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Jeunes - Page 143

  • Notre société nous oblige à la conversion pour ré-enchanter ce monde

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    Trouiller2-Copie-2-600x250.jpgNatalia Trouiller, "ancienne" journaliste à RCF et La Vie, est la dynamique chargée de communication du diocèse de Lyon; elle dialogue avec Joël Sprung dans "Confessions des nouveaux enfants du siècle" sur leur identité de chrétiens. Tous deux (trentenaires) appartiennent à cette nouvelle génération de catholiques qui a succédé à celle des "post-conciliaires" et qui affronte les défis d'un monde déchristianisé. Elle est interviewée dans le n° de janvier 2014 d'"Il est Vivant".

    Extraits :

    "L’identitarisme est tout le contraire de ce que l’Evangile nous demande de vivre. Il consisterait à afficher des valeurs, quitte à les transgresser allégrement. Nous devons à l’inverse nous réapproprier l’incarnation qui est le fondement de la foi chrétienne. Incarner véritablement cette identité chrétienne, cela passe par une visibilité de notre parole. Les chrétiens doivent être là pour que les Roms soient traités dignement autant que pour dire que la dignité humaine est intrinsèque à l’être humain. La croix est notre symbole : nous sommes à la croisée de l’horizontal et du vertical." (...)

    Conjuguer identification et évangélisation : "l’un de va pas sans l’autre. Je n’ai pas de plan pour réformer l’Eglise. En revanche, l’Eglise me donne un plan pour me réformer, moi. A partir du moment où nous aurons une génération de chrétiens cohérents qui veillent devant les ministères pour la vie naissante et pour les enfants Roms, le jour où des chrétiens décideront en conscience d’appliquer ce que nous demande le Christ – que cela corresponde ou pas à ce qu’ils votent – les gens nous reconnaîtront, et ils viendront." (...) "Cette identité, c’est Jésus qui nous la donne. Que nous dit-il de lui-même, de nous-mêmes et de nos frères ? Sans une relation personnelle avec Dieu, nous restons bloqués dans une idéologie. J’ai été frappée, en décembre dernier, par le débat sur la pénalisation des clients de prostituées. Voir certains catholiques défendre le système prostutionnel alors qu’ils se sont battus comme des lions pour défendre un modèle traditionnel du mariage, cela m’a franchement posé question." (...)

    La notion de « rencontre personnelle » : "C’est la grâce qui nous est donnée à travers notre société sécularisée. Les chrétiens sont obligés de faire l’expérience de la grâce. Je lisais il y a quelques semaines Frédéric Ozanam, qui se plaignait du déclin de l’Eglise… alors qu’il vivait sous Charles X,  que la religion catholique était religion d’Etat, qu’il y avait le Curé d’Ars et des séminaires pleins à craquer ! Il pressentait que ce n’est pas parce que l’on vit dans un monde chrétien que nous le sommes davantage. Notre société nous oblige à la conversion, et une conversion de tous les instants." (...)

    "Nous avons un manque cruel d’une vraie élite intellectuelle dans l’Eglise. Qui prendra la suite de Rémi Brague ou de Jean-Luc Marion ? À une époque, être un laïc catholique c’était faire partie d’une élite intellectuelle. Aujourd’hui, dans l’esprit des gens, si vous êtes très intelligent, vous êtes agnostique ; si vous êtes un peu moins intelligent, vous êtes protestant ; si vous êtes complètement idiot, vous êtes catholique. Il faut montrer aux gens que si la foi peut passer par la révélation, l’un des canaux privilégié de l’entretien de cette foi est l’exercice de la raison."

    La génération qui arrive : "Ils vont avoir à faire face à des défis énormes, que nous commençons tout juste à relever. L’un d’eux est de parvenir à entrer en relation avec les autres, à l’heure où chacun est enfermé dans sa conception de la vérité, où la notion de bien commun n’existe plus. Le dialogue est impossible car il ne semble même plus utile. Or il nous faut repartir, chrétiens et non-chrétiens, à la recherche de cette Vérité. Mais j’ai confiance, car j’ai confiance en Dieu. Il faut leur dire que : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. » Cette phrase contient toute la tension du chrétien. Il nous faut annoncer le don du Fils à l’humanité, et ne jamais oublier que si ce Fils a été donné, c’est parce que Dieu aime cette humanité… même si elle nous paraît détestable, et que nous sommes tentés de nous enfermer dans nos paroisses. Dieu aime ce monde, et il ne cesse pas de l’aimer. Il nous faut le ré-enchanter, le regarder tel que Dieu le voit, et tel que Dieu le veut."

  • Ecole : quatre libertés à reconquérir

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    Elles sont énoncées par Lionel Devic, président de la Fondation pour l'école. Bien que formulées dans le contexte français, elles sont tout aussi bien adaptées aux réalités scolaires de notre pays où le fonctionnarisme asservi à l'idéologie étouffe l'enseignement :

    Les libertés sont en recul dans notre société, et en particulier à l’école. Chacun le ressent, mais pas question de s’y résoudre ! La première liberté de l’école est… d’être une école, c’est-à-dire un lieu consacré avant tout à l’instruction des enfants.

    Ce qui nous semble une lapalissade ne va plus de soi pour ceux qui nous gouvernent : le ministre Peillon affirme ainsi vouloir se servir de l’école pour changer les mentalités, rééduquer les consciences en brisant les stéréotypes culturels, bref instrumentaliser l’école à des fins politiques. Cette dérive de l’institution scolaire n’est bien sûr pas neuve : la transformation en 1932 du ministère de l’«Instruction publique» en celui de l’«Éducation nationale» le prouve. Cette ingérence étatique dans l’éducation des consciences a eu pour conséquence malheureuse une perte d’efficacité de l’école dans sa mission constitutive qui est d’instruire. C’est en chargeant l’école de missions étrangères à sa nature qu’on a enclenché son déclin : depuis qu’elle est priée de casser les mécanismes de reproduction sociale, elle est devenue un accélérateur d’inégalités. Les tests PISA de l’OCDE montrent que la France est le pays où les origines sociales pèsent le plus dans les différences de résultats académiques des enfants, et où les disparités de niveau entre élèves sont les plus fortes. Bref, l’obsession égalitariste de l’école n’a su que conduire au creusement des inégalités sociales par l’école. C’est en instruisant sans faire de politique que l’école redeviendra un outil de justice sociale.

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  • Légaliser le cannabis ?

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    Un de nos amis a réagi lors de l'émission "connexions" de la RTBF consacrée à la légalisation du cannabis. Sa réaction est passée intégralement dans l'émission qui, du reste, fut assez largement complaisante envers la légalisation. (lien vers l'émission : http://www.rtbf.be/info/emissions/article_connexions-cannabis-faut-il-ouvrir-des-coffee-shops-en-belgique?id=8168036&eid=5017893)
     
    Les propos de notre ami :

    La réponse est non, il ne faut pas légaliser le Cannabis


    Le modèle hollandais de légalisation est un échec. Il n’a pas réussi à influencer significativement la consommation de cannabis, qui continue à y causer des nuisances et à alimenter les circuits les plus occultes de cette planète. De nombreux coffee-shops y ont d’ailleurs été fermés, et on y a diminué la possibilité de consommer et vendre du cannabis.


    D’autre part, le cannabis actuel n’est plus la fumette de nos parents. Il est la cause de problèmes mentaux, cardio-pulmonaires, de fertilité et de nombreux enseignants témoignent qu’il est la cause d’innombrables décrochages scolaires. Il crée de plus une accoutumance physique et psychique et est la porte d’entrée vers des drogues dures.


    Si la discussion se réduit à autoriser n’importe quelle bêtise qu’on ne peut  contrôler ou que le voisin fait déjà, légaliser ne devient plus que l’échappatoire de la lâcheté politique. Une société saine ne peut qu’avoir l’ambition morale d’éradiquer ce fléau, et c’est dans cette seule optique qu’il est admissible de traiter de la question de la légalisation.

  • Le formatage des maîtres pour enseigner le gender se met en place

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    dans la dernière livraison de "Prof", "le magazine des professionnels de l'enseignement"

  • Pour sortir Noël de la "boîte à mythes"

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    Sortir Noël de la boîte à mythes...

    Ou pourquoi les "indices pensables"

    Source : Zenit.org

    Les jeunes qui nous entourent sont de plus en plus persuadés que le Dieu de la Bible et de Jésus-Christ est un conte pour les enfants. La crèche, le bœuf et l’âne, les rois mages qui suivent une belle étoile, tous les ingrédients sont rassemblés pour une charmante veillée avec  ses refrains et ses petites lumières.

    Mais quand on quitte l’enfance, il est normal de ranger dans la boîte à mythes, avec les guirlandes du beau sapin roi des forêts, les santons et les anges, s’ils n’ont pas plus de réalité que le père Noël. Toute la question est là. Si les évangiles sont devenus des fictions inutiles, pourquoi s’en encombrer ?

    Avant de quitter les églises, plus ou moins définitivement, les jeunes ont parfois une dernière question à nous poser : « votre foi, sur quoi s’appuie-t-elle ? Tout ça semble tellement invraisemblable, un Dieu qui s’adresse à un peuple, des prophètes qui annoncent un Messie, un sauveur qui est massacré et qui sauve quand-même… Et qui, après sa mort est de nouveau vivant ! Pardon mais reconnaissez, vous qui y croyez, que c’est difficile à croire. Alors pouvez-vous nous dire sur quoi vous fondez cette « foi » ? Pouvez-vous nous partager quelques indices qui alimenteraient notre réflexion ? » Mais si vous nous répondez comme Kierkegaard, « je crois parce que c’est absurde » alors gardez pour vous vos absurdités ! »

    Beaucoup de parents, éducateurs, aumôniers, animateurs de pastorale se trouvent démunis face à ces questions. « Nous n’avons pas été formés pour transmettre des « indices » à des jeunes qui demandent à réfléchir… Pour  croire,  il faut avoir la foi, voilà tout ! Et comment l’avoir si on ne l’a pas ? »...La foi ressemble alors à une forteresse privée de pont-levis.«Comment faire pour vous rejoindre ? Comment entrer ?  
    - Une seule réponse : sautez !  Ou plongez ! »

    S’il n’y avait aucun indice à partager, on serait en effet démunis, et la foi ne relèverait pas de l’intelligence et de la raison, mais de cette maladie que l’Eglise appelle le fidéisme, qui consiste à déconnecter la croyance de la raison. Jean-Paul II et Benoît XVI  ont compris l’urgence de lutter contre cette tendance dans l’ encyclique Foi et Raison et d’autres textes.

    Or la bonne nouvelle, et c’est une nouveauté relativement récente, ce qui explique qu’elle ne soit pas encore très connue : il existe beaucoup d’indices de l’existence de Dieu et ces indices sont tous …vérifiables !

    A suivre…

    Pour ceux qui sont pressés, vous pouvez demander en librairie - et pour Noël! - la série "Les indices pensables", par Brunor, éditions SPFC. Quatre tomes parus à ce jour.

    Et explorer le site Brunor.

    Et les articles "Brunor" dans Zenit: 

    Le hasard n'écrit pas de messages !

    Evangélisation-Nouvelle approche

    L’évangile, le dessin, la guitare et... la raison !

    « La Question interdite… » : bonne traversée ! (1)

    « La Question interdite… » : bonne traversée ! (2)

  • Enseignement catholique : le Forum Laïc s'adresse aux évêques

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    Forum Laïc Catholique Romain asbl

    Lodewijk Van Berckenlaan 17, 2600 Berchem-Antwerpen

    Berchem, le 17 – 12 – 2013

    Monseigneur,

    Le sujet de l’Enseignement Catholique (ci-après dénommé E.C.) nous préoccupe beaucoup, parce qu'il concerne non seulement la formation sociale et morale de nos enfants, mais aussi dans une large mesure leur formation religieuse et ecclésiale. Au début de novembre, le Conseil du Forum Laïc Catholique-romain a envoyé une lettre à Mgr Johan Bonny, évêque référent pour l'éducation catholique, contenant nos propositions à cet égard. Nous espérons que ces propositions apporteront une contribution positive, afin de contrarier la perte d'identité de l’E.C.

    Avec un profond regret, nous devons reconnaître que cela va de mal en pis dans ce qui était autrefois un réseau éducatif florissant et extraordinairement fructueux. L’enseignement religieux catholique dans de nombreuses écoles (même épiscopales) est d'une qualité religieuse désespérément faible. Tous ce que nous savons à ce sujet par des expériences personnelles concorde avec ce que nous entendons d’autres parents catholiques. Nous constatons un processus de dégradation qui est en cours depuis un certain temps. Il n’attend que la disparition totale de l'identité religieuse de l’E.C., ce qui lui fait perdre son utilité sociale restante et le rend superflu.

    L’important est, bien sûr, la nomination de ceux qui, dans un proche avenir, assureront la gestion quotidienne de l’E.C. Mme Mieke Van Hecke prendra bientôt sa retraite et devra être remplacée. Vu que la décision à ce sujet est entre les mains des évêques belges, nous nous permettons de vous présenter une liste de quelques personnes dont les qualités sont essentielles pour la politique que nous souhaitons pour l’E.C.

    Nous avons fait une petite enquête parmi nos membres, et nous avons dressé une liste de candidats plausibles (voir liste ci-dessous). Nous avons confiance dans leur vision de ce que l'enseignement catholique peut et doit signifier pour l’avenir de nos enfants, afin qu’ils puissent grandir en devenant des fidèles croyants catholiques, en mesure de témoigner d’une manière appropriée de leur foi chrétienne. Après tout, le milieu scolaire joue en cela tôt ou tard un rôle plus important que celui de la famille d'où ils proviennent; c’est ce que nous enseigne l'expérience.

    Nous n’avons pas  contacté à ce sujet les personnes mentionnées ci-dessous. Nous considérons que leur vision et leurs talents correspondent aux exigences pour donner corps d’une manière renouvelée à l’identité et la mission spécifique de l'éducation catholique, mais notre critère principal est leur ardeur et attitude dans le domaine religieux, social et ecclésial.

    • Frère René Stockman, Supérieur Général des Frères de la Charité
    • Prof. Matthias Storme, professeur de la KUL et de l'UA.
    • Jan Wouters, conférencier sur Radio Maria concernant la société et la religion
    • Vincent Kemmes, Biofides, ancien professeur de biologie, orateur, apostolat Biofides, conférencier sur Radio Maria
    • Mia de Schamphelaere, ancienne parlementaire et sénatrice;  échevin d’e.a. l'enseignement à Edegem
    • Hilde Kieboom, présidente de la communauté de St Egide d’Anvers

    Avec nos salutations respectueuses,

    Le Conseil du FLCR, l'asbl

    rklf@telenet.be

    P.S. Cette lettre a été envoyée à tous les évêques belges en fonction

  • Pas d'Eurojam près de Metz pour les Scouts d'Europe

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    Changement de lieu pour l’EUROJAM

    (source)

    Eurojam2014-squareLes Guides et Scouts d’Europe organisent en août 2014 un grand rassemblement européen de 10 000 jeunes de 18 pays de l’Union européenne. Initialement prévu aux alentours de Metz, sous le patronage de Robert Schuman, père de l’Europe, cet événement n’a pas obtenu l’accord du préfet. En effet, une récente expertise technique conduite sous l’égide du Ministère de l’Intérieur à la demande du Préfet a estimé que la zone ne répondait pas à toutes les normes de sécurité correspondant à un camp scout de cette ampleur.

    De nombreuses équipes de terrain, locales mais aussi nationales ou étrangères avaient appris à connaître et à faire connaître ces lieux depuis deux ans. L’Association des Guides et Scouts d’Europe comprend leur profonde déception qu’elle partage Elle remercie les élus qui se sont mobilisés pour la tenue de cet évènement exceptionnel, en particulier les maires des communes concernées. Elle respecte la réglementation en vigueur.

    Cette annonce est un nouveau défi à relever. Un site de repli déjà utilisé pour des camps et à l’étude depuis plusieurs mois est activé. Des contacts ont déjà été établis avec les autorités locales. La Normandie accueillera le 4ème Eurojam des Guides et Scouts d’Europe. Les scouts jouent le jeu en souriant dans les difficultés. Ils s’adaptent selon la méthode qui leur a été enseignée.

  • Veille devant le Parlement : le témoignage d'une sentinelle

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    De "Veilleurs debout Belgique sur Facebook" : Voici le témoignage d'une sentinelle qui a accepté de nous livrer la façon dont elle a vécu sa première veille et celles qui ont suivi ! Très belles confidences !

    Mardi 26 novembre 2013. Je me rends devant le Parlement pour rejoindre les Sentinelles pour la première fois. Nous sommes à la veille de la première étape du vote de la loi. Je me suis résignée à être une « veilleuse » ; la situation dans mon pays est bien trop grave et je ne suis même plus crédible avec mes excuses pour ne pas rejoindre ces personnes dont le courage force mon admiration. Quelle était mon excuse principale déjà ? «Les veilleurs sont français et sont opposés au mariage homo ». Cette excuse ne vaut rien. Les belges qui sont là se mobilisent contre l’euthanasie des enfants malades de leur pays, rien d’autre. J’en suis la preuve.

    En chemin, je pense m’être déjà fait mon idée sur les veilleurs, les veilleurs debout, les sentinelles (qu’importe leur nom, finalement !). Je trouve stupide qu'ils n'avouent pas que leur action est en fait une manifestation comme on les connaît : c’est une action citoyenne qui mobilise et rassemble les personnes opposées à un projet de loi. Elle vise à faire parler d’elle dans les médias et sur les réseaux sociaux, elle cherche à être créative pour faire des « actions chocs », des gestes qui interpellent, des oppositions dans les lieux publics ; l’évocation de la mobilisation dans un article est une victoire, le plus important étant d’avoir bien relayé l’information sur twitter ou sur facebook, surtout via des photos, car elle se met sous les yeux du citoyen et du parlementaire, et de ce fait, fait parler d’elle, se rend visible, témoigne et sensibilise. C’est précisément comme ça que les veilleurs debout ont commencé à se faire connaître et à exister en Belgique. On pourrait donc se dire que les sentinelles, ce n’est jamais que ça ; une « manifestation » comme il y en a d’autres.

    En réalité, les sentinelles ne se contentent pas de manifester leur mécontentement. Ils font l’expérience bien plus puissante de vivre un temps intérieur. Un temps avec soi-même tourné vers la société.

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  • Le vote du sénat sur l'euthanasie des mineurs

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    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Euthanasie des mineurs : vote au Sénat

    13/12/2013 - Fin de vie

    Après avoir été votée par les commissions réunies des affaires sociales et de la justice du Sénat le 28 novembre 2013,  le Sénat Belge a adopté, à une large majorité, ce jeudi 12 décembre, la proposition de loi qui vise à étendre l'euthanasie aux mineurs dans le pays. 

    Par 50 voix contre 17, la proposition de loi a été adoptée par les socialistes et les libéraux membres de la majorité gouvernementale, et par les écologistes et les sénateurs du parti nationaliste flamand NV-A issus de l'opposition. Seuls les sénateurs centristes chrétiens-démocrates, membres de la majorité, et le parti flamand d'extrême droite Vlaams Belang, issus de l'opposition, ont voté contre. 

    Les débats qui ont précédé le vote ont été animés lorsque la Sénatrice Els Van Hoof (CD&V) a souligné le manque de contrôle de la loi actuelle par la Commission d'évaluation (Voir dossier de l'IEB, p. 6 et 7).

    Le Magazine Marianne du 2 décembre a également publié un dossier intitulé "Euthanasie : le débat confisqué" dans lequel est questionnée l'impartialité de la Commision au vu de l'appartenance de 2/3 de ses membres à des associations ou groupes  de médecins pro-euthanasie.

    La prochaine étape du processus sera celle de la discussion à la Chambre des représentants, avant de revenir au Sénat. Les élections législatives ayant lieu le 25 mai prochain, "il n'est pas certain que les députés auront le temps [d'] examiner [la proposition de loi]". Mais les socialistes restent déterminés. En effet, la députée socialiste Karine Lalieux a déclaré: "Nous voulons que cette loi soit définitivement adoptée avant la dissolution des chambres". 

  • Verviers, 21-29 décembre : le Bethléem Verviétois

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  • Un pas de plus vers l'euthanasie des mineurs

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    Lu ICI

    Le Sénat a adopté jeudi soir, avec une majorité de rechange, la proposition de loi de Philippe Mahoux (PS), Christine Defraigne (MR), Jean-Jacques De Gucht (Open Vld) et Guy Swennen (sp.a) étendant aux mineurs d'âge la dépénalisation de l'euthanasie. Ce texte a été largement soutenu par les groupessocialistes et libéraux, les écologistes et la N-VA. Le CD&V, le cdH et le Vlaams Belang ont voté contre.

    Ce vote était prévisible. La suite l'est aussi, malheureusement. Il est inutile de développer ici à nouveau les arguments (largement exposés sur ce blog) qui démontrent combien cette proposition constitue une mauvaise réponse à des situations qui ne peuvent se résoudre de cette façon. Décidément, notre pays fait figure de triste laboratoire où les pires dérives peuvent être constatées. Ainsi va-t-on à grandes enjambées vers un meilleur des mondes hanté par la culture de mort. Et certains s'imaginent que, ce faisant, nous faisons figure d'avant-garde indiquant au reste du monde les progrès que peuvent accomplir des sociétés qui se targuent d'être "avancées". Heureusement, le rejet de la proposition Estrela par le Parlement Européen montre que le reste de l'Europe n'est pas disposé à s'engager sur les chemins dévoyés où s'égare notre pauvre pays.

  • Quand un jeu video violent et immoral produit des effets pervers

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    L'impact d'un jeu vidéo violent et immoral

    sur le Figaro Santé (Damien Mascret)

    Seuls les jeunes ayant un solide sens moral échappent aux effets pervers du jeu GTA sur leur comportement.

    Le 10 avril dernier, en Italie, deux filles de 15 ans ont, «pour s'amuser», battu et tué un homme de 67 ans qui les avait prises en stop. L'une d'elles a déclaré: «J'avais l'impression de jouer à GTA, c'était comme si j'étais le héros du jeu.»

    Pour Alessandro Gabbiadini, professeur de psychologie sociale à l'université italienne du Val d'Aoste, le déclic a eu lieu trois ans avant ce fait divers: «J'étais dans un magasin et j'ai vu un père acheter Grand Theft Auto (GTA) à son fils de 10 ans, alors que le vendeur le lui déconseillait pour son âge. Or GTA est un jeu violent mais avec quelque chose de différent par rapport aux autres jeux violents, raconte-t-il au Figaro. Il montre des scènes immorales et propose des actes immoraux.» Car dans ce jeu, il est possible de voler, tuer, violer en toute impunité… Juste pour s'amuser. «GTA est le premier jeu à introduire des comportements qui vont au-delà de l'agression. Depuis, d'autres ont suivi, comme Saints Row, Mafia ou The Godfather», précise-t-il.

    Lire la suite sur le Figaro Santé