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Histoire - Page 161

  • Tournai, la grande procession sortira dimanche

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    La fête d'un patrimoine religieux bien vivant...

    "Depuis neuf siècles, un étonnant cortège parcourt les rues de Tournai, une des plus anciennes cités d'Occident. On y voit des châsses et des statues, véritables trésors d'art religieux, portées par de nombreux fidèles. Ceux-ci renouvellent, année après année, une procession instituée en 1092 pour remercier Notre-Dame d'avoir délivré la ville de la peste. Sortant de la prestigieuse Cathédrale aux cinq clochers, les pélerins y reviennent au terme d'une démarche qui révèle, aux yeux de tous, un exceptionnel patrimoine humain et chrétien."

    source

    La Grande Procession de Tournai, qui se déroule traditionnellement le deuxième week-end de septembre, aura lieu cette année le dimanche 9 septembre prochain.

    Trois temps rythment le week-end :

    La Veillée de prière : le vendredi 7 septembre à 19 heures, à l’Église Saint-Hilaire de Thimougies.

    L’Office  pontifical : : le dimanche 9 septembre, à 10 heures dans la Cathédrale Notre-Dame de Tournai.

    La Grande Procession de Tournai :  le dimanche 9 septembre. Vierge mise à l’honneur : Notre-Dame de Thimougies. 

    • Festivités du 9 septembre :

    Un office pontifical présidé par Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, sera célébré à 10h à la cathédrale Notre-Dame.

    Cérémonie de remise des clefs vers 11h15 à la cathédrale Notre-Dame. À l’issue de l’office, M. Christian Massy, bourgmestre de la Ville de Tournai, remettra les clés de la Ville à Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai. Cette cérémonie renoue avec la tradition selon laquelle durant tout le Moyen-Age, la veille de la procession, le Magistrat communal, accompagné des doyens et sous-doyens des métiers, venaient déposer leur offrande à la cathédrale.

    Sortie de la Grande Procession à 15h. 
    Rentrée de la procession à la cathédrale vers 17h et bénédiction du Saint Sacrement

    En cas de pluie, les Vêpres seront chantées dans la cathédrale à 15h30.

    L’Office du Tourisme, Vieux Marché aux Poteries 14 (au pied du beffroi), est ouvert de 10h à 18h. - Tél. 32 (0)69 22 20 45

  • Journées du Patrimoine en Wallonie 2012 à Liège

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     BASILIQUE SAINT-MARTIN

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    A Liège, l’association « Mal Saint Martin », en collaboration  avec le secrétariat des Journées du Patrimoine ainsi que les services de la culture et du tourisme de la Ville et de la Province de Liège, propose le samedi 8 septembre 2012 à la Basilique Saint Martin :

    14h30, visite de la basilique guidée par Mme Marylène LAFFINEUR-  CREPIN  Responsable du Service Patrimoine à l'Evêché de Liège

     

    27-Mal-St-Martin.jpg

    La basilique Saint-Martin de Liège est une église de Liège, anciennement dénommée Collégiale Mont-Saint-Martin. Consacrée basilique en 1886, Saint-Martin est l' une des sept anciennes collégiales liégeoises (Saint-Pierre, Sainte-Croix, Saint-Paul, Saint-Jean, Saint-Denis, Saint-Martin, Saint-Barthélemy).

    Le 2 juin de l'an 965, Éracle, évêque de Liège, délivre l'acte de fondation   sur le Publémont d'un édifice destiné à devenir la nouvelle cathédrale de Liège, consacrée à la Vierge et à saint Lambert. Mais Notger, son successeur, décide de dédier le sanctuaire à saint Martin et lui confère le statut de collégiale[6].

    En 1312, c'est dans la nuit du 3 au 4 août que le peuple, soutenu par le chapitre cathédral, bouta le feu à la collégiale Saint-Martin dans laquelle s'étaient réfugiés plusieurs dizaines de nobles qui périrent dans l'incendie. L'événement est connu sous le nom de la måle Saint-Martin.

    Aujourd'hui, il ne reste rien de l'église romane primitive qui fut remplacée au   XVIe siècle par l'édifice gothique actuel dont les travaux de construction s'étalèrent de 1506 à 1542, sous le règne du prince-évêque Érard de La Marck

    C'est à Saint-Martin que fut instituée la Fête-Dieu en 1246 suite aux démarches effectuées par Julienne de Cornillon et la recluse Ève de Saint-Martin. Au cours des siècles, le culte eucharistique prit à la collégiale une importance considérable, manifesté surtout par l'établissement de la confrérie du Saint-Sacrement, renforcée à partir de 1765 par la confrérie de l'Adoration perpétuelle et par l'aménagement d'une chapelle exclusivement réservée au culte eucharistique, la chapelle du Saint-Sacrement. Sorte de Saint des Saints, cette chapelle bénéficia de l'attention généreuse des membres du chapitre collégial et fit l'admiration des visiteurs de Liège. La chapelle était ornée de peintures des grands artistes Jean Del Cour et Englebert Fisen. Elles sont dispersées à la révolution

         16h 00 , animation chorale par les élèves de la classe 2012 de l’Académie de Chant grégorien  à  Liège, dir. Stéphan Junker :  

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg

    Au programme de cette audition 

    sept antiennes pour quatre temps liturgiques:

     « O Emmanuel », pour le Magnificat des dernières vêpres de l’Avent,  « Hodie Christus natus est » pour le Magnificat des Vêpres de Noël, « Vidimus stellam », pour la Messe de l’Epiphanie, « Crucem tuam »  et  «Christus factus est » pour l’office du  Vendredi- Saint,  «Spiritus sanctus » pour la communion de la messe du VIe dimanche de Pâques, « Magna Vox », pour le Magnificat des vêpres de la fête de saint Lambert.

    Kyriale (extraits) de la messe « Dominator Deus » (XIe s):

    Sanctus et Agnus Dei 

    Une Hymne pour le jour de Pâques:

    « Salve festa dies »

    ENTREE LIBRE

    Les cours de l’académie de chant grégorien à Liège se donnent, depuis 2003, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132) sous forme de cycles annuels ouverts sans pré-requis. Ils sont animés par  Stéphan Junker. Celui-ci est diplômé du conservatoire de Bruxelles et titulaire d’une classe de chant au conservatoire de Verviers Il est aussi licencié en philologie classique de l’Université de Liège.

    Renseignements et inscriptions

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).

     E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : http://www.gregorien.be

  • Sigebert à l'honneur en sa bonne ville de Gembloux

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    Journées commémoratives du

    900ème anniversaire du décès

    de SIGEBERT DE GEMBLOUX

    - 5 et 6 octobre 2012 -

     

     

    Une initiative du Cercle royal ‘Art et Histoire’ de Gembloux asbl. 

    Avec la collaboration de la Bibliothèque royale de Belgique

    et le soutien de Gembloux Agro-Bio Tech - Université de Liège

     et de la Ville de Gembloux.

     
     
    • 5 octobre 2012 - Bruxelles - Bibliothèque royale de Belgique  (auditoire De Greef)
    sous la présidence de M. Patrick Lefèvre, directeur général de la Bibliothèque royale de Belgique  
    -      9 h 45 : accueil des participants
    -    10 h 15 : allocutions de bienvenue et introduction de la journée par
       o   Dr Patrick Lefèvre, directeur général de la Bibliothèque royale de Belgique
       o   Ir Eric Béka, président du Cercle royal ‘Art et Histoire’ de Gembloux
    ·         session de la matinée 
    -   10 h 30 : « Entre l'école et le siècle: Sigebert de Gembloux, un historien engagé » par Dr Mireille Chazan, professeur émérite à l’Université de Lorraine - Metz
    -    11 h 30 : «Sigebert et les tempêtes littéraires autour de 1100: naufragé ou maître-timonier? » par Dr Wim M. Verbaal, professeur à l’Universiteit Gent
    ·         pause  (de 12 h 30 à 14 h 00) 
    ·         session de l’après-midi 
    -    14 h 00 : « Vitarum scriptor: un aperçu critique et littéraire sur la méthode hagiographique de Sigebert » par Dr Jean Meyers, professeur à l’Université Paul-Valéry de Montpellier III
    -   15 h 00 : « Les œuvres de Sigebert de Gembloux conservées au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque royale de Belgique »par Dr Michiel Verweij, conservateur au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque royale de Belgique
    -    16 h 00 :  questions au panel des conférenciers des deux journées
    -    16 h 45 : visite de l’exposition de manuscrits de l’ex-abbaye de Gembloux conservées à la Bibliothèque royale de Belgique (Librarium de la KBR) [1].
     
    • 6 octobre 2012 - Gembloux - Gembloux Agro-Bio Tech  (auditoire Senghor)
    ·         conférence sous la présidence de M. Eric Haubruge, vice-recteur de l’Université de Liège - Gembloux Agro-Bio Tech 
    -      9 h 00 : accueil des participants 
    -      9 h 30 : allocutions de bienvenue et introduction de la journée par
       o   Prof. dr Eric Haubruge, vice-recteur de l’Université de Liège - Gembloux Agro-Bio Tech
       o   Ir Eric Béka, président du Cercle royal ‘Art et Histoire’ de Gembloux
    -      9 h 45 : « La fondation de l’abbaye de Gembloux » 
       o   « Les origines de l’abbaye de Gembloux : les données archéologiques » par M. Philippe Mignot, archéologue à la Direction de l’Archéologie du Service public de Wallonie (avec la collaboration de M. Jean Plumier, directeur de ladite Direction)
       o   «  Sigebert de Gembloux et les sources anciennes de son abbaye.   Une révision après 35 ans. »  par Dr Michel de Waha, professeur à l’Université libre de Bruxelles
    -    11 h 00 : « Sigebert de Gembloux.  Un témoin de la grande liberté d’un grand Moyen Âge » par  Dr Paul Tombeur, professeur émérite à l’Université Catholique de Louvain
    ·         exposition « Sigebert de Gembloux » [2]
    -    12 h 00 : présentation de l’exposition par M. Jean-Paul Straus, administrateur du Cercle royal ‘Art et Histoire’ de Gembloux, commissaire de l’exposition
    -    12h 15 : à l’Espace Athena, vernissage de l’exposition par les autorités académiques et politiques
    -    12 h 45 : vin d’honneur.
     
     
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    [1] Cette exposition sera accessible du 5 au 12 octobre 2012 (sauf le dimanche) de 9 à 17 heures – entrée gratuite.
    [1] Cette exposition, qui se tiendra dans l’Espace Athena de ‘Gembloux Agro-Bio Tech’, sera accessible du 6 au 28 octobre 2012 (sauf les lundis et mardis) de 14 à 18 heures – entrée : 3 EUR (1 EUR pour les membres du CRAHG, les jeunes de moins de 16 ans et les étudiants).
  • Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792)

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    Dimanche 02 Septembre 2012 : Fête des Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792).

    massacre-septembre-1.jpglevangileauquotidien

    Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris. De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtres séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n'est pas le cas de tous.Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié sont étrangers à la capitale.

    Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d'hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l'exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l'abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.       

    Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries.Au témoignage de l'abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers. La tuerie qui a commencé dans le jardin s'achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d'abord reflué et se sont mutuellement donné l'absolution.« Je n'ai entendu se plaindre aucun de ceux que j'ai vu massacrés » écrira l'abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.       

    Parmi les trois mille victimes de septembre 1792, cent quatre-vingt onze personnes mortes pour leur Foi ont été Béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926. Quatre-vingt six prêtres étaient membres du clergé parisien. Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l'Église de Paris.       

    On peut vénérer ces Béatifiés dans la crypte ossuaire érigée au XIXème siècle sous la chapelle de l'Église Saint-Joseph-des-Carmes (74, rue de Vaugirard, 6ème arr.).       

    « L'escalier du martyre » marqué d'une plaque Hic ceciderunt (« Ici ils tombèrent ») est aujourd'hui inclus dans le jardin du séminaire universitaire de l'Institut Catholique.

  • Au Kazakhstan : un lieu voué à la mémoire des innombrables victimes du régime communiste

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    Cathedral_karaganda.jpgNous lisons sur Zenit.org :

    "Au Kazakhstan, où les catholiques représentent moins de 2% de la population, la construction d’une cathédrale représente « un signe et un moyen d’évangélisation silencieux mais puissant », déclare Mgr Schneider, évêque auxiliaire du diocèse de Karaganda.

    La nouvelle cathédrale de Karaganda (Kazakhstan) sera consacrée dimanche 9 septembre 2012 au cours d’une concélébration solennelle présidée par le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice et légat pontifical pour la consécration (cf. Zenit du 9 juillet 2012).

    Extraits de l'interview de l'évêque auxiliaire, Mgr Schneider :

    (...) Une cathédrale située dans un endroit plus central, construite dans un style traditionnel incontestablement catholique, c’est-à-dire dans le style néogothique, sera un signe et un moyen d’évangélisation silencieux mais puissant, dans un monde où les catholiques forment environ 1 à 2% de la population, où la majorité des habitants sont musulmans et où les orthodoxes sont très minoritaires. En outre, une partie considérable de la population n’appartient à aucune religion, ce sont des personnes qui cherchent Dieu.

    L’architecture de la cathédrale et les objets qui sont à l’intérieur ont été travaillés avec le plus grand soin afin de donner forme à une œuvre d’art vraiment belle et qui a en même temps un caractère sacré et un sens du surnaturel. Tout ceci est adapté tant pour éveiller chez les fidèles et les visiteurs un sens religieux et un sens de la foi que pour exprimer un acte d’adoration de la Sainte Trinité. Tout est donc fait pour faciliter le respect du premier commandement et la finalité ultime de toute la création : l’adoration et la glorification de Dieu.

    La signification historique et spirituelle a aussi une autre dimension : la nouvelle cathédrale est un lieu sacré à la mémoire des innombrables victimes du régime communiste, puisqu’il y avait, autour de Karaganda, un des plus grands et des plus terribles camps de concentration – les goulags – dans lequel ont souffert des personnes appartenant à plus de 100 ethnies différentes. La cathédrale sera donc aussi un sanctuaire pour la prière d’expiation pour les crimes du régime athée et communiste. (...)

  • Lénine démythifié

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    9782262034542.jpgUne nouvelle biographie de Lénine est recensée par Victor Scribe dans En kiosque ("Riposte catholique"):

    Les éditions Perrin publient en cette fin du mois d’août une grosse biographie de Lénine. Elle est signée Robert Service, enseignant à l’université d’Oxford et déjà auteur d’une biographie de Trotski dont la traduction en français a déjà été publiée aux éditions Perrin en 2011.

    Partant du fondateur de l’Armée rouge, qui était loin d’être un enfant de chœur qui aurait seulement été la victime des vindictes de Staline, l’auteur s’est intéressé tout naturellement à Lénine. C’est une grosse biographie (576 pages, 28€), à l’anglo-saxonne, fouillée et précise, mais bien vivante. Biographie politique certes, mais non pas d’abord étude ou analyse politique.

    Robert Service retrace un itinéraire et raconte les points saillants d’une vie mouvementée, engagée, lugubre par bien des endroits. Il a eu accès aux archives « Lénine » du parti communiste soviétique et il s’appuie sur des documents souvent inédits pour découvrir la personnalité complexe de Lénine. La réussite de celui-ci, et la réussite de la révolution bolchevique, s’expliquent par bien des aspects de cette personnalité, ce qui est déjà une contradiction des principes déterministes du marxisme.

    Donnant à voir la personnalité de Lénine, il le démythifie également. Tout ce que Lénine a entrepris n’a pas réussi (même de son point de vue). Malgré son génie révolutionnaire, il y eut des échecs et des ratés. L’auteur ne le présente pas non plus comme « blanc comme neige » selon la vulgate qui s’est imposée après Staline qui aurait été le seul monstre de l’histoire communiste. Sans être la biographie définitive sur le personnage, ce nouveau livre apporte un regard et des informations qui méritent d’être pris en compte. Pour fuir définitivement la tentation communiste.

  • Le 25 août 1978 : l'élection de Jean-Paul Ier

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    Il nous a laissé un souvenir attachant. Il avait commencé à gouverner l'Eglise de façon souriante et sympathique. Malheureusement, son pontificat, plein de promesses, s'est achevé 33 jours plus tard dans des circonstances qui ont suscité de nombreuses hypothèses. Ce court pontificat apparut comme une éclaircie au milieu d'une période assez sombre de l'histoire de l'Eglise.

    Dans le Vatican Insider, Lorenzo Carlesso retrace les circonstances de son élection:

    C'était l'été de 1978, lors du premier conclave d'une année vraiment unique dans l'histoire de l'église, lorsque Jean-Paul Ier fut élu pape

    L'année 1978 est restée dans les mémoires comme l'année des deux conclaves. En quelques mois, le Sacré Collège a dû se réunir deux fois pour élire un nouvel évêque de Rome. Dans l'après-midi du 25 août, le premier conclave, appelé à élire un successeur au pape Paul VI s’est ouvert. Après la réforme de Paul VI, qui excluait du vote les cardinaux âgés de plus de 80 ans, le nombre des électeurs est descendu à 112, sur un total de 130, puis a été réduit à 111, en raison de la mort subite de l'archevêque de Nanjing, Yu Pin, décédé tout juste d'arriver à Rome. Quarante-huit nations étaient représentées au conclave. Une autre nouvelle fonctionnalité a été introduite avec la suppression des baldaquins traditionnels, positionnés au-dessus de chaque siège. Au moment de l'élection, chaque cardinal abaissait le sien en marque de respect et de suprématie à l’égard du nouveau pape, dont le baldaquin restait en place.

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  • Un Roi et un Saint

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    saint-louis4.jpgC'est aujourd'hui la fête de saint Louis. L'occasion de relire les enseignements adressés par ce Roi de France, du XIIIème siècle, à son fils :

    Cher fils, je t'enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœur et de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.

    Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir, et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortel pour nulle chose qui puisse arriver, et qu'avant de faire un péché mortel avec connaissance, que tu souffrirais que l'on te coupât les jambes et les bras et que l'on t'enlèvât la vie par le plus cruel martyre.

    Si Notre Seigneur t'envoie persécution, maladie ou autre souffrance, tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l'en remercier et lui savoir bon gré, car il faut comprendre qu'il l'a fait pour ton bien. De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci (et encore plus s'il le voulait) parce que tu l'as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.

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  • Vatican II vu par Joseph Comblin

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    Sur le site de NSAE ("Nous sommes aussi l'Eglise"), le texte suivant vient d'être mis en ligne. Rédigé par Joseph Comblin (décédé en 2011), il reflète de façon approfondie le point de vue de ceux qui se considèrent comme "l'aile marchante" de l'Eglise, en opposition avec ceux qu'ils considèrent comme "conservateurs" et/ou rétrogrades. La façon dont ils lisent l'évènement Vatican II et dont ils en retracent l'historique n'est évidemment pas sans intérêt car elle met en lumière les raisons pour lesquelles ils revendiquent tout naturellement l'héritage du Concile. Après une telle lecture, il semble assez clair que cet héritage est difficilement compatible avec l'approche officielle d'une "herméneutique de la continuité". Comment le prochain Synode va-t-il venir à bout de cette contradiction ?

    Vatican II : cinquante ans après

    par José Comblin (1923-2011)*

    1. Avant le Concile

    La majorité des évêques qui arrivèrent au Concile Vatican II ne comprenaient pas pourquoi et dans quel but ils avaient été convoqués. Ils n’avaient pas de projets. Ils pensaient comme les fonctionnaires de la Curie que le Pape seul pouvait tout décider et qu’il n’était pas nécessaire de convoquer un concile. Mais il y avait une minorité très consciente des problèmes dans le peuple catholique, surtout dans les pays intellectuellement et pastoralement plus développés. Là on avait vécu les épisodes dramatiques de l’opposition entre les préoccupations des prêtres davantage mêlés au monde contemporain et l’administration vaticane. On savait ce dont on avait souffert durant le pontificat de Pie XII qui s’opposait à toutes les réformes souhaitées par beaucoup. Tous ceux qui recherchaient une insertion de l’église dans le monde contemporain, produit par le développement des sciences, de la technologie et de la nouvelle économie aussi bien que par l’esprit démocratique, se sentaient opprimés. Il y avait une élite d’évêques et de cardinaux qui étaient très conscients des réformes nécessaires et qui voulurent profiter de la chance providentiellement offerte par Jean XXII. La Curie n’acceptait pas les idées du nouveau pape et beaucoup d’évêques étaient déconcertés, parce que le modèle de Pape qu’offrait Jean XXIII était tellement différent de celui que l’on croyait obligatoire depuis Pie IX.

    Les commissions préparatoires du Concile étaient clairement conservatrices, et, à cause de cela, les perspectives des théologiens et des experts amenés par les évêques plus conscients étaient assez pessimistes. Mais il y eut le discours d’ouverture de Jean XXIII, qui rompit résolument avec la tradition des Papes antérieurs. Jean XXIII annonça que le Concile n’était pas réuni pour faire de nouvelles condamnations d’hérésie, comme c’était l’habitude. Il dit qu’il s’agissait de présenter au monde un autre visage de l’église, qui la rendrait plus compréhensible de ses contemporains. La majorité des évêques ne comprit rien, et pensa que le Pape n’avait rien dit puisqu’il n’avait mentionné aucune hérésie. Pour le Pape, il ne s’agissait pas d’augmenter le nombre de dogmes, mais davantage de parler au monde moderne en un langage qu’il puisse comprendre. Une minorité éclairée comprit le message et sentit qu’elle aurait l’appui du Pape dans sa lutte contre la Curie.

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  • Le Vatican complice de la fuite de nazis et autres criminels de guerre ?

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    Dans le Vatican Insider, Andrea Tornielli rend compte d'un ouvrage récent : « Les fichiers du Vatican », le nouveau livre de Matteo Luigi Napolitano qui s'attaque aux pages les plus brûlantes de l'histoire récente de l'Eglise :

    Tout comme la controverse sur le « silence » de Pie XII, celle relative aux réseaux grâce auxquels des criminels nazis et leurs collaborateurs ont pu s'échapper dans l'immédiat après-guerre – demeure l'une des plus chaudes en raison du rôle joué par les autorités de l'église. Quelques chercheurs, confrontés à l'évidence de l'aide et de l'accueil réservés aux Juifs persécutés par les monastères et les institutions ecclésiastiques persistent à soutenir que cette opération de sauvetage de grande envergure se serait déroulée à l'insu du pape, quand bien même il s'agit de couvents sous clôture dans la ville de Rome. Ce qui n'empêche pas les mêmes savants d'affirmer que le Vatican est impliqué dans la protection et la fuite de criminels nazis en Amérique latine.
     
    Vient de paraître en librairie « Fichiers » (São Paulo, 424 p., 17 euros), un essai de Matteo Luigi Napolitano, professeur de relations internationales à l'Université « G. Marconi » de Roma. Le livre parle de la diplomatie de l'Eglise et est basé sur la recherche de l'auteur à partir des archives et traite de plusieurs questions brûlantes de l'histoire récente de l'Eglise, de la controverse sur le pape Pie XII et la Shoah aux relations du pape Jean Paul II avec Reagan et Gorbatchev, pour aboutir aux « wikileaks » mises en réseau par Julian Assange, lorsqu'elles évoquent le Vatican.

    Un passage du livre est aussi consacré aux filières ("rat-lines") et à la participation présumée du Vatican à l'opération Odessa, organisée après la Seconde Guerre mondiale, afin de permettre aux criminels nazis de s'échapper. Napolitano considère tout d'abord « très étrange » que le Vatican, "conçu comme une institution, aurait pu avoir une raison plausible d'aider les criminels de guerre qui – ne l'oublions pas – ont également persécuté la liberté de religion et l'Église catholique ».

    Un cas célèbre est celui qui concerne le père franciscain Draganovic et le Collège croate à Rome, centre des opérations de sauvetage des criminels oustachis. Napolitano, dit que, dans ce cas, le Vatican ne songeait pas à soustraire des criminels à l'action d'une justice internationale impartiale, mais bien, à juste titre de les soustraire à la justice arbitraire des autorités yougoslaves du régime de Tito, qui s'appropriaient les causes relevant du tribunal de Nuremberg établi par l'Organisation des Nations Unies. Pour le Saint-Siège, le Tribunal International donnait plus de garanties d'équité qu'un « tribunal du peuple ».
     
    Cela ne signifie pas, observe le chercheur, que des opérations secrètes n'ont pas été menées par certains Instituts catholiques, sans l'approbation du Vatican. Les suspects se rencontraient à la Commission pontificale d'assistance, au Collège de Santa Maria dell'anima et à celui de Saint Jérôme. Au Collège dell'anima se trouvait l'évêque autrichien Alois Hudal, notoirement pro-nazi. Ces trois institutions ont été mises sous contrôle administratif par la Secrétairie d'État – écrit Napolitano – et leurs dirigeants ont été relevés de leurs fonctions (y compris l'évêque Hudal et Draganovic). Et l'indésirable « hospitalité », accordée durant un moment, a pris fin.

    Du reste, cela fait longtemps qu'on a déjà démontré, – par exemple grâce aux documents produits par le père jésuite Robert A. Graham – combien certains de ces personnages, dont par exemple Hudal, bénéficiaient d'un très piètre crédit au Vatican. De ces documents, écrit Napolitano, ressort clairement  la responsabilité indéniable de Hudal et de Draganovic dans la fuite de nazis et de sympathisants nazis en Argentine, mais en même temps la méfiance de ces deux personnages à l'égard du Vatican, « qu'ils déclaraient coupables d'agir à présent en « esclaves » du capitalisme américain et du bolchevisme ».

    Dans les documents, dit l'historien, « il n'y a aucune trace de la responsabilité directe du Saint-Siège dans la dite « opération Odessa ». On a essayé de rendre Pie XII responsable de ce problème en prenant prétexte de son anticommunisme. Mais l'anticommunisme de Pacelli ne débouchait pas sur un éventuelle concours apporté à la fuite de criminels, tout simplement parce que le modèle d'anticommunisme que Pie XII avait à l'esprit, et qui lui a été une référence constante, n'était certainement pas un anticommunisme à la mode des nazis et des fascistes, mais bien le modèle américain, que Pacelli avait bien connu au cours de sa longue tournée en Amérique alors qu'il était Secrétaire d'Etat ».

  • Quand la République française déportait les prêtres

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    On fête aujourd'hui les martyrs des pontons de Rochefort (1794-1795). Evangile au Quotidien leur consacre cette notice : 

            La déportation sur les pontons de Rochefort a concerné 829 prêtres, dont 547 ont péri d'avril 1794 aux premières semaines de 1795.

    La Constitution civile du clergé : 

            L'Assemblée constituante vote la Constitution civile du clergé le 12 juillet 1790. La Constitution civile du clergé transforme les ecclésiastiques en fonctionnaires élus par l'assemblée des citoyens actifs, et évince le Pape de la nomination des évêques. Ceci n'est pas acceptable par le Saint-Siège.
            Les prêtres constitutionnels, assermentés ou jureurs sont ceux qui se soumettent à cette constitution, les réfractaires ou non jureurs sont ceux qui refusent de prêter serment. Les assemblées successives condamnent à l'exil, à la réclusion puis à la déportation les prêtres réfractaires (mais aussi des assermentés !) L'Église souffrira lourdement de ces évènements : les lieux de culte sont fermés, la pratique interdite, des prêtres sont massacrés.

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