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Jeunes - Page 140

  • BXL, 11 février : rassemblement des dossards jaunes contre l'extension de l'euthanasie aux mineurs

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  • Euthanasie : L’enfant face au choix ?

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    LLC.jpgLe  texte reproduit ci-dessous était destiné à « La Libre Belgique » qui, à ce jour, n’a pas donné signe de vie. Son auteur, Louis-Léon Christians, est docteur en droit et docteur en droit canonique. Professeur à la faculté de théologie de l’université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve), il dirige la chaire de droit des religions. L’auteur s’exprime ici à titre personnel :

    "A l’avant plan, un commun sentiment de révolte contre la douleur, et une solidarité avec les enfants en grande souffrance et leurs familles. Mais à l’arrière‐plan, on découvrira aisément un combat idéologique, dont les enfants eux-mêmes ne seront plus, pour certains, qu’un prétexte. Comment croire que le corps médical ait été jusqu’à présent impassible à la douleur d’enfants malades incurables en fin de vie? Qui pense réellement qu’une loi soit nécessaire pour changer l’engagement  des médecins dont l’éthique et la déontologie sont des balises bien plus dignes et bien plus constructives qu’une bureaucratie légale?

    Qu’il faille poursuivre des abus éventuels, nul n’en doute. Faut-il pour cela tellement déconsidérer les capacités de l’humanisme médical? En réalité, là n’est pas l’enjeu. Evoquer la souffrance de l’enfant et sa mort, tend à devenir chaque jour davantage une simple rhétorique. Un pathos qui conduit à peu de frais à enfermer la position adverse dans le rôle de l’infâme.

    Au-delà de ce constat, nous souhaiterions évoquer un drame plus profond qui semble s’ouvrir. Il tient à un aveuglement facile et trompeur sur le concept de liberté et à un tri de plus en plus arbitraire entre les verdicts publics de vulnérabilité ou d’autonomie.

    On évoque la liberté dont l’enfant souffrant pourrait bénéficier et le choix qu’il pourrait faire de recevoir une dose létale. On souligne combien les enfants souffrants seraient plus matures que ceux qui, en bonne santé, n’ont d’autres soucis que de vivre paisiblement. Liberté et maturité, tel serait ce qu’apporte la loi à un enfant souffrant. Lui, qui, en pleine santé, ni n’est mature, ni libre, même dans le cadre de la Convention des Nations-Unies sur les droits de l’enfant.

    Mais la question est plus dure encore. On évoque le petit nombre d’enfants qui ont demandé la mort dans le cadre de la loi hollandaise. C’est oublier que la loi assure également une totale mutation symbolique, qui concerne nécessairement la généralité des enfants en fin de vie, et plus encore l’universalité des enfants qui pourraient se projeter dans un avenir de souffrance.

    Face à un choix « offert», une obligation est posée: celle de prendre une décision. Chaque enfant ne fera pas choix de la mort, mais chaque enfant sera confronté à ce choix. Jamais plus la vie ne sera acquise, malgré la souffrance ou son atténuement. Chaque jour deviendra hypothétique, suspendu à un acte de choix, à prendre ou ne pas prendre. Comment échanger encore un regard sans que la loi ne vienne rappeler qu’un «autre choix» est possible ? On a évoqué les enjeux économiques de telles décisions. L’avenir sera juge. Mais plus encore c’est la façon dont l’enfant va s’imaginer dans les yeux d’autrui qui va devenir une charge nouvelle de sa vie si difficile déjà. Il est mûr a-t-on proclamé. Il suffit d’un accord des parents. A-t-on oublié que le Parlement a adopté il y a peu une loi sur l’abus de vulnérabilité qui permet de «protéger» les victimes de déstabilisation psychologique, mêmes majeures ? A-t-on oublié la formule historique de Lacordaire: «Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit».

    Ni la réalité de la souffrance, ni la dignité médicale ne sauraient être transformées par une loi. En revanche, la vie morale de l’ensemble des enfants hospitalisés serait confrontée à une nouvelle obligation: celle de choisir, à chaque seconde.

    Le courage éthique du médecin n’est-il pas un choix plus honorable que de mettre à charge de chaque vie d’enfant le poids psychologique d’une «option» de vie ou de mort ?

    Louis-Léon Christians

    6 FEVRIER 2014"

    Rappelons qu’à la suite de Mgr Léonard, l’évêque de Liège recommande à ses diocésains un geste spirituel de protestation contre l’extension de la loi belge sur l’euthanasie aux mineurs d’âge  Le vote de cette extension est prévu le jeudi 13 février prochain à la chambre des députés fédéraux.

    Mgr Delville invite les fidèles à jeûner et prier ensemble à la cathédrale Saint-Paul ce mardi 11 février à 18 heures.

    Signalons aussi qu’à cette intention, on peut également visiter ce jour-là le Saint-Sacrement exposé comme tous les mardis de 17h à 19h  à l’église du même nom (Bd d’Avroy, 132, face à la statue de Charlemagne).  Un prêtre y est aussi disponible à partir de 17h pour ceux qui souhaitent recevoir le sacrement de pénitence

     JPSC

  • La veillée contre l'euthanasie des mineurs a rassemblé 1.000 personnes à la Basilique de Koekelberg à Bruxelles

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    52f3f8fb3570516ba0b5f26e.jpgDans ses désinformations matinales d’aujourd’hui, la RTBF annonçait 300 participants rassemblés autour de Mgr Léonard pour la veillée d’hier soir à la Basilique de Koekelberg.

    Mais, selon le communiqué de l’agence Belga que publie, sans commentaires, la « Libre Belgique » : 

    « Quelque 1.000 personnes se sont réunies à la basilique de Koekelberg, jeudi soir, à 20h00, pour une veillée de prières contre l'extension de la loi sur l'euthanasie aux mineurs, qui sera votée à la Chambre jeudi prochain. A l'appel de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles, cette journée de jeûne suivie d'une veillée de prières a été tenue dans diverses églises en Belgique, notamment quelques-unes à Bruxelles et huit en Brabant flamand. Le diocèse de Liège tiendra une veillée mardi prochain.

    A la Basilique de Koekelberg, Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, souhaite provoquer un ultime débat public. Il remet en cause l'utilité de cet élargissement, étant donné l'absence de réelle demande, mais aussi sa cohérence. "On juge les adolescents juridiquement incapables de poser des actes importants sur les plans économiques et affectifs et tout à coup, ils deviennent capables de décider qu'on les fasse mourir."

    Il met également en garde contre les dérives éventuelles de ces considérations éthiques, en s'appuyant sur le projet d'extension de l'euthanasie aux personnes démentes qui ont acté une demande anticipée. "Quand l'euthanasie se multiplie, cette décision prétendument purement individuelle exerce une pression subtile sur la société. Les personnes âgées potentiellement démentes dans quelques années vont se dire qu'il suffit de signer un papier pour ne pas risquer de devenir une charge pour leur entourage. Je crains que cela brise des solidarités et invite finalement discrètement des personnes à faire ce choix solitaire."

     

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    Ici: Une veillée contre l'euthanasie des mineurs rassemble 1.000 personnes à Bruxelles

     JPSC

  • Liège : messe le 10 mars pour les enfants victimes de fausses couches ou d’avortements

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    téléchargement (6).jpgDe nombreuses femmes et couples vivent longtemps, parfois de nombreuses années, la souffrance de la perte de leur(s) enfant(s) in utero sans oser en parler et entamer un processus de deuil.

    A aucun moment, il ne leur a été donné l’occasion de poser un geste plus officiel ou public pour manifester l’existence de cet enfant.

    C’est pourquoi, Le Souffle de Vie vous invite chacun, chacune, à participer à une Eucharistie avec et pour les parents et familles ayant perdu un enfant pendant la grossesse par fausse couche ou par avortement.

    Les démarches proposées pendant l’eucharistie permettront d’entamer ce processus de deuil essentiel, indispensable pour chaque être humain.

    Cette eucharistie ne s’adresse pas uniquement aux parents de l’enfant décédé in utero, mais aussi à tous ceux qui, de près ou de loin ont connu l’existence de cet enfant : grands-parents, frères et sœurs, amis, collègues, infirmiers, médecins…

    Enfin, elle s’adresse à nous tous, chrétiens, dans notre souci de solidarité vis-à-vis de ceux et celles qui souffrent de la perte d'un enfant et dans notre foi en l’espérance de la Résurrection.

    Vous êtes tous les bienvenus le lundi 10 mars 2014 à 18h30 en l’église Saint Barthélemy, Place Saint Barthélemy, 8 à 4000 Liège.

    La messe sera présidée par Monseigneur Delville et un temps de sacrement de réconciliation y sera proposé.       

    Tél : 02/375.95.04 - info@souffledevie.be - www.souffledevie.be

    Belfius : BE29-0682-0636-1564

    JPSC

  • L’éthique, levier d’une Reconquista catholique ?

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    Ce jeudi  6 février est un jour de jeûne et de prière avec leur archevêque pour les catholiques opposés à la proposition de loi sur l’euthanasie des mineurs, qui sera vraisemblablement adoptée la semaine prochaine à la Chambre, par la majorité des députés.

    pascal-martin.jpgEh bien, c’en est encore trop pour le journaliste Pascal Martin (photo), qui dénonce aujourd'hui dans le  quotidien bruxellois « Le Soir », une basse manœuvre d’un Monseigneur Léonard avide de dominer la société belge. Monsieur Homais  se porte toujours bien, merci ! Voici sa prose, toujours la même depuis l’époque de Madame Bovary (1857):

    « De quel pouvoir dispose encore l’Eglise dans la société belge ? La question est au cœur du dossier que nous consacrons aux veillées de prière et de jeûne décrétées par Mgr Léonard alors qu’approche le moment où une nouvelle loi étendant l’euthanasie aux mineurs sera votée à la Chambre.

    Pour l’Eglise, la vie est sacrée, c’est entendu. Et c’est au nom de ce principe intangible qu’elle cherche cette fois à réimprimer sa marque au champ temporel. Le corps médical  l’a pourtant répété au cours des derniers mois : rares sont les jeunes gens confrontés à une souffrance extrême qui « bénéficieront » de la nouvelle loi.

    L’Eglise ne vole donc pas au secours d’une jeunesse abandonnée aux caprices d’une société eugéniste, comme elle voudrait le faire croire, mais s’offre un combat tout symbolique.

    Il serait toutefois erroné de penser que la démarche initiée par Mgr Léonard  lui est inutile.

    D’abord parce qu’en termes de communication, elle vient en écho d’un vent favorable. La fronde qu’a engendrée en France le Mariage pour tous rappelle que les valeurs de progrès ne sont pas universelles, et que rien n’est jamais acquis en éthique, qu’il s’agisse de contraception, d’avortement ou d’euthanasie.

    Ensuite, parce que la vision de la société portée ces dernières décennies par les tenants de la laïcité n’a pas réussi à conquérir (ou à emprisonner) les cœurs et les esprits comme l’a fait pendant deux millénaires l’Eglise catholique. Une chose est de promouvoir les droits individuels, une autre est de donner un sens à l’existence.

    On aurait donc tort de croire que Mgr Léonard joue fatalement perdant. A long terme s’entend. Un peu partout en Europe, des forces conservatrices cherchent à reconquérir le terrain perdu en s’arc-boutant sur les questions éthiques. Le Parlement européen est ainsi le lieu de tous les lobbies religieux.

    Pour ces missionnaires, la conception d’un monde où l’homme garderait soigneusement Dieu en dehors de la gestion de la cité n’est pas de mise.

    C’est pour cela que contrairement à ce que pourrait laisser croire le côté suranné de la démarche initiée par Mgr Léonard, il est précipité de conclure que l’Eglise ne livre là qu’un baroud d’honneur.

    La Reconquista catholique est un combat qui prend le pari de la longueur, du doute et de l’oubli. »

    Réf. dans le « Soir » de ce jour : L’éthique, levier de la Reconquista catholique

    Pour ne pas être en reste, Vincent Peiffer , chroniqueur vibrionnant dans l’hebdomadaire « Moustique » demande de quoi on peut bien se plaindre : « Finalement, ce n’est pas compliqué… Vous faites comme vous le pensez avec votre conscience et les autres font comme ils pensent avec leur conscience ». Une conscience sans doute bien informée par la nouvelle religion séculière…

    Répétons à tous ces docteurs subtils ce que d’autres chrétiens ont déjà dit mieux que nous : de nombreux pédiatres estiment qu’il n’y pas de besoin d’élargir la loi actuelle aux mineurs ; d’éminents juristes soulignent que la proposition de loi actuellement débattue n’offre pas de protection juridique et a été bâclée ; les pays du Benelux pensent jouer un rôle d’exemple, mais ne sont suivis par aucun autre pays ; le contrôle des euthanasies pratiquées, prévu par la loi existante, n’est qu’une formalité et n’est pas réellement effectué ; l’état des connaissances médicales permet d’éviter les souffrances physiques, grâce notamment aux sédatifs ; la souffrance psychique implique un soutien professionnel et surtout humain.

    Plutôt que de l’élargir aux mineurs inutilement et pour des motifs purement idéologiques, c’est la loi actuelle sur l’euthanasie, échappant à tout contrôle véritable, qui devrait être restreinte.

    Tous ceux qui, chrétiens, croyants d’autres religions ou simplement humanistes, partagent la préoccupation exprimée par NN. SS. Léonard et Delville auront à cœur de se joindre à la forme spirituelle de protestation que ceux-ci préconisent : rendez-vous à la Basilique nationale du Sacré-Coeur de Koekelberg, à Bruxelles, ce jeudi 6 février à 20h, à la Basilique de Basse-Wavre, à Wavre, le 8 février à 20h et à la Cathédrale Saint-Paul de Liège, le mardi 11 février (journée mondiale des malades et anniversaire des apparitions à Banneux), à 18h.

     JPSC

  • XXIXe JMJ : le pape invite les jeunes à rejeter le bonheur à bas prix

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    P1360812.jpg(Vatican Information Service). Le Conseil pontifical pour les laïcs a publié une présentation du message du Pape pour la XXIX Journée mondiale de la jeunesse:

    "Il s’agit là du premier message que le Pape François adresse aux jeunes, s’insérant ainsi dans la tradition inaugurée par le bienheureux Jean-Paul II et poursuivie par Benoît XVI à l’occasion de chaque JMJ. Après l’extraordinaire JMJ vécue à Rio de Janeiro en juillet 2013, le Pape continue le dialogue avec les jeunes du monde et leur présente les thèmes des trois prochaines éditions de l’événement, pour lancer l’itinéraire de préparation spirituelle qui au long des trois prochaines années conduira à la célébration internationale à Cracovie, en juillet 2016. Les thèmes des trois prochaines JMJ sont extraits des Béatitudes évangéliques et montrent combien le Saint-Père considère ce passage de l’Evangile selon Matthieu, comme un point fondamental de référence pour la vie des chrétiens, appelés à en faire un programme de vie concret. Dans ce message, le Saint-Père rappelle aux jeunes que Jésus lui-même nous a montrés la voie à parcourir, en incarnant les Béatitudes durant toute sa vie. Vivre les Béatitudes aujourd’hui est, pour les jeunes, un véritable défi à suivre le Christ en allant à contre courant et en témoignant de cette nouveauté révolutionnaire. Puisqu’il est impossible d’être chrétiens et avoir une idée de la vie en miniature, le Pape exhorte les jeunes à refuser les offres de bonheur à bas prix, mais à avoir le courage du bonheur authentique que seul Dieu peut nous donner. Le Pape François explique ensuite aux jeunes ce que signifie être pauvres de cœur, entrant ainsi dans le vif du s ujet de la prochaine Journée mondiale de la jeunesse. Jésus lui-même a choisi la voie du dépouillement et de la pauvreté et le Pape adresse aux jeunes une invitation pressante à l’imiter, en leur montrant l’exemple de Saint-François d’Assise. Les jeunes chrétiens sont appelés à une conversion, à embrasser un style de vie évangélique marqué par la sobriété, la recherche de l’essentiel et la solidarité concrète envers les pauvres. En effet, les pauvres, explique le Pape, d’un côté sont “la chair souffrante” du Christ que nous sommes tous interpelés à toucher personnellement, mais d’un autre côté ils peuvent devenir de vrais maîtres de vie, en ayant souvent beaucoup à offrir sur le plan humain et spirituel. Le Pape souligne aussi le lien étroit entre le thème de la JMJ de Rio (Allez donc, de toutes les nations faites des disciples) et la Béatitude des pauvres de cœur. En effet, explique le Pape, la pauvreté évangélique est la condition fondamentale pour que le Royaume de Dieu s’étende. Des cœurs les plus simples jaillit souvent la joie authentique qui est le moteur même de l’évangélisation. Il rappelle enfin le trentième anniversaire de la remise aux jeunes de la Croix du Jubilée de la Rédemption, exactement le 22 avril prochain. C’est justement à partir de cet acte symbolique de Jean-Paul II que commença le grand pèlerinage des jeunes qui, depuis lors, continue de traverser les cinq continents. Et le Pape François déclare aux jeunes qu’après sa canonisation, un événement qui remplit notre cœur de joie, Jean-Paul II restera le grand patron des JMJ , dont il a été l’initiateur et le leader".

    MESSAGE POUR LA J.M.J. 2014

    Voici le message du Saint-Père, daté du 21 janvier et intitulé "Heureux les pauvres de cœur, car le Royaume des Cieux est à eux", en préparation à la XXIX Journée mondiale de la jeunesse:

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  • Euthanasie des mineurs : le vote aura lieu le 13 février

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    Lu sur lesoir.be (Frédéric Soumois) :

    Euthanasie des mineurs : on votera jeudi prochain

    (...) La décision est tombée ce matin : les députés voteront pour ou contre l’extension de la loi dépénalisant l’euthanasie aux mineurs « capables de discernement » le jeudi 13 prochain. Les débats commenceront la veille dans l’après-midi.

    Les conditions de la loi principale, c’est-à-dire une douleur qui ne peut être apaisée, une demande réitérée et consciente sont maintenues. Les cas de douleur psychique, qui sont prévus par la loi pour les adultes, ont été exclus de ce projet de loi. De même, cette faculté sera réservée aux patients dont le décès est prévu à courte échéance, ce qui n’est pas le cas dans la loi pour les adultes. Le discernement de l’enfant, critère qui a été préféré à une limite de date (c’est le cas aux Pays-Bas), devra être confirmé par plusieurs experts et les parents devront signaler qu’ils ne s’opposent pas à cette décision.

    Cette dernière étape législative débutera le 12 février par un débat à la Chambre des députés avant un vote prévu le lendemain en séance plénière. Selon certaines sources, l'adoption du projet de loi ne fait guère de doute puisqu'il a déjà été adopté à une large majorité par le Sénat en décembre puis par la commission de la justice de la Chambre des députés. (...)

  • Euthanasie des mineurs : vers un monde plus dangereux

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    Sur Euthanasie Stop : 

    En route vers un monde plus dangereux... grâce à l'euthanasie

    par Christophe Cossement

    L'autorisation de l'euthanasie pour les mineurs nous conduit vers un monde plus dangereux, comme ce fut déjà le cas pour l'acceptation légale de l'euthanasie il y a 10 ans. Légaliser l'euthanasie, ce n'est pas une question individuelle, comme si on ajoutait une liberté, mais c'est commencer à saper les fondements de la vie sociale. À partir de quelques cas vraiment douloureux, des contemporains pensent qu'il faut modifier de fond en comble les rapports qui existent entre les personnes dans la société, plutôt que de laisser le pouvoir judiciaire et la jurisprudence aborder avec intelligence les cas particuliers.

    Pourquoi l'euthanasie serait-elle une mauvaise solution ? On présente souvent la chose comme s'il s'agissait d'une question de convictions personnelles. En effet, les croyants disent : la vie est sacrée parce qu'elle appartient à Dieu, et nous ne pouvons pas en prendre possession comme si nous n'étions que ses seuls propriétaires. Tandis que beaucoup de non-croyants disent : la vie de chacun lui appartient, et il en dispose comme il veut. Bien sûr, personne ne s'est donné lui-même la vie, il l'a reçue comme un don, de la part de ses parents, mais ensuite il en fait ce qu'il veut.

    Pourtant la société ne considère pas les choses ainsi. Par exemple, elle met sur pied des centres de prévention du suicide et les considère « comme des services d'urgence » . C'est une façon de dire à celui qui voudrait mettre sa vie à la poubelle : nous avons besoin de toi, ta vie compte pour nous, ne commet pas l'irréparable ! Nous voyons dans cet exemple que la vie de chacun appartient aussi à la société. Si la société ne se soucie pas de ce que je fais des choses qui m'appartiennent comme ma voiture ou mon ordinateur, elle se soucie de ce que je fais de ma vie.

    Mais lorsque la vie devient un poids, tout change. Et à celui qui ne trouve plus de sens à sa vie ou qui est découragé par la souffrance, nous proposons l'euthanasie parmi les solutions possibles. Nous finissons par lui dire : « Ainsi tu ne trouves plus de sens à ta vie ? Tu as raison, nous aussi nous trouvons que ta vie n'a plus de sens, et nous ne voulons plus la défendre. Nous ne voulons plus t'aider à surmonter ton découragement, mais nous voulons plutôt t'aider à accomplir ton désespoir jusqu'au bout ». C'est exactement cela, légaliser l'euthanasie.

    Nous voilà jetés dans un monde où les autres se désolidarisent de moi dans la recherche du sens de la vie. Si quelqu'un trouve un sens à sa vie, tant mieux pour lui ! Et s'il n'en trouve pas, tant pis ! Pour les deux il y a une solution à la fin de la vie : les soins palliatifs ou l'euthanasie. Et après, que chacun se débrouille !

    Bien sûr certains des arguments comme ceux des associations pour le droit de mourir dans la dignité ne sont pas faux, mais ils sont incomplets, et au niveau de la société dans son ensemble ils conduisent à un individualisme destructeur. C'est pourquoi le législateur devrait les rejeter, pour préserver l'homme et préserver la société. Sinon le monde va devenir plus dangereux.

    Trouver du sens à une vie diminuée, dépendante, souffrante, reste une tâche tâtonnante et toujours à refaire. Mais, parce que ce sens est difficile à trouver, ouvrir la voie qui proclame qu'il n'y a pas sens en permettant l'euthanasie c'est déjà faire triompher le non-sens.

    Pour ceux que j'aime, pour moi-même, s'il vous plaît rangez cette aiguille qui donne la mort. Ah qu'il serait bon d'avoir des hôpitaux avec un label « sans euthanasie » pour pouvoir s'y réfugier quand la mort nous presse et fait fondre notre vaillance ! Pour pouvoir accepter d'être un poids pour les autres, puisqu'un jour ils ont eu besoin de nous également.

    Quant à ceux qui se disent chrétiens, il est bon qu'ils méditent sur ce fait : c'est en acceptant la mort sur la croix que le Christ change la donne du monde, qu'il transforme l'angoisse en confiance, le rejet en amour, la mort en vie. c'est quand il est totalement faible et inutile qu'il montre la richesse de son être.

  • ONU : le Vatican accusé de violer la Convention sur les droits de l'enfant

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    L'Onu accuse le Vatican de violer la Convention sur les droits de l'enfant

    (Radio vatican) Le Vatican est sommé de relever immédiatement de ses fonctions toute personne suspectée d'abus sexuel et de déférer leur cas aux autorités judiciaires compétentes à des fins d'enquête et de poursuites. Le rapport du Comité de l’ONU sur les droits de l’enfance a été publié ce matin. Il accuse directement le Saint-Siège de ne pas en avoir fait assez, et de violer la Convention sur les droits de l'enfant.

    Les mots sont très durs, la déclaration de l’ONU tombe comme un couperet. Publié ce mercredi matin à Genève, le rapport du Comité de l’ONU sur les droits de l’enfance fait l’impasse sur la politique de tolérance zéro appliquée par Benoît XVI. Il semble ignorer ou ne pas tenir compte du travail accompli par la Congrégation pour la doctrine de la Foi et de la rigueur appliquée par l’ancien promoteur de Justice, Mgr Charles Scicluna. A la mi-janvier, ce même Comité constitué de 18 experts indépendants des droits de l'Homme de divers pays avait auditionné les représentants du Vatican et avait demandé au Saint-Siège de rendre accessibles tous ses dossiers concernant les auteurs des abus et ceux qui ont couvert ces crimes.

    Au cours de cette audition inédite, l’observateur permanent du Saint-Siège à Genève avait rappelé que des consignes très strictes avaient été données aux évêques leur recommandant notamment la collaboration avec les autorités civiles. Dans son rapport, le Comité accuse le Saint-Siège de ne pas avoir reconnu l'étendue des crimes commis et de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour traiter les cas d'abus sexuels d'enfants et protéger ces enfants. Il va même jusqu’à affirmer que les politiques et les pratiques retenues par le Saint-Siège ont conduit à la poursuite de ces abus et à une impunité pour leurs auteurs. 

    La réaction immédiate du Saint-Siège

    Le Saint-Siège n'a pas tardé à réagir. Dans un communiqué, il fait savoir que « selon les procédures particulières prévues pour les signataires de la Convention, le Saint-Siège prend acte des Observations Conclusives sur les Rapports Respectifs, observations qui seront soumises à une étude et un examen minutieux.»

    Le Saint-Siège « regrette toutefois de constater dans certains points des Observations Conclusives une tentative d’interférer dans l’enseignement de l’Eglise Catholique sur la dignité de la personne humaine et dans l’exercice de la liberté religieuse. » Enfin, le Saint-Siège « réitère son engagement à défendre et protéger les droits de l’enfant, en accord avec les principes promus par la Convention sur les Droits de l’Enfant et selon les valeurs morales et religieuses offertes par la doctrine catholique.»

    L'engagement du Saint-Siège contre les abus sexuels

    Si les cas d'abus sexuels dans l'Eglise font encore la une de l'actualité, le Saint-Siège ne ménage pas ses efforts en matière de lutte contre la pédophilie. Un engagement qui remonte déjà à plusieurs années. Voici quelques moments-clés relatant cette détermination du Vatican. 

    -En 2001, Jean-Paul II publie le Motu Proprio intitulé Sacramentorum Sanctitatis Tutela, qui attribue à la Congrégation pour la doctrine de la foi la compétence pour traiter et juger selon le droit canon une série de délits particulièrement graves, parmi lesquels les abus sexuels. Ce décret était accompagné d’un certain nombre de directives regroupées sous le titre de Normae de Gravioribus Delictis. Ces normes ont été renforcées par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation. Elles soustraient notamment les cas d'abus au diocèses pour les confier à Rome, afin que les épiscopats n'aient pas la tentation d'étouffer les affaires. Parmi les mesures-phares: la prolongation à 28 ans du délai de prescription des crimes d'abus sexuels. 

    -C’est le futur pape allemand, qui en 2003, demande à Jean-Paul II que la lutte contre les abus sexuels sur les mineurs soient une « priorité de l’Eglise », rappellera Mgr Scicluna, l’ancien promoteur de justice au Vatican, qui a été chargé par le cardinal Ratzinger de travailler sur la question. 

    -Le 19 mars 2010, Benoît XVI publie une lettre aux catholiques d’Irlande. « Le devoir qui se présente désormais à vous est celui d'affronter le problème des abus qui ont lieu au sein de la communauté catholique irlandaise et de le faire avec courage et détermination » écrit notamment le Pape. 

    -Le 11 juillet 2013, le Pape François a signé un motu Proprio redéfinissant, entre autres, les sanctions pénales contre tout abus envers des mineurs. Ces sanctions concernent explicitement l'ensemble de la catégorie des délits contre les mineurs : la vente, la prostitution, l'enrôlement et les violences sexuelles à leur encontre, la pédopornographie, la détention de matériel pédopornographique et les actes sexuels avec des mineurs.

    -Le 5 décembre 2013, le cardinal américain Mgr Sean O'Malley, archevêque de Boston, et membre du Conseil des huit cardinaux travaillant autour du Pape à la réforme de la Curie avait annoncé que François avait décidé de constituer une commission spéciale pour la protection des mineurs. Le but de cette commission, précisait le cardinal, est de sécuriser l’environnement de l’enfant via des codes de bonne conduite professionnelle, des attestations de capacité au ministère sacerdotale, et le contrôle du casier judiciaire ou l’évaluation psychiatrique des personnes concernées. La coopération avec les autorités civiles et la dénonciation des délits, ainsi que l’observation des lois civiles sont également prévues. 

  • Koekelberg - 6 février : Veillée d'adoration pour le respect de la personne humaine

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  • Veillées de prière contre la proposition de loi belge sur l’euthanasie des mineurs: la Communauté Sant’Egidio se mobilise

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    Communiqué:

    32025.jpg"La Communauté de Sant’Egidio a exprimé plusieurs fois sa préoccupation sur la pratique de l’euthanasie en Belgique et l’élargissement futur aux mineurs.

    Selon Sant’Egidio, la législation actuelle devrait être limitée plutôt qu’élargie. Sa longue expérience d’accompagnement et de proximité avec les personnes âgées ou malades lui fait craindre que les évolutions en matière d’euthanasie, que connaît actuellement la Belgique, mettent une pression sur les personnes affaiblies pour demander l’euthanasie. La règlementation en matière d’euthanasie risque de devenir une solution de facilité pour faire face à la maladie, aux personnes handicapées ou aux personnes âgées. Peut-être cela semble-t-il de fonder sur de bonnes intentions. On parle de la « nécessaire humanité », mais ce n’est pas le cas. Nous ne voulons pas d’une telle société.

    En outre, nous soulignons que :

    - de nombreux pédiatres estiment qu’il n’y pas de besoin d’élargir la loi aux mineurs.

    - d’éminents juristes soulignent que la proposition de loi n’offre pas de protection juridique et a été bâclée.

    - les pays du BENELUX pensent jouer un rôle d’exemple, mais ne sont suivis par – aucun autre pays.

    - Le contrôle des euthanasies pratiquées, prévu par la loi existante, n’est qu’une formalité et n’est pas réellement effectué.

    - l’état des connaissances médicales permet d’éviter les souffrances physiques, grâce notamment aux sédatifs. La souffrance psychique implique un soutien professionnel et surtout humain.

     C’est la raison pour laquelle Sant’Egidio se joint à la journée de jeûne et de prière qui est organisée en différents lieux dans le pays, le 6 février. Sant’Egidio appelle ses sympathisants, et tous ceux qui partagent sa préoccupation, à se joindre à cette forme spirituelle d’opposition.

    La Communauté se joindra à la veillée de prière à la Basilique de Koekelberg, à Bruxelles, qui aura lieu, le 6 février, à 20h. Elle fera de même le 8 février, à 20h, à la Basilique de Basse-Wavre, à Wavre et à la Cathédrale de Liège, le mardi 11 février (journée mondiale des malades et anniversaire des apparitions à Banneux), à 18h."

     Réf. Veillées de prière contre la loi sur l’euthanasie des mineurs

     Voir la carte blanche “Qui donc arrêtera le train de l’euthanasie ?“ d’Hilde Kieboom parue dans La Libre Belgique il y a quelques semaines. Lire aussi l’intention de prière de Mgr Léonard : Jeûne et prière contre la proposition de loi d'euthanasie des mineurs: le diocèse de Liège emboîte le pas à l'archevêché de Malines-Bruxelles

     JPSC 

  • France : La mobilisation contre la «familiphobie» ne faiblit pas

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    PHOa5876874-8c3e-11e3-a525-a455f66d834d-680x453.jpgSelon le « Figaro », une grande détermination a marqué ce dimanche les défilés de Paris et Lyon. La majorité des participants à la Manif pour tous a dénoncé la diffusion de la théorie du genre à l'école :

    « Pari gagné pour cette première Manif pour tous de la «saison II». «Nous étions plus d'un demi-million à Paris!», s'est félicité dimanche soir le collectif, évoquant une «vague rose et bleue». La Préfecture de police, elle, a noté «beaucoup d'espaces entre les manifestants» et compté seulement 80.000 personnes. Un chiffre cependant plus élevé que ses prévisions en fin de semaine.

    Lire la suite