Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire - Page 158

  • Quand la crise de l'Union européenne fait furieusement penser à la chute de la République romaine

    IMPRIMER

    livre-engels.jpgC'est Joseph Savès, sur Herodote.net qui nous donne l'envie de lire un ouvrage dont le compte-rendu met incontestablement en appétit :

    Le déclin; La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine

    David Engels (éditions du Toucan, 384 pages, 20 euros,  2013)

    Avec cet essai plein d'érudition et de finesse, le jeune historien belge David Engels (33 ans) a réussi un coup de maître.

    Professeur d'histoire romaine à l'Université libre de Bruxelles, il dresse un parallèle audacieux et tout à fait inédit entre la situation actuelle de l'Europe et celle de Rome... à la fin de la République, autrement dit au 1er siècle av. J.-C., à l'époque de Marius, Sylla, Pompée, César et Auguste !

    Avant lui, dès le XIXe siècle, de nombreux historiens et essayistes s'étaient inquiétés de l'évolution du Vieux Continent et avaient cherché des grilles d'explication dans une comparaison avec la fin de l'empire romain (IIIe-Ve siècles de notre ère), mais jamais encore personne n'avait songé à la crise du 1er siècle av. J.-C.

    Point par point, dans une première partie, David Engels confronte l'Europe du XXIe siècle et la République romaine : il analyse la première principalement à travers les sondages d'opinion et la seconde à travers les chroniques, les écrits et la correspondance des contemporains (Cicéron, Salluste...).

    Les similitudes dans les moeurs et les mentalités sont confondantes...

  • Un évêque face à l'imposture nazie : Clément Auguste von Galen (22 mars)

    IMPRIMER

    Le Bienheureux Clemens August Graf von Galen - Cardinal, surnommé « Le Lion de Münster » (Source : EAQ)

     

    Clemens August von Galen, onzième des 13 fils du comte Ferdinand Heribert Ludwig von Galen et de la comtesse Élisabeth von Spee, naquit le 16 mars 1878 dans le château de Dinklage dans la région de l'Oldenburg, aux alentours de Münster. Il grandit dans un milieu rural, au sein d'une grande famille reflétant la vie ecclésiale et sociale de son temps. Une fois l'école et ses études terminées, il fut ordonné prêtre en 1904. Pendant deux ans, il fut aumônier et secrétaire de son oncle, l'évêque auxiliaire Maximilian Gereon von Galen. L'un des plus grands changements de sa vie fut son transfert à Berlin. Pendant 23 ans, il dut affronter la difficile période de la Première Guerre mondiale et les désordres de la République de Weimar et leurs lourdes conséquences sociales. En 1929, il fut nommé curé de l'église paroissiale de saint Lambert à Münster. Le deuxième changement encore plus important de sa vie fut sa nomination inattendue comme évêque de Münster, à l'automne 1933.

    Lire la suite

  • Une exécution inique, un 21 mars

    IMPRIMER

    Sur Hérodote.net :

    Quinze ans après le début de la Révolution, le Premier Consul Napoléon Bonaparte veut mettre un terme à celle-ci sans pour autant permettre le retour de la monarchie. 

    Pour terroriser les royalistes, il fait enlever en pays étranger le duc d'Enghien (32 ans), un prince de haut rang. 

    Sommairement jugé, le jeune homme est fusillé dans les fossés de Vincennes. 

    Faute de chef d'accusation précis, l'acte d'accusation a été rédigé en blanc : «... Et lui a appliqué l'article xxx de la loi du xxx ainsi conçu xxx et, en conséquence, l'a condamné à la peine de mort»... 

    En savoir plus

  • Massimo Introvigne démonte les accusations bidons portées contre le pape

    IMPRIMER

    Sur la Nuova Bussola Quotidiana, Massimo Introvigne s'applique à démonter les accusations émises contre le pape et selon lesquelles il aurait non seulement fait preuve d'indulgence à l'égard de la dictature mai aussi dénoncé deux jésuites aux autorités. Nous remercions l'amie qui a bien voulu traduire et condenser ce très long article mais cela en valait la peine alors que cette fange est encore largement répandue sur différents sites malgré les démentis les plus fermes :

    Massimo Introvigne souligne qu’il n’aura fallu que quelques heures pour que la « machine à merde », expression italienne correspondant à notre « traîner dans la boue », s’attaque au Pape François. Une machine à traîner dans la boue avec deux sons de cloches. Tandis que la maladroite tentative du célèbre journaliste italien Travaglio (« Il Fatto ») de le classer parmi les progressistes était encore en cours - juste avant que l’on ne découvre son apologie du célibat sacerdotal et sa dénonciation des lois sur le mariage homosexuel  - un démenti était lancé : il ne s’agissait pas d’un progressiste, mais d’un fasciste qui n’avait pas condamné la dictature militaire argentine. Bien pire : on l’accusait déjà d’avoir collaboré avec celle-ci, et même d’avoir personnellement livré des Jésuites à la torture, et potentiellement tant d’autres choses encore. Et la « Repubblica » de menacer le pape, si par malheur il se révélait « gênant », de devoir un jour faire la lumière sur ses rapports avec la dictature militaire argentine et sur des faits jamais clarifiés et où il pourrait être scandaleusement compromis !

    En somme, des menaces, un chantage absurde… et surtout de la calomnie. Car, comme le soutient Introvigne : « et pourtant, il n’y a rien à clarifier : tout a déjà été fouillé, mis au jour par des ouvrages et contre-ouvrages en Argentine, et il n’existe pas un document, le plus insignifiant soit-il, qui n’ait été publié. L’affaire est classée. »

    Lire la suite

  • Bergoglio et la dictature : démenti du Saint-Siège et réfutations (mise à jour)

    IMPRIMER
    A PROPOS D'ACCUSATIONS CONTRE LE NOUVEAU PAPE
    Cité du Vatican, 15 mars 2013 (VIS). A la fin du point de presse de ce jour, le P.Federico Lombardi a lu une note relative aux accusations qui ont refait surface ses derniers jours contre le nouveau Pape: "La campagne conduite par une revue contre Jorge Mario Bergoglio, qui remonte à des années, est bien connue. Le caractère anticlérical de ces attaques, allant jusqu'à la calomnie et la diffamation des personnes, est bien connu. Les accusations concernant l'actuel Pape remontent à l'époque où il n'était pas encore évêque, mais simplement supérieur des jésuites en Argentine. Elles font référence à deux prêtres enlevés pendant la dictature, et qu'il n'aurait pas protégé. Or aucune accusation formelle et documentée n'a jamais été déposée contre lui. La justice l'a entendu une fois et à simple titre de témoin et le P.Bergoglio n'a jamais été suspecté ou accusé, ayant d'ailleurs fourni les preuves de son extranéité à l'affaire. Il existe d'autre part nombre de dépositions démontrant combien le P.Bergoglio a agi pour sauver des personnes en danger à l'époque. Il est tout autant connu qu'après être devenu évêque, dans l'élaboration de la démande de pardon, Mgr.Bergoglio a déploré les défaillances de l'Eglise argentine face à la dictature. Les accusations en question découlent d'une lecture historique de cette période promue depuis des années par des milieux anticléricaux. Elles n'ont pas lieu d'être".
    Lire, en complément : http://www.marianne.net/Le-pape-et-les-complices-de-la-dictature-argentine_a227411.html ou : francois-et-les-loups-de-gubbio/ ou encore cette intervention de Leonardo Boff : http://www.kathpress.co.at, et enfin, cet article sur Aleteia : 

    Le Prix Nobel de la Paix argentin Adolfo Pérez Esquivel et l’ancienne médiatrice du pays ont démenti catégoriquement que Jorge Mario Bergoglio, élu évêque de Rome sous le nom de pape François, ait été complice de la dictature dans son pays.

    Lire la suite

  • Regard sur les conclaves de l'époque moderne

    IMPRIMER

    Cité du Vatican, 11 mars 2013 (VIS). Voici une chronologie des conclaves de l'époque moderne, avec mentions de faits curieux ayant eu lieu lors de leur déroulement:

    Le conclave le plus long de l'histoire moderne se déroula en 1740 pour l'élection de Benoît XIV. Il dura du 18 février au 17 août, soit 181 jours. Les électeurs étaient au nombre de 51 à l'ouverture mais 4 cardinaux moururent durant le conclave.
     
    En 1758 le conclave pour l'élection de Clément XIII dura du 15 mai au 6 juillet (53 jours). Il comptait 45 cardinaux électeurs à son ouverture mais lors de la votation finale seuls 44 étaient présents.
     
    L'élection de Clément XIV au conclave de 1769, dura 94 jours, du 15 février au 19 mai et compta 46 électeurs.
     
    Le Pape Pie VI fut élu en un conclave qui se déroula du 5 octobre 1774 au 15 février 1775 (133 jours). Les cardinaux électeurs étaient 44 à l'ouverture, mais deux d'entre eux moururent au cours du conclave.
     
    L'élection de Pie VII eut lieu à Venise, Rome étant occupée par les troupes françaises. Le conclave dura du 1 décembre 1799 au 14 mars 1800 (105 jours). Ce fut le dernier conclave en dehors de Rome, auquel participèrent 34 électeurs.
     
    En 1823, le Pape Léon XII fut élu au bout de 27 jours (2 septembre-28 septembre) par 49 cardinaux électeurs.
     
    En 1829, le conclave pour l'élection de Pie VIII dura 36 jours, du 24 février au 31 mars. Il comptait 50 électeurs.
     
    Grégoire XVI fut le dernier cardinal non évêque élu Pape. Le conclave pour son élection dura 51 jours, du 14 décembre 1830 au 2 février 1831, avec 45 cardinaux.
     
    Les conclaves “courts” commencèrent en 1846 avec l'élection de Pie IX (50 cardinaux) à l'issue d'un conclave qui dura 3 jours, du 14 au 16 juin.
     
    En 1878, Léon XIII fut élu après un conclave de 3 jours, du 18 au 20 février, auquel participèrent 61 électeurs. Le Cardinal John McCloskey, archevêque de New York, premier cardinal non européen devant participer au conclave arriva trop tard.
     
    En 1903 fut élu Pie X. Durant le conclave fut exercé pour la dernière fois le Ius Exclusivæ (droit d'exclusion dont disposaient certains monarques catholiques d'Europe pour opposer leur veto à un candidat à la papauté). A cette occasion, ce fut l'empereur François Joseph I d'Autriche qui exerça son veto contre le cardinal italien Mariano Rampolla. Le conclave dura 5 jours du 31 juillet au 4 août. 64 cardinaux électeurs participèrent et il y eut 7 scrutins. Après son élection Pie X abolit le droit de veto.
     
    En 1914 le conclave qui élit Benoît XV dura 4 jours, du 31 août au 4 septembre. Les électeurs étaient 57 et il y eut 10 scrutins. Deux cardinaux nord-américains et un canadien, arrivés trop tard, ne purent entrer dans la Chapelle Sixtine. Cependant, pour la première fois un cardinal d'Amérique latine participa à l'élection.
     
    En 1922, durant le conclave qui élit Pie XI, 2 Américains et 1 Canadien restèrent dehors à nouveau. Une règle fut alors instituée établissant qu'à compter du Siège vacant les cardinaux auraient un délai de 15 jours pour arriver à Rome. Les électeurs étaient au nombre de 53. Le conclave dura 5 jours, du 2 au 6 février et il y eut 7 scrutins.
     
    Le conclave qui élit Pie XII en 1939 connut pour la première fois la participation d'un patriarche de rite oriental. Ce conclave qui fut le plus court, dura deux jours, du 1 au 2 mars. Il compta 62 électeurs et 3 scrutins.
     
    Jean XXIII fut élu en 1958. Pour la première fois, participèrent au conclave des cardinaux chinois, indiens et africains. Il y eut 51 électeurs. Il dura 4 jours, du 25 au 28 octobre, avec 11 scrutins.
     
    En 1963, le conclave dura 3 jours, du 19 au 21 juin, et 80 électeurs y élirent Paul VI après 6 scrutins.
     
    En 1978, le conclave qui élit Jean-Paul I fut le premier auquel ne participèrent pas les cardinaux de plus de 80 ans. Le conclave dura deux jours, du 25 au 26 août, avec 4 scrutins et 111 électeurs.
     
    Lors du second conclave de 1978, du 14 au 16 octobre, (3 jours) 111 électeurs élirent Jean-Paul II au bout de huit scrutins.
     
    En 2005 Benoît XVI fut élu Pape au quatrième scrutin d'un conclave qui dura 2 jours, du 18 au 19 avril et qui compta le plus grand nombre de cardinaux électeurs de l'histoire: 115.
     
    Le conclave qui s'ouvre demain, 12 mars, sera le premier depuis 1829 à avoir lieu en Carême.
  • Le pape « émérite » : un magistère d’influence ?

    IMPRIMER

    Décryptage de Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » : la force de son pontificat et de son exemple lui donnera jusqu'à sa mort une « autorité » immense :

    Benoît XVI est donc devenu jeudi soir un «pape émérite». Son effacement, loin du Vatican et des coulisses mystiques et cruelles du Conclave, lieu d'unité mais aussi de rivalités, va-t-il effacer son influence sur les cardinaux d'un simple vol d'hélicoptère? Sur les 115 cardinaux électeurs, 67 ont été choisis puis nommés sous son pontificat. Les autres le furent sous Jean-Paul II. Il y a donc une majorité «Benoît XVI» dans le collège des cardinaux, même si ce poids ne signifie strictement rien: les vraies majorités dans cette instance se forment et se défont sur d'autres critères.

    Ce n'est donc pas en termes «politiques» que se pose la question du pouvoir de l'ex-Pape mais très précisément en termes «d'influence», au sens moral et humain du terme. Oui, celui qui fut Benoît XVI va inévitablement garder une influence.

    Lire la suite

  • Non, Pie XII n'était pas muet

    IMPRIMER

    Dans son Message de Noël 1942, Pie XII évoque les "centaines de milliers de personnes, qui, sans aucune faute de leur part, et parfois pour le seul fait de leur nationalité ou de leur race, ont été vouées à la mort ou à une extermination progressive. »

    Il répète presque mot pour mot  ce qu'il a dit dans son message de Noël, le 2 juin 1943 devant le Sacré Collège: "Notre coeur répond avec une sollicitude toute prévenante et émue aux prières de ceux qui tournent vers Nous un regard d'anxieuse imploration, tourmentés comme ils le sont, à cause de leur nationalité ou de leur race, par des malheurs plus grands, par des douleurs plus pénétrantes et plus lourdes, et livrés, même sans faute de leur part, à des mesures d'extermination."

  • Le Saint Suaire et la nouvelle évangélisation

    IMPRIMER

    Un Congrès à l'Université pontificale Regina Apostolorum

    (Zenit.org Traduction d'Océane Le Gall

    « Nous voulons voir Jésus » (Jn 12,21) : cette parole de l’Evangile qui résonne encore aujourd’hui dans l’âme de chaque chrétien, est celle qui a inspiré les organisateurs du congrès « Saint Suaire et Nouvelle évangélisation », qui aura lieu les 1er et 2 mars prochains à l’Université pontificale Regina Apostolorum de Rome, dans le cadre de l’Année de la foi.

    Ce congrès s’articulera en deux séances, « Saint Suaire et Kérygme » (1er mars) et « Saint Suaire et communication » (2 mars), animées par des grands spécialistes du Linceul de Turin comme le P. Gianfranco Berbenni, le médecin légiste Pierluigi Baima Bollone, Mgr Giuseppe Ghiberti, assistant du Gardien du Linceul, le prof. Bruno Barberis, directeur du centre international de Turin sur le Saint-Suaire.

    Au cours du programme, très dense, dont la teneur sera connue dans les prochains jours, sont également prévus des moments de réflexion, un concert, et la lecture publique d’extraits de Jean-Paul II sur le Suaire, par l’acteur italien Michele Placido.

    Le congrès est une initiative conjointe de l’université pontificale Regina Apostolorum, de l’Institut de Sciences et foi et de l’équipe de recherche d’études supérieures Othonia sur le saint Suaire.

    Placé sous l’égide des conseils pontificaux de la culture et pour la promotion de la nouvelle évangélisation et du Bureau des communications sociales de la conférence épiscopale italienne, il a également le soutien de l’Institut Veritatis Splendor de Bologne, de la Fondation Dignitatis Humanae, du quotidien italien Avvenire et de Radio Vatican.


  • Réhabiliter Jules II ?

    IMPRIMER

    Sur "Chiesa.espresso" (S. Magister)

    Les caves du Vatican et la lumineuse fenêtre du pape

    L'Église de Rome est présentée par les médias comme un musée des horreurs. Dans le passé ce fut même pire. Mais, il y a cinq cents ans, un pape accomplit le miracle que le monde entier admire aujourd'hui. Une leçon pour le conclave tout proche 

    Ces jours-ci, les médias rivalisent dans la diffusion d’un portrait de l’Église peint des couleurs les plus sombres. Tout n’y serait qu’intrigues, avidité, trahisons, sexualité morbide. Benoît XVI aurait capitulé parce qu’il serait écœuré par cette abjection. Celle-ci aurait également infecté le collège cardinalice appelé à élire son successeur.

    C’est une manière de présenter les choses qui dissimule délibérément la véritable identité du pontificat qui est en train de s’achever ainsi que l’enjeu du choix du nouveau pape. Elle s’y essaie, mais elle n’y parviendra pas. Parce que ce qui est en jeu, c’est le destin de la civilisation humaine ainsi que la vie de chaque être humain. Les discours prononcés par Benoît XVI à Ratisbonne, à Paris, à Berlin, ses homélies, son magistère, ont ouvert une confrontation d’une portée historique entre l’Église et le monde moderne, à propos des questions ultimes, fondatrices, qu’il est impossible de laisser de côté.

    Il y a exactement cinq cents ans de cela, justement ces jours-ci, mourait Jules II, le pape qui demanda à Michel-Ange de peindre à fresque le plafond de la chapelle Sixtine, le lieu où les cardinaux vont s’enfermer très prochainement pour élire le nouveau pape.

    À cette époque-là aussi, l’Église romaine était pleine de péchés et de pécheurs, elle était la Babylone que Martin Luther décrivait avec horreur.

    Le pape qui avait régné avant Jules II était Alexandre VI, Rodrigo de Borja à l’état-civil, dont le fils César avait inspiré "Le Prince" à Machiavel. Et ce même Jules II était un homme de guerre qui, lorsqu’il était plus jeune, était monté, l’épée au poing, à l'assaut de la forteresse de la Mirandole.

    Et pourtant, lorsqu’il affronta la mort, le 21 février 1513, les chroniques affirment qu’il se montra "tellement plein de dévotion et de contrition que l’on aurait dit que c’était un saint". 

    Et pourtant, au-delà de ses campagnes militaires et de ses intrigues politiques destinées à assurer à l’Église romaine  autonomie et liberté par rapport aux puissances de l’époque, le pape Giuliano della Rovere fut porteur d’une vision grandiose en matière de théologie et de connaissances, d’une synthèse jusqu’alors inconnue de la foi chrétienne et de la civilisation, de la "fides" et de la "ratio", vision merveilleusement présente dans les chefs d’œuvre artistiques que le monde entier admire aujourd’hui avec étonnement.

    C’est là ce qu’il reste du pape Jules II. C’est là sa véritable identité, son immortel message.

    Lire la (très intéressante suite) sur "Chiesa.espresso" (S. Magister)

  • Des jésuites hongrois sous le pouvoir communiste

    IMPRIMER

    Jésuites hongrois sous le pouvoir communiste

    (source :  http://www.jesuites.com/2013/02/jesuites-hongrois-communisme/)

    Éditions Lessius ; traduit du hongrois par Thierry Monfils s.j., en collaboration

    Postface : Rudolf Rezsohazy

    Coll. Au singulier , n° 23 - 26,50 € -  400 p.    

    Pour acheter le livre

    Recueil de témoignages sur la vie des jésuites en Hongrie, alors que les pratiques religieuses étaient fortement réprimées et les ordres religieux interdits. Ce volume contient également une analyse des procès de jésuites sous le régime communiste.

    À peine voilée par une législation qui, en principe, autorisait l’exercice de la liberté religieuse, la pratique du pouvoir socialiste hongrois installé par les Soviétiques après la Seconde Guerre mondiale allait faire preuve d’une intolérance rigoureuse à l’égard de la religion : confiscation des biens, arrestations, procès, assignations à résidence, emprisonnements ou travaux forcés. Il s’agissait pour les communistes d’entraver les activités de l’Église et de hâter la disparition du phénomène religieux. Ces événements marquèrent l’Europe centrale dans sa chair.

    Dès 1950, un décret interdit les instituts religieux. Bon nombre de jeunes jésuites hongrois allaient progressivement trouver refuge à l’étranger pour y recevoir leur formation religieuse, avant de travailler dans les différentes régions du monde. Mais qu’advint-il de ceux qui étaient restés en Hongrie ? Leur persécution fut sévère, féroce même.

    Dans leur vérité toute simple, les souvenirs et témoignages recueillis ici par Ferenc Szabó offrent des récits de vies poignants. Comment les jésuites ont-ils, au milieu de cette tourmente, vécu leur vocation ? Dans la foi en Jésus-Christ, l’amour de l’Église, le service de leurs contemporains, sans rancune à l’égard de leurs persécuteurs et, même parfois, avec humour.

    Auteur
    Père Ferenc Szabó, sj, né en Hongrie en 1931, étudie la philosophie et la théologie au scolasticat jésuite d’Eegenhoven (Belgique). Docteur en théologie de l’Institut catholique de Paris (1966), il est nommé successivement directeur de la section hongroise de Radio Vatican, responsable de la revue Távlatok (Perspectives) et professeur de théologie dans des écoles supérieures et à l’Université catholique Pázmány Péter à Piliscsaba.

  • La chaire de saint Pierre

    IMPRIMER

    reliquaire-de-la-chaire-de-st-pierre-bernini-copie.jpgOn fête aujourd'hui, et c'est de circonstance, la chaire de saint Pierre. Missel.free en retrace l'historique :

    Il convient ici de rappeler que la chaire est le siège éminent réservé à l’évêque lorsqu’il préside une assemblée. Il importe peu de savoir s’il y eut jamais, à Rome, une chaire regardée comme la vraie chaire de saint Pierre, mais il faut souligner que l’on y fit grand cas de chaires qui rappelaient le magistère suprême de Pierre que, dès le IV° siècle on célébrait par une fête particulière, Natale Petri de Cathedra, fixée au 22 février.

    Lire la suite