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Jeunes - Page 130

  • Synode sur la famille: témoignages de laïcs

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    Rencontre à Rome avec Xristilla et Olivier Roussy, responsables d'Amour et Vérité, la branche famille de la communauté de l'Emmanuel, et l'un des 13 couples auditeurs du Synode sur la Famille. Le couple français partage son expérience vécue à travers ce synode.

    JPSC

  • Qu’attendez-vous du synode sur la famille ?

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     De passage à Paris pour fêter les 30 ans de Jeunesse-Lumière dont il est le fondateur, le père Daniel-Ange adresse aux évêques un appel au courage. Fermement hostile à l'enseignement du genre à l’école ou au recours aux mères porteuses, il encourage le vaste mouvement du « bon sens »  incarné par La Manif pour tous pour défendre la famille, qui est le signe visible de la Trinité sur terre, et les enfants, premières victimes quand celle-ci fait naufrage.

    3 minutes en vérité avec le Père Daniel-Ange – « Plus le droit de se taire face aux attaques contre la famille ! ». Sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

     

    JPSC

  • Le rap, véhicule de l'islamisme ?

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    Un article de Gilles Médioni paru sur L'EXPRESS.fr en juin 2004 pourrait le laisser penser d'autant que dans l'actualité récente on a pu constater, à plusieurs reprises, des liens entre le rap et des formes extrêmes d'engagement djihadiste (le cas le plus célèbre étant celui de l'ancien rappeur londonien parti se battre en Syrie et qui serait l'assassin présumé de James Foley et Steven Sotloff). 

    Les rappeurs d'Allah

    Par Gilles Médioni (LEXPRESS.fr), publié le 07/06/2004

    Abd al Malik, Kery James, Réalité anonyme... Ces voix de banlieues où l'islam domine mêlent la tchatche au Coran. Un tournant et un débat de plus pour une musique qui, depuis vingt ans, donne le tempo des cités.

    Ils ont entre 20 et 30 ans, sont musulmans d'origine ou récemment convertis, viennent des cités d'Orly, de Strasbourg ou de Montpel-lier et mixent les préceptes du Coran à la tchatche du rap. Certains ont leur propre label: Din, qui signifie religion en arabe, ou Qibla, en référence à la niche dans les mosquées indiquant la direction de La Mecque. Un collectif de hip-hop s'est baptisé La Boussole, pour les mêmes raisons. Une ligne de vêtements, Billal Wear, a pris le nom du premier Noir converti à l'islam. C'est donc un rap sacré, réconcilié avec la religion des parents, qui grandit à l'ombre du rap "profane", hédoniste et capitaliste, couvert de chaînes en or et envahi de bimbos en string. Un rap qui dresse en français des louanges à Allah et devient un moteur de "réislamisation" des jeunes dans les banlieues. 

    Croyants, pratiquants et tolérants, ces rappeurs se produisent en concert devant des jeunes filles en hidjab, pratiquent les cinq prières quotidiennes et prônent "l'amour comme seul vêtement, comme le manteau du prophète", le respect de chacun et l'abstinence pour tous avant le mariage. Leurs fans les questionnent sur Dieu, le Coran, la religion, leur suggèrent des thèmes de chansons... C'est un nouveau courant qui répond aux amalgames et à l'islamophobie consécutifs au 11 septembre 2001. C'est aussi une façon de rompre avec les idéologies dominantes, de changer de vie, de trouver des repères. 

    "La marche des beurs en 1983 et la lutte pour l'intégration menée par les grands frères ont été ressenties comme des échecs par les jeunes de la deuxième et de la troisième génération, analyse le sociologue Samir Amghar, qui achève une thèse de doctorat sur le salafisme, cet islam extrémiste. La seule utopie sur le marché des utopies, c'est donc l'islam, pas le syndicalisme. Epouser une religion particulière est une façon d'inverser la domination sociale, politique, économique. Ce n'est plus le regard des autres qui prime, mais celui de Dieu. Le rap musulman s'inscrit alors dans une forme contemporaine de dawa, c'est-à-dire une sorte de prosélytisme convivial où le rappeur se fait imam." 

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  • Les chrétiens très impliqués dans le mouvement de protestation à Hong Kong

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    56481_cardinal-zen-hong-kong_440x260 (2).jpgParmi les leaders de la « révolte des parapluies » se trouvent de nombreux chrétiens, en lutte contre le pouvoir communiste. Lu sur le site « aleteia », sous la plume d’Arnaud Aubry :

    « La photo est tout un symbole. Benny Tai, principal figure du mouvement de protestation hongkongais« Occupy Central », est assis en train de pleurer d'émotion, tout en se faisant consoler (photo 1) par le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong et figure internationale du combat démocratique. Si depuis dimanche soir, l'ancienne colonie britannique connait les plus grandes manifestations de son Histoire depuis son rattachement à la Chine en 1997, les chrétiens sont donc au premier rang.

    Le cardinal Zen est depuis des lustres la bête noire de Pékin. Il prophétisait les manifestations monstres dans une tribune publiée dans Asia News le 10 septembre : « Le mécontentement populaire a atteint son point de rupture, il est permis de hurler, car c’est la marque du désespoir.  […] Si nous ne voulons pas nous résigner à devenir des esclaves, quel autre choix avons-nous alors que celui de résister ? »

    Ce que le cardinal Zen (ici photo 2 avec Benoît XVI) dénonce alors, c'est le contrôle de la vie politiquechinachristians-s6-c10.jpg locale par Pékin. Hong Kong, du fait de son statut d'ancienne colonie britannique, dispose de lois spécifiques mais le chemin vers la démocratie est entravé. Si, en 2017, l'élection du nouveau chef de l'exécutif hongkongais aura bien lieu au suffrage universel comme prévu, ne pourront se présenter que deux ou trois candidats triés sur le volet par un comité de 1 200 grands électeurs adoubés par Pékin... Une décision inacceptable pour de nombreux habitants.

    Dès le 1er juillet, la date anniversaire de la rétrocession de Hong Kong à la Chine, 510 000 personnes se rassemblent pour protester.  Un mouvement de désobéissance civile, appelé« Occupy Central with Love and Peace », menace de bloquer le centre d'affaire de la ville, et parmi ses responsables, figure le pasteur baptiste Chu Yiu-Ming qui a dévolu les 30 dernières années à se battre pour la démocratie. S'il reconnaît avoir « peur d’aller en prison et peur du Parti communiste »,dans les colonnes du South China Morning Post, il est prêt « à payer le prix pour la démocratie » quand il le faudra. Pour lui, le mouvement hongkongais a des racines profondes, remontant aux années 1980, lorsque les habitants n'ont pas eu leur mot à dire durant les transactions concernant le futur statut de ce qui était encore une colonie britannique.

    Mais l'implication des chrétiens dans le mouvement de protestation ne se résume pas aux dirigeants. Depuis le 22 septembre, lycéens et étudiants font la grève des cours, un mouvement soutenu par les l'Eglise catholique (qui scolarise un quart des écoliers de la ville) puisqu'elle a assuré que les jeunes de ses établissements ne seraient pas pénalisés s’ils participaient à la grève, du moment qu’ils pourraient produire une autorisation écrite de leurs parents.

    Un engagement catholique qui n'est en tout cas pas étonnant, puisqu'il existe depuis de nombreuses années un véritable bras de fer entre l'Eglise catholique et le gouvernement chinois, notamment autour des nominations d'évêques sans le consentement du pape. Cette situation a entraîné ces dernières années de nombreuses tensions voire même des excommunications, comme celle du P. Joseph Huang Bingzhang ordonné en juillet 2011.

    D'ailleurs les trois nouveaux évêques ordonnés à Hong Kong ont fait montre de leur soutien au mouvement social. Mgr Joseph Ha Chi-shing, très engagé auprès de la jeunesse ainsi qu'auprès des groupes militant pour les droits de l’homme, a ainsi déclaré : « L’Église est très claire à ce sujet. La désobéissance civile est licite lorsque les autorités, qui devraient agir pour le bien commun de la société et en étant guidées par des principes moraux, ne suivent pas ces principes, ou alors si la législation est injuste. » 

    JPSC 

  • La Belgique : pays européen le plus touché par le djihadisme?

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    Du sénateur belge Alain Destexhe sur le site « FigaroVox » :

    « Par rapport à sa population, la Belgique est le pays qui compte le plus de djihadistes au Moyen Orient. La montée en puissance du radicalisme islamique n'est pas un phénomène récent mais pendant trop longtemps les plus hautes autorités de l'Etat ont préféré se comporter comme les trois singes: ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire.

    La petite Belgique a déjà connu une dizaine de procès pour terrorisme islamiste. Il a cependant fallu attendre l'attentat de Nemmouche contre le musée juif de Bruxelles et le problème posé par les Belges en Syrie, avec la perspective de leur retour, pour que le grand public prenne conscience de l'ampleur de la menace.

    En 2001, en Afghanistan, le célèbre commandant Massoud était assassiné par des Tunisiens résidant en Belgique, munis de faux passeports belges. Cet épisode aurait pu servir de coup de semonce. La majorité du monde politique a préféré ne pas entendre les sermons de plus en plus radicaux dans les mosquées, ne pas voir la multiplication d'actes affirmant la supériorité de l'islam sur les valeurs occidentales, ne rien dire plutôt que de prendre le risque de «stigmatiser» ou de s'aliéner une communauté qui compte de plus en plus au plan électoral. La Belgique, surtout sa capitale mais aussi des villes comme Anvers ou Verviers, sont minées par le communautarisme islamique. Le pays ne dispose pas en matière d'intégration d'une doctrine de référence comme l'était autrefois l'assimilation en France.

    La Belgique n'est pas non plus assez équipée pour lutter contre la menace. Certes, juges et policiers font de leur mieux. Il existe un organisme chargé d'analyser les menaces terroristes. Mais la «Sureté de l'Etat», chargée du renseignement intérieur, n'a pas le droit d'opérer en dehors du territoire belge et dépend largement des services étrangers comme ceux de la France.

    Lorsque les autorités ont eu connaissance de la présence de Belges en Syrie, la première réponse officielle a été … humanitaire, avec la mise sur pied de groupes de parole pour essayer de comprendre le problème sur un mode compassionnel. Comme les aspirants terroristes étaient en majorité des jeunes, ils furent d'abord considérés comme des victimes de la société. La ministre de l'Intérieur de l'époque allant même jusqu'à orchestrer le rapatriement de Syrie en Belgique de la femme enceinte d'un djihadiste pour qu'elle puisse accoucher dans de bonnes conditions au frais du contribuable! Il a fallu le ras-le-bol de quelques bourgmestres flamands et des mises en scène spectaculaires comme une vidéo d'un jeune de 7 ans originaire d'une commune bruxelloise appelant au djihad, sous l'œil bienveillant de son père, pour que la Belgique se réveille. Le nouveau gouvernement «suédois» de centre-droit, en gestation, annonce la mise sur pied d'un plan ambitieux de lutte contre le radicalisme.

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  • Synode sur la famille : éviter la foire d’empoigne et les débats réducteurs

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    Focaliser, c’est réduire. Quand ils se sont cristallisés sur la question de l’accès à la communion des divorcés remariés, les débats qui ont précédé le synode n’ont pas rendu compte des objectifs de ce synode.  C’est vrai que la question n’est pas secondaire, car derrière elle, se profile celle de l’indissolubilité du mariage sacramentel. Mais elle n’occupe toutefois qu’une très petite place (trois articles sur 159, de 93 à 95) dans l’Instrumentum laboris qui servira de base aux travaux des pères synodaux. D’Elisabeth de Baudouin sur le site « aleteia » (extraits) :

    « (…) Dans le domaine de la famille, qui connait une crise mondiale, les souffrances ne s’arrêtent pas (c’est peu de le dire) à celle des divorcés remariés qui ne peuvent pas communier sacramentellement, même si cette souffrance, quand elle est réelle, doit être entendue. (…)

    Parce qu’elle est aussi apostolique, c'est-à-dire missionnaire, l’Eglise doit répondre à un autre défi : celui d’annoncer l’Evangile de la famille ; avec la certitude qu’au-delà des exigences parfois élevées, cette « Bonne nouvelle »  constitue un chemin de bonheur profond pour ceux qui tâchent de la mettre en pratique (…) .

    Comment aider les jeunes, qui baignent aujourd’hui dans la culture du provisoire, à s’engager pour la vie ? Comment aider les couples, dans les sociétés où le divorce est banalisé, à surmonter les difficultés pour rester ensemble ? Comment aider les familles à trouver l’équilibre nécessaire à l’épanouissement de chacun, dans un monde où quand on est inutile (malades, personnes âgées…), on est marginalisé ?  Comment aider les parents à transmettre la foi à leurs enfants, dans un monde sécularisé ?

    Comment, enfin, à la veille de la béatification de Paul VI, le pape d’Humanae vitae, qui clôturera ce synode (19 octobre), (re)donner aux époux le sens de l’ouverture à la vie ? Comment leur faire découvrir et aimer l’enseignement de l’Eglise dans ce domaine ? Ces questions – et tant d’autres – dont  l’Instrumentum Laboris se fait l’écho, appellent une parole claire et des réponses concrètes de la part de l’Eglise. Elle a vocation à y répondre, comme mère et éducatrice : exigeante et aimante, aimante et exigeante.

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  • À Bruxelles, la paroisse Sainte-Catherine s’inspire du Père Zanotti-Sorkine

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    24 (1).jpgLe commentaire de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », ce 22 septembre, sous la plume de Matthieu Bruynseels :

    « Fermée depuis plusieurs années, cette église de la capitale belge a été reprise par des jeunes prêtres de la Fraternité des Saints-Apôtres, une communauté inspirée par le Père Zanotti-Zorkine.

    Les fêtards connaissent le quartier pour la boîte de nuit « Madame Moustache » située juste à côté de l’église, et les libres-penseurs, pour son musée de la Franc-maçonnerie à 500 mètres de là. À Bruxelles, l’église Saint-Catherine est une sorte d’ovni au cœur d’un secteur complètement déchristianisé. Un ovni qui a fermé il y a trois ans, le diocèse trouvant l’église trop chère à entretenir et n’ayant plus assez de prêtres pour la laisser en activité.

    Enterré, le projet de halle aux poissons ! 

    Ce samedi 20 septembre, tout a changé. Mgr André-Joseph Léonard a procédé à la réouverture de la paroisse, en y nommant trois prêtres récemment ordonnés de la Fraternité des Saints-Apôtres. Cette communauté, fondée par l’archevêque de Malines-Bruxelles, s’inspire de l’abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine. Si la venue du curé de la Canebière lui-même à la paroisse Sainte-Catherine a été un temps évoquée, elle n’est plus d’actualité aujourd’hui, depuis sa nomination officielle au sanctuaire Notre-Dame du Laus (Hautes-Alpes).

    « Cette église est devenue chaleureuse par le travail de ceux qui l’ont transformée ! », se réjouit Mgr André-Joseph Léonard. En effet, à Sainte-Catherine, les travaux de rénovation de ce véritable paquebot, qui avait beaucoup souffert des trois ans de fermeture, ont été intégralement pris en charge par des simples fidèles. Un projet visait même à transformer cette immense église en une halle aux poissons… « C’est inacceptable de transformer une église en centre commercial. Quand on voit que Jésus a chassé les marchands du Temple ! » pestent Martine et André, un couple venu pour l’occasion.

    Une volonté de dialogue, notamment avec les musulmans

    « Il y a beaucoup de gens qui attendaient la réouverture de cette église », déclare de son côté Jean-Désiré, habitant le quartier depuis douze ans. Le profil des nouveaux prêtres ne laisse pas cet Africain indifférent : « Ils ont un grand souci de la liturgie, je crains juste que ça ne hérisse les soi-disants progressistes ».

    Il faut dire qu’une dizaine de jeunes hommes en soutane (les trois prêtres et plusieurs séminaristes), ça ne se voit pas tous les jours. Une marque de fabrique de cette petite communauté, rappelée par Mgr Léonard dans son homélie : « Je demande à mes trois collègues d’aller à la rencontre des gens. Ils seront clairement identifiables comme prêtres, et comme nous avons beaucoup de frères musulmans qui portent un habit religieux, le dialogue s’instaurera ».

    Une volonté de s’affirmer sans entrer en confrontation mais sans se cacher non plus, partagée par les fidèles présents, qu’ils soient pratiquants réguliers ou non. « Je ne vais pas à l’église, mais je réfléchirai car c’est un superbe monument. Il faut qu’il reste ouvert », nous explique une dame. Une de ses amies est plus impliquée : « Je prie tous les jours pour qu’il y ait davantage de baptisés, et pour l’instant je suis exaucée ». 

    Réf. À Bruxelles, la paroisse Sainte-Catherine s’inspire du Père Zanotti-Sorkine

    JPSC

  • Le pape François « encommissionne » la question de la réforme des annulations de mariage

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    Aujourd’hui, selon le « Figaro » (avec Reuters) :

    « Le pape François a créé une commission chargée de réfléchir aux moyens de simplifier la procédure de reconnaissance en nullité d'un mariage, ce qui faciliterait les séparations pour les catholiques, a annoncé ce samedi le Vatican. Cette commission de 11 membres formée de théologiens et de spécialistes en droit canon aura "pour objectif de simplifier la procédure du procès (matrimonial canonique), de la rendre plus souple tout en sauvegardant le principe d'indissolubilité du mariage", écrit le Vatican.

    L'Eglise catholique, qui ne reconnaît pas le divorce, peut, par un "décret de nullité", déclarer qu'un mariage n'était pas valable au moment de sa célébration si certaines conditions n'étaient pas réunies chez les époux, notamment le libre arbitre, la maturité psychologique ou la volonté d'avoir des enfants. La plupart des annulations sont prononcées au niveau du diocèse mais chaque décision doit être réexaminée par un tribunal d'appel, ce qui aux yeux de nombreux réformateurs constitue une étape supplémentaire superflue et vouée à être supprimée.

    Les catholiques qui divorcent et se remarient en dehors de l'Église sont considérés par cette dernière comme toujours liés à leur premier conjoint et vivant dans le péché, ce qui leur interdit de recevoir les sacrements tels que la communion. La situation de ces catholiques remariés mais désireux de continuer à participer à la vie de l'Eglise est un sujet de vif débat et devrait être l'un des principaux thèmes abordés lors du synode des évêques organisé en octobre au Vatican. La semaine dernière, François a marié 20 couples, dont certains vivaient déjà maritalement avec des enfants, à la basilique Saint-Pierre de Rome. »

    Ref. Le Pape réfléchit aux annulations de mariages

    JPSC

  • Irak – La leçon de Ninive

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    Le combat mené par les islamistes est aussi culturel, et appelle une réaction tant en Orient qu’en Europe. D’ Aymeric Pourbaix, cet éditorial dans « Famille chrétienne » :

    Dans les écoles de Mossoul et de la plaine de Ninive, il est désormais impossible de porter un prénom chrétien. Ordre des djihadistes de l’État islamique, rapporté par l’agence Fides, qui montre bien la dimension culturelle de la terreur imposée à ce pays : c’est la mort programmée d’une civilisation, celle de la Bible, peu à peu gommée du paysage qui l’a vu naître. Et emportant avec elle la culture dans son ensemble, puisque les cours de philosophie ont également été supprimés, faute de se référer directement à Dieu.
    C’est dire combien l’action militaire engagée par la coalition internationale pour détruire le Califat islamique, si elle est nécessaire, ne suffira pas. Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman, a donc raison lorsqu’il parle de « guerre culturelle » à mener contre l’islamisme, qu’il condamne d’ailleurs sans appel. Mais il faut aller plus loin et analyser les racines de cette nouvelle menace. Sur ce point précis, le courage intellectuel et la liberté d’expression – ceux du prophète Jonas à Ninive – sont plus que jamais nécessaires pour discuter des idées, sans pour autant stigmatiser tous les musulmans. Est-il raisonnable de considérer, comme le fait Obama, que ces terroristes n’ont rien à voir avec l’islam, quand bien même ils s’en réclament, et font diffuser dans les rues de Mossoul des conférences sur le « bon islam » ? Dans sa conférence de Ratisbonne en 2006, Benoît XVI avait eu l’audace de poser la question du rapport ambigu entre islam et violence. On se souvient de la vague d’indignations et de violences qui s’étaient ensuivies… Aujourd’hui, cette question et d’autres sont plus que jamais d’actualité : pourquoi le nécessaire alliage entre foi et raison, et leur « purification » mutuelle (encyclique Foi et raison, Jean-Paul II, 1998) ne fonctionne-t-il pas dans la religion musulmane ? Pourquoi l’islam est-il également ce carcan politique et social qui interdit de changer de religion dans la plupart des pays musulmans, si ce n’est dans tous ? D’autre part, en France, il ne faut pas se cacher non plus le vide existentiel et familial, qui explique que 930 jeunes français soient partis se battre en Syrie et en Irak. Comment ne pas relier ce triste record avec l’apostasie de la foi chrétienne dont nous souffrons depuis deux cents ans, et qui laisse la place aux idéologies les plus folles ? Dans les semaines qui viennent, le pape François aura au moins deux occasions de rap­peler à l’Europe qu’elle est chrétienne : son voyage dans l’ex-pays communiste qu’est l’Albanie le 21 septembre, puis son discours au Parlement européen le 25 novembre. Ce dont l’Europe a le plus besoin aujourd’hui, c’est d’un nouveau Jonas, prêchant la conversion à la ville païenne de Ninive. Alors le martyre des chrétiens d’Irak n’aura pas été vain…

    Ref. Irak – La leçon de Ninive

    JPSC 

  • Le teaser de la Manif Pour Tous du 5 octobre est en ligne

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  • Synode sur la famille : remettre la balle au centre

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    jp2.jpgÀ l'approche du Synode sur la famille, Alex et Maud Lauriot Prevost, délégués épiscopaux à la Nouvelle Évangélisation (Avignon) y voient une chance pour l'Église de relancer l'évangélisation et annoncer au monde la bonne nouvelle du mariage chrétien. Lu sur le site du bi-mensuel l’ »Homme Nouveau » cet appel à renvoyer la balle au centre (extrait) :

    (…) , il nous apparaît opportun de souligner ici avec beaucoup d’insistance la nécessité que le Synode – certes, rappelle la vérité révélée, le dogme et les conséquences morales de ce dessein merveilleux – mais surtout qu’il mette en évidence la puissante attractivité missionnaire et le pouvoir libérateur de l’évangile du couple et de la famille, de l’évangile de la sexualité et du corps, développé de manière si lumineuse par saint Jean-Paul II. Bien au-delà de la seule sphère catholique ou chrétienne, cet évangile de l’amour humain rejoint en effet des aspirations existentielles les plus fortes, qui sont universelles, bien au-delà des cercles catholiques ou croyants : chaque homme, chaque femme, chaque couple, est comme « génétiquement » marqué à jamais par ce dessein créateur d’être à l’image et à la ressemblance d’un Dieu d’amour, de joie et de communion. Là est la source et le modèle du couple, de son amour conjugal, de sa joie, de sa fécondité et de sa paix, mais là aussi est sa quête centrale, sa soif inextinguible : « Donne-moi à boire que je n’aie plus soif ! » dit à Jésus la Samaritaine qui a déjà eu cinq hommes dans sa vie et dont le sixième ne semble pas non plus la combler… Méconnaître ou se couper de cette source assèche la vie conjugale ; la (re)trouver et y puiser en vérité dilate cette « génétique » conjugale pourrait-on dire ; elle guérit et elle unifie notre conjugalité si blessée et malade. Évangéliser, c’est avant tout conduire à cette source, témoigner qu’elle est effective et accessible à tous, qu’elle procure d’immenses bénéfices pour le couple, et par conséquent, pour la famille.

    Que l'Église parle avec force et assurance

    À la suite des apôtres, il nous semble indispensable qu’à l’occasion de ce synode, l’Église réponde avec force et pertinence aux foules contemporaines qui – en matière conjugale, sexuelle, familiale – crient « J’ai soif, donne-moi à boire ! ». Nous prions donc pour que l'Église parle comme saint Paul « sans crainte, avec force et assurance » pour témoigner à tous avec clarté : qu’elle nomme tout autant les écueils et les mirages trompeurs du monde moderne en matière d’amour, de mariage et de sexualité, que le magnifique chemin de bénédiction, de guérison, de libération et de conversion de l’Eros proposé par le Christ. Il conduit ainsi chacun « vers la béatitude à laquelle tend tout notre être » (Benoît XVI), afin que vivent et grandissent – malgré les inévitables aléas et les nombreuses limites de tous les conjoints – des couples durables, des familles durables, une sexualité belle et durable au sein du mariage.

    À la mesure de si nombreuses situations conjugales et familiales marquées par tant de blessures et le cercle infernal de leurs répercussions douloureuses (particulièrement auprès des enfants), revenir à une évangélisation nouvelle, première et directe de la sexualité, de l’amour conjugal et familial revêt donc aujourd’hui une urgence pastorale majeure : auprès des adolescents et des jeunes, des couples, des futurs mariés et des couples mariés de tous âges, mais aussi des célibataires, des séparés, des divorcés-remariés, etc. ! « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » dit Jésus aux apôtres ; « il y a un lien évident entre la crise de la foi et la crise du mariage » assurait Benoît XVI à l’ouverture du Synode sur la Nouvelle Évangélisation en 2012 : plus que tout, plus que jamais, le couple a donc besoin d’être sauvé par le Christ lui-même ! Alors la famille sera sauvée, et parents et enfants retrouveront le chemin – si cher au pape François, et à toutes les familles au plus profond de leur cœur – du pardon et de la guérison, de la joie, du bonheur et de la paix.

    Revenir à l'essentiel

    Nous attentons donc de ce futur synode qu’il mobilise toute l’Église pour "revenir à l’essentiel  (…)".

    Réf. Synode sur la famille : L'urgence d'une première annonce

    Alex et Maud Lauriot Prevost sont délégués épiscopaux à la Nouvelle Évangélisation (Avignon) ; Modérateurs de la Communion Priscille & Aquilas ; Auteurs de Évangéliser le mariage et Jésus sauve ton couple (Salvator) – Web : www.evangilepourlecouple.fr

    JPSC

  • Que pensent les enfants lorsque leurs parents soutiennent l'avortement ?

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    Fribourg: Mgr Morerod adresse un «message aux survivants» de l’interruption de grossesse (source)

    Que pensent les enfants lorsque les parents soutiennent l’avortement?

    Prenant la parole en toute fin de matinée sur le thème «Message indirect aux survivants», l’évêque a rendu la centaine de participants attentifs aux conséquences sur la société, et en particulier sur les «survivants», d’un soutien à l’avortement et au suicide assisté. Il a lui-même perçu des sentiments de culpabilité (Pourquoi suis-je en vie?) de la part d’enfants dont les parents ont préalablement procédé à des interruptions de grossesse. Ou au contraire, certains de ces «rescapés» s’en sortent avec un sentiment de toute-puissance, voire d’invincibilité après avoir échappé à un risque de non-naissance.

    Motivations «utilitaires» en faveur de l’avortement

    Mgr Morerod a recherché sur internet des études récentes au sujet des motivations affichées par les femmes ayant eu recours à l’interruption de grossesse. Il a été étonné par le caractère «utilitaire» de ces motifs. Ainsi, 38% des femmes interrogées ont souhaité privilégier leur carrière professionnelle, 34% ont souligné qu’elles étaient encore aux études, et 20% ont évoqué en premier lieu des difficultés liées à la grandeur de leur logement. «La plupart affirmaient leur volonté de devenir mère, mais ce n’était pas le bon moment», ajoute-t-il. «Beaucoup sont heureuses d’avoir un enfant plus tard, lorsqu’elles ont accompli un bout de carrière ou terminé leurs études. Mais quel message est véhiculé à l’enfant qui vient au monde, lorsqu’il prend conscience qu’il a eu droit à la vie, contrairement à son frère ou à sa sœur?, se demande le conférencier.

    Le critère fondamental dans l’argumentaire en faveur de l’avortement est le respect du choix de la femme. On ne se préoccupe pas de l’enfant et on transmet un message négatif aux enfants qui viendront, souligne Mgr Morerod, qui est membre de la commission «éthique» de la Conférence des évêques suisses.

    Quel droit à l’autodétermination?

    La même question se pose face à l’euthanasie. L’argumentaire affiché par l’association Dignitas prône une attitude éminemment libérale: le droit à l’autodétermination. Le particulier dispose de toute sa liberté, pour autant qu’il ne nuit pas à autrui. «Dans ce système de pensée, l’individu existe en lui-même et non en fonction d’une religion ou d’une société», affirme l’évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Le plus faible devient celle soit qui ne veut pas de son enfant, soit celui qui ne veut plus vivre. Lui venir en aide consiste alors à ôter la vie, souligne l’évêque, en dénonçant une perversion de l’aide aux plus pauvres prônée par le christianisme.

    En se mettant à disposition des personnes âgées ou malades pour leur ôter la vie, on véhicule le message suivant: vous coûtez trop cher à la société. «C’est un message terrible», estime le conférencier. De même pour les enfants nés de parents ayant avorté pour des motifs économiques. Quelle valeur privilégier? La vie ou le bien-être matériel?

    Mgr Morerod a fait référence au pape Benoît XVI qui, en visitant une institution pour personnes âgées en 2012, leur a assuré que la vieillesse était un don de Dieu. «Malheureusement la société ne l’accueille pas ainsi. Faire place à la personne âgée, c’est faire place à la vie», avait affirmé le pape allemand. «Lorsque les personnes âgées entendent leurs proches soutenir l’euthanasie, ne se sentent-ils pas appréciés que dans la mesure où ils ne représentent pas une trop grande charge pour la société», a conclu le conférencier. (apic/bb)