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International - Page 299

  • Martin Maindiaux, un "héros" belge et cambodgien

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    (Via Liberté Politique)
    [Enfants du Mékong]  Il y a des réputations surfaites, des vedettes qui n’en sont pas. Mais on découvre parfois des gens remarquables qui vous réconcilient avec l’humanité. Ils sont rares ! Si l’on met la main dessus, ne les lâchons pas ! Tel est Martin Maindiaux, directeur Cambodge d’Enfants du Mékong. Belge, autant que cambodgien, Martin a eu une vie de mouvement et d’aventure, mais toujours au service des autres.

    Sa vie est intéressante, parce que l’on se dit : « voilà vraiment un modèle pour tous les humanitaires sur le terrain »… Martin "Bambou" depuis 17 ans au Cambodge, vient d'être nommé sous-secrétaire à l'Education du royaume.

    Il y a un an, Enfants du Mékong a fait la rencontre de Frédérique Bedos, une ancienne journaliste internationale renommée. Frédérique a décidé il y a quelques années de lancer un média philanthropique, pour mettre en avant des personnes qui se donnent, des exemples de vie, des héros humbles et anonymes en montant www.leprojetimagine.com
    En janvier dernier, Frédérique Bedos, et son équipe (tous bénévoles !) sont partis à la rencontre de Martin à Sisophon.

  • Chrétiens d’Orient : le témoignage du Père Rachid

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    Vu sur le « Salon Beige »

    Alors que la guerre en Syrie et l'avancée des djihadistes de l'Etat islamique menacent la sécurité du Liban, le père Rachid, prêtre à Beyrouth depuis 20 ans, fait part de ses inquiétudes sur la situation des chrétiens d'Orient.

     JPSC

  • Califat Islamique : le cdH demande un plan d'action ferme

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    Communiqué de presse (16 septembre)

    Le cdH demande un plan d’action ferme pour secourir et protéger au plus vite tous les groupes persécutés par le Daesh et les autres mouvements islamistes

    Benoît LUTGEN, Président du cdH, Georges DALLEMAGNE et Vanessa MATZ, Députés fédéraux, ont présenté des pistes d’actions du cdH au niveau humanitaire, politique et militaire pour secourir et protéger les Chrétiens d’Orient, les Yezidis et d’autres groupes persécutés par le Daesh (Etat islamique).

    L’ensemble des Députés cdH sont profondément choqués par les persécutions, l’exode forcé, la confiscation des biens et la destruction de lieux de culte des Chrétiens de Mossul. Il s’agit clairement de crimes contre l’humanité qui, non seulement touchent ces communautés, mais affectent violemment nos valeurs humanistes, notre sécurité et la paix du monde.

    Fort de son expérience humanitaire (ancien Directeur des opérations de Médecins sans frontières et ancien Directeur général de Handicap International), Georges DALLEMAGNE s'est rendu la semaine dernière auprès des victimes chrétiennes, yezidis, chiites... au Kurdistan irakien. Il y a recueilli de nombreux témoignages bouleversants et a rencontré des déplacés, hauts commandants, responsables militaires, membres du Gouvernement kurde… dans différents villages et villes aux environs d'Erbil, de Dohuk et de Zakho. (Vous trouverez un descriptif de sa mission en annexe.)

    Grâce à l’expertise de Georges DALLEMAGNE, le cdH a défini des pistes d’actions prioritaires à mener au niveau humanitaire, politique et militaire pour secourir les Chrétiens d’Orient et les Yezidis, combattre le Daesh et restaurer la sécurité dans toute la région. Le sauvetage de plus de 7.000 otages yezidis constitue une urgence absolue.

    1. Niveau humanitaire

    Depuis janvier 2014 et surtout depuis début août, l’offensive du Daesh sur les Chrétiens en Orient, les Yezidis et d’autres groupes religieux et ethniques, ont provoqué la fuite de 850.000 personnes au Kurdistan irakien. En tout, avec les réfugiés syriens, 1.800.000 personnes y ont trouvé refuge ces 2 dernières années.

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  • L'appel de "Médecins du Monde" en faveur du droit universel à l'avortement

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    Médecins du Monde lance un appel pour le droit à l'avortement

    Médecins du Monde lance un appel, signé par quelque 420 médecins et personnels de santé du monde entier demandant "un accès universel à la contraception et à l'avortement sûr et légal".

    Lire la suite sur le site de la RTBF

  • Nous sommes tous des nazaréens

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    Le témoignage de Bruno Retailleau (sénateur UMP de Vendée) (source)

    A l'invitation de Mgr Louis Raphaël Sako, patriarche des chaldéens, je me suis rendu en Irak, le 25 août dernier, dans le camp de réfugiés de Mar Shmouni, à Ankawa, dans la banlieue d'Erbil.

    Ce que j'ai vu et entendu dépasse les limites de l'horreur. J'ai vu des mères brisées d'avoir dû abandonner dans la fuite un enfant ou un parent, des pères terrorisés à l'idée que leurs filles puissent être abusées par les combattants de l'État islamique, des enfants traumatisés par ce qu'ils ont vécu ou par les récits qu'ils ont entendus : viols systématiques, décapitations, éventrations de femmes enceintes, massacres de familles entières... Autant de témoignages effroyables qui m'ont été rapportés, comme cette mère à qui les djihadistes ont arraché son enfant de 3 ans ou ces femmes vendues à l'étal au marché de Mossoul comme de véritables esclaves. Ce que j'ai vu, ce sont les larmes de sang des chrétiens d'Irak. Ce que j'ai entendu, c'est le cri de haine des nouveaux barbares, ces fous de Dieu qui veulent faire des terres syriennes et irakiennes le cimetière des "nazaréens".

    Tous les jours la barbarie progresse et la civilisation recule en Irak. Le nord du pays est devenu un véritable camp de la mort pour l'Orient. Mais il deviendra un camp de la honte pour l'Occident si nous ne faisons rien ou pas assez. Car, bien sûr, des aides humanitaires ont été débloquées et une aide militaire a été apportée aux combattants kurdes. Mais ces soutiens ne sont malheureusement que des gouttes d'eau dans cet océan de violence et de désespérance qu'est devenu l'Irak. Il faut agir plus vite et plus fort.

    D'abord, en organisant de toute urgence une aide humanitaire, alimentaire, médicale et pharmaceutique digne de ce nom. En effet, malgré la mobilisation des Églises locales, les camps de réfugiés complètement improvisés manquent de tout : nourriture, médicaments, matériels pour assurer une hygiène minimale... En réalité, Mar Shmouni ressemble davantage à un campement de misère qu'à un camp humanitaire : les chrétiens, mais aussi d'autres minorités pourchassées comme les yazidis, s'y entassent dans la crainte d'un nouvel assaut. Car Erbil n'est qu'à trente minutes de la zone tenue par l'État islamique : à tout moment, la mort peut surgir. Le recours à la force n'est donc plus une option pour la communauté internationale, c'est une nécessité. Y compris l'envoi de troupes au sol. En effet, les forces kurdes ou irakiennes ne parviendront pas à elles seules à éradiquer la menace. Pour certains, intervenir militairement sur le terrain reviendrait à commettre la même erreur que les États-Unis en 2003. Je peux comprendre cette crainte. Toutefois, je pense au contraire qu'une intervention contribuerait à sortir l'Irak des conséquences tragiques de l'aventure américaine. Mais pas n'importe quelle intervention. Pas une opération menée par une coalition occidentale sous l'égide des États-Unis ou de l'Otan.

    Il faut à tout prix éviter le choc des civilisations, ce grand soir islamiste dont rêvent tous les djihadistes. La solution qui doit être privilégiée, c'est celle d'une force internationale sous mandat de l'Onu rassemblant très largement, en particulier les États arabes, et s'appuyant sur les forces locales. Car c'est bien l'avenir de la région qui se joue aujourd'hui : l'État islamique ne s'arrêtera pas à la Syrie et à l'Irak. En proclamant le califat, Abou Bakr al-Baghdadi et ses séides marquent leur volonté de porter le djihad tout au long de cet arc de crise qui s'étend de la Méditerranée au golfe Persique, et même au-delà, puisqu'en recrutant des combattants venus du monde entier et notamment d'Occident, l'État islamique aurait la capacité de porter le feu et la mort au coeur de l'Europe.

    Ne nous voilons pas la face : les hommes en noir de l'État islamique sont tout sauf une bande de rebelles dépenaillés et désorganisés : ils sont bien des combattants aguerris qui ont su habilement mettre en place des administrations structurées et des circuits financiers élaborés. C'est un véritable État qui s'enkyste en Irak, un virus qui se propage et qui n'a rien à envier aux pestes brune et rouge du siècle précédent. J'ai la conviction que nous sommes confrontés au troisième totalitarisme et que si nous n'agissons pas très vite, c'est un rideau de sang qui s'abattra sur l'Orient.

    La France doit être aux avant-postes de ce combat contre l'État islamique. C'est à la fois sa responsabilité et son honneur, car elle ne doit pas le faire uniquement au nom du droit mais également au nom de l'histoire. Cette histoire qui la lie aux chrétiens d'Orient depuis Saint Louis, qui a fait de la France leur soeur aînée et des Français leurs frères.

    Ces frères vers qui les chrétiens d'Irak tournent une fois de plus leur regard et leur espoir. Aujourd'hui plus que jamais, nous sommes tous des nazaréens.

  • Parlement européen : pour un Prix Sakharov 2014 en faveur des chrétiens persécutés

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    Chaque année, le Parlement européen récompense des personnalités exceptionnelles qui luttent contre l’intolérance, le fanatisme et l’oppression par un Prix Sakharov pour la liberté de l’esprit. C’est une récompense symbolique du courage pour défendre les droits de l’homme et la liberté d’expression. Le droit d’exercer librement sa religion et sa foi fait partie des droits de l’homme.

    Le Pape François interviendra devant le Parlement européen au cours d’une séance solennelle le mercredi 25 novembre. Le lendemain, le Parlement européen donne son prix pour les droits de l’homme.

    Contre l’indéniable persécution grandissante des Chrétiens notamment dans le monde arabe, l’Union européenne doit poser un acte fort. Une contribution appropriée du Parlement européen pourrait être de récompenser conjointement l’engagement infatigable du Patriarche de la plus grande minorité catholique-chaldéenne, Louis Raphael Sako, et l’intellectuel musulmanMahmoud Al ‘Asali, martyr assassiné pour avoir défendu le droit des Chrétiens à Mosul, en Irak.

    Plusieurs sources internationales indépendantes soulèvent le problème de la persécution grandissante des Chrétiens dans le monde arabe : l’observatoire sur l’intolérance et la christianophobie,Portes OuvertesAide à l’Eglise en DétresseŒuvre d’Orient. Même Amnesty International a soulevé le cas de Mériam Ibrahim et parle aujourd’hui d’un nettoyage ethnique d’envergure historique.

    Ainsi le Parlement européen peut activement contribuer à faire respecter le droit de l’homme à exercer la religion sans contrainte tel qu’il est prévu par l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. En donnant le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit au plus haut représentant d’une éminente minorité catholique persécutée dans le monde arabe, le Parlement européen posera un signe politique incontestable pour souligner que les Chrétiens ont le droit d’exercer leur foi là où ils vivent : un Homme ne peut être assassiné parce qu’il confesse sa foi en Jésus-Christ !

    La portée politique est évidente et nécessaire. Face au manque permanent d’action politique du Conseil européen (qui regroupe les Chefs d’Etat et de gouvernement de 28 Etats membres), et de l’inertie de la Commission européenne pour protéger les chrétiens persécutés, le Parlement européen pourrait à son tour se distinguer notamment de la Haute Représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, ainsi que de son service diplomatique européen, dont la seule contribution concrète consistait jusqu’aujourd’hui à rédiger des communiqués de presse plutôt inutiles.

    Mgr Louis Raphael Sako représente le plus haut dignitaire de la minorité catholique chaldéenne. Par son action, il inspire des nombreuses personnes de défendre la liberté de religion et d’ouvrir les yeux devant le génocide des Chrétiens dans le monde arabe. Il représente la résistance contre la persécution des Chrétiens et la liberté de religion.

    Prof. Mahmoud Al ‘Asali devrait être honoré en tant que martyr. Cet intellectuel musulman fut assassiné parce qu’il défendait le droit des Chrétiens en Iraq. Il refusait de se taire face à la persécution et aux menaces de mort à l’égard des Chrétiens qui refusèrent de se convertir à l’islam. Il a été tué par les milices de l’ISIS, le 20 juillet 2014, à Mosul.

    Les nominations peuvent être déposées par 40 membres, ou un groupe parlementaire, du Parlement européen. Le groupe parlementaire des chrétiens-démocrates PPE (auquel appartient l’UMP) a déjà officiellement refusé de nominer la lutte contre la persécution des chrétiens dans le monde arabe pour le prix Sakharov 2014. En dépit de toute évidence, les députés chrétiens-démocrates du groupe PPE ont tourné le dos aux chrétiens persécutés. Toujours volontaires de se rendre au Vatican pour se faire photographier avec les dignitaires de l’Eglise catholique, ces députés européens n’assurent pas ce même agenda au cours des procédures parlementaires européennes et n’ont simplement ni la connaissance, ni la persévérance, ni les collaborateurs, ni les outils nécessaires pour influencer la politique en faveur de l’éthique sociale universelle et le respect des principes politiques non-négociables. S’il en était autrement, le groupe PPE aurait pu nominer sans contrainte la persécution des chrétiens au prix Sakharov, conforment à son programme politique et en honorant ses promesses électorales. Le groupe PPE a toutefois l’occasion de réviser sa décision jusqu’à jeudi 18 septembre à midi pour soutenir la proposition de nomination conjointe de Mgr Louis Raphael Sako et du Prof Mahmoud Al ‘Asali.

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  • Les exactions de Boko Haram contre les chrétiens

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    Lu ICI :

    Boko Haram s'attaque aux chrétiens

    La secte islamique Boko Haram a pris le contrôle de Madagali, enclave chrétienne du Nigeria à la frontière camerounaise. Dans l'extension de son «califat islamique» au nord-est du pays, Boko Haram a perpétré des atrocités sur les chrétiens locaux, affirme l'organisation de défenses des chrétiens «Portes ouvertes». Plus de trente mille déplacés se trouvent dans une situation humanitaire grave à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun. Il s'agit en grande partie de ressortissants nigérians ayant fui devant l'avancée de Boko Haram. L'archidiocèse d'Abudja, capitale du Nigeria, compare la situation du pays à celle de l'Irak.

    Le groupe terroriste avait déjà assiégé la ville de Madagali il y a une semaine, mais avait dû se relplier sous le feu des forces gouvernementales. Madagali a ainsi été déclaré comme faisant partie du «califat islamique» récemment proclamé par Abubakar Shekau, le dirigeant du groupe djihadiste. Le drapeau des extrémistes flotte déjà sur Damboa et Gwoza, dans l'Etat de Borno au nord-est du pays et sur Buni Yadi dans l'Etat voisin de Yobe, rappelle «Portes ouvertes».

    Selon l'ONG, des chrétiens piégés à Madagali ont souffert des atrocités indescriptibles. L'organisation a appris que des hommes chrétiens ont été décapités, que des enfants ont été forcés à se convertir à l’islam et que des femmes ont été données comme «épouses» aux insurgés. Un pasteur en fuite a indiqué par téléphone à «Portes ouvertes» que sa maison avait été bombardée et qu’il ignorait le sort de ses fidèles. Les rebelles ont détruit au moins cinq églises dans la région.

    Des centaines d'églises détruites

    Des résidents et des chrétiens chassés qui avaient cherché refuge dans la ville ont quitté Madagali en masse. Quant aux chrétiens de Gulak, village situé à environ 25 km au sud-ouest de Madagali, il leur a également été conseillé de fuir, les insurgés se dirigeant probablement vers leur ville. Il y a quelques jours, le groupe terroriste a également attaqué la ville de Bama, d'où 26 000 habitants ont dû fuir pour sauver leur vie.

    Un évangéliste a expliqué au téléphone: «La situation devient incontrôlable. L’église est dépassée par le flot incessant de réfugiés qui fuient les régions du nord-est et échouent à Mubi», à la frontière avec le Cameroun. Un collaborateur de «Portes Ouvertes» ajoute: «Rien que dans les environs de Gwoza, Boko Haram a détruit plus de 178 églises. Plus de 40 000 personnes, pour la plupart des chrétiens, sont actuellement en fuite. Dieu seul peut nous venir en aide nous nous trouvons dans une situation désespérée.»

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  • Le pape François a reçu les évêques du Congo

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    Visite des évêques de la République Démocratique du Congo

    Cité du Vatican, 12 septembre 2014 (VIS). Le Pape a reçu ce matin les membres de la Conférence épiscopale de la République Démocratique du Congo, à la conclusion de leur visite Ad Limina, auxquels il a remis un discours, centré sur le respect de la personne: L’Eglise de votre pays, écrit-il, "dont certains diocèses ont récemment célébré le premier centenaire de leur évangélisation, est une jeune Eglise. Mais elle est aussi une Eglise de jeunes. Les enfants et les adolescents, en particulier, ont besoin de la force de Dieu pour résister aux multiples tentations issues de la précarité de leur vie, de l’impossibilité de poursuivre des études ou de trouver du travail. Je suis sensible à leur situation difficile, et je sais que vous partagez leurs peines, leurs joies et leurs espoirs. Je pense particulièrement avec effroi à ces enfants et à ces jeunes, enrôlés de force dans des milices et contraints de tuer leurs propres compatriotes! Je vous encourage donc à approfondir la pastorale des jeunes. En leur offrant toute l’aide possible, surtout à travers la création d’espaces de formation humaine, spirituelle et professionnelle, vous pouvez leur révéler leur vocation profonde qui les prédispose à rencontrer le Seigneur. Le moyen le plus efficace pour vaincre la violence, l’inégalité ainsi que les divisions ethniques, consiste à doter les jeunes d’un esprit critique et à leur proposer un parcours de maturation dans les valeurs évangéliques. Il faudrait aussi renforcer la pastorale dans les Universités ainsi que dans les écoles catholiques et publiques, en conjuguant la tâche éducative avec l’annonce explicite de l’Evangile". Soyez "dans vos diocèses des apôtres de la jeunesse".

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  • L'obligation de réagir face à l'Etat islamique

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    L'Institut Thomas More publie une "note d'actualité" sur cette question cruciale :

    Présentation : 

    Face à l’État islamique | L’obligation de réagir
    Note d’actualité 24 | Depuis juin dernier, le monde assiste, presque impuissant, à l'essor d'une « nouvelle hydre » djihadiste surgie des confins syro-irakiens en proie à un chaos infernal dont les populations locales sont les principales victimes. Les acteurs, tant internationaux que régionaux, se sont largement laissés dépasser par l’État islamique, dont ils ont sous-estimé les capacités d'organisation et les compétences guerrières. Ses récents succès en Syrie et surtout en Irak, ont considérablement aggravé la menace pour la stabilité du Moyen-Orient et la sécurité internationale. 

    Certains pays ont déjà commencé à intervenir, avec des livraisons d’armes aux troupes qui affrontent l’État islamique sur le terrain et du renseignement. L’idée d’une coalition plus large et plus globale fait son chemin dans les chancelleries occidentales mais aussi dans le monde arabe. Face aux horreurs perpétrées sur les populations civiles, la théorie de la « guerre juste » offre en outre des bases à la fois éthiques et juridiques pour justifier une intervention de tous les acteurs de bonne volonté.

    Mais dans cet Orient tourmenté, comment et avec qui agir ? Quel type d’action mener ? A quelles fins ? Si l'usage de la force armée a déjà montré ses limites dans la région, comment combattre autrement que sur le terrain de la guerre un mouvement extrémiste et nihiliste ? En quoi ce mouvement pose-t-il un défi nouveau exigeant une réaction d’ampleur, pour refouler cette menace et, si possible, l’éliminer ? Alors que Barack Obama dévoile son plan contre l’État islamique et quelques jours avant la Conférence internationale organisée à Paris le 15 septembre prochain, l’Institut Thomas More plaide en faveur d’une action circonstanciée, ferme et volontaire.

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  • Contexte tendu pour le prochain voyage du pape en Asie en janvier 2015

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    Lu sur Eglises d'Asie (EDA)

    image_mini.jpgLa visite du pape François en janvier prochain s’inscrit dans un contexte tendu

    Après la visite que le pape François a effectuée en Corée du Sud le mois dernier, le programme de son prochain déplacement en Asie se précise. Le pape partira de Rome le 13 janvier prochain pour Colombo, au Sri Lanka, où il passera deux jours, avant de poursuivre son voyage aux Philippines, où il atterrira le 15 janvier et passera quatre jours.

    Les grandes lignes du programme de la visite au Sri Lanka ont été rendues publiques fin août. Le pape François atterrira à l’aéroport international de Colombo à 9h du matin, le 13 janvier, et se rendra à l’archevêché de la ville, où il sera accueilli par le cardinal Malcolm Ranjith, archevêque du lieu, et où il rencontrera l’ensemble des évêques de l’Eglise du Sri Lanka. Après un déjeuner sur place, il sera reçu au palais présidentiel par Mahinda Rajapaksa et poursuivra par une rencontre avec des responsables des autres religions présentes dans le pays. Le lendemain, le pape devrait célébrer une messe sur Galle Face Greens, immense esplanade située en front de mer au centre de Colombo, avant de partir pour le sanctuaire marial de Notre-Dame de Madhu, 300 km plus au nord, dans le diocèse de Mannar.

    Au-delà du strict énoncé du programme officiel, cette visite – la première d’un pape dans le pays depuis la venue de Jean-Paul II en janvier 1995 – s’inscrit dans un contexte tendu. Dès que ce projet de voyage a commencé à être rapporté dans la presse, les mouvements radicaux et ultranationalistes animés par des moines bouddhistes cinghalais ont fait connaître leur hostilité à la perspective de la visite papale. Le plus célèbre d’entre eux est Galagoda Atte Gnanasara, leader de Bodu Bala San (BBS, Force bouddhiste), organisation de moines bouddhistes fondée en 2012 et connue pour la virulence de ses prêches haineux à l’encontre des minorités religieuses du pays. Par voie de communiqué, Galagoda Atte Gnanasara a déclaré : « Le pape François devra présenter des excuses aux bouddhistes pour les atrocités commises par les gouvernements coloniaux chrétiens en Asie du Sud. J’attends de voir ce que le pape va dire au sujet des crimes qui ont été commis ici. » (Entre 1505 et 1948, le Sri Lanka a été sous domination portugaise, hollandaise puis britannique.)

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  • Quand les musulmans de France prennent la défense des chrétiens persécutés

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    Irak : les musulmans de France prennent officiellement la défense des chrétiens persécutés (source)

    L’été dernier, les différentes fédérations musulmanes de France avaient déjà plus ou moins condamné la barbarie de l’Etat islamique, contre les chrétiens d’Irak. Cette fois-ci, c’est officiel. Le Conseil Français du Culte Musulman lance mardi "l’appel de Paris", un message solennel condamnant avec force les exactions du califat.

    Musulmans de France : une prise de position commune contre l'Etat islamique

    Aucun prise de position commune n’avait encore été formulée, officiellement du moins. Dans un texte nommé "Appel de Paris", qui sera lu mardi 9 septembre à la grande Mosquée de Paris, par Dalil Boubakeur, recteur et président du CFCM, ainsi que par Patrick Karam, président de la coordination "Chrétiens d’Orient en danger", les musulmans de France s’insurgent publiquement contre les actes de barbarie de l’Etat islamique en Irak.

    L'absence de l'UOIF de l'Appel de Paris

    Plusieurs signataires ont rejoint ce manifeste. Parmi eux, on compte Abderrahmane Dahmane, le président du Conseil des démocrates musulmans de France, Anouar Kbibech, président du Rassemblement des musulmans de France, et Ahmet Ogras, président de la Coordination des musulmans turcs de France. On notera l’absence, remarquée, de l’Union des Organisations islamiques de France, qui avait cependant auparavant condamné les actes du califat dans un communiqué le 25 juillet dernier.

    Un soutien total envers les chrétiens d'Irak

    "L’appel de Paris" pose, sans doute possible, les bases d’un soutien moral envers les chrétiens d’Irak, persécutés depuis des mois par l’Etat islamique, du fait de leur foi. Les signataires du texte rappellent également le "droit inaliénable" de ces chrétiens à demeurer sur leurs terres, en Irak, tout en soulignant la "liberté" de "pratiquer leur foi" sans en être empêché.

    Une condamnation de l'Etat islamique

    Le texte condamne également avec des mots très durs l’Etat islamique. On y parle de "barbares", d’"actes terroristes", de "crime contre l’humanité", d’"agissements d’un autre âge", de "menace" pour la stabilité et la paix entre les peuples de toute la région. En clair, l’Etat islamique ne peut se prévaloir de l’Islam, en tout cas de l’Islam de France. Un message adressé aux apprentis djihadistes, issus de l’Hexagone, qui seraient plusieurs centaines dans les rangs du califat.

    LIREhttp://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/09/10/31003-20140910ARTFIG00042-les-trois-silences-de-l-islam-de-france.php

  • Le Père Dall'Oglio a été exécuté par les djihadistes de Daech

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    Du Père Divry o. p. (Toulouse) (sur France Catholique) :

    Je viens ce soir (8 septembre) d’avoir la confirmation par Mr André Ayoub, syrien catholique, qui vit à Toulouse que la nouvelle de l’assassinat du Père Paolo di Oglio est hélas confirmée.« Le prêtre jésuite italien Paolo Dall’Oglio a été exécuté en prison, a annoncé cette semaine un communiqué de la Ligue syrienne de défense des droits de l’homme, diffusé par la chaîne al-Arabiya. Le communiqué cite un officier dissident de l’État islamique en Irak et à Damas (Daech), Abou Mohammad le Syrien. C’est l’un des hauts responsables de ce groupe à Raqqa qui a personnellement exécuté le prêtre jésuite, après son incarcération au siège du mohafazat, deux heures après son arrestation, le 29 juillet 2013, a précisé le témoin. Ce dernier a précisé aussi que le père Dall’Oglio est arrivé à Raqqa le 28 juillet et a participé à une manifestation hostile au régime syrien organisée le soir même. Ce soir-là, il avait sollicité une rencontre avec l’émir de l’organisation, dans l’intention de demander la libération de journalistes étrangers. Mais sa demande avait été rejetée. Le lendemain, le père Dall’Oglio avait décidé d’insister et avait demandé à nouveau à rencontrer des responsables de Daech. Conduit au siège du mohafazat de Raqqa, où Daech avait établi son QG, il avait été arrêté à son arrivée, puis liquidé.

    La Ligue syrienne des droits de l’homme a condamné « le meurtre » du prêtre jésuite, précisant que les indications d’Abou Mohammad le Syrien doivent être considérées comme « crédibles », et recoupent des données qu’elle possédait déjà. Elle a précisé que ce dissident est prêt à témoigner en public des données en sa possession, mais qu’entre-temps, son identité véritable serait gardée secrète pour des raisons de sécurité. Rappelons que des proches du père Paolo Dall’Oglio avaient récemment lancé un appel en faveur de sa libération. Le prêtre jésuite avait découvert la Syrie, dans les années 80, et avait pris en charge, dans les années 1980, le monastère de Mar Moussa, où il prônait un discours interreligieux. Prions pour lui et tous les naïfs du dialogue islamo-chrétien, et pour la conversion de ces musulmans coranisés qui ensanglantent ces régions. Requiescat in pacem !