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International - Page 189

  • Dans leur message de Noël, les évêques s’élèvent contre l’avortement

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    De Vatican News :

    Dans leur message de Noël, les évêques argentins s’élèvent contre l’avortement

    En Argentine, plus d'un an après l'échec de la légalisation de l’avortement au Sénat, le débat sur l'IVG est loin d'être clos. Le Ministère de la santé a publié ces jours-ci de nouvelles directives concernant les avortements dépénalisés. L’épiscopat du pays s’insurge contre ces mesures.

    «En communion avec tant de croyants et tant de citoyens de bonne volonté, nous attendons la révocation du protocole sur l'avortement», déclarent les membres de la Conférence épiscopale d'Argentine (CEA) dans un message diffusé à l'occasion de Noël, au titre évocateur: “Un enfant nous est né, un fils nous a été donné” (Is 9,5).

    Dès l'âge de 13 ans

    Les évêques se réfèrent à l’ILE, autrement dit au protocole d'interruption légale de grossesse mis en œuvre par le Ministère national de la santé. Ce protocole vise à autoriser l'avortement à 13 ans, y compris sans le consentement des parents, et à introduire de nouveaux médicaments pour l'avortement, comme la mifépristone.

    Actuellement en Argentine, l'avortement n'est légal qu'en cas de viol ou lorsque la santé de la femme est en danger. Les nouvelles mesures visent en revanche à le légaliser de façon généralisée, malgré le vote “contre” du Sénat en août 2018. Les évêques argentins sont donc inquiets face à ce qu’ils définissent comme une mesure «inappropriée». Ils réaffirment que les citoyens sont «en faveur de la dignité et de la valeur sacrée et inaliénable de la vie», contrairement à ce qu’un tel protocole pourrait laisser entendre.

    L'absence de débat pointé du doigt

    Les évêques expliquent aussi que «dans la pauvreté de la crèche, Dieu nous a enseigné beaucoup de choses sur la dignité de la vie humaine. Nous sommes donc blessés et préoccupés par cette façon d'agir des institutions qui évitent le débat, raisonnable et démocratique, sur la protection de la vie, le premier droit de l'homme». «Il existe une hiérarchie normative qui a été violée par l'imposition de ce Protocole de la part d'un seul ministre, ce qui s'oppose à la Constitution nationale, au Code civil et aux autres règlements qui protègent la vie dès la conception», estime l’épiscopat argentin.

    «Ce que le parlement national n'a pas légiféré à l'issue d'un débat démocratique, qui prévoit également un débat public dans tous les secteurs et toutes les institutions, vient d'être défini par un protocole inapproprié», s’indignent les évêques d’Argentine, qui formulent enfin un vœu: «Que personne ne soit privé du droit de vivre dignement et d'avoir une famille, un credo et de connaître le bonheur».

  • Le beau combat de François Fillon pour les Chrétiens d'Orient

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    “Le sort des chrétiens d’Orient est le prélude de notre propre sort”: le vibrant plaidoyer de François Fillon au Sénat

    Jeudi 12 décembre 2019

    François Fillon, au Sénat, ce jeudi 12 décembre 2019. Photo © DR

    Retiré de la vie politique, l’ex-candidat à l’élection présidentielle préside, ce jeudi 12 décembre, au Sénat un colloque sur la protection des minorités religieuses au Proche-Orient. Voici le texte complet de l’intervention de l’ancien Premier ministre.

    Mesdames et Messieurs,

    Chers amis,

    C’est avec un immense plaisir que je vous retrouve. Que je retrouve toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas au fanatisme et à cette inquiétante montée des crispations identitaires. Toutes celles et ceux qui ont compris que dans ma bataille frontale contre le totalitarisme islamique livrée lors de l’élection présidentielle, je ne combattais pas une religion – car je les respecte toutes ! – non, je combattais une idéologie qui a pour mot d’ordre soumission ou disparition. 

    Ensemble, nous savons que l’avenir de l’Occident et l’avenir de l’Orient sont intimement liés, et que le sort des chrétiens d’Orient et des autres minorités est le prélude de notre propre sort. Du fond du cœur, je remercie nos invités qui se sont investis dans ce colloque. Leurs échanges furent brillants, leurs témoignages émouvants. Je leur suis infiniment reconnaissant d’avoir saisi cette occasion pour éveiller, encore et encore, les consciences endormies. 

    Je salue les personnes qui m’ont aidé à organiser cette journée avec des moyens bien sommaires. Elles se sont mobilisées par passion, par devoir aussi vis-à-vis de ces oubliés de l’Histoire que sont les chrétiens d’Orient. Merci au Sénat qui nous accueille, et merci singulièrement à Bruno Retailleau qui nous a apporté son concourt. Je ne sais si sa fidélité et son amitié relèvent de « l’ancien monde » mais ce qui est sûr c’est que ces vertus sont rares. Avec Bruno, nous avons déjà fait du chemin ensemble mais la route n’est jamais finie car il y a toujours des justes causes à défendre.

    J’ai quitté la scène politique mais je reste un citoyen qui aime son pays, et qui, pour lui, rêve d’unité nationale, de fraternité, de grandeur aussi car la France à genoux n’est pas la France. Je garde en moi le souvenir des 40 années d’engagement au service des Français. J’ai tout donné. J’aurais, pour vous, voulu faire mieux et plus encore… Maintenant, il ne faut pas ruminer le passé mais être utile autrement.

    Parmi les multiples causes qui sont dignes d’être défendues, celle des chrétiens d’Orient m’a toujours touché. Sans doute parce que cette cause est, depuis longtemps, sans défenseur. On ne dira jamais assez combien les Etats européens et leurs élites furent silencieux et lâches devant la disparition progressive d’une des plus vieilles et des plus brillantes communautés du Moyen-Orient. Pourquoi encore cette cause ? Parce que je suis convaincu que le recul de l’intégrisme et la paix pour tous passent par la liberté de croire et la liberté de conscience. Naturellement il faut abattre le drapeau noir des terroristes mais nous devons vouloir plus que cela : nous devons vouloir la victoire du pluralisme !

    A cet égard, le destin réservé aux chrétiens d’Orient est symbolique et décisif. Si cette communauté, désarmée, petite en nombre mais si majestueuse par sa culture devait être définitivement condamnée à la relégation ou au départ, alors ce serait l’espoir de la coexistence et de la liberté sous toutes ses formes qui serait saccagé. Par ricochet, les ponts déjà fragiles entre l’Orient et l’Occident seraient rompus. Et puis, je ne puis mesurer le calvaire des chrétiens d’Orient sans éprouver quelques remords et beaucoup de colère face à toutes ces erreurs politiques et militaires commises par nos nations, Etats-Unis en tête.

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  • Triste Noël pour le cardinal Pell

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    De Nico Spuntoni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana en traduction française sur le site Benoït-et-moi :

    _________________

    NDT

    [1] Réseau social en ligne sur internet qui a été fondé en 1998 dans le but d’aider les militants du monde entier à communiquer plus facilement.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Care2)

    Lire également : Une Eglise assiégée

  • "Populiste", le pape ?

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    De  sur le site de l'Incorrect :

    JEAN-BAPTISTE NOÉ : « POUR FRANÇOIS, L’EUROPE EST RICHE PARCE QU’ELLE A PRIS AUX AUTRES ».

    14 DÉCEMBRE 2019

    Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire et écrivain. Dans son dernier essai François le diplomate publié chez Salvator, il expose les grandes lignes de la diplomatie du pape François, en valorisant les points forts mais en soulignant également les interrogations qu’elle suscite tant vis-à-vis de Europe que de la Chine. Prudent, l’auteur esquisse tout de même quelques pistes de réflexion pour comprendre la diplomatie d’un pape qui était, avant son élection, dépourvu de toute expérience dans ce domaine.

    Vous qualifiez le pape François de populiste, au sens péroniste du terme. Que signifiez-vous par-là exactement dans la mesure où le pape s’oppose souvent à ceux que l’Occident nomme les populistes ? Est-ce le bon terme ? S’agit-il d’un style, d’un parler-franc ou faut-il y voir autre chose ?

    René Girard a démontré que la rivalité se fait souvent à l’encontre des personnes qui nous sont le plus proche, car il y a rivalité mimétique entre les deux. Mais le terme « populiste » est en effet employé de façon trop floue et systématique. Il devient le nouveau terme à la mode, trop employé et donc sans objet. Dans le cadre du pape François, cela correspond à quelque chose de précis. À la suite de nombreux théologiens et prêtres d’Amérique latine, Bergoglio a développé une « théologie du peuple » dans laquelle le peuple n’est pas vu comme une catégorie sociale (comme dans la théologie de la libération), mais comme une catégorie mystique. La théologie du peuple reprend certains éléments de la théologie de la libération, mais elle n’est pas matérialiste.

    À la suite de nombreux théologiens et prêtres d’Amérique latine, Bergoglio a développé une « théologie du peuple » dans laquelle le peuple n’est pas vu comme une catégorie sociale (comme dans la théologie de la libération), mais comme une catégorie mystique.

    Cette pensée, fabriquée par des Occidentaux et plaquée sur les réalités complexes de l’Amérique latine, voit le peuple comme menacé et opprimé. C’est l’indigène privé de ses terres, ce sont les communautés populaires dont l’organisation est supposée meilleure que les autres formes d’organisations politiques. Réactivation du mythe du bon sauvage d’un côté, actualisation de la pensée marxiste de l’autre, continuation du paganisme primitif à travers le culte de la Pachamama enfin, la théologie du peuple, dans ses variantes, agrège toutes ces formes de pensée. Le problème, c’est que ces idées correspondent rarement à la réalité. Au Brésil par exemple, la plupart des indigènes vivent en ville, comme les autres Brésiliens, et n’ont aucune envie de vivre en Amazonie, qui est un véritable enfer, avec des conditions climatiques et humaines difficiles. Ces théologiens sont restés dans des formats de pensée hérités des années 1970, qui ne correspondent plus à l’attente des populations. Raison pour laquelle le catholicisme est en perte de vitesse, au profit des mouvements évangéliques.

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  • Chrétiens d'Orient: tout le monde s'en fiche

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    De sur le site du Figaro Vox :

    Qui s’intéresse encore aux chrétiens d’Orient?

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Les images des chrétiens d’Orient fuyant la barbarie de Daech en 2014 avaient fait le tour du monde. Aujourd’hui, leur sort n’est guère meilleur, mais peu d’Occidentaux s’en émeuvent. Dans un livre très documenté, le journaliste Tigrane Yégavian offre un état des lieux précis de leur situation.

    13 décembre

    Tigrane Yégavian est journaliste et arabisant. Il collabore pour plusieurs revues internationales et est membre de la rédaction de Conflits. Il vient de publier Minorités d’Orient. Les oubliés de l’Histoire (éd. du Rocher, 2019).


    FIGAROVOX.- En 2017, l’exposition «Chrétiens d’Orient. Deux mille ans d’histoire» à l’Institut du Monde arabe a connu un grand succès et a permis de mettre en lumière les chrétiens d’Orient... une communauté jusque-là trop méconnue?

    Tigrane YÉGAVIAN.- À l’aune de la déchristianisation de la société française, on a pu constater une certaine indifférence à l’égard de ces communautés: le sort des chrétiens orientaux n’intéressait qu’un public averti, composé essentiellement d’ecclésiastes, de chercheurs ou d’érudits. La parution en 1994 de la somme de Jean Pierre Valognes Vie et Mort des Chrétiens d’Orient a toutefois suscité un vif intérêt, alors qu’auparavant la plupart des ouvrages sur le sujet étaient jusqu’alors davantage confidentiels.

    Aujourd’hui, les chrétiens orientaux se sentent trahis par une France qui prétend les protéger depuis les capitulations de François Ier. Lors du déclenchement des soulèvements arabes, le gouvernement français, tout comme les médias généralistes, ont ignoré les messages alarmés des patriarches orientaux. Le Patriarche de l’Église maronite Mgr Raï, qui avait rencontré Nicolas Sarkozy pour le mettre en garde sur les risques d’instabilité dont étaient porteurs ces mouvements, s’était heurté à un mur d’incompréhension.

    Ces Églises qui ont pratiquement l’âge du Christ ont maintenu leurs rites ancestraux.

    Le moment charnière intervient à l’été 2014 lorsque les sicaires de Daech investissent le Massif du Sinjar et la Plaine de Ninive dans le nord de l’Irak. Les images des chrétiens et des Yézidis fuyant leur avancée font le tour du monde et émeuvent l’opinion occidentale. Ce que l’on peut craindre de l’élan de sympathie et de compassion dont ces minorités font l’objet, est le risque d’une muséification involontaire, voire inconsciente. Ces Églises qui ont pratiquement l’âge du Christ ont maintenu leurs rites ancestraux ; elles exercent une certaine fascination qui peut ressembler à du folklore ou une sorte de retour fantasmé aux sources de la chrétienté. L’autre danger est la récupération politique dont peuvent faire l’objet ces communautés, par des nostalgiques des croisades, ou des personnalités en mal de visibilité.

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  • Germanie et Amazonie : libre regard sur le front des combats d’un pontificat agité

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    Lu dans le mensuel « La Nef » du mois de décembre 2019

    Muller CdlMullerep1.jpg« Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, théologien dogmatique, a été évêque de Ratisbonne (2002-2012), en Allemagne, puis préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi de 2012 à 2017. Il a été chargé par Benoît XVI de l’édition de ses œuvres complètes. Il nous parle ici du synode sur l’Amazonie et de la situation de l’Église en Allemagne. Entretien exclusif.

    La Nef – Le synode sur l’Amazonie vient de s’achever : quel bilan en tirez-vous ?
    Cardinal Müller
     – Un synode est une assemblée d’évêques appelés à témoigner de l’Évangile en leur qualité de successeurs des apôtres. Or, s’agissant de thèmes comme le climat ou la protection de l’environnement, qui relèvent des sciences empiriques et donnent lieu à des décisions politiques selon « l’autonomie des réalités terrestres » (Vatican II, Gaudium et spes, 36), le Magistère ne peut que proposer des principes éthiques, et non prescrire des solutions pratiques. Jésus n’exhorte pas les disciples à discerner « les signes du futur à partir de la pluie, du vent et des nuages », mais à prendre une décision en faveur ou contre Dieu, en croyant en Lui. « Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? » (Lc 12, 56). Lorsqu’on tire le bilan d’une assemblée ecclésiale, le critère doit être de savoir si, par le message qui en ressort, le Christ, seul Sauveur du monde, est entré plus clairement dans la conscience des chrétiens.

    Vous avez indiqué à plusieurs reprises que le synode sur l’Amazonie répondait à un « agenda européen », en particulier à un « agenda allemand » : qu’entendez-vous par là ?
    Les thèmes développés lors du synode sur l’Amazonie sont identiques à ceux du « processus synodal » engagé par l’Église allemande, qui se déroule sous la direction de la Conférence épiscopale allemande et du Comité central des catholiques allemands (ZdK). En Amérique latine, où, au cours des cinquante dernières années, l’Église catholique a perdu près de la moitié de ses membres au profit des sectes protestantes et des mouvements évangéliques, l’accent doit être mis sur une nouvelle évangélisation. Parallèlement, depuis 1990, en Allemagne, 8 millions de protestants et 5 millions de catholiques ont quitté l’Église. Ce n’est que par la proclamation et le témoignage que nous pourrons reconquérir ces personnes au Christ et non par des changements structurels comme l’exigent les médias éloignés de la foi. Les partisans de la laïcité, qui sont très loin de Dieu, préféreront toujours une Église faible et divisée à une Église unie dans la foi, l’espérance et la charité. Ils n’accepteront l’Église que s’ils peuvent l’intégrer à leur propre agenda en faveur d’une « société ouverte », que si elle se plie à la volonté de richissimes fondations qui promeuvent l’avortement et l’euthanasie au prétexte de sauver l’environnement des conséquences de la surpopulation. En aucun cas, le Vatican ne devrait accepter des dons provenant de ces fondations, puisque leur versement est soumis à des conditions incompatibles avec l’éthique chrétienne.

    Pensez-vous que le synode sur l’Amazonie – qui a d’ailleurs proposé l’introduction d’un rite amazonien – puisse également être vu comme un nouvel épisode de la fameuse « querelle des rites », épisode cette fois-ci remporté par les jésuites ?
    La « querelle des rites », qui a concerné la Chine du XVIIe siècle, est intervenue dans un contexte historiquement et théologiquement différent de celui que nous connaissons en Amazonie. S’agissant de la question générale des rites, il importe de rappeler que ce sont seulement les sacrements en leur substance qui sont confiés à l’autorité de l’Église. Les prêtres ne transmettent pas eux-mêmes la grâce des sacrements, ils sont seulement chargés d’administrer les sacrements porteurs de grâce. Autrement dit, l’autorité ecclésiastique n’a compétence que sur la forme liturgique. Les différents rites de l’Église catholique n’ont pas été inventés par une commission papale dans un bureau quelconque, mais remontent loin dans la tradition apostolique. Quant à l’Amérique latine, elle appartient au rite latin. Ici, les mentalités locales, les chants et les coutumes populaires peuvent être intégrés sans changer le rite lui-même ou en créer un nouveau.

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  • Etre missionnaire en Belgique au milieu des musulmans, des athées , des agnostiques et des indifférents

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    C’est le lot d’un fils de l’Afrique Chrétienne dans le melting pot européen d’aujourd’hui: Camerounais, le Père Etienne, nouveau curé de l'église Saint-Jean Baptiste à Molenbeek, résume  "Je suis appelé à m'intégrer". Un témoignage recueilli par la RTBF et relayé par le Forum Catholique :

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    Le Père Etienne Kangue Essiben a été installé en septembre dernier. 

    Molenbeek-Saint-Jean doit une partie de son nom à Saint-Jean Baptiste dont l’église se dresse sur le parvis du même nom. Le lieu avec sa flèche est un phare dans la commune. Un phare dont vient de prendre possession le père Etienne Kangue Essiben, 42 ans. Nommé en juillet, installé en septembre, le Père Etienne est le nouveau curé de l’église. "Je suis le curé de l’église Saint-Jean Baptiste, de l’église Saint-Rémi et de l’église Sainte-Barbe, responsable de l’unité pastorale de Molenbeek-Centre", introduit l’homme, d’origine camerounaise, récemment naturalisé. Il nous reçoit dans la nef, baignée de chants liturgiques. "Je suis prêtre missionnaire de la Congrégation du Saint-Esprit."

    Cet ex-enseignant rentré dans les ordres, puis formé à la psychothérapie a d’abord été actif dans la région de Charleroi, après un séjour en Espagne en tant que missionnaire. Dans le Hainaut, au contact des migrants mais également des sans-abri et des toxicomanes, il développe l’écoute et le contact humain.

    Envoyé par ses supérieurs

    Cette année, une nouvelle mission lui est confiée, celle de reprendre l’unité pastorale du centre de Molenbeek. "J’atterris à Molenbeek, toujours envoyé par mes supérieurs", poursuit notre interlocuteur portant la chemise romaine. "Les prêtres missionnaires religieux vont d’un point à l’autre en fonction des besoins et du charisme, c’est-à-dire de ce pour quoi ils sont missionnés. En tant que missionnaires, nous faisons le vœu d’obéissance : on est disposé à aller là où le besoin se fait. Mon prédécesseur, le Père Aurélien, est dans la même congrégation que moi. Après un temps à Molenbeek, environ six années, il a été appelé ailleurs. Nous sommes toujours en marche "vers", nous ne sommes jamais statiques. Cette façon de faire nous ouvre aux autres horizons. On vient d’ailleurs, pour ici, pour ailleurs."

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    Une architecture Art déco que l'on doit à Joseph Diongre en 1932 

    Autour de l’église Saint-Jean Baptiste vit une importante communauté arabo-musulmane. La commune a souffert d’une image négative après les attentats de Paris et Bruxelles. Le Père Etienne l’admet: il ne connaissait pas grand-chose de Molenbeek. "Avant d’aller à Charleroi, j’avais posé mes valises à Bruxelles, pendant trois mois. Je venais déjà à Molenbeek. Je venais à l’église de temps en temps mais je n’avais pas une connaissance objective de Molenbeek. Evidemment, il y a eu les attentats. J’avais vécu tout cela comme tout le monde, de l’extérieur. Est-ce que j’avais des préjugés ? Non. En raison peut-être de ce que je suis, je ne laisse pas la place aux préjugés. En tant que missionnaire, je suis appelé à m’intégrer. Dans mon expérience de prêtre, j’ai appris avec ceux dans le milieu dans lequel je suis. Il n’y a pas un monde sans problèmes, il n’y a pas d’êtres humains sans extrême. Je fais donc un effort pour prendre de la hauteur par rapport aux préjugés. Je savais qu’autour de l’église, le milieu n’était pas que catholique. C’est un élément qui saute aux yeux. Mais c’est génial et original."

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  • Le cardinal philippin Tagle est le nouveau "pape rouge"

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    De Vatican News :

    Nominations: Tagle à l'évangélisation des peuples, Filoni au Saint-Sépulcre

    Le cardinal Fernando Filoni devient Grand Maître de l'Ordre du Saint Sépulcre. Le cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille, lui succède à la tête de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples.

    Le cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille, a été nommé Préfet de la Congrégation pour l'Évangélisation des Peuples par le Pape François ce dimanche 8 décembre, en la solennité de l’Immaculée Conception. Il remplace le cardinal italien Fernando Filoni, lui-même nommé Grand Maître de l'Ordre du Saint-Sépulcre à la place du cardinal Edwin Frederick O'Brien, qui avait démissionné en avril dernier

    La nomination du cardinal Tagle signe le retour d’un cardinal asiatique à la tête de Propaganda Fide (-l'ancien nom de cet important dicastère pour l'évangélisation, également responsable des nominations épiscopales dans les missions-), après les années du cardinal indien Ivan Dias (2006-2011).

    Luis Antonio Gokim Tagle, né le 21 juin 1957 à Manille dans une famille catholique -son père est d'origine Tagalog et sa mère d'origine chinoise-, a été ordonné prêtre en 1982. Il a étudié aux États-Unis où il a décroché un doctorat en théologie avec une thèse sur l'évolution de la notion de collégialité épiscopale depuis le Concile Vatican II. Il a passé sept ans à Rome pour poursuivre ses études. Il rejoint la Commission théologique internationale en 1997.

    Créé cardinal par Benoît XVI

    Après avoir été curé de la cathédrale d'Imus, il a été nommé évêque de ce diocèse à l'âge de 44 ans par le saint Pape Jean Paul II en octobre 2001. Il s'est consacré en particulier à la pastorale des jeunes et a inauguré la première rencontre des jeunes asiatiques à Imus. Le 13 octobre 2011, Benoît XVI le nomme archevêque métropolitain de Manille et treize mois plus tard, en novembre 2012, lors du dernier consistoire du pontificat du Pape Benoit XVI, il reçoit la barrette cardinalice.

    En plus de diriger le diocèse de la métropole philippine, le cardinal Tagle est également président de Caritas Internationalis. Avec ce choix, annoncé quelques jours avant la fin de son voyage en Thaïlande et au Japon, François démontre une fois de plus sa grande attention envers le continent asiatique.

    Le cardinal Filoni au Saint-Sépulcre

    Le Pape François a donc aussi nommé ce dimanche le cardinal Fernando Filoni, 73 ans, jusqu’alors préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des peuples (depuis 2011), nouveau Grand Maître de l'Ordre Équestre du Saint-Sépulcre. Le cardinal Filoni a été nonce apostolique en Irak de 2001 à 2006 et a vécu à Bagdad pendant la guerre en 2003.

    Puis, pendant un an, il a été nonce aux Philippines avant d'être appelé à la Secrétairerie d'État comme suppléant, poste qu'il a occupé jusqu'en 2011. Son expérience au Moyen-Orient sera précieuse dans cette nouvelle tâche, car l'Ordre du Saint-Sépulcre coopère particulièrement avec les communautés chrétiennes du Moyen-Orient et les soutient dans de nombreux projets.

    De son côté, l'ancien Grand Maître du Saint-Sépulcre, le cardinal O’Brien, a exprimé dans un communiqué «sa grande satisfaction» suscitée par la nomination pontificale. Il s'est dit particulièrement heureux du choix de son successeur, et estime «précieuse» la longue et vaste expérience pastorale et administrative du cardinal Filoni au service de l'Église universelle, afin «de guider l'Ordre sur sa voie future».

    Ces nominations font suite de quelques semaines à celle du jésuite espagnol Juan Antonio Guerrero Alves comme Préfet du Secrétariat à l'Economie.

    "Eclairage" de Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Le cardinal Tagle, nouveau « pape rouge »

    L’archevêque de Manille, le cardinal Luis Antonio Tagle, a été nommé dimanche 8 décembre à la tête de la très importante Congrégation pour l’évangélisation des peuples.

    08/12/2019 à 16:53

    Ayant sous sa responsabilité les territoires de mission, soit un très gros tiers des diocèses du monde, gérant les importants fonds récoltés à travers le monde pour les Œuvres pontificales missionnaires, la Congrégation pour l’évangélisation des peuples est si puissante qu’elle vaut à son préfet, qui a toujours porté la pourpre cardinalice, le surnom de « pape rouge ».

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  • "Il y a une remarquable continuité diplomatique entre François et Benoît XVI"

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    De  sur le site du Figaro Vox :

    Diplomatie: à quoi joue le Pape François?

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Dans un essai captivant, l’historien Jean-Baptiste Noé expose les grandes lignes de la diplomatie du Vatican, et certains des défis que doit relever l’Église: quel regard porter sur la mondialisation? Et comment défendre une vision chrétienne au sein d’institutions internationales qui ne le sont plus?

    Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire, rédacteur en chef de Conflits. Il vient de publier François le diplomate (Salvator, 2019).


    FIGAROVOX.- Le pape François a récemment tenu des propos très controversés contre la dissuasion nucléaire. À la lecture de votre livre, on est assez surpris de découvrir l’influence du Vatican et l’importance de sa diplomatie. Celle-ci est-elle méconnue?

    Jean-Baptiste NOÉ.- Le rôle diplomatique du Saint-Siège est en effet méconnu des catholiques eux-mêmes. Il remonte pourtant aux origines de l’Église puisque les papes ont eu des envoyés (des nonces) dès l’époque antique. En 1701, Clément XI a créé une école destinée à former les futurs diplomates, qui existe encore et qui a servi de modèle aux autres États européens. Lors du congrès de Vienne (1814), il est reconnu aux nonces le titre honorifique de doyen du corps diplomatique, titre qui a été confirmé en 1961. Le Saint-Siège est aujourd’hui l’un des États qui a le plus de relations diplomatiques, sans compter les représentants à l’ONU et ses satellites.

    Le Saint-Siège a joué un rôle crucial au cours du dernier siècle. Durant la Seconde Guerre mondiale, Pie XII a été le pivot de la résistance à Hitler, structurant des réseaux d’espionnage et de fuite des prisonniers, organisant, chose sans précédent, plusieurs attentats pour tuer le dictateur ; dont le plus connu est l’opération Walkyrie. Jean XXIII est intervenu auprès de Kennedy et de Khrouchtchev pour éviter le drame du feu nucléaire lors de la crise de Cuba. Quant à Jean-Paul II, son action pour détruire le totalitarisme communiste a été décisive, comme l’a reconnu Gorbatchev lui-même.

    L’action diplomatique du pape François, contre toute attente là encore tant ce pape est connu pour sa volonté de rupture, semble au contraire largement en continuité avec la diplomatie de ses prédécesseurs?

    En effet, il y a une remarquable continuité diplomatique entre François et Benoît XVI. Dans les affaires du monde, le pape François a repris et achevé les dossiers ouverts par le pape Ratzinger: rapprochement avec la Russie, relations avec les mondes musulmans, dossier chinois, etc.

    Bergoglio est devenu pape en n’ayant aucune expérience diplomatique.

    Bergoglio est devenu pape en n’ayant aucune expérience diplomatique, contrairement à ses prédécesseurs qui soit étaient diplomates (Paul VI et Pie XII par exemple), soit avaient eu une intense expérience du monde (comme Wojtyla et Ratzinger). François s’est appuyé sur l’État profond du Vatican et une administration bien rodée. Les hommes de la Secrétairerie d’État (qui s’occupe des questions diplomatiques) sont remarquables à cet égard: ils sont peu nombreux, mais ils parviennent à abattre un travail intense.

    François s’est aussi appuyé sur des hommes de grande qualité, comme les cardinaux Tauran, Parolin et Mamberti, dont la principale des qualités est le silence et la discrétion. Tout cela donne un appareil diplomatique qui fonctionne bien, avec très peu de moyens.

    Vous parlez d’une «géopolitique du polyèdre», qu’est-ce que cela veut dire?

    Cette expression est du pape François. Il désigne par celle-ci la mondialisation. Il explique que la mondialisation n’est pas un cercle, où tout se rejoindrait et où tout serait équivalent, mais un polyèdre, donc un monde avec plusieurs faces, plusieurs cultures, plusieurs intérêts, où chacun aperçoit les relations internationales avec son paradigme.

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  • "Saint-Père, Vous êtes en train d’encourager un schisme. Vous êtes en train de légitimer les schismatiques en Chine"

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur le site Diakonos.be :

    Église au bord du schisme en Chine.  Le cri d’alarme du cardinal ZenCe 3 décembre, « New Bloom », un magazine en ligne en ligne de Taïwan, a publié une longue interview du cardinal Joseph Zen Zekiun, l’évêque émérite de Hong Kong.

    Cette interview s’est déroulée à Hong Kong et est signée par Nicholas Haggerty.  On peut la lire dans son intégralité en anglais sur cette page de « New Bloom » :

    > Interview : Cardinal Joseph Zen

    Le Cardinal retrace avec beaucoup de détails la politique du Saint-Siège envers la chine durant les trois derniers pontificats.  Et il pointe du doigt les principaux responsables de la capitulation face au régime communiste formalisée par l’accord secret du 22 septembre 2018 : le cardinal indien Ivan Dias, avant-dernier préfet de « Propaganda Fide », et surtout le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, qui était auparavant le sous-secrétaire chargé du dossier chinois.

    Ce qui suit est la partie de l’interview concernant le pontificat de François.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Zen : François n’a que peu de respect pour ses prédécesseurs.  Il fait table rase de tout ce qui a été fait par Jean-Paul II et par le Pape Benoît.  Et naturellement, pour faire bonne contenance, on dit tout le temps : « En continuité avec… » mais c’est une insulte.  Une insulte.  Il n’y a pas de continuité.

    En 2010, Parolin et Dias se sont mis d’accord avec les Chinois sur un avant-projet.  Alors, tout le monde a commencé à s’exclamer : « Oh, maintenant un accord arrive, il arrive, il arrive ».  Et tout d’un coup, plus rien.

    Je n’ai pas de preuve, mais je crois que c’est le Pape Benoît qui a dit non.  Il ne pouvait pas signer cet accord.  Et je pense que l’accord actuel qui a été signé doit être exactement le même, celui que le Pape Benoît a refusé de signer.

    Haggerty : Vous n’avez pas vu cet accord, on ne vous l’a pas montré ?

    Zen : Non !  Et je vous pose la question : est-ce que c’est correct ?  Je suis l’un des deux cardinaux chinois en vie et je n’ai pas pu voir cet accord, pourtant je me suis rendu à Rome à trois reprises.

    Haggerty : Comment étaient vos relations avec François au début de son pontificat.  Ont-elles toujours été compliquées ?

    Zen : J’ai personnellement de très bonnes relations avec François, même aujourd’hui.  Et début juillet de cette année, j’ai eu un dîner avec le Pape.  Mais il ne répond pas à mes lettres.  Et tout ce qui s’est passé est allé à l’encontre de ce que j’ai suggéré.

    Il y a trois choses.  Un accord secret, tellement secret qu’on ne peut rien dire.  On ne sait pas ce qu’il contient.  Ensuite la réhabilitation de sept évêques excommuniés.  C’est incroyable, tout bonnement incroyable.  Mais le dernier acte est encore plus incroyable : la mise à mort de l’Église souterraine.

    Maintenant, ils ont achevé leur travail.  Le 28 juin, le Saint-Siège a publié un document – le Saint Siège ! Aucun document ne provient directement du Saint-Siège mais toujours d’un département en particulier, avec les signatures.  Là, il n’y avait aucun département mentionné et aucune signature…  du Saint-Siège.  Incroyable.  Quelqu’un n’ose pas prendre ses responsabilités.

    Je suis à nouveau retourné à Rome.  Pour la troisième fois.  J’y suis allé l’an dernier en janvier, en octobre l’an dernier et ensuite en juin de cette année.  J’ai envoyé une lettre à la résidence papale qui disait : « Saint-Père, je suis ici à Rome, je voudrais savoir qui a rédigé ce document.  Les soi-disant orientations pastorales.  Et je voudrais en discuter avec lui en votre présence.  Je suis ici à Rome pour quatre jours, vous pouvez m’appeler n’importe quand, de jour comme de nuit. »

    Après un jour, rien.  Donc j’ai envoyé un autre message, mais cette fois avec toutes mes objections au document.  J’ai écrit : « Je suis toujours ici à attendre ».  Donc après un autre jour, quelqu’un est venu me dire : « Le Saint-Père a dit, quoi que vous ayez à dire, dites-le au Secrétaire d’État, le cardinal Parolin. »  J’étais furieux.

    J’ai dit : « Non !  Je n’ai pas envie de perdre me temps avec ce type. »  Une réelle perte de temps parce que je n’arriverai jamais à le convaincre et lui n’arrivera jamais à me convaincre.  Je voudrais que le Saint-Père soit présent.  Mais comme ça semble impossible, tant pis, je retourne à la maison les mains vides.

    Le dernier jour, j’étais allé prier dans une basilique et rendre visite à des amis.  […] Je suis rentré à ma résidence à cinq heures.  On m’a dit : « Oh, le Saint-Père t’invite à dîner ensemble avec Parolin. »

    Je me suis rendu au dîner.  Très simple, juste nous trois.  J’ai pensé qu’un dîner n’était pas l’endroit pour se disputer, et donc que je devais être aimable pendant le dîner.  Donc je n’ai parlé que de Hong Kong et Parolin n’a pas dit un mot.  Donc à la fin, j’ai dit : « Saint-Père, qu’en est-il de mes objections à ce document ? ».  Il m’a répondu : « Oh, oh, je vais m’occuper de ce problème. »  Et il m’a montré la porte.

    Et alors, je ne suis pas rentré les mains vides.  J’ai la claire impression que Parolin est en train de manipuler le Saint-Père.

    Haggerty : Que veut Parolin ?

    Zen : Oh, personne ne peut en être sûr.  Comment un homme d’Église tel que lui, avec toute sa connaissance de la Chine et des Communistes, peut faire ce qu’il est en train de faire aujourd’hui, c’est un mystère.  La seule explication n’est pas la foi.  C’est un succès diplomatique.  La vaine gloire.

    À présent, le dernier acte est tout bonne incroyable.  Le document dit : « Pour exercer votre ministère publiquement, vous devez vous enregistrer auprès du gouvernement. »  Et ensuite vous devez signer.  Signer quelque chose qui vous engage à soutenir l’Église indépendante.  […]  Ce document contient quelque chose contre notre orthodoxie mais ils sont encouragés à signer.  On ne se ment plus seulement à soi-même.  On ne ment plus seulement aux Communistes.  C’est au monde entier qu’on ment.  On ment aux fidèles.  Signer ce document, ce n’est pas signer une simple déclaration.  Quand vous signez, vous acceptez de devenir un membre de cette église qui est sous domination du parti communiste.  C’est terrible, vraiment terrible.

    Récemment, j’ai appris que le Saint-Père, dans un vol de retour (je ne me souviens plus d’où) a déclaré : « Bien sûr, je ne voudrais pas assister à un schisme.  Mais je n’ai pas peur d’un schisme. »  Et moi je vais lui répondre : « Vous êtes en train d’encourager un schisme.  Vous êtes en train de légitimer les schismatiques en Chine. »  C’est incroyable.

  • Quand Bernard-Henri Lévy s'émeut du massacre des chrétiens au Nigeria : "un nettoyage ethnique et religieux méthodique"

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    Crédit photo : missionchretienne.net

    C'est à lire sur le site de Paris Match.

    De Valeurs Actuelles :

    Dans “Paris Match”, cette semaine, le philosophe publie un reportage sur les persécutions dont sont victimes les chrétiens du Nigeria.

    « Des islamistes d'un genre nouveau ». C'est ainsi qu'un pentecôtiste décrit, pour Bernard-Henri Lévy, les Fulanis, « officiellement des bergers peuls » qui persécutent les chrétiens du Nigeria, où s'est rendu le philosophe pour Paris Match. « En réalité, ce sont des islamistes d'un genre nouveau, plus ou moins liés à Boko Haram », poursuit l'homme, directeur d'une association en faveur du rapprochement entre les chrétiens et les musulmans du pays.

    « Les villageois connaissent les assaillants »

    Pour le magazine, « BHL » s'est rendu en plein cœur du Nigeria à la rencontre des victimes d'un meurtrier conflit religieux. D’une épuration, pourrait-on même dire. L'une de ces victimes aurait pu être l'évêque de Jos, capitale de l'État de Plateau, au centre du pays. Des actes barbares qui apparaissent à l'essayiste de 71 ans, « de plus en plus clairement, comme un nettoyage ethnique et religieux méthodique », écrit-il.

    Parti à la rencontre de victimes, de chef de communautés chrétiens, Bernard Henri-Lévy raconte aussi l'impunité qui règne au Nigeria. « Les villageois connaissent les assaillants. La police les a identifiés (...). Mais ils sont sous la protection de l''ardo', sorte d'émir local des Fulanis. Et aucune arrestation n'a été effectuée », écrit-il dans un district touché par les exactions anti-chrétiennes. 

    « Les Blancs ne passent pas »

    Lors de son périple, le reporter rencontrera même des Fulanis. « Les Blancs ne passent pas », lui dira-t-on à un check-point. « Les chrétiens sont des chiens et des fils de chiens. Vous dites les chrétiens. Mais, pour nous, ce sont des traîtres », lancera un autre. Conscient que l'Afrique a vu maintes fois les islamistes persécuter les chrétiens, « BHL » s'interroge : « Laissera-t-on l'histoire se répéter au Nigeria ? Attendra-t-on, comme d'habitude, que le désastre soit consommé pour s'émouvoir ? ». « C'est tout le sens du SOS Chrétiens du Nigeria que je lance, ici, aujourd'hui », conclut-il dans les colonnes de Match.

  • Les Journées Mondiales de l’Eucharistie : des JMJ pour les adultes

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    Vous avez toujours vivre la joie des JMJ dans une formule pour adultes ?
    Participez aux JME, les Journées Mondiales de l’Eucharistie.

    unnamed (1).jpgDécouvrez la route belge lors des 3 séances d’information de ce week-end des 7 et 8 décembre en Belgique.

    Dans la foulée du Festival Venite Adoremus, nous avons la joie de vous inviter à une présentation des prochaines Journées Mondiales de l’Eucharistie (JME) qui auront lieu du 18 au 20 septembre 2020 à Budapest.

    • Samedi 7 décembre 15h30 Liège-Cornillon
    • Dimanche 8 décembre 9h30 Hasselt
    • Dimanche 8 décembre 15h30 BXL-Koekelbergunnamed (2).jpg

    Saviez-vous que ces journées ont été initiés en Belgique vers 1900 et ont rassemblé 2 millions de personnes à Cebu aux Philippines en 2016 ?

    La conférence épiscopale belge souhaite renouer avec cette dynamique missionnaire. Une route belge est organisée pour y participer.

    unnamed (3).jpgL’abbé Kornel Fabry, secrétaire-général de l’évènement, vient les 7 et 8 décembre en Belgique pour rencontrer quelques groupes. Il présentera en français les JME qui se présentent comme des JMJ pour adultes sur le thème de l’Eucharistie. https://www.iec2020.hu/en

    Ce serait aussi l’occasion de partager nos témoignages sur l’adoration et notre expérience de Venite Adoremus. En effet, les catholiques hongrois ont vécu exactement la même neuvaine eucharistique pour clôturer l’année liturgique : https://corpusdomini.iec2020.hu/#/.

    Programme :

    Accueil

    Les racines belges de l’évènement

    Présentation IEC2020, fr. Kornel Fabry

    Les routes belges vers JME2020

    Témoignages Adoration & Venite Adoremus

    Eucharistie à la chapelle de Cornillon
    Adoration

    Lieux :

    • Samedi 7 décembre15h30 Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon, 2 rue de Robermont, Liège
    • Dimanche 8 décembre, 9h30 Sint-Quintinuskathedraal, Vismarkt, Hasselt
    • Dimanche 8 décembre, 15h30 Basilique de Koekelberg, « le Basilic », porte 8, BXL