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International - Page 189

  • Allemagne : Le Cardinal Marx a annoncé son départ

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    Lu sur le site web de nofre confrère « diakonos.be »

    Marx 20190315T1120-25028-CNS-GERMANY-BISHOPS-MEETING_800-330x242.jpgLe cardinal Reinhard Marx a annoncé qu’il ne briguera pas de second mandat à la tête de la Conférence des évêques allemands.

    L’archevêque de Munich et de Freising a déclaré dans un communiqué qu’il était temps que la « nouvelle génération » prenne le relais quand les évêques se réuniront pour leur assemblée générale de printemps dans les prochains mois.

    Le cardinal Marx a indiqué que s’il briguait un second mandat, il atteindrait l’âge de 72 ans au terme de celui-ci, soit presque l’âge de la retraite.

    « J’ai été très heureux d’avoir exercé la charge de président de la conférence épiscopale des évêques allemands mais tout a une fin », a déclaré le cardinal.

    Le cardinal Marx est président de la conférence épiscopale depuis mars 2014 et est archevêque des diocèses de Munich et de Freising depuis 2018.

    Source: The Catholic Herald

    Ref. Allemagne : Le Cardinal Marx a annoncé son départ

    JPSC

  • L'exhortation postsynodale "Querida Amazonia" : le meilleur document qu'on pouvait espérer dans le contexte actuel

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    De Jean Kinzler sur le Forum Catholique :

    TEXTE INTEGRAL DE QUERIDA AMAZONIA EN ANGLAIS.

    Commentaire de Rorate Caeli

    Concernant le sacerdoce et l'Eucharistie, nous attirons votre attention en particulier sur les paragraphes 82-98.

    Aucune ouverture n'a été faite pour l'ordination des hommes mariés / viri probati à la prêtrise. Au contraire, dans l'esprit de clarifier le cléricalisme qui n'est pas central, l'accent est mis sur le ministère laïc comme "laïc distinctement" (cf. paragraphe 94).

    Les paragraphes sur les femmes (99-103) n'ont pas non plus de contenu révolutionnaire.

    Les paragraphes 104 à 105 indiquent clairement que la voie à suivre ne devrait pas être un ou / ou une solution, au-delà des conflits du passé.

    Un point particulièrement intéressant est celui du paragraphe 18, avec de nombreuses références historiques dans la note de bas de page 17, expliquant clairement la sollicitude permanente de l'Église, à travers divers pontificats, et depuis les premiers jours de la présence chrétienne dans le Nouveau Monde, pour le bien-être des populations indigènes. Une référence spécifique est faite même aux lois des Indes (Leyes de las Indias), promulguées par la Couronne espagnole avec des protections spécifiques pour les populations indigènes. Le texte de 1909 de l'un des premiers évêques d'Amazonas (Manaus), Brésil, Frederico Benicio, nommé par Saint Pie X sur ce vaste territoire, est expressément cité.

    Malgré tous les problèmes, nous pouvons dire à juste titre qu'il s'agit du meilleur document possible que nous aurions pu espérer dans le pontificat actuel et à l'époque actuelle. Ce n'est pas le meilleur document (ce serait impossible dans le moment présent), mais c'est, de manière leibnizienne, le meilleur texte possible ...https://rorate-caeli.blogspot.com/2020/02/apostolic-exhortation-querida-amazonia.html

    Voir aussi cet article en espagnol:
    Dans l'exhortation apostolique fruit du Synode de l'Amazonie, «Chère Amazone», le pape François rejette l'ordination des hommes mariés et l'ordination des femmes.

    Enfin, nous laissons des doutes. Le pape François n'a pas cédé aux désirs de certains secteurs de l'Église et ne touchera pas au célibat ecclésiastique. Elle ne cédera pas non plus à l'ordination des diaconesses, bien qu'elles aient vu sans doute plus improbable.

    Quant aux lieux dépourvus de prêtres, la prière pour les vocations sacerdotales est proposée et pour encourager ceux qui ont une vocation missionnaire à entrer dans la région amazonienne. Donc, rien à commander aux hommes mariés:

    89. Dans les circonstances spécifiques de la région amazonienne, en particulier dans ses forêts et ses endroits plus reculés, il faut trouver un moyen de garantir ce ministère sacerdotal. Les laïcs peuvent proclamer la parole de Dieu, enseigner, organiser des communautés, célébrer certains sacrements, rechercher différentes façons d'exprimer la dévotion populaire et développer la multitude de dons que l'Esprit répand au milieu d'eux. Mais ils ont besoin de la célébration de l'Eucharistie parce que "cela fait l'Église". On peut même dire qu '"une communauté chrétienne qui ne grandit pas ou ne dépend pas de la célébration de la Sainte Eucharistie n'est pas construite". Si nous sommes vraiment convaincus que c'est le cas, alors tout doit être fait pour que les peuples amazoniens ne manquent pas de cette nourriture de vie nouvelle et du sacrement du pardon.


    90. Ce besoin urgent m'amène à exhorter tous les évêques, en particulier ceux d'Amérique latine, non seulement à promouvoir la prière pour les vocations sacerdotales, mais aussi à être plus généreux pour encourager ceux qui manifestent une vocation missionnaire à opter pour La région amazonienne. En même temps, il convient que la structure et le contenu de la formation sacerdotale initiale et continue soient soigneusement revus, afin que les prêtres puissent acquérir les attitudes et les compétences requises par le dialogue avec les cultures amazoniennes. Cette formation doit être avant tout pastorale et favoriser le développement de la miséricorde sacerdotale.

    Et en ce qui concerne l'ordination des femmes, nous pouvons lire:

    Un tel réductionnisme nous ferait croire que les femmes ne bénéficieraient d'un statut et d'une participation accrus à l'Église que si elles étaient admises à l'Ordre.

    100. Cela nous appelle à élargir notre vision, afin de ne pas limiter notre compréhension de l'Église à ses structures fonctionnelles. Un tel réductionnisme nous ferait croire que les femmes ne bénéficieraient d'un statut et d'une participation accrus à l'Église que si elles étaient admises à l'Ordre. Mais cette approche réduirait en fait notre vision; cela nous conduirait à cléricaliser les femmes, à diminuer la grande valeur de ce qu'elles ont déjà accompli et à rendre leur contribution indispensable moins efficace.

    103. Dans une église synodale, les femmes qui ont en fait un rôle central à jouer dans les communautés amazoniennes devraient avoir accès à des postes, y compris les services ecclésiaux, qui n'impliquent pas des ordres sacrés et qui peuvent mieux signifier leur rôle. Il convient de noter ici que ces services impliquent la stabilité, la reconnaissance publique et une commission de l'évêque. Cela permettrait également aux femmes d'avoir un impact réel et efficace sur l'organisation, les décisions les plus importantes et l'orientation des communautés, tout en continuant à le faire d'une manière qui reflète leur féminité.

    Pour l'anecdote, il faut dire que le Pape met dans l'exhortation un poème de Pablo Neruda, un autre de Pedro Casaldáliga et un morceau d'un prologue de Mario Vargas Llosa.
    Infovaticana

  • Donner la communion à des promoteurs avérés de l'élimination des enfants à naître ?

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    Alors que l'Eglise d'Argentine tente de se mobiliser contre la légalisation de l'avortement, le président de ce pays déterminé à entériner cette légalisation est accueilli avec effusion au Vatican et y reçoit la communion, malgré une situation matrimoniale en contradiction avec l'enseignement de l'Eglise...

    Du blog de Jeanne Smits :

    8 février 2020

    Communion pour le président argentin, pro-IVG et adultère manifeste: Mgr Sanchez Sorondo justifie. Et traite ceux qui s'en scandalisent de “fanatiques”


    Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, chancelier de l’Académie pontificale des sciences, s’est défendu d’avoir eu tort de donner la communion au président pro-avortement de l’Argentine et à sa maîtresse lors de leur récente visite au Vatican.Ce n’est un « problème » que pour les catholiques américains et le cardinal Raymond Burke, a-t-il déclaré à Diane Montagna de LifeSiteNews.

    Je traduis librement son article paru ici.

    Le prélat a plusieurs fois accusé cette journaliste d’être une « fanatique » parce qu’elle lui demandait des explications à ce sujet.

    Au cours de cet entretien qui s’est déroulé le 6 février, Mgr Sánchez Sorondo, a vivement soutenu que le droit canon « oblige » un prêtre à donner l’Eucharistie aux hommes politiques ouvertement pro-avortement qui se présentent à la table de communion. Le prélat argentin soutenait que seule une personne qui a été formellement excommuniée peut se voir refuser le sacrement.

    « Le président (Fernandez) n’est pas excommunié, donc je peux lui donner la communion », a insisté Mgr Sorondo. Sa politique de légalisation de l’avortement n’a « rien à voir avec cela », a-t-il déclaré.

    Les autres approches ne sont que « l’opinion de certains évêques de votre pays », a déclaré Mgr Sorondo à la journaliste américaine, en épinglant au passage le cardinal américain Raymond Burke.

    Le canon 915 du Code de droit canonique dispose: « Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la  déclaration de la peine et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion. »

    Clairement, le président Alberto Fernandez affiche sa volonté de demeurer dans une situation de péché grave et manifeste, de par sa cohabitation assumée avec Fabiola Yañez bien qu’il soit marié religieusement.

    En février 2007, le cardinal Burke a écrit un article détaillé de 55 pages pour Periodica De Re Canonica intitulé « Canon 915 : la discipline concernant le refus de la Sainte Communion à ceux qui persévèrent obstinément dans le péché grave manifeste ». Il devait par la suite prendre la tête de la plus haute juridiction du Vatican, la Signature apostolique, pendant plus d’une décennie (2008-2014).

    Le 31 janvier, une vidéo a circulé sur les médias sociaux montrant le moment où le président argentin Alberto Fernandez, 61 ans, et de sa maîtresse, Fabiola Yañez, 38 ans, recevaient la Communion lors d’une messe célébrée par Sanchez Sorondo dans la crypte de la basilique Saint-Pierre.

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  • La répression religieuse n’a cessé de croître en Chine ces deux dernières années

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    De Bérengère Dommaigné sur aleteia.org :

    Chine : un nouveau train de mesures répressives contre les chrétiens

    04 février 2020

    Selon l’agence Ucanews, les autorités chinoises appliquent un nouveau train de mesures répressives envers les communautés religieuses. Elles bannissent notamment les funérailles chrétiennes de certaines régions du pays.

    Les catholiques de Chine continentale subissent, depuis l’arrivée au pouvoir de Mao puis la mise en place de l’Église patriotique (1951), les affres du matérialisme d’un gouvernement qui cherche à supprimer toute divergence spirituelle. Si le pape François a signé un accord en septembre 2018 avec le gouvernement de Pékin, celui reste tenu secret. Il est donc difficile de savoir quelles conditions ont été posées et si elles sont respectées. Malheureusement, force est de constater que la répression religieuse n’a cessé de croître en Chine ces deux dernières années. Croix abattues, églises interdites aux moins de 18 ans, surveillance des familles catholiques, développement de la présence de la police politique lors des messes… Depuis que Xi Jinping a appelé à une nouvelle révolution culturelle et à accroître la sinisation de la société, la liberté religieuse recule manifestement.

    Dernières mesures répressives en date, les funérailles chrétiennes qui sont désormais bannies dans certaines régions chinoises selon l’agence Ucanews. Dans la province de Zhejiang, à l’est de la Chine, il est ainsi interdit aux prêtres de célébrer des cérémonies funéraires en dehors des lieux de culte. Selon le gouvernement, ces nouvelles régulations sont destinées à « se débarrasser des mauvaises pratiques et à favoriser des services funéraires scientifiques, civilisés et économiques ». Par ailleurs, « les membres du clergé ne sont pas autorisés à participer aux funérailles » organisées dans les maisons, et « un maximum de dix membres de la famille du défunt sont autorisés à lire les Écritures et à chanter des hymnes à voix basse », indiquent les nouvelles mesures du gouvernement chinois sur les services funéraires, votées le 1er décembre dernier et entrées en vigueur récemment.

    Le père Guo, prêtre diocésain de la province du Henan, dans le centre du pays, qui fait partie de l’Église « officielle », approuvée par l’État, confie que les autorités leur ont demandé de respecter strictement le règlement sur les Affaires religieuses. « Sinon, il y aura des sanctions. Cela pourrait même conduire jusqu’à la fermeture de l’église et l’annulation du certificat du prêtre concerné, le forçant à partir ». La situation de l’Église chinoise est donc inquiétante. « Je me contente de faire mon devoir, sinon je ne pourrais pas me retrouver face à Dieu. Ils ne me laissent pas être prêtre. S’ils m’empêchent d’entrer dans mon église, je rejoindrai l’Église clandestine. De toute façon, maintenant, l’Église “officielle” est autant réprimée que l’Église “clandestine” », conclut le père Guo.

  • 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz : l’O.N.U met le pape Pie XII à l’ ‘honneur

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    Lu sur le site web "le Salon Beige":

    Le 27 janvier 2020 a marqué le 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz. “Il est temps pour la vérité!”, a déclaré Michael Hesemann, un historien et auteur du livre «Le Pape et l’Holocauste», au siège du Conseil de tutelle des Nations Unies, l’un des six principaux organes de l’ONU. Depuis que la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2005 a institué le 27 janvier Journée internationale de commémoration de l’Holocauste, d’innombrables commémorations ont lieu dans le monde.

    Mais le 27 janvier 2020, c’est la première fois que les Nations Unies ont organisé un événement consacré au thème «Se souvenir de l’Holocauste: les efforts documentés de l’Église catholique pour sauver des vies».

    Michael Hesemann explique : “Quand, enfin, en mars, les archives du Vatican ouvriront leurs dossiers du pontificat de Pie XII, il n’y aura plus d’excuse”. «Le monde doit reconnaître ce que ce grand pape a fait pour sauver le plus de Juifs possible.»

    L’année dernière, le pape François a annoncé que le 2 mars 2020, toute la documentation du Vatican sur la période de 1939 à 1958 sera ouverte, ce qui rendra le pontificat de Pie XII accessible à la consultation des chercheurs et des universitaires.

    Pourtant, cela ne signifie pas qu’il n’y avait pas de documentation disponible jusqu’à présent pour montrer des preuves de ce que Hesemann a dit: “Grâce à plus de 40 interventions diplomatiques, en en cachant des milliers même à Rome et en obtenant autant de visas que les gouvernements du monde étaient disposés à accorder, il a sauvé environ 947 000 vies juives”.

    Il dénonce les «fausses nouvelles» diffusées sur «un saint pape, qui ne mérite que reconnaissance et gratitude et doit être déclaré le saint patron des réfugiés et des aides-réfugiés! »

    L’événement était parrainé par la Mission permanente d’observation du Saint-Siège et la Fondation Pave the Way, cofondée par son président, Gary Krupp. Krupp, qui est juif, était un enfant lorsque Pie XII était pape. Il a rappelé son engagement à nettoyer l’image de Pie XII des taches de la «légende noire» du «pape d’Hitler», qui le dépeignait comme silencieux tandis que 6 millions de Juifs étaient abattus.

    Le principal objectif de la Fondation Pave the Way est d’éliminer «les barrières de désinformation qui attisent la méfiance entre les religions». Krupp a expliqué que depuis 2006, la fondation «a consacré des milliers d’heures à dénicher des documents primaires provenant de sources pour prouver que le Saint Siège et Pie XII ont sauvé plus de Juifs que tous les chefs religieux et politiques du monde réunis. »

    Grâce à la fondation, plus de 76 000 pages de cette documentation, ainsi que des interviews vidéo de témoins oculaires, sont disponibles gratuitement en ligne.

    Ref. L’ONU souligne les efforts du Pape Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale

     JPSC

  • Chine : pas de funérailles religieuses pour les chrétiens

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    De Li Guang sur le site "Bitter Winter" :

    Funérailles religieuses interdites aux chrétiens

    26/01

    Les règles et règlements interdisent les services funéraires religieux dans tout le pays, tandis que le régime promeut les traditions "civiles laïques"

    Alors que la répression contre les croyants continue de s'étendre, le gouvernement chinois renforce les dispositions politiques qui interdisent l'utilisation des coutumes et des rituels religieux lors des funérailles. Les musulmans du Xinjiang ont reçu une interdiction de commémorer le défunt comme l'exige leur foi et les chrétiens ont reçu l'ordre de se tenir à l'écart de la religion lors des funérailles. A présent, de nouveaux récits viennent de partout dans le pays à propos de l'application de ces règles oppressives.

    Seuls les funérailles "civiles" sont autorisées

    Le règlement relatif à l'organisation funéraire centralisée, adopté par le comté de Pingyang de la ville de Wenzhou, dans la province orientale du Zhejiang, est entré en vigueur le 1er décembre. Les nouvelles règles visent à "éliminer le mauvais usage des funérailles et à établir des modalités scientifiques, civiles et économiques pour ces cérémonies". L'une des choses contenues dans le document stipule que "les membres du clergé ne sont pas autorisés à assister aux funérailles" et que pas "plus de dix membres de la famille du défunt ne sont autorisés à lire les Écritures ou à chanter des hymnes, à voix basse".

    Des politiques similaires ont également été adoptées ailleurs sur le territoire national. Un responsable d'un village de la province centrale du Henan, qui a demandé à garder l'anonymat, a déclaré à Bitter Winter que l'administration locale avait convoqué en avril une réunion pour les travailleurs religieux, pour leur communiquer que toutes les funérailles religieuses sont soumises à des restrictions. Peu de temps après, 'des mesures de gestion ont été adoptées pour les travailleurs travaillant sur les religions des villages (ou communautés) et des municipalités (ou villages)'. Le document stipule que ceux qui font partie du clergé doivent être "rapidement empêchés d'exploiter la religion pour assister aux mariages et funérailles des citoyens ou à d'autres occasions de leur vie".

    Les désirs des chrétiens mourants ne sont pas respectés

    Lorsqu'un membre de l'Église des Trois Autonomes dirigée par l'État, qui vivait à Wuhan, la capitale de la province centrale du Hubei, est décédé en octobre, sa famille a organisé des funérailles chrétiennes. Alors que la famille et les amis faisaient leurs adieux au défunt, la police a fait une descente et a arrêté sa fille, qui priait pour sa mère à l'époque. Il s'est avéré que quelqu'un les avait dénoncés aux autorités. La fille n'a été libérée que deux jours plus tard, après l'enterrement du défunt, mais sans cérémonie chrétienne.

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  • Asia Bibi : un témoignage exceptionnel sous la plume d’Anne-Isabelle Tollet sur Aleteia

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    D'Agnès Pinard Legry sur le site Aleteia.org :

    Le témoignage exceptionnel d’Asia Bibi sous la plume d’Anne-Isabelle Tollet

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    François Thomas / Asia Bibi et Anne-Isabelle Tollet
     
  • Quatre collaborateurs de "SOS Chrétiens d'Orient" ont disparu à Bagdad

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    Chers amis,

    Lundi 20 janvier, quatre de nos collaborateurs ont disparu à Bagdad. Ils devaient se rendre en voiture à un rendez-vous en fin d’après-midi. Après plusieurs tentatives de contact restées infructueuses toute la journée de mardi, nous avons constaté leur disparition mercredi et avons donc immédiatement alerté les autorités françaises. Aujourd’hui, les autorités françaises et irakiennes se coordonnent pour enquêter et retrouver leur trace.

    Ces collaborateurs s’étaient rendus à Bagdad pour réaliser un certain nombre de formalités administratives : renouveler leurs visas et poursuivre la procédure d’enregistrement de l’association auprès des autorités irakiennes. Ils devaient par ailleurs faire un suivi des opérations de l’association en Irak, dont l’ouverture d’une nouvelle école.

    Pour des raisons de sécurité et en accord avec les autorités, nous ne pouvons pas communiquer à ce stade leur identité. Ce sont quatre salariés expérimentés, en bonne santé et avec une parfaite connaissance des zones de crise.

    A ce jour, nous n’avons reçu aucune demande de rançon, ni information sur le sort de nos quatre amis et collaborateurs. Nous sommes bien entendu en contact étroit avec leurs familles. L’association et toutes nos équipes partagent leur terrible inquiétude.

    Nous précisons que cette mission avait été organisée en parfaite coordination avec les autorités consulaires françaises en Irak. Nos collaborateurs résidaient tous dans un hôtel qui fait partie des établissements qui reçoivent régulièrement du personnel international et suivaient un protocole de sécurité adapté à la région. Ces procédures comprennent des plans régulièrement audités par des experts indépendants, des formations du personnel, une veille sécuritaire active et une équipe de soutien à Paris mobilisable à tout moment. La mise à jour de nos procédures de sécurité est permanente et va être adaptée aux nouvelles menaces.

    Nous comptons sur vos prières et votre soutien actif pour nous aider à passer cette épreuve.

    Benjamin Blanchard
    Directeur général de SOS Chrétiens d'Orient

     

    Suite à la disparition des 4 collaborateurs de SOS Chrétiens d’Orient, une chaîne de prière a été lancée :

  • Le discours de Donald Trump à la Marche pour la Vie de Washington

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Le discours de Donald Trump à la Marche pour la vie américaine : traduction intégrale

    Je vous propose ici ma traduction intégrale du discours de Donald Trump à la Marche pour la vie à Washington DC, le vendredi 24 janvier. Un moment historique. Car même à supposer que les motivations du président des Etats-Unis aient pu être électoralistes, quelle merveille qu'un pays ou l'engagement en faveur la défense de la vie humaine innocente est aujourd'hui un facteur de réussite électorale ! Une petite précision : la « Jeanne » interpellée par Trump au début de son discours est Jeanne Mancini, président de la Marche pour la vie. – J.S.

    Merci beaucoup et merci à vous, Jeanne. C'est un grand honneur pour moi que d'être le premier président de l'histoire à participer à la Marche pour la vie. Nous sommes ici pour une raison très simple : pour défendre le droit de chaque enfant, né ou à naître, de réaliser le potentiel qui lui a été donne par Dieu. 

    Depuis 47 ans, des Américains de tous horizons font le voyage depuis les quatre coins de ce pays pour défendre la vie.   

    Et aujourd'hui, en tant que président des États-Unis, je suis vraiment fier de me tenir à vos côtés. 

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

  • La belle vitalité monastique du Vietnam

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Frère Gioan Baotixita Dung, cistercien : « Les jeunes vietnamiens sont attirés par la vie monastique »

    24/01/2020

    L’abbaye Notre-Dame de Phuoc Son, située à 70 kilomètres de Hô-Chi-Minh-Ville, a été fondée en 1918 par le père Henri Denis (1880-1933), père MEP devenu moine bénédictin en prenant le nom de Benoît Thuan. Avant la réunification du pays en 1975, et avant la réouverture économique du Vietnam en 1986, les moines ont connu de nombreuses difficultés, leur vie communautaire ayant été interdite. Le frère Gioan Baotixita Dung, moine cistercien, explique que la nouvelle liberté religieuse du pays et l’histoire des persécutions religieuses au Vietnam ont encouragé de nombreux jeunes à entrer au monastère. Aujourd’hui, le monastère de Phuoc Son compte 220 moines, dont 80 novices et postulants. Le pays compte en tout douze monastères bénédictins, soit 1 002 moines et 244 moniales.

    « Les jeunes vietnamiens sont attirés par la vie monastique », affirme le frère Gioan Baotixita Dung, un moine cistercien de l’abbaye Notre-Dame de Phuoc Son. L’abbaye, située à près de soixante-dix kilomètres de Hô-Chi-Minh-Ville, non loin de Vung Tau, compte 220 moines, dont 80 novices et postulants. En plus de la vie de travail et de prière des moines, l’abbaye est aussi un lieu d’étude théologique. En présentant plusieurs jeunes novices, frère Gioan Dung explique que la religiosité vietnamienne est étroitement liée aux traditions bouddhistes et taoïstes. C’est pourquoi, quand certains décident d’entrer au monastère, l’histoire des persécutions de l’Église vietnamienne joue parfois un rôle important qui les conduit à poser des choix de vie radicaux. Comme dans tout monastère bénédictin, les moines travaillent pour gagner leur vie, en faisant pousser du riz et des plantes médicinales. Ils s’occupent également des tâches quotidiennes comme le linge et la cuisine. Une partie de leur récolte de riz est donnée aux pauvres. L’abbaye compte également une hôtellerie pour héberger les pèlerins qui viennent pour des retraites et exercices spirituels. La chapelle, située au centre du monastère, a été bâtie dans un style oriental dans le but de rapprocher la vie bénédictine de la culture vietnamienne.

    C’était aussi le but de leur fondateur, le père Henri Denis (1880-1933), qui a introduit l’expérience bénédictine dans le pays. Le père Denis est venu au Vietnam comme missionnaire MEP (Missions Etrangères de Paris). Il a finalement choisi la vie monastique en 1918 en prenant le nom de Benoît, avant de commencer à rassembler de nombreux jeunes autour de lui, attirés par la vie monastique. À l’époque, le monastère était situé dans le diocèse de Hué, dans le centre du pays. Quand le Vietnam a été divisé en 1954 entre le Nord et le Sud, les moines se sont déplacés dans le Sud. Jusqu’à la réunification du pays en 1975, le monastère a traversé des périodes difficiles. Quand leur vie communautaire a été interdite, beaucoup de moines ont continué de vivre leur vocation chez eux, en se rassemblant régulièrement avec d’autres religieux. Certains d’entre eux ont également été emprisonnés. En 1986, quand le Vietnam s’est à nouveau ouvert au monde en entamant une réforme économique, le pays a pu jouir à nouveau d’une certaine liberté religieuse, encourageant de nombreuses vocations religieuses. Actuellement, on compte neuf monastères et trois couvents bénédictins au Vietnam, soit 1 002 moines et 244 moniales, selon les chiffres indiqués par l’ordre bénédictin pour l’année 2015. La dépouille du père Denis (qui a adopté le nom de Benoît Thuan) repose dans le jardin de l’abbaye de Phuoc Son. Une cause en béatification est également en cours

    (Avec Asianews, Phuoc Son)

  • Une journée de réparation organisée en Inde (Karnataka) après le profanation d'un tabernacle dans une église

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Une journée de réparation organisée à Bangalore après la profanation d’une église catholique

    24/01/2020

    Ce vendredi 24 janvier, l’archidiocèse de Bangalore, dans l’État du Karnataka dans le sud du pays, a appelé les fidèles à observer une journée de réparation suite à la profanation de l’église Saint-François d’Assise de Kengeri, en banlieue ouest de Bangalore, dans la nuit du 20 au 21 janvier. L’archevêque a invité toutes les paroisses et maisons religieuses à exposer le Saint-Sacrement durant douze heures, en ajoutant que non seulement les paroissiens de Kengeri, mais tous dans l’archidiocèse étaient touchés par l‘événement : « La police est toujours en train d’enquêter et le rapport préliminaire semble indiquer une tentative de vol, mais je suis choqué et fortement peiné. »

    L’église Saint-François d’Assise de Kengeri (en banlieue de Bangalore) a été vandalisée dans la nuit du 20 au 21 janvier.

    Mgr Pierre Machado, archevêque de Bangalore dans l’État du Karnataka, dans le sud du pays, a appelé les fidèles de l’archidiocèse à observer une journée de réparation, le 24 janvier après la profanation d’une église de Kengeri, en banlieue ouest de Bangalore. Des intrus ont vandalisé l’autel et détruit le tabernacle de l’église Saint-François d’Assise, dans la nuit du 20 au 21 janvier. « La police est toujours en train d’enquêter et le rapport préliminaire semble indiquer une tentative de vol, mais je suis choqué et fortement peiné que la Sainte Eucharistie ait été profanée dans cette église », a confié Mgr Machado aux journalistes, le 22 janvier. L’archevêque a expliqué avoir été informé de la profanation par le curé de la paroisse, le père Satish, de l’ordre des frères capucins. « C’est une question grave non seulement pour les paroissiens concernés, mais aussi pour les sentiments religieux de nous tous dans l’archidiocèse. » 

    Le 21 janvier, les responsables de la paroisse de Kengeri ont déposé une plainte auprès du commissariat local. « Nous condamnons cet acte abject commis par des personnes sans scrupule », a déclaré la paroisse Saint-François d’Assise dans un communiqué. Une caméra de surveillance placée dans l’église a permis d’identifier une personne en train d’entrer par une porte dérobée. Aucuns biens de valeurs n’ont été volés dans l’église. Toutefois, selon les rapports, la police estime que l’objectif d’un vol ne peut pas être écarté, même si les motifs derrière l’attaque sont encore inconnus. « Tout ce que nous savons, c’est que ce sacrilège et ce déshonneur touchent tout l’archidiocèse. Dans un cas pareil, il est normal que nous fassions tous pénitence et que nous marquions un jour de réparation.

    Mgr Machado a demandé aux prêtres de l’archidiocèse d’exposer le Saint Sacrement pendant au moins douze heures, le 24 janvier, dans toutes les églises et maisons religieuses. Mgr Bernard Blasius Moras, archevêque émérite de Bangalore, a confié que lui-même et plusieurs prêtres se sont précipités auprès de la paroisse Saint-François d’Assise dès qu’ils ont appris la nouvelle. « Des caméras de surveillance ont filmé l’entrée et la sortie d’une personne seule, entre 22h30 et 1h30, et je ne crois pas que ce soit seulement une attaque contre l’église. L’homme en question a ouvert le tabernacle et a retiré le ciboire, avant de jeter à terre toutes les hosties consacrées », a ajouté Mgr Moras.

    (Avec Ucanews et Asianews, New Delhi)

  • Nigeria : un jeune djihadiste de 8 ans exécute un prisonnier chrétien

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    L'Etat islamique filme l'exécution d'un chrétien nigérian... par un jeune garçon

    24 janvier 2020

    Âgé de huit ans, le jeune djihadiste affirme que l’Etat islamique ne s’arrêtera pas “avant de venger tout le sang qui a été versé”.

    L’horreur absolue. Une vidéo publiée par l’agence de presse Amaq de l’Etat islamique met en scène un jeune garçon d’environ huit ans qui exécute un prisonnier chrétien nigérian dans la région de Borno, au nord-est du pays, rapporte notamment le Daily Mail. Dans cette séquence, le jeune djihadiste met en garde les chrétiens du monde entier : « Nous ne nous arrêterons pas avant de nous venger de tout le sang qui a été versé ».

    Les « petits du califat » utilisés pour les vidéos de propagande

    Les images ont été partagées en ligne par SITE Intelligence Group, une organisation qui suit l’activité des groupes djihadistes. Le jeune garçon serait lui, issu de l’organisation terroriste de la province de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), une branche dissidente de Boko Haram créée en 2016. Depuis sa création, l’Etat islamique utilise régulièrement de jeunes enfants, surnommés les « petits du califat », pour commettre des meurtres de prisonniers dans des vidéos de propagande. Le jour de Noël, le même groupe djihadiste avait filmé l’exécution de 13 otages, dont dix chrétiens. Il avait déclaré avoir tué les captifs pour se venger de la mort de leur dirigeant Abu Bakr al-Baghdadi en Syrie.

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    Depuis une décennie, les soldats nigérian, stationnés dans le Nord-Est du pays, combattent les troupes de Boko Haram. Le groupe et sa faction affiliée ont récemment intensifié les attaques contre des cibles militaires et civiles à travers toute la région.