Les relations des gouvernements irlandais et polonais avec l’Eglise ne sont pas au beau fixe, comme le souligne Sandro Magister sur son site « Chiesa » (extraits)
« Cela fait maintenant plus de deux siècles que la France a rejeté de fait son titre de "fille aînée" de l’Église, même si elle n’a pas encore renoncé, pour son chef de l’état, à la stalle de premier chanoine honoraire du chapitre de Saint-Jean-de-Latran.
Mais, ces derniers temps, deux autres filles bien-aimées de la papauté semblent faire preuve de rébellion vis-à-vis de Rome. L’Irlande ouvertement, la Pologne avec plus de circonspection.
À Dublin, le geste de rupture – comme www.chiesa l’a déjà indiqué – a été de rabaisser l'ambassade d'Irlande près le Saint-Siège au rang de représentation non résidentielle, comme celles de l’Iran et du Timor-Oriental (…). Cette décision a été officiellement justifiée par des motifs budgétaires. Mais beaucoup de gens estiment qu’il s’agit d’une mesure de représailles pour l’absence présumée de collaboration du Vatican lors des enquêtes menées par le gouvernement irlandais à propos des abus sexuels sur mineurs qui ont été commis par des membres du clergé au cours des dernières décennies.(…)