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International - Page 186

  • 75 millions de baptisés en plus

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    D'I.Media via Aleteia.org :

    C’est officiel, le monde compte 75 millions de baptisés supplémentaires

    25 mars 2020

    Alors que le nombre de catholiques ne cesse d’augmenter dans le monde, l’Église catholique essuie en même temps une forte crise des vocations sacerdotales et religieuses, a indiqué le Bureau de presse du Saint-Siège le 25 mars 2020. En revanche, depuis l’élection du pape François, on observe une augmentation du nombre de diacres permanents et d’évêques.

    Au cours de ces années recensées par le Vatican (2013-2018), le nombre de catholiques est passé de 1,254 milliard à 1,329 milliard en cinq ans (2013-2018), soit une augmentation absolue de soixante-quinze millions de baptisés, vient d’indiquer le Bureau de presse du Saint-Siège. Chaque année depuis 1912, le Vatican édite en effet l’Annuaire pontifical, un important recueil de données statistiques concernant l’Église catholique. Cette étude et sa publication reviennent au Bureau central de statistiques du Saint-Siège. Sa dernière parution permet d’avoir une vision générale sur les cinq premières années de pontificat du pape François. Selon les dernières statistiques disponibles, les fidèles catholiques représentent ainsi un peu moins de 18% de la population mondiale, la terre comptant quelque 7,6 milliards d’habitants.

     

    La proportion la plus élevée de catholiques par rapport au reste de la population se situe dans les Amériques – entre l’Océan arctique au nord et le cap Horn au sud – avec 63,7% de baptisés, suivie par celle de l’Europe avec 39,7% de catholiques et celle de l’Océanie, 26,3%. Les catholiques représentent 19,4% de la population africaine et seulement 3,3% de la population en Asie.

    Par ailleurs, le nombre d’évêques a sensiblement augmenté entre 2013 et 2018, passant de 5.173 à 5.377 prélats dans le monde entier. Les statistiques indiquent une nette augmentation en Océanie (+ 4,6%), en Amérique et en Asie (avec +4,5% pour les deux) et en Europe (+4,1%). C’est en Afrique en revanche (+1,4%) que leur nombre a le moins augmenté. Les chiffres concernant les diacres permanents sont également encourageants. Leur nombre est passé de 43.195 en 2013 à 47.504 cinq ans plus tard, ce qui représente une augmentation de l’ordre de 10%.

    Crise des vocations : moins de séminaristes, de prêtres et de religieux

    Le nombre de prêtres est en léger déclin : -0,3% au cours des cinq dernières années. Si ce nombre a nettement augmenté en Afrique et en Asie (respectivement +14,3% et +11%), en Amérique, il reste stationnaire autour d’une moyenne d’environ 123.000 hommes. C’est la situation en Europe et en Océanie qui est préoccupante : ces deux zones affichent respectivement une baisse de plus de 7% et un peu plus de 1%.

    Sur la même période, on note également une baisse du nombre de séminaristes. Les candidats à la prêtrise sont passés de 118.251 en 2013 à 115.880 en 2018. À l’exception de l’Afrique (+15,6%), cette baisse affecte tous les continents, en particulier l’Europe (-15,6%) et l’Amérique (-9,4%).

     

    Le nombre de religieux (hommes) est en large diminution partout dans le monde, sauf en Asie (+3,6%) et en Afrique (+6,8%) : en cinq ans, ils sont passés de 55.000 à 51.000 hommes, soit une diminution de 8%. Chez les femmes, la dynamique est également décroissante (-7,5%). Leur nombre total est passé de près de 694.000 religieuses en 2013 à moins de 642.000 cinq ans plus tard.

    Cette baisse affecte trois continents (Europe, Océanie et Amérique), avec des variations négatives importantes (-15% en Europe, – 14,8% en Océanie et – 12% en Amérique). L’Afrique et l’Asie marquent une forte hausse, dépassant 9% pour le premier continent et + 2,6% pour l’Asie.

  • Consécration au Cœur Immaculé de Marie : les évêques du Portugal appellent tous les épiscopats du monde à se joindre à leur initiative

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Consécration au Cœur Immaculé de Marie : les évêques du Portugal appellent tous les épiscopats du monde à se joindre à leur initiative

    Face à la crise du coronavirus, l’Église du Portugal renouvellera sa consécration au Sacré-Coeur de Jésus et au Coeur Immaculé de Marie le 25 mars, à la fin du chapelet de 18 h 30 (19 h 30 heure de Paris). L’annonce de cette initiative des évêques du Portugal, samedi, a été suivie de la demande des évêques d’Espagne de pouvoir se joindre à cette démarche. Ce que voyant, l’épiscopat portugais a proposé aux conférences épiscopales du monde entier de se joindre à ce « geste de dévotion ».

    La prière de consécration sera prononcée par le Cardinal António Marto, évêque de Leiria-Fatima.

    Elle aura lieu dans la basilique de Notre-Dame du Rosaire de à l’occasion de la solennité de l'Annonciation du Seigneur. La cérémonie sera retransmise en direct sur la page en ligne du Sanctuaire de Fatima, et, au Portugal, à la télévision, à la radio et sur les plateformes numériques d'inspiration chrétienne.

    « Tous les diocèses seront unis dans la prière du Rosaire aux intentions du monde entier et en particulier du Portugal, dans cette situation dramatique que nous traversons à cause du coronavirus Covid-19 », affirme un communiqué du Conseil permanent de la Conférence épiscopale portugaise (CEP).

    Le 20 octobre 2019, les évêques du Portugal ont consacré l'Église catholique au Sacré-Cœur de Jésus, à Fatima, lors de la messe de clôture de l'année missionnaire, au sanctuaire de Fatima, marquant également les 175 ans de l'Apostolat de la Prière au Portugal.

    Le site du Sanctuaire rappelle que la première consécration du Portugal au Cœur Immaculé de Marie eut lieu le 13 mai 1931, huit mois après la reconnaissance officielle des apparitions par l'évêque de Leira, au terme du premier pèlerinage national de l'épiscopat portugais à Fatima. Avant la consécration, le Cardinal-Patriarche D. Manuel Gonçalves Cerejeira, avait déclaré :

    « Les évêques du Portugal, vos pasteurs, sont réunis ici aujourd'hui pour remercier Notre-Dame de Fatima de la visite qu’elle a daigné faire sur notre terre. Pour que la cérémonie d’action de grâce soit complète, ils consacreront leur travail et le destin du Portugal au Cœur Immaculé de Marie. Cette consécration est le complément de la consécration nationale au Sacré-Cœur de Jésus, faite il y a trois ans par l'épiscopat portugais. En descendant à Fatima, la Vierge a fait de ce lieu le nouveau Bethléem portugais. Si à Bethléhem la Vierge a donné au monde Jésus, Jésus qui est la Vérité, la Vie, le Pardon et la Paix, en descendant à Fatima, elle nous a fait en quelque sorte un nouveau don de son fils.  

    « Fatima est devenue le sanctuaire national d'où elle répète à tous les peuples : faites tout ce que mon Fils vous dira. Mère de Dieu, nous avons reçu Jésus seulement par vos mains. »

    A la fin de ce discours, le cardinal prononçait la prière de consécration. Plus tard, en octobre 1942, l'année où l'on a célébré le 25e anniversaire des apparitions, le pape Pie XII a consacré le monde au Cœur Immaculé de Marie par un message radio.

    Evoquant la cérémonie de mercredi prochain, 25 mars, le site du sanctuaire poursuit :

     « Le Cœur de Marie s'est présenté à Lucie dès le début, dès la deuxième apparition, comme un refuge et un chemin qui mène à Dieu. De nouveau, en juillet, après la vision de l'enfer, elle l’a réaffirmé en proposant la consécration à son Cœur Immaculé comme moyen de conversion et de réparation. La dévotion au Cœur de Marie devient, surtout avec la demande de consécration de la Russie et tout ce qu’elle allait symboliser, une expression de la présence de Dieu qui accompagne le drame de l'histoire humaine, invitant les croyants à une autre vision de l’histoire, projetée sur une dimension eschatologique. À Pontevedra et à Tuy, dans les visions qui clôturent l'événement de Fatima, l'appel à la consécration a été renouvelé, avec la communion réparatrice des premiers samedis qui lui est associée. »

    AciDigital annonçait il y a quelques heures que les évêques du Portugal accueilleront volontiers les demandes des autres conférences épiscopales du monde en vue de se joindre à la consécration de mercredi.

    Les demandes devront être faites par les présidents des conférences épiscopales ou par les secrétaires de celles-ci, au nom des présidents. Elles doivent être adressées à Dom Manuel José Macário do Nascimento Clemente, cardinal-patriarche de Lisbonne, ou au secrétaire général de la conférence des évêques du Portugal, le P. Manuel Joaquim Gomes Barbosa, à cette adresse mail :

    cep.sgeral@ecclesia.pt. Le numéro de téléphone est précisé par AciDigital.

    Le cardinal-patriarche de Lisbonne et le cardinal de Leiria-Fatima ne sont pas particulièrement réputés pour leur orthodoxie. Mais les circonstances réveillent décidément beaucoup de sentiments catholiques !

  • Pandémie : deux annonces solennelles du pape pour les 25 et 27 mars

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    Après l'Angelus de ce dimanche 22 mars, le pape a annoncé :

    «En ces jours d'épreuve, alors que l'humanité tremble de la menace d'une pandémie, je voudrais proposer à tous les chrétiens d'unir leurs voix au ciel. J'invite tous les dirigeants des églises et les dirigeants de toutes les communautés chrétiennes et tous les chrétiens de différentes confessions à invoquer le Dieu Tout-Puissant, et en même temps à prononcer la prière du Notre Père que Jésus notre Seigneur nous a enseignée.

    J'invite donc tout le monde à prier la prière du Seigneur à midi le mercredi 25 mars prochain. Le jour où de nombreux chrétiens commémoreront la proclamation de la Parole à la Vierge Marie, que le Seigneur entende la prière unanime de tous ses disciples qui se préparent à célébrer la victoire du Christ ressuscité.

    Dans la même intention, je conduirai un moment de prière sur le parvis de la basilique Saint-Pierre devant la place vide vendredi 27 mars prochain, à 18h00. J'invite déjà tout le monde à participer spirituellement à travers les médias. Nous écouterons la parole de Dieu, nous formulerons nos prières, nous adorerons le Saint-Sacrement, avec lequel je donnerai finalement la bénédiction "Urbi et Orbi", avec laquelle la possibilité de recevoir l'indulgence complète sera liée.

    Nous voulons répondre à la pandémie de virus par l'universalité de la prière, de la compassion et de la tendresse. Restons ensemble. Faisons sentir notre proximité avec les personnes les plus solitaires et les plus éprouvées ».

  • Questions d'éthique : l'actualité

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    Bulletin du 19/03/2020

    Comment juger qu'une vie vaut davantage la peine d'être sauvée qu'une autre ? Cette question, qui semblait jusqu'il y a peu encore réservée au passé et à ses champs de bataille, risque pourtant de se poser dans nos propres hôpitaux ces prochaines semaines. Le système de santé de plusieurs pays d'E...

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    La population néerlandaise est de moins en moins favorable à la création d'embryons humains à des fins de recherche. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par l'Institut Rathenau, situé à La Haye. L'Institut avait déjà sondé la population sur le sujet en 2007. Il présente aujourd'hui de nouvell...

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    Il y a quelques mois, une étude finlandaise a montré des risques aggravés pour les grossesses survenant après un avortement tardif.

    L'étude a porté sur les données du registre des naissances et du registre des avortements finlandais. Le panel était ainsi constitué de 418 690 femmes ayant accouché...

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    Par une double décision publiée le 12 mars dernier, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) refuse d'accorder le bénéfice de la liberté de conscience à deux sages-femmes refusant de pratiquer des avortements.

    Ces deux affaires sont intitulées Grinmark et Steen contre la Suède, du nom des ...

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    La condamnation du Dr Leandro Rodriguez Lastra a été confirmée en appel. Ce médecin avait refusé de pratiquer un avortement sur une femme enceinte de 23 semaines, estimant qu'un tel geste présentait trop de risques pour la santé de la femme. Le médecin écope d'une peine de prison d'un an et deux m...

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  • Le COVID-19 met à mal les grandes erreurs de ce temps (panthéisme, mondialisme, abandons de souveraineté, attaques contre la vie et la famille)

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Mgr Crepaldi de Trieste évoque le coronavirus – et dénonce le panthéisme, le mondialisme, les abandons de souveraineté, les attaques contre la vie et la famille

    La morale devra changer pour être de nouveau fondée sur autre chose qu'elle-même, et la société devra retrouver le sens de Dieu et de la religion : telle est l'appel à la vérité et au réel lancé par Mgr Giancarlo Crepaldi, évêque de Trieste, à propos de la crise du coronavirus.

    Dans un passionnant article publié en exclusivité par Marco Tosatti sur son blog Stilum curiae, Mgr Crepaldi souligne comment le COVID-19 met à mal les grandes erreurs du temps : le naturalisme qui enseigne la bonté de la nature et notre devoir de « connexion » avec elle, le panthéisme, mais aussi le rejet de la doctrine sociale de l'Eglise et son principe de subsidiarité nié par le mondialisme supranational.

    Et de rappeler aussi que le mot latin « Salus » signifie certes santé, mais aussi salut, et que le salut n'est pas forcément la santé ici-bas comme le savaient bien les martyrs.

    Il est vrai que Mgr Crepaldi fait partie des évêques qui sont sortis de leurs cathédrales pour bénir leurs villes avec le Saint Sacrement alors que les fidèles ne peuvent plus venir à la messe.

    Le texte est revigorant. Je vous en propose ci-desssous, avec l'aimable autorisation de Marco Tosatti, ma traduction. – J.S.

    *

    Plus rien ne sera comme avant

    L'épidémie liée à la propagation de la "COVID-19" a un fort impact sur de nombreux aspects de la coexistence entre les hommes et pour cette raison, elle nécessite également une analyse du point de vue de la Doctrine Sociale de l'Eglise. La contagion est avant tout un événement sanitaire et cela suffit à relie directement à l'objectif du bien commun. La santé en fait certainement partie. En même temps, elle pose le problème de la relation entre l'homme et la nature et nous invite à surmonter le naturalisme qui est répandu aujourd'hui et je rappelle que, en l'absence de gouvernement de la part de l'homme, la nature produit aussi des catastrophes et qu'une nature uniquement bonne et d'emblée exempte de contamination n'existe pas.

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  • Pourquoi on n'échappera pas à un krach

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    De Vatican News :

    Le monde doit-il s’attendre à d’autres pandémies? Le regard de l'économiste jésuite Gaël Giraud

    L’économie mondiale était-elle prête à faire face à une telle pandémie ? Nous avons posé la question au père Gaël Giraud, économiste spécialisé en économie mathématique, ancien chef économiste l’Agence Française de Développement et directeur de recherche au CNRS.

    Entretien réalisé par Marine Henriot - Cité du Vatican 

    L’Europe est maintenant le foyer de l’épidémie de Coronavirus, qui a fait plus de 7 000 morts dans le monde. Confinement partiel ou total, fermeture des frontières pour ralentir la propagation... Un par un, ou de manière coordonnée, chaque pays prend des mesures plus ou moins drastiques. L’Italie entre dans sa deuxième semaine de quarantaine, une mesure prise également par l’Espagne et la France.

    Au-delà des pertes humaines qui sont dramatiques, les conséquences économiques se font déjà ressentir et s’étendront sur de longs mois, voire des années. Selon Thierry Breton, le commissaire européen chargé du marché intérieur, il faut s’attendre à une récession de 2 à 2.5 % dans l’Union européenne. Dans de telles circonstances, les pays pourront s’affranchir, momentanément, des règles du pacte de stabilité européen. 

    L'économie mondiale était-elle prête ?

    Hors Europe, les mesures économiques se multiplient également. La Russie par exemple utilisera une réserve de 3,6 milliards d’euros de son budget pour faire face aux dépenses prioritaires. Les banques centrales de chaque pays montent au créneau pour éviter le pire.

    L’économie mondiale était-elle prête à faire face à une telle pandémie ? Nous avons posé la question au père Gaël Giraud, économiste spécialisé en économie mathématique, ancien chef économiste l’Agence Française de Développement et directeur de recherche au CNRS. 

    Entretien avec Gaël Giraud

  • Confinement pour une nouvelle peste venue d’Orient

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    unnamed (5).jpgComme les autres calamités, les épidémies sont de tous les temps dans ce monde transitoire et la vitesse de leur expansion aujourd’hui proportionnelle aux progrès des moyens modernes de communication.

    La découverte de virus très pathogènes (VIH, SRAS, Ebola, H5N1…) à la fin du siècle dernier a mis fin aux illusions optimistes des « golden sixties ».  Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une nouvelle maladie infectieuse fait son apparition chaque année dans le monde. Et, en 2012 déjà, un journaliste pouvait écrire que l’humanité subit,  ici et là,  tous les cinq ans une crise majeure due à l’émergence ou la réémergence d’un virus.

    Et voici que, comme jadis pour la peste, la Chine est (du fait de son écologie, de sa démogaphie et, aujourd’hui, de son interdépendance croissante avec le reste du monde) le berceau de l’expansion fulgurante d’un funeste nouveau-né : le « coronavirus ». Les réactions inévitablement anxiogènes répandues à son sujet par les médias auront peut-être leur part d’efficacité pédagogique (« timor Domini, initium sapientiae » disait déjà le psalmiste) pour juguler la pandémie impressionnante qui déferle pour l’instant sur l’Europe.

    Mais, comme chrétiens nous savons aussi que nous n’avons pas, ici-bas, notre demeure éternelle. En ce premier jour de confinement prescrit aux Belges ( après les Espagnols, les Italiens et les Français) je tombe, fortuitement, sur cet « acte d’abandon » contre les angoisses qu’écrivit, au milieu du siècle dernier, un prêtre napolitain, Don Ruolto, mort en odeur de sainteté en 1970 :

    « Pourquoi te confondre en t’agitant ?  S’abandonner à moi ne signifie pas se tourmenter, s’inquiéter et se désespérer en m’adressant ensuite une prière. S’abandonner signifie fermer les yeux de l’âme, écarter la pensée des tribulations et s’en remettre à moi pour que moi seul, je te fasse trouver l’autre rive, comme les enfants endormis dans les bras maternels.

    Que de choses je fais lorsque l’âme, dans ses nécessités aussi bien spirituelles que matérielles, se tourne vers moi, me regarde, ferme les yeux et se repose en me disant :

    « Pense-y toi !: »

    Tu obtiens peu de grâce lorsque tu te tourmentes à les produire ; tu en obtiens beaucoup lorsque tu t’en remets à moi par la prière. Dans la douleur, tu pries afin que j’ôte ta douleur, mais pour que je l’ôte comme tu le souhaites… Tu te tournes vers moi, mais tu veux que je m’adapte à tes désirs; tu n’es pas de ces malades qui demandent au médecin un remède, c’est toi qui le lui suggères.

    Ne fais pas ainsi, mais prie comme je te l’ai enseigné dans le Pater :*Que ton nom soit sanctifié*(c’est-à-dire qu’il soit glorifié dans ta requête) : »Que ton règne vienne : » (c’est-à-dire que tout concourre à ton règne, en nous dans ce monde), « Que ta volonté soit faite : »(ce qui est l’équivalent de :« Pense-y toi : »).

    J’interviens avec toute ma puissance et je résous les situations les plus fermées. Le malheur s’acharne contre toi au lieu de disparaître, Ne t’agite pas, ferme les yeux et dis-moi en toute confiance : »Que ta volonté soit faite, pense-y toi : » Je te dis que j’y pense en intervenant comme médecin et, lorsque cela est nécessaire, j’accomplis aussi un miracle. Tu t’aperçois que le mal s’aggrave ? Ne t’inquiète pas, mais ferme les yeux et dis : « Pense-y toi : ». Je te réponds que j’y pense.

    La préoccupation, l’agitation et le souci des conséquences sont contraires à l’abandon. On peut les comparer à la confusion que font les enfants, lorsqu’ils prétendent que leur mère subvienne à leurs besoins, mais veulent y pourvoir eux-mêmes, entravant ainsi son rôle avec leurs idées et leurs caprices enfantins.

    Ferme les yeux et laisse-toi porter par le courant de ma grâce. Ferme tes yeux et laisse-Moi travailler/faire, en pensant à l’instant présent. Écarte tes pensées du futur, comme d’une tentation. Repose-toi sur moi en croyant en ma bonté et je te jure sur mon amour, qu’en me disant ces paroles :« Pense-y toi », j’y penserai, je te consolerai, je te libèrerai, je te guiderai.

    Et lorsque je te conduirai sur un autre chemin que celui que tu envisages de prendre, je te soutiendrai en te portant dans mes bras, car aucun remède n’est plus puissant que mon amour. Je n’y pense que lorsque tu fermes les yeux.

    Mais tu es « insomniaque », tu veux tout évaluer, tout scruter, penser à tout; ainsi tu t’abandonnes aux forces humaines ou, ce qui est pire, aux hommes, en te fiant à leurs inventions. Voilà ce qui entrave mes paroles et mes projets. Oh! combien je désire ton abandon pour te venir en aide et combien je m’afflige de te voir agité!

    Voilà ce que cherche Satan : t’agiter pour te soustraire à mon action et te jeter en proie aux décisions humaines. Remets-toi donc à moi seul, repose-toi sur moi, abandonne-toi à moi en tout. Je fais des miracles en proportion de l’abandon total à moi et de l’absence de confiance en toi : Je dispense des trésors de grâces lorsque tu te trouves dans le plus grand dénuement.

    Si tu as des ressources ou si tu les cherches, tu suis le parcours naturel des choses, qui est souvent entravé par Satan. Aucun raisonneur ou modérateur, n’a fait de miracles, parmi les saints.

    Seul celui qui s’abandonne à Dieu agit divinement. Lorsque tu vois que les choses se compliquent, dis en fermant les yeux de l’âme: « Jésus, pense-y toi : ». Et distrais-toi, car ton esprit est clairvoyant…pour toi, il t’est difficile de voir le mal. Remets-toi, souvent à moi en te distrayant de toi-même. Fais ainsi pour toute nécessité. Fait ainsi et tu verras de grands, continuels et silencieux miracles. Et je te le jure par mon amour. Moi j’y penserai, sois-en assuré.

    Prie toujours avec cette disposition d’abandon et tu obtiendras paix et satisfaction, même lorsque je te ferai grâce de l’immolation de réparation et d’amour qu’impose la souffrance. Cela te parait-il impossible ? Ferme les yeux et dis, du fond de l’âme :"Jésus pense-y toi" : Ne crains rien, j’y penserai, et tu béniras mon nom en t’humiliant. Tes prières ne valent pas un pacte d’abandon confiant; souviens-t-en.

    Il n’y a pas de neuvaine plus efficace que celle-ci : « Ô Jésus, je m’abandonne à toi, pense-y toi »

    Au XVIe siècle déjà, à la question de savoir ce qu’il ferait si on lui annonçait que, dans l’heure, la mort le ferait comparaître devant Dieu, le jeune Louis de Gonzague (1568-1591) qui était en train de renvoyer la balle à un compagnon de jeu,  répondit tranquillement : « je continuerais à jouer ». A l’âge de 23 ans, Saint Louis de Gonzague est mort au service des pestiférés.

    JPSC

  • Quand les Néo-Zélandais en ajoutent à la misère du monde

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Le parlement de Nouvelle-Zélande légalise l'avortement

    Le parlement de Nouvelle-Zélande a voté mercredi en faveur de la dépénalisation de l'avortement, permettant aux femmes de décider d'une IVG dans les 20 premières semaines de leur grossesse.

    "Pendant plus de 40 ans, l'avortement a été la seule procédure médicale considérée comme un crime en Nouvelle-Zélande", a souligné le ministre de la Justice Andrew Little dans un communiqué. "Mais dorénavant, les avortements seront traités à juste titre comme une question de santé publique."

    Le parlement a approuvé la loi en troisième lecture, avec 68 votes pour et 51 contre. Elle doit encore être envoyée au gouverneur général pour être promulguée mais il s'agit d'une formalité.

    L'avortement n'était jusqu'ici autorisé en Nouvelle-Zélande que pour sauver la vie de la mère ou pour préserver sa santé physique ou mentale. Il fallait l'approbation de deux médecins ou consultants.

    En vertu d'une loi datant de 1961, l'interruption volontaire de grossesse était jusque-là considérée comme un délit passible de 14 ans d'emprisonnement. Ce texte n'a toutefois jamais été appliqué aux femmes subissant un avortement.

    "La loi précédente demandait aux femmes voulant avorter de surmonter de nombreux obstacles, ce qui retardait l'accès à la procédure et était moins sûr", a pointé le ministre Little. "Le changement est finalement arrivé et un avortement sûr est désormais légal en Nouvelle-Zélande", a-t-il conclu.

  • Réflexion pour un temps d'épidémie

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    LA COMMUNION SPIRITUELLE

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    Une situation d’exception que vous n’avez pas choisie et dont vous souffrez

    Vous êtes habitués à participer à la messe le dimanche, voire en semaine.

    Vous désireriez toujours assister à la messe et continuer de communier. Mais à cause de la suspension des célébrations publiques dans les églises (en vue de tenter d’enrayer la propagation de l’épidémie), cela ne vous est plus possible et vous en souffrez.

    QUE FAIRE DANS NOTRE SITUATION ?  

    Il n’y a aucune faute de votre part.

    Si vous n’avez pu participer à la messe et communier, ce n’est pas par suite d’un choix de votre part. Vous subissez une situation que vous n’avez pas choisie.

    Il n’y a évidemment aucun péché de votre part. Car vous vous retrouvez dans l’impossibilité de sanctifier sacramentellement votre dimanche, jour du Seigneur.

    Cette situation d’exception nous fait rejoindre les conditions que connaissent les chrétiens en périodes de persécution (par exemple sous la Révolution française, dans les terres de mission au XIXe siècle ou sous les dictatures communistes du XXe siècle).

    En ces heures d’épreuves, essayons de garder paix de l’âme et confiance en Dieu en approfondissant ce que la Communion spirituelle met à notre disposition.

    • D’où provient cette notion de « communion spirituelle ?
    • Qu’est-ce que la « communion spirituelle » ?
    • Propositions concrètes

          Annexes : suggestions de prières pour la communion spirituelle

     

     1. D’OU PROVIENT CETTE NOTION DE « COMMUNION SPIRITUELLE ?

    Exposée par saint Thomas d’Aquin, retenue par le concile de Trente, reprise par l’enseignement constant des papes, cette doctrine a été recommandée par plusieurs saints et maîtres de vie spirituelle.

    A) Saint Thomas d’Aquin, Docteur de l’Eglise († 1274)

    « Dans la manducation de ce sacrement, deux choses sont à considérer : le sacrement en lui-même, et son effet. Nous avons déjà parlé des deux. La manière parfaite de manger ce sacrement est celle où on le reçoit de telle façon qu’on perçoit son effet. Mais il arrive parfois, nous l’avons dit, qu’on soit empêché de percevoir l’effet de ce sacrement ; et cette manière de le manger est imparfaite. Puisque la différence entre le parfait et l’imparfait est un principe de division, la manducation sacramentelle, par laquelle on consomme le sacrement sans obtenir son effet, est distinguée, par opposition, de la manducation spirituelle par laquelle on perçoit l’effet de ce sacrement, lequel unit spirituellement au Christ par la foi et la charité. »

    Somme théologique, III, q. 80, a. 1

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  • Le cardinal Pell reste en prison; un déni de justice ?

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    Du site du Figaro :

    Pédophilie: la Haute Cour d'Australie renvoie sa décision sur le cardinal Pell

    12 mars 2020

    La Haute Cour d'Australie, plus haute juridiction du pays, a renvoyé jeudi sa décision sur le pourvoi du cardinal George Pell contre sa condamnation pour pédophilie.

    L'ex-secrétaire à l'Économie du Saint-Siège âgé de 78 ans, qui était absent lors des deux journées d'audience à Canberra, demeurera en prison jusqu'à la décision de la Haute Cour, qui ne devrait pas tomber avant plusieurs mois.

    Voir aussi : https://www.lifesitenews.com/news/australian-high-court-hears-case-to-overturn-cdl-pells-sex-abuse-conviction?

  • Selon l'Université de Georgetown, l'Eglise catholique rend le monde meilleur

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    UNIVERSITÉ DE GEORGETOWN

    «L'Église catholique rend le monde meilleur»

    09-03-2020

    Éducation, santé, réduction de la pauvreté: aucune organisation au monde ne fait plus que l'Église pour répondre aux besoins des gens. Et cela a été déclaré par un organisme de recherche de l'Université de Georgetown (USA), qui a quantifié le bien réalisé par les œuvres catholiques dans le monde. Sans parler du bien spirituel que l'Évangile apporte à l'humanité.

    Ce que l'Église est et fait, en raison du Christ, est indispensable pour le monde entier. «Contra factum non fit argumentum». Aucune organisation au monde ne travaille plus dans les domaines de l'éducation, de la santé, de la réduction de la pauvreté, des soins à l'Église catholique, souvent grâce aux ordres religieux.

    Parmi toutes les critiques de l'Église, ce fait fondamental est toujours oublié, il est de bon ton de jeter des pierres contre l'Église, moins de noter que, à l'imitation du Christ, elle se soucie et répond génialement aux besoins de chacun. L'organisme de recherche «Cara» de l'Université de Georgetown aux États-Unis a compilé des statistiques qui rendent le travail vraiment impressionnant de l'Église dans le monde «quantifiable». Il va sans dire que le travail de charité, d'éducation et de soins n'est pas seulement statistiquement quantifiable, l'Église montre et éduque à la vérité et pour la vérité.

    Mais cette matérialisation du bon résultat secondaire de l'œuvre d'évangélisation ne peut être ni oubliée ni cachée. À travers le monde, l'Église catholique «gère» 150 087 écoles qui forment environ 54 millions d'élèves chaque année et la plupart d'entre elles sont situées dans des pays en développement. Dans le domaine de la santé et du bien-être, l'Église - toujours principalement par le biais de ses ordres religieux souvent diffamés - gère plus de 5 000 hôpitaux, 16 000 dispensaires et 600 colonies de lépreux. En outre, elle gère près de 16 000 foyers de soins pour personnes âgées, malades chroniques et handicapés, 10 000 orphelinats, 10 500 écoles maternelles, 13 000 centres de conseil matrimonial, 3 200 centres d'éducation sociale et 31 182 autres organisations caritatives.

    Les données n'incluent pas le travail exceptionnel accompli dans plusieurs pays par des membres d'organisations laïques catholiques, telles que la Société de Saint Vincent de Paul, Frédéric Ozanam ou la Légion de Marie. À lui seul, la Société «Saint Vincent de Paul» aide 20 millions de personnes dans le monde grâce à ses 150 bureaux sur tous les continents. Regardant de plus près le domaine de l'éducation, l'Église gère 71 305 écoles maternelles, 101 527 écoles primaires et 48 560 écoles secondaires. En Italie, le FMI s'occupe de 35% des enfants de la maternelle, s'ils fermaient, ce serait une tragédie pour des dizaines de milliers de familles. Pour avoir une idée de la façon dont l'engagement et la présence de l'Église dans l'éducation ont augmenté dans le monde depuis 1970, comparons les chiffres actuels avec ceux de l'époque. Les élèves du primaire sont passés de 20,3 millions en 1970 à 34,6 millions en 2017. En 1970, les élèves du secondaire étaient environ 7,7 millions, alors qu'en 2017, ils étaient un peu plus de 20 millions. C'est une énorme avancée. Le nombre d'enfants dans les jardins d'enfants s'élève à 7,3 millions d'enfants. En Italie, le FMI prend en charge 35% des enfants de la maternelle (environ 550 000 enfants), s'ils fermaient, ce serait une tragédie pour des dizaines de milliers de familles.

    L'Afrique a connu une croissance particulièrement forte. En 1980, 6,6 millions d'élèves fréquentaient des écoles gérées par des organisations ecclésiales, en 2012, ils étaient 23,5 millions et continuent d'augmenter. En 1970, les catholiques représentaient 18% de la population mondiale et ce pourcentage n'a pas changé après 50 ans. Cependant, le travail de l'Église dans le domaine de l'éducation et du bien-être s'est accru en termes de services et de personnes impliquées. Cela est particulièrement vrai des pays pauvres, où l'État est souvent presque inexistant, mais le travail subsidiaire que l'Église et ses initiatives mènent dans tous les autres pays du monde est également réel. Sans les activités des innombrables organisations dirigées par des catholiques mentionnées ci-dessus, la vie serait beaucoup plus difficile pour des dizaines de millions de personnes dans le monde chaque année. Les chiffres sont limpides et chaque année ne peut être révisée qu'à la hausse.

    À ce bien matériel, éducatif et curatif, il faut ajouter le bien spirituel que l'Évangile apporte à l'humanité. Nous n'avons aucune idée du nombre d'enfants, de garçons, d'hommes chaque jour, pardonnant à leurs ennemis, réconfortant les affligés, surmontant leurs mauvaises habitudes, trouvant la force et la motivation pour poursuivre leur bonheur et leur liberté, endurer patiemment, apporter de la consolation, construire la paix et la justice, tout cela au nom de leur foi catholique et de la véritable rencontre qui les a marqués durant leur enfance à l'école, alors qu'ils souffraient à l'hôpital, lorsqu'ils étaient dans le besoin.

    La contribution de l'Église catholique au progrès humain, bien qu'inestimable, est sous-estimée par tous. Il n'y a pas de fierté à le dire, mais la réalité ne peut pas être et ne peut pas rester sous silence. Les médias se concentrent sur les mauvaises nouvelles et lorsqu'ils parlent de l'Église, ils se concentrent uniquement sur les abus, les divisions, les complots, mais il y a beaucoup de bien dans le monde et la plupart viennent de l'Église.

  • Le marché juteux de la contraception

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    UN CHIFFRE D’AFFAIRES RECORD POUR LA SOCIÉTÉ MITHRA SUR LE MARCHÉ DE LA CONTRACEPTION

    09 mars 2020

    En 2019, le chiffre d'affaires de la société belge Mithra « a augmenté de 47% par rapport à l'année précédente, pour atteindre le montant record de 96,5 millions d’euros ». Et ce, « principalement grâce à l’accord signé avec l’australien Mayne Pharma concernant la commercialisation de la pilule contraceptive Estelle aux États-Unis ».

    Parmi les projets de 2020, Mithra recense « la soumission du dossier Estelle auprès des autorités réglementaires américaines au 2e trimestre, la production des lots d’Estelle afin d’être prêt pour le lancement commercial prévu au premier semestre 2021, la fin du recrutement pour la phase 3 de Donesta[1] et le lancement des études cliniques pour le PeriNesta, le produit pour le marché de la périménopause », ainsi que « la commercialisation à grande échelle de l'anneau contraceptif Myring, en particulier sur les trois plus grands marchés du monde (États-Unis, Allemagne et Italie) ». Ainsi, « près de 2 millions d'anneaux » devraient être produits en 2020.

    Le PDG de Mithra, François Fornieri, se réjouit : « 2019 a marqué le 20e anniversaire de Mithra et fut une année exceptionnelle à plus d'un titre ». « Le lancement attendu de Myring sur les trois plus gros marchés mondiaux en 2020 et celui d'Estelle dès 2021, achèvera notre transition en une société biotech commerciale ».

    Pour aller plus loin :

    Sources: L’Echo, Olivier Gosset (09/03/2020) – Le Soir, Belga (09/03/2020)