(Communiqué de l'Agence Fides) La violence antichrétienne est en augmentation et au cours de l'année passée, plus de 1.000 cas ont été enregistrés. Pour bloquer ce phénomène, l'approbation urgente de la nouvelle « Loi pour la prévention de la violence intercommunautaire », en discussion devant le Parlement est nécessaire : c'est ce qu'affirme l'organisation oecuménique « All India Christian Council » qui a tenu hier une rencontre publique à Mangalore (Etats du Karnataka) avec le réseau d'inspiration chrétienne « Karnataka Missions Network » (KMN). Les deux organisations, ainsi que l'indique une note envoyée à l'Agence Fides, ont dénoncé l'instigation à la haine religieuse perpétrée par le responsable hindou Subramanuam Swamy (voir Fides 03/11/2011) et ses efforts visant à frapper les minorités en sabotant le projet de loi qui entend lutter contre la violence.
Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 120
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INDE - Augmentation de la violence antichrétienne
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Le christianisme, religion la plus agressée dans l'art
Le 31 octobre dernier, le Figaro a publié une interview fort intéressante du père dominicain François Boesplflug, professeur d'histoire des religions à la faculté de théologie catholique de l'université de Strasbourg; le père François Bœspflug est l'auteur d'une monumentale histoire de l'Éternel dans l'art, Dieu et ses images. Il analyse les scandales et les controverses qui entourent l'art d'aujourd'hui, de plus en plus souvent qualifié de «christianophobe».
C'est ici : http://www.lefigaro.fr/culture/
Extrait :
Le christianisme est-il devenu la cible privilégiée des artistes ?
Oui, sans doute. L'art contemporain est l'une des manifestations de la christianophobie. Pas la seule… Encore faut-il préciser que ce n'est évidemment pas systématique. L'art sacré d'inspiration et de destination chrétienne poursuit sa route et continue de susciter des œuvres. Le septième art, à ma connaissance, est beaucoup moins souvent christianophobe que ne le sont les arts plastiques. Voyez au cinéma le film Des hommes et des dieux, ou Habemus papam, au théâtre les pièces d'Olivier Py, en littérature, en BD…
Est-ce qu'il est mieux ou moins bien traité que les autres monothéismes ?
Moins bien, c'est incontestable. Il a droit, pour ainsi dire, à un traitement de faveur. Imaginez qu'à la place du visage du Christ, comme décor d'une pièce de théâtre, figure celui de Moïse, de Mohammed ou de Bouddha. Ce serait un tollé immédiat. De toutes les religions, le christianisme est, sans conteste, la plus agressée. Et selon moi c'est normal. Cela tient au fait que le christianisme aime autant l'image, qui s'expose, que la personne, qui oblige.
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Une déclaration surprenante de Michel Onfray
A propos de la pièce de Castellucci, lors de l'émission de Laurent Ruquier ("on n'est pas couché") :
"J'ai écrit le traité d'athéologie donc je peux en parler. On fait de moi un athée radical, mais je trouve que ce n'est pas bien de provoquer les chrétiens comme ça. Je ne suis pas pour l'insulte, le mépris. Je pense que cette espèce de mise en scène où l'on envoie des grenades ou des matières fécales sur le visage du Christ, ce n'est pas nécessaire. C'est une provocation un peu facile. On peut provoquer sans insulter les gens".
cité par l'abbé G. de Tanoüarn ici : http://ab2t.blogspot.com/2011/11/leveque-le-ministre-le-journaliste-et.html
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Une lecture théologique de la pièce "Sur le concept du visage de Dieu"
Sur le site de l'Homme Nouveau, le Père Michel Viot propose une lecture théologique de la pièce "Sur le concept du visage de Dieu" :
"Une pièce de théâtre dont le titre est "Sur le concept du visage du fils de Dieu" a été jouée au Théâtre de la Ville à Paris. Un très beau portrait du Christ d'Antonello da Messina trônait dans le fond de la scène. L'auteur Roméo Castellucci veut donc nous parler de Jésus. Soit! Mais voilà que ce qui se passe sur scène crée la perturbation. Les perturbateurs sont qualifiés d'extrémistes catholiques par les voix qui ont le moyen de se faire entendre. Pour d'autres, plus modestes dans leurs pouvoirs, il ne s'agit que de catholiques de diverses sensibilités. Je me garderai de trancher cette question, n'ayant pas l'autorité nécessaire pour cela. De même que je ne donnerai aucun qualificatif à cette pièce de théâtre, des voix épiscopales s'étant prononcées. L'une d'entre elles conseille à juste titre de se reporter aux propos mêmes de l'auteur sur sa pièce pour comprendre ce qu'il a voulu dire. Je m'empresse donc de suivre ce conseil me limitant à ce qui nous est dit de Jésus Christ. Je ne me permettrais pas d'ajouter quoi que ce soit à une parole d'évêque, surtout quand elle est estimée. Je veux simplement attirer l'attention sur un point qui ne me semble pas assez exploré, en me disant que si Dieu a bien voulu parler à un prophète (Balaam) par une ânesse, il peut aussi passer par l'intermédiaire d'un curé pour attirer l'attention épiscopale sur un point de théologie."
Lire la suite ici : http://www.hommenouveau.fr/index.php?id_billet=308
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Une conférence à Bruxelles, le 8 novembre, sur la nouvelle christianophobie
Conférence-débat
« La nouvelle christianophobie : jusqu'où, jusqu'à quand ? »
par Alexandre Del Valle
le mardi 8 novembre prochain à 18 h 30
au siège de la Fédération Pro Europa Christiana,
49 rue du Taciturne, 1000 BruxellesTitulaire de deux DEA – Histoire militaire-sécurité-défense et Histoire des doctrines et des institutions politiques – et diplômé des Sciences politiques, Alexandre Del Valle enseigne la géopolitique et les relations internationales aux Universités de Rome et de Metz ; il est aussi chercheur associé à l'Institut Choiseul et éditorialiste à France Soir.
Écrivain et conférencier, Alexandre Del Valle est devenu un des meilleurs experts des questions liées à l'affaiblissement des démocraties et au renforcement de l'islamisme, dans des livres tels que Le Totalitarisme islamiste à l'assaut des démocraties (2002), La Turquie dans l'Europe : un cheval de Troie islamiste ? (2004), Le Dilemme turc, ou les vrais enjeux de la candidature d'Ankara (2006), Rouge - Brun - Vert (2008).
Lors de sa conférence, il nous parlera de son dernier ouvrage Pourquoi on tue des chrétiens dans le monde aujourd'hui (2011). En l'écoutant vous connaîtrez les quatre principaux vecteurs de la nouvelle christianophobie qui vit, actuellement, une dramatique recrudescence.
Veuillez confirmer votre participation par message téléphoné au 02 2310 944 ou par email : europachristiana@gmail.com (RSVP jusqu'au 4 novembre 2011)
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"Christianophobie" : la culture polémique
Sur "Liberté politique", et
"Depuis quelques semaines l’art déchaîne à nouveau les passions, y compris religieuses! La pièce de Romeo Castellucci « Sur le concept de visage du fils de Dieu » est jouée au 104 (théâtre de la Ville de Paris) et suscite une forte polémique sur le thème de la christianophobie.
Les protagonistes en sont nombreux. Il y a les comédiens. Ceux qui manifestent, armés d’œufs, d’huile ou de banderoles et imposent leurs convictions et leurs jugements sans rien écouter d’autre que leurs propres cris. Il y a les priants amassés devant le théâtre ; ils implorent et chantent le Dieu outragé. Il y a aussi les intellectuels qui sermonent, aplaudissent, raisonnent et font la morale aux autres. Enfin, il y a les autres, qui ne s’intéressent que de très loin à la polémique, haussent les épaules ou cherchent à s’y retrouver au milieu de cette cacophonie..."
Lire la suite ici : http://www.libertepolitique.com/
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La citation du jour…
« A cause de leur Foi dans le Christ, beaucoup souffrent en eux-mêmes de la discrimination, qui conduit à la dépréciation ouverte ou larvée, qui afflige des régions déterminées de certains pays.
Ils sont aussi sollicités pour s’éloigner de Lui, en les privant des signes de sa Présence dans la vie publique, et en réduisant au silence, Son Nom Même. Pourtant aujourd’hui, je redis aux jeunes avec toute la force de mon coeur, que rien ni personne ne vous prive de la Paix : n’ayez pas honte du Seigneur ! »
Benoît XVI, le 18 août 2011 à Madrid
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La légende noire de l'histoire de l'Eglise
Que de fois il ne nous faut pas entendre répéter les mêmes poncifs contre l'Eglise, ressassés par les médias, et qui servent si souvent d'alibis ou de prétextes aux reniements et aux abandons. L'histoire de l'Eglise est très souvent invoquée par des gens qui ne la connaissent pas vraiment mais qui brandissent l'arsenal habituel: croisades, cathares, inquisition, Galilée, Pie XII, etc. Dan Brown (comme de nombreux autres) fait ses choux gras de cette légende noire et beaucoup de gens prennent cela pour argent comptant. Peu de sites, sur l'internet, fournissent des données historiques fiables pour faire la part des choses et rendre justice au rôle positif que l'Eglise a joué à travers notre histoire. Un site fournit une synthèse honnête même si, à nos yeux, certains points mériteraient d'être nuancés, notamment en ce qui concerne l'histoire récente :
"Appréhendons d'abord l'Église comme une réalité historique. Cette institution, vieille de 2000 ans, est parvenue jusqu'à nous à travers de nombreuses vicissitudes où le meilleur a coexisté avec le moins bon. Retenons d'abord le meilleur, ce n'est que justice, car nous risquons de l'oublier. Mais nous reviendrons sur le moins bon aussitôt après. Il nous faut aussi prendre conscience que les Français (toujours eux! ndbelgicatho) d'aujourd'hui sont souvent habités par une sourde agressivité à l'égard de l'Église catholique, tout simplement parce que celle-ci a été prépondérante en France (comme chez nous, ndB.) pendant des siècles, qu'elle a exercé une forte influence sur le pouvoir politique et qu'elle a donné prise à l'accusation de cléricalisme.
Nos commentateurs (de plus en plus nombreux et de plus en plus intéressants) sont invités à nous faire part de leurs réactions sur notre site...
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Manifestations anti-christianophobes : réprouver et condamner ne suffit pas
Il est trop facile de condamner sans appel les jeunes manifestants qui ont cru devoir défendre leur foi contre des spectacles qui leur paraissent blasphématoires et outrageants à l'égard de la personne du Christ.
Ne serait-ce pas la tâche des évêques, avant qu'on en arrive là, d'éclairer la lanterne de leurs ouailles en se chargeant (ou en chargeant des gens compétents) de proposer une analyse rigoureuse des contenus des spectacles en question, d'en expliquer la portée et d'indiquer la façon la plus appropriée de réagir à ce type de programmation "culturelle"?
Faute d'avoir pris les devants et d'avoir prodigué les sages conseils qu'on serait en droit d'attendre des autorités religieuses, on laisse des groupements qualifiés d'extrémistes se charger de mobiliser les catholiques désarçonnés par ces programmations. Et, de fait, ces mouvements enrôlent d'honnêtes gens sous leurs bannières, au risque de compromettre la défense de la foi amalgamée avec des causes contestables, tout en apparaissant comme des idiots bornés.
Ensuite, on condamne et on dénonce "ex cathedra", lorsque le mal est fait et quand l'opinion publique est matraquée par la presse qui recourt à une terminologie caricaturale pour livrer à la vindicte ces "fondamentalistes", ces "extrémistes", ces "intégristes", etc.
Et d'autres commentateurs de se draper dans leur bienpensance pharisaïque pour fustiger ces manifestants sans doute mal avisés (mais peut-être bien intentionnés), en se retranchant derrière les propos réprobateurs de l'archevêque de Paris ou de tel évêque coadjuteur qui retrouvent tout à coup l'usage de la parole pour s'en servir du haut de leur balcon...
Décidément, nous voilà bien mal livrés, et ceux qui devraient veiller sur le troupeau qui leur est confié ne sont pas les derniers responsables de ce grabuge.
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A propos de deux spectacles qui font grand bruit dans l’hexagone
Le point de vue de Gérard Leclerc dans » France Catholique » : « Je me suis beaucoup interrogé, ces jours-ci, à propos de deux pièces de théâtre que certains considèrent comme de purs blasphèmes. Il est difficile de prendre parti soi-même tant qu’on n’a pas vu les pièces en question [et on n’a d’ailleurs pas très envie de les voir]... Les informations recueillies permettent cependant de se faire une première idée. Il me semble d’abord que Roméo Castelluci, l’auteur de Sur le concept du visage de Dieu a transposé sur la scène ses fantasmes sous la forme la plus provocante. Au point qu’on pourrait se demander si son but secret ne serait pas de porter les spectateurs à un état d’exaspération tel qu’ils en viennent à se battre entre eux. (…) Le genre de Golgota picknick paraît différent. Son auteur, Rodrigo Garcia, y affirme de la façon la plus absolue sa haine intégrale du christianisme dont il entend faire, en quelque sorte, la psychanalyse. Ce qu’il déteste par-dessus tout c’est la crucifixion, cette horreur du Golgota que les chrétiens auraient magnifié parce qu’ils y voient leur salut, leur rédemption. Nous sommes, d’après ce qu’on me dit de la représentation du théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées, en pleine folie furieuse, dans un déchaînement de règlements de comptes où les sentiments les plus intimes des chrétiens sont foulés au pied.
Ces deux provocations de nature hétérogène m’incitent plus à la réflexion profonde qu’à la révolte qui serait elle-même violente au risque de se laisser prendre au piège par quelque extrémisme contre-productif. Les chrétiens se sentent provoqués au cœur même de leur conviction la plus enracinée. C’est elle dont il leur faut témoigner dans une totale transparence. à la violence des provocations il leur faut d’abord répondre par l’expression nue de la foi, celle que Benoît XVI veut mettre en honneur pour l’année 2012. »
Dans ces cas là, le regard du chrétien se tourne d’abord vers le visage du Christ comme l’a si bien vu Jérôme Bosch. dans sa peinture de la passion. La foi catholique n’est pas une idéologie.
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7 milliards de Terriens ce 31 octobre ?
Y en aura-t-il un peu plus ou un peu moins, ce n'est évidemment pas cela qui compte. Il s'agit évidemment de dénoncer ces inconscients qui s'obstinent à ne pas vouloir limiter la natalité, au premier rang desquels figurent les catholiques censés s'opposer à toute forme de planning familial.
Face à cette nouvelle campagne de propagande savamment orchestrée, rappelons quelques évidences:
- l'allongement de la durée moyenne de la vie est le premier facteur "responsable" de cette croissance démographique;
- la natalité est particulièrement développée là où les gens sont les plus pauvres; lutter contre le sous-développement et la misère, c'est contribuer à développer une démographie plus équilibrée;
- les pays les plus prolifiques appartiennent pour la plupart à d'autres religions et ne font pas des encycliques romaines leurs livres de chevet; certaines religions poussent les femmes à multiplier le nombre de leurs enfants pour assurer le triomphe de leur foi sur d'autres qui sont en plein déclin démographique;
- la dénatalité est particulièrement grave dans les pays de culture catholique (l'Italie en est l'exemple le plus typique); diverses enquêtes montrent que les catholiques n'observent généralement pas les préceptes de leur Eglise dans ce domaine;
- l'Eglise n'est pas opposée au planning familial et promeut des méthodes de limitation des naissances dans une optique rigoureusement écologique (sans recourir à des méthodes mécaniques ou chimiques peu respectueuses du corps de la femme et de ses rythmes naturels);
- les données démographiques mises en avant par les propagandistes du "stop démographique" sont souvent tronquées et infirmées par des études plus sérieuses qui montrent que les projections faisant croire à une augmentation continue de la population mondiale sont démenties dans les faits;
Mais il est bien clair que les propagandistes de la dénatalité ne veulent rien savoir de tout cela et travaillent à culpabiliser les naïfs dont nous sommes qui ont encore l'audace de croire que la vie est un don de Dieu et une promesse d'avenir.
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Y a-t-il de bons et de mauvais catholiques ?
Décidément la programmation d'"oeuvres" franchement antichrétiennes (Golgotha Picnic) ou recourant à d'étranges démonstrations (utilisation d'un immense portrait du Christ (dans "Le visage du Christ") pour en faire la cible de projectiles) n'en finit pas de susciter de nombreuses réactions. Mgr Vingt-Trois a dénoncé "Golgotha Picnic" et a invité les catholiques français à réagir par des moyens pacifiques tels que des courriers adressés aux élus et aux autorités responsables; de son côté, Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France, a réprouvé les agissements auxquels on a assisté ces derniers jours du fait de jeunes manifestants protestant contre la pièce de Castellucci.
Dans une tribune libre, la journaliste Myriam Picard s'exprime ainsi :