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islamisme - Page 20

  • Au Pakistan : l'assassinat du beau-frère d'Asia Bibi

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    De Kathnet :

    Le beau-frère d'Asia Bibi a été assassiné

    28 mai 2020

    Younus Masih, beau-frère d'Asia Bibi, aurait été assassiné dans son pays d'origine, le Pakistan, dans la nuit du 24 au 25 mai.

    Younus Masih, beau-frère d'Asia Bibi, aurait été assassiné dans son pays d'origine, le Pakistan, dans la nuit du 24 au 25 mai. Cela est rapporté indépendamment par plusieurs services de nouvelles en ligne pakistanais et indiens ainsi que par le journaliste indien Aakash Kumar. Masih, qui, comme son frère et son épouse Asia Bibi, appartenait à la minorité chrétienne du Pakistan, ne serait jamais revenu d'une dernière inspection du soir dans une ferme. Le lendemain matin, il a été retrouvé la gorge tranchée sur un terrain sur lequel il travaillait. Masih avait 50 ans.

    Sa belle-sœur Asia Bibi avait été condamnée à mort par des tribunaux pakistanais pour blasphème. Seul le plus haut tribunal pakistanais a infirmé ce jugement, comme le décrit Josef Scheppach dans la biographie récemment publiée «Asia Bibi. Une femme croit en sa vie »(Brunnen Verlag, Gießen 2020). L'employée de longue date d'une ONG qui s'occupe des chrétiens persécutés dans le monde rapporte également que même après le départ d'Asia Bibi, elle et sa famille sont gravement menacées de mort, selon les autorités occidentales. La plupart des musulmans pakistanais sont invités à tuer Bibi. C'est pourquoi Bibi doit vivre avec sa famille, comme l'auteur Salman Rushdie, en secret pendant de nombreuses années et sous protection personnelle.

    Les médias en ligne pakistanais discutent ouvertement que le meurtre de Younus pourrait être une revanche contre Asia Bibi. L'agence de presse Ucannews, en revanche, ne voit aucun lien et rapporte que la sœur d'Asia Bibi, la femme de Masih et un voisin musulman ont maintenant été arrêtés.

    Ce ne serait pas la première fois que des personnes ou des sympathisants d'Asia Bibi seraient assassinés au Pakistan. Les victimes les plus importantes en 2011 ont été Salman Taseer, le gouverneur du Pendjab et Shabaz Bhatti, alors ministre pakistanais des minorités religieuses, qui a été assassiné à Islamabad. Après la libération d'Asia Bibi et sa sortie secrète du Pakistan, effectuée par le gouvernement pakistanais, qui était également soutenu par le gouvernement allemand, il y a eu de nombreux meurtres par lynchage de la population chrétienne dans les zones résidentielles et les villages chrétiens, comme Joseph Scheppach pouvait le documenter dans son livre. Il n'a pas encore été confirmé si le meurtre présumé de Younus Masih est également dû au conflit concernant Asia Bibi.

  • Charles de Foucauld bientôt canonisé

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    BD-mort-de-Charles-de-Foucault.jpgLe Pape François a autorisé mardi la publication de huit décrets reconnaissant plusieurs miracles et martyres. Il a ainsi reconnu l’attribution à Charles de Foucauld, mort en 1916 à Tamanrasset, un deuxième miracle, ouvrant la voie à sa canonisation prochaine. De Michel Janva sur le site web du « Salon beige » :

    Le 29 juillet 1916, il écrivait à René Bazin :

    […] Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l’Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l’esprit ni le cœur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l’étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d’autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu’elle a avec les Français (représentants de l’autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d’elle. Le sentiment national ou barbaresque s’exaltera dans l’élite instruite : quand elle en trouvera l’occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l’islam comme d’un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant. L’empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d’habitants ; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d’habitants rompus au maniement de nos armes, dont l’élite aura reçu l’instruction dans nos écoles. Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens.

    Il ne s’agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, œuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.

    Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du medhi, il n’y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’ engage à subir avec calme son épreuve; ” l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération “, disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècle mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du medhi, en lequel ils soumettront la France.

    De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du medhi… […] »

    Ref. Charles de Foucauld bientôt canonisé

    JPSC

  • Face aux violences antichrétiennes au Nigeria, le déni et la passivité du gouvernement

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    De Claire Lesegretain sur le site de La Croix :

    Au Nigeria, les violences antichrétiennes se poursuivent 

    Depuis des mois, des Peuls musulmans commettent des massacres dans des villages chrétiens du nord et du centre du pays, mais les autorités locales et gouvernementales nient le caractère ethnico-religieux de ces meurtres collectifs.

    06/05/2020

    Au Nigeria, « comme le gouvernement n’arrête pas les criminels, ne les poursuit pas en justice et ne les condamne pas, ceux-ci ont toute latitude pour mener leurs opérations meurtrières sous quelque forme que ce soit, estime Benjamin Kwashi.

    «Des violences à caractère ethnique et religieux. » C’est ainsi que l’ONG nigériane Peace-Building and Social Justice (PSJ) qualifie les violences commises depuis des mois dans l’État de Plateau, dans la Middle-Belt (ceinture centrale), et dans l’État de Katsina (nord).

    Dans ces régions du Nord et du Centre du Nigeria, les musulmans sont essentiellement des Peuls nomades, tandis que les chrétiens sont majoritairement des agriculteurs (1). Depuis plusieurs années, du fait de la sécheresse, les Peuls migrent vers le sud et mènent des attaques meurtrières contre les agriculteurs chrétiens pour les faire partir.

    Ces violences collectives sanglantes ont débuté en septembre 2001 par des émeutes à Jos, capitale de l’État de Plateau, puis se sont étendues à d’autres zones jusqu’à l’imposition de l’état d’urgence en 2004 par le gouvernement fédéral.

    « Plusieurs milliers de victimes »

    Selon le révérend Benjamin Kwashi, archevêque anglican de Jos, la capitale de l’État de Plateau, « ces violences ont fait plusieurs milliers de victimes, ont provoqué des déplacements massifs de population et des destructions de biens et de maisons ». Ce qui a commencé comme une crise sociopolitique a rapidement pris une dimension ethnico-religieuse, les autochtones non musulmans défendant leurs terres.

    Ces violences ont mis en lumière l’échec de l’État et des administrations dans la gestion des diversités ethniques et religieuses, après le rétablissement du régime civil en 1999, poursuit le révérend Kwashi. Et il n’a pas fallu longtemps pour que des groupes opportunistes comme Boko Haram et ISWAP (l’État islamique en Afrique de l’Ouest, ou Islamic State’s West Africa Province) se développent.

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  • Mozambique : des djihadistes détruisent la plus antique mission de la province de Capo Delgado

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/MOZAMBIQUE - Attaque de la plus antique Mission de la province de Capo Delgado

    16 avril 2020

    Maputo (Agence Fides) – Des groupes terroristes djihadistes opérant dans la province septentrionale de Cabo Delgado ont assassiné le Vendredi Saint cinq personnes dans l'archipel des Quirimba selon le quotidien Carta de Mocambique.

    Les djihadistes, qui se sont faits passer pour des civils, ont transporté de petites embarcations à terre dans l'archipel, à une distance de quelques 7 Km le 2 avril dernier.

    Ils ont alors pris position sur l'île de Quirimba dans la soirée de ce même jour, lancé leur attaque meurtrière le lendemain matin. Des cinq personnes assassinées, trois se sont noyées en tentant de s'enfuir. Quelques 60 personnes ont été prises en otage avant d'être relâchées plus tard au cours de cette même journée. Ainsi que cela est devenu la norme dans le cadre des incursions islamiques, les insurgés ont attaqué l'école primaire locale, un centre sanitaire, la résidence officielle du chef du poste administratif de Quirimba et détruit un nombre non précisé de maisons de la population locale.

    Par ailleurs, de nouveaux détails ont émergé concernant les attaques perpétrées la semaine passée dans le district de Muidumbe. Dans le village de Muambula, les terroristes ont tué cinq personnes et saccagé l'établissement d'enseignement secondaire du lieu ainsi que la mission de Nangololo, qui comprend l'une des églises les plus antiques de Cabo Delgado.

    Selon S.Exc. Mgr Luíz Fernando Lisboa, Evêque de Pemba, les maisons des missionnaires ont été détruites et l'église a subi des dommages, les missionnaires étant parvenus à se réfugier à Pemba. (L.M.) (Agence Fides 16/04/2020)

  • 70 prêtres et religieux nigerians enlevés ou tués depuis juin 2015

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/NIGERIA - Au moins 70 prêtres et religieux enlevés ou tués depuis juin 2015

    16 mars 2020  
     
    Les obsèques du Séminariste Michael Nnadi

    Le rapport affirme que « les données disponibles démontrent qu'au cours de ces 57 derniers mois, soit depuis juin 2015, lors de l'entrée en fonction de l'actuel gouvernement central du Nigeria, de 11.500 à 12.000 chrétiens ont été tués. De ceux-ci, 7.400 ont été tués par des bergers Foulanis, 4.000 par Boko Haram et de 150 à 200 par des bandits de grand chemin.

    Le rapport précise en outre que la majeure partie des victimes des attaques de Boko Haram connu aussi comme ISWAP (Islamic State in West Africa) dans le nord-est du pays sont des chrétiens alors qu'en ce qui concerne les bandes de ravisseurs, si sur les routes rurales du nord du Nigeria, la majeure partie de leurs victimes est composée de musulmans, ce sont en revanche en grande partie des chrétiens qui en sont victimes sur les axes nord-sud ou sud-nord, en particulier les autoroutes reliant les deux parties du pays, en particulier la Birnin-Gwari Federal Road.

    Ce sont justement sur ces axes de liaison nord-sud – selon le rapport – que se sont intensifiés au cours des derniers mois les meurtres et les enlèvements d'automobilistes chrétiens et ce en particulier dans le nord du Nigeria, principalement au détriment de citoyens d'origine Igbo.

    La dernière victime de la persécution antichrétienne au sein de l'Eglise au Nigeria est le séminariste de 18 ans Michael Nnadi, enlevé à trois de ses camarades au Grand Séminaire du Bon Pasteur de Kakau, dans l'Etat de Kaduna, dans le nord-ouest du Nigeria, par des hommes armés au cours de la nuit du 8 janvier (voir Fides 13/01/2020). Alors que les trois autres séminaristes ont été par la suite relâchés, son corps a été retrouvé sans vie le 1er février dernier (voir Fides 03/02/2020). (L.M.) (Agence Fides 16/03/2020)

  • Pakistan : un jeune chrétien torturé à mort pour s’être lavé dans un puits

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    De Vatican News :

    Pakistan : un chrétien torturé à mort pour s’être lavé dans un puits

    Ce 28 février, Saleem Masih, jeune Pakistanais de 22 ans, est mort à la suite de coups reçus par des musulmans l’ayant vu se rincer dans un puits.

    Anne-Quitterie Jozeau – Cité du Vatican

    En rentrant des champs le 25 février dernier, Saleem Masih s’est arrêté quelques instants pour se laver dans un puits, à Kasur dans la province du Pendjab au Pakistan. Un groupe d’hommes musulmans a alors fait irruption, commençant par l’insulter, le traitant de «sale chrétien» et l’accusant de «polluer l’eau». Ils l’ont ensuite attaqué et attaché ses pieds et mains, pour le rouer de coups à l’aide de barres de fer et de bâtons.

    Transféré deux jours après son attaque à l’hôpital, Saleem Masih a succombé à ses blessures, selon le quotidien Pakistan Today. Son père Ghafoor Masih, informé seulement 4 heures après l’agression, dénonce les policiers présents, qui y «assistaient tels des spectateurs».

    Vive réaction du gouvernement

    Mis au courant de l’évènement, le Premier ministre pakistanais Imran Khan s’est prononcé sur le sujet: «quiconque au Pakistan s'en prend à nos citoyens non-musulmans ou à leurs lieux de culte sera traité avec sévérité. Nos minorités sont des citoyens égaux de ce pays».

    Ejaz Alam Augustine, l’actuel ministre des droits de l’Homme et des minorités du Pendjab a affirmé avec véhémence que des mesures sévères seront prises contre les coupables et les policiers concernés.

    Une situation bien courante

    L’Église a également réagi. Le père Qaisar Feroz, secrétaire exécutif de la commission épiscopale pour les Communications sociales s’est exclamé : «cet acte de discrimination et de préjudice révèle la plus haute intolérance des personnes impliquées dans l’assassinat de jeunes chrétiens».

    Nasir Saeed, directeur de l’ONG Centre for Legal Aid, Assistance and Settlement (CLAAS), relève encore que «ceci n’est pas un cas isolé mais l’un de ceux qui se vérifient chaque jour sur tout le territoire pakistanais et souvent pas même cité dans les moyens de communication ». Il ajoute : «il est nécessaire de prendre des mesures et de rétablir la justice, de mettre un terme à la torture et au traitement discriminatoire sur base religieuse».

    (Avec Fides)

  • Nouveau carnage dans la communauté chrétienne du Burkina-Faso

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    De Vatican News :

    Burkina Faso: attaque meurtrière contre une église protestante

    Le gouverneur du Sahel a annoncé ce lundi 17 février l’interruption d’ hommes armés lors d’une célébration protestante dans la localité de Pansi, au nord-est du Burkina Faso. Au moins 24 personnes ont été tuées selon un dernier bilan. Une vingtaine de villageois ont également été enlevés.

    Anne-Quitterie Jozeau avec agences– Cité du Vatican

    Le village de Pansi dans la province de Yagha, au nord-est du Burkina Faso, a subi une attaque terroriste ce dimanche 16 février. Des assaillants jihadistes ont identifié, isolé et tiré sur les fidèles protestants de la localité lors du culte dominical.

    Le gouverneur de la région du Sahel,  le colonel Salfo Kaboré, a affirmé à la presse que le bilan provisoire de cette attaque s’élève à 24 personnes assassinées, dont le pasteur de l’église protestante, et 18 autres blessés. Il déplore également la prise d’otage de plusieurs personnes.

    Un plan d’aide a rapidement été mis en place, afin de retrouver les villageois disparus et secourir les blessés.

    Intensification des attaques

    Les attaques  visant des chrétiens ne cessent de se multiplier. Cet assaut terroriste est le deuxième en une semaine dans la province de Yagha. Le 10 février dernier, sept personnes ont été enlevées au domicile d’un pasteur dans la ville de Sebba. Trois jours plus tard, les cadavres de cinq d’entre elles ont été retrouvés. Deux femmes s’en sont sorties.

    Déjà, le 1er février dernier, 18 personnes avaient été assassinées par des jihadistes à Lamdamol, dans le nord-est du pays.

    L’Onu a annoncé qu’en 2019, pas moins de 4 000 personnes ont été tuées par des groupes islamistes au Niger, au Mali et au Burkina Faso. Ces attaques meurtrières déclenchent la fuite des populations civiles qui abandonnent leurs villages. Depuis 2015, environ 600 000 habitants du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont fui leur pays selon les Nations unies. 

  • Nigeria : un des quatre séminaristes enlevés a été exécuté

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    De Vatican News :

    2 février

    Nigeria: assassinat d’un séminariste kidnappé début janvier

    Aide à l’Église en Détresse Italie a donné l’information samedi soir dans un tweet. Le jeune Michael avait été kidnappé par des bandits le 8 janvier dans l'État de Kaduna. Les trois autres séminaristes kidnappés avec lui ont été libérés ces derniers jours.

    «Avec une immense tristesse, nous devons vous informer que le dernier séminariste aux mains des ravisseurs, Michael, a été assassiné». C’est par ces quelques mots dans un tweet hier soir que la branche italienne d’Aide à l’Église en Détresse a annoncé le meurtre au Nigeria du jeune séminariste enlevé avec trois autres personnes le 8 janvier au grand séminaire du bon Pasteur à Kakau, près de Kaduna, la capitale de l'État du même nom, au centre du Nigeria. L’enlèvement avait été organisé par des hommes qui n’ont pas été identifiés.

    Une insécurité comme jamais dans le pays

    Le recteur du séminaire de Kaduna a été appelé samedi pour procéder à la reconnaissance de la victime. Les trois autres séminaristes, enlevés avec lui, ont été libérés ces derniers jours et reçoivent depuis une assistance et des soins médicaux. Monseigneur Augustine Akubeze, archevêque de Benin City et président de la Conférence épiscopale du Nigeria, avait tiré la sonnette d'alarme vendredi dernier dénonçant le très haut niveau d’insécurité dans tout le pays, où la situation a atteint un de degré de gravité sans précédent.

    La violence de Boko Haram

    L’archevêque explique que tous les séminaires du Nigeria sont entourés par des murs de protection mais ces derniers  «ne sont pas suffisants pour arrêter les attaques de Boko Haram», les extrémistes islamiques dont la violence depuis 2009 a fait, selon des données récentes de l'ONU, plus de 35 000 victimes. Toutes les structures, précise le prélat, ne sont pas dotées de caméras de sécurité. «Si tous les séminaires, monastères et couvents qui accueillent des religieux avaient des caméras, elles pourraient être utiles au moins pour capturer quelques terroristes», dit-il. Malheureusement, les ressources de l'Eglise, souligne Aide à l’Église en Détresse Italie, sont limitées et les paroisses sont même obligées de payer pour s’assurer une protection policière pendant les messes dominicales.

  • Incendies, vandalisme, vols, profanations... : le patrimoine chrétien mis à mal

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    De Samuel Gregg sur 'The Spectator' en traduction française sur le site de la revue 'Conflits' :

    Le christianisme en feu, les églises d’Europe attaquées

    18 janvier 2020

    En 2017, 878 actes de vandalisme ont été commis contre des lieux de culte chrétiens. Les attaques d’églises, les destructions de statues, les vols d’œuvres d’art ne cessent de croître, dans une grande indifférence des autorités politiques et de la population civile. En ressort une perte du sens du sacré et une indifférence de plus en plus grande à l’égard du christianisme.

    Je ne prends pas les théories du complot au sérieux. Mais lorsque les flammes ont englouti la cathédrale Notre-Dame de Paris le soir du 15 avril 2019, mon esprit s’est momentanément engagé dans cette voie. Après tout, les tentatives d’incendie, de vandalisme, de vol d’églises et de sanctuaires chrétiens sont devenues monnaie courante en France au cours de ces trois dernières années. Arriver à une conclusion plus sinistre pourrait nous être pardonné.

    Rien qu’en 2017, selon le ministère français de l’Intérieur, 878 actes de vandalisme ont été commis envers des lieux de culte, des cimetières et des sanctuaires chrétiens. C’est une moyenne de près de deux sites et demi qui sont visés chaque jour.

    Les responsables gouvernementaux minimisent le problème. Comme me l’a dit un évêque français, ils pensent qu’en attirant l’attention sur les incendies et les vols d’églises, on encourage les imitateurs. Mais, a-t-il ajouté, ils craignent aussi que la « publicité » ne fasse qu’alimenter au sein des populations la peur d’un État qui n’a aucun contrôle sur la loi et l’ordre. Cette perception se manifeste par des cas de figure comme les zones interdites à la police dans certaines villes françaises et les actes continues de gilets jaunes. La plupart des journaux français ne cherchent pas à briser le silence. Il faut donc se tourner vers des organisations comme l’Observatoire sur l’intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe, localisé à Vienne, pour découvrir ce qui se passe.

    Compte tenu de la montée du terrorisme djihadiste dans toute la France à partir de 2012, il est tentant d’accuser les islamistes de cet assaut d’attentats. Il y a des exemples clairs où, en effet, c’est le cas. En mai dernier, « Allahu Akbar » était griffonné sur la porte de Notre-Dame du Taur à Toulouse. En juillet 2018, les mêmes mots ont été découverts sur les murs brûlés de Saint-Pierre du Martroi à Orléans après l’acte de pyromanes.

    On ignore si ces attaques ont été planifiées par des professionnels ou s’il s’agit simplement d’actes spontanés commis par des musulmans français malheureux de leur situation sociale mais les djihadistes du XXIe siècle comprennent l’impact psychologique des agressions contre les symboles nationaux. L’histoire religieuse, si particulière à la France, signifie que toute campagne de ce genre impliquerait inévitablement son patrimoine chrétien.

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  • Nigeria : un jeune djihadiste de 8 ans exécute un prisonnier chrétien

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    L'Etat islamique filme l'exécution d'un chrétien nigérian... par un jeune garçon

    24 janvier 2020

    Âgé de huit ans, le jeune djihadiste affirme que l’Etat islamique ne s’arrêtera pas “avant de venger tout le sang qui a été versé”.

    L’horreur absolue. Une vidéo publiée par l’agence de presse Amaq de l’Etat islamique met en scène un jeune garçon d’environ huit ans qui exécute un prisonnier chrétien nigérian dans la région de Borno, au nord-est du pays, rapporte notamment le Daily Mail. Dans cette séquence, le jeune djihadiste met en garde les chrétiens du monde entier : « Nous ne nous arrêterons pas avant de nous venger de tout le sang qui a été versé ».

    Les « petits du califat » utilisés pour les vidéos de propagande

    Les images ont été partagées en ligne par SITE Intelligence Group, une organisation qui suit l’activité des groupes djihadistes. Le jeune garçon serait lui, issu de l’organisation terroriste de la province de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), une branche dissidente de Boko Haram créée en 2016. Depuis sa création, l’Etat islamique utilise régulièrement de jeunes enfants, surnommés les « petits du califat », pour commettre des meurtres de prisonniers dans des vidéos de propagande. Le jour de Noël, le même groupe djihadiste avait filmé l’exécution de 13 otages, dont dix chrétiens. Il avait déclaré avoir tué les captifs pour se venger de la mort de leur dirigeant Abu Bakr al-Baghdadi en Syrie.

    SUR LE MÊME SUJET : Nigeria : la veille de Noël, Boko Haram fait sept morts dans un village chrétien

    Depuis une décennie, les soldats nigérian, stationnés dans le Nord-Est du pays, combattent les troupes de Boko Haram. Le groupe et sa faction affiliée ont récemment intensifié les attaques contre des cibles militaires et civiles à travers toute la région.

  • Nigeria : quatre séminaristes victimes d'un enlèvement

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    Du site "Le Salon beige" :

    4 séminaristes enlevés au Nigéria

    4 séminaristes enlevés au Nigéria

    Le 8 janvier, un raid a eu lieu au grand Séminaire du Bon Pasteur à Kaduna, dans l’état du même nom, situé dans le centre du Nigéria. Des hommes armés sont arrivés dans les locaux, et ont ouvert le feu. Quatre séminaristes ont été enlevés. Une rançon pour leur libération a été exigée par les ravisseurs, dont on ignore encore l’identité.

    Au Nigeria, les chrétiens sont particulièrement victimes d’actes de violence, le plus souvent de la part de groupes islamistes.

    Cardinal R. Sarah@Card_R_Sarah
    Voir l'image sur Twitter

    4 séminaristes ont été enlevés au Nigéria

    Les chrétiens ont une nouvelle fois été pris pour cible au Nigéria. Quatre séminaristes ont été kidnappés par des hommes armés le 8 janvier dernier.

    L’événement s'est produit il y a trois jours, le 8 janvier entre 22h30 et 23h00 heures locales, mais la nouvelle n'a été diffusée par les médias locaux et relatée par les témoins qu'au cours de ces dernières heures.

    Le raid a eu lieu au grand Séminaire du Bon Pasteur à Kaduna, dans l'état du même nom, situé dans le centre du pays. Des hommes armés sont arrivés dans les locaux, et ont ouvert le feu, selon la reconstitution opérée par un média local. «Après le comptage des étudiants avec les agents de sécurité, quatre séminaristes ont été déclarés disparus. Veuillez dire une prière pour leur libération» a transmis à The East African l’un des prêtres responsables du séminaire. La police locale a assuré que tout était fait pour retrouver les séminaristes enlevés.

    Selon l’association Aide à l’Église en Détresse, une rançon pour leur libération a été exigée par les ravisseurs, dont on ignore encore l’identité.

    Au Nigeria, les chrétiens sont particulièrement victimes d'actes de violence, le plus souvent de la part de groupes islamistes.

    (Avec L’Osservatore Romano)

  • 13 nouveaux martyrs chrétiens au Nigeria

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    De Daniel Hamiche sur christianophobie.fr :

    Nigéria : 13 chrétiens assassinés par des musulmans dans l’État de Plateau

    Une vingtaine de musulmans peuls armés ont attaqué le village majoritairement chrétien de Kulben (comté de Mangu, État de Plateau au centre du Nigéria), mercredi 8 janvier vers 20 h. Treize chrétiens appartenant à la Church of Christ in Nations (COCIN) ont été tués et trois autres blessés lors de cette attaque. Audu Telmut, un responsable chrétien local, a confié à Morning Star News qu’il n’y avait jamais eu, dans le passé, de problèmes entre la communauté chrétienne et les éleveurs peuls de la région : « Notre communauté vivait paisiblement avec les éleveurs, sans problème ni conflit avec eux. C’est pourquoi nous ne comprenons pas la raison de cette attaque »…