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International - Page 299

  • Une histoire belge : l’aide humanitaire belge pour l’Irak clouée au sol

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    Deux avions C-130 remplis de denrées alimentaires sont prêts à décoller, mais attendent toujours le feu vert gouvernemental. Lu sur le site « aleteia » :

     « Didier Reynders, ministre de Affaires étrangères, l’avait assuré à l'issue d'une réunion de crise de l'Union Européenne : la Belgique comptait bien participer au transport de l'aide humanitaire vers l'Irak, de même que la France, le Royaume-Uni ou l’Allemagne.  Une annonce qui a éveillé de grands élans de générosité parmi les paroissiens de l’abbaye maronite de Bois-Seigneur-Isaac à Braine-l’Alleud, une commune francophone de la région wallonne, rapporte RTL.be. La population avoisinante s’est en effet grandement mobilisée pour venir en aide au Kurdes, récoltant une grande quantité de denrées alimentaires non périssables, suffisamment pour remplir deux avions. Mais il semblerait que les moines maronites se soient réjouis un peu trop vite en affirmant qu’un avion de la Défense belge s’envolerait rapidement vers l’Irak, dans la mesure où aucun financement n’a été validé pour cette entreprise.  La coopération belge a pourtant financé des aides supplémentaires pour l'Irak à hauteur de 2 millions d’euros la semaine dernière mais la somme n’était, semblerait-il, pas destinée à financer un tel transport.  La population espère dès lors qu’une décision sera prise promptement afin de venir en aide aux réfugiés irakiens qui souffrent tragiquement de faim. 

    Une polémique côté N-VA

    Parallèlement, du côté flamand, une polémique a débutée le 20 août suite aux propos du président du parti national-conservateur de la N-VA, Bart De Wever, qui a fermement déploré l’absence de réaction de la part de la communauté musulmane belge: "Si ces actes avaient lieu au nom de mon Dieu, je me dépêcherais de me distancier”, a-t-il ainsi déclaré lors d’une émission de radio. Une attaque à laquelle le président de l’Exécutif des Musulmans, Nordin Smaili, a répondu en estimant qu’il n’avait aucune distance à prendre avec l’EL: “Nous n’avons rien à voir avec les conflits qui se déroulent à l’étranger. Nous n’avons rien à voir avec l’EI ou d’autres groupuscules”, écrit-il sur son blog. »

     Ref.Irak : l’aide humanitaire belge clouée au sol

    JPSC

     Au bout du compte, et aux dernières nouvelles ce jeudi 21 août, le budget du transport aérien sera couvert par la Défense, les Affaires étrangères (sur le volet Diplomatie préventive) et Melchior Wathelet, qui a hérité des compétences “Multiculturalité et égalité des chances” de Joëlle Milquet.

    JPSC 

  • Une encyclique pour condamner l’Islamisme ?

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    capture3-635x357.jpgAprès la décapitation, confirmée, du journaliste  James Foley (photo), Philippe Oswald, dans un « post » à lire sur le site web « aleteia » : Irak, la stratégie de la terreur  conclut sa réflexion comme ceci :

    "A bien des égards, l’islamisme se présente comme le nouveau totalitarisme. Contrer son expansion oblige à une révision générale des positionnements des uns et des autres, y compris du Vatican qui vient de reconnaître par la bouche du pape François lui-même la légitimité de l’actuelle intervention armée en Irak pour « stopper les barbares » comme le souligne Jean-Pierre Denis dans son éditorial de La Vie. Mais sur le fond, ne peut-on pas espérer un éclairage du Saint-Siège ? « L'analyse des erreurs qui ont jeté le monde dans le chaos (nazisme, communisme) a fait l'objet d'encycliques. Pourquoi pas une sur l'Islam ? » demandait hier (19 août) dans un tweet Jean-Marie Le Méné. A tout le moins,  la question des rapports entre l’islam et l’islamisme ne mériterait-elle pas d’être abordée en profondeur, sereinement mais sans tabou ? »
     

    Deux remarques  sur cette conclusion :

    Primo : dans une déclaration entortillée, le pape François a déclaré « Il est licite d’arrêter l’agresseur injuste.  Je dis bien ‘arrêter’, je ne dis pas bombarder ou faire la guerre. Les moyens de l’arrêter devront être évalués ». Il n’a donc pas fermé la porte à une intervention militaire, c’est vrai,  mais il n’a pas non plus donné son approbation aux opérations américaines actuelles.

    Comme l’écrit Jean-Pierre Denis dans l’'hebdomadaire « La Vie », « on sent l’Argentin gêné aux entournures. On le comprend, car l’Église a condamné jusqu’ici avec force toutes les interventions armées dans la région. Un peu… jésuite, François se refuse donc à parler explicitement de bombardements. C’est pourtant de cela qu’il s’agit, et il le sait. C’est ce que plaide aussi le maître de l’ordre dominicain, le ­Français Bruno Cadoré. Ce grand connaisseur de l’Irak est tout sauf un va-t-en-guerre. Il réclame pourtant, depuis la mi-août, « le déploiement immédiat d’unités militaires spéciales ». La force n’est que l’ultime recours. Mais on en est, hélas, arrivé là. La situation irakienne oblige à une révision tragique et douloureuse. Ne pas le reconnaître serait lâche. »

    Secundo : une encyclique "sereine mais sans tabou" sur l’Islamisme (et non l’Islam) ? Dans l’ordre des priorités, elle serait peut-être bien plus nécessaire que celle, déjà annoncée à plusieurs reprises, sur l’écologie. La question est de savoir si on prend le risque, comme le fit, en son temps le pape Pie XI avec sa grande trilogie : Non abbiamo bisogno du 29 juin 1931, contre le fascisme italien,, Divini Redemptoris, du 19 mars 1937, contre le communisme etMit brennender Sorge , 21 mars 1937, sur la condamnation du nazisme : la frilosité diplomatique n’était pas dans son tempérament, pas plus que le rêve pacifiste des baba cool des années 1970.

    JPSC 

  • James Foley a témoigné de sa foi catholique

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    C’est ce que rapporte « Le Salon Beige » :

    « Le journaliste américain, que les jihadistes en Syrie affirment avoir décapité, avait subi un premier enlèvement en Libye en 2011. Il avait ensuite rédigé une lettre, dans laquelle il témoignait de sa foi :

    « J’ai commencé à prier le rosaire. C’est ce que ma mère et ma grand-mère auraient prié. J’ai dit 10 ’Je vous salue Marie’entre chaque ’Notre Père’. Cela a pris du temps, presque une heure, pour compter 100 ’Je vous salue Marie’ sur mes doigts. Cela m’a aidé à maintenir mon esprit en éveil. »

    Dans une lettre poignante, écrite en 2011, James Foley, le journaliste américain assassiné mardi 19 août par les djihadistes de l’État islamique (EI), racontait la place qu’occupait la foi dans sa vie. Cette missive, publiée par l’université jésuite américaine Marquette en 2011 – où il avait effectué une partie de ses études —, faisait référence à la première prise d’otage dont le journaliste avait fait l’objet, durant six semaines en 2011, alors qu’il couvrait la révolution libyenne.

    Il y relate le premier coup de téléphone qu’il avait eu le droit de passer à l’un de ses proches, lors de cette première captivité. À l’époque, il avait appelé sa mère, Diane Foley. « Je priais pour qu’elle sache que j’allais bien. Je priais pour que je parvienne à communiquer avec elle à travers une quelconque force de l’univers », écrivait-il. « J’ai prié pour que tu saches que j’allais bien, avait dit le journaliste à sa mère, au téléphone. N’as-tu pas ressenti mes prières ? »

    « Oh, Jimmy, tant de gens prient pour toi », lui avait-elle répondu. La mère du jeune homme lui avait notamment appris l’existence de nombreuses chaînes de prières à son intention, à travers les États-Unis. « Ne les ressens-tu pas ? », avait interrogé sa mère. « Si maman, je les sens ». Dans sa lettre, le journaliste apparaît marqué par « la foi absolue (de sa mère) dans la force de la prière ».

    « Plus que tout, la prière a été ce qui aura permis ma liberté, d’abord ma liberté intérieure, et plus tard, le miracle de ma libération au cœur d’une guerre dans laquelle un régime n’avait aucune vraie raison de nous libérer. »

    Ref. Le témoignage de foi de James Foley, décapité par les jihadistes en Syrie

    JPSC

  • Le Califat islamique expliqué à l’hebdomadaire « La Vie » par un intellectuel musulman

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    Que signifie la résurgence du concept de "califat" en 2014 ? Entretien de Laurence Desjoyaux (hebdomadaire « La Vie ») avec Mohammed Hocine BENKHEIRA, directeur d'étude à l'École Pratique des Hautes Etudes (EPHE). Extraits.

    D'où vient ce « califat islamique» proclamé par Abu Bakr Al-Bagdadi en Irak ?

    Le groupe qui s'est auto-constitué en califat à Mossoul en juin 2014 adhère vraisemblablement au wahhabisme, une interprétation piétiste de l'islam, apparue au 18e siècle, à la suite d'Ibn Abd al-Wahhab.(…)  

    À quel califat historique ce groupe fait-il référence ?

    Le nom même du nouveau calife autoproclamé, al-Baghdadi, est une référence claire au califat des Abassides dont la capitale était Bagdad. Le califat s’est mis en place tout de suite après la mort du Prophète en 632.. C'est la grande époque de gloire du califat régnant sur un monde musulman unifié ; c'est cette période, idéalisée, que le califat autoproclamé veut retrouver (…).

    Quel est le rôle traditionnel du calife ?

    Toutes proportions gardées, le calife est un peu l'équivalent du pape, mais seulement sur le plan séculier. Il fait office de chef mais n'a guère de pouvoir religieux, en tout cas depuis le Xe siècle. Celui-ci est accaparé par les oulémas, les docteurs de la Loi, qui détiennent la véritable autorité juridico-religieuse. Le calife est donc là pour faire appliquer la loi islamique et unifier le monde musulman. C'est d'ailleurs l’objectif proclamé par le « calife » al-Baghdadi : dans un premier temps rétablir l'autorité de la loi islamique sur les musulmans et réunifier la communauté des fidèles.

    Pourquoi les musulmans sunnites auraient-ils besoin d'un calife ?

    Le calife est présenté comme le successeur du Prophète. Il doit d'ailleurs appartenir à la tribu de celui-ci : les Quraychites. Les chiites, eux, n'ont pas besoin de successeur du Prophète car ils ont des imams qui sont considérés comme des descendants du Prophète. Par ailleurs, là où il n'y a pas de califat, il y a des puissances locales qui s'érigent en entités politiques diverses. Du coup, c'est l'émiettement de la communauté musulmane et donc son affaiblissement. La seule force qu’a pu opposer le monde sunnite, sous la direction des Ottomans, au monde chrétien, c’était une relative unité. Tous ceux qui cherchent à restaurer le califat rêvent de cette unité perdue, parce qu’ils pensent que s’ils la retrouvaient, ils pourraient mieux faire échec au projet impérial des puissances occidentales.

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  • L'Allemagne se prépare à envoyer des armes en Irak contre les islamistes

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    Lu sur le site web du Figaro (extrait) :

    Le changement de doctrine est un petit événement. L'Allemagne se dit désormais «prête» à livrer des armes aux combattants kurdes qui, en Irak, affrontent les forces de l'État Islamique. Jusqu'à présent, Berlin s'était toujours refusé à la vente d'armes à des pays en guerre. Traumatisés par leur histoire, les Allemands hésitent à s'engager militairement, d'une manière ou d'une autre, en dehors de cadres internationaux biens définis.

    La «brutalité» des islamistes comme leurs méthodes «barbares», pour reprendre les mots des ministres de la Défense Ursula von der Leyen (CDU) et des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier (SPD), ont eu raison des préventions allemandes. Depuis plusieurs jours, le débat agite le pays, comme la communauté internationale. Une partie de la gauche, notamment les Verts, réclame un débat parlementaire et un mandat du Bundestag. La droite, elle, soutient l'idée d'une initiative allemande plus rapide.

    Après avoir consulté ses ministres, la chancelière Angela Merkel a finalement donné son feu vert à la livraison d'armes. Le président fédéral Joachim Gauck, une figure morale dans le pays, avait, au début de l'année, appelé les Allemands à surmonter leurs réticences (…).

    Réf. L'Allemagne se prépare à envoyer des armes en Irak contre les islamistes

    Pour mémoire, les ministres des Affaires étrangères de l'UE avaient cautionné vendredi dernier les livraisons d'armes aux combattants kurdes, la décision de livrer ces armes revenant toutefois à chaque Etat membre. Vu l’état actuel de leurs opinions publiques, plutôt frileuses, il était difficile  aux gouvernants européens de faire un pas de plus pour l’instant.

     JPSC

  • Irak: les djihadistes revendiquent la décapitation d'un journaliste américain

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    Lu sur le site web de "L'Express"

    Ce sont des images d'une rare violence: Les djihadistes, qui ont perdu du terrain en Irak après des frappes des Etats-Unis, revendiquent la décapitation d'un journaliste américain dans une vidéo diffusée sur Internet mardi soir. L'Etat islamique (EI) y montre un homme masqué et habillé de noir qui semble couper la gorge de James Foley, un journaliste américain qui avait été enlevé par des hommes armés en novembre 2012 en Syrie.  

    "Nous n'avons jamais été aussi fiers de notre fils Jim", a réagi sa mère, Diane Foley, dans un message sur Facebook. "Il a donné sa vie en essayant de montrer au monde les souffrances du peuple syrien." "Nous implorons les ravisseurs d'épargner la vie des autres otages. Comme Jim, ils sont innocents. Ils n'ont aucun pouvoir sur la politique du gouvernement américain en Irak, en Syrie ou ailleurs dans le monde", a-t-elle ajouté.

     Un deuxième journaliste apparaît sur la vidéo

     "Nous avons vu une vidéo qui prétend montrer le meurtre du citoyen américain James Foley par l'EI. Si elle est authentique, nous sommes horrifiés par le meurtre brutal d'un journaliste américain innocent et exprimons nos sincères condoléances à sa famille et ses amis", a indiqué Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil de sécurité nationale dans un communiqué. Les services américains vont chercher à vérifier l'authenticité des images. 

    Dans cette vidéo, les djihadistes montrent aussi un autre journaliste américain identifié comme étant Steven Sotloff. Ils menacent de l'exécuter à son tour si le président américain Barack Obama ne met pas fin aux frappes aériennes américaines en Irak. Les deux journalistes sont vêtus d'une tenue orange, qui rappelle celle des prisonniers de Guantanamo. 

    Sur Twitter, nombreux sont ceux qui appellent ce mercredi à ne pas regarder ni partager la vidéo sur les réseaux sociaux pour respecter la mémoire de James Foley. Selon eux, reprendre les vidéos des djihadistes, cela à jouer le jeu de l'Etat islamique. Ils s'expriment notamment sous le hashtag #ISISmediaBlackOut. Les parents du journaliste sont peuvent d'ailleurs exiger le retrait de twitter des images de la scène, a expliqué un resopnsable de la plateforme.

     Réf. Irak: les djihadistes revendiquent la décapitation d'un journaliste américain

     Lire aussi: que penser du sondage selon lequel 15% des Français soutiennent l'Etat islamique? 

    JPSC

  • Le pape et l’Irak : Les chrétiens d’Erbil restent dubitatifs

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    D'Agnès Richieri, correspondante en Irak du journal « La Croix » :

    « Seul le gouvernement régional du Kurdistan semble avoir suivi de près l’intervention papale. Au camp de Mar Youssef d’Erbil ce matin, les déplacés chrétiens ne manifestent pas d’enthousiasme particulier. Il fait déjà chaud et une tempête de sable s’est abattue sur la ville.

    « Les choses n’avancent pas, ici »

    « Ah bon, le pape s’est prononcé en faveur d’une intervention en Irak ? », répète Amir, un réfugié de quarante ans venu de Qaraqosh. Lassé de ces médias occidentaux qui viennent faire leurs interviews comme on fait ses courses, il hausse les épaules et s’éloigne.

    Autour, personne ne semble être au courant. À peine sont-ils intrigués par la nouvelle. « Ils (la hiérarchie ecclésiale) ne font toujours que parler, explique Souleimane, lui aussi réfugié de Qaraqosh. Sans Internet ni télévision, on ne sait pas ce qu’ils disent. Mais ce qu’on voit, c’est que les choses n’avancent pas ici. »

    Pas d’aide de Bagdad, ni du Kurdistan 

    Depuis deux semaines, les déplacés chrétiens sont pris en charge exclusivement par l’Église et la communauté chrétienne d’Erbil, avec l’aide ici et là d’organisations internationales.

    L’aide promise par le gouvernement central de Bagdad puis par le gouvernement régional du Kurdistan n’est toujours pas arrivée.

     La logistique avant tout 

    Mgr Georges Casmoussa, ancien archevêque syrien-catholique de Mossoul, comprend bien ses ouailles. Lui non plus n’a pas entendu parler de l’intervention du pape, pris comme il est par la logistique du nouveau camp qui vient d’ouvrir en face de l’église : « Que le pape soutienne l’entente occidentale pour chasser Daesh (nom arabe de l’État islamique, NDLR) de cette région et que cette chasse mène ensuite à la libération des régions chrétiennes, yézidies etc., c’est aussi pour sauvegarder les intérêts du Kurdistan et donc l’Occident », commente-t-il.

    Les seuls qui semblent avoir suivi de près l’intervention papale sont les membres du gouvernement régional du Kurdistan, qui se positionne habilement depuis quelques semaines comme une terre de minorités et de défenseurs des droits de l’homme.

    « On apprécie le soutien du Vatican, remercie Sirwan Zahawi, conseiller juridique du premier ministre kurde. Mais on espérait plus, notamment une visite du pape, comme reconnaissance de la coexistence pacifique qu’offrent les Kurdes. »

     La perennité de la communauté 

    « Cette intervention papale va faire le tour des médias pendant quelques jours, ajoute Mgr Casmoussa. On va analyser ce que ça représente en termes de Guerre Sainte etc. mais l’on oubliera encore l’essentiel qui est le respect de la liberté et le droit à la vie des chrétiens d’Orient. »

    À ses yeux, protéger les terres chrétiennes ne suffira pas à assurer la pérennité de sa communauté. « Seules des garanties locales, à travers une évolution des mentalités et des droits égaux reconnus dans la Constitution irakienne, pourront accomplir cela, explique-t-il. Seulement voilà des années que nous demandons une pression internationale sur Bagdad pour l’obtenir, en vain. Nous écrivons donc à mes yeux les dernières lignes de notre histoire en Irak. »

    Ref. Les chrétiens d’Erbil restent dubitatifs

    Dans l’avion qui ramenait le pape de Séoul à Rome, à la question d’un journaliste américain : « Alors que les États-Unis ont commencé à bombarder les terroristes en Irak pour prévenir un génocide, soutenez-vous ces frappes ? », François avait répondu qu’il est « licite d’arrêter l’agresseur injuste.  Je dis bien ‘arrêter’, je ne dis pas bombarder ou faire la guerre. Les moyens de l’arrêter devront être évalués ». Le pape n’a donc pas fermé la porte à une intervention militaire, mais il n’a pas non plus donné son approbation aux opérations américaines actuelles. Le problème, à ses yeux, tient à ce que les États-Unis ont décidé de manière unilatérale leur intervention militaire. Or, pour le pape, « un pays ne peut pas juger tout seul comment arrêter l’agresseur injuste ».  

    A ce train là, le Califat islamiste aurait donc encore quelques beaux jours devant lui. Mgr Silvano Tomasi, représentant permanent du Saint-Siège à l’ONU avait été beaucoup moins en retrait,  estimant, dès le 9 août : « peut-être  l’action militaire est–elle nécessaire en ce moment pour arrêter l’avancée des djihadistes en Irak ».

    Quant à une éventuelle visite aux réfugiés, le pape François s’est montré plutôt évasif  (« en ce moment ce n’est pas la meilleure chose à faire »).

    JPSC

  • Collecte de dons pour les Chrétiens d'Orient

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    Des C-130 belges décolleront mercredi ou jeudi  pour une mission humanitaire en. L’Eglise de Belgique a lancé un appel urgent pour collecter des .

    Dans le cadre de l’opération « Chrétiens d’Orient-Chrétiens d’Occident: unis et solidaires, pour vivre en paix et en dialogue », l’Eglise de Belgique a lancé un appel urgent aux dons. Des collectes de médicaments, de nourriture et  de vêtements sont organisées dans plusieurs église ou monastères de la région bruxelloise. Une collecte d’argent a déjà été organisée dans les églises le 15 aout, mais c’est aujourd’hui un appel aux vivres qui est lancé. Ces biens seront acheminés par des C-130 belges vers les populations chrétiennes qui doivent fuir les régions tombées aux mains des djihadistes de l’Etat Islamique. Ces populations ont un besoin urgent de recevoir des vivres non périssables (riz, pâtes, ou aliments en conserves en priorité), mais aussi des médicaments, des vêtements et des couvertures.

    A noter que des dons d’argents peuvent aussi être versés directement sur les comptes de Caritas International et d’Aide à l’Eglise en Détresse, avec la mention « Moyen-Orient. » Sachez qu’une attestation fiscale est fournie pour chaque don effectué.

    Lieux de récoltes pour l’opération « Chrétiens d’Orient-Chrétiens d’Occident: unis et solidaires, pour vivre en paix et en dialogue » :

    • Eglise Sainte Thérèse, Rogierlaan 350 in Schaarbeek
    • Monastère St Charbel, rue Armand De Moor 2, 1421 Ophain-Bois-Seigneur-Isaac
    • Sint-Jobkerk/Eglise St Job : Place Saint-Job, 1180 Uccle
    • Eglise St Jean Chrysostome, rue de l’Orient 41, 1040 Etterbeek
    • Eglise Ste Marie Mère de Dieu, rue Jacobs Fontaine 122, 1090 Jette / Contacter   T 02 426 95 89 (pater Sabri)
    • Eglise St Georges, rue Léopold I 296, 1090 Jette
    • Notre Dame du Liban: avenue des Grenadiers 27, 1050 Ixelles

    Vos dons financiers à :

    Caritas International - http://www.caritas-int.be/fr/

    Aide à l’Église en Détresse don socio-caritatif via Aide et Espoir: CBC 196-0135761-16  IBAN: BE72 1960 1357 6116  BIC: CREGBEBB (avec attestation fiscale pour tout don supérieur ou égal à 40€). IBAN: BE25 1960 0933 4182 BIC: CREGBEBB (sans attestation fiscale)

    source

  • Irak : le diocèse de Liège récolte du paracetamol

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    Opération Paracetamol !

    Le défi du Diocèse de  pour les Chrétiens d’Irak !

    Des C-130 belges devrait décoller fin de cette semaine pour une mission humanitaire en Irak afin de les acheminer.

    Dans le cadre de l’opération « Chrétiens d’Orient-Chrétiens d’Occident: unis et solidaires, pour vivre en paix et en dialogue », le  a décidé d’organiser une récolte de paracetamol ce mercredi 20 août de 9 à 14 heures au 25 rue de l’Evêché à 4000 Liège. Ils seront embarqués dans les avions à destination de l’Irak.

    Les Chrétiens d’Orient, en ont grand besoin ! Parlez en autour de vous, on compte sur nous !

    A retenir  le grand rendez-vous pour l’opération Paracetamol du Diocèse de Liège :

    Collecte de  mercredi 20 août de 9 à 14 h au 25 rue de l’Evêché, 4000 à Liège ! Au profit de nos frères et soeurs d’Irak.

    Une collecte d’argent a déjà été organisée dans les églises le 15 août. A noter que des dons d’argents peuvent aussi être versés directement sur les comptes de Caritas International et d’Aide à l’Eglise en Détresse, avec la mention « Moyen-Orient. » Sachez qu’une attestation fiscale est fournie pour chaque don effectué. Compte BE88 0000 0000 4141, de Caritas, qui a déjà commencé sur place son travail d’aide au réfugiés.

    « L’Europe ne peut vivre indifférente quand de nombreuses guerres s’enflamment autour du continent ! » a déclaré Mgr Delville, notre Evêque dans son homélie du 15 août.

    source

  • Quand le pape répond aux journalistes sur l'actualité de l'Eglise et du monde

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    Sur Radio Vatican :

    Dans son avion de retour de Corée du Sud, le Pape François a répondu aux questions des journalistes comme il l’avait promis à l’aller, évoquant des questions directement liées à son voyage, mais aussi les grands sujets internationaux ou d’autres questions touchant à son style d’exercice de la papauté.

    Irak : « il est licite d'arrêter l'agresseur »

    Le Pape François a précisé la position du Saint-Siège sur l'intervention en Irak. « Je peux dire qu’il est licite d’arrêter l’agresseur. Je souligne le verbe : arrêter, je ne dis pas bombarder. Nous devons avoir de la mémoire, n’est-ce pas ? Tant de fois sous cette excuse les puissances se sont emparées des peuples et ont fait une vraie guerre de conquête ! », s’est exclamé le Pape, dans une allusion implicite notamment à l’intervention américaine de 2003 en Irak, à laquelle le Pape Jean-Paul II s’était opposé avec fermeté. « Une seule nation ne peut pas décider comment arrêter cela », a rappelé le Pape en insistant sur l’importance du rôle des Nations Unies pour décider d’une réponse collective pour arrêter « l’agresseur injuste ».

    Il a aussi insisté sur l’urgence d’une aide à apporter à toutes les personnes en situation d’exode en Irak, et pas seulement les chrétiens. « On me parle des chrétiens, pauvres chrétiens, c’est vrai, il y a tant de martyrs. Mais il y a des hommes et des femmes, des minorités religieuses, pas toutes chrétiennes, et toutes sont égales. »

    Il n’a pas démenti le projet d’une visite apostolique en Irak, bien qu’elle pose d’évidents problèmes logistiques et diplomatiques. « Nous avons dit, si c’est nécessaire, quand nous revenons de Corée, nous pouvons aller là. C’est une des possibilités. En ce moment ce n’est pas la meilleure chose à faire, mais je suis disposé à cela. »

    « La prière pour la Terre Sainte n'a pas été un échec »

    Interpellé sur la prière du 8 juin qui avait réuni le président israélien Shimon Peres et le président palestinien Mahmoud Abbas au Vatican, suivie à peine un mois plus tard d'une guerre dans la Bande de Gaza, François a répondu que « cette prière pour la paix n’a absolument pas été un échec. Premièrement, l’initiative n’est pas venue de moi, l’initiative de prier ensemble est venue des deux présidents d’Israël et de Palestine. Après cela, est arrivé ce qui est arrivé. Mais ceci est conjoncturel. Cette rencontre n’était pas conjoncturelle. C’est une dimension fondamentale de l’attitude humaine, la prière. Maintenant la fumée des bombes, de la guerre ne laisse pas voir la porte, mais la porte reste ouverte. Et je crois en Dieu, je crois que le Seigneur regarde cette porte et tous ceux qui prient et demandent qu’Il nous aide. »

    « La torture est un péché mortel » 

    À l’évocation de sa rencontre avec les femmes de réconfort, ces femmes coréennes contraintes de se prostituer par les occupants japonais durant la Seconde guerre mondiale, François est revenu sur les actes de cruauté rapportés dans les conflits contemporains. « Nous devons nous arrêter et penser un peu au niveau de cruauté auquel nous sommes arrivés. Le niveau de cruauté de l’humanité en ce moment, est un peu effrayant », s’est attristé François, qui s’est aussi élevé contre la pratique de la torture. « Aujourd’hui la torture est un des moyens quasiment, je dirais, "ordinaires" dans les comportements des services secrets, des processus judiciaires. Mais la torture est un péché contre l’humanité, et aux catholiques je dis : torturer une personne est un péché mortel, un péché grave ! »

    « J'aime le peuple chinois »

    Concernant les relations du Saint-Siège avec la République populaire de Chine, François a appelé à relire la lettre envoyée aux Chinois par le Pape Benoît XVI en 2007. « Cette lettre aujourd’hui est actuelle, fondamentale, ça fait du bien de la lire. »

    Sur la question des relations diplomatiques, « Le Saint-Siège est ouvert aux contacts. Toujours parce que j’ai une véritable estime pour le peuple chinois. » Il a dit vouloir se rendre en Chine, dès « demain » si c'était possible. Le Pape a aussi fait allusion au jésuite italien Matteo Ricci, une figure du XVIe siècle qui fait consensus, estimée par les autorités de la République populaire de Chine en raison de sa profonde connaissance et de son respect de la culture chinoise.

    Le point sur ses prochains voyages

    Le Pape a précisé le sens de son prochain voyage, en Albanie, le 21 septembre prochain, avec une première raison liée à l’actualité : « Je vais en Albanie parce qu’ils ont réussi à faire un gouvernement d’unité nationale avec les musulmans, les orthodoxes et les catholiques, avec un conseil interreligieux qui aide beaucoup et est équilibré. La présence du Pape est pour dire à tous les peuples : mais si, nous pouvons travailler ensemble ! » L’autre raison avancée par François, plus connue, se situe sur le plan historique : « cela a été sur le plan religieux l’unique pays communiste qui dans sa constitution avait mis en place l’athéisme pratique. Il y a eu 1820 églises détruites ! J’ai donc senti que je devais y aller. »

    Il a par ailleurs confirmé son intention de se rendre aux États-Unis en septembre 2015, pour la rencontre mondiale des familles à Philadephie, ainsi qu’à Washington à l’invitation du président Barack Obama pour une intervention devant le Congrès, et à New York pour une visite au siège de l’ONU, à l’invitation du secrétaire général Ban Ki-Moon. Il n’exclut pas non plus une étape au Mexique, au sanctuaire de Guadalupe.

    Enfin, François affirme avoir reçu « une pluie d’invitations pour venir en Espagne », venant du roi comme de l’épiscopat. Des visites à Saint-Jacques-de-Compostelle et à Avila sont envisagées, mais « rien n’est décidé pour l’instant ». L’année 2015 marquera le cinquième centenaire de la naissance de Sainte Thérèse d’Avila. En 1982, c’est à l’occasion du quatrième centenaire de son décès que Jean-Paul II avait effectué sa première tournée en Espagne.

    Une relation fraternelle avec Benoît XVI

    François s’est montré particulièrement attaché à son prédecesseur, qu’il rencontre fréquemment sans que cela ne donne désormais lieu à une communication particulière. « Avec Benoit XVI, nous nous voyons. Je suis allé le voir juste avant de partir en Corée. Il m’avait envoyé deux semaines avant un texte intéressant, il me demandait mon opinion. Notre rapport est de frères, vraiment. C’est un homme avec une sagesse, des nuances, ça me fait du bien de l’écouter, et aussi il m’encourage. »

    François est revenu sur la question de sa démission en février 2013, en précisant qu’il suivrait probablement son exemple :  « peut-être que ça ne plait pas à certains théologiens, mais je ne pense pas que le Pape émérite soit une exception. Il y a 70 ans, les évêques émérites n’existaient pas aujourd’hui ils sont une institution, je pense que le Pape émérite est déjà une institution. Moi je ferai la même chose, il a ouvert une porte qui est institutionnelle, qui n’est pas exceptionnelle. »

    Pas de vacances estivales pour le Pape

    Le Pape François, c’est désormais entré dans les mœurs au Vatican, ne prend pas de vacances. « La dernière fois que je suis parti en vacances en-dehors de Buenos Aires, avec la communauté jésuite, c’était en 1975, a-t-il avoué, tout en affirmant avoir pu prendre un rythme plus calme cet été. Je change de rythme, je dors un peu plus, je lis les choses qui me plaisent, j’écoute de la musique, je prie plus. En juillet et une partie du mois d’août j’ai fait cela, et ça va bien ! J’ai lu un livre, intéressant. Le titre : "Rejouis-toi d’être névrosé". J’ai quelques névroses, l’un d’elles est que je suis trop attaché à la maison…», a-t-il affirmé avec humour.

    Une popularité prise avec humilité

    Interrogé sur sa popularité à l’échelle mondiale, qui ne se dément pas après un an et demi de pontificat, François répond : « Je vis ma popularité en remerciant le Seigneur que son peuple soit heureux ! Intérieurement, je cherche à penser à mes péchés et à mes erreurs pour ne pas m’y croire, parce que je sais que cela durera peu de temps, peut-être deux ou trois ans, et ensuite, à la maison du Père. » Le Pape a redit son pressentiment d’un pontificat court, tout en avouant  « ce n’est pas sage d'avoir dit cela ! ».

    Une encyclique sur l'écologie toujours en préparation

    L’encyclique sur la protection de l’environnement, évoquée déjà en janvier dernier par le président français François Hollande, est toujours en cours de préparation, en liaison notamment avec le cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Juste et Paix. Mais face aux incertitudes scientifiques, François se montre prudent et affirme « sa volonté d’aller à l’essentiel sur ce qui peut être affirmé avec sécurité ».

    Espoir d'une béatification de Mgr Romero

    François a redit son espoir d’un béatification prochaine de Mgr Oscar Romero, l’archevêque de San Salvador assassiné par les escadrons de la mort en 1980 dans sa cathédrale. « Le procès de Mgr Romero était bloqué à la Congrégation pour la doctrine de la foi, par prudence. Maintenant c’est débloqué. Il a été transmis à la Congrégation pour les Saints. Et il suit la voie normale d’un procès. C’est très important d’aller vite, parce que moi, ce que je voudrai, c’est que ça s’éclaircisse. »  Le Pape a redit l’importance d'une identification précise du martyre "in odium fidei", en "haine de la foi", qui différencie le martyre chrétien au sens propre, par rapport à des faits de guerre ou des crimes de droit commun qui ne permettraient pas, canoniquement, l’accès à la sainteté.

    « Il y en a d’autres qui ont été tués mais qui n’ont pas la stature de Romero. Pour moi Romero est un homme de Dieu, le procès doit avancer, et aussi le Seigneur doit donner un signe... S’Il le veut, Il le fera. » a insisté François.

    Une réunification toujours espérée entre les deux Corées

    En conclusion de ce voyage chargé en symboles, le Pape François a redit sa conviction d’une réunification possible entre les deux Corées.  « Je prie pour que la division s’arrête. Si les deux Corées parlent la même langue, c’est qu’elles ont la même mère, et ceci nous donne de l’espérance » a répété le Pape. « Aujourd’hui dans la cathédrale, il y avait une couronne d’épines du Christ faite avec le fil de fer qui divise les deux parties de la Corée. Je l’ai dans l’avion, c’est un cadeau que je porte, la souffrance de la division, d’une famille divisée. »

  • Irak : le Vatican serait-il devenu va-t-en-guerre ?

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    Antoine Pasquier, sur famillechretienne.fr, analyse la position du Saint-Siège :

    Irak : pourquoi le Vatican n’exclut pas une action militaire

    Le représentant permanent du Saint-Siège auprès des Nations-Unies a déclaré le 9 août qu’une action militaire pouvait être « nécessaire en ce moment » en Irak. Cette prise de position fait exception dans le refus habituel du Vatican de recourir à la force armée. Explications.

    Le Vatican va-t-il prendre fait et cause pour une intervention militaire en Irak ? C’est ce qu’aurait laissé entendre, samedi 9 août sur l’antenne de radio Vatican, l’observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations-Unies. « Il faut intervenir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard », a mis en garde Mgr Silvano Tomasi, jugeant évident « de défendre même physiquement les chrétiens du nord de l’Irak ». Si l’urgence est de leur apporter une aide humanitaire « parce que les enfants et les personnes âgées sont en train de mourir », le diplomate du Saint-Siège n’exclut pas un recours à la force. « Peut-être que l’action militaire est nécessaire en ce moment », a-t-il ajouté.

    Cette déclaration, même prudente et non définitive, tranche cependant avec la position habituelle de l’Eglise catholique depuis cinquante ans et les récents propos du pape François. « Tout est perdu avec la guerre et rien n’est perdu avec la paix », avait déclaré le souverain pontif lors de sa prière de l’Angelus le 27 juillet dernier. « Frères et sœurs, jamais la guerre ! Jamais la guerre ! », avait-il insisté, évoquant ce jour-là les trois principaux conflits au cœur de ses préoccupations : l’Ukraine, l’Irak et le Proche-Orient. Dimanche dernier, 10 août, le pape François avait encore appelé la communauté internationale à trouver « une solution politique efficace pour rétablir le droit » en Irak, tandis que les premiers bombardements américains avaient débuté quelques heures plus tôt. Cette prise de position du Vatican en faveur d’une éventuelle intervention militaire est « extrêmement rare », confirme le père Cédric Burgun, canoniste à l’Université catholique de Paris. « Elle prouve que le Vatican a pris la mesure de la gravité de la situation et, qu’aujourd’hui, il a du mal à envisager une autre manière d’intervenir » dans ce conflit. 

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  • Le voyage du pape en Corée (mise à jour 18/8)

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    Sur Eglise d'Asie :

    Avant de quitter Séoul, le pape prie pour le « pardon » au sein de « l’unique peuple » coréen

    • Dernière étape de son séjour en Corée du Sud, le pape François a présidé une messe pour la « réconciliation » de la péninsule, dans la cathédrale Myeongdong de Séoul, dans la matinée du 18 août 2014...

    A Haemi, le pape demande aux jeunes d’Asie de bâtir une Eglise « plus sainte, plus missionnaire et humble »

    • Le 17 août 2014, au quatrième et avant-dernier jour de sa visite en Corée du Sud, à Haemi, le pape François a célébré la messe devant plus de 50 000 jeunes de Corée et du continent asiatique. Il les...

    Devant les évêques d’Asie, le pape souhaite l’ouverture de relations diplomatiques avec des pays comme la Chine et le Vietnam

    • Lors d’une rencontre avec près de 70 évêques asiatiques à Haemi, le pape François a exprimé avec fermeté le souhait que les pays du continent qui n’ont pas encore de relations diplomatiques avec le ...

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