Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Publications - Page 96

  • Etre catholique et libéral ?

    IMPRIMER

    D'Arthur Herlin sur le site aleteia.org :

    Peut-on être catholique et libéral ?

    C’est la question à laquelle tente de répondre le père Robert Sirico — prêtre catholique italo-américain, président et cofondateur de l’Institut Acton — dans son dernier livre Catholique et libéral, les raisons morales d’une économie libre paru aux éditions Salvator (2018). Né en 1951 à Brooklyn, cet ancien activiste de gauche est peu à peu devenu un champion du libre marché et de sa compatibilité avec l’éthique chrétienne. Aleteia l’a rencontré à l’occasion de la présentation de son ouvrage à Paris.

    Aleteia : Peut-on vraiment se définir comme catholique et libéral ? N’est-ce pas une provocation ?

    Père Robert Sirico : Par libéral, j’entends l’idée de liberté humaine que Dieu nous a confiée lorsqu’il a placé notre destinée entre nos mains. Nous devons faire des choix, et ceux-ci ont des conséquences. Une société développée au cours des siècles a deux façons de s’organiser : soit par la force, la coercition et la violence, comme à Sparte, soit par la liberté individuelle et la participation, comme à Athènes. Du point de vue des religions, il existe celles dites « coercitives », qui utilisent la violence pour intégrer plus de fidèles, ou celles qui persuadent. En d’autres termes, l’une impose et l’autre propose. Lors du Concile Vatican II, via le document sur la liberté religieuse Dignitatis humanae, l’Église annonçait au monde son intention de chercher à proposer la foi et la vérité en laquelle elle croit, et non plus à l’imposer. Dans l’histoire, notamment en France, l’Église a parfois commis l’erreur de vouloir prendre la place de l’État : elle a dès lors perdu son sens de l’évangélisation. On en observe encore les conséquences à travers la grande hostilité de la société envers les idées d’amour et de charité incarnées par le catholicisme en France ! En fait, la société Française laïciste imite aujourd’hui dans bien des aspects la voie autoritaire jadis empruntée par l’Église. C’est ce que j’entends par “libéral“ dans ce titre : les individus doivent être libres de faire leurs propres choix.

    Vous soutenez donc que la compatibilité entre libéralisme et catholicisme est réelle ?

    Le catholicisme est une religion qui propose au monde sa vérité mais qui n’impose pas aux gens d’y croire. Dans une société, il faut à la fois de la liberté et de la mesure. Mais cette mesure, vient-elle des personnes elles-mêmes, parce qu’elles croient en certaines choses et mesurent leur comportement ? Ou vient-elle de l’extérieur, de fait, par la force ? Le catholicisme a atteint son plein potentiel lorsqu’il a gouverné depuis le cœur des individus, et non pas depuis les châteaux et les parlements. Les grandes institutions que nous avons bâties, comme les hôpitaux par exemple, n’ont pas été fondées par une société politique, par un gouvernement, mais par un groupe de femmes catholiques qui ont répondu par amour aux besoins des êtres humains. Les sociétés occidentales telles que nous les connaissons n’auraient pas existé si dans leur histoire l’État avait exercé son hégémonie sur elles. Là réside la compatibilité entre catholicisme et libéralisme.

     
    lire la suite sur aleteia.org
  • Nos évêques et leur étrange silence à l'égard de l'abbé Ringlet

    IMPRIMER

    Un ami nous écrit :

    "Episkopos" : c'est le terme par lequel on désigne l'évêque, celui qui voit les choses de son poste de responsabilité pour veiller au bien des brebis du troupeau qui lui est confié.

    Cela suppose attention et vigilance. Fermeté aussi...

    Nos évêques en sont-ils vraiment capables ?

    La question se pose avec acuité dans le cas de l'abbé Gabriel Ringlet qui se répand en conférences, déclarations et publications, bénéficiant d'un accès plus que bienveillant à toutes sortes de tribunes et même dans des médias réputés catholiques comme RCF, par exemple. 

    L'Appel recense la dernière en date : un livre du suave abbé consacré aux "célébrations". D'après lui, tout peut être célébré, y compris les mariages gay, l'euthanasie et même l'avortement.

    Qu'attendent nos évêques pour mettre fermement en garde leurs fidèles à l'égard de ce personnage dont les positions divergent diamétralement de celles que défend l'Eglise catholique et l'enseignement constant du magistère? Positions qui déstabilisent également tous les acteurs de terrain qui se consacrent bénévolement à l'accompagnement des personnes souffrantes et âgées dans les hôpitaux et les maisons de retraites.

    Le vice-recteur émérite de la prétendue catholique université de Louvain bénéficie-t-il d'une immunité totale au sein de l'Eglise de Belgique ? Nous aimerions entendre la voix de nos évêques au sujet des positions prises dans ce livre par l'oracle de Malèves-Sainte-Marie. Malheureusement, nous risquons d'attendre longtemps tant ils se montrent pusillanimes, à moins qu'ils ne soient complices. (...)

    Il ne reste qu'à plaindre les pauvres ouailles de tels pasteurs.

  • Baudouin et Fabiola, l'itinéraire spirituel d'un couple

    IMPRIMER

    Du site des éditions Artège :

    Baudouin et Fabiola

    L'itinéraire spirituel d'un couple 

    image baudouin-et-fabiola-9791033607571

    Date de parution : 19.09.2018

    EAN : 9791033607571

    Nombre de pages : 224

    Catégorie : Grandes figures

    Présentation :
    Chaque couple a son histoire. Et quand un couple règne sur la Belgique, il appartient aussi à l'Histoire. Bernadette Chovelon retrace ici la vie du roi Baudouin et de son épouse Fabiola, depuis leur romanesque rencontre jusqu'à ce que la mort les sépare. Elle nous fait découvrir l'intimité de leur vie spirituelle comme leur action publique face aux événements qui ont bouleversé l'histoire de la Belgique.
    Cet ouvrage, unique dans son approche, révèle le lien le plus fort de leur mariage : leurs vies étroitement unies sous le regard de Dieu et données aux autres. On ne pouvait laisser sous le boisseau cette spiritualité vécue à deux, tant elle rayonne et peut inspirer tous les couples !

    Bernadette Chovelon, enseignante, titulaire d'une licence de philosophie et d'un doctorat de lettres, a écrit avec Bernard Chovelon, son mari, L'aventure du mariage chrétien, ouvrant ainsi au grand public les lignes de la spiritualité conjugale, tracées par le père Caffarel, fondateur des Équipes Notre-Dame.
  • Quand Benoît XVI suscite la polémique sur la question du dialogue judéo-catholique

    IMPRIMER

    Lu sur le site "Benoît et moi" :

    Le théologien Benoît XVI toujours actif

    ... et toujours percutant - et c'est la bonne nouvelle. Un essai sur le dialogue judéo-catholique, qu'il a écrit fin 2017 et qui est aujourd'hui publié dans la revue Communio crée la polémique (certains parlent de bombe!!), notamment dans certains milieux juifs. (16/8/2018) 

    >>> Le texte de l'essai de Benoît XVI est disponible en allemand ici: www.communio.de 

    Pour le moment, nous devons nous contenter d'extraits distillés au compte-gouttes par la presse. Seule la lecture du texte complet pourra permettre de vérifier que les extraits choisis ne sont pas grossis exagérément, cités hors-contexte, voire déformés. 
    Mois d'août oblige, sans doute, mais curieusement, l'article de Benoît XVI (qui en réalité est daté du mois d'octobre 2017, et qui ne paraît qu'aujourd'hui dans Communio) a reçu peu d'écho dans les médias;

    J'ai choisi de traduire, en plus de la réflexion de Marco Tosatti, que j'avais lue en premier, cet article de Il Giornale, un quotidien moins partisan que d'autres, qui tout en reprenant à peu près les mêmes éléments me paraît fournir un aperçu équilibré.

    Force est de constater que ses ennemis ne désarment pas (voir par exemple le ton de l'article publié sur le site de La Vie)

    BENOÎT XVI REPRIS POUR SON NOUVEL ARTICLE SUR LE DIALOGUE JUDÉO-CATHOLIQUE

    Matteo Orlando - 14 août 2018 - www.ilgiornale.it

    Ma traduction

    * * *

    Plusieurs rabbins germanophones et théologiens chrétiens critiquent âprement Benoît XVI. Le rabbin Homolka: «Il encourage un nouvel antisémitisme sur bases chrétiennes»

    ----

    Plusieurs rabbins germanophones et théologiens chrétiens ont brutalement critiqué le pape Benoît XVI pour son récent article sur le dialogue judéo-chrétien qui paraît dans le dernier numéro de la revue internationale Communio.

    Il s'agit d'un instrument de formation théologique que Joseph Ratzinger lui-même avait co-fondé en 1972 avec deux importants théologiens de l'époque, Hans Urs von Balthasar et Henri de Lubac.

    L'article de 20 pages, publié dans l'édition allemande du numéro de juillet-août de Communio, est daté du 26 octobre 2017 et signé «Joseph Ratzinger-Benoît XVI».

    À l'origine, il a été écrit comme une réflexion sur le 50e anniversaire du document du Concile Vatican II Nostra Aetate, la déclaration de 1965 sur les rapports de l'Église avec les religions non chrétiennes, et devait servir d'instrument de formation à usage interne pour le dicastère pontifical dirigé par le cardinal Kurt Koch, qui est président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens et de la Commission pour les Relations Religieuses avec les juifs.

    Lire la suite sur "Benoît et moi"

  • Enigmes historiques : un livre remet l’histoire à l’endroit et démolit les mythes fabriqués dans l’intention de nuire

    IMPRIMER

    D'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau :

    Énigmes historiques ou machines de guerre ?

    Énigmes historiques ou machines de guerre ?

    « Les grandes énigmes historiques », filon longtemps inépuisable - le recours aux analyses d’ADN a apporté récemment des réponses définitives à quelques-unes des plus excitantes …- de l’édition, auront eu l’incontestable mérite, par les efforts d’intelligence, de recherches, de logique qu’elles exigeaient, de susciter des vocations d’historiens passionnés. Sont-elles, cependant, en leur genèse, aussi innocentes qu’il y parait ?

    La parution d’un recueil grand public, mais signé des meilleurs spécialistes et enrichi de fortes bibliographies, Les énigmes de l’histoire de France, (Perrin. 400 p. 21 €.) supervisé par Jean-Christian Petitfils, invite, en le lisant, à se poser des questions.

    Exceptée le débat, qui restera sans doute ouvert, de la localisation du site d’Alésia et des raisons de la défaite de Vercingétorix, auquel le terrain comme le nombre de combattants semblaient promettre la victoire, des faits plus récents, telle l’arrestation de Jean Moulin à Caluire ou le voyage à Baden-Baden de De Gaulle en 1968, tous ces récits ou presque, en effet, concernent des affaires dont les contemporains parfois, les politiques, les idéologues et l’historiographie à leur service toujours, se servirent pour porter des coups violents à l’Église, au catholicisme, à la monarchie.

    Il y a là, à n’en pas douter, plus qu’une coïncidence.

    Prenons les Templiers. Pour les médiévistes sérieux, tout est clair : Philippe le Bel trouve son intérêt à abattre la puissance financière plus encore que militaire de l’Ordre du Temple, inutile depuis la perte du royaume latin de Jérusalem. La seule vraie question, toujours disputée, est de savoir qui a lancé les premières accusations contre l’Ordre, et si le roi y a cru ou non, selon que chacun le voit cynique et pragmatique, ou pieux et naïf. Les textes médiévaux concernant le Temple, de mieux en mieux étudiés, ont permis d’écarter les assertions concernant une « règle secrète », des pratiques païennes parmi les moines soldats, la conversion cachée de certains d’entre eux à l’Islam. Rien, comme le rappelle Alain Demurger, auteur du chapitre, n’y renvoie au moindre ésotérisme, encore moins aux origines de la maçonnerie ni aux trésors, spirituels et matériels supposés découverts sous le temple de Salomon. Tout cela est un fatras inventé à compter du XVIIIe siècle à partir de rien, et grossi à l’infini par une foule d’illuminés, certains sachant fort bien ce qu’ils faisaient, afin d’accréditer l’existence d’un secret gnostique détenu par les Templiers, lesquels auraient été, pour cette raison, éradiqués par la papauté et la monarchie. Le Da Vinci Codene fut que le dernier avatar de cette énorme fumisterie, qui aura écarté de l’Église des multitudes de crédules manipulés.

    Créer artificiellement des zones d’ombre et des « mystères » autour de Jeanne d’Arc, la vouloir bâtarde d’Isabeau de Bavière et de Louis d’Orléans, gloser sur sa santé mentale, la prétendre échappée au bûcher de Rouen, c’est nier la réalité du miracle johannique et la possibilité que Dieu soit intervenu dans les difficultés du royaume de France. Ainsi que le dit Jacques Trémolet de Villers, le seul mystère de Jeanne tient à la grandeur du miracle qu’elle incarne, et c’est précisément ce qui dérange.

    À travers la Saint-Barthélemy, et les pamphlétaires huguenots l’avaient fort bien saisi, qui s’en servirent d’abondance, c’est la légitimité monarchique, le rôle du roi, accessoirement de la reine mère, qui sont dénoncés afin de remettre en cause la dynastie des Valois.

    Affirmer que Ravaillac fut manipulé par les ultimes partisans de la Ligue, c’est accuser les catholiques d’avoir trahi les intérêts de la France dans une sombre alliance avec l’ennemi espagnol, donc faire du pape et de l’Église un péril pour l’État et la cohésion nationale … S’interroger sur la nature des liens entre Anne d’Autriche et le cardinal de Mazarin, ou sur la volonté de Louis XIV de minimiser le rôle de Mme de Montespan, sa maîtresse et la mère de princes légitimés, dans l’Affaire des Poisons, c’est encore saper les fondements sacrés de l’ordre royal. Tout comme disserter gravement, même contre tout bon sens, sur l’éventualité que le Masque de fer fût le frère jumeau du Roi Soleil, ou que l’on ait caché au couvent de Moret l’existence d’une fille à la peau noire née du souverain et de sa femme …

    Toutes ces histoires enflent, grossissent, sortent sur la place publique à l’époque des Lumières et comment douter que cela soit voulu, calculé pour atteindre le trône et l’autel ?

    Cela devient évident avec l’agitation autour de l’affaire du collier de la Reine, née de l’aveuglement du cardinal de Rohan, pourtant bon diplomate admiré pour son intelligence, et de la vindicte de Marie-Antoinette, qui ne comprit pas qu’elle serait la première victime d’une « médiatisation » qu’il eût fallu à tout prix éviter …

    Ne revenons pas, Philippe Delorme le fait à la perfection, sur le drame Louis XVII, désormais éclairci. Faire croire à la survie du petit roi, c’était saper, et d’abord dans le cœur des fidèles déçus par la réalité de la Restauration, le sentiment de la légitimité bourbonienne.

    Dans un registre plus scabreux, feindre de ne pas comprendre les circonstances exactes du décès du prince de Condé, retrouvé pendu à une « espagnolette qui ressemblait à une petite baronne anglaise », c’était faire peser sur Louis-Philippe des soupçons de crime d’intérêt assez répugnants, ce qui arrangeait autant la droite légitimiste que la gauche républicaine.

    Mêmes manœuvres de déstabilisation politique concernant les morts suspectes de la Troisième République, telles les circonstances, montées en épingle du décès de Zola, icône de la gauche et du progrès fatalement assassiné par un complot réactionnaire.

    Quant à l’abbé Saunière, et à l’or de Rennes-le-château, ils servirent à jeter un discrédit supplémentaire sur l’Église, comme si les énormes trafics de messes d’un prêtre indigne n’y avaient pas suffi.

    Tout cela, au fil du temps, aura toujours visé les mêmes buts : favoriser la rupture de la France avec un modèle politique et religieux qu’il convenait d’éradiquer.

    Il faut se féliciter du sérieux d’un ouvrage qui remet, sauf rares exceptions, l’histoire à l’endroit et démolit les mythes fabriqués dans l’intention de nuire.

    Malheureusement, ils ont la peau dure et rencontreront toujours des adeptes pour les préférer à la vérité historique.

    Les énigmes de l’histoire de France, (Perrin. 400 p. 21 €.) supervisé par Jean-Christian Petitfils

  • Et si le vrai féminisme était de briser enfin l’interdit qui règne autour de l’avortement et de le descendre de son piédestal imposé ?

    IMPRIMER

    D'Anne-laure Debaecker sur le site de Valeurs Actuelles :

    Avortement : une liberté tronquée 

    Loi du silence. De nombreux témoignages, au fil des ans, dévoilent un manque d’information et de suivi pour celles qui ont eu recours à l’IVG. Un livre écrit par la fondatrice d’Ivg.net revient sur ce tabou sociétal.

    On est marqué au fer rouge. On souffre en cachette. Cela fait vingt ans que j’ai fait cet avortement. Mon corps et mon esprit sont mutilés. » Ce cri du coeur de Catherine, 45 ans, rejoint celui de milliers d’autres femmes, au sujet d’une douleur cachée car non reconnue. Plus que l’argent, le sexe ou même l’euthanasie, l’avortement est le sujet tabou en France. Le sujet que l’on ne peut évoquer sans risquer d’essuyer, d’emblée, une levée de boucliers scandalisés, une accusation d’entrave voire, désormais, des menaces de représailles judiciaires. Les séquelles physiques et psychologiques qui découlent malheureusement souvent de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) sont alors tout autant tues et négligées. Comment reconnaître qu’un acte médical que la société et la loi décrètent anodin pourrait avoir des conséquences aussi lourdes ?

    « Au moment de l’IVG, c’est sûr que ce n’est pas un moment très agréable à passer », concède le site du gouvernement (Ivg.gouv.fr), qui compare la douleur découlant de l’arrêt d’un processus de vie à n’importe quelle douleur physique que certaines vivent plus ou moins bien. Et pourtant. Dépression, angoisse d’infertilité, syndrome de la date anniversaire, besoin de retomber rapidement enceinte, comportements d’évitement, troubles sexuels, colère, anxiété, refoulement, perturbations des relations humaines… Multiples sont les facettes du syndrome post-IVG qu’identifie Marie Philippe, fondatrice du site Ivg.net, après dix années passées à lire à et écouter personnellement plus de 8 500 appels et 1 500 témoignages écrits. Le site, qui reçoit plus de 3 000 appels par an pour 15 écoutantes, avait subi les foudres de Marisol Touraine, car sa popularité le faisait se trouver en tête des recherches Google. Il a, en effet, pour objectif de permettre aux femmes de faire le choix qui leur corresponde, en pleine conscience de l’acte qu’elles accompliront, quel qu’il soit, et de « libérer une parole ignorée ». Car, dénonce Marie Philippe dans un ouvrage édifiant qui expose le fruit de cette décennie d’écoute, l’IVG banalisée devient un véritable problème de santé publique.

    Lire la suite

  • « Dans Humanae vitae, Paul VI a dit la vérité sur l’amour et la contraception »

    IMPRIMER

    De Samuel Pruvot dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    Humanae vitae 1230167386.jpg« Le 25 juillet 1968, Paul VI publiait l’encyclique Humanae Vitae quitte à essuyer l’incompréhension. Un texte qui se révèle plus que jamais prophétique aujourd’hui. Le frère Francesco revient sur la session consacrée par l’abbaye de Kergonan les 4 et 5 août prochains (voir le lien en rouge ci-dessous)

    L'abbaye de Kergonan organise une session à l'occasion des 50 ans de Humanae vitae. Pourquoi cette encyclique a-t-elle été aussi mal comprise par les catholiques à l'époque ?

    Certains, il s’agit de le rappeler, ont reçu cette encyclique avec gratitude et l’ont transmise à leurs enfants comme un trésor. Beaucoup en effet, laïcs ou clercs, ont été désarçonnés. Dans les difficultés inhérentes à la vie de famille et propre à la modernité, ils ont pensé trouver dans les moyens de contraception une solution confortable, pour une aspiration au plaisir. Depuis le péché originel, on court après une harmonie perdue. Le rappel de la vérité interne de l’acte conjugal et de son lien avec la transmission de la vie a semblé rude. Paul VI exprimait par la non-dissociation entre union et procréation, la sollicitude de l’Église pour ses enfants. Il a prédit des désordres qu’aujourd’hui nous voyons. Avec 50 ans de recul, on peut dire que la contraception, généralisée, ne rend pas les couples plus solides, les familles plus soudées, l’accueil de l’enfant plus généreux et plus aimant, le rapport à la Création plus respectueux... au contraire ! On confond désir et amour, on attrape à la place de recevoir, on perd le sens de la féminité comme de la masculinité.

    50 ans après sa publication, la présence du cardinal Sarah à Kergonan est-elle le signe que les nouvelles générations sont plus réceptives à cette sainteté qui passe notamment par la chasteté ?

    Les jeunes générations savent que la contraception ne résout pas les problèmes relationnels. Le perfectionnisme parental face à l’enfant, qui doit être parfait et doit tout avoir, finit par être un poids pour les jeunes parents. On semble leur dire : « Vous avez voulu un enfant, vous vous débrouillez ». Les hommes politiques ne leur disent plus merci de la part de la société, les clercs oublient quelquefois de le dire de la part de l’Église. Les jeunes aspirent pourtant toujours à la vérité et à l’harmonie, ils peuvent se rendre compte qu’on a menti à leurs parents. Paul VI non. Paul VI, et ses successeurs leur ont dit la vérité.

     Dans votre programme vous faites largement appel aux témoignages des couples. En quoi est-ce si important ?

    Parce que cette vérité contenue dans Humanae vitae se reçoit d’abord par l’exemple. Cela aussi Paul VI l’a dit de façon prophétique et providentielle . C’est aux foyers qui ont reçu, qui ont découvert ce message d’amour qu’il revient d’être « guides et apôtres » d’autres foyers. Ils doivent trouver dans le cœur et les paroles du prêtre l’écho de la voix du Rédempteur, la compréhension de leur ministère d’époux. Le prêtre, le moine aussi ont besoin de ces témoignages de couples. Comme les couples ont besoin du pape, du préfet de la congrégation pour le culte divin, des évêques et des prêtres pour avoir ensuite la force de rendre visibles à tous les hommes la douceur d’Humanae vitae. »

    Ref. « Dans Humanae vitae, Paul VI a dit la vérité sur l’amour et la contraception »

    Toutes les infos sur cet événement sur le site https://kergonanhumanaevitae.fr/

    JPSC

     

  • Le pape : un dictateur ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site de Riposte catholique :

    Parution attendue : « Le Pape dictateur »

    Lorsque parut, en novembre 2017 sous la forme d’un livre numérique Il Papa Dittatore, d’un auteur signant du pseudonyme Marcantonio Colonna, ce fut un sacré coup de tonnerre dans un ciel romain qui n’était pourtant pas azuréen… Il ne fallut guère de temps pour que le pontificat du pape François commencé dans l’étonnement, accumule des volutes de réticences, des voiles d’incompréhensions voire d’épais nuages de doutes. La parution, e décembre suivant,  de la première édition “papier” en anglais chez Regnery, aux États-Unis, de The Dictator Pope, allait donner une dimension internationale à cet ovni éditorial qui, au milieu de la papolâtrie médiatique ambiante, jetait sur le pontificat une lumière crue non sans affoler certains secteurs de la Curie. L’ouvrage, qui allait connaître une seconde édition révisée en langue anglaise au mois d’avril dernier, s’installait dans la liste des livres à succès dans ses versions électroniques et imprimées. Entretemps, l’auteur avait révélé, le 19 mars 2018, sa véritable identité. Il s’agissait d’Henry Sire, historien britannique, historiographe de l’ordre de Malte et fin connaisseur de la Ville éternelle où il a passé de longues années. Les Presses de la Délivrance viennent d’avoir le courage de publier en français Le Pape dictateur, dans une fluide traduction de Jeanne Smits. Henry Sire est tout sauf un polémiste, mais il est éberlué du conformisme des médias anglophones et francophones sur l’actuel pontife romain. En effet, à la différence des médias italiens ou hispanophones, qui n’hésitent pas à montrer la réalité du pontificat, les médias occidentaux prétendent que le pape François est un grand réformateur opposé à des cardinaux “ultra conservateurs”. La réalité, c’est que, depuis cinq ans, la réforme de la Curie n’a guère progressé. Pire, le pape a stoppé de nombreuses réformes entamées par Benoît XVI. En particulier, la réforme des finances et la réforme des mœurs. La secrétairerie d’État a repris le contrôle des finances – obtenant, en particulier, l’éviction du cardinal Pell, trop indépendant et donc trop “dangereux” pour certaines coteries. En six chapitres fort documentés, Henry Sire nous offre une substantielle contre information sur les origines et la réalité du pontificat : La mafia de Saint-Gall, Le cardinal venu d’Argentine, Une réforme ? Quelle réforme ?, De nouveaux sentiers (tortueux), Miséricorde ! Miséricorde !, et Kremlin Santa Marta… Nous reviendrons abondamment sur ce livre passionnant, mais il faut absolument que ce soit un succès – malgré la conspiration du silence médiatique qui va probablement s’abattre sur lui. Alors, achetez-le, lisez-le, offrez-le. Et profitez de l’offre des Presses de la Délivrance : les frais de port sont offerts jusqu’au 31 juillet !

    Pour le commander, c’est ici !

  • Vient de paraître : le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle », n° 107, été 2018

    IMPRIMER

    mag_107_02-page-001.jpg

    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l’été 2018. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation.Les articles mentionnés en bleu sont disponibles sur le blog de l'église du Saint-Sacrement (cliquez sur les titres ci-dessous pour y accéder).

    Au sommaire de ce numéro n° 107 (été 2018) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    La Fête-Dieu 2018 à Liège

    Fête-Dieu : l’office primitif

    La réception de l’Eucharistie à travers le temps

    A contretemps : bioéthique, spiritualité, scientisme

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg

    Rome et le monde : 

    Pape François : quel bilan pour cinq années de pontificat ?

    Qui peut communier ?

    L’accès des conjoints luthériens allemands à la communion sacramentelle

    Célibat sacerdotal en péril : le cardinal Sarah monte au créneau

    Efflorescence du catholicisme en Afrique

    Belgique :

    Avortement : encore plus permissif ?

    Vers une reconnaissance symbolique des couples homosexuels par l’Eglise ?

    Un attentat « islamiste » au Boulevard d’Avroy à Liège

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

     

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, 

    B-4000 Liège

     JPSC

  • Et pourquoi pas l’autre Simone Weil au Panthéon ?

    IMPRIMER

    Libre propos de Charles-Henri d’Andigné dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    simone-weil_article.jpg« Où il sera question dans cette chronique de la philosophe. Simone Weil, avec un W. À ne pas confondre avec Simone Veil avec un V, la femme politique tant encensée ces derniers jours à l'occasion de son entrée au Panthéon...

    Il y a de nombreuses raisons de rendre hommage à la philosophe Simone Weil (1909-1943). D’abord c’est un grand écrivain, à la prose limpide et à la pensée vigoureuse. Plusieurs de ses livres, L’enracinement, La pesanteur et la Grâce, La condition ouvrière, sont devenus des classiques. Ensuite c’est une mystique, du genre inclassable. Juive agnostique, elle s’est peu à peu rapprochée du Christ sans jamais sauter le pas d’une véritable conversion au catholicisme . Sa liberté de ton, unique, son indépendance d’esprit en font un auteur qu’aucun camp ne peut récupérer. Découverte par Gustave Thibon, qui était proche des milieux traditionnalistes, elle est révérée par des personnes aussi diverses qu’Albert Camus, Jean Bastaire, Martin Steffens, Alain Finkielkraut, Olivier Rey, Jacques Julliard, Philippe de Saint-Robert, André Comte-Sponville ou Laure Adler. Qui dit mieux ?

    Une personnalité aussi riche et aussi rayonnante n’aurait-elle pas sa place au Panthéon ?

    A l’heure où nous commémorons la naissance de la Ve république, il convient de relire sa fameuse Note pour la suppression générale des partis politiques, récemment rééditée (Climats). Ce petit chef d’oeuvre devrait être travaillé par tous les étudiants en « sciences politiques », qui y trouveraient matière à saine réflexion. Que dit-il ? Que la démocratie peut fort bien se passer de partis politiques : leur suppression ne signifierait nullement la fin de la vie démocratique. Que les partis obligent leurs membres à défendre des idées qui ne sont pas les leurs, et à taire des convictions profondes qui les animent, bref les conduit à se trahir eux-mêmes. « Les partis sont des organismes officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le sens de la vérité et de la justice », écrit–elle, s’indignant qu’on les tolère alors qu’on interdit les stupéfiants ! Dans un régime sans parti, poursuit-elle, « les élus s’associeraient et se dissocieraient selon le jeu naturel et mouvant des affinités ». 

    C’est que les idées, pour cet esprit intransigeant – et un tantinet anarchiste -, n’étaient pas un jeu de l’esprit. Rien ne lui était plus étranger que la pensée en chambre, bien au chaud et sans risque. Éprise d’absolu, radicale, elle a toujours cherché à mettre sa vie en accord avec ses convictions, allant résister à Londres, guerroyer en Espagne et travailler de ses mains à la campagne comme à la ville – elle fut ouvrière à plusieurs reprises, et elle est morte très jeune des privations qu’elle s’imposait. La fréquentation de son oeuvre est l’antidote par excellence à toute forme de cynisme. Encore une bonne raison de la faire lire aux étudiants.  

    Une personnalité aussi riche et aussi rayonnante n’aurait-elle pas sa place au Panthéon ? Ce serait un symbole magnifique. Il faudrait souffler l’idée au président Macron, qui devrait apprécier cet écrivain ni droite ni gauche à sa juste valeur.

    Ref. Eloge de Simone Weil

    JPSC

  • Que lire durant nos vacances ?

    IMPRIMER

    Padreblog dresse la liste de bonnes lectures pour passer l'été :

    C'est ICI

     
  • "Raciste", la Petite Maison dans la Prairie ?

    IMPRIMER

    De Ludivine Trichot sur le site du Figaro :

    Le prix Laura Ingalls débaptisé en raison du «racisme» de La Petite maison dans la prairie

    Le politiquement correct a encore frappé. Fondée en 1954, cette récompense littéraire a été renommée par l'Association des bibliothèques pour enfants. La série de huit tomes de La Petite maison dans la prairie qui a inspiré le célèbre feuilleton, est en effet décriée outre-Atlantique pour ses propos anti-Amérindiens et anti-Noirs.

    On se souvient tous de cette petite fille courant les nattes au vent dans la prairie avec ses soeurs. Laura Ingalls, interprétée à l'écran de 1974 à 1983 dans la série La Petite maison dans la prairie par Melissa Gilbert, est aussi le personnage central d'une œuvre littéraire marquante du XXe siècle aux États-Unis. Le feuilleton télé est issu des livres de Laura Ingalls Wilder, huit tomes inspirés de son enfance publiés entre 1932 et 1943. À la suite d'une réunion à la Nouvelle-Orléans, l'Association des bibliothèques pour enfants a décidé samedi de débaptiser le prix littéraire Laura Ingalls Wilder car elle juge son œuvre raciste. La récompense a été ainsi renommée le prix de l'Héritage littéraire pour les enfants. Les adhérents de l'ALSC ont été sondés en mai pour avoir leur avis sur le changement de nom du prix. Une majorité y était favorable

    «Les œuvres de Mme Wilder restent l'objet d'études et d'analyses littéraires qui mettent souvent en lumière des sentiments anti-Amérindiens et anti-Noirs, a expliqué l'organisation. L'ALSC reconnaît que l'héritage de l'auteur est complexe et que l'œuvre de Mme Wilder n'est pas universellement acceptée.» La récompense a été créée en 1954. Elle est décernée selon un rythme variable à des auteurs pour leur participation à la littérature enfantine. Le premier prix a d'ailleurs été décerné à Wilder elle-même.

    Une œuvre reflet de son époque

    La Petite maison dans la prairie raconte le quotidien d'une famille de fermiers dans l'Ouest des États-Unis au XIXe siècle. À cette époque, le Nouveau Monde est encore très ancré dans le racisme. «Un bon Indien est un Indien mort», peut-on notamment lire dans les pages du livre de Laura Ingalls Wilder, née en 1867 et décédée en 1957. La journaliste Samira Ahmed rapportait toutes ces phrases «inacceptables» en 2010 dans un article pour le Guardian. «Les livres de Mme Wilder sont le produit de sa vie, ses expériences et ses perspectives en tant que femme blanche de cette époque, a tenté de défendre l'ALSC. Ils représentent une attitude culturelle dominante, sans être universelle, envers les indigènes et les personnes de couleur quand elle vivait et quand le prix a été créé.»

    La série La Petite maison dans la prairie a connu un réel succès en librairie. Des millions d'exemplaires ont été vendus à travers le monde. En 1974, Michael Landon reprend le concept pour l'adapter à l'écran. Le show télévisé deviendra culte avec 205 épisodes diffusés sur la chaîne NBC et à travers le monde. Certains ont tenu à souligner la contribution de l'auteur à la littérature et la culture américaine. Son impact reste toutefois moindre face à celui du livre Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell, publié en 1936 et vendu à plus de 45 millions d'exemplaires, qui a marqué toute une génération. Chaque année depuis trente-quatre ans, sa célèbre adaptation était projetée à l'Orpheum de Memphis, dans le Tennessee. Mais l'an passé, après l'attaque de Charlottesville, dans laquelle une militante antiraciste a été tuée par un suprémaciste blanc, la salle a décidé de suspendre cette tradition. Le film aux dix Oscars de Victor Fleming était l'objet de plaintes, motivées par «le portrait discriminant des noirs américains et la vision idéalisée des Sudistes».