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Défense de la Vie - Page 2

  • Dimanche 30 mars 2025 – Marche pour la Vie – Place Poelaert, Bruxelles

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    Communiqué de presse de CLARA LIFE

    Dimanche 30 mars 2025 – Marche pour la Vie – Place Poelaert, Bruxelles

    Le dimanche 30 mars 2025, l’association CLARA Life appelle à une mobilisation citoyenne à Bruxelles à l’occasion de la Marche pour la Vie, un événement pacifique en faveur de la dignité humaine, de la conception jusqu’à la fin naturelle de la vie.

    Cette édition 2025 est marquée par un constat douloureux : 35 ans après la dépénalisation de l’avortement, plus de 500 000 enfants n’ont jamais vu le jour en Belgique. Combien de femmes ont affronté une grossesse difficile sans alternatives réelles ? Combien ont été poussées vers l’avortement faute de soutien, de moyens ou d’écoute ?

    Plutôt que de tirer les leçons de cette réalité, le gouvernement veut aller plus loin encore : allongement du délai légal d’avortement à 18 semaines, légalisation de la gestation pour autrui, élargissement des critères d’euthanasie. Ce sont autant de marches arrière pour la protection des plus vulnérables.

    Qu’est-ce que Clara Life ?

    Née en 2020, CLARA Life fonde ses actions de sensibilisation, de formation et d’assistance sur une anthropologie cohérente qui accorde une dignité intrinsèque à toute vie humaine. Elle agit pour défendre en particulier les plus fragiles: les enfants à naître, les mères en difficulté, les personnes malades, âgées ou en fin de vie.

    Accompagner, pas abandonner

    CLARA Life rappelle que l’avortement n’est pas un acte neutre. Il marque souvent une double détresse : celle de l’enfant privé de vie, et celle de la mère privée de soutien. Aujourd’hui encore, une femme sur trois subit des pressions professionnelles durant sa grossesse. Trop souvent, l’avortement apparaît comme la seule option, par manque d’alternatives concrètes.

    Au lieu d’allonger les délais et de banaliser cet acte, l’urgence est de renforcer l’accompagnement des femmes, de leur offrir un vrai choix, une vraie aide, et une information complète. Une société juste ne laisse pas une femme enceinte seule face à la détresse.

    Soigner, pas supprimer

    En 2023, plus de 3 400 euthanasies ont été enregistrées en Belgique. CLARA Life alerte : la plupart des patients concernés cherchent l'apaisement de leurs souffrances, non la mort. Pourtant, au lieu de développer les soins palliatifs, la tendance est à faciliter l’euthanasie, y compris pour les personnes atteintes de démence ou les mineurs. Ce glissement transforme une mesure exceptionnelle en solution de facilité, voire de gestion économique.

    Nous refusons une société où l’on « soulage » la souffrance en supprimant la personne. La vraie compassion, c’est l’accompagnement, pas la mort administrée.

    Le 30 mars : marchons pour la vie

    Puisqu’une civilisation s’honore du respect qu’elle porte aux plus fragiles de ses membres, CLARA Life appelle toutes les bonnes volontés à rallier la Marche pour la Vie ce dimanche 30 mars. Le rassemblement est fixé à 14h00 sur la Place Poelaert, que nous rejoindrons également vers 16h00 au terme de la marche.

    Pour CLARA Life

    Wouter Suenens
    Président

  • Il y a trente ans paraissait l’encyclique Evangelium vitae, un texte véritablement prophétique

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    Du Père Paul-Marie Cathelinais, op sur le site de La Nef :

    Evangelium vitae, 30 ans après

    Publiée le 25 mars 1995, l’encyclique Evangelium vitae, de saint Jean-Paul II, « sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine », demeure un texte prophétique plus pertinent que jamais.

    L’encyclique Evangelium Vitae a trente ans ! Quels enseignements peut-on retenir au-delà de ce pour quoi nous combattons déjà depuis tant d’années ? D’abord arrêtons-nous sur la formule. Elle est étonnante. On parle habituellement d’Évangile de saint Matthieu ou de saint Jean, c’est-à-dire de son auteur inspiré ou de celui-là même qui en est l’objet, Jésus-Christ. Mais ici, la vie temporelle semble elle-même un évangile… A-t-on suffisamment compris cette étonnante extension du mot ? Jean-Paul II a voulu proclamer au monde entier cet évangile comme un héraut sur les remparts. C’est à la fois un appel à l’émerveillement et un cri d’alarme. Un seul message porté par deux mouvements contraires qui agitaient son cœur de pasteur.

    Publiée le 25 mars 1995, cette bonne nouvelle de la vie nous rappelle d’abord la visite de l’ange, il y a 2025 ans. Un anniversaire qui donne à l’Église de jubiler et de rendre grâce pour les bienfaits reçus du Verbe de Vie, « venu pour nous donner la Vie et la vie en abondance ». Dans le même temps, en France, cette année 2025 est l’année du sombre anniversaire des cinquante ans de la promulgation de la loi Veil et la triste année, sans doute, des premières lois sur l’euthanasie. C’est là tout le drame de l’histoire du salut. Aux différents appels de Moïse, le cœur de Pharaon s’endurcit. Les plaies de l’Égypte ne font alors qu’augmenter. Ainsi en France, le bilan du nombre d’avortement en cinquante ans dépasse le nombre de morts pendant la Grande Guerre. Le taux de natalité n’a jamais été aussi bas (1,59 enfant par femme). Beaucoup de familles explosent. Le nombre de femmes seules avec enfants continue d’augmenter. Les centres de soins palliatifs manquent dans plus de vingt-sept départements et le sens de la dignité humaine est de moins en moins respecté, au nom du bien-être et de la wellness. La sexualité est dissociée de l’amour et de la fécondité. Un enfant en Europe a perdu le droit inaliénable de naître et de grandir dans l’amour d’un père et d’une mère. Pour finir, le wokisme veut détruire l’amitié naturelle que l’homme entretient avec sa propre identité sexuelle.

    Pourtant, et c’est là tout le mouvement même de la geste divine, les initiatives pour la vie, l’amour et la famille se sont multipliées, grâce à des fils de lumière courageux, persévérants, inventifs et compétents. Le forum « Viva », par exemple, en ce mois de mars, rassemblera pour la première fois tous les mouvements pro-vie pour un grand festival destiné à soulever une jeunesse enthousiaste et pleine d’espérance (1). Cette jeunesse, chère à Jean-Paul II, qui est celle de Dieu, quel que soit son nombre, continue donc de se lever, comme le petit peuple d’esclaves le fit au temps de Moïse. L’histoire n’est pas condamnée à n’être qu’une tragédie, aurait dit Benoît XVI, mais peut-être, au contraire, une « divine comédie ». L’histoire du salut est donc faite d’un double mouvement : « plus Dieu se donne, plus fort est le refus de l’homme » d’une part, et d’autre part « plus l’homme refuse, plus Dieu se donne ». Le tragique de notre histoire doit inviter les chrétiens non à l’optimisme (n’ajoutons pas aux mensonges, un autre mensonge !) mais à l’espérance, au « désespoir surmonté ». L’étoile sur le front de Caïn donné par Dieu pour le protéger de la mort est un signe éloquent de l’entêtement divin à promouvoir la vie ! Sans doute, la relecture de l’encyclique trouvera en nous un renouvellement de cette puissance divine qui nous tire : « sur le chemin sablonneux, mal aisé, la petite Espérance avance. »

    Le salut des âmes

    Reste que le cri d’alarme du Saint-Père est beaucoup plus grave qu’il n’y paraît. On a un peu oublié que l’enjeu définitif de cette encyclique est non seulement le combat pour la dignité humaine, mais aussi une parole forte adressée aux consciences pour le salut de leur âme. Ce thème est peu souligné dans les combats pour la vie. Peut-être parce que ce combat fut surtout envisagé dans un monde laïc pour et par des laïcs. Au passage, il faut souligner que ces chrétiens laïcs qui se consacrent à ces questions le font avec une générosité et un professionnalisme dignes des saints de notre histoire. Cela dit, quand on relit l’encyclique, on est frappé dès le départ par la visée surnaturelle du texte. Parler d’« Évangile » n’est pas neutre. Il dit tout à la fois une heureuse nouvelle et la parole du salut. D’ailleurs, pour saint Jean-Paul II, il est clair que l’Évangile de la vie est d’abord notre Seigneur lui-même, en personne, de sorte qu’accueillir ce plus petit menacé par la culture de mort, c’est l’accueillir Lui. Devant l’appel à s’émerveiller de ce don qu’est la vie humaine (à commencer par la nôtre propre) et à se donner généreusement pour elle, il y a la promesse qu’accueillir cette vie nous donnera et la vraie liberté et la vie éternelle ! A contrario, la refuser dans un acte intrinsèquement mauvais quelle qu’en soit l’intention, c’est commettre un acte d’une extrême gravité, qui nous rend esclave d’une logique de mort.

    L’obscurcissement de la conscience

    Moralement, il s’agit de l’évaluer selon deux points de vue. D’une part, cette culture de masse qui présente ces lois comme des progrès, diminue sans aucun doute la responsabilité personnelle. Mais d’autre part, l’obscurcissement de la conscience individuelle, loin d’excuser l’acte, aggrave au contraire la participation personnelle à la culture de mort en soi et autour de soi. L’éclipse de la dignité de toute vie humaine produit alors dans l’âme l’éclipse de Dieu, c’est-à-dire de Celui-là même qui peut nous sauver et nous pardonner ! « Plus la conscience humaine, succombant à la sécularisation, oublie la signification même du mot de “miséricorde” ; plus, en s’éloignant de Dieu, elle s’éloigne du mystère de la miséricorde, plus aussi l’Église a le droit et le devoir de faire appel au Dieu de la miséricorde “avec de grands cris” » (Dives in Misericordia, n. 15). Les initiatives auprès des mères qui ont perdu ainsi leurs enfants se sont d’ailleurs multipliées. Des « chemins de la consolation » comme celui qu’on trouve à la Sainte-Baume se propagent partout en France. Ces « mémoriaux » où les noms des enfants sont inscrits sur des murs, permettent non seulement de sortir du déni, du mensonge et du deuil caché, mais aussi d’inviter chaque maman à vivre autre chose que cette logique de mort qui ronge les consciences et les cœurs.

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  • 25 mars : une halte de prière pour célébrer l'Annonciation et la Journée pour la Vie

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    PAPE FRANÇOIS

    AUDIENCE GÉNÉRALE

    Mercredi 25 mars 2015

     

    Chers frères et sœurs, bonjour!

    Sur notre chemin de catéchèses sur la famille, nous effectuons aujourd’hui une étape un peu particulière: ce sera une halte de prière.

    En effet, le 25 mars, nous célébrons solennellement dans l’Eglise l’Annonciation, début du mystère de l’Incarnation. L’archange Gabriel rend visite à l’humble jeune fille de Nazareth et lui annonce qu’elle concevra et mettra au monde le Fils de Dieu. Avec cette Annonce, le Seigneur illumine et renforce la foi de Marie, comme il le fera ensuite pour son époux Joseph, afin que Jésus puisse naître dans une famille humaine. Cela est très beau: cela nous montre à quel point le mystère de l’Incarnation, tel que Dieu l’a voulu, comprend profondément non seulement la conception dans le sein de sa mère, mais aussi l’accueil dans une véritable famille. Je voudrais aujourd’hui contempler avec vous la beauté de ce lien, la beauté de cette condescendance de Dieu; et nous pouvons le faire en récitant ensemble le Je vous salue Marie, qui dans la première partie reprend précisément les paroles de l’Ange, celles qu’il adressa à la Vierge. Je vous invite à prier ensemble:

    «Je vous salue Marie,
    pleine de grâce;
    Le Seigneur est avec vous.
    Vous êtes bénie
    entre toutes les femmes
    Et Jésus,
    le fruit de vos entrailles, est béni.
    Sainte Marie, Mère de Dieu,
    Priez pour nous,
    pauvres pécheurs,
    Maintenant,
    et à l'heure de notre mort.
    Amen».

    Et à présent un deuxième aspect: le 25 mars, solennité de l’Annonciation, on célèbre dans de nombreux pays la Journée pour la vie. C’est pourquoi, il y a vingt ans, saint Jean-Paul II signa à cette date l’encyclique Evangelium vitae. Pour rappeler cet anniversaire sont aujourd’hui présents sur la place de nombreux adhérents au Mouvement pour la vie. Dans Evangelium vitae la famille occupe une place centrale, dans la mesure où elle est le sein de la vie humaine. La parole de mon vénéré prédécesseur nous rappelle que le couple humain a été béni par Dieu dès le début pour former une communauté d’amour et de vie, à laquelle est confiée la mission de la procréation. Les époux chrétiens, en célébrant le sacrement du mariage, se rendent disponibles à honorer cette bénédiction, avec la grâce du Christ, pour toute la vie. L’Eglise, quant à elle, s’engage solennellement à prendre soin de la famille qui en naît, comme don de Dieu pour sa vie elle-même, dans la joie comme dans la peine: le lien entre Eglise et famille est sacré et inviolable. L’Eglise, comme mère, n’abandonne jamais la famille, même quand celle-ci est avilie, blessée et mortifiée de nombreuses manières. Pas même quand elle tombe dans le péché, ou bien qu’elle s’éloigne de l’Eglise; elle fera toujours tout son possible pour chercher à la soigner et la guérir, pour l’inviter à la conversion et la réconcilier avec le Seigneur.

    Et bien, si cela est sa tâche, il apparaît clair à quel point l’Eglise a besoin de prière pour être en mesure, à chaque époque, d’accomplir cette mission! Une Eglise pleine d’amour pour la famille et pour la vie. Une prière qui sait se réjouir avec qui se réjouit et souffrir avec qui souffre.

    Voilà alors ce que, avec mes collaborateurs, nous avons pensé proposer aujourd’hui: renouveler la prière pour le synode des évêques sur la famille. Nous relançons cet engagement jusqu’en octobre prochain, quand aura lieu l’assemblée synodale ordinaire consacrée à la famille. Je voudrais que cette prière, comme tout le chemin synodal, soit animée par la compassion du Bon Pasteur pour son troupeau, en particulier pour les personnes et les familles qui pour diverses raisons sont «fatiguées et abattues comme des brebis sans berger» (Mt 9, 36). Ainsi, soutenue et animée par la grâce de Dieu, l’Eglise pourra être encore davantage engagée, et encore plus unie, dans le témoignage de la vérité de l’amour de Dieu et de sa miséricorde pour les familles du monde, sans exclusion, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la bergerie.

    Je vous demande s’il vous plaît d’assurer de votre prière. Tous — le Pape, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les religieux et les religieuses, les fidèles laïcs — nous sommes tous appelés à prier pour le synode. C’est cela qui est nécessaire, pas les bavardages! J’invite également à prier ceux qui se sentent loin, ou qui ne sont plus habitués à le faire. Cette prière pour le synode sur la famille est pour le bien de tous. Je sais que ce matin une petit image vous a été donnée, et que vous la tenez entre vos mains. Je vous invite à la conserver et à la porter avec vous, de manière à ce qu’au cours des prochains mois, vous puissiez la réciter souvent, avec une sainte insistance, comme nous l’a demandé Jésus. A présent, nous la récitons ensemble:

    Jésus, Marie et Joseph
    en vous nous contemplons
    la splendeur de l’amour véritable,
    à vous nous nous adressons
    avec confiance.

    Sainte Famille de Nazareth,
    fais aussi de nos familles
    des lieux de communion
    et des cénacles de prière,
    des écoles authentiques
    de l’Evangile
    et des petites Eglises domestiques.

    Sainte Famille de Nazareth,
    que jamais plus
    dans les familles
    on ne fasse l’expérience
    de la violence, de la fermeture
    et de la division:
    que quiconque a été blessé
    ou scandalisé
    connaisse rapidement
    consolation et guérison.

    Sainte Famille de Nazareth,
    que le prochain
    synode des évêques
    puisse réveiller en tous
    la conscience
    du caractère sacré
    et inviolable de la famille,
    sa beauté dans le projet de Dieu.

    Jésus, Marie et Joseph
    écoutez-nous,
    exaucez notre prière. Amen.


    Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les jeunes. Je vous invite à prier pour les familles et pour le synode, afin que tous puissent prendre une conscience plus grande du caractère sacré et inviolable de la famille ! Que Dieu vous bénisse ! 

  • Journée mondiale de la trisomie 21 / 21 mars 2025 : campagne de sensibilisation pour “une trisomie bien soignée”

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    Du site de la Fondation Jérôme Lejeune :

    Journée mondiale de la trisomie 21

    21 mars 2025 : campagne de sensibilisation pour “une trisomie bien soignée”

    Là où le soin et la recherche progressent, le handicap recule ! C’est le message porté cette année par la Fondation Jérôme Lejeune dans le métro parisien : du 19 au 21 mars, des centaines d’affiches mettront en lumière l’impact positif d’une “trisomie bien soignée” sur le quotidien des personnes porteuses de trisomie 21. Une campagne d’affichage visuellement forte pour sensibiliser le grand public à cet enjeu. 

    Vingt ans après la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapéesde vrais progrès ont été réalisés en matière d’accessibilité et de compensation du handicap. Cependant, accéder aux soins primaires et spécialisés reste encore un combat en 2025 pour les personnes porteuses de trisomie 21, alors qu’être bien soigné est indispensable pour leur permettre de développer une plus grande autonomie. La Fondation Jérôme Lejeune appelle donc à accentuer les efforts pour soutenir le soin et la recherche sur la trisomie 21.

    À Paris, Genève et Bruxelles, la Fondation  défendra les droits des personnes porteuses de trisomie 21, particulièrement le droit à la santé.

    Grande campagne d'affichage dans le métro parisien

    L’objectif de la campagne est de sensibiliser à la trisomie 21 et aux différents impacts positifs pour un accès aux soins pour la personne porteuse de trisomie 21. Elle l’illustre par des exemples très concrets, pour montrer ce dont les personnes porteuses de trisomie 21 sont capables et pour mettre en évidence que de bons soins favorisent leur bonne intégration dans la société.

    La campagne est incarnée par Arnaud, porteur de trisomie 21 et célèbre acteur du film Un p’tit truc en plus. Il est accompagné d’Alice, Nathan, Gabriel, Léo et Louise* qui se sont prêtés au jeu d’un shooting photo.

    Elle est complétée par des témoignages très personnels de leurs parents sur l’importance des soins nécessaires pour leur bonne intégration dans la société.

    ************

    Nous remercions vivement les photographes Bulles d’éternité, Ange Provost et Maëlenn Evain de Coatpont qui ont si bien su mettre en lumière la joie de ces jeunes porteur de trisomie 21.

    *Pour préserver leur identité, les prénoms des participants de cette campagne ont été changé

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  • Les coupes budgétaires dans l’USAID pourraient-elles constituer une opportunité de contrer la colonisation idéologique liée à l’aide étrangère ?

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Les coupes budgétaires dans l’USAID pourraient-elles constituer une opportunité de contrer la colonisation idéologique liée à l’aide étrangère ?

    Obianuju Ekeocha, fondateur et président de Culture of Life Africa, affirme que le modèle d'aide doit être révisé de toute urgence, sur la base des principes de la foi et de la famille.

    Obianuju Ekeocha, fondateur et président de Culture of Life Africa
    Obianuju Ekeocha, fondateur et président de Culture of Life Africa (photo : avec l'aimable autorisation d'Obianuju Ekeocha)

    LONDRES — La suppression par l'administration Trump du financement de l'USAID, une agence gouvernementale américaine créée dans les années 1960 pour administrer les programmes d'aide humanitaire, a provoqué une forte réaction de certaines institutions catholiques, en particulier celles qui dépendent fortement de son aide. 

    Le secrétaire d'État Marco Rubio a révélé plus tôt ce mois-ci que 83 % des programmes de l'USAID avaient été interrompus après un examen de six semaines. Les raisons invoquées comprenaient un décalage avec les intérêts américains, la nécessité de réduire les dépenses publiques , des preuves de gaspillage et de fraude , et la promotion par l'USAID d'un programme « woke » . 

    Les organisations caritatives catholiques dépendantes du financement fédéral se sont farouchement opposées à cette politique et devront en conséquence procéder à d'importantes réductions de dépenses et d'emplois (dans le cas de Catholic Relief Services, une réduction de 50 % de son budget ). La Conférence des évêques catholiques des États-Unis poursuit l'administration en justice pour avoir mis fin brutalement à un programme d'accueil de réfugiés financé par l'USAID, tandis que le Vatican a qualifié cette mesure d'« imprudente » et a déclaré qu'elle pourrait mettre en danger la vie de millions de personnes.

    Mais cette politique pourrait-elle offrir l’occasion d’examiner attentivement les problèmes liés à l’aide publique étrangère et aux pays en développement de se libérer d’une telle dépendance, souvent liée à des valeurs laïques qui ont conduit à une colonisation idéologique ? 

    C’est la possibilité évoquée par Obianuju Ekeocha , fondateur et président de Culture of Life Africa , une organisation qui défend la dignité et le caractère sacré de la vie en Afrique. 

    Dans cette interview du 19 mars accordée au Register, Ekeocha, originaire du Nigéria, explique comment l’aide étrangère occidentale a longtemps été conditionnée à l’acceptation de valeurs qui vont directement à l’encontre de l’enseignement et de la tradition de l’Église, affirmant que ce modèle doit être révisé de toute urgence. 

    Elle note que les coupes budgétaires dans l'USAID ont été « brutales et sans avertissement », mais souligne que l'agence promeut depuis longtemps des valeurs anticatholiques, ce qui impacte naturellement l'éthique des organisations caritatives catholiques qui reçoivent son financement. Selon elle, la racine du problème de la colonisation idéologique réside dans le rejet de l'Église et de l'Évangile, tandis que la solution réside dans un retour à la foi et la défense de la vérité objective « à chaque occasion ». 

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  • L'archevêque de Portland fustige l'avortement sans limites en Oregon

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    Du site de l'archidiocèse de Portland :

    Enseignement pastoral de Mgr Sample sur le caractère sacré de la vie

    Le 10 mars 2025 , le gouverneur de l'Oregon Tina Kotek a signé une proclamation en soutien à la Journée d'appréciation des prestataires de services d'avortement réaffirmant l'engagement de son administration à maintenir un accès sans restriction à l'avortement à tous les stades de la grossesse dans l'État.

    Selon les données finalisées Dossiers de l'Autorité sanitaire de l'Oregon (OHA) pour 2023, il y a euune  augmentation spectaculaire des taux d’avortement dans plusieurs catégories :

    • Le plus grand nombre d'avortements depuis 2009 : l'Oregon a enregistré 10 075 avortements en 2023, soit une augmentation de 16,2 % par rapport à 2022.
    • Augmentation de 165 % des avortements tardifs : les avortements pratiqués à 23 semaines de gestation ou après sont passés de 85 en 2022 à 225 en 2023 .
    • Augmentation de 60 % du nombre de femmes hors de l'État demandant un avortement : 1 661 femmes se sont rendues dans l'Oregon pour un avortement en 2023, contre 1 036 en 2022 .
    Enseignement pastoral de l'archevêque Alexander K. Sample sur le caractère sacré de la vie

    13 mars 2025 //   Mgr Alexander K. Sample :

    La Célébration de la Mort

    Il y a des moments où les mots manquent. Où l'esprit fixe l'abîme sans trouver de fond. Où il ne reste qu'une sorte de silence stupéfait – celui que l'on ressent lorsqu'on réalise à quel point une culture peut s'éloigner de la réalité.

    La « Journée d’appréciation des prestataires de services d’avortement » est l’un de ces moments. 

    Non seulement l'acte d'avortement lui-même, mais aussi sa célébration  . L'idée que ceux qui gagnent leur vie en mettant fin à des vies innocentes et à naître devraient être publiquement honorés. 

    Il ne s'agit pas seulement d'une confusion morale. C'est quelque chose de plus profond. Une sorte d'aveuglement spirituel si profond que ce qui devrait être évident – ​​la pure merveille et la valeur d'une vie humaine – est complètement occulté. 

    La Grande Tromperie

    Le monde moderne est passé maître dans l'art de l'euphémisme. On ne dit pas « tuer ». On dit « choix ». On ne dit pas « mettre fin à une vie ». On dit « liberté reproductive ». Les mots sont soigneusement choisis, non pas pour révéler, mais pour obscurcir. Non pas pour dire la vérité, mais pour la rendre plus acceptable. 

    Parce qu'au fond, nous savons. Nous savons ce qu'est l'avortement. Nous savons ce qu'il fait. Et nous savons qu'aucun slogan ni jargon juridique ne peut changer une mauvaise chose en bonne. 

    Et pourtant, la culture moderne s'obstine à transformer la tragédie en triomphe. Elle exige non seulement la tolérance envers l'avortement, ni sa protection juridique, mais aussi sa célébration. Il doit être honoré, consacré. 

    Pourquoi ? Parce que la modernité a troqué l'émerveillement de la vie contre la quête du pouvoir. Si un bébé est gênant, il faut le laisser. S'il entrave l'autonomie, il faut le sacrifier. Une vie n'est plus un cadeau. C'est un obstacle, un fardeau, un problème à résoudre. 

    Un monde sans merveilles

    Voilà ce qui arrive lorsqu'une culture perd son sens du sacré. Lorsqu'elle cesse de considérer l'existence comme un miracle, comme quelque chose de donné, quelque chose à recevoir avec gratitude. Au lieu de cela, la vie est réduite à une transaction. Une marchandise à gérer. Et, si nécessaire, à jeter. 

    Le langage des « droits » et de la « liberté » dans ces conversations paraît noble. Mais si l'on oublie la rhétorique, que reste-t-il ? Un monde où les forts décident du sort des faibles. Où ceux qui ont le pouvoir ont le droit d'éliminer ceux qui n'en ont pas. Où la valeur humaine est conditionnelle – fondée sur les capacités, l'autonomie et la volonté. 

    Ce n'est pas un progrès. C'est un effondrement. Un retour à la pulsion la plus ancienne et la plus sombre de l'humanité : la loi du plus fort. Mais les disciples de Jésus ont toujours fait barrage à cette vague et ont simplement dit : « Non. Heureux les pauvres. Heureux les doux. Heureux ceux qui n'ont aucun pouvoir. » 

    Une théologie de la mort

    Ne vous y trompez pas : il s'agit d'une question spirituelle. Elle l'a toujours été. Car, au fond, l'avortement n'est pas seulement une question de politique, de droit ou même d'éthique. Il s'agit de notre perception de la réalité elle-même. 

    La vie est-elle un cadeau ou un accident ? 

    Un bébé est-il quelque chose qu'on accueille avec admiration ? Ou quelque chose dont on se débarrasse à volonté ? 

    L'amour est-il le fondement de l'univers ? Ou est-ce simplement le pouvoir ? 

    La modernité a choisi la seconde option. Elle a bâti tout un système – juridique, médical, idéologique – sur le postulat que certaines vies comptent plus que d’autres. Que certaines sont sacrifiables. Que les plus forts peuvent dicter les conditions de l’existence. 

    Et pourtant, la vérité persiste. On ne peut l'effacer complètement. L'enfant à naître n'est pas qu'un tissu. Pas seulement un désagrément. Mais une présence. Une réalité. Une vie.

    Et c'est pourquoi, aussi bruyante que soit la célébration de l'avortement, quelque chose semble… étrange. Le besoin de le présenter comme un bien social, comme une nécessité morale, révèle la culpabilité qui se cache sous la surface. Si l'avortement n'était vraiment rien, personne n'aurait besoin de le justifier. Personne n'aurait besoin de le célébrer. Le fait qu'il doive être ritualisé comme un progrès est en soi un aveu de son obscurité. 

    Mais voici

    le problème avec l’obscurité : elle n’a pas le dernier mot.

    Car l'Évangile n'est pas une condamnation. Il est une invitation. Même pour ceux qui ont célébré l'avortement. Même pour ceux qui en ont profité. Même pour ceux qui se sont convaincus que c'était un bien moral. 

    La grâce est toujours disponible. Le pardon est toujours possible. 

    L'appel de Jésus est toujours le même : repentez-vous. Ouvrez les yeux. Sortez du mensonge et entrez dans la lumière. 

    Et surtout, choisissez la vie. Non seulement biologiquement, mais spirituellement. Choisissez de voir la réalité telle qu'elle est. D'embrasser le mystère, la beauté, l'émerveillement de l'existence elle-même. 

    Parce que la vie – chaque vie – est un don. Et un monde qui l’oublie est un monde qui a perdu son âme.

  • Agissons pour soutenir la Marche pour la Vie (Bruxelles - 30 mars)

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    Marche pour la Vie 2025

    Depuis 35 ans, des centaines de milliers de vies ont été sacrifiées en Belgique. 35 ans d’une loi qui abandonne les femmes et ignore les alternatives. 35 ans d’un tabou qui empêche tout vrai débat.

    Mais nous restons fidèle à notre engagement ! Cette année, la Marche pour la Vie sera plus forte, plus unie et plus déterminée que jamais. Le 30 mars 2025, dans environ 10 jours, nous serons avec vous dans les rues de Bruxelles pour défendre la dignité de chaque vie humaine.

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    Place Poelaert, Bruxelles – 30 mars 2025, 14h

    Soyons la voix des sans-voix !

    JE SOUTIENS LA MARCHE POUR LA VIE

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  • 30 ans après l'encyclique : Evangelium vitae, un défi encore à relever

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    D'Oreilles de Marisa sur la NBQ :

    30 ans après l'encyclique

    Evangelium vitae, un défi encore à relever

    Malgré les exhortations de saint Jean-Paul II, 30 ans après sa splendide encyclique, la bataille pour la défense de la vie n’a pas influencé le comportement des chrétiens dans le monde. Tout est laissé à l’initiative de quelques groupes et personnes de bonne volonté. Un changement culturel est nécessaire.

    12_03_2025

    Evangelium vitae fête ses trente ans. Beaucoup de choses se sont passées depuis le 25 mars 1995, lorsque saint Jean-Paul II a remis à l’Église et à tous les hommes de bonne volonté cette grande encyclique sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine.

    Une encyclique pour dénoncer et endiguer ce que le pape polonais a appelé la « culture de mort » et qui prend la forme de multiples attaques contre la vie humaine, soutenues et mises en œuvre également par de forts courants culturels, économiques et politiques, véritables « structures de péché ». Une guerre contre les faibles, quand l’homme est le plus sans défense, à l’aube et au crépuscule de la vie, menée avec une grande disponibilité de moyens et un grand déploiement de forces : ces années-là ont vu se dérouler les Conférences internationales sur la population et le développement, parrainées par l’ONU, dont en premier lieu celle du Caire qui a lié le développement juste et durable de la planète à l’accès aux services de santé reproductive et sexuelle (lire : contraception et avortement) afin de parvenir à une maîtrise démographique. Thèses et projets réaffirmés par la Conférence internationale sur les femmes de Pékin.

    La vie humaine est sacrée et inviolable : elle naît du sein de la Trinité, elle a été rachetée par la Croix du Christ, elle est destinée à la vision béatifique de Dieu – réitère à plusieurs reprises Jean-Paul II – et pour cette raison « les lois qui autorisent l’avortement et l’euthanasie se placent radicalement non seulement contre le bien de l’individu, mais aussi contre le bien commun et, par conséquent, sont complètement dépourvues de validité juridique authentique » (n. 72 Ev). Il est essentiel que la culture de la mort soit confrontée à une nouvelle culture de la vie humaine. Pour Jean-Paul II, l'annonce incessante de l'Évangile de la vie à tous les hommes et « une grande prière pour la vie qui traverse le monde entier » (n. 100 Ev) sont fondamentales et urgentes.

    Aujourd’hui , trente ans plus tard, nous nous demandons dans quelle mesure les paroles sincères et les recommandations de Jean-Paul II ont guidé l’action des hommes de bonne volonté, des croyants et des hommes d’Église. Malheureusement, on a l’impression que la bataille pour défendre la vie a été menée comme une bataille d’arrière-garde, avec un manque de ressources et de munitions et dans le seul but de contenir les dégâts. Une bataille confiée à quelques groupes pro-vie qui travaillent avec engagement et bonne volonté, mais qui sont laissés seuls. Nous pouvons affirmer que la bataille pour la défense de la vie n’a pas imprégné ni informé le comportement des chrétiens dans le monde et dans la société. Il n’a pas innervé les ganglions de la culture, du droit et de la coutume. Cela n’est pas devenu une bataille partagée.

    Au contraire, au cours de ces trente années, la culture de la mort a fait des pas de géant et l’avortement s’est consolidé comme la première cause de décès dans le monde, commençant à être reconnu, comme cela s’est déjà produit en France, comme un droit dans une loi constitutionnelle « qui a également une valeur symbolique éminente, destinée à influencer la formation des générations futures, visant à dégrader, presque jusqu’à l’annuler, la valeur de la famille ainsi qu’à déprimer toujours plus la solidarité sociale et la continuité de la communauté politique et humaine elle-même » (M. Ronco, Seizième rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde , Cantagalli, Sienne 2024, p. 125).

    Le vide éducatif et la solitude dans lesquels les jeunes sont abandonnés aujourd'hui sur les questions relatives à la valeur de la vie sont décourageants, malgré l'appel vigoureux de Jean-Paul II à la nécessité d'une éducation sur des questions éthiquement sensibles, car « c'est une illusion de penser que nous pouvons construire une véritable culture de la vie humaine si nous n'aidons pas les jeunes à saisir et à vivre la sexualité, l'amour et toute l'existence selon leur véritable sens et dans leur intime corrélation » (n. 27 Ev).

    Commentant les résultats d'une enquête réalisée à travers un questionnaire proposé aux jeunes sur des questions éthiquement sensibles comme l'avortement, l'euthanasie, la contraception, les relations sexuelles avant le mariage, et dans laquelle les jeunes croyants et pratiquants ont donné des réponses presque identiques à celles de ceux qui se disent athées ou agnostiques, Mario Palmaro a dénoncé le renoncement substantiel de l'Église à contrer la culture dominante omniprésente. En effet, écrit Palmaro : « L’urgence éducative n’est pas seulement dans le monde, mais dans l’Église. Chaque aspect formateur requiert son propre langage et ses propres compétences : la morale ne peut pas être enseignée en utilisant des schémas vagues et fumeux et en abandonnant cette rigueur définitionnelle et cette clarté de jugement qui permettent l’exercice critique de la conscience droite, c’est-à-dire, littéralement, la « distinction » entre ce qui est conforme à la nature de l’homme et ce qui ne l’est pas, entre le bien et le mal ». ( Les enfants d'une éthique mineure , édité par Mario Palmaro et Tommaso Scandroglio, Editori Riuniti University Press, Rome 2014, pp. 53-54).

    L'appel fort de l'encyclique aux femmes « pour un 'nouveau féminisme' qui, sans tomber dans la tentation de courir après des modèles 'macho-chiens', sache reconnaître et exprimer le véritable génie féminin dans toutes les manifestations de la coexistence civile » (n. 99 Ev) a également été ignoré. Jamais auparavant les femmes, à cause du féminisme radical et des modèles inlassablement proposés et véhiculés par tout le système médiatique, n’en sont venues à se nier elles-mêmes, à nier leur nature même, leur être de celle qui prend soin, qui possède cette capacité de protection, d’acceptation, de don, niée précisément par le féminisme. Elle pourra se retrouver si elle accepte l’exhortation de Jean-Paul II : « Réconcilier les hommes avec la vie. Vous êtes appelés à témoigner du sens de l'amour authentique, de ce don de soi et de cette acceptation de l'autre qui se réalisent spécifiquement dans la relation conjugale, mais qui doivent être l'âme de toute autre relation interpersonnelle" (n. 99 Ev).

  • Le Pape encourage à promouvoir «la culture de la vie»

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    De Vatican News :

    Le Pape encourage à promouvoir «la culture de la vie»

    Dans un message du Pape, lu par le Secrétaire d’État Pietro Parolin, à l’occasion du 50ème anniversaire du Mouvement pour la vie, François exhorte à «continuer à miser sur les femmes, sur leur capacité d'accueil, de générosité et de courage». Il invite à poursuivre la protection sociale de la maternité et à opter pour l'acceptation de la vie humaine à tous les stades.

    Depuis l'hôpital Gemelli, où il est hospitalisé depuis le 14 février, le Pape François a envoyé un message aux pèlerins italiens du "Mouvement pour la Vie", à l’occasion du 50ème anniversaire de sa fondation. Le message, daté du 5 mars dernier, a été lu par le Secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, lors d’une messe célébrée dans la basilique Saint-Pierre à Rome. 

    Avant la lecture du message du Pape François, le cardinal Parolin a fait part de son regret «que vous ne puissiez pas rencontrer le Saint-Père François comme cela était prévu. Cependant, nous nous sentons profondément unis à lui et nous prions pour sa santé». Le Secrétaire d’État du Saint-Siège s’est ensuite attelé à transmettre le message du Saint-Père qui reconnaît «la valeur du service que vous rendez à l'Église et à la société». Avec la solidarité concrète, vécue dans le style de la proximité avec les mères en difficulté à cause d'une grossesse difficile ou inattendue, «vous promouvez la culture de la vie au sens large», avec «franchise, amour et ténacité, en gardant la vérité étroitement unie à la charité envers tous», souligne François.

    “Vous êtes guidés en cela par les exemples et les enseignements de Carlo Casini, qui a fait du service de la vie le centre de son apostolat laïc et de son engagement politique.”

    Au service de la vie humaine 

    L’évêque de Rome encourage le mouvement à poursuivre la protection sociale de la maternité et l'acceptation de la vie humaine à tous les stades. Au cours de ce demi-siècle, «alors que certains préjugés idéologiques ont diminué et que la sensibilité à la protection de la création s'est accrue chez les jeunes, la culture du rejet s'est malheureusement répandue». C'est pourquoi, poursuit le Pape dans son message, «on a toujours besoin, et plus que jamais, de personnes de tous âges qui se consacrent concrètement au service de la vie humaine, surtout lorsqu'elle est la plus fragile et la plus vulnérable, parce qu'elle est sacrée, créée par Dieu pour un destin grand et beau», et «qu'une société juste ne se construit pas en éliminant les enfants à naître non désirés, les personnes âgées qui ne sont plus autonomes, ou les malades incurables».

    Soutenir les femmes 

    Dans la société actuelle «structurée sur les catégories de la possession, de l'action, de la production et du paraître», «votre engagement, en harmonie avec celui de toute l'Église, indique une autre projection, qui place au centre la dignité de la personne et privilégie les plus faibles», rappelle-t-il. Le Pape invite à miser sur les femmes, sur leur capacité d'accueil, de générosité et de courage. «Les femmes doivent pouvoir compter sur le soutien de toute la communauté civile et ecclésiale, et les Centres d'aide à la vie peuvent devenir un point de référence pour tous».

    “Je vous remercie pour les pages d'espérance et de tendresse que vous contribuez à écrire dans le livre de l'histoire et qui restent indélébiles : elles portent et porteront beaucoup de fruits.”

    Le Souverain pontife conclu son message en confiant à «chacun de vous, vos groupes et votre engagement à l'intercession de Sainte Thérèse de Calcutta, présidente spirituelle des Mouvements pour la Vie dans le monde».

  • Le christianisme, le mariage et la maternité peuvent stopper l’extinction de l’Occident

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    De Gavin Ashenden sur le Catholic Herald (traduction automatique) :

    Le christianisme, le mariage et la maternité peuvent stopper l’extinction de l’Occident

    13 février 2025

    Depuis 150 ans, la laïcité et la religion sont en conflit. La gauche progressiste en particulier était convaincue que si elle était laissée à elle-même, la religion dépérirait et finirait par disparaître, parfois rapidement.

    Cela n'a pas empêché les régimes marxistes de tenter d'accélérer le processus en recourant à la persécution de l'État. Mais cela pourrait être un signe d'impatience et d'hostilité implacable.

    En réalité, le résultat a été sensiblement différent. Par exemple, en 1989, il y avait un nombre minuscule de chrétiens en Union soviétique après près d’un siècle de propagande, de pression et d’oppression. Mais en 2008, une étude du Pew Research Center a montré que 72 % d’entre eux avaient adopté la foi chrétienne.

    En Occident, la laïcité n’est pas encore éteinte, mais l’un des symptômes de la laïcité est la réticence à avoir des enfants.

    Il existe de nombreuses raisons différentes et complexes à cela, certaines étant liées à l’égoïsme pur et simple et à l’intérêt personnel.

    Les enfants sont exigeants et demandent des sacrifices. Une culture hédoniste a laissé des générations sans préparation à cela.

    Le féminisme exige le sacrifice des femmes fécondes pour le travail, et quand elles ont les moyens de payer leur emprunt avec un seul salaire, la fenêtre pour avoir des enfants facilement ou en nombre se ferme. Certaines personnes prennent de plus en plus conscience que les enfants coûtent trop cher.

    D'autres sont effrayés par une catastrophe climatique apocalyptique qui les terrifie. Certains considèrent l'ingérence de l'État dans la vie des enfants comme une menace profonde.

    Les cas de stérilité, ou simplement de difficulté à concevoir, ont augmenté tant chez les hommes que chez les femmes.

    La combinaison de ces facteurs et d’autres a laissé l’Europe en particulier confrontée à une crise démographique aux conséquences graves.

    Il existe un certain nombre de points de vue différents qui permettent de proposer une critique. La foi et l'impact des croyances religieuses sont particulièrement utiles. Non seulement parce que les croyances religieuses peuvent aider à établir un diagnostic, mais aussi, plus utilement, à trouver une solution.

    Un nouveau rapport majeur de l'Institut Iona intitulé Religion, mariage et fécondité : les religieux doivent-ils hériter de l’IrlandeSelon lui, le déclin continu de la pratique religieuse va aggraver notre crise démographique, car il signifiera presque certainement que la tendance à la diminution du nombre de mariages et d’enfants se poursuivra et s’intensifiera. Cela accélérera le vieillissement de la population, même si l’on tient compte d’une forte immigration.

    Des recherches ont établi que les chrétiens et les catholiques en particulier ont des taux de mariage et de fécondité plus élevés que leurs homologues laïcs.

    On peut donc faire un calcul simple qui démontre que plus une culture est chrétienne, moins elle est menacée par la crise démographique, et vice versa.

    Le niveau de remplacement est fixé à 2,1 enfants par femme, mais en Irlande, le taux de natalité actuel est d’environ 1,5 enfant par femme.

    L’une des difficultés des pourcentages démographiques est qu’ils ne se traduisent pas facilement en résultats réels.

    On comprend mieux pourquoi ces problèmes se posent quand on réalise que d’ici 2050, les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 15 ans, et ce, dans une proportion de plus d’un million. Les personnes âgées ont besoin d’une jeune génération non seulement pour prendre soin d’elles, car leur fragilité impose des exigences toujours plus grandes en matière de santé et de services sociaux, mais aussi pour qu’elles travaillent en nombre suffisant pour payer les retraites (ce qui est une autre catastrophe qui ne demande qu’à se produire).

    David Quinn, directeur général de l’Institut Iona, a déclaré : « La crise démographique imminente n’a pas reçu suffisamment d’attention en Irlande et nous avons notamment négligé le lien entre le déclin de la pratique religieuse et la baisse de nos taux de mariage et de fécondité. »

    M. Quinn tente d’inverser les termes habituels de l’assaut laïc contre la réalité de la religion et de ses valeurs, qui a été particulièrement virulent en Irlande avec l’effondrement tragique du catholicisme.

    Il a déclaré : « Dans les débats récents sur la religion, l’accent a été trop mis sur ses aspects négatifs plutôt que sur ses aspects positifs, qui comprennent une meilleure santé physique et mentale, des taux plus faibles d’abus d’alcool et de drogues, davantage de dons de temps et d’argent à des œuvres caritatives ainsi que des taux de mariage plus élevés, des taux de divorce plus faibles et des niveaux de fécondité plus élevés.

    « Nous espérons que notre article contribuera à notre compréhension de la crise démographique à venir et, en particulier, qu’il nous fera prendre conscience de l’importance de la contribution de la pratique religieuse au bien-être de la société et des individus. Le déclin de la pratique religieuse n’est en aucun cas l’aubaine que certains semblent croire. »

    Ce n'est qu'au tournant du siècle que les universitaires spécialisés dans l'étude de la psychologie de la religion ont pu se débarrasser suffisamment des mains mortes de Freud et de Weber et se demander si les personnes qui croyaient avaient plus de sens à leur vie et étaient plus heureuses.

    Il s’est avéré, à la grande surprise de l’intelligentsia, qu’il existait une corrélation directe entre la foi et le bien-être.

    Ceux qui croyaient en Dieu et pratiquaient leur foi avaient un plus grand sens du but, étaient plus riches de ressentiment en pratiquant mieux le pardon, vivaient avec un sentiment d’espoir plus vif et, grâce à l’engagement conscient d’aimer leur prochain, créaient une meilleure cohésion sociale que leurs homologues agnostiques ou athées.

    M. Quinn et l’Institut Iona poussent leur argumentation un peu plus loin. Ils mettent en garde contre les faits qui suggèrent que dans une culture post-chrétienne, seuls le christianisme en général et le catholicisme en particulier ont le pouvoir de sauver la société de l’implosion, de la pauvreté et de l’effondrement.

    Leur article donne à la phrase populaire selon laquelle « les enfants sont un don de Dieu » une dimension politique et économique qui pourrait potentiellement sauver une société laïque d’elle-même.

  • Le pape dénonce l'indifférence à l'égard des souffrances des enfants et condamne fermement l'avortement

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    D'Elise Ann Allen sur le Catholic Herald :

    Le pape dénonce la « crise morale mondiale » provoquée par l'indifférence à l'égard des souffrances des enfants

    5 février 2025

    Le pape François a déploré que des millions d’enfants dans le monde subissent chaque jour la guerre, la pauvreté, les abus, l’exploitation, la dépression et le manque d’espoir pour l’avenir. Il a également critiqué ce qui apparaît trop souvent comme une indifférence mondiale face à une réalité aussi calamiteuse.

    Les commentaires du Saint-Père interviennent au début de la semaine du 3 février, alors que le Pape organisait un Sommet international sur les droits de l'enfant intitulé « Aimez-les et protégez-les ».

    Le pape a également annoncé son intention d’écrire un document, une lettre apostolique ou exhortation, consacré aux enfants. Avec ce document, a-t-il ajouté, il espère « donner une continuité à cet engagement [en faveur des enfants] et le promouvoir dans toute l’Église ».

    Tenu dans la salle Clémentine du Palais apostolique du Vatican, le sommet a été marqué par des discours liminaires du pape François et du secrétaire d'État du Vatican, le cardinal italien Pietro Parolin, ainsi que du secrétaire du Vatican pour les relations avec les États, l'archevêque britannique Paul Gallagher, entre autres.

    Elle a attiré des participants de haut niveau venus du monde entier, dont l'ancien vice-président américain et lauréat du prix Nobel de la paix Al Gore, la reine Rania Al Abdullah de Jordanie et de nombreux représentants des gouvernements d'Italie, de Gambie, d'Indonésie, d'Égypte et d'Afrique du Sud, ainsi que des représentants d'institutions telles que le Programme alimentaire mondial, la FIFA, Interpol et Mary's Meals.

    Le pape François s'adresse aux participants au Sommet international sur les droits de l'enfant dans la salle Clémentine du Palais apostolique du Vatican, État de la Cité du Vatican, le 3 février 2025. (Crédit : Vatican Media, via Crux.)

    Dans son discours d’ouverture, le pape a déploré que partout dans le monde, les droits des enfants « soient quotidiennement bafoués et ignorés ».

    Il a souligné que de nombreux enfants sont confrontés à la pauvreté, à la guerre, au manque d’accès aux soins de santé et à l’éducation, ainsi qu’à l’injustice et à l’exploitation, et que même dans les pays les plus riches, « les petits sont souvent vulnérables et souffrent de problèmes que nous ne pouvons pas sous-estimer ».

    Les enfants du monde entier doivent faire face à diverses difficultés, a déclaré le pape, et ceux des pays développés souffrent souvent d’anxiété et de dépression, et beaucoup sont « attirés par des formes d’agression ou d’automutilation ».

    « En outre, une culture de l’efficacité considère l’enfance elle-même, comme la vieillesse, comme une « périphérie » de l’existence », a déclaré le pape, notant que de nombreux jeunes ont du mal à trouver l’espoir en eux-mêmes et dans leur situation, qualifiant cela de « triste et troublant ».

    « Ce que nous voyons tragiquement presque tous les jours ces derniers temps, à savoir des enfants mourant sous les bombes, sacrifiés aux idoles du pouvoir, de l’idéologie et des intérêts nationalistes, est inacceptable », a-t-il déclaré, ajoutant que « rien ne vaut la vie d’un enfant ».

    Le pape François a souligné : « Tuer des enfants, c'est nier l'avenir », et a déploré que là où la guerre est absente, d'autres problèmes tels que la violence liée à la drogue et aux gangs sont répandus, ainsi qu'un « individualisme pathologique » destructeur.

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  • La foi catholique du Premier ministre français critiquée après sa décision de scinder le projet de loi sur la fin de vie

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    De Solène Tadié sur CNA :

    La foi catholique du Premier ministre français critiquée après sa décision de scinder le projet de loi sur la fin de vie

    La décision du Premier ministre français François Bayrou de scinder en deux le controversé projet de loi sur la « fin de vie » — pour séparer la question de « l'aide active à mourir » de celle des soins palliatifs, annoncée le 21 janvier — lui a valu les foudres de ses propres responsables politiques, qui ont remis en cause ses convictions catholiques. 

    Les opposants au projet initial, dont les débats ont été interrompus par la dissolution de l'Assemblée nationale en juin dernier, y ont vu, au contraire, un choix courageux qui s'efforce de respecter la pluralité des opinions parlementaires sur ces deux questions de société d'une importance centrale.

    Pour le président Emmanuel Macron, ce projet de loi devait être l'une des mesures sociétales phares de son second mandat — avec l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution française, officialisée en mars 2024 — pour satisfaire sa base électorale progressiste, largement favorable à l'euthanasie. 

    Le projet de loi relatif à « l’accompagnement des malades et à la fin de vie », présenté initialement en Conseil des ministres le 10 avril 2024, puis à l’Assemblée nationale le 27 mai, comportait deux volets : les soins palliatifs et l’accompagnement des malades, et l’aide active à mourir – soit l’euthanasie et le suicide assisté – pour les maladies incurables et/ou les douleurs qui ne peuvent être soulagées. 

    Le texte prévoyait notamment d’autoriser la fourniture de cette substance mortelle à « une personne qui en fait la demande, pour qu’elle s’en administre elle-même ou, si elle ne peut le faire, pour qu’elle soit administrée par un médecin, une infirmière, un proche ou une personne volontaire de son choix ». 

    « Le projet de loi débattu avant la dissolution aurait fait de la France l'une des législations les plus extrêmes au monde, en prévoyant que l'acte mortel soit accompli par un proche, en exerçant une forte coercition sur le personnel médical et en prévoyant une procédure propice aux abus et aux dérives », a déclaré à CNA Laurent Frémont, maître de conférences à Sciences Po Paris et cofondateur de l' association Démocratie, éthique et solidarités . 

    En effet, si le projet de loi prévoyait une clause de conscience pour les professionnels de la santé, il ne s’appliquait pas aux pharmaciens et ne comportait aucune dimension collective pour un service ou un établissement de santé.  

    Si l’ instabilité gouvernementale qui a suivi les élections européennes du 9 juin et la dissolution de l’Assemblée nationale a fait gagner du temps aux opposants à l’aide active à mourir, ses promoteurs cherchent à rattraper le temps perdu en en faisant une priorité politique. Ainsi, depuis début novembre 2024, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, exhorte le gouvernement à reprendre les discussions sur le projet de loi au plus tard début février. 

    En reprenant cette demande, Bayrou, Premier ministre depuis le 13 décembre 2024, a néanmoins surpris ses propres alliés politiques en annonçant, fin janvier, que le texte initial sur la fin de vie serait finalement scindé en deux. Les débats parlementaires s'articuleront donc autour de deux projets de loi distincts, le premier sur les soins palliatifs, le second sur l'aide active à mourir.  

    « Il faut qu'on puisse voter sur chacun de ces deux textes de manière différente », avait expliqué le leader centriste lors de son annonce, soulignant qu'il n'avait pas l'intention de retarder l'examen du projet de loi au Parlement.  

    Cette décision a été saluée par les critiques du projet initial, qui y voyaient une antinomie flagrante entre les deux parties du projet de loi.

    « Depuis le début des débats sur le sujet, Emmanuel Macron a tenté un "en même temps" particulièrement audacieux en annonçant l'avènement d'un "modèle français de fin de vie" fondé à la fois sur les soins palliatifs et la mort provoquée », a déclaré M. Frémont.

    « Il ne peut y avoir de continuité entre ces deux pratiques radicalement opposées. La mort induite ne peut être un soin, car elle interrompt le soin en éliminant la personne soignée. Malgré une forte opposition des soignants, cette confusion a été entretenue lors des débats qui ont précédé la dissolution. »

    L'annonce a également provoqué une levée de boucliers chez les partisans de l'aide active au suicide, qui y voient une tentative de reporter sine die le débat. Ils ont également pointé du doigt les convictions religieuses de Bayrou, qui n'a jamais fait mystère de sa foi catholique.

    « Le Premier ministre est en pleine illumination mystique », écrit dans un communiqué l'Association française pour le droit à mourir dans la dignité, le comparant au « prédicateur d'une congrégation religieuse » et l'invitant à « mettre de côté ses convictions religieuses et à s'intéresser enfin à l'intérêt général des Français ». 

    Plus nuancés, des responsables politiques du camp présidentiel ont néanmoins estimé que le jugement de l'homme politique était obscurci par ses convictions personnelles, même si lui et son entourage insistaient sur le contraire.

    Pour l'éditorialiste Guillaume Tabard, Bayrou a surtout fait preuve d'habileté politique en se soustrayant aux pressions du président de l'Assemblée nationale et en cherchant à « déminer un sujet brûlant sans l'enterrer ».  

    « En promettant de séparer les deux sujets, François Bayrou montre qu’il a bien saisi l’enjeu de ce débat. Cela permettra d’éviter que les soins palliatifs ne servent de prétexte à la légalisation de la mort administrée en France », a déclaré M. Frémont. 

     
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    Solène Tadié est correspondante Europe du National Catholic Register. Franco-suisse, elle a grandi à Paris. Diplômée en journalisme à l'Université de Rome III, elle commence à couvrir Rome et le Vatican pour Aleteia. Elle rejoint L'Osservatore Romano en 2015, où elle travaille successivement pour la rubrique française et les pages culturelles du quotidien italien. Elle a également collaboré avec plusieurs médias catholiques francophones. Solène Tadié est titulaire d'une licence en philosophie de l'Université pontificale Saint-Thomas d'Aquin.