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Jeunes - Page 140

  • Loi sur l'euthanasie des mineurs : une nouvelle histoire belge d'après un cancérologue pédiatrique

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    Une carte blanche publiée dans lesoir.be :

    Loi sur l’euthanasie aux mineurs d’âge: une nouvelle histoire belge

    Eric Sariban, agrégé en cancérologie et chef de clinique à l’Hôpital des Enfants

    « Cette loi est importante car totalement obsolète ».

    Je travaille depuis 1987 dans l’Unité Cancer de l’Hôpital des Enfants à Bruxelles et je suis, avec mon collègue Yves Benoit de Gand, le cancérologue pédiatrique le plus âgé encore en activité dans ce pays. Mais ce n’est pas à ce titre que j’interviens dans cette carte blanche. J’interviens parce que depuis 1987, j’ai accueilli avec mes collègues 1250 enfants cancéreux dans notre unité dont 260 sont décédés. J’interviens aussi parce que, en tant que médecin directement responsable du traitement d’enfants atteints de tumeurs cérébrales malignes, première cause de mortalité parmi les cancers pédiatriques, j’ai été confronté jusqu’à présent à 84 décès parmi les 270 enfants qui m’ont été confiés. J’interviens aussi pour dire que oui, cela m’est arrivé d’injecter chez des enfants en fin de vie, à l’Hôpital ou à la maison, des médicaments puissants contre la douleur parce que j’étais démuni devant leur détresse.

    À cette époque, je rêvais de pouvoir disposer d’infirmières qui se seraient rendues à domicile pour prendre en charge les enfants dits « en fin de vie » ; je rêvais de pouvoir compter sur des médecins formés à la complexité des soins palliatifs pédiatriques et je réalisais que pendant mes deux années de spécialisation en cancérologie pédiatrique aux États-Unis dans les années 80, l’aspect fin de vie n’avait pas été suffisamment abordé et des modules de formation dans ce domaine m’auraient été bien utiles.

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  • Education sexuelle : forte mobilisation des parents en Allemagne et en Suisse

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    De José Meidinger sur Boulevard Voltaire :

    ... les parents d’élèves, outre-Rhin, ne se laissent pas faire : le 18 janvier dernier, ils avaient organisé à Cologne une manifestation publique contre les cours obligatoires d’éducation sexuelle, version gender. Certes, ils n’étaient qu’un petit millier, mais leur mouvement de résistance commence à faire tache d’huile parmi les parents allemands, malgré les menaces d’amende voire de prison s’ils gardent leurs enfants à la maison. Les réticences vont même en s’accélérant : près de 200.000 personnes viennent de signer une pétition contre l’enseignement de la « diversité sexuelle » dans le Bade-Wurtemberg, proche voisin de l’Alsace. Nos cousins germains, comme d’habitude, ne font pas les choses à moitié

    L’éducation étant outre-Rhin de la compétence de chaque Land, celui, rouge et vert, du Bade-Wurtemberg veut en effet, à partir de 2015, introduire à l’école des cours d’éducation sexuelle dans le but de favoriser – bel euphémisme — « la tolérance envers les diverses pratiques sexuelles ». L’initiative populaire « Contre le plan d’éducation de l’idéologie arc-en-ciel » a lancé une pétition pour obtenir le retrait de ce projet. La requête, que l’on pouvait signer jusqu’à mercredi soir, a recueilli près de 200.000 signatures, 192.369 exactement, dont 81.973 du pays de Bade. Reste à savoir si le gouvernement régional en tiendra compte…

    En Suisse, le débat sur la « sexualisation à l’école » vient de rebondir. Peu avant Noël, les partis de droite ont déposé une initiative populaire qui a recueilli 110.000 voix en vue d’empêcher toute éducation sexuelle à l’école avant que les enfants n’aient atteint l’âge de 9 ans. « Un enfant de quatre ans ne doit pas être obligé d’apprendre la différence entre hétérosexuel, gay, lesbienne et bisexuel ! », s’était indigné l’un des conseillers nationaux à l’origine de la résolution. L’initiative pour la « protection contre la sexualisation à l’école maternelle et primaire » devrait donner lieu à une votation fédérale prochainement.

    À l’origine de cette initiative, on trouve un groupe de parents de Bâle-Ville qui a fait croisade contre une boîte d’accessoires pédagogiques (sorte de « sex box ») contenant des organes sexuels en… peluche ! La conférence des évêques suisses avait alors pris clairement position. « Ce sont les parents qui sont les mieux placés pour apprécier ce qu’il convient de dire à leurs enfants et quand il faut le leur dire, en tenant compte des différences dans l’évolution personnelle de chaque enfant et du projet éducatif de chaque famille. » Qu’attendent nos prélats pour entrer dans le débat ?

    Faut-il enfin rappeler à M. Peillon ce qu’énonce solennellement la Convention européenne des droits de l’homme ? « L’État, dans l’exercice des fonctions qu’il assumera dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, respectera le droit des parents d’assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques » (protocole additionnel 1er, art. 2). À bon entendeur…

  • Euthanasie des mineurs : sévère déclaration du Conseil de l'Europe

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    Euthanasie des enfants : sévérité du Conseil de l'Europe envers la Belgique

    Source - 30/01/2014 - Fin de vie

    L'assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe vient de publier la déclaration suivante à l'adresse de la Belgique :

    Legalisation of euthanasia for children in Belgium : Written declaration No. 567
    Considering the December 2013 vote in the Belgian Senate to approve by 50 votes to 17 a proposal to legalise euthanasia for children (without any age limit);
    Bearing in mind that:
    - the Committee of Ministers welcomed in this respect paragraph 9 (c) of the Parliamentary Assembly Recommendation 1418 (1999), to “encourage the member States of the Council of Europe to respect and protect the dignity of terminally ill or dying persons in all respects by upholding the prohibition against intentionally taking the life of terminally ill or dying persons”;
    - the Assembly, in its Resolution 1859 (2012) stated that “Euthanasia, in the sense of the intentional killing by act or omission of a dependent human being for his or her alleged benefit, must always be prohibited”,
    the undersigned members of the Parliamentary Assembly are of the opinion that this vote in the Belgian Senate:
    betrays some of the most vulnerable children in Belgium by accepting that their lives may no longer have any inherent value or worth and that they should die;
    mistakenly assumes that children are able to give appropriate informed consent to euthanasia and that they can understand the grave meaning and complex consequences associated with such a decision;
    promotes the unacceptable belief that a life can be unworthy of life which challenges the very basis of civilised society.

    Traduction

  • Euthanasie des mineurs : l'archidiocèse de Malines-Bruxelles lance un appel à la mobilisation des chrétiens

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    La proposition de loi qui étend aux mineurs l'accès à l'euthanasie, a déjà été votée par le Sénat et par la commission de la justice de la Chambre. Dans les jours à venir et bien avant que la présente législature ne prenne fin, elle sera soumise au vote des députés en séance plénière avant d'être proposée, si elle est adoptée, à la signature du Roi. Mgr Léonard et ses évêques auxiliaires appellent les chrétiens à se mobiliser avant cette échéance :

     

    Appel à une journée de jeûne et à une veillée de prière

    avant le vote sur l’euthanasie 

             Nous, votre archevêque et vos trois évêques auxiliaires, nous lançons un appel à tous les doyennés, ainsi qu’aux basiliques et sanctuaires de l’archidiocèse, à vivre le jeudi 6 février une journée de jeûne et, le soir à 20h, une veillée de prière, afin d’éveiller les consciences et de provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures. Si le jour proposé ne pouvait vous convenir, vous avez, bien sûr, toute latitude pour organiser ce double événement à une autre date proche, car il y a urgence.

             Nous serions évidemment heureux si d’autres chrétiens, des croyants d’autres religions ainsi que des agnostiques ou des athées nous rejoignaient dans cette démarche, qui est d’abord d’ordre philosophique, selon des modalités adaptées à leurs propres convictions.

             Nous invitons nos concitoyens à réfléchir aux points suivants :

    1. Beaucoup de personnes professionnellement proches des mineurs d’âge attestent que la demande d’euthanasie émanant de ces derniers est rarissime. C’est en tout cas le constat fait dans les Pays-Bas voisins, qui se sont pourtant dotés d’une législation ouverte à cette extension de l’euthanasie. Extension étonnante quand on sait que, en d’autres domaines de la vie, bien moins décisifs que la résolution de se faire euthanasier, les mineurs d’âge sont jugés incapables de décisions importantes pour leur vie économique ou affective ! De plus, en Belgique, où les demandes anticipées d’euthanasie d’adultes se multiplient dangereusement, le risque est grand qu’en élargissant l’offre aux mineurs, la loi projetée ne suscite artificiellement la demande. Et cela, alors que nous disposons de soins palliatifs performants, ainsi que de sédatifs adaptés et progressifs dans les cas de douleur rebelle, pour rencontrer, comme il faut le faire, l’immense détresse physique et psychique des personnes qui souffrent et s’approchent de la mort, même si ces moyens palliatifs ont pour conséquence d’abréger quelque peu la vie, ce qui est moralement acceptable. Mais une mort douce, paisible, dans la dignité, n’est pas synonyme de l’euthanasie, laquelle, de manière directe et en quelques minutes, provoque délibérément la mort ! Il y a un monde de différence entre les deux, tant dans l’intention que dans la procédure employée !                                              
    2. L’expérience a déjà montré que, dès qu’on transgresse l’interdit fondamental de toute société humaine, à savoir l’interdit de tuer un être humain innocent, il est impossible de refermer la porte que l’on a entr’ouverte. Au contraire, elle a tendance à s’ouvrir toujours plus largement. La loi déjà en vigueur concernant l’euthanasie excluait la prise en compte des mineurs d’âge. La loi aujourd’hui projetée l’inclut. Un mouvement s’est mis en route, qui risque de ne jamais s’arrêter. On finira, dans certains cas, par présumer le consentement qui n’a pas été donné ou n’a pas pu l’être. Par contre, nous nous refusons, comme certains osent le faire, à émettre l’hypothèse qu’on en viendra peut-être un jour à supposer ce consentement dans le chef de mineurs handicapés mentalement, dès lors qu’ils sont par définition incapables d’un jugement mûrement délibéré. Nous sommes fermement convaincus que jamais notre pays ne se laissera entraîner à une telle dérive. En revanche, à plus court terme, le risque n’est pas nul qu’on se demande un jour si une nouvelle loi ou une jurisprudence invoquant le principe de non-discrimination ne devraient pas faire cesser une discrimination, celle qui consiste à ne pas prendre en compte le critère de la souffrance psychique quand il s’agit de mineurs d’âge.                                                                                             
    3. D’autres projets de loi sont déjà prêts pour, à l’autre bout de la vie humaine, ouvrir l’euthanasie aux personnes démentes, n’ayant plus une conscience claire de leur identité personnelle, pourvu qu’elles en aient fait anticipativement la demande écrite. Redoutable perspective, qui va exercer une pression insidieuse sur les personnes âgées craignant de peser plus tard sur leur entourage ! Beaucoup de personnes âgées vont se convaincre qu’elles feraient preuve d’un grand égoïsme en ne faisant pas cette demande anticipée… C’est ainsi que s’effritera progressivement l’admirable solidarité qui unit les personnes démentes, leurs familles et tout le monde médical et paramédical qui entoure ces personnes de soins pleins d’humanité, de compétence et de tendresse. Comme solution aux inévitables fragilités de l’existence humaine, surtout quand elle arrive à son déclin, on n’offrira plus aux personnes démentes que la décision solitaire de prévoir à temps leur sortie de ce monde lorsque d’autres en jugeront le temps venu. Il n’est que trop prévisible qu’un élargissement ultérieur de la loi permettra de présumer raisonnablement le consentement de la personne démente, dès lors qu’il ne manque qu’une petite signature en bas d’un document… De plus, comme c’est déjà le cas, beaucoup de personnes âgées et potentiellement démentes, seront tentées de demander l’euthanasie pour ne pas être à charge de leur entourage, voire, à la limite, pour cause de vieillesse et de perte du goût de la vie. Ce sera alors une sorte d’« euthanasie » d’un autre genre, celle de la solidarité même qui doit unir les plus vaillants aux plus fragiles. Enfin, il n’est pas non plus exclu que des considérations d’économie en arrivent un jour à recommander indirectement l’euthanasie pour des raisons de finances publiques ou de solvabilité des institutions de soin.                   
    4. En dernier lieu, l’on entend souvent dire que la décision de se faire euthanasier est une simple question de liberté personnelle, de libre disposition de soi, et que la loi n’impose à personne d’y recourir. C’est oublier que cette prétendue décision purement individuelle exerce, surtout quand elle se multiplie, une redoutable pression sur la liberté de tous les soignants, ainsi que sur celle des institutions de soin qui sont opposées à l’euthanasie et, finalement, sur les personnes les plus fragiles de la société.  

             Nous osons donc dire à nos concitoyens, en payant de notre personne : « Il n’est pas trop tard, mais il est temps ! ». Secouons notre propre conscience et aussi, avec respect, celle de nos frères et sœurs en humanité. L’histoire ne sert jamais deux fois les mêmes plats ni les mêmes circonstances. C’est donc aujourd’hui qu’il faut agir. Nous comptons sur vous.

             Concrètement, nous voulons, outre l’appel au jeûne, organiser une  veillée de prière dans quelques lieux emblématiques et géographiquement centraux de l’archidiocèse (la Basilique nationale de Koekelberg à Bruxelles, la Collégiale Saint-Pierre de Leuven et la Basilique de Basse-Wavre), mais en demandant avec insistance aux doyens et aux recteurs de sanctuaires moins centraux, d’organiser, eux aussi, une veillée de prière dans leur église décanale ou leur sanctuaire, selon leurs possibilités. A Bruxelles et à Leuven, la veillée aura lieu le 6 février à 20h. Celle de Bruxelles sera présidée par l’archevêque. Celle de Leuven sera présidée par Mgr Kockerols, Mgr Lemmens étant retenu à Rome. A Basse-Wavre, elle sera reportée au 8 février à 20h et sera présidée par Mgr Hudsyn.

             Pour vous faciliter la tâche, nous joignons au présent appel un schéma pour la mise en œuvre de la veillée.

             Nous vous remercions de votre collaboration et vous disons avec insistance notre attente, en ce moment très grave où nous devons absolument en appeler, par un engagement résolu, au débat public et citoyen.

             La Belgique n’est pas souvent au centre de l’attention des médias de la planète. Mais, en cette circonstance, de manière frappante, de nombreux médias, dans plusieurs continents, ont les yeux braqués sur notre petit pays, en se demandant jusqu’où ira le laxisme de notre législation en une matière aussi déterminante pour la conception que toute une société risque, à long terme, de se faire de la vie, de la mort et de la liberté humaine.

    + André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles

    + Jean-Luc Hudsyn, évêque auxiliaire pour le Brabant Wallon

    + Jean Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles

    + Leon Lemmens, évêque auxiliaire pour le Brabant Flamand et Malines

     

    Intention spéciale pour la prière universelle des messes des 1er et 2 février 2014

    Dieu notre Père, c’est avec grande confiance que nous nous tournons vers Toi au moment où notre pays risque de se doter d’une législation élargissant, dans certaines conditions, la possibilité de l’euthanasie aux mineurs d’âge. Confrontés aux graves dérives qu’une telle loi peut entraîner dans son sillage, nous te supplions d’éclairer nos consciences et celles de tous nos concitoyens et de nos responsables politiques. Ne permets pas que, par une nouvelle transgression de l’interdit de faire mourir une personne innocente, une porte s’ouvre encore plus largement, que plus personne ne pourra refermer. Fortifie en nous et chez nos concitoyens cet amour, plein d’imagination et de tendresse, qui trouve d’autres solutions pour rencontrer la douleur rebelle et la profonde détresse de nos frères et sœurs souffrants, nous t’en prions, Seigneur.

  • Quand trois jeunes Verviétois partent combattre en Syrie

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    Lu sur "Sud Presse" :

    Trois jeunes Verviétois sont partis pour aller combattre en Syrie 

    Des Belges qui partent combattre en Syrie en revendiquant faire partie des « soldats d’Allah », il y en a de plus en plus. Jusqu’ici, on en parlait surtout pour Anvers et Bruxelles. Mais ce type de dérive existe aussi en Wallonie.

    C’est ainsi que trois Verviétois sont actuellement en Syrie : deux jeunes d’origine tchétchène et Redouane Hagaoui, 22 ans. Ce dernier devait logiquement prendre des vacances chez ses grands-parents au Maroc, mais n’est jamais arrivé à bon port. Lors d’un dernier contact avec sa famille, il était en Turquie et s’apprêtait à traverser la frontière syrienne. Son entourage est sous le choc.

    Que s’est-il passé pour qu’un jeune homme de 22 ans qui travaillait comme cuistot dans un restaurant de Verviers décide de prendre les armes, au nom d’un certain islam, pour aller combattre en Syrie ? Selon nos sources, personne ne se l’explique.

    L’entourage de Redouane Hagaoui est sous le choc. Ce jeune homme, bien sous tous rapports, aurait été radicalisé au sein d’une mosquée verviétoise quelques mois avant de partir. Ses proches n’auraient rien vu venir. «Il ne parle même pas bien l’arabe», s’offusque quelqu’un de son entourage qui pensait que Redouane Hagaoui était en vacances au Maroc.

    La police est prévenue. «Une enquête est en cours», nous confirme-t-on à la police sans vouloir s’étendre sur le sujet.

    Si cette soudaine envie de prendre les armes inquiète tant, c’est parce que non seulement le jeune Verviétois risque sa vie, mais aussi parce qu’un retour en Belgique comporterait des risques pour la sécurité intérieure du pays.

    Ce qui rejoint les préoccupations exprimées sur Radio Vatican :

    Le djihad des jeunes Européens

    (RV) Entretien – Le départ le 6 janvier de deux adolescents vivant à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, pour faire le djihad en Syrie, avait provoqué une vive émotion parmi les Français. Ils découvraient l’ampleur de ce phénomène qui pousse des centaines de jeunes à tout quitter pour partir combattre aux côtés des djihadistes en Syrie. 

    Les deux adolescents de 15 et 16 ans ont finalement été retrouvés en Turquie et ont été rapatriés en France dimanche dernier. Mercredi, ils ont été placés en garde à vue à Toulouse par la direction centrale du renseignement intérieur français pour s’expliquer sur leur périple. 

    Leur exemple illustre ce que vivent des centaines, voire des milliers d’Européens, jeunes, issus des grandes villes pour la plupart, souvent en rupture sociale ou scolaire, et qui deviennent candidats au djihad, la « guerre sainte ». Ils seraient ainsi environ 250 Français à se rendre en Syrie, séduits par les discours bellicistes et radicaux de leaders charismatiques, et intimement convaincus de combattre pour une cause qu’ils estiment juste.

    Le phénomène n’est pas nouveau, -il était déjà observable au Mali, en Afghanistan, ou en Irak-, mais prend une ampleur inégalée avec le conflit syrien, ce qui n’est pas sans susciter l’inquiétude des gouvernements occidentaux.

    Interrogé par Manuella Affejee, Alain Rodier est directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement, spécialiste du terrorisme et de la criminalité organisée RealAudioMP3 

    Voir également : http://www.lalibre.be/actu/international/six-prieres-jour-et-nuit-pour-les-djihadistes-du-plat-pays-52ea82003570d7514c2d2753

  • Le Père Gaël Giraud s.j. : "L’avenir de l’économie est dans les mains des jeunes"

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    35957_gael-giraud_440x260 (1).jpgLa préservation de la planète les préoccupe. C’est pourquoi les lycéens ont plébiscité l’ouvrage Illusion financière de Gaël Giraud, un économiste qui les responsabilise. Interview du jeune et brillant économiste jésuite par Constance de Buor sur le site de « La Vie » du 28 janvier :

    Pour sa quatrième édition, le prix lycéen "Lire l’économie" a été remis au jésuite et directeur de recherches au CNRS Gaël Giraud, pour son livre Illusion financière (éditions de l’Atelier). En décembre dernier, 3 000 lycéens de seconde, de bac général, technologique et professionnel tertiaire ont récompensé l’économiste, déjà coauteur avec Cécile Renouard de Vingt Propositions pour réformer le capitalisme (Flammarion) qui mise sur la transition écologique pour sortir l’Europe des suites de la crise financière pour cet ouvrage pédagogique.

    Quels retours avez-vous déjà reçus de la part de la génération qui a primé votre livre ?

    Ces jeunes ont été sensibles à une explication claire de la crise des subprimes de 2008, en lien avec le problème des dettes publiques en Europe et avec les failles structurelles de la zone euro. Peu de voix se sont élevées dans le débat public pour expliquer le lien existant entre ces trois problèmes, trop souvent présentés comme déconnectés les uns des autres. Or, le problème des dettes publiques en Europe découle directement de la décision des États de sauver les banques en 2008. Dès que l’on prend un peu de recul, les choses s’éclairent. Et puis il y a cette voie de la transition écologique que je défends pour sortir de la crise financière. L’espérance que cette transition rend possible a sûrement été décisive pour ces jeunes. Les nouvelles générations se sentent profondément concernées par la problématique écologique. Beaucoup plus que ma génération (Gaël Giraud a 43 ans, ndlr) ou la précédente. Elles sont sensibles à l’appel que représente ce livre.

    Le fait d’être un prêtre jésuite a-t-il un impact sur l’intérêt que vous suscitez ?

    La méfiance vis-à-vis de la parole publique, des commentateurs, analystes et acteurs est assez généralisée. Le fait d’être religieux donne un certain crédit. J’ai l’impression qu’un certain nombre de jeunes se disent : « Il n’est pas payé par les banques, il n’a pas d’intérêt personnel à défendre telle opinion, donc on peut écouter ce qu’il dit. » Quoi que je raconte à la télévision, j’aurai en effet la même soupe en communauté le soir !

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  • Euthanasie des mineurs : 38 pédiatres dénoncent une loi inutile et précipitée

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    Fin de vie des enfants : une loi inutile et précipitée (source)


    38 PÉDIATRES ONT SIGNÉ CE PAPIER POUR DÉNONCER LE PROJET DE LOI.

    Est-il souhaitable d’étendre la loi sur l’euthanasie aux mineurs d’âge si un grand nombre de soignants expérimentés, qui, jour après jour, prennent soin d’enfants gravement malades et sont capables de soulager leur douleur, n’y voient aucune plus-value ? Cette lettre est un appel lancé par des pédiatres jouissant d’une pratique quotidienne, et non un pur exercice de réflexion en chambre !

    Elle n’est pas une tentative de mise au frigo de l’euthanasie des mineurs, mais une demande de sursis pour une proposition de loi qui risque d’être adoptée dans la précipitation. Loin d’être un pamphlet politique ou idéologique, cette lettre ouverte propose une réflexion sereine émanant de soignants de terrain.

    1 - Cette loi ne répond à aucune réelle demande. La plupart des équipes médicales qui prennent en charge des enfants en phase terminale, à domicile ou en hôpital, doivent reconnaître qu’elles n’ont jamais été confrontées dans leur pratique à une demande d’euthanasie spontanée et volontaire exprimée par un mineur d’âge. Même les cas médicaux les plus complexes peuvent être résolus, dans le cadre juridique actuel, avec les moyens et l’expertise qui sont à notre disposition. Pour qui cette loi est-elle dès lors conçue ?

    A l’étranger, il n’existe pas davantage de revendication d’un tel cadre légal. Une enquête récente auprès de pédiatres issus de 19 pays a montré que ni la population ni les pédiatres n’aperçoivent la nécessité d’un cadre légal en Autriche, Tchéquie, Danemark, Hongrie, Irlande, Israël, Italie, Norvège, Portugal, Slovénie et Suède. Les soins palliatifs prodigués dans le respect de l’enfant malade coupent parfaitement court à toute demande de mort provoquée. Seul un tout petit nombre de pédiatres en Australie, France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni et certains Etats des Etats-Unis réclame, à l’heure actuelle, la création d’un cadre légal au motif que les soins palliatifs seraient insuffisants dans des cas exceptionnels.

    2 - Dans l’état actuel de la médecine, les moyens pour apaiser la souffrance sont largement disponibles dans notre pays, bien plus que dans la plupart des autres pays. Il est évident aujourd’hui qu’aucun patient, et donc aucun enfant, ne devrait souffrir. Il doit aussi être renoncé à toute forme d’acharnement médical, moyennant une opportune et progressive désescalade thérapeutique, de façon à ne pas prolonger inutilement la vie dans des circonstances pénibles. Par ailleurs, nous sommes aujourd’hui en mesure de contrôler parfaitement la douleur physique, l’étouffement ou l’angoisse à l’approche de la mort. Les équipes de soins palliatifs pour enfants reconnues sont parfaitement aptes à soulager la douleur, tant en hôpital qu’à domicile.

    La proposition de loi concernant l’extension de l’euthanasie a été examinée beaucoup trop rapidement au Sénat et à la Chambre : récemment encore toutes les demandes formulées à la Chambre pour procéder à de nouvelles auditions d’experts en pédiatrie ont été rejetées. Nous pouvons donc difficilement parler d’un débat paisible et dûment éclairé. Cette précipitation politique crée l’impression que la situation est dramatique dans notre pays et qu’il faut agir de toute urgence. Nous opposons un démenti formel à cette fausse impression et affirmons que la situation dans notre pays est loin d’être dramatique. Sans doute n’est-il pas prêté une attention suffisante aux initiatives louables et efficaces de nombreux soignants. Leur travail ne pourra jamais être apprécié à sa juste valeur !

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  • Théorie du genre, du pur fantasme ?

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    Le monde de l'information fait passer pour totalement infondée la rumeur selon laquelle les responsables de l'éducation (en France, mais aussi ailleurs...) font entrer à l'école des initiatives inspirées de la théorie du genre (voir ICI). L'Observatoire de la théorie du genre met les choses au point :

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    Rumeurs sur la théorie du genre à l’école - Certaines craintes des parents sont légitimes

     

    Depuis quelques jours et suite à la circulation de sms entre parents d’élèves, le ministère de l’éducation nationale communique pour dénoncer une soi-disante rumeur concernant l’enseignement de la « théorie du genre » à l’école.

    Si le contenu de certains sms, notamment ceux relatés par les médias, est excessif et caricatural, cela ne signifie pas, contrairement à ce que prétend la communication du ministère, que rien n’est vrai. Les parents ont, malheureusement, plusieurs raisons de se montrer vigilants.

    Depuis presque un an, l’observatoire de la théorie du genre analyse et surveille la politique menée par le gouvernement en faveur de la reconnaissance et de la promotion du concept « d’identité de genre ».

    On ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la justice et Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre.

    Dans la diffusion de cette « théorie », l’Education nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :

    - Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l’éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.

    - L’expérimentation, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, de crèches neutres s’inspirant de la crèche Egalia à Stockolhm.

    - La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.

    - La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et l’identité de genre en affirmant sur ses supports pédagogiques : «  que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !

    - La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « TOMBOY », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçons.

    - Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres "non-genrés" comme "Papa porte une robe".

    Voilà quelques uns des motifs pour lesquels, les parents ont des raisons de s’inquiéter.

    Le ministère semble d’ailleurs loin d’être à l’aise sur cette question puisqu’il entretient le plus grand secret sur ces dispositifs. Il refuse, par exemple, de communiquer la liste des établissements expérimentant le programme « ABCD égalité » ; il exclut les parents des évaluations de ce dispositif et dans certaines académies, il interdit aux enseignants et aux directeurs d’établissement de répondre aux légitimes questions des parents, les renvoyant vers les inspecteurs académiques.

    Dans ces conditions, l’Observatoire de la théorie du genre appelle les parents à la vigilance et les invite à signer la pétition adressée à Vincent Peillon pour demander la fin de l’expérimentation du programme « ABCD égalité »Cette pétition a déjà rassemblé plus de 70.000 signataires et dépasse les 10.000 partages.

  • Euthanasie des mineurs : vote sans surprise à la commission de la Chambre

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    En Commission de la Chambre, le projet de loi sur l'euthanasie des mineurs a été voté. C'est un vote sans surprise; on connaît la détermination des partisans de cette loi auxquels seuls résistent les parlementaires cdH, CDNV et Vlaams Belang, auxquels est venue se joindre Marie-Christine Marghem (M.R.-MCC). Plus rien ne devrait empêcher le vote de cette loi avant la fin de la législature (avril).

    Sur le site de la RTBF : Le projet a reçu le soutien des socialistes, des libéraux, des écologistes et de la N-VA. Une voix a toutefois fait défaut dans cette majorité de circonstance. La députée Marie-Christine Marghem (MR) a voté contre le texte. "Je me sens profondément interpellée", a-t-elle expliqué. La membre du MCC, l'une des composantes du MR, a montré du doigt certains points du dispositif, en particulier la capacité de discernement du mineur que doit attester un psychologue ou un pédopsychiatre.

    Le cdH et le CD&V ont répété leur opposition au projet. La cheffe de groupe humaniste, Catherine Fonck, a regretté la façon dont le texte mélangeait des situations pourtant distinctes ou l'absence de la ministre de la Santé dans ce débat, alors que les professionnels de la santé devront le mettre en oeuvre. Et d'ajouter: "A titre personnel, je n'aurais pas légiféré". A l'instar d'Olivier Maingain (FDF), son collègue Christian Brotcorne a mis en garde la majorité contre le risque de conflits judiciaires qu'ouvrait ce texte.

    Dans la majorité, Karine Lalieux (PS) a fait remarquer que ce projet de loi était le résultat d'attentes exprimées sur le terrain. "Aujourd'hui, il y a un problème de sécurité juridique", a-t-elle souligné. "Nous dépénalisons aujourd'hui quelque chose qui peut être pénalisé", a répondu la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom (Open Vld) à ceux qui mettent en cause la sécurité juridique du dispositif. A ses yeux, la sédation palliative et l'euthanasie doivent pouvoir coexister pour laisser le choix au patient de décider de sa fin de vie lorsque la souffrance est insupportable.

    Le PS, le sp.a, le MR (sauf Mme Marghem), l'Open Vld, Ecolo-Groen et la N-VA ont voté en faveur du texte. Le cdH, le CD&V et le Vlaams Belang ont voté contre. Il n'y a pas eu d'abstention. Le texte devrait venir en séance plénière dans 15 jours.

  • La vocation n'est pas l'effet du hasard...

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    En témoigne ce témoignage d'un séminariste qui sera prochainement ordonné et qui souligne l'importance d'un milieu familial croyant et pratiquant :

    Extraits de l'interview de Vincent Drouguet (sur le site du diocèse de Liège):

    Votre vie familiale dans votre jeunesse vous a-t-elle aidé à vouloir devenir prêtre ?

    J’ai passé ma jeunesse à Julémont, près de Blegny, dans un petit hameau d’une quinzaine de maisons. Mes parents étaient pratiquants et nous avions comme ligne de conduite à suivre : assister à la messe dominicale et faire sa Profession de foi. Puis, nous étions libres de choisir notre avenir. J’ai un frère qui compte deux ans de moins que moi –j’ai également une sœur et un frère plus jeunes d’une dizaine d’années– et, proche de lui, je l’ai souvent trouvé à mes côtés dans mon parcours. Si mes parents n’étaient pas impliqués directement dans la paroisse, ils allaient à la messe tous les dimanches et vivaient en parfaite conformité avec leur foi. Maman, mère au foyer, touche à tout dans le domaine de l’art –poterie, peinture, sculpture, vitraux…- nous a éveillés à la foi à travers les arts. (...)

    Vos parents et d’autres personnes ont-ils joué un rôle dans l’orientation de votre vie ?

    Un jour, alors que je devais avoir 21 ans, mon papa me demanda si j’étais heureux. Je sentais bien que quelque chose me manquait, que je n’allais pas faire de la photo toute ma vie. Inconsciemment cette réflexion me mettait sur la voie de la prêtrise. Et ma maman –merci d’avoir eu cette gentillesse, cette lucidité, cette intelligence du cœur- m’a conseillé d’aller voir un prêtre. Ma pratique religieuse était tombée bas même si je n’ai jamais coupé les ponts, mais j’attendais des signes… sans attendre vraiment. Mon cœur était toujours ouvert, ou plutôt entrouvert, j’étais dans le domaine des recherches sur l’homme qui m’ont amené à me poser des questions sur Dieu. J’ai été à l’abbaye de Wavreumont vers un jeune prêtre –son papa était le meilleur ami de mon grand-père– souffrant de sclérose en plaques. Je le voyais si fragile dans sa chaise roulante, devant moi, si faible aussi. Il ne m’a rien caché de ce que pouvait comporter mon cheminement vers le séminaire et la vie de prêtre : 7 ans d’études, une vie solitaire sans famille d’accueil, dans un presbytère vide, parfois froid, mais solidaire, en relation avec Dieu. Alors que les ambiances, les émotions m’avaient souvent envahi, il m’a fait voir que j’étais loin de la prière, de la foi. J’ai aussi été frappé par la profondeur de la prière en Communauté. Une petite sœur de Sainte Thérèse, qui habitait mon village et revenait d’un voyage en mission, m’a un jour interpellé au sortir de la messe. Je ne l’avais jamais vue. Elle m’a capté dans son regard qui semblait me transpercer pour atteindre mon âme. Puis elle m’a dit à l’oreille : Ne penserais-tu pas un jour devenir prêtre ? J’étais sous le choc et maman m’a même demandé si  j’allais bien. (...)

    Quel fut le déclic qui vous a décidé d’entrer au séminaire ?

    Un ami, comme moi très branché sur le questionnement de la vie, m’amena à Lourdes. Là, j’ai vraiment aimé ce que je faisais. L’avant-dernier jour du pèlerinage, alors que la canicule avait envahi la ville et même la grotte, je me suis décidé vers 2 heures du matin à aller prier la Vierge -lui confiant mes questions sur ma vie future et mon désir d’être heureux- alors qu’une dizaine de personnes étaient encore présentes. Ma prière était sincère, elle venait du fond de mon cœur, ce n’était pas du vent. Au moment où je demande à Marie de m’éclairer, je sens physiquement comme un souffle émanant de la Vierge qui m’effleure dans une douce chaleur. Pour moi, c’était le cœur de Marie qui me parlait. Plus jamais je n’ai ressenti cela. J’ai eu par la suite d’autres signes, moins surnaturels que ce soir-là, mais mon cœur était enfin préparé et depuis, la prière est mon livre de chevet. Peu après, lors de la Journée des Vocations, j’ai été sensible à cette brochure que je retournais sans cesse pendant la messe, regardant fixement ce titre : Prêtre pourquoi pas ? Avant d’aller rencontrer notre évêque, lors d’un repas en tête-à-tête avec mes parents je leur ai annoncé mon intention d’entrer au séminaire. Mes parents m’ont dit qu’ils m’accompagneraient sur mon chemin, dans mon ministère, soulignant que c’était un choix très engageant mais que le plus grand bonheur des parents est de voir leur enfant heureux. (...)

  • Le pape recevra la supplique que plus de 100.000 signataires français lui adressent

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    Du Figaro.fr :

    La «supplique au pape» de jeunes catholiques français sera remise au Saint Père

    Par Delphine de Mallevoüe

    La Nonciature apostolique à Paris a validé la supplique au Saint Père rédigée par de jeunes catholiques français qui a été signée par plus de 100.000 pétitionnaires.

    La supplique au Pape rédigée par de jeunes catholiques, mise en ligne le 14 janvier sous forme de pétition sur le site CitizenGo a passé mercredi le cap des 100.000 pétitionnaires. Les 130.000 sont visés d'ici à vendredi, jour où François Hollande sera reçu au Vatican.

    Il y a quelques jours, ces jeunes laïcs catholiques, dans une démarche «spontanée, indépendante et participative», avaient écrit une lettre pour sensibiliser le Saint Père «au malaise et à l'inquiétude ressentis par beaucoup de catholiques de France face à la promotion d'atteintes majeures aux droits fondamentaux de la personne humaine (Loi Taubira, PMA-GPA, recherches sur l'embryon humain, euthanasie, «gender», etc.) et face aux attaques dont ils sont l'objet quotidiennement (campagne médiatique de dénigrement, profanations d'églises, etc.)». Ces jeunes, pour la plupart investis dans le mouvement de la Manif pour tous ou chez les Veilleurs, avaient justifié leur initiative en se disant «encouragés par le Pape François lui-même», «comme une réponse à son appel aux catholiques à assumer leur identité».

    Fort de ce succès, les auteurs de la lettre ont pris rendez-vous avec la Nonciature apostolique en France, qui constitue la représentation officielle du Saint-Siège à Paris, pour que soit transmise par son intermédiaire la supplique au pape François. Ils ont été reçus mercredi matin par Mgr Rubén Darío Ruiz Mainardi, Premier conseiller du Nonce apostolique, Mgr Luigi Ventura. L'entretien a duré «une trentaine de minutes», raconte un des co-auteurs présents, au terme desquelles «on nous a assurés que cette supplique sera transmise à la Secrétairerie d'État et remise au Pape dans son courrier». Avec «beaucoup de bienveillance et d'intérêt pour cette initiative, reprend-t-il, Mgr Rubén Darío Ruiz Mainardi nous a confirmé qu'elle était conforme au droit canon et qu'elle s'inscrivait dans l'appel du Pape François».

    Le responsable de CitizenGo en France, Sébastien Rivallant, a même accompagné les jeunes catholiques à la Nonciature pour remettre la disquette contenant la pétition mais aussi, dans un souci d'authentification, les signatures numérisées de chaque pétitionnaire.

    Les cinq initiateurs de ce texte adressé avaient envisagé de se rendre au palais de l'Élysée pour déposer la lettre, mais ont renoncé à cette «opération» en forme de happening.

  • Euthanasie des enfants : les veilleurs toujours mobilisés

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    2564535_orig.jpglls étaient hier soir devant le Parlement; ils y seront encore aujourd'hui :

    "C'est pas parce qu'ils ne font qu’accélérer le mouvement, qu'on va se taire, hein! Donc, rejoignons les Veilleurs ce soir et les soirs suivants pour montrer notre contestation!! Allez, on se lève! Plus aucune excuse n'est permise, même pas les examens, ... RIEN! Nous sommes en train de légiférer une loi qui va permettre de tuer les enfants dans l'indifférence générale et nous allons nous taire? NON!" (http://www.jeunespourlavie.org/)