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liturgie - Page 114

  • Italie : à la recherche de la liturgie perdue (table de communion et orientation du célébrant)

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    Du site "Paix liturgique" :

    EN ITALIE A LA RECHERCHE DE LA LITURGIE PERDUE : table de communion et l'orientation du célébrant

    Depuis 20 ans vaticaniste de la télévision publique italienne, Aldo Maria Valli tient un blog personnel dans lequel il partage avec style et clarté ses réflexions sur la vie de l’Église. À l’occasion de la publication de deux livres de don Enrico Finotti, prêtre du diocèse de Trente (Italie), il s’est arrêté sur la question liturgique, livrant des réflexions que nous partageons et commentons volontiers à notre tour.

    I – IL ÉTAIT UNE FOIS LA TABLE DE COMMUNION
    (13 février 2018 : source)

    « L’une des aberrations les plus répandues de l’après-concile a été l’élimination de la table de communion. Une erreur considérable sur le plan historique, liturgique, doctrinal, artistique et pastoral. »

    Ainsi écrit don Enrico Finotti en page 19 de son livre Il mio e il vostro sacrificio. Il liturgista risponde (1), une œuvre précieuse à recommander à tous ceux qui ont à cœur une juste compréhension et exécution du culte à rendre à Dieu.

    Cela peut sembler étrange de partir d’un détail comme celui de la table de communion mais la liturgie est faite de détails et chaque fois que l’on en néglige un c’est l’ensemble qui en souffre (il est bien connu que le diable est dans les détails). En outre, l’observation de don Finotti fait comprendre de quelle trempe est ce prêtre qui n’a pas peur des mots et va droit au but. Voyons donc quelle était la fonction de la table de communion et ce qui a motivé sa suppression.

    Outre à permettre aux fidèles de s’agenouiller pour recevoir le Saint-Sacrement avec toute la révérence due, la table de communion servait à marquer la séparation entre la nef, où se rassemblent les fidèles, et l’espace sacré de l’autel, où s’accomplit le sacrifice. Cette séparation est une constante de la tradition liturgique, en Orient comme en Occident. Sa raison liturgique est la protection de l’accès à l’autel, afin d’en garantir la sacralité. Sa raison théologique est la mise en évidence de la hiérarchie des rôles au cours de la célébration, celui du ministre ordonné, agissant in persona Christi Capitis, étant bien entendu différent de celui de l’assemblée des fidèles. 

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  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège: de l’univers baroque aux voix du plain-chant

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    Concert le vendredi 4 mai 2018 à 20h00 

    Visitez le monde de Jean-Sébastien Bach :

    Le vendredi 4 mai 2018 à 20h00, le Quatuor instrumental Darius, le Choeur de Chambre Praeludium et Patrick Wilwerth (orgue et direction) vous feront visiter le monde de Jean-Sébastien Bach, ses maîtres et ses disciples. Au programme, Bach, Krebs, Kuhnau, Zelenka, Buxtehude,Graupner…

    concert st sacrement 4 mai 2018 flyers 4 mai 19.jpg

    Internet : http://www.praeludium.be / P.A.F. 10€ (pas de réservation) /

    Tel. 0495 79 80 38

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2018/04/09/eglise-du-saint-sacrement-a-liege-le-vendredi-4-mai-a-20h-vi-6041939.html

     

    Messe du premier dimanche du mois, le 6 mai 2018 à 10h00 :

    Plain-chant et Trio instrumental (orgue, violon et violoncelle)

    Le dimanche 6 mai prochain,  5e après Pâques, l’église du Saint-Sacrement  offrira aussi à 10 heures une célébration la messe particulièrement soignée sur le plan musical avec le concours de l’Ensemble instrumental Darius (Anne-Sylvie Primo, violon, Florence Bailly, violoncelle et Patrick Wilwerth, orgue positif) qui jouera des extraits d’oeuvres de Georg Friedrich Haëndel,  Antonio Vivaldi et Astor Piazzola. Le plain-chantModifier de la messe « vocem jucunditatis », dédié au thème de la joie pascale, sera assuré par la Schola du Saint-Sacrement. 

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_mai2018.jpg

    Plus de renseignements : tel 04 344 10 89  ou email : sursumcorda@skynet.be

    Extraits musicaux sur le site web :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2018/04/23/eglise-du-saint-sacrement-a-liege-joie-pascale-pour-premier-6045863.html

     JPSC

  • Libres propos sur l’emploi des langues dans la liturgie

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    -missel-romain-1962-leglise-Saint-Sulpice-Paris_0_1400_939.jpgQue la langue du culte se distingue de celle de la vie courante est un phénomène sinon universel, du moins largement répandu dans beaucoup de liturgies.

    Cela était déjà vrai dans l’Antiquité païenne : à Rome, du temps d’Auguste, des collèges sacerdotaux comme les danseurs saliens ou les frères arvales conservaient pieusement des « carmina » dans une langue devenue archaïque. On ne les chantait pas moins. A la même époque, dans les synagogues juives, la Loi était lue en hébreu, langue alors tombée en désuétude, quitte à être traduite ou expliquée en araméen ou en grec. Jusqu’à un certain point cela reste encore vrai de nos jours dans l’orthodoxie, avec l’usage du slavon ou du grec ancien, et dans le catholicisme occidental avec le latin dont le concile Vatican II pose en principe que, sauf cas particuliers,  l’usage sera conservé dans les rites (constitution « sacrosanctum concilium », art. 36. 1).

    Mais pourquoi ? Par tendance, une liturgie est normalement conservatrice. Parce qu’elle est le lieu de la vérité qui ne varie pas. Modifier le rite, a fortiori la langue qui en est le caractère le plus marquant, pose la question du respect du sens, de la fidélité, dans un domaine par hypothèse délicat : celui de l’acte qui, dans le culte chrétien en tout cas, relie à l’absolu de Dieu. C’est une première explication mais, s’agissant du latin, il y en a d’autres, liées au contexte historique et, d’une manière générale, à la culture catholique.

    Des premiers temps à l’époque patristique

    Au fond, dans la liturgie chrétienne, les « distanciements » du langage quotidien ont existé dès l’origine. Lorsque le Christ institue l’Eucharistie au soir du Jeudi Saint, il le fait dans le contexte d’un rite juif, en araméen sans doute mais encadré par des psaumes hébraïques, c’est-à-dire dans une langue morte depuis le retour de l’exil à Babylone (538 av. J.-C.).

    Gagnant l’empire romain, le christianisme célébrera d’abord en grec : parce que celui-ci est  accessible aux nouveaux convertis, alors issus en majorité de la partie orientale de l’empire? Peut-être, mais surtout parce que le grec est, à la mesure du monde hellénistique, la langue de culture universelle susceptible d’exprimer avec exactitude la foi et les raisons de croire, mieux qu’aucun des dialectes de la Romania.  Depuis le IIe siècle avant notre ère, cette langue y exerce en effet une emprise intellectuelle que ne diminue pas l’éclat de la littérature latine dans les siècles suivants : à l’époque de Virgile et de Cicéron, de la bouche des maîtres d’école, les enfants des citoyens de Rome apprennent d’abord le grec. Et, cent ans avant le Christ, à Alexandrie, les savants juifs ont aussi achevé un tour de force : transposer en grec les concepts de la bible hébraïque. C’est la version dite « des Septante », un nouveau passage de la mer rouge, en quelque sorte : passage décisif, providentiel, qui ouvre la voie de la fusion ultérieure du message chrétien, de forme originairement sémitique, dans la pensée hellénique.

    A ces titres, le grec s’imposa aussi comme langue liturgique, même dans l’Occident latin, jusqu’au IVe siècle en tout cas. Est-ce à dire qu’il y fut compris de tous ? Sûrement pas. A Lyon, en 250 de notre ère, saint Irénée célébrait en grec, même s’il a dû prêcher en latin ou en celte dans la campagne gauloise. Et, à Rome vers 375, le pseudo-Ambroise (Ambrosiaster) parle encore des Latins qui, à la messe, chantent en grec sans comprendre : mais, peu importe, ajoute-t-il, car l’Esprit-Saint sait ce que demande l’âme chrétienne.

    Des temps barbares à celui des cathédrales

    Alors qu’au Ve siècle l’empire romain d’Occident se sépare de son homologue oriental et s’effondre sous le coup des grandes invasions, le latin triomphe paradoxalement sur ses décombres comme unique langue de culture, au détriment du grec (1) et la liturgie s’y latinise, mais peu à peu : en fait, du IVe au VIIIe siècle, le culte en Occident est encore bilingue, avec même un retour offensif du grec au VIIIe siècle.

    La question d’une célébration du culte en langues « barbares » ne s’y est jamais posée (2).  Sans doute, dans ce qui deviendra l’Empire byzantin, les Orientaux avaient-ils pu adopter leurs langues particulières comme langues liturgiques, parce que chaque peuple y possédait une écriture, une littérature cultivée, souvent plus ancienne que le grec. Mais, rien de tel en Occident : les peuplades anarchiques qui s’y implantèrent alors en masse sont largement analphabètes, sans passé historique ni langues abouties. Avec celui du pullulement des schismes orientaux s’opposant les uns aux autres, ce spectacle confus servit aussi de repoussoir, confortant la prévalence du latin comme langue de l’Eglise d’Occident et ciment de son unité, doctrinale comme disciplinaire.

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  • Qui peut communier ?

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    VE PN 106 Diacre-Abb--Augustin-re-oit-la-communion-du-Cardinal-357.jpg« Prenez et mangez-en tous ». A première vue, la liturgie eucharistique nous invite tous à communier. Sans exception. Dans les deux formes du rite romain. En réalité, le magistère de l’Eglise nous enseigne les conditions aussi bien indispensables que souhaitables pour recevoir fructueusement le Corps et le Sang du Christ. Quelles sont-elles ? Dans le mensuel « La Nef » du mois de mai 2018, l’abbé Laurent Spriet , prêtre du diocèse de Lyon (Communauté Totus Tuus) nous rappelle les conditions d’une communion fructueuse au Corps et au Sang du Christ :

    LES CONDITIONS INDISPENSABLES

    « Etre baptisé.

    Puisqu’une des finalités de la Communion est de nourrir en nous la vie divine, la première condition pour pouvoir recevoir l’eucharistie est d’avoir reçu le baptême. Les personnes non baptisées (donc les catéchumènes compris) ne peuvent donc pas recevoir la sainte Communion.

    Avoir la vraie foi en l’eucharistie, et une foi vivante.

    La participation à la communion eucharistique implique la communion dans la doctrine des Apôtres. Celui qui ne croit pas en la présence vraie, réelle, et substantielle du Christ en l’eucharistie ne peut pas communier.

    En outre, il faut être un membre vivant du Corps du Christ qui est l’Eglise. Il ne suffit pas d’appartenir de « corps » à l’Eglise, il faut encore lui appartenir de « coeur » c’est-à-dire avoir la « foi opérant par la charité » (Ga 5, 6).

    Etre en état de grâce.

    D’où la norme rappelée par le Catéchisme de l’Eglise catholique : « celui qui est conscient d’un péché grave [ou mortel] doit recevoir le sacrement de la réconciliation avant d’accéder à la communion »[1]. Notons bien que le jugement sur l’état de grâce appartient non pas au ministre qui distribue la sainte eucharistie mais bien uniquement à la personne qui s’approche de l’autel pour communier[2] : il s’agit en effet d’un jugement de conscience du communiant (cf. saint Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia vivit, n 37). ​Cette discipline de l’Eglise n’est pas nouvelle. Nous lisons en effet sous la plume de saint Jean Chrysostome : « Moi aussi, j’élève la voix, je supplie, je prie et je vous supplie de ne pas vous approcher de cette table sainte avec une conscience souillée et corrompue. Une telle attitude en effet ne s’appellera jamais communion, même si nous recevions mille fois le Corps du Seigneur, mais plutôt condamnation, tourment et accroissement des châtiments » (Homélies sur Isaïe 6, 3: PG 56, 139)​. Nous connaissons en effet les paroles très fortes de saint Paul aux Corinthiens que l’Eglise nous fait entendre le Jeudi-Saint : « Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps » (1 Co 11, 27-29). Recevoir le Corps du Christ en sachant que l’on est en état de péché mortel c’est Le recevoir indignement. C’est un sacrilège. Le pape Benoit XVI a attiré notre attention sur ce point en écrivant : « à notre époque, les fidèles se trouvent immergés dans une culture qui tend à effacer le sens du péché, favorisant un comportement superficiel qui porte à oublier la nécessité d’être dans la grâce de Dieu pour s’approcher dignement de la communion sacramentelle » (« Sacramentum caritatis », n 20). Pour être admis au banquet des noces de l’Agneau il faut avoir l’habit nuptial du baptême (Mt 22, 1-14) et s’il est sali (par le péché mortel), il faut le laver et le blanchir dans le Sang de l’Agneau (Ap 7, 14).

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  • Vendredi 4 mai : ouverture de l’édition 2018 du Festival international de Chant Grégorien de Watou

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    internationaal_gregoriaans_festival_van_watou_-43832-0.jpg

    Le vendredi 4 mai prochain, l’édition 2018 du Festival International de Chant Grégorien de Watou débutera par une pré-ouverture, avec la participation de 4 ensembles, à Houtkerque en Flandre française à 3 km à peine de Watou.

    L’église possède quelques très beaux retables et un orgue entièrement restauré. Didier Hennuyer, organiste titulaire de la cathédrale et de l'église Saint-François-de-Sales de Boulogne-sur-Mer, professeur d'orgue, viendra faire résonner ce magnifique instrument. C’est une belle façon de découvrir ainsi le petit village de Houtkerque. Après le concert, une rencontre est prévue dans la salle communale.

    Ensuite, le Festival continue à Grimbergen, Poperinghe, Coxyde, Anvers, Bruxelles, Dunkerque, Wervik et Haringe pour déboucher pleinement à Watou dès le 10 mai.

    Ces dix jours promettent d’être passionnants.

    Comme vous le savez, le Festival est un événement qui se déroule tous les trois ans. Veillez donc à être bien présent en 2018.

    Il est souhaitable de réserver ses places à l’avance.

    Le concert du soir à l’église abbatiale de Grimbergen affiche déjà complet, 450 places ayant été réservées.

    Signalons que pour le concert du 8 mai à la cathédrale de Bruxelles des places sont encore disponibles.

    Le Festival offre une programmation particulièrement variée aussi bien pour les concerts que pour le déroulement de la liturgie.

    Tant les compositions grégoriennes que les compositions qui ont été inspirées par le grégorien y seront programmées.

    La psalmodie, chant de l’office monastique, occupe une place importante dans le  programme de Watou.

    La psalmodie n’est pas la partie la plus facile du repertoire, mais bien la plus mystique.

    Les laudes seront chantées quotidiennement à partir du jeudi 10 mai jusqu’au dimanche 13 mai.

    Les vêpres seront aussi chantées à plusieurs reprises.

    Le “Psalterium Project” sera  présenté en primeur pendant le Festival. Il s’agit de l’enregistrement par l’ensemble néerlandais ‘’ Hartkeriana”  des 150 psaumes,  réunis dans une boîte de 12 CDs.

    À Watou, nous accueillerons le 10 mai, jour de l’Ascension, une délégation de 30 prêtres de Chine.

    Le samedi 12 mai, Mgr Lode Aerts, évêque de Bruges, présidera la messe à 9h30. Elle sera chantée par non moins de 12 ensembles.

    Il y aura tant de choses à vivre, mais comme dernier point, je voudrais attirer votre attention sur un événement unique, à savoir un drame liturgique du Moyen Âge, avec des dialogues chantés par 10 jeunes filles âgées de 12 à 18 ans, membres de l’ensemble vocal ‘’ Cantamare”  de La Haye. Il s’agit du jeu pascal “Visitatio sepulchri - La visite du tombeau “ , selon les manuscrits de l’abbaye féminine Sinte Marie à Rijnsburg (Pays-Bas) . On pourra assister à cette présentation soit à Wervik le jeudi 10 mai à 20h, soit à Watou le vendredi 11 mai à 16h30.

    Vous trouverez plus d’informations sur le programme complet du Festival en consultant le  site www.festivalwatou.be

    JPSC

  • Paul VI applaudissait-il la réforme liturgique ?

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    De Sandro Magister traduit sur le site diakonos.be :

    Paul VI et la réforme liturgique. Il l’a approuvée mais elle ne lui plaisait guère

    « C’est le Pape qui le veut ». C’est ainsi que Mgr Annibale Bugnini (1912-1982), l’artisan de la réforme liturgique qui suivit le Concile Vatican II, réduisait systématiquement au silence les experts qui contestaient l’une ou l’autre de ses innovations les plus inconsidérées.

    Le pape en question, c’était Paul VI qui avait en effet confié à Bugnini le rôle de secrétaire et de factotum du conseil pour la réforme de la liturgie présidé par le cardinal Giacomo Lercaro.

    Bugnini jouissait d’une mauvaise réputation auprès de certains membres du conseil. « Scélérat et mielleux », « manipulateur », « dépourvu de culture comme d’honnêteté » : c’est ainsi que le grand théologien et liturgiste Louis Bouyer (1913-2004), que Paul VI estimait énormément, l’a décrit dans ses « Mémoires ».

    En fin de compte, ce pape fut sur le point de créer Bouyer cardinal et punit Bugnini en l’exilant comme nonce à Téhéran après s’être rendu compte des dégâts qu’il avait causés et de la fausseté de ce « c’est le Pape qui le veut » derrière lequel cette canaille s’abritait.

    Pourtant, au cours des décennies qui suivirent, les héritiers de Bugnini menèrent le jeu. Son secrétaire personnel Piero Marini fut l’organisateur des cérémonies pontificales de 1983 à 2007.  Et des livres viennent de sortir qui mettent en évidence le rôle de Bugnini.

    Mais revenons à Paul VI, comment a-t-il vécu l’affaire de la réforme liturgique ? Les défenseurs de la liturgie préconciliaire l’accusent d’être le responsable ultime de toutes les innovations.

    En réalité, entre Paul VI et la réforme qui prenait forme peu à peu, il n’y avait rien de cette harmonie que les critiques lui reprochèrent.

    Au contraire, Paul VI a souffert à de nombreuses reprises de ce qu’il voyait se dérouler et qui était aux antipodes de sa culture liturgique, de sa sensibilité et de l’esprit avec lequel il célébrait.

    Un petit livre qui vient de sortir dernièrement apporte une nouvelle lumière précisément sur cette souffrance personnelle causée au Pape Jean-Baptiste Montini par une réforme liturgique avec laquelle il ne partageait pas grand-chose.

    lire la suite sur diakonos.be
  • Allemagne : fronde de sept évêques contre l’accès à la communion sacramentelle du conjoint luthérien en cas de couple mixte luthéro-catholique

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    Le 22 février, la Conférence des évêques allemands avait annoncé avoir adopté « après d’intenses débats » un projet de texte sur la possibilité pour les couples luthéro-catholiques de communier ensemble à l’eucharistie.

    Estimant que ce projet viole « la foi catholique et l’unité de l’Église », sept évêques ont écrit à Rome.  Commentaire d' Anne-Bénédicte Hoffner dans le quotidien « La Croix » :

    "La possibilité pour les couples luthéro-catholiques de participer ensemble à l’eucharistie fait débat en Allemagne.

    Le 22 février, au terme de l’Assemblée plénière de printemps des évêques allemands et après « d’intenses débats », le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich, président de la Conférence épiscopale allemande et membre du C9 (le groupe de cardinaux chargés de conseiller le pape dans sa réforme de la curie) avait annoncé un texte qui faciliterait, dans certains cas, la communion pour le conjoint de confession protestante.

    Pour certains évêques allemands, une telle décision outrepasse les compétences de la conférence des évêques et relève de l’Église universelle, autrement dit de Rome. Sept d’entre eux viennent d’écrire au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Luis Ladaria, et au cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens pour leur demander leur « aide » et « des éclaircissements », révèle le Kölner Stadt-Anzeiger, le quotidien de la ville de Cologne, dans son édition du 4 avril, qui a pu lire la missive.

    Majorité des deux tiers

    Selon l’article, le document pastoral annoncé en février – et adopté par une majorité des deux tiers des évêques – serait « illégal » car il « violerait de leur point de vue la foi catholique et l’unité de l’Église ».

    En plus du cardinal Rainer Woelki, archevêque de Cologne, cette lettre de « trois pages » datée du 22 mars, est signée également par l’archevêque de Bamberg, Mgr Ludwig Schick, et par les évêques d’Augsbourg, Eichstätt, Görlitz, Ratisbonne (Regensburg) et Passau. « L’opposition au cardinal Marx et à la majorité des évêques se concentre donc en Bavière », relève le quotidien allemand, en rappelant que cette région est aussi celle du cardinal Marx, archevêque de Munich et président de la conférence épiscopale bavaroise…

    Les sept signataires n’ont en outre pas « consulté préalablement » le président de la Conférence des évêques allemands (DBK). Le cardinal Woelki ne lui a écrit que le lendemain, le 23 mars, pour l’avertir de leur initiative.

    « Des changements toujours possibles »

    Le cardinal Marx leur répond dans une lettre datée du 4 avril, adressée à l’ensemble des évêques d’Allemagne, et publiée sur le site Internet de la conférence des évêques. Sur le fond, ce proche de François justifie cette décision – prise « à une écrasante majorité » rappelle-t-il – par l’encouragement du pape « à faire de nouveaux pas dans le domaine de l’œcuménisme et de la pastorale ».

    Concernant les doutes exprimés par les sept signataires, il rappelle que « la gravité du besoin spirituel » de chaque couple mixte sera vérifiée et que la décision ayant été prise en cohérence avec les « textes de référence » sur l’œcuménisme et avec le droit canonique, le lien « avec l’Église universelle » est assuré. « Il a été démontré à maintes reprises et clairement qu’un évêque diocésain (canon 844) et bien sûr une conférence nationale des évêques peuvent formuler des critères qui permettent la communion à des chrétiens qui ne sont pas en pleine communion avec l’Église catholique », écrit-il également.

    Il invite enfin les signataires à « informer » tous les évêques et non pas seulement lui puisque leur courrier « concerne toute l’Assemblée plénière ».

    « Le procédé est sans précédent dans l’histoire récente de l’Église » allemande, indique l’article, qui fait toutefois référence au conflit qui avait opposé à la fin des années 1990 la majorité des évêques allemands au pape Jean-Paul II sur l’accompagnement des femmes enceintes dans les Centres de consultation pré-avortement.

    « Pour des raisons de conscience », l’ancien archevêque de Cologne, le cardinal Joachim Meisner, s’était publiquement désolidarisé d’une décision prise en juin 1999 à la majorité des évêques allemands de rester dans le système consultatif du gouvernement.

    Ref. Fronde de sept évêques allemands contre le projet de communion pour les couples mixtes

    Des appels à Rome dans la constellation actuelle d’un pouvoir auquel le Cardinal Marx est étroitement associé ont-il quelque chance d’être entendus ?  

    JPSC

  • Pâque toujours nouvelle…

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    Lu sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    Pierre et Jean au Tombeau 6ab74801bb78bd188f4c89f8c7d55faf.jpgPâques 2018 : comme chaque année les chrétiens proclament  « Χριστός ἀνέστη, Surrexit Christus, le Christ est ressuscité » mais quel est le sens de cette profession de foi ? Dans son livre sur Jésus de Nazareth, Benoît XVI écrit : si dans la Résurrection du Christ, il ne s’était agi que du miracle d’un cadavre ressuscité cela ne nous intéresserait, en fin de compte, pas plus que la réanimation, grâce à l’habileté des médecins, de personnes cliniquement mortes. Pour le monde en général et pour notre existence, rien ne serait changé.

    Et le pape aujourd’hui émérite poursuit : saint Paul nous dit dans sa première lettre aux Corinthiens que c’est seulement dans la mesure où nous la comprenons comme un événement universel, comme l’inauguration d’une nouvelle dimension de l’existence humaine, que nous sommes sur la voie d’une interprétation juste des témoignages sur la Résurrection telle qu’elle se présente dans le Nouveau Testament. Benoît XVI interroge: cela peut-il être en opposition avec la science ? Est-ce que vraiment il ne peut exister que ce qui existait « depuis toujours » ? Est-ce que quelque chose d’inattendu, d’inimaginable, quelque chose de nouveau, ne peut pas exister ? Si Dieu existe, ne peut-il pas, lui, créer aussi une dimension nouvelle de la réalité humaine et de la réalité en général ? Et la création n’est-elle pas, au fond, en attente  de cette ultime et plus haute « mutation », de ce saut décisif de qualité ? N’attend-elle pas l’unification du fini avec l’infini, l’unification entre l’homme et Dieu, le dépassement de la mort ?

    Du point de vue de l’histoire, la Résurrection de Jésus, c’est la semence la plus petite mais elle porte en elle, comme le suggère l’image du grain de sénevé, les potentialités infinies de Dieu. Ainsi, la Résurrection est entrée dans le monde seulement à travers quelques apparitions mystérieuses aux élus. Et pourtant, elle était le début vraiment nouveau dont, en secret, tout le monde était en attente. Alleluia !

    Tous les offices de la semaine sainte en l'église du Saint-Sacrement à Liège: cliquez ici  Des Rameaux à Pâques 

    Ci-dessous: la messe grégorienne du dimanche de Pâques, avec le concours de l'ensemble instrumental Darius (violons et orgue positif).

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_avril2018.jpg

    Ref. http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    JPSC

  • Verviers : messe de Pâques en musique à Sainte-Julienne

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    Vous êtes cordialement invité(e)(s) à assister à la 

    Messe de Pâques 

    le dimanche 1 avril à 11H00

    à l’église Sainte-Julienne, 

    Avenue Léopold II à Verviers

    La Chorale Ste Julienne, 

    sous la direction de Margaret Todd-Scott,

    interprètera :

    le Kyrie et le Gloria de la Kleine Orgelmesse de Haydn

    le "Since by man came death" du Messie de Haendel

    le Sanctus et l'Agnus Dei de la messe K192 de Mozart

    "I know that my Redeemer liveth" du Messie de Haendel 

    Après la Messe nous aurons le plaisir de vous offrir l’apéritif et des petits oeufs de Pâques.

  • La liturgie au Pays de Liège

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    LA LITURGIE AU PAYS DE LIEGE

    VE PN 106 Etienne de Liège etienne001.jpg

    Lu sur le site web de l’église du Saint-Sacrement à Liège cet extrait de la revue « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle éditée par l'association "sursum corda" :

    « Nous donnons ici, sans son appareil de notes, un chapitre de l'introduction à notre édition du « Missel selon l'ancien rit liégeois prétridentin », qui sera disponible sous peu. (Pour être tenu au courant de la parution, envoyer un simple courriel à : nexuslatin@yahoo.fr.)

    QUELQUES REPÈRES

    DANS L’HISTOIRE DU RIT LIÉGEOIS

    1. Les origines

    Héritière à sa naissance, dès l’aube du viiie siècle, de la liturgie célébrée depuis le ive siècle dans l’antique cité de Tongres, l’Eglise de Liège conserva et développa pendant un millénaire environ son rit propre.

    On cite comme premier évêque de Tongres saint Materne ; il semble que cela doive s’entendre au sens que Tongres relevait de lui en sa qualité d’évêque de toute la Germanie seconde.

    Ce n’est probablement pas avant sa mort que la cité fut érigée en évêché, et saint Servais est le premier pontife dont il soit historiquement bien établi qu’il ait occupé ce siège, aux environs de 340. Sans doute est-ce à lui que le diocèse, dont le centre passera de Tongres à Maastricht puis à Liège, est redevable de sa première organisation et de l’ordonnance de sa tradition liturgique, semée un peu plus tôt, au cours de l’évangélisation par Materne. En dehors de son rôle dans la résistance à l’arianisme, on n’a toutefois guère plus de renseignements sur cet évêque, sinon que son nom, Serbatios, indique une origine orientale.

    Cette maigre information s’inscrit parfaitement dans la ligne de ce que l’on sait par ailleurs des plus anciens vestiges liturgiques des Eglises transalpines : ils révèlent qu’elles ont en commun de s’apparenter à « un type d’inspiration et de forme orientales, introduit en Occident vers le milieu du ive siècle » (H. Leclercq).

    Le souvenir du premier substrat du Missel liégeois s’est vraisemblablement perpétué dans l’appellation « usage de Saint-Materne » dont fut qualifié autrefois le rit primitif de l’ancien diocèse

    2. La touche carolingienne

    VE PN 106 Chrodegang 359_council_bishop.jpg

    Dans la mouvance de la « renaissance » carolingienne, sous le règne de Pépin le Bref, de Charlemagne et de ses successeurs, la liturgie liégeoise s’imprègne d’éléments romains. Il semble que l’intérêt porté au chant de la chapelle pontificale ait engagé le processus.

    Originaire de la Hesbaye au pays de Liège où il fit ses études, sans doute à l’abbaye de Saint-Trond, le fondateur de l’école messine, saint Chrodegang (évêque de Metz de 742 à 766, conseiller et homme de confiance de Pépin le Bref), est impressionné par la qualité des mélodies de la tradition romaine : il les introduit d’abord dans son diocèse ; et comme il procède à l’ordination de fort nombreux évêques et clercs, les usages romains qu’il entend propager pénètrent aussi dans plusieurs autres sièges épiscopaux (civitates).

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  • La réception de l'Eucharistie à travers le temps

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    mag_106_final-page-001.jpgPublié dans les n° 106 (printemps) et 107 (été) 2018 du magazine Vérité et Esperance-Pâque Nouvelle de l’association « Sursum Corda » pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement à Liège ( contact : sursumcorda@skynet.be , tel. +32.(0) 4. 344 10.89) 

    Depuis les réformes liturgiques opérées dans le sillage du second concile du Vatican (1962-65), et les dissensions qu’elles ont engendrées, le mode de réception de l’Eucharistie est devenu peu à peu un marqueur de la sensibilité du communiant. Communie-t-on debout, en file indienne et sur la main ? Nous voici dans l’air du temps, moderniste voire réformateur. Reçoit-on l’eucharistie au banc de communion, à genoux et sur la langue ? Nous voilà nostalgique, « tradi » voire réactionnaire !

    Un regard sur les pratiques anciennes[1] permettra sans doute d’élargir les perspectives et de distinguer l’essentiel de l’accessoire : toutes les traditions humaines ne doivent-elles pas s’incliner devant Celui qui est et qui daigne s’abaisser humblement jusqu’à nous ?

    Dans la main et sous les deux Espèces

    Dans les premiers siècles de l’Église, le baptême, la confirmation et l’eucharistie étaient reçus le mêmeVE PN 106 chalumeau communion.jpg jour et successivement. Telle est encore la pratique dans les Églises orientales et dans la tradition orthodoxe.

    La communion « sous les deux Espèces » a été longtemps la seule manière de communier dans toute la chrétienté. En effet, Jésus n’avait pas seulement dit : « Prenez, mangez, ceci est mon corps », mais aussi, selon le récit de S. Matthieu : Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna en disant : « Prenez et buvez-en tous, car ceci est mon sang… »[2]. Sous l’épiscopat de Grégoire de Tours (+ 594), on sait que les fidèles communiaient dans un calice spécial, différent de celui du prêtre, un calice à anses, afin que les fidèles pussent le maintenir fermement entre leurs mains ; la patène destinée aux fidèles était également plus grande et creusée comme un saladier. Cette familiarité avec les vases sacrés n’allait pas sans un profond respect du mystère approché de si près.

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  • Comment communier ? Des consignes contradictoires...

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    D'Isabelle Cousturié sur aleteia.org :

    Faut-il communier dans la bouche ou dans la main ? Debout ou à genoux ?

    Comment convient-il de recevoir la sainte communion ? Cette question suscite bien des polémiques depuis la (ré)introduction de la pratique « dans la main », après des siècles de communion dans la bouche.

    Le débat sur le mode de réception de la communion rebondit régulièrement. Quel mode de réception incarne la forme la plus respectueuse ou la plus intime de communion ? Quelle est la pratique la plus ancienne ? Le pape François l’a rappelé lors de sa catéchèse du 21 mars, on peut communier sous les deux formes. Mais à condition de respecter les prescriptions de l’Église confiées aux conférences épiscopales  : « Selon la pratique ecclésiale, les fidèles s’approchent normalement de l’Eucharistie en procession et communient debout avec dévotion, ou à genoux, comme établi par la conférence épiscopale, recevant le sacrement dans la bouche ou — là où cela est permis — dans la main, comme ils le préfèrent », a souligné le Pape.

    Là où cela est permis 

    Rappelons que les deux pratiques — dans la bouche ou dans la main — sont autorisées en France depuis 1969, après une demande officielle faite au Saint-Siège selon les directives de la toute nouvelle instruction Memoriale Domini (29 mai 1969). L’Église déplorant que « dans certains endroits et dans certaines communautés », cette façon de faire soit déjà pratiquée, « bien que le Saint-Siège n’ait pas encore donné l’autorisation demandée et que cette pratique ait été parfois introduite sans que les fidèles y aient été préparés convenablement ».

    Autorisation accordée, il est précisé aux épiscopats que « l’usage traditionnel est maintenu en vigueur », que « la nouvelle manière ne doit pas être imposée », et que « les deux manières de communier peuvent coexister dans la même action liturgique ». Des précautions sont également demandées pour éviter les risques possibles : manque de respect, profanation, perte de foi en la Présence réelle… Il est également recommandé une catéchèse adéquate pour expliquer l’introduction du nouvel usage.

    Le rôle des conférences épiscopales, la nécessaire confirmation du Saint-Siège et la liberté de choix du fidèle — ni empêché, ni contraint à l’une ou l’autre forme — , a été réaffirmé dans la nouvelle instruction Redemptionis Sacramentumen 2004, qui insiste à nouveau sur le respect nécessaire et les précautions et règles à observer, notamment pour la communion dans la main :

    « Tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche. Si un communiant désire recevoir le sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège Apostolique, on peut lui donner la sainte hostie. Cependant, il faut veiller attentivement dans ce cas à ce que l’hostie soit consommée aussitôt par le communiant devant le ministre, pour que personne ne s’éloigne avec les espèces eucharistiques dans la main. S’il y a un risque de profanation, la sainte communion ne doit pas être donnée dans la main des fidèles » (n° 92).

    La polémique

    Au Vatican, le débat est aussi vigoureux. Ainsi, le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le cardinal Robert Sarah, très soucieux de voir respecter « la vie liturgique » affiche toujours une position rigoureuse par rapport à la ligne du pape François. « Pourquoi insistons-nous pour communier debout et dans la main ? Pourquoi cette attitude exprimant un manque de soumission aux signes de Dieu, alors que la communion à genoux et dans la bouche est « un acte d’adoration et d’amour que chacun de nous peut offrir à Jésus-Christ ? »,  s’interroge-t-il dans la préface d’un ouvrage italien sur le sujet.

    Lire aussi : Pain et vin eucharistiques : le cardinal Robert Sarah rappelle les règles

    Le pape François, lui, préfère mettre en avant « le prodige de la communion », se centrant sur la célébration de l’Eucharistie  qui « ouvre et unit tous ceux qui ne font qu’un » avec Jésus-Christ. « Nous devenons ce que nous recevons : le Corps du Christ », a-t-il déclaré dans sa catéchèse de mercredi, « nous célébrons l’Eucharistie pour nous nourrir du Christ qui se donne lui-même dans sa Parole et dans le Sacrement de l’autel ». Et de rappeler « qu’après la fraction du pain consacré, le prêtre invite les fidèles au banquet eucharistique (…) pour faire l’expérience de l’union intime avec le Seigneur, source de joie et de sainteté »Cette sainteté est « le plus beau visage de l’Église », aime répéter le pape François. Elle sera d’ailleurs le thème de sa prochaine exhortation apostolique dont la parution est annoncée pour le 2 avril, le lundi de Pâques.