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Histoire - Page 162

  • A propos de l'Inquisition : les vrais chiffres

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    Nous lisons sur la Matinale de La Vie :

    INQUISITION: LES VRAIS CHIFFRES
    Le Guardian évoque, dans son édition d'hier, les travaux des historiens qui travaillent sur la période controversée de l'Inquisition catholique. Et notamment le volumineux ouvrage du professeur Agostino Borromeo, historien du catholicisme à l'Université La Sapienza de Rome, qui a dirigé les 783 pages d'un livre paru samedi sur la question. Pour l'historien, qui s'appuie sur de très nombreux documents d'archive du Vatican, les personnes jugées par l'Inquisition entre le 13e et le 19e siècle en Espagne sont au nombre de 125.000, et sur ce total, seul 1% d'entre elles ont été exécutées. D'autres experts, cités par le Guardian, ont expliqué que bon nombre des milliers d'exécutions traditionnellement attribuées à l'Eglise étaient en réalité le fait de tribunaux civils. D'autre part, l'usage de la torture était extrêmement réglementé dans les tribunaux de l'Inquisition: les bourreaux n'avaient droit qu'à... un quart d'heure, et sous surveillance d'un médecin.

    On est très loin des "scores" réalisés par les révolutionnaires français de 1789 ou de ceux atteints par les "démocraties populaires"... Cela s'est déroulé sur sept siècles et l'historien invite à se reporter aux contextes dans lesquels ces faits se sont déroulés.

  • Odoardo Focherini, "juste parmi les nations", bientôt bienheureux

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    Sur ZENIT.org, Antonio Gaspari (Traduction d’Océane Le Gall) trace le portrait héroïque de ce journaliste qui devrait être proclamé bienheureux dans un avenir proche :

    Un homme de 37 ans, père de sept enfants, mari exemplaire, fervent catholique (…) qui a sauvé 105 juifs de la déportation nazie : le journaliste italien, Odoardo Focherini, est mort en héros et en martyr dans le camp nazi d’Hersbruck en Bavière orientale, le 27 décembre 1944.

    Odoardo Focherini est l’un des 37 catholiques dont le Saint-Siège, sur autorisation du pape et par décret,  vient de reconnaître le martyre, ouvrant ainsi la voie à sa béatification  (cf. ZENIT, 11 mai 2012).

    Né à Carpi (Italie), le 6 juin 1907, cet ancien journaliste et administrateur du journal « Avvenire », qui fut aussi directeur diocésain d’Action Catholique, organisait la fuite des juifs persécutés vers la Suisse et favorisait les contacts avec les soldats au front ou portés disparus, avec l’appui de la curie épiscopale de Modène et de Carpi mais aussi grâce à sa maison de Mirandola.

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  • L'homme du Suaire de Turin est-il le Christ ?

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    L'homme du Suaire de Turin est-il vraiment Jésus ?

    Réponse de la spécialiste italienne Emanuela Marinelli

    Source : ZENIT.org - Maria Chiara Petrosillo - Traduction d'Océane Le Gall

    ROME, jeudi 10 mai 2012 (ZENIT.org) – On ne saurait parler du linceul de Turin sans interpeler Emanuela Marinelli, professeur de sciences naturelles, et grande spécialiste du Saint-Suaire, qui s’intéresse depuis 35 ans à toutes les découvertes qui sont faites sur la question.

    Emanuela Marinelli est diplômée en Sciences naturelles et géologie. Elle a enseigné l'iconographie et la symbolique chrétienne de l’Université catholique en sciences de la formation de Rome (Lumsa), a publié 15 livres, dont la plupart sont traduits en plusieurs langues, et elle a tenu une moyenne de 100 conférences par an dans 20 pays à travers le monde. Son site internet Collegamento Pro Sindone compte, depuis 1997, 168.889 utilisateurs.

    Son premier livre, « Le Saint-Suaire, une énigme à l’épreuve de la science », publié en 1990, a révélé les ombres et lumières de l’analyse du tissu au Carbone 14, qui avait eu lieu deux ans auparavant.

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  • 11 mai : les châteaux de Wallonie sur la Une

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    Ma Terre – Vies de Châteaux

    La Une, le 11 mai 2012, 20h15

    Ce 11 mai, Ma Terre vous emmène à la découverte de ces châteaux si connus et pourtant tellement méconnus de Wallonie.

    Entre trésors artistiques insoupçonnés dans des châteaux peu visités, un château en ruines oublié du grand public en Wallonie et pourtant une « star » aux Etats-Unis, en passant par les entrailles du château de Bouillon, la Chine qui abriterait une copie du château de Marchienne, les secrets des plus beaux jardins castraux et les fantômes et vampires de Farciennes, Ma Terre vous fera découvrir ces vies de châteaux, rêves des uns, folies des autres…

    Cette émission  6 de Ma Terre a été tournée sur 4 saisons, a fait le tour du monde, et c’est intéressée à toutes les provinces wallonnes.

    L’émission sera présentée depuis le Château de Beloeil, l’endroit idéal pour évoquer ces superbes lieux.

    Une émission de Corinne Boulangier, écrite par Gorian Delpâture et réalisée par Jean-Marc Panis, en coproduction avec l’Institut du Patrimoine Wallon.

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  • Vatican II : des archives lacunaires ?

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    C'est la question que soulève Sandro Magister sur la base de déclarationsd'un archiviste du Vatican, Piero Doria :

    "...la reconstitution historique de l'événement qu’est le concile est également essentielle pour son herméneutique.

    Et, pour que cette reconstitution soit fondée, il faut que les historiens travaillent sur une documentation exhaustive à propos de cet événement.

    Or, même si cela peut paraître incroyable, il "existe toute une série de papiers et de documents encore inexplorés et très précieux pour comprendre à la fois l’esprit du concile et l’herméneutique correcte de ses documents".

    C’est ce qu’écrit un archiviste des Archives Secrètes du Vatican en conclusion d’un impressionnant compte-rendu qu’il a rédigé et qui a été publié dans "L'Osservatore Romano" du 1er mai 2012.

    Cet archiviste, Piero Doria, a travaillé et travaille encore actuellement à rassembler et à mettre en ordre – pour la rendre accessible aux chercheurs – une énorme masse de documentation relative aux travaux conciliaires, qui, au fil du temps, était devenue la proie de l’incurie ou avait même été partiellement dispersée." ...

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  • Saint Jacques le Mineur à l'honneur à Liège

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    vue-du-plafond.jpgFêté aujourd'hui en même temps que l'apôtre Philippe, saint Jacques le Mineur est le patron de la plus belle église de Liège, l'abbatiale Saint-Jacques.

    Sur son site, Fabrice Muller consacre une belle notice à cet édifice :

    Ancienne abbaye bénédictine fondée en 1015 par l'évêque Baldéric II, sécularisée en 1785, Saint-Jacques devint alors la huitième collégiale de Liège, jusqu'à ce que les révolutionnaires ordonnent sa fermeture en 1797. L'édifice ne sera préservé de la démolition que grâce à l'intervention du préfêt Desmousseaux. L'église fut rendue au culte en 1803 en tant qu'église paroissiale. Elle a toujours été dédiée à saint Jacques-le-Mineur, bien qu'on lui associe très souvent l'apôtre de Compostelle. L'église abbatiale, reconstruite au XVIe siècle, est une merveille de l'architecture de style gothique flamboyant. En 1558, Lambert Lombard y ajoute un portail Renaissance. De l'église primitive, seul subsiste l'avant-corps occidental roman du XIIe siècle. L'intérieur est tout aussi remarquable par sa grande nef éclairée par de vastes baies occupant toute la largeur des travées, ainsi que la voûte en filet et ses peintures du XVIe siècle. Les nefs latérales s'ouvrent par de larges arcades dont les écoinçons sont richement ornés de motifs renaissants et de têtes de personnages bibliques en ronde-bosse. Le chœur, entouré de chapelles rayonnantes et surmonté de tribunes latérales, est éclairé par de splendides vitraux du XVIe siècle offerts par les familles de Hornes et de La Marck. Les stalles du XIVe siècle sont représentatives de l'art décoratif du Moyen-Âge avec des miséricordes et des parcloses figurant des animaux ou des représentations satiriques des moines bénédictins. De somptueuses statues baroques, œuvres du liégeois Jean Del Cour, sont adossées aux piliers de la grande nef. Dans le fond de l'église, un nouvel orgue Renaissance vient d'être construit et inauguré en 1998 ; il est logé dans un magnifique buffet Renaissance qui porte la date de 1600.

    Approfondir : http://www.fabrice-muller.be/sj/sj1.html

  • Les visages des victimes de la grande terreur stalinienne

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    L'Osservatore Romano présente un livre qui vient d'être publié en Italie et qui présente les images des condamnés à mort pendant la période des purges staliniennes contenues dans les archives de la terreur:

    "Photographiés quelques instants avant d’être fusillés

    Le 26 avril dernier est sorti dans les librairies italiennes l’ouvrage La vita in uno sguardo. Le vittime del Grande Terrore staliniano [La vie dans un regard. Les victimes de la Grande Terreur stalinienne] (Turin, Lindau, 2012, 240 p., 24 euros, sous la direction de Marta Dell’Asta et Lucetta Scaraffia) qui reproduit les photos signalétiques des condamnés à mort pendant les années de la dictature stalinienne, prises quelques instants avant qu’ils soient fusillés. Ce sont les visages de simples citoyens — enseignants, femmes au foyer, ouvriers, prêtres — arrêtés et inculpés des délits les plus invraisemblables (espionnage, terrorisme, complots contre-révolutionnaires) et fusillés en quelques jours sans forme de procès. Les photographies réunies témoignent d’un échange de regards entre deux êtres que le totalitarisme veut dépersonnaliser. Mais si ce processus de dépersonnalisation a réussi avec les collaborateurs de la police politique, il échoue avec les victimes. Chacune des personnes photographiées, en effet, a gardé sa dignité et dans cet ultime regard, elle nous raconte son histoire.

    Nombre des victimes ont été enterrées dans des fosses communes à Butovo, dans la banlieue sud de Moscou, sans laisser de traces. C’est uniquement après la chute du régime, que des recherches obstinées ont permis de retrouver des dossiers, des photos et des noms. Aujourd’hui nous savons qu’entre août 1937 et octobre 1938 à Butovo ont été fusillés et enterrés 20.765 innocents. L’ouvrage — dont nous publions de courts extraits des articles de Lucetta Scaraffia, Marta dell'Asta et Oddone Camerana — nous offre l’occasion de les regarder, de les écouter, de les connaître."

  • BXL, 10 mai : conférence sur le Saint Suaire

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    9782873565022FS.gifJeudi 10 mai à 18h30

    conférence de Pierre de Riedmatten
    pour présenter son livre Le Saint-Suaire (coll. « Que penser de… ? »)

    à la librairie UOPC

    14-16, avenue Gustave Demey, 1160 Bruxelles
    02 648 96 89

    Bienvenue à tous !

    Pierre de Riedmatten est ancien ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique, s'intéresse depuis plus de vingt-cinq ans au linceul de Turin. Il est président de l'association « Montre-Nous Ton Visage ».

      Saint-Suaire (Le)
      Auteur(s) : Pierre Riedmatten (de)
    Parution : 10-11-2011 
    Collection « Que penser de... ? » - n° 78 
    Format : 12 x 19 cm • 144 p.
    ISBN : 978-2-87356-502-2 Prix : 10,00 €     
  • Athanase, colonne de l'Eglise

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    Saint Athanase (source : missel.free.fr), né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Il était sans doute déjà diacre de l’évêque Alexandre d’Alexandrie lorsqu’il écrivit le « Contra gentes et de incanatione Verbi » qui est à la fois une apologie contre les païens et un exposé des motifs de l’Incarnation. Diacre, il accompagna au concile de Nicée (325) son évêque auquel il succèda en juin 328.

    Energique, intelligent et instruit, il visita entièrement tout son diocèse fort agité par les hérétiques ariens et mélitiens. Après avoir deux fois refusé à l’empereur Constantin de recevoir Arius, il dut se disculper des accusations des mélétiens à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333). Refusant une troisième fois de réconcilier Arius, Athanase fut cité à comparaître devant le concile de Tyr (335) d’où, n’ayant trouvé que des ennemis, il s’enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l’Empereur qui le condamna à l’exil.

    Pendant qu’Athanase, déposé par le concile de Tyr, était en exil à Trêves, les troubles étaient si forts à Alexandrie qu’on n’osa pas lui nommer un successeur. Après la mort de Constantin I° (22 mai 337), Constantin II le rendit à son diocèse (17 juin 337) où il arriva le 23 novembre 337. Les ariens élirent Grégoire de Cappadoce qui, avec l’appui du préfet d’Egypte, s’empara des églises d’Alexandrie qu’Athanase dut quitter (mars 339). Réfugié à Rome, il fut réhabilité par un concile réuni sous la pape Jules I° mais il dut attendre la mort de son compétiteur et l’amnistie de l’empereur Constance pour rentrer dans son diocèse (21 octobre 346). Constance reprit les hostilités contre Athanase qui fut de nouveau chassé d’Alexandrie (356) et dut se réfugier dans la campagne égyptienne jusqu’à la mort de l’Empereur dont le successeur, Julien, rappela immédiatement les exilés (361). Rentré le 21 février 362, Athanase fut encore condamné à l’exil le 23 octobre 362 mais Julien ayant été tué dans la guerre contre les Perses (26 juin 363), son successeur, Jovien, vrai catholique, le rappela. Jovien mourut accidentellement (février 364) et son successeur, Valens, arien, chassa de nouveau Athanase d’Alexandrie le 5 octobre 365 où il l’autorisera à revenir le 1° février 366. Athanase mourut dans la nuit du 2 au 3 mai 373.

    Voir aussi : http://www.belgicatho.be/archive/2011/05/02/un-champion-de-la-foi-catholique-dans-une-epoque-d-egarement.html

  • La lettre d'adieu d'un nouveau bienheureux

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    Le P. Pierre-Adrien Toulorge (1757-1793), de l’Ordre des Prémontrés, guillotiné pendant la Révolution Française, en 1793, a été béatifié en la cathédrale de Coutances, le 29 avril. Voici la lettre qu'il adressa à son frère, la veille de son exécution :

    Mon cher frère [Jean-Baptiste]
    Réjouis-toi, tu auras demain un protecteur dans le ciel, si Dieu, comme j’espère, me soutient comme il a fait jusqu’ici. Réjouis-toi de ce que Dieu m’ait trouvé digne de souffrir, non seulement la prison, mais la mort même pour notre Seigneur Jésus-Christ; c’est la plus grande grâce qu’il pouvait m’accorder; je le prierai pour toi de t’accorder une pareille couronne. Ce n’est pas aux biens périssables à qui il faut s’attacher. Tourne donc tes vües vers le ciel, vis en honnête homme et surtout en bon chrétien, élève tes enfants dans la sainte Religion Catholique, apostolique et romaine, hors laquelle il n’y a point de salut. Regardes toujours comme le plus grand honneur d’avoir eu dans ta famille, un frère qui ait mérité de souffrir pour Dieu. Loin donc de t’affliger de mon sort, réjouis-t-en et dis avec moi : Que Dieu soit béni ! Je te souhaite une sainte vie et le paradis à la fin de tes jours, ainsi qu’à ma sœur, à mon neveu et ma nièce, à toute ma famille. Je suis toujours avec une parfaite amitié ton frère Toulorge.

    Le 12 octobre 1793.
    Je vous embrasse tous. (source)

  • Eglise et guerre civile espagnole : des archives très éclairantes

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    Les archives du cardinal Gomá et la Guerre civile espagnole et le refus du nazisme par le futur pape Pie XII (Nieves San Martín -Traduction d’Océane Le Gall) sur ZENIT.org

    Une collection de 13 volumes contenant des documents de la guerre civile en Espagne, tiré des archives du cardinal Isidro Gomá (1869-1940), personnage clef de l’histoire de l’Eglise en Espagne, au XXème siècle, vient d’être présenté  au bureau des archives nationales de Madrid.

    Une des nouveautés apparues à la lecture de ces volumes : la présence fournie de témoignages sur le refus du nazisme par le futur pape Pie XII.

     « Nous ne nous attendions pas à en trouver autant », a déclaré l’historien José Andrés Gallego, un des auteurs de l’œuvre intitutlée « Archivo Gomá. Documentos de la Guerra Civil » (Archives Gomà. Documents de la Guerre Civile »).

    Né  à Calatayud, en 1944, le Prof José Andrés Gallego, enseigne actuellement au Conseil supérieur pour la recherche scientifique (CSIC en acronyme espagnol).

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  • Génocide des Arméniens : la vérité a ses droits

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    arslan-antonia-masalouettes-2007.jpgRencontre avec Antonia Arslan (Traduction d'Hélène Ginabat, avec Anita Bourdin) sur ZENIT.org

    Le génocide des Arméniens perpétré en 1915 par les nationalistes turcs a été commémoré le 24 avril : c’était le premier génocide du XXe siècle. Il a fait au moins un million deux-cent mille victimes.

    Malgré le négationnisme présent dans certains milieux turcs, « les recherches sur la vérité historique avancent », déclare Antonia Arslan  qui affirme la nécessité de « guérir enfin le pays de la haine ».

    C’est un événement tragique connu par peu de monde, mais devenu fameux en Italie grâce à Antonia Arslan et à son premier roman Le Mas des alouettes. Publié en 2004, le livre a obtenu le prix Campiello (2004) et eu un très grand succès auprès du public. (...)

    Antonia Arslan, diplômée en archéologie, a enseigné la littérature italienne moderne et contemporaine à l’université de Padoue.

    A travers l’œuvre du grand poète Daniel Varujan, dont elle a traduit (avec Chiara Haiganush Megighian et Alfred Hemmat Siraky) les recueils Le chant du pain (1992) et Mari di grano (1995), elle a redécouvert son identité arménienne profonde et jusqu’alors inexprimée (en effet, le véritable nom de sa famille est Arslanian).

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