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Histoire - Page 163

  • Quand le président Hollande se gourre

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    Rafle du Vél d'Hiv : les sept erreurs de François Hollande (source : Herodote.net)

    Dans son discours de ce dimanche 22 juillet 2012, en commémoration de la rafle du Vél d’Hiv (16 juillet 1942), le président de la République française a commis sept erreurs d'Histoire.

    Les voici dans l’ordre d’apparition, explicitées par l'historien franco-israélien Alain Michel :

    à lire ici

  • Benoît XVI encourage à approfondir la culture afro-américaine

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    Lu sur le site de l’agence Zenit, sous la plume d’Anne Kurian :

    « ROME, jeudi 19 juillet 2012 (ZENIT.org) – Benoît XVI encourage les responsables de la pastorale afro-américaine à approfondir cette culture, en « développant les nombreuses semences que le Verbe incarné a mises en elle ».

    Le pape exprime en effet sa proximité spirituelle pour la XIIe rencontre de pastorale afro-américaine et des Caraïbes, dans un message signalé par les médias du Vatican et adressé à Mgr Pablo Varela Server, évêque auxiliaire de Panama et président du département « éducation et culture » du Conseil épiscopal latino-américain (Celam).

    La rencontre, qui a lieu en Equateur, à Guayaquil, a pour thème: “La Pastorale afro-américaine et des Caraïbes et le document d’Aparecida, défis et espérances pour l’Eglise et pour la société”.

    Elle se conclura demain, 20 juillet 2012. Quelque 250 participants sont présents, parmi lesquels des évêques, des prêtres, des laïcs engagés dans la pastorale afro-américaine de onze pays: Colombie, Brésil, Venezuela, Costa Rica, Honduras, Haïti, Nicaragua, Guatemala, Belize, Pérou et Mexique.

    Le pape les encourage à « approfondir les valeurs culturelles, l’histoire et les traditions des afro-américains », afin que « l’Eglise sache représenter Jésus Christ comme la réponse authentique aux interrogations les plus profondes de l’être humain ».

    « L’Esprit-Saint est venu féconder toutes les cultures », rappelle-t-il, en les « purifiant », en « développant les nombreuses semences que le Verbe incarné a mises en elle » et en les « orientant par les voies de l’Evangile ».

    Benoît XVI assure les évêques et leurs collaborateurs de sa bénédiction apostolique, pour leur engagement auprès des populations afro-américaines, parfois marginalisées et ignorées.

    La première de ces rencontres, promues par la pastorale afro-américaine du Celam et par le Secrétariat de pastorale afro-américaine et des Caraïbes (Sepac), a eu lieu en 1980 en Colombie. Depuis, elle est organisée tous les trois ans et le nombre de pays participants ne cesse de s’accroître. »

    Inculturation et acculturation du catholicisme sont des processus à manier avec la plus grande précaution.

    Jésus n’est pas né par hasard au sein du peuple juif, dans la partie orientale (alors la plus civilisée) d’un empire à vocation universaliste : l’empire romain. Par le jeu équilibré de l’acculturation et de l’inculturation, son message  a su s’adapter sans se renier c’est-à-dire prendre et transcender.

    Le paradoxe du christianisme est d’être à la fois absolument transcendant, et d’être lié à un phénomène de fusion de trois cultures différentes : Jérusalem, Athènes, Rome, les trois "mères-patries" du christianisme. C’est la Providence divine qui, de toute éternité, a choisi, préparé et mis au feu de son Esprit cet exceptionnel creuset pour y fondre le modèle de l’humanité nouvelle.

    Le christianisme est donc déjà, de soi, une religion profondément inculturée  Qu’il doive acculturer les éléments  compatibles et assimilables des traditions exogènes à son creuset matriciel n’est pas douteux mais l’erreur serait de prétendre qu’il existe une sorte d’essence désincarnée du christianisme qui, comme un levain chimiquement pur injecté dans la pâte de n’importe quelle civilisation humaine, la ferait automatiquement lever : c’est l’illusion des modernistes.

    JPS

  • Lorànt Deutsch au coeur d'une polémique significative

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    Un preux écrivain catholique et royaliste, Lorànt Deutsch, fait des vagues dans le landerneau parisien. Les menées dont il est la cible en disent long sur un état d'esprit qui est favorable à la liberté d'expression uniquement quand elle est en phase avec la dictature du culturellement correct...

    Source : Le Soir, 18/07/2012, p. 21

    Le Paris de Lorànt Deutsch fait polémique...

    "Quand un best-seller fait scandale trois ans après sa parution, l'évènement mérite d'être souligné. C'est le cas de Métronome, un livre vendu en€ deux millions d'exemplaires et relatant l'histoire de la capitale française à travers ses bouches de métro, contre lequel une offensive s'est déployée pour discréditer son auteur, le comédien Lorànt Deutsch.

    Les élus parisiens du Parti de gauche et du Parti communiste reprochent à l'acteur sa conception étriquée de l'histoire de leur cité. "(Ce livre) propose une vision orientée répondant à une lecture idéologique assumée, pétrie des convictions religieuses de l'auteur (...) qui ne se cache pas d'être hostile à la République", s'est ainsi insurgé Alexis Corbière, du groupe PCF-PG au Conseil de Paris.

    Le principal intéressé, lui, se défend d'être le porte-parole d'une idéologie politique. Quant aux erreurs factuelles que contiendrait son best-seller - les exemples commencent € s'accumuler -, Lorà€nt Deutsch se dit prêt à€ débattre avec des historiens "mais pas avec des militants politiques".

    La défense de celui qui a connu la gloire au petit écran en jouant dans la production franco-québecoise Les intrépides semble € tout le moins convaincre l'extême-droite. Les médias Minute et Rivarol font ainsi circuler une pétition en soutien €à l'acteur, ouvertement royaliste et chrétien.

    Entre-temps, un vote s'est tenu au Conseil de Paris pour que cesse la promotion médiatique de Métronome à€ laquelle participe la mairie. La motion, initiée par le groupe PCF-PG, a été rejetée par le groupe UMP et la majorité socialiste.

    PH. R.R. (stagiaire)"

  • "Inquisitio" : André Larané remet l'église au milieu du village

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    Sur son site Herodote.net, André Larané qui fait oeuvre d'historien, remet les montres à l'heure à propos de la série Inquisitio programmée sur France 2 en cette période de vacances :

    La chaîne publique France 2 va diffuser pendant tout le mois de juillet une fiction médiévale : Inquisitio, à raison de deux épisodes chaque mercredi du mois.

    Le titre de cette saga rappelle le nom latin de l’Inquisition, une juridiction pontificale chargée d’éradiquer les hérésies au Moyen Âge.

    Totalement fictive, l'action se situe en 1380 à Carpentras et Avignon. Elle s'imbrique dans le conflit entre deux prétendants à la papauté, l'un résidant à Avignon, l'autre à Rome, le Grand Schisme d'Occident.

    Palpitante, la série peut se regarder comme un excellent polar «gothique» sous réserve de prendre du recul par rapport au contexte historique, caricatural autant qu'il est possible.

    André Larané
     
    Lire la critique ici : http://www.herodote.net/
  • France: hommage à 25 "Justes" arméniens

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    Cérémonie au Mémorial de la Shoah de Paris

    Source : ZENIT.ORG

    Un hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens » de France et du monde, qui, aux heures sombres de la Shoah, ont, au péril de leur vie, sauvé des Juifs, a eu lieu, le 5 juillet à Paris, au Mémorial de la Shoah.

    La cérémonie était organisée par l'Aumônerie israélite des armées sous l'autorité du Grand rabbin Haïm Korsia et par l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), présidée par Antoine Bagdidian, indique le Conseil représentatif des institutions juive de France (CRIF).

    Mgr Norvan Zakarian, premier primat du diocèse de l'Église Apostolique arménienne de France a lu le nom des « Justes Arméniens » parmi lesquels Yervante, Elbis et Alfred-François Beurkdjian, de Colombes, Vincent et Ursule Dallian, Georges et André-Gustave Dilsizian et Albert, Makhrouhi et Berthe Hougassian, de Paris.

    La cérémonie qui a été ponctuée de discours, de chants et de prières, en hébreu et en arménien s'est achevée par le chant de l’hymne national français, la « Marseillaise ».

    De nombreuses personnalités étaient présentes parmi lesquelles l'ambassadeur d'Arménie, S.E. Viguen Tchitetchian, Elad Ratson, représentant l'ambassade d'Israël, Pierre Shapira, représentant le maire de Paris, Jean-Raphaël Hirsch, président de Yad Vashem France, Jacky Fredj, directeur du Mémorial et Alexis Govciyan, président du CCAF, Conseil de Coordination des Associations Arméniennes de France. Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif.

     

  • Inquisitions: la "purification de la mémoire" de l'an 2000

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    A la lumière de la recherche historique

    Source : ZENIT.ORG

    Jean-Paul II a voulu que l’on fasse la vérité sur l’histoire de l’Inquisition dans le cadre de la « purification de la mémoire » nécessaire avant l’entrée dans le troisième millénaire. Un volume a recueilli l’état de la recherche historique au seuil du XXIe siècle, il reste une référence.

    Retour sur les conclusions d’un symposium avec les meilleurs spécialistes au monde, alors qu’une série télévisée du service public français semble faire fi de la recherche historique, ce qui ne manque pas d’offenser les catholiques et les amis de la vérité, qui « s’indignent ».

    La célébration solennelle de demande de pardon du 12 mars 2000 en la basilique Saint-Pierre a été préparée par des symposiums historico-théologiques sur des points chauds de l’histoire de l’Eglise, notamment l’anti-judaïsme en milieu chrétien et les Inquisitions.

    Au cours de cette célébration, le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a demandé pardon pour les membres de l’Eglise qui, au cours de deux mille ans d’histoire, ont utilisé « des méthodes non évangéliques » au service de la défense de la vérité et de la foi. Il ne s’agit donc pas de défendre un seul acte de violence perpétré au nom de Dieu.

    Mais les historiens qui avaient repris le dossier pour contribuer à faire la part des choses entre imaginaire et faits avérés, dans le volume intitulé : "L'Inquisition", ont publié en quelque sorte une « radiographie » des faits historiques.

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  • Suite à la série de l'été sur France 2, Inquisitio: quelques ouvrages pour rétablir la vérité historique

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    L'Eglise et les femmes

    Aubrée Chapy – Editeur: Artège

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    Combien considèrent aujourd'hui encore l'Église comme une institution misogyne aux mains d'hommes

    exerçant un pouvoir sans partage. À la lumière des Écritures et de la Tradition, puisant dans de multiples sources ecclésiales, Aubrée Chapy expose l'origine de ce préjugé tenace. Elle examine en détail la considération et le rôle accordés aux femmes au sein de l'Église au cours de vingt siècles de christianisme. Resituant les préjugés dans leur contexte historique, cette étude atteste la puissance de

    conviction, d'action, de conversion de celles qui ont été, de tout temps, les vecteurs essentiels de la diffusion du christianisme. À une époque où l'Église, par la voix des papes Jean-Paul II et Benoît XVI rappelle le caractère irremplaçable des femmes en son sein, l'auteur invite à porter un regard honnête et argumenté sur l'histoire pour se défaire des préjugés les plus tenaces.

    Agrégée d'histoire et chargée de travaux dirigés en histoire moderne à l'Université Paris-IV Sorbonne, Aubrée Chapy s'est spécialisée dans l'histoire des femmes et l'histoire politique aux XVe et XVIe siècles. L'auteur a écrit différents articles sur Napoléon aux éditions Atlas et participe à de nombreuses publications historiques.

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  • L'illusion vivace du communisme

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    Source : http://ns228794.ovh.net/notre-opinion/notre-opinion/l’illusion-vivace-communisme20120627.html

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    Comme l’a montré la campagne présidentielle de M. Mélenchon, l’utopie communiste et sa rhétorique de guerre civile résistent, même s’ils ne séduisent plus les classes populaires mais une minorité de “bobolcheviques” en retard d’une révolution.

     

    Comment expliquer cet étrange déni de réalité, ce refus des enseignements de l’Histoire, sinon par le fait que la politique est irréductible à la rationalité ? « L’idée communiste, en tant qu’idée désincarnée, n’est effectivement pas morte avec la disparition de l’Union soviétique. Dans la mesure où elle naît des frustrations inséparables de la société capitaliste, et de la haine d’un monde dominé par l’argent, elle est indépendante de sa “réalisation”. Il lui suffit de meubler l’espérance abstraite d’un univers postcapitaliste. Mais pourtant, elle a désormais aussi une histoire qu’il est impossible de passer par profits et pertes, comme on le tente déjà ici ou là à gauche […]. »

     

    Ainsi s’étonnait l’historien François Furet, dans un entretien, resté inédit, avec le philosophe Paul Ricoeur en 1996, un an avant sa brutale disparition. Publié par les Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, ce texte bref, réduit aux seuls propos de l’historien de la Révolution française, méritait de sortir des limbes, tant l’analyse de François Furet reste d’actualité. Entré au Parti communiste en 1949, François Furet devait le quitter en 1956, après la répression de l’insurrection hongroise. Pour avoir cédé lui-même au chant des sirènes staliniennes, il était bien placé pour dresser, longtemps après, dans le Passé d’une illusion, publié en 1995, l’inventaire de la sanglante utopie communiste. Entre-temps, il était devenu le plus éminent spécialiste français de la Révolution, contre l’interprétation de l’historiographie marxisante et, par le biais de Tocqueville, s’était converti au libéralisme. Dans les pas de l’auteur de De la Démocratie en Amérique ainsi que de Hannah Arendt, il avait bien vu que l’idée de démocratie et son corollaire, l’égalité des individus, ouvraient à la fois sur la liberté et le despotisme. Les deux grands totalitarismes du XXe siècle, le communisme et le fascisme, sont donc des produits monstrueux de la démocratie moderne.

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  • L’inquisition pour les nuls

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    La saga de l’été télévisuel sur France 2 Inquisitio a débuté mercredi 4 juillet. Des jeunes cathos réagissent. Commentaire d’Anne-Laure Fihol sur le site web de “La Vie” (extrait):

    “Cette série, sorte de thriller médiéval sur fond de Grand Schisme et d'Inquisition sera diffusée tous les mercredis à 20h40, à raison de huit épisodes. Raccourcis historiques, clichés redondants, mise en scène proche de la science-fiction...

    Quelques blogeurs cathos, se sont emparés du web pour s’en moquer gentiment. Leur arme : l’autodérision.

    "Qui a éteint la lumière ? On n’y voit plus rien… Bon. Passez-moi un hérétique, je vais rallumer." "J’aurais bien passé une petite soirée tranquille, mais j’ai encore plein de travail sur le feu…". "Vient de se faire poker par un réformé. Cherche un châtiment à la hauteur de l’outrage".  @SaturniNapator. Plus de 150 tweets depuis dimanche soir, près de 200 abonnés. L'inquisiteur du pape Clément VII a également sa page Facebook, fleurie des mêmes posts empreints de cynisme. Et ça fonctionne : la page de Saturnin a davantage d’amis que celle officielle de la saga de France 2, Inquisitio.

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  • Un "Al Andalous" chimérique

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    Le "politiquement et culturellement correct" qui nous est imposé voudrait que l'Andalousie médiévale constitue un modèle de cohabitation harmonieuse entre les trois monothéismes. Un historien, Serafin Fanjul, qui vient d'être admis à l'Academie d'Histoire espagnole, a consacré une partie de son oeuvre à démontrer qu'il s'agit là d'une vision chimérique, d'une vision idéalisée instrumentalisée par la bienpensance actuelle. Malheureusement, son oeuvre n'est généralement disponible qu'en espagnol.

    Voir la présentation de cet auteur sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Seraf%C3%ADn_Fanjul

  • Syrie: manipulations politiques sur fond de communautarisme religieux

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    28802_agnes-myriam_440x260.jpgDans une matinale publiée ce jour sur le site de “La Vie”, Nathalie Trouiller écrit: “La seule chose que l'on puisse dire avec certitude, c'est que la minorité chrétienne de Syrie est aujourd'hui au coeur de la tourmente au même titre que les autres civils syriens. Le sont-ils davantage? La réponse à cette question complexe est tout l'enjeu d'une véritable guerre de communication que se livrent les deux camps en présence, celui de Bachar el-Assad d'une part, celui des révolutionnaires syriens d'autre part.

    La Syrie est, depuis Hafez el-Assad, dirigée par les alaouites, dont est issu le clan Al-Assad, et qui représente environ 12% de la population syrienne. Cette curieuse secte chiite, sorte de gnose musulmane très hétérodoxe et fortement imprégnée de traditions syro-phéniciennes, s'est toujours sentie culturellement et religieusement plus proche des chrétiens dont elle célèbre nombre de fêtes (Noël, les Rameaux, Pâques, la Pentecôte, etc) et honore les saints (en particulier Saint Jean-Baptiste, Sainte Catherine, Saint Georges et même... Sainte Barbe). D'autant que pour les musulmans sunnites, qui représentent la majorité des Syriens, le chiisme alaouite est une hérésie épouvantable, dont les adeptes sont "plus infidèles que les Juifs et les Chrétiens, plus infidèles même que bien des idolâtres... ils ont fait plus de mal à la religion de Mahomet que les infidèles belligérants, Francs, Turcs et autres... Contre eux la guerre sainte est agréable à Dieu", écrivait ainsi un sunnite au XIVe siècle.

    C'est ainsi que le clan Al-Assad est parvenu à se placer en protecteur des minorités, en particulier chrétienne, tout au long de son règne - tout en expropriant massivement les Eglises lors des nationalisations d'écoles en 1963. C'est également ainsi que, dès les prémisses de la révolution, les chrétiens ont été fortement incités à appeler à l'aide et à agiter le spectre de l'islamisation - d'autant plus facile à agiter que les craintes des chrétiens de la région sont souvent extrêmemement fondées. On a ainsi vu en première ligne mère Agnès-Myriam (photo), supérieure du couvent de Saint-Jacques-l'Intercis à Qâra, devenir véritablement l'égérie du pouvoir syrien.

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  • L'athée Onfray attaqué par un rabbin

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    400px-Lutte_de_Jacob_avec_l'Ange.jpgDepuis l’adolescence,  le philosophe Michel Onfray –un auteur à succès- a des comptes à  régler avec Dieu et ses ministres. Le combat de l’ange revisté par un des penseurs de la société post-chrétienne ?

    A cause de ses attaques contre la Bible et les religions monothéistes, le philosophe athée Michel Onfray énerve souvent les chrétiens. Dans un très long article pour l'hebdomadaire Le Point autour d'un ouvrage de l'intellectuel Jean Soler (Qui est Dieu ?), l’épicurien de référence récidive en qualifiant le Dieu de la Bible de "guerrier" , et suscite à nouveau une vague de protestations parmi les twittos chrétiens. Ces derniers trouvent un soutien inattendu dans la revue de Bernard Henri-Lévy, La règle du jeu, dans un article ravageur écrit par un rabbin Yeshaya Dalsace. A ne rater sous aucun prétexte.

    Pour ceux qui le lisent régulièrement (c’est notre cas), le philosophe Michel Onfray ne peut pas être pris au sérieux quand il parle des religions, surtout la chrétienne. Déjà dans son livre Traité d’athéologie (2005), il disait du Dieu chrétien qu’il était "ethnique" et "cruel". Dans son article pour Le Point, Onfray récidive en expliquant par exemple que "les juifs" ont exterminé les Cananéens, selon la Bible. C’est faux (il n’y avait pas de juifs à l’époque), tendancieux (anti-Israélien, en réalité), et cela finit, forcément, par embêter les premiers concernés : les Juifs. Le texte de Yeshaya Dalsace, juif et effectivement scandalisé, est exemplaire. Non seulement il dénonce les fausses découvertes d’Onfray (par exemple sur l’ancienneté des textes bibliques, comparable à celle des auteurs de l’Antiquité), mais aussi ses accusations contre le "peuple élu", forcément séparatiste, aux revendications nationalistes, non universelles.

    Onfray en est à louer l’exemple des Grecs, si tolérants et si démocratiques, tout en omettant l’esclavage et la bestialité des guerres antiques. Le rabbin en conclut : "Alors allons au bout de la logique d’Onfray : brûlons la Bible, Freud et quelques autres pour revenir exclusivement à Platon et Epicure !…" Dans cette affaire, les Juifs et les chrétiens marchent ensemble. Les musulmans aussi, d’ailleurs. Cependant, il convient de noter – et ce sera notre contribution au débat ! – que Michel Onfray, dans son texte, ne dit rien de négatif à l’égard de Jésus. C’est assez étrange.   Ici: LA CRITIQUE