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Histoire - Page 159

  • A revoir, avec plaisir

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    C’est le « Forum Catholique » qui nous rappelle cette série ( qui date ! ) de 9 émissions du médiéviste Georges DUBY. Passionnant, avec le lien, ici :

    le temps des cathédrales : 1 l'Europe de l'an mille

     

  • Sic transit Benoit XVI…

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    A chaud, le point de vue d’Eric de Beukelaer dans un entretien avec Dorian de Meeûs, que publie "La Libre":

    pict_474441.gifLe Curé-doyen de Liège-Rive gauche donne ses premières impressions suite à la démission du pape Benoît XVI à LaLibre.be. Pour Eric de Beukelaer, c'est une véritable surprise, même si avec le recul, la surprise n'est pas 'totale.'

    Vous êtes surpris par cette démission ?

    Oui, c’est une véritable surprise. On est même un peu bluffé qu’il ait pris cette décision. Mais avec un peu de recul, je réalise que ce n’est pas une surprise ‘totale’. Benoît XVI est un pape théologien et, dès lors, il connaît bien l’Histoire de l’Eglise. Il savait donc que cela avait déjà eu lieu, même si la dernière fois date de plusieurs siècles. Il sait aussi que certains de ses prédécesseurs immédiats y avaient pensé aussi : Pie VII sous Napoléon, pendant la guerre Pie XII craignait d’être kidnappé par Hitler et plus récemment Jean-Paul II y avait pensé pour des raisons de santé. Il l'avait d’ailleurs dit récemment dans un livre-entretiens. (NDLR : extrait de ce livre : « si un pape se rend compte clairement qu'il n'est plus capable physiquement, psychologiquement ou spirituellement d'accomplir les tâches de sa fonction, il a le droit et, selon certaines circonstances, l'obligation de démissionner »). Benoît XVI disait donc qu’une démission était possible.

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  • L'attentat contre Jean-Paul II : les affabulations d'Ali Agça

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    Le P. Lombardi démonte les affirmations d'Ali Agça (ZENIT.org)
    Nouveau livre, cinq déclarations fausses - Anita Bourdin

    ROME, 2 février 2013 (Zenit.org) - Les versions de l’attentat contre Jean-Paul II que Mehmet Ali Agça a données jusqu’ici sont trop nombreuses – plus d’une centaine – « pour que l’on puisse y croire », déclare le père Lombardi au terme d’une contre-enquête précise sur le nouveau livre de l’ancien terroriste des « loups gris ».

    « Ils m’avaient promis le paradis. Ma vie et la vérité sur l’attentat contre le Pape » : c’est en effet le titre de l’autobiographie que Ali Agça a publiée le 31 janvier 2013 en italien (« Mi avevano promesso il Paradiso. La mia vita e la verità sull’attentato al Papa ») aux éditions Chiarelettere et qui sortira en France à L’Archipel.

    Au cœur du livre du Turc Ali Agça, aujourd’hui âgé de 55 ans, et alors âgé de 23 ans, se trouve cette affirmation que le commanditaire de l’attentat contre le pape Jean-Paul II, le 13 mai 1981, place Saint-Pierre, serait l’Iran de l'ayatollah Khomeiny. Le père Lombardi démontre la « fausseté » de 5 affirmations centrales.

    Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, a fait une mise au point pour la presse, ce 1er février 2013. Radio Vatican en italien en publie le texte dont voici notre traduction :

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  • TV5MONDE - Lundi 4 - L'Ordre de Malte

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    L'ORDRE DE MALTE

    Si la croix de l'ordre de Malte est connue dans le monde entier, ses missions et ses critères de recrutement restent opaques. Quelles peuvent être les batailles d'un chevalier appartenant à cet ordre au coeur du XXIe siècle ? Décryptage et retour sur les 900 ans d'histoire de cette institution.

    Réalisation : Antoine de Meaux (France, 2010)

    année : 2011

    Durée : 52 minutes

     
  • Les croisades n'ont pas fait l'unanimité

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    • Des Chrétiens contre les croisades
    • Martin Aurell
    •  
    • Fayard - 30/01/2013
    • 24,00 € - 416 
      • pages

    Présentation de l’éditeur :

    Pour de nombreux historiens et écrivains, les croisades auraient été une pulsion unanime des Occidentaux pour conquérir les territoires des religions concurrentes et imposer partout leur culture. Encore récemment des films et des discours politiques ont véhiculé ce mythe. Ce livre rompt définitivement avec le fantasme d’un consensus autour des guerres des croisés, ces pèlerins armés partis conquérir les lieux saints, soutenir les royaumes chrétiens d’Orient, voire rétablir la foi catholique dans des provinces dissidentes, en particulier contre les Cathares.Au terme d’une enquête minutieuse à travers les archives et les chroniques médiévales, Martin Aurell fait resurgir les puissantes voix des chrétiens qui se sont élevés contre le pape et les princes prétendant libérer Jérusalem par la force, alors même que Jésus avait refusé à Pierre le droit de prendre le glaive pour se défendre en ce même lieu. Il révèle comment des prêtres, des moines et même des troubadours se sont dressés contre les exactions des hommes d’armes.Ils ont condamné les pogroms en Allemagne, les violences des chevaliers envers des populations désarmées, le pillage des villes, l’avidité des grands ordres militaires, dont les Templiers, les Hospitaliers ou les Teutoniques. En réhabilitant les grandes consciences qui ont plaidé avec une étonnante précocité pour la tolérance, l’auteur réhabilite un humanisme ancré dans la foi. Ce livre constitue donc une première.
    Grâce aux auteurs critiques, il dévoile des pages sombres et méconnues de l’histoire des Croisades. Il modifie notre regard sur la violence au Moyen Age.

    Professeur d’histoire du Moyen Age à l’université de Poitiers, membre de l’Institut universitaire de France, Martin Aurell dirige la revue Cahiers de civilisation médiévale. Il est notamment l’auteur chez Fayard du Chevalier lettré (2011).

    Via "Le blog de l'histoire"

  • L'argent du pape pour combattre le nazisme

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    On se souvient aujourd'hui d'un 30 janvier sinistre qui vit Hitler accéder à la chancellerie. Certains médias, comme le Guardian s'acharnent, au mépris de la réalité historique, à alimenter la "légende noire" selon laquelle le Vatican se serait compromis avec les dictatures fasciste ou nazie. Le moment n'est pas mal choisi pour souligner l'engagement du pape Pie XII dans la lutte contre le régime nazi. Un article, paru en anglais sur le site de l'Osservatore Romano développe cette nouvelle information :

    Une étude réalisée par Patricia M. McGoldrick publiés dans "The Historical Journal» retrace les détails sur les finances du Vatican lors de la Seconde Guerre mondiale

    Les dollars du Pape contre Hitler

    De nouveaux documents provenant des archives anglaises nationales révélent comment Pie XII a également combattu le nazisme par des investissements aux États-Unis

    ... Il s'agit d'une histoire d'espionnage, de contacts secrets, de documents très sensibles - qui sont restés ensevelis pendant 70 ans et c'est seulement maintenant qu'ils surgissent des archives. Au coeur de cette histoire : Bernardino Nogara, un membre du conseil d'administration de la Banca Commerciale Italiana, ami de la famille Ratti (famille du pape Pie XI), qui, en 1929, a été nommé conseiller financier auprès du Saint-Siège. C'est lui qui, en concertation avec la Curie, sera le protagoniste de la stratégie financière du Vatican qui se révéla être d'une importance capitale pour la victoire des Alliés sur les nazis et les fascistes lors de la Seconde Guerre mondiale.

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  • La Matinale de La Vie, une précieuse ressource

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    Natalia Trouiller fait vraiment un travail intéressant. Chaque jour (ou presque), la Matinale de la Vie rend compte d'évènements dont on ne trouve guère d'échos ailleurs. En témoignent ces informations de ce jour :

  • Une superstition illicite, prohibée depuis l'an 35

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    Tous les historiens savent que le fondement juridique des persécutions antichrétiennes de la part de l’Empire romain est une déclaration rendant le christianisme illicite. Mais de quand date ce fondement ? Quelle est son origine juridique ?

    Un fragment de l’auteur latin Porphyre (fragment 64 von Harnack) confirme la notice de Tertullien que l’on trouve dans son Apologie (5,2) à propos d’un « sénatus-consulte » décrété au temps de Tibère. Ce décret du Sénat faisait du christianisme une « superstitio illicita », dont les adeptes pourraient être mis à mort en tant que tels. Or, les lois sénatoriales pouvaient se prévaloir d’une portée perpétuelle. Ce décret fonda ainsi la législation antichrétienne et les persécutions à venir, jusqu’à ce qu’en 313, Constantin le supprime et établisse la liberté religieuse.

    A découvrir sur eecho.fr

  • La mort de Jacques Heers

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    Nous lisons sur le blog de l'Histoire :

    Le médiéviste Jacques Heers est mort à Angers le 10 janvier à l’âge de 88 ans.

    Né à Paris, Jacques Heers a été élevé à La Ferté-Bernard dans la Sarthe, où ses parents tenaient un commerce. Après un bon parcours scolaire, il devient instituteur en 1945. Tout en accomplissant sa fonction, il prépare la licence d’histoire à la Sorbonne. Il réussit successivement le Capes puis l’agrégation d’histoire en 1948 et 1949. Entre 1949 et 1951, il devient professeur au Mans, puis à Alençon, et enfin au Prytanée national militaire.

    À partir de 1951, il est rattaché au CNRS. Dès lors, il côtoie Fernand Braudel qui l’envoie en Italie préparer un doctorat d’État consacré à Gênes au XVe siècle. Il soutient sa thèse à la Sorbonne en 1958. À son retour d’Italie, il devient l’assistant de Georges Duby à la faculté des Lettres d’Aix-en-Provence. En 1957, il est nommé professeur à l’Université d’Alger où il exerce pendant cinq ans jusqu’en 1962. Par la suite, il est successivement professeur à Caen, Rouen, Université Paris X et à la Sorbonne.

    Professeur honoraire de l’Université de Paris IV, il avait été vice-président de la SHMESP (Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Public) de 1971 à 1973.

    Jacques Heers fut un historien indépendant qui ne sacrifia pas au "politiquement et culturellement correct". Ses ouvrages font autorité, par leur rigueur, leur sérieux et leur honnêteté. C'est une référence incontournable pour ceux qu'intéresse l'histoire du Moyen Age et de la Renaissance.

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  • A propos de l'Enfance de Jésus de Benoît XVI

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    L’Enfance de Jésus dans le livre de Benoît XVI par Alain Besançon, sur Osservatore Romano

    Sous la protection de la Vierge Marie

    Après le magistral Jésus de Nazareth, qui portait sur la dernière semaine de la vie du Christ, rien n’était plus attendu que le nouveau livre du pape sur la première semaine. La Passion est rapportée dans le plus grand détail et en plusieurs chapitres, par les quatre évangiles. La semaine de la naissance tient en une page dans Mathieu, deux chez Luc, et c’est à peu près tout. Pourtant en elle se concentrent les fêtes les plus populaires de la piété chrétienne, chères même à ceux qui n’ont plus qu’un souvenir de leur religion : Annonciation, Visitation, Noël, Saints Innocents, Epiphanie, Présentation au temple. Et quelle place démesurée occupe-t-elle dans l’art et dans l’iconographie ! Les peintres s’en donnent littéralement à cœur joie de représenter ces événements, qu’on appelle aussi les « mystères joyeux ».

    L’enfance de Jésus est un sujet difficile. On comprend que le pape l’ait réservé pour la fin. La documentation si succincte expose à toutes les fantaisies, à toutes les erreurs et Dieu sait si les vingt derniers siècles en ont été fertiles. C’est un gibier de choix pour  « l’historico-critique », qui peut avancer d’innombrables arguments tirés de l’histoire générale, de l’histoire comparée des religions, de la science mythologique, et aussi de la connaissance philologique des Ecritures et des usages du monde juif. Les enjeux sont capitaux, puisqu’il s’agit du mystère central, l’Incarnation. Ou bien l’enfant Jésus est Dieu, (et homme) dès sa conception, ou il est simplement un homme particulièrement gentil qui a eu une fin malheureuse.

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  • Mort du cardinal Glemp

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    sur Radio Vatican

    Le cardinal Jozef Glemp, ancien primat de Pologne et président de la Conférence des évêques polonais pendant 23 ans, est mort mercredi après-midi dans un hôpital de Varsovie à l'âge de 83 ans.

    Ce très proche de Jean-Paul II souffrait d'une tumeur au poumon, mais participait toujours activement à la vie de l'Eglise polonaise, en suivant par exemple en août dernier la visite à Varsovie du patriarche orthodoxe russe Kirill. Avec le président de l'épiscopat polonais, l'archevêque Jozef Michalek, ils avaient signé une lettre invitant les fidèles russes et polonais à la réconciliation. Sa mort a été annoncée par l'actuel évêque de la capitale de la Pologne, le cardinal Kazimierz Jycz.

    Né le 18 décembre 1929 à Inowroclaw, dans le centre du pays, dans une famille modeste et très croyante, Jozef Glemp est contraint durant la guerre de travailler dans une ferme pour le compte d'occupants allemands. Il n'entame ses études qu'après la libération, entre au séminaire en 1950, avant d'être sacré évêque en 1979.

    Une voix contre la dictature communiste

    Monseigneur Jozef Glemp a été créé cardinal par le pape Jean-Paul II en 1981. Jusqu'en 2004, il est président de l'Episcopat polonais et a occupé de 1981 à 2009 la fonction de primat de Pologne.

    Parmi les faits qui marquent l'histoire de la Pologne, restera son appel public, en décembre 1981, quand le général Wojciech Jaruzelski impose la loi martiale pour réprimer le syndicat Solidarnosc, fondé par l'ancien président polonais Lech Walesa. "Je vous le demande, même si je dois le faire à pieds nus et à genoux : ne commencez pas à vous entretuer", affirme alors Monseigneur Glemp. Le cardinal Glemp restera une voix influente lors des difficiles années de la dictature communiste.

  • Le mariage à la Une sous la loupe de l'historien

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    Sur le site Herodote.net, Joseph Savès se livre à une analyse du point de vue de l'historien qui ne manque pas d'intérêt :

    "Le mariage semblait voué à disparaître il y a trois décennies ; le voilà au centre de la politique française, avec le projet de légalisation du «mariage pour tous» par la France 

    Pour en finir avec un enjeu symbolique quelque peu ridicule, Joseph Savès émet le souhait que la loi laïque ne reconnaisse plus que des «unions civiles»et abandonne le mot même de «mariage». Celui-ci ne devrait plus désigner qu'un rituel religieux et sans contenu juridique... 

    Les médias français dénoncent à l'envi une société archaïque et discriminatoire. La révolte gronde dans les cafés et les salons parisiens... Sommes-nous à la veille de Mai-68 ? Non, en 2012, mais ceux qui contestent l'ordre établi sont les mêmes, en un peu plus grisonnants.

    Dénoncent-ils la catastrophe climatique ? L’incurie des dirigeants européens face à l'explosion de la misère et des inégalités ?... Non, l'affaire est beaucoup plus grave. Elle concerne le droit des homosexuels à se marier devant le maire. 

    Ceux qui ironisaient, il y a quarante ans, sur le mariage «petit-bourgeois» plaident aujourd'hui en faveur de son extension aux homosexuels. Il s'agit de remédier à la souffrance de quelques couples qui ne supportent pas de ne pas «graver leur nom au bas d'un parchemin» (Brassens)Regrettons qu'il n'y ait plus un Molière pour les traiter comme il convient.

    Mais l'affaire n'est pas seulement risible. Ainsi qu'en conviennent historiens et anthropologues de tous bords, «on ne trouve pas, dans l'histoire, d'union homosexuelle et homoparentale institutionnalisée».

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