait comprendre que «nous ne sommes plus dans un régime de chrétienté, parce que la foi», dans une grande partie de l'Occident, «ne constitue plus une condition préalable évidente du vivre ensemble», ajoutait François dans son dernier discours à la Curie romaine. Le Saint-Père avait déjà parlé du «martyre avec des gants blancs» le 30 juin 2014, lors de la messe célébrée à la Maison Sainte-Marthe.

  • Le prince Charles d'Angleterre a fait diffuser un message vidéo avec l’Aide à l'Église en Détresse pour les chrétiens persécutés dans le monde

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    De Vatican News :

    Le message de Noël du prince Charles pour les chrétiens persécutés

    À l’occasion de Noël, le prince Charles d'Angleterre a fait diffuser un message vidéo avec l’Aide à l'Église en Détresse pour les chrétiens persécutés dans le monde.

    La solennité de Noël est célébrée dans le monde entier, mais dans de nombreuses régions, les chrétiens continuent d'être persécutés et discriminés. Et c'est à eux que s'adresse un message vidéo enregistré par le prince Charles avec l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED). «Il est vital, dit-il, de se souvenir de tous ceux qui souffrent de persécution à cause de leur foi chrétienne».

    Des chrétiens tués au Sri Lanka et en Syrie

    Dans la vidéo, le prince Charles raconte deux rencontres récentes avec un prêtre et une religieuse. Le premier, explique-t-il, a apporté de l'aide à ceux qui, au Sri Lanka, ont été terriblement blessés lors des attaques barbares qui ont eu lieu cette année dans les églises le jour de Pâques. Le 21 avril dernier, en effet, il y a eu près de 260 morts et plus de 500 blessés.

    «Ce n'est malheureusement pas un cas isolé», souligne le prince Charles, qui cite ensuite le récit que la religieuse lui a fait «de la situation en Syrie où, avec un immense courage et dans des conditions impossibles, elle offre un soutien crucial aux chrétiens et à tous ceux qui fuient la violence et la mort. La religieuse syrienne que j'ai rencontrée m'a donné une représentation de la tête du Christ crucifié, faite de bois carbonisé pris dans une église bombardée à Alep», confie l’héritier du trône britannique.

    L’appel pour les terres de la Bible

    Le prince Charles cite également le récent rapport d'octobre dernier de l'AED, qui «a révélé qu'en l'espace d'une décennie, jusqu'à deux tiers des chrétiens ont fui la Syrie», tandis qu'en Irak, «les communautés chrétiennes ont baissé de 90% en une génération». Le prince Charles invite donc à «empêcher le christianisme de disparaître des terres de la Bible».

  • La rengaine du Pape François pour Noël 2019

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    Lors de ses traditionnels vœux de Noël à la Curie romaine, le souverain pontife a fustigé une nouvelle fois la “rigidité” de l’Eglise et sa peur du changement. Lu sur le site web « valeurs actuelles » (extrait) :

    Discours-à-la-Curie-romaine-Noël-2019-©-Vatican-Media.jpeg« Le pape François persiste dans son message progressiste. Lors de ses traditionnels vœux de Noël, l’évêque de Rome a tenu à mettre en garde les chrétiens contre la « rigidité » avec laquelle ils vivaient leur foi, dans un monde où le christianisme est de moins en moins influent, rapporte notamment le mensuel québécois L’Actualité

    L’Eglise a « 200 ans de retard » à cause de sa peur du changement

    Reconnaissant que l’Eglise et la religion chrétienne ne détenait plus le même pouvoir et la même influence qu’autrefois, le souverain pontife a voulu citer le défunt cardinal progressiste Carlo Maria Martini, qui estimait avant de mourir que l’Eglise avait « 200 ans de retard » en raison de sa peur innée du changement. « Aujourd’hui, nous ne sommes plus les seuls à produire de la culture, plus les premiers entendus ni les plus écoutés. La foi en Europe et dans une grande partie de l’Occident n’est plus une présomption évidente, mais plutôt souvent niée, marginalisée et ridiculisée », a ainsi analysé  le pape, qui a exhorté la hiérarchie catholique à adopter les réformes pastorales et les perspectives nécessaires pour rendre l’Eglise attrayante afin qu’elle puisse remplir sa mission de répandre la foi. Pour lui, la « rigidité » dont font preuve certains catholiques finit par transformer « le terrain du bien commun » en « un champ de mines d’incompréhension et de haine ». D’ailleurs, il estime que les personnes qui adoptent ce genre de position le font généralement pour masquer leurs propres « déséquilibres »…. 

    Ref. Le pape François exhorte l’Eglise à s’adapter aux changements des sociétés occidentales

     Comme en écho, la voix du cardinal Tagle s’adressant, voici quelques jours, aux lecteurs de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » positive le propos en ces termes :

    JPSC

  • Face à un Xi Jinping qui veut réécrire la Bible pour l’adapter à la ligne du Parti communiste, la trahison du Vatican

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    Du site du Figaro :

    Xi Jinping veut réécrire la Bible pour l’adapter à la ligne du Parti communiste

    DÉCRYPTAGE - Les autorités chinoises ont exhorté les représentants des principaux cultes à modifier les traductions des textes de référence afin de les mettre en conformité avec «les exigences de la nouvelle époque».

    Par Sébastien Falletti
    22 décembre 2019
     
    Messe chrétienne en chinois dans l’église publique et reconnue par le gouvernement à Sanya, dans le district de Hongsha, dans le Hainan.
    Messe chrétienne en chinois dans l’église publique et reconnue par le gouvernement à Sanya, dans le district de Hongsha, dans le Hainan. Corinne ROZOTTE/Divergence

    De notre correspondant à Pékin

    Désormais, l’Évangile devra se conformer à la vulgate marxiste-léniniste matinée de «caractéristiques chinoises», et les paraboles de Jésus-Christ, rester dans la ligne du Parti communiste, sous peine d’être expurgées des bibles à disposition des fidèles dans le pays le plus peuplé de la planète. Pékin lance une nouvelle offensive en faveur de la «sinisation» des religions, s’attaquant cette fois à la doctrine même, du Nouveau Testament au Coran en passant par les sutras bouddhistes. Les autorités ont exhorté les représentants des principaux cultes en Chine à modifier les traductions des textes de référence, lors d’une réunion le 6 novembre, afin de les mettre en conformité avec «les exigences de la nouvelle époque». Une formule codée qui fait référence à «l’ère du président Xi Jinping», dont la pensée a été inscrite dans la Constitution en 2018, dans la foulée d’un Congrès à sa gloire.

    «Il faut une évaluation complète des traductions existantes de classiques...

    La suite est en accès payant mais on pourra approfondir le sujet en allant ici : https://fr.aleteia.org/2019/12/23/pourquoi-xi-jinping-veut-il-adapter-la-bible-a-la-ligne-du-parti-communiste/? et là : https://www.laselectiondujour.com/index.php?143477&lsdj=327991

    et aussi, sur le même site du Figaro :

    Chine: le cardinal Zen s’emporte contre la «trahison» du Vatican

    En 2018, le pape François passait un compromis historique, reconnaissant sept évêques venus de l’Église patriotique officielle et appelait les catholiques souterrains à se soumettre.

    Par Sébastien Falletti

    22 décembre 2019
     
    «Parfois l’usage de la violence est légitime, selon le catéchisme. Nous admirons et devons soutenir ces jeunes [hongkongais], car les autorités font preuve d’une violence extrême sans commune mesure avec la leur», estime le cardinal Joseph Zen, exilé à Hongkong.
    «Parfois l’usage de la violence est légitime, selon le catéchisme. Nous admirons et devons soutenir ces jeunes [hongkongais], car les autorités font preuve d’une violence extrême sans commune mesure avec la leur», estime le cardinal Joseph Zen, exilé à Hongkong. JEROME FAVRE/EPA/MAXPPP

    De notre envoyé spécial à Hongkong

    Il porte une doudoune grise sans manches par-dessus son col romain en ce clément automne de Hongkong. À 87 ans, sa carrure devient frêle, mais Joseph Zen bouillonne dans son petit bureau niché à l’entrée de la vaste véranda italienne de style 1900, dans la résidence des Salésiens, en balcon sur la majestueuse baie. En bas, les rues nichées entre les gratte-ciel sont en ébullition, sonnant la révolte contre la Chine rouge et défiant la police antiémeute à coups de cocktails Molotov.

    Perché sur les hauteurs, l’évêque à la retraite, nommé cardinal par le pape Benoît XVI, approuve d’un regard obstiné, la passion politique toujours chevillée au corps. «Parfois l’usage de la violence est légitime, selon le catéchisme. Nous admirons et devons soutenir ces jeunes, car les autorités font preuve d’une violence extrême sans commune mesure avec la leur», explique au Figaro le prélat, vétéran de la lutte pour la démocratie en Asie orientale.

    Un sport de combat

    Le catholicisme est un sport

  • Un rapport entre "bien vivre", ONU et Amazonie ?

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    De Joël Hautebert sur le site de l'Homme Nouveau :

    Y a -t-il un rapport entre le bien-vivre, l’Onu et l’Amazonie ?

    Dans le document final du synode sur l’Amazonie (paragraphe 9), il est dit que « la recherche de la vie en abondance chez les peuples autochtones d’Amazonie se concrétise dans ce qu’ils appellent le “bien-vivre” et se réalise pleinement dans les Béatitudes. Il s’agit de vivre en harmonie avec soi-même, avec la nature, avec les êtres humains et avec l’être suprême, car il existe une intercommunication entre le cosmos tout entier, là où il n’existe ni excluants ni exclus. Une telle compréhension de la vie est caractérisée par le lien et l’harmonie des relations entre l’eau, le territoire et la nature, la vie communautaire et la culture, Dieu et les différentes forces spirituelles. » 

    Le lien avec la Pachamama

    Cette référence explicite au bien-vivre des peuples autochtones d’Amazonie donne consistance à l’idée évoquée précédemment (cf. L’HN n° 1699) du lien étroit qui unit ce concept au culte de la Pachamama. De multiples publications universitaires sur les mutations politiques et idéologiques actuellement observables de l’autre côté de l’Atlantique confirment ce lien. Les enjeux s’étendent d’ailleurs bien au-delà du seul cas restreint de l’Amazonie… et même de l’Amérique du Sud. Il en ressort qu’il existe de fortes convergences intellectuelles et militantes entre les paradigmes actuels de la théologie de la libération et la cause mondialiste écologiste, convergences auxquelles la politique onusienne accorde son crédit à travers plusieurs résolutions. 

    En s’appuyant sur les populations indigènes du monde rural, la théologie libérationniste s’applique à modifier son approche subversive, en faisant de l’écologie son principal thème de revendication. Il est remarquable de trouver la promotion du culte de la Pachamama dès 1988, dans un livre intitulé Théologie de la Terre, écrit par un moine brésilien, toujours très à la mode, Marcelo Barros : « La Pachamama, en tant que représentation symbolique de Dieu, n’est pas idolâtrie, car elle ne sert pas à dominer les pauvres. Elle n’est qu’une médiation du Dieu de la vie. Les fruits de la Terre sont conçus comme le visage de Dieu. Quand on vénère la Terre on vénère Dieu. La Pachamama est en faveur des pauvres, protectrice des faibles. Elle est la mère qui nourrit les hommes »1. Les convergences entre la théologie libérationniste et « l’écologie des pauvres » portent essentiellement sur la dénonciation de l’exploitation de la Terre et de l’idéologie de la croissance, ainsi que sur une approche holistique du monde2. La notion de bien-vivre offre ainsi une base conceptuelle à un projet politique révolutionnaire, présenté comme une alternative au « vivre mieux » matérialiste occidental, capitaliste et colonialiste. 

    De multiples publications proposent une définition de ce bien-vivre, exposé comme le produit de la culture multiséculaire des peuples amérindiens. Selon Fernando Huanacuni Mamani, l’un des théori­ens du bien-vivre qui fut récemment ministre des Affaires étrangères d’Evo Morales en Bolivie, l’expression signifie « vivre en harmonie et en équilibre avec les cycles de la Terre-Mère, du cosmos, de la vie et avec toutes les formes d’existence »3. Mais au-delà de la définition, trois courants différents se disputent l’interprétation du bien-vivre : un courant culturaliste et indigéniste, auquel appartient Mamani, un courant écologiste et post-développementaliste, s’appuyant sur des intellectuels et des universitaires promoteurs de l’écologie politique, et un courant éco-marxiste et étatiste, composé d’intellectuels issus du socialisme4

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  • L’Association Médicale Mondiale (AMM) face à l’euthanasie : une opposition claire et réitérée

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    ANALYSE - L’Association Médicale Mondiale (AMM) face à l’euthanasie : une opposition claire et réitérée

    18/12/2019

     Auteur / Source : IEB / WMA / bioedge.org

    Also available in English
    Quelle position adopter face à la légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie dans certains pays ?
     Lors de sa dernière réunion annuelle, l'Association Médicale Mondiale (AMM) a adopté une nouvelle déclaration sur l'euthanasie et le suicide assisté (cfr. News IEB du 8 novembre dernier).

    Cette prise de position est l'occasion de faire le point sur les documents successivement adoptés par la WMA sur l'euthanasie et le suicide assisté ces dernières années, et d'y déceler d'éventuelles évolutions en la matière.

    D'aucuns ont en effet considéré cette déclaration comme une forme d'ouverture timide de l'AMM à la pratique de l'euthanasie et du suicide assisté. La déclaration de 2019 s'inscrit en réalité complètement dans la lignée des déclarations et résolutions adoptées précédemment par l'AMM sur le sujet depuis 1987.

    L'analyse attentive, réalisée par l'IEB (cfr. Flash Expert), des documents actuel et antérieurs montre en effet une continuité claire dans la position défendue par l'AMM au sujet de l'euthanasie et du suicide assisté.

    En particulier, l'AMM réitère de manière continue et invariable :

    son opposition à l'euthanasie et au suicide assisté le fait que ces pratiques sont contraires à l'éthique médicale le droit du patient à refuser un traitement médical

    La dernière déclaration (2019) met en outre l'accent sur la liberté de conscience des médecins, indiquant que ceux-ci ne peuvent être contraints de pratiquer de tels actes, ni « d'orienter un patient à cette fin ».

    Cette déclaration intervient alors que les associations médicales du Canada et des Pays-Bas (deux pays où l'euthanasie est légale) avaient tenté, ces dernières années, de faire évoluer la position de l'AMM vers une acceptation de ces pratiques, sans toutefois y parvenir. Celles-ci ont finalement quitté l'AMM en octobre 2018.

    L'Association Médicale Mondiale (AMM, ou World Medical Association - WMA) est l'organisation représentative des médecins à travers le monde. Fondée en 1947, l'AMM fédère aujourd'hui les associations médicales nationales de 114 pays, comptant au total pas moins de neuf millions de médecins.

    Pour aller plus loin : Flash Expert IEB – Position de l'Association Médicale Mondiale sur l'euthanasie et le suicide assisté – Aperçu chronologique