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Histoire - Page 164

  • Une belle figure du clergé namurois

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    "Le diocèse de Namur compte de nombreuses figures qui se sont illustrées durant la deuxième guerre mondiale. Parmi elles, l’abbé Joseph André qui sera déclaré Juste parmi les nations en 1967. S’il est un peu moins connu, l’abbé Arthur Georges est aussi de ceux dont le courage reste marqué dans les esprits."

     
    Extrait :
    (Alors qu'il est emprisonné par l'occupant) "Dans ses lettres, il souligne souvent: ''Nous sommes de petits enfants dans les mains du Bon Dieu, laissons-nous conduire!'' Une fois, il ira jusqu’à remercier Dieu pour ''le temps d’effacement et d’isolement'' qu’il est en train de vivre et qu’il compare à une ''retraite'' d’une dimension merveilleuse, ''une expérience splendide''. Dans son testament, il dira aussi: ''Je veux que ma vie soit offerte pour les âmes que j'avais mission, en tant que prêtre, de conduire au Christ.'', et d’ajouter: ''La vie m'a paru une chose belle et joyeuse.''
  • Quand un cardinal, à titre posthume, témoigne en faveur de Pie XII

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    Un membre de la Curie romaine, le cardinal Costantini, très lié à Pie XII, présenté par Mgr Filoni (Anne Kurian - ZENIT.org) :

    Le cardinal Filoni présente la figure du cardinal Celso Costantini (1876-1958), très proche de Pie XII, et qui a marqué l’Eglise du XXe siècle.

    Le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des peuples, a participé à la présentation d’un ouvrage sur le cardinal Costantini, le 8 juin 2012, à Rome, à l’Université pontificale de la Sainte-Croix. L’édition italienne de L’Osservatore Romano du 8 juin publie des extraits de son intervention.

    L’ouvrage, intitulé « Le portrait secret du cardinal Celso Costantini », (Il ritratto segreto del cardinale Celso Costantini), offre un tableau global de la figure et de l’œuvre de Celso Costantini. Publié en italien chez Marcianum Press, sous la direction de Bruno Fabio Pighin, il présente 10.000 lettres inédites de 1892 à 1958.

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  • Léon III, pape aux alentours de 800

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    Du "Propre de la ville de Rome", le récit de la vie du saint Pape (795-816) fêté aujourd'hui. (source : abbaye-saint-benoit.ch)

    "Léon, troisième du nom, naquit à Rome et eut pour père Asuppius. Il fut élevé dès son enfance dans les dépendances de l'Eglise patriarcale de Latran, et formé à toutes les sciences divines et ecclésiastiques. Moine de saint Benoit, puis prêtre cardinal, il fut enfin, d'un accord unanime, créé souverain pontife le jour même de la mort d'Adrien, l'an sept cent quatre-vingt-quinze. Il occupa le siège vénéré de saint Pierre vingt ans, cinq mois et dix-sept jours.

    Il fut dans le pontificat ce qu'il s'était montré avant son élévation, plein de bienveillance et de douceur , adonné à Dieu, charitable au prochain, prudent dans les affaires. Il fut le père des pauvres et des malades, le défenseur de l'Eglise, le promoteur du culte divin. Pour Jésus-Christ et l'Eglise son zèle entreprit les plus grandes choses, et sa patience supporta les dernières extrémités.

    Laissé à demi-mort par des impies, les yeux crevés, couvert de blessures, il se trouva guéri le lendemain par un insigne miracle ; ses prières obtinrent la vie aux parricides auteurs de l'attentat. Il déféra à Charlemagne roi des Francs l'Empire romain. Il construisit un vaste hospice pour les étrangers, et consacra aux pauvres son patrimoine avec d'autres biens. Les basiliques de Rome, surtout celle de Latran, dans le palais de laquelle il bâtit le triclinium célèbre entre tous, ces édifices sacrés et d'autres encore, furent comblés par lui de tant de richesses précieuses, qu'on peut à peine le croire. Enfin il couronna sa vie si pieuse par une sainte mort, la veille des ides de juin, l'an du Seigneur huit cent seize ; on l'ensevelit au Vatican."

  • Saint Suaire : de nouveaux éléments en faveur de son authenticité

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    Nous lisons, sur le Forum Catholique (CMdelaRoca), ce post très intéressant :

    "Selon ce que rapporte Marco Tosatti,sur Vatican Insider de nouvelles précisions dans l'étude du pollen ne laissent plus planer de doute: selon la recherche universitaire les pollens dominants dans le lin du Saint Suaire de Turin reflètent l'image du rituel funéraire en usage il y a 2000 ans en Asie Mineure.

    Un congrès vient de se tenir à Valence au cours duquel une recherche de l'Université des Baléares, représentée par Mme Marzia Boi, spécialiste en "palinologie".

    Comme on le sait maintenant, le Saint Suaire est recouvert de pollens, et l'étude qu'en fait la spécialiste démontre que ce tissus avait effectivement une fonction funéraire d'après les usages que l'on connait du Moyen Orient de l'époque Antique.

    Il s'agit donc d'un apport fondamental contre la thèse du faux médiéval soutenue depuis quelques années. Il faudrait en effet que le faussaire du Moyen Age ait eu la connaissance des onguents et des huiles utilisés dans les rites hébraïques du Ier siècle et qu'il ait pu les reconstituer, ce qui constituerait en soi un véritable "miracle" scientifique !

    Marzia Boi écrit: “Les pollens du Saint Suaire, qui sont en relation avec l'origine géographique de la relique, révèlent les huiles et les onguents appliqués tant au cadavre qu'au tissus. Ces découvertes sont en relation avec des pratiques ethnoculturelles très anciennes. Ces particules indestructibles photographient un rite funéraire d'il y a 2000 ans et révèlent la composition de plantes utilisées pour la préparation des cadavres. Les substances huileuses ont permis que ces pollens se soient conservés imprégnés et cachés dans la toile de lin, témoins invisibles d'un évènement historique extraordinaire." Selon la tradition hébraïque, les cadavres et les linceuls étaient traités avec des huiles et des onguents parfumés selon un rite minutieux.

    La recherche de Mme Boi analyse les travaux publiés sur les pollens du Saint Suaire. Max Frei, un chercheur suisse qui les avait étudié auparavant, a laissé un trésor documentaire. Mais l'examen avec des méthodes bien plus avancées qu'il y a trente ans ont conduit la chercheuse à corriger certaines identifications. Parmi lesquelles des attributions initiales à certaines plantes sont maintenant infirmées: en particulier le pollen le plus abondant attribué à la Ridolfia est en réalité celui de l'Helichrysum (29.1%), suivi de la Cistaceae (8.2%), de l' Apiaceae ( 4.2%) et la Pistacia ( 0.6%). “Tous ces pollens ne peuvent pas se déposer par l'air ambiant mais doivent être mis volontairement, ce qui démontre que le linceul a dû être mis en contact direct avec ces plantes ou des préparations à base de ces plantes, comme l'étaient les onguents funéraires.Les pollens identifiés démontrent que le Saint Suaire a été enduit comme le Corps qu'il a reçu".

    A l'époque, la pistache était utilisée comme baume ou comme onguent. Mais l'Helichrysum servait à produire une huile de très grande qualité utilisée spécifiquement pour oindre les cadavres et les protéger. "L'usage de cette huile dans les rites funéraires antiques est documenté en divers pays, de l'Arabie à la Grèce."

    Ainsi conclut dont Mme Marzia Boi: “Les pollens dominants du Saint Suaire sont l'image du rituel funéraire selon les usages d'il y a 2000 ans en Asie Mineure. Ils sont les composants des onguents et des huiles les plus précieux de l'époque, qui sont restés extraordinairement imprimés dans la toile... Avoir identifié correctement le pollen d'Helichrysum, pris auparavant par les chercheurs pour de la Gundelia, confirme et authentifie à l'importante personnalité du Corps enseveli dans ce linceul."

  • En finir avec les clichés sur la "sexualité libérée" des Romains

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    En marge de la publication d'un dossier spécial d'Archéologie consacré à la sexualité des Romains, les commentaires de Cyril Dumas sont opportuns. On sait combien aujourd'hui il est de bon ton d'opposer à l'éthique judéo-chrétienne, censée avoir enfermé hommes et femmes dans la frustration et la castration, celle joyeuse et libérée qui aurait caractérisé les âges antérieurs. Dans "la tyrannie du plaisir", Jean-Claude Guillebaud avait déjà fait justice de ces préjugés. Ces commentaires mis en ligne sur Hérodote.net vont dans le même sens :

    Extraits :

    "Longtemps ignorée des analyses scientifiques, la sexualité à Rome est un sujet méconnu et entravée par de lourds clichés. (...) Les rares auteurs qui ont osé aborder le sujet ont souvent été victimes de leur ignorance ou de leur expérience vécue. Ainsi, ils n’hésitèrent pas à entretenir le mythe d’une sexualité sans tabou, emprunt de prostitution, de zoophilie, de scoptophilie, de pédophilie, d’homosexualité et de bestialité de groupe." (...)

    "L’ensemble de ces images semble exhorter à la luxure et au goût pour la licence. Pourtant aujourd’hui, à l’obsession du «réalisme» succède une étape nouvelle avec la priorité donnée au «symbolique»." (...)

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  • Quand l'art moderne fabrique des monstres...

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    9782070136681.jpgJean Clair vient de publier "Hubris, la fabrique du monstre dans l'art moderne, homoncules, géants et acéphales" chez Gallimard, dans la collection Connaissance de l'inconscient (mars 2012), 189 pages, 27 €.

    Résumé : A la croisée de l'histoire de l'art, de l'histoire des sciences et de l'histoire des idées, cette étude montre en quoi l'art devient l'expérimentation du monstrueux.

    Quatrième de couverture :

    Hubris

    L'art moderne s'est souvent voué à la laideur. Anatomies difformes, palettes outrées, compositions incongrues, volonté de surprendre et de heurter : qui oserait encore parler de beauté ?

    Faute de pouvoir en appeler à la raison historique et à la désuétude des canons anciens - des proportions de Vitruve à la perspective d'Alberti -, ne convient-il pas de rechercher ce qui a provoqué ce changement radical dans l'élaboration des formes qu'on appelle « art » ?

    S'appuyant sur les matériaux patiemment rassemblés depuis trente ans à travers de mémorables expositions, de « L'Âme au corps » à « Crime et châtiment » en passant par « Mélancolie : Génie et folie en Occident » et « Les années 1930 : La fabrique de "l'Homme nouveau" », Jean Clair propose une lecture anthropologique de l'esthétique moderne qui croise l'histoire de l'art, l'histoire des sciences et l'histoire des idées.

    Ainsi la seule année 1895 a-t-elle vu, simultanément, la naissance du cinéma, la découverte des rayons X, les applications de la radiotéléphonie (mais aussi la croyance en des rayonnements invisibles chez les tenants de l'occultisme), les premiers pas de la psychanalyse, l'essor de la neurologie : la sensibilité en est bouleversée, mais d'abord la façon qu'a l'artiste de se représenter le monde visible et singulièrement le corps humain.

    Paradigmes et paramètres, les modèles ont changé. L'art devient l'expérimentation du monstrueux et crée de nouvelles entités parmi lesquelles Jean Clair distingue trois figures directrices : le mannequin des neurologues, descendant des alchimistes et de Goethe, le Géant des dictatures, « l'Ogre philanthropique » dont Le Colosse de Goya est le prototype, l'Acéphale enfin, le nouveau dieu des avant-gardes célébré par Georges Bataille.

  • La prière de Jeanne d'Arc selon Péguy

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    images.jpgLes sites et blogs de la douce France ont largement fait écho au 6e centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc. On fête aujourd'hui la sainte "Pucelle de Domrémy". Péguy n'est-il pas le meilleur guide que nous puissions suivre pour entrer dans la compréhension du mystère de cette grande sainte? Litteratureaudio.com propose d'écouter cette superbe prière placée dans la bouche de Jeanne par ce grand poète :

    PÉGUY, Charles – Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc (Extrait : Notre Père qui êtes aux cieux)

    Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc est une pièce de théâtre poétique, composée par Péguy, qui fait suite à son retour au catholicisme.
    Le Mystère ne révèle ni l’histoire de Jeanne, ni la pensée, fut-elle religieuse, de Péguy, mais sa prière. C’est, selon le mot de Bernanos « Jeanne écoutée par Péguy, la prière de Jeanne, telle que Péguy peut l’entendre sortir de son propre cœur, quand il cherche à représenter cette sainte, et à écouter sa prière. »

    Notre Père qui êtes aux cieux est la magnifique prière qui ouvre la pièce. Jeanne, seule chez elle, demande à Dieu de sauver la France.

    Lien pour écouter l'enregistrement

  • " J'ai aimé la justice et j'ai haï l'iniquité ; c'est pour cela que je meurs en exil."

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    Ce sont les derniers mots prononcés par le pape Grégoire VII, fêté aujourd'hui, avant de mourir à Salerne. Une étude approfondie lui est consacrée sur "hodiemecum" à laquelle nous vous renvoyons.

  • L'existence de la Bethléem biblique établie par l'archéologie

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    Nous lisons ici :

    Archéologie / La Bethléem biblique existe !

    Des archéologues viennent de découvrir, à Jérusalem, un petit sceau en argile sur lequel figure le nom de la localité.

    Des archéologues ont découvert un petit sceau en argile sur lequel figurait le nom “Bethléem” et qui pourrait constituer la preuve de l’existence de cette localité à l’époque biblique, a indiqué mercredi l’Autorité israélienne des antiquités. “Ce premier objet ancien qui constitue la preuve tangible de l’existence de la cité de Bethléem, qui est mentionnée dans la Bible, a été découvert récemment à Jérusalem”, a précisé l’Autorité dans un communiqué.

    L’objet, une pièce en argile utilisée pour apposer un sceau sur les documents ou d’autres objets, est connu…

    Lire la suite sur LePoint.fr

  • Quand une femme retroussait ses manches au lendemain de la Révolution...

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    (Source : missel.free) Madeleine-Sophie Barat fêtée aujourd'hui, fille de pauvres paysans, naquit à Joigny le 13 décembre 1779. De santé fragile, elle montra dès l'enfance une grande volonté et un fort désir de s'instruire. Après sa première Communion (1789), sous la conduite de son frère Louis, futur jésuite, elle commença d'étudier le latin, le grec et quelques langues vivantes. Louis, diacre du diocèse de Sens, régent au collège de Joigny, prête le serment à la Constitution Civile du Clergé qu'il rétractera en 1792, ce qui lui valut de faire partie des réfractaires et d'être emprisonné. Libéré à la chute de Robespierre, il est ordonné prêtre en 1795 et décide d'aller exercer le saint ministère à Paris où il emmène sa sœur afin qu'elle reçoive une éducation supérieure et théologique sous sa conduite rigoureuse. Il confie la direction spirituelle de sa sœur à l'abbé Philibert de Bruillard, son compatriote, qui deviendra (1826) évêque de Grenoble. Madeleine-Sophie songe à se faire carmélite, mais la France n'a plus de Carmel et, le temps de la réflexion, elle retourne chez ses parents.

    Louis, veut rallier quelques prêtres qui, pendant l'émigration, se sont regroupés sous la règle de Saint Ignace, les Prêtres de la Foi . Or le supérieur des trois qui arrivent alors à Paris (1800), le P. Joseph Varin, songe à former des éducatrices pour les jeunes filles et comme Louis Barat est devenu l'auxiliaire du P. Varin, Madeleine-Sophie est pressentie pour cette tâche. Le 21 novembre 1800, la Société des Dames du Sacré-Cœur est fondée et le P. Varin reçoit les promesses des trois premières dames.

    En octobre 1801 la première maison est fondée à Amiens sous la direction de Madeleine-Sophie Barat et les Dames reçoivent le nom de Dames de la Foi puis, de la police impériale celui de Dames de l'Intruction Chrétienne.

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  • L'Eglise de France et le sort des Juifs entre 1940 et 1944

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    Le CNRS (France) vient d'éditer un ouvrage consacré à l'attitude de l'Eglise catholique de France à l'égard de la persécution des Juifs durant la seconde guerre mondiale :

    Sylvie BERNAY, L'Église de France face à la persécution des juifs10/05/2012), 528 pages, 23,75 €.

    Présentation (CNRS) :

    Voici la première étude exhaustive sur l’attitude de l’Église catholique face à la persécution des Juifs de France entre 1940 et 1944. Une recherche fondée sur l’exploitation de documents inédits : fonds de congrégations religieuses, correspondances privées, archives épiscopales, dont les notes intimes du cardinal Suhard, archevêque de Paris sous l’Occupation…

    Sylvie Bernay montre que l’Église, contrairement à une idée reçue, se montre très réservée face à l’application des premières mesures antijuives. Son rejet des persécutions éclate au grand jour lors des rafles de l’été 1942, marqué par la protestation des évêques contre un régime de plus en plus compromis dans la mise en oeuvre de la « Solution finale ». Les documents découverts révèlent que les protestations des évêques de la zone libre ont été concertées avec le Vatican. Sylvie Bernay décrit pour la première fois les moyens employés par le Saint-Siège et l’épiscopat français pour empêcher la reprise des grandes rafles à l’automne 1942 et protéger les persécutés.

    Une typologie des sauvetages montre aussi comment se sont formés sept « diocèses refuges » en zone sud, autour du cardinal Gerlier et des évêques qui encouragent le placement des personnes dans les congrégations religieuses.

    Une somme magistrale qui invite à repenser le rôle de l’Église sous l’Occupation.

  • Une mosaïque de textes pour dire l'histoire de l'Eglise

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    1257524-gf.jpgC'est ce qu'a réalisé François Huguenin :
     
    HUGUENIN François, Les Voix de la Foi, Perrin, 825 pages; date de parution : le 12/04/2012; prix : 29 €

    Présentation (La Procure) :
    Une somme sans précédent qui permettra au croyant de découvrir ou redécouvrir les fondations et la richesse de sa foi, et au non-croyant de comprendre, de l'intérieur, l'évolution du catholicisme dans l'histoire de l'Occident.

    Cette histoire du catholicisme par les textes, depuis sa naissance jusqu'à nos jours, est une première. Embrassant vingt siècles, elle propose un voyage historique chez les plus grands auteurs autour de trois thèmes : l'intelligence de la foi, le rapport au monde et la mystique. Comment la divinité de Jésus fut-elle proclamée par les premiers chrétiens ? Quel est le sens du martyre ? Comment le christianisme devint-il la religion du " monde civilisé " ? Comment ses dogmes se mirent-ils en place ? Pourquoi la papauté affronta-t-elle l'Empire et les monarchies chrétiennes ? A quoi correspondit l'essor des principaux ordres religieux ? Comment l'évangélisation fut-elle menée ? Quel fut l'apport des grandes figures mystiques ? Comment l'Eglise catholique réagit-elle à la modernité ? Quel bilan peut-on tirer de son évolution récente, notamment du concile Vatican II ? Autant de questions qui trouvent ici leurs réponses dans les textes des hommes et des femmes qui ont pensé le catholicisme - Origène, Irénée, Augustin, Bernard de Clairvaux, François d'Assise, Thomas d'Aquin, Maître Eckhart, Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux, Jean-Paul II, Benoît XVI et bien d'autres.

    François Huguenin présente chacun des écrits, regroupés en quatre parties chronologiques bénéficiant chacune d'une introduction substantielle. L'ensemble offre une histoire globale du catholicisme qui fera date.