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Histoire - Page 163

  • Le sang des martyrs cambodgiens

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    Phnom Penh (Agence Fides) - La mémoire des martyrs cambodgiens est un héritage et un patrimoine de foi précieux que les fidèles cambodgiens sont appelés à préserver, « orgueilleux et honorés d'être disciples de Jésus Christ » : c'est ce qu'affirme S.Exc. Mgr Olivier Schmitthaeusler, MEP, Vicaire apostolique de Phonm Penh, invitant tous les fidèles à célébrer la mémoire des martyrs cambodgiens lors d'une veillée de prière solennelle qui aura lieu le 5 mai à Tangkok.

    Dans une Lettre pastorale, envoyée par l'Evêque à l'Agence Fides, Mgr Schmitthaeusler, rappelant l'annonce de la Résurrection, exhorte les fidèles à « devenir des témoins de cette Espérance qui a changé la face de la terre », réaffirmant : « Nous devons être orgueilleux et honorés d'être fils et filles de Dieu, parce que Dieu a conclu une alliance avec chacun d'entre nous, parce que Dieu a ressuscité Jésus et nous a donné la vie éternelle ».

    « Jésus nous a appris à servir, à prendre la dernière place, à porter aussi notre croix » remarque l'Evêque, s'attardant sur la condition de l'Eglise au Cambodge, rappelant la contribution des martyrs : « les événements du génocide de Pol Pot ont montré combien les graines de foi semées par nos ancêtres étaient vivantes. L'Eglise a été décimée, le sang de nos évêques, de nos prêtres, de nos frères et soeurs, de nos centaines de baptisés a coulé pour ensemencer à jamais nos rizières. L'Eglise est vivante grâce à ceux qui ont donné leur vie par amour ».

    C'est pourquoi, note Mgr Schmitthaeusler, les fidèles peuvent être « orgueilleux et honorés » d'être membres de l'Eglise au Cambodge, « parce que le sang de nos martyrs vivifie nos communautés ». Le Vicaire apostolique invite les fidèles à participer activement aux célébrations et aux activités des Paroisses, « témoignant de cet amour et de cette compassion de Dieu pour tous les hommes ».

    Environ deux millions de cambodgiens ont été tués entre 1975 et 1979 sous le régime de terreur instauré par les Khmers rouges de Pol Pot. De nombreuses communautés chrétiennes qui vivaient dans de florissants villages organisés avec des églises, des écoles et des dispensaires furent déportées et décimées. Parmi les martyrs cambodgiens, se trouvent S.Exc. Mgr Paul Tep Im Sotha premier Préfet apostolique de Battambang, et le Père Jean Badre, brutalement assassinés en 1975. (PA) (Agence Fides 27/04/2012)

  • Le 24 avril 1915, à Istanbul...

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    Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople, capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle.

    Il va faire environ 1,2 million de victimes dans la population arménienne de l'empire turc.

    André Larané, sur Hérodote.net, retrace ce sombre épisode de l'histoire contemporaine.

  • Retour sur "ce sacré Constantin"

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    Nous avons abordé brièvement celui qui est souvent présenté comme une des figures inaugurales de la chrétienté.

    Celui qui voudra approfondir ce sujet pourra se reporter à un "focus" présenté par l'émission "le jour du Seigneur" concernant des publications sur ce personnage et que l'on pourra visualiser ici : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Rentree-litteraire/Portrait-de-l-empereur-Constantin

    Références :

    - Pierre Maraval, Constantin le Grand, Tallandier

    - Vincent Puech, Constantin, le premier empereur chrétien, Ellipses

    - Bernard Lançon, Constantin, PUF, coll. Que-sais-Je ?

    - Constantin, Lettres et discours, Belles Lettres

    - Marie-Françoise Baslez, Comment notre monde est devenu chrétien, Seuil, coll. Points

    - Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien, Livre de Poche

    On peut s'attarder sur l'ouvrage de M.F. Baslez qui introduit des nuances importantes dans l'étude de ces premiers temps du christianisme, ainsi que le souligne Pierre Lassave (ICI) :

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  • Ah ce Constantin ! En marge d'un 1700e anniversaire...

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    On commémore actuellement le 1700e anniversaire de la bataille du Pont Milvius et de l'Edit de Milan qui donna droit de cité au christianisme dans l'Empire romain. Un congrès est actuellement organisé à ce sujet à Rome.

    A propos de Constantin, on a écrit tout et n'importe quoi, notamment parmi le flot de sottises déversé lors de la parution du Da Vinci Code. On fait particulièrement le grief à cet empereur d'avoir "imposé" le christianisme en l'instrumentalisant au service de sa politique. On voit aussi dans l'Edit de Milan le "péché originel" de l'histoire du christianisme qui l'a irrémédiablement compromis en le faisant pactiser avec le pouvoir. La réalité est plus complexe et une mise au point s'impose. Mais, comme nos énergies sont limitées, nous vous renvoyons à une note concise, qui tend à l'objectivité et que l'on trouvera ici : Constantin_la_chretiente

    A propos du Da Vinci Code, on retiendra cette précision apportée par chrétienté.com :

    Da Vinci Code: L'empereur Constantin a commandé et financé une nouvelle Bible, laquelle omet les évangiles qui présentent Jésus comme étant un homme et a fait embellir les évangiles qui le présentent comme étant Dieu. Les évangiles originaux sont devenus interdits, rassemblés et détruits.

    La vérité: Tout d'abord, il n'y a jamais eu de nouvelle Bible commandée par l'empereur Constantin. L'empereur a simplement demandé à Eusèbe, évêque de Carthage, de faire 50 copies des écritures déjà existantes et largement acceptées par la communauté. De plus, il n'existe aucune évidence que l'empereur ou quiconque, ai demandé d'embellir les évangiles existants. Ensuite, il n'y a jamais eu aucun évangile brûlé. Les textes qui furent brûlés étaient d'Arius ; Arius était un évêque hérétique : aucun de ses textes n'était des évangiles. Par ailleurs, il n'y a jamais eu d'évangile avant les 4 évangiles bibliques que sont ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Les évangiles de la Bible, présentent aussi Jésus Christ sous ses traits humains, Ils le présentent tel qu'il était, 100% Dieu et 100% homme. Les évangiles nous parlent de l'humanité et des sentiments de Jésus (colère, fatigue, amour, mort), nous pouvons aussi voir les interactions relationnelles qu'il a avec sa mère, ses amis et ses disciples.

  • Un téléfilm sur la secrétaire de Pie XII

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    Un téléfilm sur Pascalina Lehnert, secrétaire du pape Pacelli, est présenté sur ZENIT.org :

    Lumières sur le pontificat  (Giovanni Preziosi - Traduction d'Isabelle Cousturié)

    « Sœur Pascalina. Au cœur de la foi » : ce téléfilm consacré à sœur Pascalina Lehnert, secrétaire, bavaroise, de Pie XII, a été diffusé le dimanche de Pâques en Italie, attirant plus de 4 millions de téléspectateurs. Très documenté du point de vue historique, le film révèle des détails importants sur Pie XII, sa vie et rôle durant la seconde guerre mondiale.

    schadmartha_signora.jpgLe film, produit par la télévision publique allemande ARD, en collaboration avec la chaine italienne RAI et la Maison de production Betafilm, s’inspire de la biographie écrite  par l’historienne allemande Martha Schad, « la Dame du sacré palais », retraçant la vie de Pascalina Lehnert qui a été, pendant 40 ans,  la proche et fidèle collaboratrice de Pie XII, avant et après son élection.

    Sœur Pascalina, née Joséphine Lehnert le 25 août 1894 a Ebersberg, en Bavière, de Georg, un fonctionnaire des postes de religion protestante,  et de Marie Dierl, catholique, a vite eu le désir de devenir religieuse mais son père, fortement opposé à cette idée, s’acharnait à entraver sa vocation, n’hésitant parfois pas à utiliser des méthodes plutôt brusques pour l’en dissuader.

     

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  • La laïcité dans le cadre des institutions de l'Union européenne

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    article-3651-img1.jpgLe mardi 28 février dernier, Mgr Piotr Mazurkiewicz (1), secrétaire général de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne)(2), était l’invité d’un lunch-débat organisé à l’Université de Liège par l’Union des étudiants catholiques liégeois et le Groupe éthique sociale, associés au forum de conférences Calpurnia. Le thème de la communication que Mgr Mazurkiewicz a prononcée, à titre personnel, portait sur la laïcité dans l’Union européenne (3). Ce thème s’inscrit dans le cadre d’un cycle de rencontres « Neutralité ou pluralisme : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».  Voici la transcription officieuse  de l’exposé réalisée par un auditeur (les intertitres sont de sa plume) :

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  • Avis aux chercheurs...

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    Des kilomètres d'archives à explorer, du pain sur la planche pour les historiens, de la matière à exploiter pour nous éloigner des clichés véhiculés par la désinformation...

    (Vatican Information Service) Les Archives Secrètes Vaticanes, qui rassemblent les actes et documents du Saint-Siège, fêtent leurs quatre siècles. Parmi les manifestations organisées pour l'occasion, s'est ouvert hier le congrès intitulé Religiosa Archivorum Custodia, qui traitera de l'histoire de l'institution, de sa place culturelle et scientifique. Contrairement à l'opinion courante, secret signifie simplement privé. Les premiers manuscrits remontant au pontificat de Grégoire VII (1073 - 1085) et ayant subsisté au schisme d'Avignon furent rassemblés en 1611 sous ordre de Paul V. A l'occasion d'un reportage diffusé par Radio Vatican, l'actuel Préfet des Archives a évoqué une accumulation séculaire de registres et lettres relatifs à la correspondance des Papes, au fonctionnement de la Chambre Apostolique, au service diplomatique, aux conciles, synodes, etc. Des 400 m originaux on est passé aujourd'hui à 85 km de rayonnages. En 1881, Léon XIII ouvrit les Archives à la recherche, et selon l'historien allemand Arnold Esch elles constituent le meilleur fonds pour une approche universelle du Moyen Age. Malgré leur fréquentation par les chercheurs, ses collections sont encore largement inexplorées, en particulier pour ce qui regarde les nonciatures durant la seconde guerre mondiale.

  • Un petit traité des grandes questions historiques

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    La remise en cause des « mythes » historiques est devenue une pratique courante à une époque qui voit à la fois l’imposition d’une certaine « doxa » historique, au moins concernant certains sujets, et la diffusion, plus ou moins souterraine, d’informations contradictoires. Il y a quelques années la revue La Nef avait ainsi publié sous le titre éloquent de « Grands mythes de l’Histoire », un hors-série qui a connu plusieurs éditions. Ce fut ensuite Jean Sévillia qui chez un grand éditeur de livres d’Histoire destinés au grand public s’était lancé dans la réfutation de l’Historiquement correct, titre même de son livre, lequel vient d’ailleurs d’être renforcé par la publication d’un nouvel ouvrage au titre proche : Historiquement incorrect.

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  • Des raisons historiques de croire à la Résurrection ?

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    Le site "Aleteia" pose la question : "Quelles sont les raisons historiques de croire à la Résurrection ?"

    Parce que l’annonce de la découverte du tombeau vide et des apparitions de Jésus a été faite publiquement moins de deux mois après sa mort, et que beaucoup de gens à Jérusalem auraient eu la possibilité de tout démentir. Parce qu’il est dit que les premiers témoins et les premières messagères de la Résurrection furent des femmes, alors qu’à l’époque de Jésus, le droit juif ne les considérait pas comme des témoins fiables. Et parce que seul un événement historique bouleversant peut avoir amené les apôtres, qui doutent eux-mêmes de cette annonce, à changer totalement d’attitude, jusqu’à mettre leur vie en jeu pour propager la nouvelle.

  • Le goulag, pour que la mémoire ne s'en perde pas

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    A visionner sur KTO, un DOCUMENTAIRE : Goulag, la mémoire enfermée

    Diffusé le 16/01/2012 / Durée 52 mn

     

    Aux confins de la Sibérie, les derniers survivants du Goulag stalinien vivent encore à deux pas des anciens camps où des centaines de milliers de leurs semblables sont morts, de faim, de froid, d'épuisement. Ces rescapés, libérés après la mort de Staline, sont restés à Magadan parce qu'ils n'avaient nulle part où aller. Nulle vie à recommencer. Anna, Olga, Bronislava et Anna racontent, enfin, l'absurdité et la violence des arrestations, les tortures, les camps de travaux forcés, l'arbitraire des gardiens, la barbarie d'un système qui a broyé tant de leurs compagnons d'infortune. Le père Michael, originaire d'Alaska, est venu prier avec elles et recueillir leur parole. Pour que l'Histoire ne se répète pas. Et que personne ne puisse les assassiner une seconde fois en les effaçant de nos mémoires.

  • Martin Ier, un pape martyrisé au 7e siècle

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    Fêté aujourd'hui, Martin Ier a été maltraité, outragé et martyrisé pour avoir défendu la foi de l'Eglise.

    13 avril, Saint Martin, pape et martyr (Missel.free.fr)

    Fils de Fabrice, pieux et riche patricien de Toddi (Toscane), Martin « reçut du ciel la beauté et un esprit si vif et si pénétrant, qu’il surpassa bientôt, soit dans les humanités, soit dans la rhétorique et la philosophie, les maîtres qu’on lui donnait pour l’instruire. » Diacre de l'Eglise romaine, Martin fut aprocrisiaire de la cour romaine à Constantinople.

    A cette époque, les rapports entre Rome et Constantinople étaient fortement affectées par les développements du monothélisme et l’hostilité des Eglises orientales envers le patriarcat de Constantinople, exigeaient une parfaite maîtrise des concepts et des rapports de forces en Orient. La doctrine hérétique du momothélisme prétendait qu’il n’y aurait eu dans le Christ qu’une seule volonté, la volonté divine. Mis en avant au début du VII° siècle par le patriarche Sergius de Constantinople dans l’espoir de ramener à l’unité les monophysites qui affirmait qu’il n’y aurait eu dans le Christ qu’une seule nature. En 642, le clergé romain avait élu pape Théodore, fils d’un patriarche de Jérusalem, rompu aux discussions théologiques orientales et parfaitement hellénophone qui avait une parfaite maîtrise des concepts et des rapports de forces en Orient. A cette époque, le patriarche Pyrrhus venait d'être déposé au profit de Paul, instigateur d'un édit (Typos) par lequel l'empereur Constant II interdisait toute discussion théologique afin de ne pas compromettre l'unité de l'Empire (648).

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  • 312-313 : une bataille et un édit décisifs pour la Chrétienté

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    Le Comité Pontifical des Sciences historiques

    organise actuellement en collaboration avec la Bibliothèque Apostolique Vaticane, le Conseil national des recherches italien (CNR), l’Institut Patristique Augustinianum de Rome, la Commission Pontificale d’Archéologie Sacrée, la Bibliothèque Ambrosienne de Milan, l’Université Catholique du Sacré-Coeur de Milan et l’Université publique de Milan – des activités et manifestations culturelles à l’occasion des 1700 ans de la Bataille du Pont Milvius (312-2012) et de l’Edit de Milan (313-2013) :

    • 1. à Rome, du 18 au 21 avril 2012, un Congrès historique international.
    • 2. à Milan, en 2013, un Congrès historique international et manifestations oecuméniques.
    • 3. des conférences magistrales et séminaires d’approfondissement à Rome et à Milan.

    Le Comité Scientifique : Rme P. Prof. Bernard Ardura. O. Praem, Prof. Don Cosimo Semeraro, Mgr Cesare Pasini, Mgr Franco Buzzi, R.P. Prof. Norman Tanner SJ, S. E. Mgr. Enrico dal Covolo SDB, R.P. Prof. Angelo Di Berardino OSA, M. le Chanoine Don Federico Gallo, Mgr Prof. Francesco Braschi, Prof. Roberto de Mattei, Prof. Giorgio Bonamente, Prof. Luigi Pizzolato, Prof. Giuseppe Visonà, Prof. Isabella Gualandri, Prof. Pierangelo Catalano, Prof. Fabrizio Bisconti.

    Les conférences : ici