Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 66

  • Notre-Dame exposée à de nouveaux dangers

    IMPRIMER

    Du site aleteia.org (Philippe de Saint-Germain):

    Jean Sévillia : « Notre-Dame devra affronter de nouveaux dangers »

    Notre-Dame a échappé au feu, mais elle devra affronter de nouveaux dangers : celui de la transgression et de la défiguration. Mais pour l’historien Jean Sévillia, qui explique cette volonté de détournement du patrimoine, l’âme de l’Église de France a les ressources pour traverser l’épreuve. Entretien.

    Aleteia : Quelle fut votre première impression à l’annonce de l’incendie de Notre-Dame ? 
    Jean Sévillia : Un effet de sidération, comme si la guerre était entrée à nos portes. Comme chrétien et comme Français, je me suis senti atteint au cœur. Puis après le choc mental, l’abattement, j’ai été touché par l’émotion nationale qui s’est exprimée dans tout le pays, y compris par la France laïque. Libération titre au lendemain de la tragédie : « Notre Drame ». Devant une catastrophe d’une telle ampleur, ce pays tellement laïcard, aux tendances christianophobes de plus en plus marquées, ne cache pas sa tristesse. Et l’on voyait bien que ce n’était pas seulement pour des raisons patrimoniales : il y avait autre chose. Dans l’inconscient collectif, même si personne ne l’avoue, la Sainte Vierge parle aux Français.

    Il semble cependant que cette unité était fragile…
    Oui, c’est ma deuxième observation : ce beau moment de communion française n’a pas duré vingt-quatre heures. La première polémique a éclaté autour des promesses de dons pour la reconstruction de la cathédrale. Voici des grandes familles qui offrent des centaines de millions d’euros, qui renoncent à leurs avantages fiscaux pour Notre-Dame, et elles sont insultées d’emblée. Le vieux fond révolutionnaire français s’est réveillé, avec ses sentiments de haine du riche, de jalousie, d’envie.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Notre-Dame : l'arbre ne doit pas cacher la forêt des églises vandalisées

    IMPRIMER

    De Béatrice Le Grand sur le site d'Ouest France :

    Autel incendié, hosties jetées, vierge renversée… Cinq églises dégradées en une semaine

    Cinq églises ont été vandalisées en une semaine (illustration).

    Cinq églises ont été vandalisées en une semaine (illustration). | BÉATRICE LE GRAND / OUEST-FRANCE

    En une semaine, 5 églises ont été ciblées par des dégradations. Christ en croix et statue de la vierge renversés au sol, vase brisé, hosties jetées… La plupart des auteurs n’ont pas été identifiées. Mardi en fin de journée, le feu avait également été mis à un autel d’une chapelle latérale de la cathédrale Saint-Alain de Lavaur (Tarn).

    Des dégradations ont été commises dans cinq églises catholiques en France la semaine dernière, à Maisons-Laffitte et Houilles (Yvelines), Dijon, Nîmes et Lavaur (Tarn), a-t-on appris lundi de sources policières et diocésaines. Le tabernacle de l’église Saint-Nicolas de Maisons-Laffitte a été renversé dimanche, selon des sources policières. Une enquête a été ouverte et un homme, un SDF de 35 ans, placé en garde à vue, a reconnu les faits, selon la police.

    Selon un bilan du ministère de l’Intérieur, en 2017, ont été dénombrées 978 atteintes aux édifices religieux et aux sépultures, dont 878 contre des lieux chrétiens. La semaine dernière à Houilles, des actes de vandalisme ont été constatés dans l’Église Saint-Nicolas, selon la préfecture qui a condamné « avec la plus grande fermeté ces violences graves et inadmissibles contre ces lieux de culte ».

    Vase cassé, hosties jetées, vierge renversée

    Des dégradations, Christ en croix et statue de la vierge renversés au sol et brisés notamment, avaient déjà été constatées fin janvier dans cette même église, selon la police. Les auteurs n’ont pour l’heure pas été identifiés. Le commissariat de Houilles est saisi de l’affaire.

    Samedi, le diocèse de Dijon a également fait part de sa « tristesse » dans un tweet relayant des photos de dégradations dans l’Église Notre-Dame de Dijon : un vase cassé, des hosties jetées sur l’autel, une nappe roulée en boule.

    Tentative d’incendie

    Des actes de vandalisme ont par ailleurs été constatés mercredi dans une église de Nîmes située dans le quartier des Amoureux, selon des sources judiciaires et policières. Le tabernacle a été cassé, des hosties projetées sur les murs et à terre, divers objets religieux dégradés et des excréments jetés sur les murs intérieurs de l’édifice, selon ces sources. Le parquet de Nîmes a ouvert une enquête confiée aux policiers de la sûreté départementale de Nîmes.

    Mardi en fin de journée, le feu avait également été mis à un autel d’une chapelle latérale de la cathédrale Saint-Alain de Lavaur (Tarn), indique le diocèse sur son site internet.

    « Ces profanations doivent être punies »

    « Des églises incendiées, saccagées, profanées. Nous ne pourrons jamais nous habituer à ce que ces lieux de paix soient la proie de violences, à ce que nous avons de plus beau et de plus précieux, le corps du Christ, soit piétiné », a réagi sur Twitter Olivier Ribadeau Dumas, le porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF). 

    O.RIBADEAU DUMAS@ORDUMAS
  • Pâques de deuil pour les chrétiens du Sri Lanka

    IMPRIMER

    Lu sur le site de la Libre :

    Explosions dans des hôtels et églises au Sri Lanka: le bilan s'alourdit à 137 morts

    Au moins 137 personnes, dont neuf étrangers, ont péri dans la série d'explosions qui ont frappé dimanche trois églises et trois hôtels du Sri Lanka, a annoncé une source policière (...).

    On dénombre en outre des centaines de blessés, selon des sources hospitalières.

    Deux déflagrations se sont notamment produites dans l'église Saint-Anthony de Colombo et l'église Saint-Sébastien de Negombo, une localité au nord de la capitale.

    Au moins 160 personnes blessées dans l'explosion de l'église Saint-Anthony ont été admises à l'Hôpital national de Colombo, a déclaré (...) un de ses responsables.

    La police a précisé qu'au total six lieux avaient été le théâtre d'explosion et, dans la capitale, trois hôtels de luxe et une église.

    Au moins une des victimes a péri dans le Cinnamon Grand Hotel de Colombo, situé près de la résidence officielle du Premier ministre, a indiqué (...) un responsable de cet établissement, qui a précisé que l'explosion s'était produite dans un restaurant.

    Outre l'église de Negombo, au nord de Colombo, une troisième église, située à Batticaloa (est), a également été prise pour cible. Un responsable de l'hôpital local a affirmé que 300 personnes avaient été blessées.

    "Attentat contre notre église, s'il vous plaît, venez nous aider si des membres de votre famille s'y trouvent", peut-on lire dans un message en anglais posté sur le compte Facebook de l'église Saint-Sébastien de Katuwapitiya, à Negombo.

    Le Sri Lanka est un pays à majorité bouddhiste, et les catholiques sont estimés à 1,2 million sur une population totale de 21 millions d'habitants.

    Le pays compte environ 70% de bouddhistes, 12% d'hindouistes, 10% de musulmans et 7% de chrétiens.

    Les catholiques sont perçus comme une force unificatrice car on en trouve chez les Tamouls comme chez la majorité cinghalaise.

    Certains chrétiens sont cependant mal vus parce qu'ils soutiennent des enquêtes extérieures sur les crimes de l'armée srilankaise contre les Tamouls pendant la guerre civile qui s'est achevée en 2009.

    Selon les Nations unies, le conflit de 1972 à 2009 a fait de 80.000 à 100.000 morts.

    Vingt ans après Jean Paul II, le pape François avait réalisé une visite dans l'île en janvier 2015 au cours de laquelle il avait célébré une messe devant un million de participants rassemblés à Colombo.

    La police de la capitale, donnant le chiffre d'un million, avait estimé qu'il s'agissait de la foule la plus importante rassemblée lors d'une manifestation publique. Le Vatican avait parlé pour sa part de plus de 500.000 personnes.

    Dans son sermon, le pape avait insisté sur la liberté de croire sans contrainte dans un pays blessé par les tensions ethniques et interreligieuses.

    Avant l'élection de François en mars 2013, le cardinal srilankais Malcolm Ranjith avait été cité comme un candidat possible au pontificat.

  • L'outrance provocatrice des auteurs du nouveau "Que sais-je ?" consacré à l'homophobie

    IMPRIMER

    Outrance provocatrice des auteurs de ce nouveau "Que sais-je ?" qui osent asséner p.36 que l'Eglise aurait décidé de "passer sous silence les relations intenses - signe d'une homophilie latente - des figures bibliques, telles que [...] Jésus et Jean, son disciple bien-aimé."

  • Pâques amères en Chine : comment Pékin sort grand vainqueur de la partie contre Rome

    IMPRIMER

    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur diakonos.be :

    Pâques amères en Chine. Pékin sort grand vainqueur de la partie contre Rome

    Voici aussi comment le régime chinois applique son accord avec le Saint-Siège.  Avec un bulldozer escorté par la police (photo) qui rase au sol le 4 avril les bâtiments d’une paroisse de Qianyang, ceux-ci abritaient à l’étage une salle pour la messe et au rez-de-chaussée un dispensaire gratuit pour les pauvres géré par des religieuses.

    La seule faute du curé et des deux mille fidèles de cette paroisse « clandestine » est la même que celle du diocèse auquel ils appartiennent, celui de Fengxiang, dans le Shaanxi, le seul diocèse de toute la Chine dans lequel aucun baptisé, de l’évêque du dernier des fidèles, n’a jusqu’à présent accepté de s’inscrire à l’Association patriotique des catholiques chinois, le principal instrument par lequel le régime garde l’Eglise à sa botte au nom de son « indépendance » avec Rome et que Benoît XVI avait défini comme étant « inconciliable » avec la doctrine catholique, dans la lettre de 2007 aux catholiques chinois qui a été déclarée comme étant toujours valide par son successeur.

    Mais il ne s’agit pas seulement de la destruction matérielle de ce bâtiment comme de tant d’autres de l’Église catholique. Ce qui est plus grave, c’est l’étouffement programmé de cette grande portion d’Église qui n’est pas officiellement reconnue par le gouvernement chinois mais qui ne veut pas céder au chantage de n’être admis dans la légalité que s’ils acceptent de s’inscrire à l’Association patriotique.

    Le cas du diocèse de Mindong, dans le Fujan, est peut-être le plus instructif pour comprendre comment les autorités de Pékin mettent en pratique l’accord secret signé le 22 septembre dernier avec le Saint-Siège.

    Lire la suite

  • Shaanxi (Chine) : des églises catholiques converties en centres communautaires

    IMPRIMER

    De Zhou Xiaolu sur le site "Bitter Winter" :

    Des églises catholiques du Shaanxi converties en centres communautaires

    Les autorités présentent aux catholiques une alternative à la démolition de leurs églises : dépouiller leurs lieux de culte de tout symbole religieux. Les bâtiments sont ensuite proclamés « centres culturels » et la pratique d’activités religieuses y est interdite.

    Au cours de l’année qui s’est écoulée, le PCC a pris une série de mesures pour réprimer les Églises et les temples, dont certains appartiennent aux cinq religions autorisées. Des églises protestantes et catholiques ont été démolies ou fermées, des croix ont été démantelées. Toutefois, ces mesures suscitent souvent l’indignation de l’opinion publique. Pour éviter les critiques, le PCC expérimente des méthodes plus subtiles pour empêcher les églises d’opérer.

    Bitter Winter a publié de nombreux articles sur la manière dont les églises des Trois-Autonomies ont été converties en usines ou autres entreprises séculières. Ces derniers jours, Bitter Winter a visité plusieurs églises catholiques dans le comté de Qishan administré par la ville de Baoji dans la province de Shaanxi. Nous avons constaté que, bien que les églises n’aient pas été démolies, leur apparence a été modifiée. L’une d’elles a été convertie en centre communautaire. Un panneau où sont inscrites les « valeurs socialistes fondamentales » est accroché au mur à l’intérieur de l’église. Les activités religieuses sont aussi interdites dans l’église.

    Des croyants locaux ont confié à Bitter Winter qu’en septembre de l’année dernière, les autorités du comté de Qishan ont commencé à prétendre que deux églises catholiques locales n’avaient jamais reçu l’approbation officielle des autorités. Selon elles, il s’agirait de « bâtiments illégaux » qui, selon les réglementations et les politiques nationales, devraient être démolis. Lorsque les croyants ont protesté contre la démolition, les autorités leur ont dit que, s’ils voulaient éviter la démolition de l’église, ils devaient “d’abord enlever la croix, puis accrocher un panneau indiquant Centre d’activités culturelles” ».

    Lire la suite

  • Manifeste pour le cardinal Barbarin

    IMPRIMER

    L’archidiocèse de Lyon est en pleine effervescence. Lu sur le site web « riposte catholique » : 

    Un manifeste pour le cardinal archevêque de Lyon vient d’être mis en ligne par une équipe de fidèles et de prêtres du diocèse de Lyon. Tout le monde peut le signer ici :

    Oser une parole libre à propos du retrait du cardinal Philippe BARBARIN

    Laïcs engagés, prêtres en responsabilité, hommes et femmes de bonne volonté, du diocèse de Lyon, ou membres actifs de la société civile rhodanienne, nous souhaitons faire entendre une autre voix que celle des déclarations fracassantes relayées et entretenues par les médias.

    Tous, nous sommes scandalisés par les abus commis sur des enfants innocents et par le silence inconscient ou coupable, toujours inadmissible, qui les a accompagnés. Tous, nous voulons que
    réparation soit faite et que de tels actes soient bannis, autant qu’il dépend de nous. Nous demandons à la société civile et aux institutions d’avoir le même courage que l’Eglise aujourd’hui.

    Après le classement sans suite d’une enquête préliminaire, en 2017, le cardinal Barbarin a été condamné en 2019 pour non-dénonciation. Lui et le parquet de Lyon ont fait appel de ce jugement, ce qui amène à présumer innocent l’archevêque de Lyon. « Cela est important, rappelait le pape aux journalistes à son retour du Maroc le 31 mars 2019, car cela va contre une condamnation médiatique superficielle ».

    Nous sommes très sensibles à la volonté de pacification et de réparation manifestée par l’Archevêque de Lyon dans la remise de sa mission au pape. Nous remercions le Saint Père d’avoir rappelé la présomption d’innocence et confirmé Mgr Barbarin dans sa mission.

    Sans nier le sincère désir de paix et d’unité des membres des conseils réunis mardi 26 mars 2019, nous ne nous reconnaissons pas dans les propos du courriel « Flash info » du diocèse du 27 mars 2019. Nous ne partageons pas ces conclusions, même si elles n’expriment aucune hostilité dans le fond au cardinal Barbarin – contrairement à ce que les médias ont laissé entendre. Nous ne pouvons oublier le grave avertissement du pape ce 31 mars : « la condamnation médiatique a ruiné la vie de prêtres qui ont ensuite été jugés innocents ».

    Nous aussi, nous souhaitons qu’une nouvelle page se tourne, mais sans provoquer ni désordre ni injustice pour personne, ni pour les victimes des abus, ni pour les autorités du diocèse.

    Nous voulons dire notre proximité à toutes les victimes, celles regroupées dans l’association « La parole libérée » et celles qui n’en font pas partie.

    Nous remercions le cardinal Barbarin pour ce qu’il a entrepris et réalisé dans l’archidiocèse de Lyon depuis sa venue en 2002 ; nous n’oublions pas les fruits qu’il a portés. Dans les tempêtes et les épreuves, nous lui disons notre profonde estime.

    La solution temporaire, choisie par l’archevêque en accord avec le Pape, doit être comprise et respectée.

    Elle a un sens politique fort. Nous avons tous à nous purifier courageusement devant l’appel du Seigneur à la sainteté et à l’unité, sans nous défausser sur des victimes quelles qu’elles soient.

    Avec humilité et confiance, nous voulons consacrer nos efforts au service de tous, par la prière, la vie sacramentelle, l’accueil et la justice, sans laquelle aucune paix n’est possible.

    Vendredi 5 avril 2019 : Parole portée par un collectif dont M. Humbert de RIVAZ est fait le représentant.

    Ref. Manifeste pour le cardinal Barbarin 

    Je signe parce que « la thèse défendue en première instance par la juridiction lyonnaise – la prescription du délit principal (l’agression sexuelle) n’empêche pas l’existence du délit accessoire (la non-dénonciation) – est loin de convaincre. En effet, ainsi que l’indique le chapitre du Code pénal dans lequel figure l’article 434-3, celui-ci a pour objet de sanctionner les « entraves à la justice », à savoir d’éviter que la non-dénonciation d’une agression sexuelle assure l’impunité à l’agresseur. Or, dans le cas où une personne prend connaissance d’une agression sexuelle à une date où, du fait de la prescription, cette agression ne peut plus faire l’objet d’une condamnation, il est difficile de comprendre comment la non-dénonciation pourrait faire entrave à la justice. En outre, la thèse du tribunal correctionnel de Lyon emporterait, si elle était confirmée, des conséquences incalculables, concernant non seulement tout évêque, mais également tout éducateur, enseignant, travailleur social, etc. Il suffirait, par exemple, qu’un homme parvenu à un certain âge (disons 70 ans) confie de manière précise à un membre de sa famille avoir été victime d’une agression sexuelle à l’âge de 10 ans (soit 60 ans auparavant…) pour que ce dernier soit tenu, sauf à encourir une sanction pénale, de dénoncer immédiatement ces faits à l’autorité judiciaire. Ainsi, au-delà même du jugement moral qu’il convient de porter sur la gestion de l’affaire Preynat par le cardinal Barbarin, il est à espérer que les juges d’appel donneront de la loi pénale l’interprétation qu’exige le bon sens. En tout cas, doit être saluée la décision du pape François, motivée par le principe de la présomption d’innocence, de ne pas accepter, en l’état, la démission proposée par le cardinal Barbarin. » (Jean Bernard dans « La Nef » n° 313, avril 2019)

    JPSC

  • Ozon, un ami nous interpelle

    IMPRIMER

    Ce petit mot parvient à notre messagerie électronique :

    Je lis avec consternation l'accueil fait par la presse au dernier film d'Ozon: Grâce à Dieu. Il reçoit une pluie d'étoiles qui, à mon avis, tiennent plus au sujet abordé plus qu'aux qualités cinématographiques. Il en est de même pour les films qui montrent avec une complaisance positive les relations homosexuelles ou la "charité" euthanasique... L'air du temps l'emporte sur toute autre considération et la mode est impérative!

    D'après ce que j'ai pu lire, seuls les Cahiers du cinéma réputés à gauche, ont gardé intactes leurs exigences artistiques et rangent le film dans la catégorie des enquêtes sociologiques sans recherche cinématographique. Ils vont plus loin et renvoient les cinéphiles vers M, de Yolande Zauberman, film digne de ce nom mais qui passera inaperçu: il aborde avec un vrai talent le problème de la pédophilie dans une communauté juive...

    Hélas... Comme c'était prévisible, l'occasion de la programmation de "Grâce à Dieu" sur nos écrans était trop belle pour ne pas faire de ce film l'instrument d'une nouvelle campagne contre l'Eglise. La RTBF tout particulièrement en remet des couches et fait une propagande insistante pour engager ses auditeurs et téléspectateurs à aller voir ce film. La pédophilie intéresse beaucoup moins ces gens que l'entreprise de dénigrement de l'Eglise et de sa hiérarchie. Sinon, ils tenteraient de la débusquer partout où elle sévit et pas seulement dans l'Eglise. Pour le reste, tout ce qui peut alimenter le libertarisme moral et les "avancées éthiques" est bon à prendre. Il peut cependant arriver que de bonnes surprises surviennent comme lundi de la semaine dernière (25 mars) où "la Confession" et "les Innocentes" ont été programmées durant la même soirée sur la Une de la RTBF, mais cela reste vraiment exceptionnel.

    On pourrait espérer qu'ils se fatiguent de ce matraquage mais je pense qu'ils ne lâcheront pas prise et qu'ils poursuivront cette offensive comme en témoigne cette émission sur ARTE où ils ont exploité un nouveau dossier, celui des violences sexuelles commises contre des religieuses, émission que la RTBF s'est empressée de rediffuser la semaine suivante.
     
    Face à ce déferlement, on peut se demander si les réponses des responsables religieux sont adéquates. Saluer ce film et ce genre d'émission comme des occasions providentielles de faire la lumière sur des réalités tenues cachées jusque là et se battre la coulpe sans voir l'exploitation qui en est faite me paraît constituer une attitude de faiblesse, en tout cas insuffisante.

    YW

  • Des extrémistes hindous s'en prennent violemment à un lycée catholique

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    En Inde, un lycée catholique attaqué par une foule en colère

    En Inde, un lycée catholique a été vandalisé par une foule d’Hindous en colère. L’information est rapportée par l’agence Asianews, photos à l’appui. Les religieuses en charge de l’établissement ont été physiquement prises à partie, et les dégâts matériels se chiffreraient en dizaines de milliers d’euros.

    Tout est parti du suicide d’une des élèves de l’école, une jeune fille de 15 ans, déçue par ses mauvais résultats scolaires, qui s’est donc donné la mort dans son village de Kallakurichi (État du Tamil Nadu). Le lendemain du drame, les parents, accompagnés par quelque 200 personnes, -dont des activistes d’un groupe paramilitaire ultra-nationaliste hindou-, ont fait irruption dans le lycée Little Flower que fréquentait l’élève, s’attaquant violemment à tout l’édifice, saccageant les salles de classe et l’auditorium, détruisant le matériel informatique. Les assaillants n’ont pas épargné la chapelle: l’autel a été frappé à coups de pioche, et la statue de la Vierge Marie, décapitée. Pour  sœur Devasser Mary, la supérieure provinciale des franciscaines du Cœur immaculé de Marie, -communauté en charge du lycée-, la violence qui s’est déchaînée contre l’établissement était «préméditée et organisée»; les religieuses présentes ont également subi l’ire de la foule. Un groupe de femmes a ainsi tenté d’étrangler plusieurs d'entre elles.

    Les dégâts sont estimés à quelque 10 millions de roupies- soit environ 129 000 euros.  Le conseil des évêques du Tamil Nadu a condamné l’incident, exigeant des autorités l’ouverture immédiate d’une enquête, la punition des coupables ainsi que des mesures de protection pour les religieuses et le lycée. «Après l’attaque (…), les criminels sont revenus avec la police, et ont demandé des réparations. Cela est injustifiable», s’insurge sœur Devaseer.

    Le lycée Little Flower a été fondé il y a 74 ans pour les enfants de familles pauvres. Il accueille actuellement 2 150 élèves, dont 117 jeunes filles venant de familles extrêmement démunies, qui logent au sein de l’établissement. Depuis 7 décennies d’existence, le lycée a vu passer dans ses murs plus de 45 000 étudiants, garçons et filles, leur dispensant une formation de qualité, quelles que soient leur origine ethnique ou leurs croyances religieuses.

  • Quand le jour baisse sur l’Eglise catholique…

    IMPRIMER

    Sur le site web « Pro Liturgia » :

    Sarah le jour baisse ob_08de29_5bfba909-bb73-4651-a196-ba891908020e.jpeg

    Quelques petites vidéos dans lesquelles le cardinal Sarah, à l’occasion de la parution de son dernier livre, rappelle des points fondamentaux:
    ... sur la crise de la foi : cliquer ici
    ... sur la crise de l’Eglise : cliquer ici
    ... sur les raisons du combat à mener : cliquer ici
    ... sur la crise sacerdotale : cliquer ici.
    Le cardinal Sarah sait que la situation est grave; il descend donc dans l’arène pour mener “le bon combat de la foi”.

    Ref.  https://www.proliturgia.org/actua.html

    JPSC

    A lire également l'article de Christophe Geffroy sur le site de La Nef : Un monde à reconstruire

  • La Nuit des Témoins 2019

    IMPRIMER

    De KTO : La Nuit des Témoins (AED)

  • La rencontre entre le pape et Xi Jinping n'a pas eu lieu : un échec cuisant pour la Secrétairerie d'État

    IMPRIMER

    Nous avions relayé sur belgicatho cette note publiée par les Missions Etrangères de Paris annonçant une probable rencontre entre le président chinois et le pape; il n'en a rien été comme le souligne le site "Benoît et moi" :

    Vatican-Chine: l'affront de Xi Jinping à François

    De passage à Rome, le président chinois n'a pas répondu à l'invitation du Pape. C'est un échec cuisant pour la diplomatie vaticane (26/3/2019)

    XI JINPING SNOBE OUVERTEMENT BERGOGLIO

    Campari & De Maistre  (24 mars 2019) Traduction de "Benoît et moi" :

    De nombreux journalistes ont longuement écrit qu'à l'occasion de la visite du président chinois en Italie, Bergoglio et son entourage se sont déclarés «disposés à rencontrer Xi». Des sources de la presse disent qu'être disposés signifie en fait que la diplomatie du Vatican a tout fait pour qu'il y ait une photo du Pape avec le dictateur athée, mais nada. Pour Parolin, en campagne électorale pré-conclave, c'est un camouflet. Concrètement, nous disent des sources anonymes, le Vatican s'est prosterné de toutes les façons possibles mais n'a reçu que des affronts! 

    La postérité verra la photo de Xi Jinping avec Di Maio [actuel ministre "Cinq étoiles" du travail] mais pas avec Papa Francesco !!!!

    Voici ce qu'écrivait Il Corriere della Sera il y a quelques jours.

    Titre: Le président chinois en Italie : pour le Pape, un refus serait un échec. 

    "Chapeau": Le refus de Xi Jinping, en visite dans notre pays depuis le 21 mars, de rendre visite à Bergoglio au Vatican renforcerait les courants qui, au sein du Saint-Siège, se sont toujours méfiés de l'accord secret et provisoire avec la Chine. 

    Texte: (...) C'est pourquoi, comme le Corriere l'avait anticipé, François souhaite fortement la rencontre. Il a beaucoup investi dans l'ouverture de la voie chinoise, au prix de l'accusation de «vendre» les catholiques chinois dans la clandestinité sur l'autel d'une entente: une critique derrière laquelle on peut aussi voir la méfiance des Etats-Unis, irritée par la stratégie de François. Mais Xi rencontre une résistance symétrique et opposée dans la nomenklatura du Parti communiste chinois, perplexe à l'idée de légitimer les accords provisoires conclus avec le Vatican. Et, du moins pour l'instant, il semble que ces perplexités soient toujours d'actualité.

    Dans la pratique, nous croyons comprendre que les Chinois ont un minimum de pudeur. Etant donné qu'ils emprisonnent et persécutent les chrétiens, ils se demandent pourquoi ils devraient rencontrer leur chef! Ils ne se moquent pas des gens, eux.

    La rencontre n'a donc pas eu lieu (...). Un échec cuisant pour la Secrétairerie d'État...