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Jeunes - Page 132

  • Scouts d'Europe : l'Eurojam, c'est parti !

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    Sur Aleteia.org :

    Scouts d'Europe : Pourquoi je vais à l’Eurojam

    Alors que l'Eurojam va rassembler 12000 scouts d'Europe de 18 nationalités dans l'Orne, une Guide-Ainée explique à Aleteia pourquoi elle y participe.

    Du 3 au 10 août, la 10ème édition du Jamboree européen « Eurojam » rassemblera près de 12000 Scouts d’Europe de 18 nationalités différentes à Saint-Everoult-Notre-Dame du Bois, dans l'Orne. Aleteia vous propose de suivre ce grand rassemblement au quotidien au travers de ses plumes sur place. Premer article de cette série estivale spéciale Eurojam : Zmouette nous confie pourquoi elle participe à cet Eurojam 2014.

    "Instinctivement beaucoup répondraient que c’est parce que je suis une scout-addict, que j’adore passer plus de la moitié de mon été en camp et dans une splendide jupe culotte. Et c’est pourtant (presque) faux.

    Le (quasi) hasard a voulu, qu’outre dans ma famille, je puisse grandir et m’épanouir dans deux endroits et mondes totalement différents, mais qui avait un même point commun. D’un côté mon collège (qui resta aussi mon lycée) et de l'autre le scoutisme.

    De mes 10 ans, louvette et jeune collégienne, à mes 17 ans, bachelière et guide-aînée, on ne pourrait nier que ces deux environnements me montrèrent à quel point l’Europe est une force.

    Du scoutisme européen, made in AGSE, j’ai prononcé ma promesse, engagement où je promets de servir Dieu, l’Eglise, ma patrie mais aussi l’Europe – dimension européenne quelque peu symbolique car n’ayant pas vraiment d’application pratique dans nos activités scoutes habituelle, hormis monter les couleurs européennes ou d’autres petites choses du même style. Comme petite guidouille, cela nous dépasse un peu.

    C’est là que mon éducation scolaire fut une véritable chance. En sixième, j’entrai sans le savoir dans un monde totalement biculturel, qui enseignait surtout le passé d’une relation franco-allemande tumultueuse qui est devenue une belle amitié, mais aussi totalement tourné vers l’avenir et plus spécialement vers l’Europe. Là j’ai pu voir l’Europe, toucher du doigt la force qu’elle est pour chacun de nous, l’engagement que nous pouvons ou devons prendre pour cette paix et cette union...

    L’Europe n’était pas qu’un symbole, une image, un rêve mais une vraie réalité, encore à travailler certes mais l’Europe était là. Et c’est donc, pas du tout naturellement et après un choix, que je décidais de poursuivre mes études – de droit – avec cette même dimension toujours biculturelle mais tournée entièrement vers l’Europe.

    C’est aussi avec un même choix que je suis devenue cheftaine (ACCie) et que je tente (tant bien que mal) de transmettre à mes guides que l’Europe est réelle, et est plus qu’une simple particularité que brandissent les Scouts d’Europe pour se distinguer des SUF.

    L’Eurojam, c’est un camp, avec plus de dix mille scouts et guides d’Europe de toute l’Europe qui se réunissent ensemble pour faire ce que chaque unité fait pourtant « dans son coin » tous les 10 ans.

    Pour des jeunes guides et scouts, quelquefois à peine âgés de 13 ans, c'est leur montrer que l’Europe est une réalité : ils peuvent se confronter à autant de nationalités différentes, de cultures différentes et pourtant vivre fraternellement les mêmes instants. Leur faire voir que l’Europe, ce n’est pas que quelques politiques qui se disputent, mais qu’avant tout c’est eux. Que l’Europe vit à travers eux. Que l’Europe est une chance.

    Et moi servir cela, servir ceux qui demain aideront, feront eux-mêmes cette construction – ceux qui promettent aujourd’hui de servir l’Europe.

    Alors oui, je vais à l’Eurojam parce que le scoutisme me plaît et que c’est un événement unique, mais aussi parce que c’est l’application directe de ce en quoi, nous, scouts d’Europe, nous croyons et que nous voulons. C’est ambitieux, certes.

    C’est d’autant plus beau que ces 10000 scouts et guides se retrouvent en Normandie en 2014. 70 ans après le débarquement en Normandie, 100 ans après la Grande Guerre... Et aujourd’hui, 1er aout 2014, alors que de nombreux clochers en France sonneront à nouveau le tocsin comme il y a un siècle, ces milliers de jeunes se réuniront fraternellement, Français, Allemands, Autrichiens, Italiens, Polonais... pour croire en la même chose, vivre la même joie. Oui, aujourd’hui ce ne seront pas les cloches que j’entendrai, mais bien les voix heureuses de tous ces jeunes, ensembles.

    Je vais à l’Eurojam parce que l’Europe de mes frères naîtra demain et ce grâce à chacun d’entre nous, scout ou non.

  • CEDH : l’Eglise peut exiger des professeurs de religion une loyauté particulière dans leur enseignement.

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    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) vient de donner raison sur ce point à l’Eglise espagnole dans un procès que lui avait intenté un prêtre réduit à l’état laïc. Un excellent résumé d’Anne Latron sur le site de « La Vie » :

    « José Antonio Fernandez Martinez, un ancien prêtre espagnol, est définitivement débouté par la Cour européenne des droits de l'homme. L'affaire, vieille de quinze ans, a gravi, d'appel en appel, tous les échelons de la justice espagnole, jusqu'à la décision en fin de semaine dernière de la CEDH. Celle-ci a rendu son verdict le 12 juin et confirme l'autonomie dont dispose l'Eglise en Espagne en matière de choix des professeurs de religion.

    Avant de se marier et d'avoir cinq enfants, José Antonio Fernandez Martinez, a été prêtre dans la région de Murcie pendant plus de vingt ans. En 1991, il entame une carrière de professeur de religion et de morale catholiques, sur la base d’un contrat de travail annuel renouvelable. En 1996, il accorde au journal La Verdad une interview dans laquelle il exprime, avec d'autres membres du Mouvement pour le célibat optionnel des prêtres, son désaccord fondamental avec la doctrine de l'Eglise concernant l'avortement, le contrôle des naissances, le divorce et la sexualité en général.

    Une prise de position qui vaut à son contrat de ne pas être renouvelé par l'Eglise pour la rentrée scolaire de 1997. L'évêché de Carthagène rappelle à cette occasion que l'ancien prêtre est tenu par contrat de donner ses cours sans “risque de scandale”, et que ses propos dans la presse en constituent précisément un. José Antonio Fernandez Martinez attaque donc l'Eglise pour discrimination, d'abord au niveau national, puis européen.

    Par son verdict du 12 juin, la CEDH déboute définitivement le plaignant et confirme l'autonomie dont dispose l'Eglise en Espagne en matière de choix des professeurs de religion. Ainsi, aux yeux de la Cour européenne, “il n'est pas déraisonnable que l'Église exige des professeurs de religion une loyauté particulière, dans la mesure où ils peuvent être considérés comme ses représentants”.

    Le non-renouvellement, à son poste d'enseignant dans un lycée public de Antonio Fernandez Martinez, est “légitime et proportionné”, estime l'instance suprême de la CEDH, la Grande Chambre, par neuf voix contre huit. “L'existence d'une divergence entre les idées qui doivent être enseignées et les convictions personnelles d'un professeur peut poser un problème de crédibilité lorsque cet enseignant milite activement contre ces idées”, ajoute la Grande Chambre. Un verdict qui confirme celui de mai 2012, dont nous nous étions alors faits l'écho. »

    Réf. La CEDH donne raison à l'Eglise espagnole

    Voilà une décision dont  l’enseignement catholique (belge ou autre) pourrait , le cas échéant, faire un bon usage jurisprudentiel.  JPSC

  • Cardinal Müller : « on ne vit pas le mariage chrétien, voilà le problème majeur de la famille! »

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    Lu sur le site Aleteia (extrait) :

    20130111cnsbr13401.jpg « (...)  La Bibliothèque des auteurs chrétiens  (BAC)  vient de publier “L’espérance de la famille”, un petit livre sous forme de dialogue avec  le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Cardinal Gerhard-Ludwing Müller.

    Dans le livre, une longue interview du cardinal par le directeur général de la BAC, P. Carlos Granados, le mois de juin dernier à Rome.  Le texte, revu par le cardinal Müller lui-même, revêt un intérêt particulier en ce moment, à quelques mois des deux synodes sur la famille; le premier, de caractère extraordinaire, convoqué par le pape François,  aura lieu du 5 au  19 octobre 2014,  sur le thème« Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation » .

    Dans la préface de l’ouvrage, le P. Granados explique lui-même que l’idée de ce dialogue  « est née d’un souci pastoral de rendre plus compréhensible aux fidèles chrétiens le sens de ce qui est commenté ces jours-ci sur le prochain Synode. Les paroles du Préfet pour la Doctrine de la foi éclairent le cadre dans lequel émergent les points d’interrogation d’aujourd’hui sur la famille ».

    La présentation du livre est du cardinal Fernando Sebastián Aguilar, qui affirme que le cardinal Müller nous rend ici un grand service, en nous proposant dans cet ouvrage des idées et des suggestions pour repenser en profondeur et avec sérénité des questions sur la famille, au sein de la tradition et de la communion de l’Eglise.

    « Le problème principal que nous avons dans l’Eglise concernant la famille ne réside pas tant dans le petit nombre des divorcés remariés  désireux de s’approcher de la communion eucharistique, souligne le cardinal Sebastián. Le grand nombre de baptisés qui se marient civilement et le grand nombre des baptisés et mariés sacramentellement qui ne vivent pas leur mariage ni leur vie matrimoniale en conformité avec la vie chrétienne et les enseignements de l’Eglise, voilà le problème."

    "Selon moi, répond le cardinal Müller à une question qui lui est posée dans ce livre que publie la BAC, l’objectif principal du prochain Synode devrait être de favoriser la ‘récupération’ de l’idée sacramentelle du mariage et de la famille, en insufflant aux jeunes qui sont disposés à entamer un chemin conjugal, ou à ceux qui sont déjà dedans, le courage dont ils  ont besoin. Au fond, il s’agit de leur dire qu’ils ne sont pas seuls sur ce chemin, que l’Eglise, toujours mère, les accompagne et les accompagnera."

    Le Cardinal Müller

    Gerhard Ludwing Müller ( Mayence, Allemagne, 31-12-1947), cardinal de Ratisbonne, est depuis juillet 2012 préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et président de la Commission  pontificale  Ecclesia Dei, de la Commission théologique internationale et de la Commission pontificale biblique. Durant seize ans, il a enseigné la théologie dogmatique à l’Université  Ludwing-Maxilian de Munich et a été chargé de la publication en allemand des œuvres complètes  (16 volumes) de Joseph Ratzinger, le Pape Benoît XVI.

    sources: 

    On ne vit pas le mariage chrétien, voilà le problème majeur de la famille!

     SIC

     JPSC

  • Sophie Morinière, la foi contre la mort

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    De Tugdual Denis, sur l'Express.fr :

    Sophie Morinière, la foi contre la mort

    Elle avait 21 ans et se rendait à Rio pour voir le pape. Le 17 juillet 2013, un accident de la route en a décidé autrement. Retour sur le drame de Sophie Morinière qui, du Vatican à Christiane Taubira, a bouleversé au-delà de son cercle privé. 

    Sophie Morinière, c'est son nom, avait 21 ans. Pour le premier anniversaire de sa disparition, une stèle sera inaugurée, le 20 juillet, dans ce département d'outre-mer où sa vie s'est arrêtée, une aube ordinaire. Christiane Taubira, la garde des Sceaux, sera présente. Parce qu'elle puise ses origines dans ce bout d'Amérique du Sud. Parce que, depuis un an, la vie de cette croyante, à la foi si intense qu'elle passerait pour anachronique, a touché cette ministre mal-aimée des catholiques. 

    La mort, avisée, semble parfois choisir ses proies. L'aînée de la famille Morinière est une enfant enthousiaste mais craintive. "Elle a un peu mes défauts, souffle François, son père, directeur deL'Equipe: mon ultrasensibilité, mes angoisses." Excessive, Sophie veut tout savoir des autres, les aider, les sauver. Sophie s'investit auprès des handicapés, des déprimés; Sophie se fait élire déléguée de classe. Elle croit en Dieu, beaucoup, au point de songer à devenir religieuse. Elle s'oriente finalement vers une école d'ingénieurs. "Quelle vie aurait-elle eue dans le monde? s'interroge a posteriori son père. Elle était comme en suspension." 

    Sophie Morinière n'aimait pas prendre l'avion. Ce 12 juillet 2013, à l'aéroport de Roissy, elle échangerait bien sa place le temps du trajet, elle qui va s'envoler pour la Guyane, avec 42 autres jeunes Parisiens, première étape d'un long séjour qui doit s'achever au Brésil, par sa rencontre avec le pape. Le vol ne constitue pas son unique appréhension. Il y a autre chose, sans consistance ni raison. Un pressentiment qui transparaît en signes épars. Il y a ce SMS envoyé quelques jours plus tôt à Anne-Lorraine, sa copine apprentie médecin: "Restons groupées. Je ne supporterais pas de te perdre. Je préférerais que ce soit moi qui disparaisse." Il y a, avant le départ, ce constat statistique fait à sa mère, Béatrice, suivi d'une prédiction glaçante: "Les JMJ font toujours un mort. Peut-être que je ne reviendrai pas..." 

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  • Mgr Dagens nous adjure de croire que l'Evangile c'est... ce qui ne marche pas

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    Mgr Claude Dagens, évêque d'Angoulême (Photo Jacques Berset) (1).JPGDans un article publié par le journal « La Croix » le 8 juillet dernier, Mgr Dagens (photo), évêque d’Angoulême (et, par ailleurs, membre de l’académie française) s’inquiète de la pureté des vocations qui, contrairement au sien, « marchent » dans d’autres diocèses ou communautés religieuses (voir ici, sur le blog de l’évêque   Mgr Dagens dans La Croix du 8 juillet )

    Sur son « metablog », l’abbé Guillaume de Tanoüarn, membre de l’Institut du Bon Pasteur, commente la portée du propos épiscopal. Extraits :  

    « (…) Elle est extrêmement inquiétante dans sa perspective évangélisto-doloriste obligatoire. C'est pour le souligner que je me permets de le citer assez longuement : notre académicien explique qu'il est plus parfait pour un diocèse de ne pas avoir de séminaristes plutôt que d'en avoir :

    ‘Soyons plus clairs, au risque d’être quelque peu simplistes ! Il y a là deux conceptions de l’Église, et peut-être deux formes de représentation de Dieu. Ou bien l’Église est un système de pouvoirs dont il faut assurer l’efficacité, et l’on mettra l’Esprit Saint, sans le dire, au service de ces projets de rentabilité spirituelle et pastorale, en se satisfaisant des résultats obtenus et des chiffres encourageants, en comparant les riches et les pauvres, et alors malheur aux pauvres, aux diocèses sans séminaristes ! Et Dieu, dans cet ensemble très construit, devient un principe d’ordre supérieur, le promoteur suprême d'un système qui marche et qui s’impose par ses réussites visibles’.

    Je continue la citation avec la deuxième conception de l'Eglise, celle à laquelle manifestement se rattache Mgr Dagens :

     ‘Ou bien l’Église est le Corps du Christ, toujours blessé, mais vivant, et vivant de la charité du Christ qu’elle reçoit comme un don et qu’elle manifeste en paroles et en gestes ! Et, dans ce Corps du Christ, nous, les évêques, nous apprenons à être non pas des chefs triomphants, mais des veilleurs et aussi des lutteurs, oui, des lutteurs pour que rien n’empêche la charité du Christ d’être l’âme de l’Église, dans toutes ses activités et ses missions. Et le Dieu dont nous sommes les témoins désarmés et passionnés est Celui qui ne cesse pas de se donner et d’envoyer son Fils Jésus dans le monde « non pas pour le juger, mais pour le sauver » (Jean 3,16)’.

    Voici enfin le Credo mystique de l'évêque sans séminariste et fier de l'être d'ailleurs, d'autant que - disons-le tout de même - il vient - divine surprise - de "rencontrer trois jeunes hommes" qui se posent la question de la vocation :

    ‘Au risque d’aggraver notre cas, faut-il redire alors que nous nous référons à Jésus Christ non pas comme à une valeur à défendre, comme on défend des produits financiers, mais comme à une personne que nous n’en finissons jamais de connaître et d’aimer ? Alors « la joie de l’Évangile » n’est pas un vain mot. C’est une belle expérience et je souhaite que des hommes qui veulent aujourd’hui suivre le Christ en fondant leur vie sur Lui connaissent dès maintenant cette joie, que personne ne peut nous enlever’.

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  • Les jeunes hétérosexuels se montrent très ouverts face au mariage homosexuel et à l’homoparentalité

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    COMMUNIQUE DE PRESSE de l'UNIVERSITE de LIEGE :

    Les jeunes hétérosexuels se montrent très ouverts face au mariage homosexuel et à l’homoparentalité

    Une recherche internationale, dirigée par Salvatore D’Amore, psychologue, psychothérapeute et enseignant-chercheur à l’Université de Liège, livre ses premières conclusions quant au regard que portent les jeunes hétérosexuels envers les unions et les parentalités homosexuelles, et ce en Belgique, en Italie et en France. Il apparaît, via les réponses de plus de 10.000 étudiants sondés, que les jeunes générations – et particulièrement les filles – présentent des attitudes très favorables à l’égard des couples et des parents homosexuels

    LIEGE, 14 juillet 2014.  Une recherche internationale, dirigée par le Pr Salvatore D’Amore (Faculté de Psychologie, Université de Liège) et le Pr Robert-Jay Green (California Schoool of Professional Psychology, Alliant University de San Francisco), vient d’analyser, durant deux ans, les attitudes face au mariage et à la parentalité homosexuels de jeunes Belges, Français et Italiens âgés de 18 à 25 ans, s’auto-déclarant hétérosexuels. Il s’agit de la première étude transationale, au niveau européen, portant sur ce sujet précis.

    L’enquête en ligne a été menée auprès de plus de 10.700 étudiants universitaires, provenant de ces trois pays : 4621 en Belgique, 2263 en France et 3825 en Italie. L’objectif était de comprendre les facteurs qui s’associent aux attitudes favorables ou défavorables envers l’homosexualité, le mariage homosexuel et l’homoparentalité: genre, traditionalisme lié aux rôles homme/femme, religiosité, appartenance politique et degré de contact avec les personnes, les couples et les parents homosexuels.

    Les données quantitatives ont été analysées et révèlent plusieurs enseignements :

    • Plus de 75 % des filles et des garçons en Belgique, France et Italie soutiennent le mariage homosexuel.
    • Environ 75 % des filles en Belgique, France et Italie soutiennent la parentalité dans les couples gays et lesbiens, pour 55 à 68 % des hommes.
    • Les filles belges défendent davantage les droits au mariage homosexuels que leurs conseurs en Italie. Sur ce sujet, les résultats du côté des garçons étaient très semblables dans les trois pays.
    • Les analyses menées dans les trois pays montrent des variables similaires en fonction de trois facteurs :
      • le conservatisme politique et réligieux est corrélé avec un faible soutien envers le mariage et la parentalité homosexuels, 
      • le soutien envers le mariage entre personnes du même sexe et le soutien envers l’homoparentalité vont très souvent de pair, 
      • les filles des trois pays se montrent, de manière générale, plus favorables que les garçons envers l’homosexualité et l’homoparentalité.
    • De façon générale, un grand sentiment religieux et des idées traditionnelles à propos des rôles selon le genre (« les femmes devraient être davantage tournées vers leur famille », « les hommes devraient se montrer dominants et puissants ») sont associés à des attitudes défavorables face à l’homosexualité en général, au mariage et à la parentalité homosexuels.
    • Une grande satisfaction dans les relations sociales avec des personnes gays et lesbiennes est associée à des attitudes plus positives par rapport à l’homosexualité et l’homoparentalité.
    • La qualité des relations sociales avec des personnes gays et lesbiennes joue un rôle plus grand dans l’attitude positive face à l’homosexualité et l’homoparentalité que la quantité de ces mêmes relations.


    « Cette recherche est importante pour appréhender les attitudes qui existent dans différents pays et également pour comprendre les causes de résistance et de rejet par rapport au mariage gay et lesbien et aux droits parentaux des homosexuels. Le poids de la religion, les stéréotypes liés au genre et la reconnaissance ou non des droits civiques, selon les pays, influencent l’attitude » souligne Salvatore D’Amore.

    « Selon moi, poursuit-il, la forte acceptation dont font preuve les étudiants sondés suggère que les stigmates sociaux et les préjugés historiques relatifs à l’homosexualité ont tendance à grandement diminuer dans ces pays. J’y vois des signes d’espoir, avec des générations futures plus ouvertes, et un message important pour la société et la justice ».

    « Bien plus, les résultats de cette enquête font penser que la tendance positive va augmenter puisque ces jeunes personnes, actuellement aux études, sont vouées à devenir, dans le futur, des leaders et décideurs sociaux et politiques, à la fois dans leurs pays respectifs et à l’échelle de l’Union européenne ».

     
    Cette première enquête transnationale s’inscrit dans une étude plus vaste, à laquelle ont participé environ 18.000 étudiants, dans sept pays européens (Belgique, France, Italie, Grèce, Portugal, Pologne et Espagne). Des données similaires sont par ailleurs collectées également en Turquie et en Afrique du Sud. D’autres résultats viendront donc compléter cette analyse, qui fera l’objet d’une publication internationale.

  • Le pape François prend en main le dossier des Sœurs contemplatives de Saint-Jean

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    D’après une information lue sur le site « Famille chrétienne » :

    soeurs-contemplatives-saint-jean_article.jpg

    « Le pape François a fait connaître ses décisions quant à la crise interne qui secoue depuis quelques années la branche contemplative des Sœurs de Saint-Jean, en France. Si d’anciennes responsables de la congrégation sont définitivement exclues de la vie religieuse, celles ayant quitté la communauté pourront choisir de créer un nouvel institut religieux. C’est que le délégué pontifical, Mgr Henri Brincard, vient de faire savoir dans une lettre datée du 1erjuillet et diffusée deux jours plus tard par l’hebdomadaire La Vie.

    La résolution des divisions en cours depuis plusieurs années était directement entre les mains du souverain pontife. En effet, le dossier n’appartient plus à la Congrégation pour les instituts de vie religieuse et les sociétés de vie apostolique mais dépend de la Secrétairerie d’État. C’est ainsi au cours d’une audience accordée par le pape à Mgr Angelo Becciu, substitut, que les décisions ont été arrêtées.

    Elles tiennent en quatre points, énumérés dans une lettre de Mgr Brincard aux religieuses, qui cite amplement le courrier qui lui a été adressé par Mgr Becciu.

    Tout d’abord, un nouveau commissaire pontifical sera nommé pour accompagner l’ensemble de la famille Saint-Jean et ses prieurs généraux en remplacement de l’actuel délégué pontifical pour les Sœurs contemplatives mais aussi assistant religieux pour les Frères et les Sœurs apostoliques. Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay, très malade, a en effet dû renoncer à cette charge.

    Par ailleurs, indique le courrier, « la congrégation des sœurs contemplatives de Saint-Jean tiendra dès que possible son chapitre général pour choisir son gouvernement propre ».

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  • L'abbaye de Triors cherche de l'aide pour construire une hôtellerie

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    batiments_abbaye_triors.jpgHaut-lieu de la liturgie célébrée en latin et en grégorien, cette fille de l’abbaye de Fontgombault est aujourd’hui à l’étroit dans ses murs. Lu sur le site du « Salon beige » :

    Fondée en 1984 par Fontgombault dans un château du XVIII° s. avec 14 fondateurs, l'abbaye compte maintenant 40 moines. À l'église construite il y a 20 ans avec des bâtiments annexes il faut ajouter maintenant l'hôtellerie.

    Jusqu'ici les hôtes étaient reçus dans des cellules prévues pour les moines. La communauté en a maintenant besoin. De plus ces chambres ne sont pas aux normes de sécurité pour recevoir le public extérieur que sont les hôtes aux yeux de la loi. Le projet éloigne légèrement l'hôtellerie après la porterie, en un arc de cercle enrobant le parvis de l'église. Outre le logement des hôtes, l'hôtellerie comportera des parloirs, un local pour groupes (scouts), une salle de conférence, un oratoire.

    Ce projet rejoint aussi et d'abord le point de vue de la doctrine monastique. S. Benoît prévoit la réception des hôtes, attirés par la paix de Dieu. Mais ceux-ci ne doivent pas devenir une menace pour la clôture des moines : leur recherche de Dieu seul implique un éloignement absolu des distractions ; leur séparation n'est pas un luxe inutile, elle fonde leur vocation : S. Benoît accueille ses hôtes avec grande charité, mais non sans prudence.

    Quinze siècles après lui, ses monastères continuent d'attirer les âmes fatiguées par le bruit et les secousses de la vie. Notre temps de grande communication connaît en même temps de grands isolements et de lourdes solitudes ; le silence du monastère peut toucher en profondeur et avec douceur les hôtes. Triors fait partie de la famille monastique issue de Solesmes (Dom Guéranger), avec le cachet marial donné par les abbés de Fontgombault. À Triors cette dimension apostolique de la vie retirée et contemplative s'appuie en outre sur Marthe Robin (+ 1981). Le monastère doit avoir son rôle dans la nouvelle évangélisation prescrite par les papes récents.

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  • Des livres pour vos vacances

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    Voici la liste des livres « coup de cœur » que les Padre (padreblog.fr) vous recommandent d’emporter avec vous cet été. La lecture et la prière sont les deux lieux essentiels du renouvellement : n’oublions pas l’un ET l’autre !

    Ne manquez pas des ouvrages sortis cette année

    L’Eglise n’a pas dit son dernier mot du Père Matthieu ROUGE. Pour comprendre que le christianisme n’a pas fini de ré-enchanter le monde et pour sortir du déclinisme ambiant (Robert Laffont, 2014, 258 pages, 19.5 €).

    Le roman de Saint Louis de Philippe de VILLIERS. L’épopée d’un roi de France et père de famille, qui a su allier politique et sainteté. Sous la plume de l’auteur, on expérimente le rayonnement et la sainteté de celui dont on célèbre cette année le 800ème anniversaire de la naissance (Albin Michel, 2013, 504 pages, 22 €).

    Le prodigieux mystère de la joie du Père Matthieu DAUCHEZ. Un Padre au cœur de l’enfer, qui se laisse instruire par des miséreux qui ne possèdent rien mais qui ont tout (Artège, 2014, 160 pages, 15 €).

    Chrétiens en danger de Marc FROMAGER. Le christianisme est de loin la religion la plus persécutée dans le monde. Mais les raisons d’espérer sont nombreuses ! Un ouvrage pour redécouvrir la chance que nous avons de prier et de célébrer en paix (Les Béatitudes, 2013, 189 pages, 14 €).

    Aimer en vérité de l’abbé Pierre-Hervé GROSJEAN. On ne présente plus cet ouvrage que tous les jeunes entre 15 et 22 ans devraient avoir lu (Artège, 2014, 150 pages, 11 €). Pour les plus grands, L’Amour, une affaire sacrée, une sacrée affaire du Père Michel-Marie ZANOTTI-SORKINE explique également, avec flamboyance et vérité, comment s’aimer et s’aimer bien (Le Rocher, 2014, 120 pages, 12 €).

    Les Veilleurs, enquête sur une résistance de Henrik LINDELL. L’ouvrage qui présente l’un des plus beaux fruits des mouvements sociétaux de l’année passée (Salvator, 2014, 139 pages, 14.90 €).

    Redécouvrez des grands classiques et des chefs d’oeuvre

    Le Maître de la terre, la crise des derniers temps de Robert Hugh BENSON. Un roman visionnaire, écrit en 1907. Une réflexion très actuelle sur les inévitables dérives d’un monde qui veut se construire sans Dieu (Téqui, 1993, 420 pages, 15 €). (Voir ICI, ndB)

    Mémoire et identité de JEAN-PAUL II. Le livre testament du Pape, publié à peine trois mois avant sa mort. Sous un ton très personnel, celui qui a été canonisé cette année décrit la mort d’un Occident qui perd sa mémoire et ne sait plus définir son identité. Un véritable bréviaire pour une Europe désincarnée (Flammarion, 2005, 250 pages, 17 €).

    Terre des hommes d’Antoine de SAINT-EXUPERY. Un petit livre superbement écrit, tout en caresses et en légèreté, sur le dos des nuages. Un sublime morceau de littérature française qui offre des réponses à une question essentielle : qu’est-ce qui permet de devenir vraiment un homme ? (Le texte est téléchargeable sur Internet ou chez Folio).

    Augustin ou le maître est là de Joseph MALEGUE. Le « Proust catholique » des années 1930, écrivain lu avec ferveur par Paul VI comme le conteur de l’histoire de l’âme et par le pape François comme le grand romancier moderne des « classes moyennes de la sainteté ». Un magnifique roman d’une confondante actualité sur la crise religieuse des sociétés d’abondance (Le Cerf, 2014, 832 pages, 30 €).

    (liste de l’été 2013; liste de l’été 2012; liste de l’été 2011)

  • JMJ 2016 : publication du logo et de la prière

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    WYD_KRAKOW_2016_logo-255x276.jpgLe logo et la prière de la Journée mondiale de la jeunesse 2016

    (VIS) A Cracovie (Pologne), le Cardinal Archevêque Stanislaw Dziwisz a présenté le logo et la prière de la XXXI Journée mondiale de la jeunesse (2016). Le logo, qui illustre le thème choisi (Bienheureux les miséricordieux parce qu'ils trouverons la miséricorde), consiste en une croix stylisée sur un fond évoquant la carte de la Pologne et indiquant la position de Cracovie. La flamme qui en sort et flanque la croix symbolise la Divine Miséricorde, tandis que les couleurs bleu, rouge et jaune sont celles des armes de la ville. Le motif a été élaboré par la jeune artiste Monika Rybczynska lors de la canonisation de Jean-Paul II, en signe de reconnaissance personnelle. Quant à la prière officielle, elle s'articule en trois parties: L'humanité et la jeunesse plus particulièrement s'en remettent à la Divine Miséricorde, requête au Seigneur de la grâce d'avoir une âme miséricordieuse, demande d'intercession de la Sainte Vierge et de saint Jean-Paul II, le patron des JMJ:

    ''Dieu, Père miséricordieux,

    qui as révélé ton amour

    dans ton Fils Jésus-Christ,

    et l’as répandu sur nous

    dans l’Esprit Saint Consolateur,

    nous te confions aujourd’hui

    le destin du monde

    et de chaque homme.

    Nous te confions en particulier

    les jeunes de toutes les langues, peuples et nations.

    Guide-les et protège-les le long des sentiers périlleux de la vie

    et donne-leur la grâce de récolter de nombreux fruits

    de l’expérience de la Journée mondiale de la jeunesse de Cracovie.

    Père Céleste,

    rends-nous témoins de ta miséricorde.

    Apprends-nous à annoncer la foi aux hésitants,

    l’espérance aux découragés,

    l’amour aux indifférents,

    le pardon à ceux qui ont fait du mal

    et la joie aux malheureux.

    Fais que l’étincelle de l’amour miséricordieux

    que tu as allumée en nous

    devienne un feu qui transforme les cœurs

    et renouvelle la face de la terre.

    Marie, Mère de Miséricorde, prie pour nous.

    Saint Jean-Paul II, prie pour nous".

  • Quand le Père Daniel-Ange interpelle les évêques de France

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    Le père Daniel-Ange, prêtre, professeur de théologie, fondateur de l'école d'évangélisation Jeunesse-Lumière, et écrivain, vient de publier une tribune adressée aux évêques de France, publiée sur de nombreux sites et blogs:

    Lire la mise au point du Père Daniel Ange

    Nous, pasteurs, prêtres, évêques, petits bergers d’un peuple confié à nos cœurs de pères, serons-nous interpellés par les questions que nous pose paisiblement et non sans humour, cette nouvelle génération baptismale ?

    Étrange : Vous ne cessez de pousser vos fidèles à s’engager résolument en politique, à être actifs dans la société, à s’immerger dans les combats du monde, à s’investir dans la construction d’un monde plus juste et fraternel, à se responsabiliser dans l’actualité [1].Et voici des jeunes adultes par centaines de mille, prenant à bras le corps les conséquences d’un projet prométhéen de révolutionner l’humanité, allant jusqu’à se présenter aux élections secouant le monde politique. Et devant une réponse aussi massive à vos appels, vous n’en exulteriez pas de reconnaissance ?

    Vous ne cessez de lancer des appels — parfois désespérés — aux jeunes, à leur créativité, générosité, dévouement. Et voilà des jeunes par milliers se donnant sans compter, se dévouant jour et nuit, ne calculant ni leur temps, ni leurs forces, ni leurs sous [2]. Et vous feriez la fine bouche ? « Ah ! Mais ce n’est pas à ce genre de jeunes et d’actions que nous pensions ». Vous ne cessez d’appeler à évangéliser tous azimuts, de crier l’Évangile par la parole et par l’action. Et voici la plus fantastique des évangélisations. L’Évangile de la vie, de l’amour, de la famille, et de leur indicible beauté, clamé à tout vent, répercuté dans les grands médias, posant la question à une multitude. Et vous vous posez toutes sortes de questions sur leurs motivations, leur financement, leurs intentions.

    Vous ne cessez de nous pousser à sortir de nos chapelles et cocons douillets, pour partir vers les banlieues de l’Église. Et voici un gigantesque courant débordant de loin l’Église, mobilisant des gens qui ne mettent jamais les pieds dans une église et, à travers les media, réveillant le simple bon sens humain d’une multitude de non-croyants. Et au lieu d’en exulter, vous semblez vous inquiéter de ces débordements incontrôlables.Vous nous exhortez inlassablement à nous ouvrir aux pauvres, marginaux, faibles, vulnérables. Et voici tout un peuple qui a compris que les plus pauvres, faibles, vulnérables, sont les tout-petits à qui la vie est arrachée, les enfants qu’on déstabilise et scandalise en les a- ou dé-sexualisant. Et qui sont prêts à se battre pour les protéger, les sauver. Et vos cœurs paternels n’en seraient pas émus ?

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  • Plus assez de prêtres ? Et si on cessait de se plaindre !

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    D’ Emmanuel Bourceret dans « Famille Chrétienne » à propos de la crise du sacerdoce ministériel:

    « Demain, une France sans prêtres, ou presque ? La perspective plombe l’ambiance dans les diocèses, qui n’en finissent plus de s’y préparer, redessinant des territoires paroissiaux de plus en plus vastes. Jusqu’à cinquante clochers pour un seul curé. Et dans dix ans, ce sera pire. Même si les centres-villes restent plus favorisés que les campagnes, nombre de fidèles se résignent au déclin. Après tout, la chute du nombre de prêtres n’est-elle pas proportionnelle à la baisse de la pratique religieuse ? Nous n’avons que ce que nous méritons.

    Certes. La preuve : certains diocèses et quelques communautés s’en sortent beaucoup mieux que d’autres. Nous ne sommes pas là pour distribuer bons ou mauvais points, d’autant moins que nous connaissons tous des communautés, florissantes en façade, soudainement ébranlées par de graves problèmes internes. Mais il s’agit de refuser la fatalité pour entrer dans une autre perspective.

    Sommes-nous prêts à nous remettre en question ? À être les membres actifs d’une « Église plus missionnaire et moins tranquille », appelée de ses vœux par le pape François ? Quand viendra le jour où toutes les paroisses de France prieront pour les vocations ? Où toutes les familles pratiquantes seront prêtes à laisser passer l’appel du Seigneur quand celui-ci se manifeste chez leurs enfants ? Où nous cesserons de jouer aux enfants gâtés du Bon Dieu et rendrons grâce pour les prêtres que nous avons, dont la plupart se dévouent corps et âme à leur ministère ? Où nous sortirons de nos plaintes pour porter avec hardiesse la joie de l’Évangile à nos contemporains ? Ce jour-là, avec l’aide de Dieu, les Curés d’Ars se multiplieront peut-être dans nos campagnes et nos banlieues. »

     RefPlus assez de prêtres ? Et si on cessait de se plaindre !

    Que ce soit en Belgique, en France ou  ailleurs, la situation de l’Europe apostate est loin de refléter la réalité globale.

    Ensuite, c’est souvent la mentalité des évêques de ces pays qui doit aussi changer , abandonner les a priori et les exclusives : combien de fois n’avons-nous pas entendu, un peu partout dans nos régions : non,  pas les Frères de  X car leur théologie ne me convient pas ; non, pas la Communauté Y, car elle est inassimilable dans mon presbyterium ; non, pas de prêtres de ce pays arriéré dans mon diocèse; non, pas tel candidat à la prêtrise car son piétisme n’est pas conforme à l’esprit du concile etc.

    Un peu moins d’idéologie, un peu plus d’ouverture pour faire l’unité dans la diversité : voilà ce qu’on attend d’un vrai pasteur. Posons-nous la question de savoir pourquoi cela marche dans le diocèse de Mgr Rey ou dans celui de Mgr Léonard et pas ailleurs ?

    Il faut vouloir et former des prêtres, comme dit le titre d’un livre déjà ancien du Père Manaranche, et abandonner les mentalités contraceptives qui, ouvertement ou non, estiment que la figure sacrale du prêtre célibataire, mis à part pour Dieu et éduqué dans un séminaire est dépassée ; que tôt ou tard, la fonction presbytérale  sera conférée à des membres élus par le Peuple de Dieu, dont « la base » pourvoira elle-même à ses besoins, en concluant: ne sommes-nous pas l’Eglise ?

    JPSC