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Jeunes - Page 141

  • Les enjeux du prochain rectorat de l’UCL

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    Quelles « dimensions » culturelles, économiques, éducatives, philosophiques pour l’ UCL de demain ? Le tissu social d’une université est une réalité complexe, faite de partenariats et d’échanges, de reconnaissance et d’utilités, qu’il faut créer ou renforcer et nourrir.

    Les cinq candidats au prochain rectorat de l’UCL sont aujourd’hui connus et, dans les semaines qui viennent, ils auront l’occasion de présenter leur vision de l’université et le programme qu’ils entendent réaliser. Le mandat de recteur de l’UCL, actuellement exercé par Bruno Delvaux, se terminera le 31 août prochain. Son successeur sera choisi par le personnel et les étudiants, et la liste des candidats a été publiée officiellement mercredi dernier. Sous réserve de recours, cinq personnes dont l’ancien recteur Bernard Coulie, qui exerçait cette fonction avant Bruno Delvaux, sont candidats pour le poste. Les quatre autres sont Vincent Blondel (doyen de l’école polytechnique de Louvain : il souhaite «  une internationalisation accrue et des campus multilingues axés sur le développement durable » ), Michel Devillers (vice-recteur de secteur : il entend concilier excellence et pragmatisme »), Benoit Macq (prorecteur "service à la société et à l’international » : il veut « trouver un chemin au milieu des paradoxes du monde contemporain et agir dans le respect des valeurs" portées par l’alma mater louvaniste) ,Vincent Yzerbyt (prorecteur à la recherche : il désire « sortir l’UCL de l’univers étriqué qu’on a parfois voulu lui imposer »)

    L’élection est prévue en deux tours : le premier aura lieu du 24 au 26 février, et le second du 19 au 21 mars. L’annonce du résultat du vote sera faite le 22 mars. Durant cette procédure, 5.600 membres du personnel de l’Université et 29.000 étudiants auront la possibilité de voter. Le nouveau recteur prendra officiellement ses fonctions le 1er septembre 2014.

    Voici l’opinion (prudente) de Michel Molitor sur les enjeux de cette élection, parue dans « La Libre » du 17 janvier :

    « L’UCL sort d’années difficiles. Elle a connu une restructuration importante, décidée dans un contexte tendu sous le rectorat précédent de Bernard Coulie et mise en œuvre ces cinq dernières années. Faute de recul suffisant, il est trop tôt pour évaluer les acquis dès cette réforme. Beaucoup espèrent que cet investissement appartient désormais au passé et que l’université prendra le temps nécessaire pour stabiliser la nouvelle organisation avant de proposer les révisions qui pourraient s’imposer. L’organisation interne de l’UCL ne devrait donc pas constituer un enjeu particulier du prochain rectorat.

    L’UCL sort également d’une autre expérience qui l’a sensiblement marquée : l’échec fin 2010 de la création d’une nouvelle institution - l’UCLouvain - par l’intégration des quatre institutions composant l’Académie Louvain, issue de la réforme de Bologne en 2004 en une entité nouvelle. Ce n’est pas le lieu d’épiloguer ici sur l’échec de ce projet; il faut considérer qu’il ne constitue pas non plus un enjeu du prochain rectorat. Ces péripéties n’ont pas interrompu le projet de restructuration du paysage de l’enseignement supérieur entrepris par le Ministre Marcourt et abouti en 2013. En ces matières, les décisions sont prises; il s’agit maintenant d’opérationnaliser ce programme exigeant qui absorbera beaucoup d’énergies, mais qui ne constitue pas un enjeu politique lors d’une élection rectorale.

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  • Abus sexuels : le Vatican ne fait pas obstacle à la justice

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    Le Vatican ne fait pas obstacle à la justice dans les affaires d'abus sexuels sur mineurs

    Radio Vatican

    Entretien - Le Vatican a affirmé jeudi ne pas avoir fait obstacle aux enquêtes judiciaires dans les affaires d'abus sexuels sur mineurs, lors d'une audition par le Comité pour les droits de l'enfant de l'ONU, à Genève. Mgr Silvano Tomasi et Mgr Charles Scicluna, ancien procureur jusqu'à l'an dernier au Vatican sur ces dossiers, ont répondu aux questions des experts.

    L'observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'ONU, Mgr Tomasi, a commenté l'accusation centrale portée contre le Saint-Siège par les associations d'anciennes victimes : celle d' « avoir fait obstacle au cours de la justice » contre les prêtres coupables. « Elle me semble être un peu privée de fondement (...) Le Saint-Siège soutient le droit et le devoir de chaque pays à juger les crimes contre les mineurs. La critique assurant qu'il cherche à interférer, à faire obstacle, ne tient pas. Au contraire, on veut qu'il y ait transparence et que la justice suive son cours », a affirmé le prélat.

    Egalement sur Radio Vatican, le père Federico Lombardi, le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a expliqué les limites des compétences du Saint-Siège en vertu de la Convention entrée en vigueur en 1990. Si le Saint-Siège est bien partie à la convention, « l'Église catholique, en tant que communauté de fidèles catholiques dispersés dans le monde, n'en est en aucune façon partie, et ses membres sont soumis aux législations des Etats dans lesquels ils vivent et opèrent ».

    « Il n'est pas rare, a remarqué le porte-parole du Vatican, que les demandes, quand elles se réfèrent à la problématique des violences sexuelles, semblent présupposer que les évêques et supérieurs religieux agissent comme représentants ou comme délégués du Pape, ce qui est privé de tout fondement ». « Les violences sexuelles en Irlande ou celles commises au sein du mouvement des Légionnaires du Christ ont été des cas pour lesquels les pays où elles se sont produites sont compétents juridiquement », a-t-il ajouté à titre d'exemple.

    Selon le père Lombardi, « le droit canon propre à l'Église catholique est bien distinct des lois civiles des Etats ». « Le Saint-Siège n'est donc pas tenu, en vertu de la convention, à répondre aux demandes d'informations relatives à des enquêtes effectuées sur la base du droit canon ».

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  • L'euthanasie des mineurs à la Chambre; écrivez à vos députés

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    Un appel d'Action pour la Famille :

    ECRIVEZ AUX DEPUTES POUR VOS OPPOSER A L’EUTHANASIE DES ENFANTS !

    Mardi 14 janvier la Commission de la justice de la Chambre a mis examiné la proposition de loi élargissant l’euthanasie aux enfants (sans limite d’âge), déjà votée au Sénat, et a décidé de ne pas procéder à des auditions d’experts. Cela signifie que l’extension de la loi risque fort d’être votée très prochainement en séance plénière de la Chambre des députés. 

    Ce passage en force de la majorité alternative PS, sp.a, N-VA, Open VLD, Ecolo-Groen et certains MR en dit long sur la détermination idéologique des partisans de l’accès à l’euthanasie pour des catégories de plus en plus larges de la population.

    Il faut agir. La manière la plus efficace est d’écrire aux députés pour les encourager à déposer des amendements et à voter contre la proposition de loi. La quasi-totalité des députés PS, sp.a, N-VA, Open VLD, Ecolo-Groen sont en faveur de l’extension de la loi. Tous les députés CdH, CD&V et VB s’y opposent. Il faut donc principalement écrire aux députés MR et à certains PS, Ecolo et FDF. Vous trouverez ci-dessous leurs adresses mail ainsi qu’une lettre-type, mais qu’il est conseillé de modifier en utilisant vos propres mots. Ces lettres ont un impact, d’autant plus que les élections approchent. Ecrivez dès maintenant !

    Lors des prochaines élections, Action pour la famille informera très largement les électeurs sur les votes des candidats.

    Autres informations. Dimanche dernier le rassemblement organisé (en une semaine !) par le collectif les Dossards Jaunes pour protester contre le manque de contrôle de la loi sur l’euthanasie et le noyautage de la commission euthanasie par des membres d’associations en faveur de l’élargissement de la loi (ADMD, RWS, EOL, LEIF) a réuni plus de 300 personnes. La députée bruxelloise Anne-Charlotte d’Ursel (MR) était présente. Les médias belges et étrangers y ont fait écho. Voir http://www.dossardsjaunes.be/  

    Un tout grand merci !

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw

    http://www.actiegezin-actionfamille.be/

    Lettre-type

    Madame la Députée,

    Monsieur le Député,

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  • Nier les distinctions entre les sexes nuit à l'enfant

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    Au moment où l'on voit se multiplier articles et rapports visant à éliminer les stéréotypes qui sont censés reproduire les clivages entre les sexes, Philippe Coste, dans l'Express, a eu la bonne idée d'interviewer Leonard Sax, auteur d'un ouvrage consacré à cette question :

    "Nier ce qui distingue les sexes nuit à l'enfant"

    Leonard Sax est devenu célèbre aux Etats-Unis en écrivant qu'un garçon et une fille ne devraient pas être traités à l'identique. Son dernier ouvrage, 'Pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger' sort ce 15 janvier dans l'Hexagone. 

    Diplômé en biologie et nanti d'un doctorat en psychologie, Leonard Sax est médecin généraliste dans une banlieue de Washington. Il s'est documenté, parcourant la planète, visitant des dizaines d'écoles et suivant personnellement des enfants pendant des années, avant de devenir un consultant pédagogique prisé dans le monde anglophone. Il estime que les filles et les garçons demandent chacun une attention particulière.  

    Vos livres sur les différences naturelles entre les sexes sont des best-sellers aux Etats-Unis. Ils vous ont valu les Unes de la presse américaine, dont celle de Time Magazine, mais aussi des attaques violentes. On vous a mal compris?

    On m'a accusé d'être rétrograde, sexiste, adepte des stéréotypes. Tout cela parce que je cite des différences entre hommes et femmes. Différence ne veut pas dire inégalité. Egalité ne veut pas dire uniformité. Or des intellectuels, des psychologues et des enseignants s'acharnent à nier la notion même de genre. Certains préconisent même de bannir l'usage des mots "fille" et "garçon" dans les écoles élémentaires, parce qu'ils évoquent des stéréotypes discriminatoires !  

    En niant, en occultant ces distinctions entre sexes, on nuit à l'enfant. Chez lui comme à l'école, il se sent incompris, laissé en plan, sommé de se débrouiller seul face à une société qui, elle, fourmille de préjugés sexistes absurdes et se chargera de le façonner de manière malsaine.

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  • La dangerosité de la pornographie enfin révélée ?

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    De plus en plus de voix s’élèvent contre l’érotisation de notre environnement. Certains thérapeutes et médecins n’hésitent plus à parler de la pornographie comme d’une « drogue dure », à l’image de la récente enquête parue dans l’hebdomadaire Le Point. Le danger que représente la banalisation de la pornographie serait-il en passe d’être enfin pris au sérieux ? Dans un article pertinent consacré à cette addiction, l’hebdomadaire « Famille chrétienne » renvoie notamment à ce témoignage  paru sur le site   Croire et Vivre 

    « Je me rappelle, assez jeune, avoir trouvé à la maison plusieurs revues au contenu « chaud »  Ces revues produisaient sur moi un effet certain. Plus tard, j’ai été exposé, comme beaucoup, aux téléfilms du dimanche soir sur M6 interdits aux moins de 16 ans. Très vite, ce genre de films est devenu une obsession pour moi.

    J’avais 20 ans à l’été 2010

    J’étais devenu accro à la pornographie. J'en étais arrivé à « consommer » du porno quotidiennement et même parfois plusieurs fois dans la même journée. Merci Internet et le haut débit ! Ce que je faisais autrefois le dimanche soir en cachette, je le faisais maintenant chaque jour  devant mon ordinateur. J'avais, à l’époque, pris conscience de mon état de dépendance mais je ne voyais aucune issue, d'autant plus que je constatais que tous les gars que je connaissais faisaient exactement comme moi. J’essayais de ne pas y penser trop souvent. Le hic, c’est que la dépendance à la pornographie est un esclavage, la pire chose que l’on puisse infliger à un homme.
    J'étais désespéré. Je n'avais personne vers qui me tourner sans me couvrir de honte. De toute façon, je ne croyais pas que qui que ce soit puisse réellement m'aider. De fait, personne n'était au courant de ma situation. La honte m'accablait. Ce qui au début était un soi-disant « plaisir » s'était avéré être un piège mortel. J’étais tenu en échec par un écran, un clavier et une souris.

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  • Euthanasie des enfants : accélération pour un passage en force (bulletin de l'I.E.B.)

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    Sommaire (cliquer sur les titres pour accéder aux articles)

  • Euthanasie des enfants : Michel Schooyans dénonce un processus de corruption du droit

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    Lu sur l'Homme Nouveau que nous remercions d'avoir placé cet article en libre accès :

    Euthanasie des enfants : vers une corruption du droit en Belgique

    par Mgr Michel Schooyans

    Alors qu’en France l’offensive en faveur de l’euthanasie est passée à une nouvelle vitesse, le projet belge de légaliser l’euthanasie pour les enfants démontre l’absence totale de limites de cette logique mortifère que décrypte Mgr Michel Schooyans, professeur émérite de l’Université de Louvain et membre de l’Académie pontificale des Sciences sociales.

    Le piège d'une fausse compassion

    Le 12 décembre 2013, le Sénat de Belgique adoptait un texte autorisant l’euthanasie des enfants dans certaines conditions. D’ici le printemps prochain, le texte devrait passer en Commission, puis au vote des députés, avant la dissolution des Chambres. Déjà en 1990, la loi sur l’euthanasie était passée, en Belgique, comme une lettre à la Poste, dans l’indifférence quasi générale. Plus que jamais la vigilance s’impose partout aujourd’hui, si l’on ne veut pas être vite confronté à de durs réveils. Voyez ce que nous apprennent les négociations actuellement en cours, en Belgique, pour légaliser l’euthanasie des enfants. Mus par une fausse compassion, des parlementaires proposent de « faire bénéficier » les enfants du « droit » à l’euthanasie. Ce bénéfice pourrait être revendiqué par des adolescents chavirant dans un épisode aux cœurs brisés, par des enfants victimes de la séparation de leurs parents, par des élèves peu doués et en mal d’emploi, par des délinquants chroniques habitués des prisons. Moyennant une procédure accélérée, ce nouveau « droit » serait accordé aux enfants porteurs d’un handicap physique ou mental. Les parents pourraient invoquer ce « droit » pour échapper au « fardeau » qu’ils devraient supporter durant toute leur vie.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Euthanasie des mineurs : faire vite avant la fin de la législature ?

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    C'est ce que l'on peut déduire de la lecture de ceci, sur le site de la RTBF :

    Après avoir été voté en décembre au Sénat, le texte qui doit élargir l'euthanasie aux mineurs arrive cette fois à la Chambre. Il est à l'ordre du jour aujourd'hui en commission de la Justice. Les débats vont pouvoir commencer.

    Au Sénat, les débats ont été longs. Plusieurs mois ont été nécessaires pour boucler le dossier, avec notamment beaucoup d'auditions de spécialistes. Un compromis a finalement été trouvé, limitant l'euthanasie aux mineurs pour les seules souffrances physiques.

    Le texte a été adopté par une majorité différente, alternative à celle au pouvoir au niveau fédéral, avec les socialistes, les libéraux , les Verts et la N-VA.

    Le CDH et le CD&V ont voté contre, estimant notamment que les partis favorables au texte avaient voulu précipiter les choses.

    A la Chambre, aujourd'hui, le contexte est le même. Au Cd&V, notamment, on reste opposé à l'évolution décidée mais on explique aussi qu'on ne va pas faire de l'opposition pour faire de l'opposition. Le parti décidera ce matin s'il compte demander, par exemple, de nouvelles auditions.

    Pour les partisans d'un vote à la Chambre, la loi serait alors définitivement adoptée, et l'agenda est d'ores et déjà serré. La fin de la législature est en effet prévue pour le début avril, pour cause d'élections.

  • Scouts et Guides d'Europe : l'Eurojam aura lieu dans l'Orne

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    Lu ICI :

    10 000 Scouts et Guides d'Europe sont attendus dans l'Orne du 1er au 10 août.

    10 000 jeunes encadrés par 2 000 accompagnateurs venus de 18 pays de l'Union européenne vont y affluer du 1er au 11 août afin d'y célébrer l'Eurojam, le plus grand rassemblement de scouts du continent. « La manifestation s'articule autour de trois axes, explique Marie Desjars, chargée de la communication de l'association Scouts et Guides d'Europe en France, l'organisateur de l'événement. Des animations ludiques, le spirituel avec Sainte-Thérèse de Lisieux comme figure emblématique, et la découverte de l'autre ».

    Un rassemblement interdit à Metz

    Organisé tous les dix ans, l'Eurojam était initialement prévu à Metz, dans une zone boisée. Mais le 13 décembre, le préfet de la région Lorraine a interdit le rassemblement en raison de risques pyrotechniques liés à la présence dans le sol de bombes datant de 1944.

    « Dès que des réserves sur la sécurité ont été émises pour le site de Metz, nous avons réfléchi à une solution de repli, précise Marie Desjars. Notre choix s'est porté sur Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois, sur un autre terrain boisé avec une grande villa. Nous connaissons déjà cet endroit pour y avoir fêté les cinquante ans de l'association en 2010. »

    Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois est la deuxième ville française à accueillir l'Eurojam. Elle succède à Velles (Indre), où se déroula la toute première édition en 1984.

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  • Notre société nous oblige à la conversion pour ré-enchanter ce monde

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    Trouiller2-Copie-2-600x250.jpgNatalia Trouiller, "ancienne" journaliste à RCF et La Vie, est la dynamique chargée de communication du diocèse de Lyon; elle dialogue avec Joël Sprung dans "Confessions des nouveaux enfants du siècle" sur leur identité de chrétiens. Tous deux (trentenaires) appartiennent à cette nouvelle génération de catholiques qui a succédé à celle des "post-conciliaires" et qui affronte les défis d'un monde déchristianisé. Elle est interviewée dans le n° de janvier 2014 d'"Il est Vivant".

    Extraits :

    "L’identitarisme est tout le contraire de ce que l’Evangile nous demande de vivre. Il consisterait à afficher des valeurs, quitte à les transgresser allégrement. Nous devons à l’inverse nous réapproprier l’incarnation qui est le fondement de la foi chrétienne. Incarner véritablement cette identité chrétienne, cela passe par une visibilité de notre parole. Les chrétiens doivent être là pour que les Roms soient traités dignement autant que pour dire que la dignité humaine est intrinsèque à l’être humain. La croix est notre symbole : nous sommes à la croisée de l’horizontal et du vertical." (...)

    Conjuguer identification et évangélisation : "l’un de va pas sans l’autre. Je n’ai pas de plan pour réformer l’Eglise. En revanche, l’Eglise me donne un plan pour me réformer, moi. A partir du moment où nous aurons une génération de chrétiens cohérents qui veillent devant les ministères pour la vie naissante et pour les enfants Roms, le jour où des chrétiens décideront en conscience d’appliquer ce que nous demande le Christ – que cela corresponde ou pas à ce qu’ils votent – les gens nous reconnaîtront, et ils viendront." (...) "Cette identité, c’est Jésus qui nous la donne. Que nous dit-il de lui-même, de nous-mêmes et de nos frères ? Sans une relation personnelle avec Dieu, nous restons bloqués dans une idéologie. J’ai été frappée, en décembre dernier, par le débat sur la pénalisation des clients de prostituées. Voir certains catholiques défendre le système prostutionnel alors qu’ils se sont battus comme des lions pour défendre un modèle traditionnel du mariage, cela m’a franchement posé question." (...)

    La notion de « rencontre personnelle » : "C’est la grâce qui nous est donnée à travers notre société sécularisée. Les chrétiens sont obligés de faire l’expérience de la grâce. Je lisais il y a quelques semaines Frédéric Ozanam, qui se plaignait du déclin de l’Eglise… alors qu’il vivait sous Charles X,  que la religion catholique était religion d’Etat, qu’il y avait le Curé d’Ars et des séminaires pleins à craquer ! Il pressentait que ce n’est pas parce que l’on vit dans un monde chrétien que nous le sommes davantage. Notre société nous oblige à la conversion, et une conversion de tous les instants." (...)

    "Nous avons un manque cruel d’une vraie élite intellectuelle dans l’Eglise. Qui prendra la suite de Rémi Brague ou de Jean-Luc Marion ? À une époque, être un laïc catholique c’était faire partie d’une élite intellectuelle. Aujourd’hui, dans l’esprit des gens, si vous êtes très intelligent, vous êtes agnostique ; si vous êtes un peu moins intelligent, vous êtes protestant ; si vous êtes complètement idiot, vous êtes catholique. Il faut montrer aux gens que si la foi peut passer par la révélation, l’un des canaux privilégié de l’entretien de cette foi est l’exercice de la raison."

    La génération qui arrive : "Ils vont avoir à faire face à des défis énormes, que nous commençons tout juste à relever. L’un d’eux est de parvenir à entrer en relation avec les autres, à l’heure où chacun est enfermé dans sa conception de la vérité, où la notion de bien commun n’existe plus. Le dialogue est impossible car il ne semble même plus utile. Or il nous faut repartir, chrétiens et non-chrétiens, à la recherche de cette Vérité. Mais j’ai confiance, car j’ai confiance en Dieu. Il faut leur dire que : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. » Cette phrase contient toute la tension du chrétien. Il nous faut annoncer le don du Fils à l’humanité, et ne jamais oublier que si ce Fils a été donné, c’est parce que Dieu aime cette humanité… même si elle nous paraît détestable, et que nous sommes tentés de nous enfermer dans nos paroisses. Dieu aime ce monde, et il ne cesse pas de l’aimer. Il nous faut le ré-enchanter, le regarder tel que Dieu le voit, et tel que Dieu le veut."

  • Ecole : quatre libertés à reconquérir

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    Elles sont énoncées par Lionel Devic, président de la Fondation pour l'école. Bien que formulées dans le contexte français, elles sont tout aussi bien adaptées aux réalités scolaires de notre pays où le fonctionnarisme asservi à l'idéologie étouffe l'enseignement :

    Les libertés sont en recul dans notre société, et en particulier à l’école. Chacun le ressent, mais pas question de s’y résoudre ! La première liberté de l’école est… d’être une école, c’est-à-dire un lieu consacré avant tout à l’instruction des enfants.

    Ce qui nous semble une lapalissade ne va plus de soi pour ceux qui nous gouvernent : le ministre Peillon affirme ainsi vouloir se servir de l’école pour changer les mentalités, rééduquer les consciences en brisant les stéréotypes culturels, bref instrumentaliser l’école à des fins politiques. Cette dérive de l’institution scolaire n’est bien sûr pas neuve : la transformation en 1932 du ministère de l’«Instruction publique» en celui de l’«Éducation nationale» le prouve. Cette ingérence étatique dans l’éducation des consciences a eu pour conséquence malheureuse une perte d’efficacité de l’école dans sa mission constitutive qui est d’instruire. C’est en chargeant l’école de missions étrangères à sa nature qu’on a enclenché son déclin : depuis qu’elle est priée de casser les mécanismes de reproduction sociale, elle est devenue un accélérateur d’inégalités. Les tests PISA de l’OCDE montrent que la France est le pays où les origines sociales pèsent le plus dans les différences de résultats académiques des enfants, et où les disparités de niveau entre élèves sont les plus fortes. Bref, l’obsession égalitariste de l’école n’a su que conduire au creusement des inégalités sociales par l’école. C’est en instruisant sans faire de politique que l’école redeviendra un outil de justice sociale.

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  • Légaliser le cannabis ?

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    Un de nos amis a réagi lors de l'émission "connexions" de la RTBF consacrée à la légalisation du cannabis. Sa réaction est passée intégralement dans l'émission qui, du reste, fut assez largement complaisante envers la légalisation. (lien vers l'émission : http://www.rtbf.be/info/emissions/article_connexions-cannabis-faut-il-ouvrir-des-coffee-shops-en-belgique?id=8168036&eid=5017893)
     
    Les propos de notre ami :

    La réponse est non, il ne faut pas légaliser le Cannabis


    Le modèle hollandais de légalisation est un échec. Il n’a pas réussi à influencer significativement la consommation de cannabis, qui continue à y causer des nuisances et à alimenter les circuits les plus occultes de cette planète. De nombreux coffee-shops y ont d’ailleurs été fermés, et on y a diminué la possibilité de consommer et vendre du cannabis.


    D’autre part, le cannabis actuel n’est plus la fumette de nos parents. Il est la cause de problèmes mentaux, cardio-pulmonaires, de fertilité et de nombreux enseignants témoignent qu’il est la cause d’innombrables décrochages scolaires. Il crée de plus une accoutumance physique et psychique et est la porte d’entrée vers des drogues dures.


    Si la discussion se réduit à autoriser n’importe quelle bêtise qu’on ne peut  contrôler ou que le voisin fait déjà, légaliser ne devient plus que l’échappatoire de la lâcheté politique. Une société saine ne peut qu’avoir l’ambition morale d’éradiquer ce fléau, et c’est dans cette seule optique qu’il est admissible de traiter de la question de la légalisation.