C'est ici : https://www.facebook.com/March4LifeBrussels/videos/1654654891318743/
Défense de la Vie - Page 80
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A voir et partager : la belle prestation de Constance du Bus sur le plateau de BX1
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Un effroyable nouvel âge de ténèbres
De Lifesitenews.com :
Nous sommes confrontés à un «effroyable nouvel âge de ténèbres»
PORTSMOUTH, Angleterre, 18 avril 2018 (LifeSiteNews) - Un "effroyable nouvel âge de ténèbres" provoqué par la fin de la foi dans la société est imminent pour la Grande-Bretagne, selon un évêque catholique.
Malgré «des progrès étonnants dans les connaissances et la technologie», la base de la morale chrétienne est affaiblie par un abandon de la prière et de la foi, a déclaré l'évêque du diocèse de Portsmouth à ses ouailles dans une lettre pastorale du 15 avril.
"La disparition de la foi et de la religion, la disparition même des gens qui prient, mine rapidement les fondements de l'éthique en Grande-Bretagne", a écrit Mgr Egan. "Cette dilution de notre patrimoine chrétien menace d'inaugurer un effroyable nouvel âge de ténèbres."
"Pas étonnant qu'un désir de mort se pose pour le suicide assisté et l'euthanasie", a déclaré l'évêque. "En tant que catholiques, en tant que personnes de la vie, nous ne pouvons pas ignorer ces défis. Nous devons agir. Nous devons demander à Jésus de nous aider à atteindre dans l'amour de ceux qui l'entourent, pour aider les gens à développer une relation personnelle avec Dieu. "
Dans sa lettre, l'évêque de Portsmouth a abordé la sexualité, l'amour et la dignité humaine. Il a également discuté d'un demi-siècle d'avortement légalisé en Angleterre et des efforts actuels du gouvernement pour interdire aux défenseurs pro-vie d'aider les femmes à l'extérieur des installations d'avortement.
"Considérez ceci. Cela fait plus de cinquante ans que la loi de 1967 sur l'avortement, l'une des plus libérales du monde, est entrée en vigueur ", a écrit Mgr Egan. "Depuis lors, dix millions de bébés au Royaume-Uni ont été avortés, une grossesse sur cinq."
«En tant que peuple de la vie, nos efforts pour défendre l'enfant à naître, prendre soin des femmes enceintes et renverser ou atténuer cette loi ont eu des résultats mitigés et il semble maintenant que, injustement, notre gouvernement laïc ne nous permettra même plus de prier en dehors des hôpitaux et des cliniques », a déclaré l'évêque.
Il a ensuite expliqué qu'il était en discussions avec des groupes pro-vie et le personnel diocésain sur les nouvelles façons de témoigner, et a annoncé une Journée diocésaine de prière et de réparation pour la vie chaque année le 23 octobre anniversaire de l'acte de l'avortement. Les prêtres sont invités à offrir une messe pour le progrès des peuples, tout en portant les vêtements de pénitence pourpres.
Le conseil municipal de Portsmouth a voté l'automne dernier pour interdire les veillées pro-vie à l'extérieur d'un établissement d'avortement local. D'autres municipalités britanniques ont également adopté des zones tampons.
Mgr Egan a également mentionné le 50e anniversaire de Humanae Vitae, l'encyclique historique du bienheureux Pape Paul VI réaffirmant l'enseignement catholique sur l'amour conjugal et la contraception artificielle. Il a appelé l'encyclique "prophétique".
"Elle réaffirme la doctrine de l'Église sur l'intégrité des rapports sexuels", écrivait Mgr Egan, "réservée à un mari et une femme en mariage, comme un acte d'amour ouvert à la vie et que ces deux aspects, ouverture à la vie et à l'amour, ne doivent pas être divisés ou séparés artificiellement. "
"Sinon, a averti le pape, il y aurait des conséquences catastrophiques pour les personnes, les familles et la société", a-t-il ajouté. «Depuis des années, nous pouvons voir exactement ce qu'il voulait dire dans les relations familiales brisées, la réduction du sexe à une activité occasionnelle, le trafic de personnes pour la prostitution et la pornographie, la sexualisation des jeunes et l'explosion de comportements addictifs conduisant au désespoir, à la honte et à la culpabilité. "
L'évêque a lancé une invitation à la réflexion sur les grâces de la planification familiale naturelle. Et il a recommandé de relire l'encyclique écologique Laudato Si du pape François aux côtés de la prophétique Humanae Vitae, recommandant également d'adopter un mode de vie naturel pour les catholiques.
Mgr Egan a ouvert sa lettre aux catholiques avec un regard sur ce que signifie être un enfant humain de Dieu.
"Il y a maintenant dans la société une grande confusion et un conflit sur ce que signifie être humain, sur les relations, la sexualité et l'amour", a-t-il dit, "mais surtout sur la valeur et la dignité de la vie humaine. Et de la mort."
Il a continué en déclarant que le Christ est le modèle pour nous, et l'Évangile notre guide.
«En tant que catholiques, l'Évangile est toujours un guide sûr», a déclaré Mgr Egan. "Jésus-Christ est Dieu, Deum de Deo, mais comme le Credo l'affirme aussi, le Nouvel Adam, de la terre, l'Homme Parfait".
"Il est notre modèle", a ajouté l'évêque. "Il est passionnant que nous, humains, corps et âme, vivions à l'intersection des deux domaines de la création, le matériel et le spirituel! Cela devrait faire de nous un peuple de la vie, un peuple de joie et de bonne volonté, des gens qui promeuvent le caractère sacré de la vie dans toute sa belle diversité. "
Mgr Egan a également publié mercredi une déclaration critiquant les "zones de non-prière" proposées autour des installations d'avortement.
Dans ce document, il a déclaré que de telles zones tampon étaient "irrespectueuses envers les femmes vulnérables" et "inutiles, injustes et inutiles".
"L'avortement n'est pas un sujet moralement neutre, ni un tabou", a affirmé Mgr Egan. "Cela peut causer à une mère des dommages psychologiques graves."
«Alors, comment ceux qui parlent du« droit de choisir » d'une femme ne reconnaissent-ils pas aussi le « droit de la femme à changer d'avis »? "Ou son droit d'entendre d'autres options parmi lesquelles choisir?"
"En faisant taire les voix alternatives dans l'environnement des cliniques d'avortements, on limite la liberté de choix", a déclaré l'évêque. "En effet, la recherche montre que beaucoup de femmes ont été reconnaissantes pour le soutien de dernière minute qu'elles ont ainsi reçu."
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Dimanche 22 avril, 15H30 : neuvième Marche pour la Vie - Mont des Arts
Dimanche 22 avril - neuvième Marche pour la Vie - Mont des Arts
Dimanche, Marche pour la Vie !
Ce dimanche 22 avril aura lieu la neuvième édition de la Marche pour la Vie.
Est-il encore possible d’oser le dialogue autour de la question de l’avortement ? Le pluralisme et la démocratie ne sont-ils pas à ce prix ?
Convaincus de l'importance de parler des questions éthiques autour de la fin de vie et de l'avortement, loin de de tout cadre idéologique, les organisateurs de la Marche pour la Vie, un groupe d’étudiants et de jeunes professionnels, interpellent tous les citoyens.
En réponse aux propos agressifs qui s’expriment trop souvent dans la sphère publique, la Marche pour la Vie invite chacun à marcher paisiblement et en silencepour demander un réel questionnement sur les questions éthiques touchant à la vie, de la conception à la mort naturelle.
“Sont-ils voués à disparaitre? ” C'est la question que les organisateurs posent au monde. Ils, ce sont l'enfant avec un handicap, l'embryon dans le ventre de sa mère, la personne en fin de vie...
Alors qu'on peut - à raison ! - facilement mobiliser pour les animaux en voie de disparition, ce n'est pas si simple pour les êtres humains. Les parents d'un enfant avec un handicap se heurtent souvent à beaucoup d'incompréhension et de difficultés. Les mères qui tombent enceinte alors qu'elles se trouvent dans une situation précaire ne sont pas assez soutenues ne serait-ce que financièrement et psychologiquement. Les personnes en fin de vie sont submergées de soucis financiers et de sentiments d'être un poids.
Cela doit changer. Notre société doit être une place où tout le monde a sa place. Et où la valeur de chaque être humain, de sa conception à la mort naturelle, n'est plus niée. La Marche pour la Vie veut plus de soutien financier pour les parents d'un enfant avec un handicap, pour les soins palliatifs et pour les femmes qui gardent leur enfant malgré leur situation précaire. La Marche pour la Vie veut également que ces femmes soient soutenues et qu'elles soient mises au courant des alternatives à l'avortement.
Un des speakers de cette année sera Émile Duport qui a lancé le mouvement des "Survivants" en France.
Le rendez-vous est donné à 15 heures 30 au Mont des Arts. Le cortège se dirigera ensuite vers le Palais de Justice où les marcheurs seront invités à déposer une rose au pied des marches en hommage. Ils pourront ensuite écrire un message d'espoir et d'amour sur un grand panneau blanc. La foule se dispersera enfin après quelques interventions.
Mail: communication@marchforlife.be
Site : www.marchforlife.be
Facebook : https://www.facebook.com/MarchforLifeBrussels -
Constance du Bus présente la Marche pour la Vie sur cathobel
De cathobel.be :
AUDIO – En débat: La marche pour la vie
Emission diffusée le jeudi 29 mars 2018 à 11h sur RCF.
Constance du Bus est la porte-parole de la marche pour la vie qui se déroule ce dimanche 22 avril, à Bruxelles. Elle nous parle de son combat.
Présentation: Jean-Jacques-Durré & Hervé Gérard
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Le cdH et la dépénalisation de l’avortement : oui mais non
Le centre mou de la politique belge reste fidèle à son image brouillée et Alda Greoli, promise à un parachutage à Liège aux prochaines élections communales, soigne la sienne dans les milieux de la libre-pensée. Lu sur le site RTBF Info :
"Le débat et la réflexion se poursuivent au sein du cdH", a fait savoir jeudi la ministre Alda Greoli après ses propos sur la sortie de l'avortement du Code pénal.
La ministre issue du Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC) a créé la surprise mercredi soir en affirmant sur le plateau d'"A votre avis" (RTBF) que le cdH avait pris position en faveur de la sortie de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) du code pénal. Elle précisait qu'il s'agissait là d'une position officielle du parti.
Dans une réaction adressée à l'Agence Belga jeudi midi, elle a fait marche arrière en indiquant que la réflexion était en cours chez les centristes francophones.
A titre personnel, elle maintient toutefois sa position.
"Il est nécessaire à mes yeux de sortir l'avortement du code pénal parce qu'il faut mettre fin à la culpabilisation des familles et des femmes en particulier", a-t-elle déclaré, en apportant deux précisions.
Une "question fondamentale reste pleine et entière": celle de l'encadrement de l'IVG et des "normes nécessaires" qui doivent faire en sorte que l'avortement ne soit pas "banalisé". Ces normes se trouvent aujourd'hui dans la loi, "dont des sanctions qui demeurent nécessaires".
"Le plus important dans ce dossier est à la fois de reconnaître la liberté de la femme et le nécessaire accompagnement d'un acte qui est et reste toujours difficile. C'est donc bien par le renfort de la prévention et de l'éducation sexuelle et affective que cette question passe d'abord", a-t-elle ajouté.
Il est important de maintenir des balises pour éviter des dérives
Interrogée avant l'envoi de cette réaction, la cheffe de groupe cdH à la Chambre, Catherine Fonck, soulignait qu'elle n'était pas "au clair" sur la façon dont une dépénalisation complète pouvait "maintenir les balises" de l'interruption volontaire de grossesse.
"Je ne remets pas en cause l'IVG mais il est important de maintenir des balises pour éviter des dérives. La liberté des femmes, ce n'est pas d'abord l'IVG. C'est surtout d'éviter une grossesse non désirée. Travailler en amont, c'est au moins tout aussi important", expliquait-elle.
Actuellement, l'avortement n'est que partiellement dépénalisé en Belgique. Une loi de 1990, adoptée au terme d'une crise institutionnelle sans précédent, impose plusieurs conditions, la plus importante concernant la durée de la grossesse. L'acte doit avoir lieu avant la fin de la douzième semaine après la conception.
A l'instigation des milieux laïcs, le débat sur une dépénalisation complète a resurgi il y a peu. Les socialistes, les libéraux et les écologistes se sont prononcés en faveur de cette évolution. Des propositions de loi ont été déposées à la Chambre mais leur examen a été ajourné à la demande de la majorité. Traditionnellement, les partis issus de la démocratie-chrétienne, dont le CD&V et le cdH, ne soutiennent pas de telles initiatives. La sortie de Mme Greoli était donc inattendue.
Le débat sur l'avortement a connu un regain en 2015 à la suite d'une autre initiative législative. Plusieurs partis de la majorité ont déposé ou soutenu des propositions de loi concernant les enfants nés sans vie. Pour aider certains parents à surmonter leur deuil, ils souhaitent revoir une disposition du code civil qui établit à 180 jours à partir de la conception le seuil à dater duquel un enfant est enregistré.
Le CD&V préconise d'abaisser cette échéance à 140 jours et d'autoriser l'établissement d'un acte de naissance avant 140 jours sans que celui-ci n'emporte un effet juridique quelconque. Le cdH a proposé une formule plus libre, offrant la faculté aux parents de donner un prénom à leur enfant dans un registre ad hoc à la commune.
Malgré les dénégations des auteurs des propositions, le courant laïc y a vu une tentative de donner un statut juridique au foetus et de la sorte mettre en péril le droit à l'avortement. Le Centre d'action laïque a lancé une pétition. La présidente du Sénat, Christine Defraigne (MR), s'est dite favorable à la sortie de l'avortement du Code pénal, un colloque a été organisé dans l'assemblée, etc. "
Ref. Le cdH en faveur de la sortie de l'IVG du code pénal? Pas si clair qu'Alda Greoli ne l'a dit...
Suite au prochain « numéro »…
JPSC
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Merci Constance !
A Constance du Bus
Chère Constance,
Vous avez accepté de descendre sur un plateau de télévision ("A votre avis", 18 avril 2018) où, vous le saviez d’avance, tout avait été mis en place pour dégager et promouvoir un consensus pro-mort. Face à vous, toutes les composantes des forces qui œuvrent au sein de notre société pour y faire triompher le désir individuel au détriment du respect de la vie étaient réunies : depuis les représentants du Centre d’Action Laïque et du Planning familial aux vieilles professionnelles de la politique (les Lalieux, Defraigne et consorts) en passant par les « scientifiques » ralliés à la cause, le caricaturiste de service et le meneur de débat dont l’arbitrage partisan et manipulateur est habituel à la RTBF.
Et c’est ainsi que l’on nous a martelé que cette trouble notion de la viabilité du fœtus, au détriment de toute autre considération, était déterminante pour établir un saut qualitatif permettant à ce qui n’était pas encore un enfant de le devenir ensuite. Et c’est ainsi que la plupart des intervenants mobilisés pour la circonstance verraient d’un bon œil la prolongation de douze à dix-huit semaines du délai accordé aux femmes pour se faire avorter, au mépris de tout ce que l’on sait aujourd’hui de la merveille que constitue un petit d’homme en gestation depuis les premiers moments de sa vie intra-utérine.
Nous le savions : notre pays est ce lieu où toutes les dérives éthiques de notre temps finissent par s’inscrire dans la loi. Celui ou celle qui se démarque de ce légal devenu normatif pour témoigner d’une vérité ou d’un bien supérieurs est montré du doigt et désigné à la vindicte des tenants du consensus ambiant.
A vous qui avez eu le courage d’affronter seule cette meute déterminée, je voudrais exprimer notre reconnaissance et notre admiration. Vous avez rappelé l’essentiel : que la vie humaine, dès sa conception, est un continuum dont il est totalement arbitraire – et criminel - de vouloir justifier l’interruption à quelque moment que ce soit ; que les lois humaines se disqualifient dès lors qu’elles autorisent, au nom de la recherche ou de la procréation médicalement assistée, la destruction d’embryons ; que la viabilité est une notion relative que l’on ne saurait établir comme condition de reconnaissance d’un être humain ; que les délais variables institués dans différents pays attestent qu’il n’y a pas moyen d’établir un moment déterminant où la vie, tout à coup, deviendrait respectable ; que le moment de la conception est bel et bien le moment de l’apparition d’une nouvelle vie humaine…
Vous étiez Antigone ; tous, ils étaient Créon. Vous étiez la voix, jeune et incandescente, qui rendait témoignage à ce qui est bien et vrai.
Merci.
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Le pape a reçu le père du petit Alfie Evans en audience privée
De Matteo Matzuzzi sur le site du quotidien Il Foglio :
Le Pape a reçu en audience le père d'Alfie Evans
Vingt minutes d'entretien à Sainte Marthe durant lesquelles il a été question de l'intervention de François pour éviter que le petit soit débranché du ventilateur qui le maintient en vie.
Rome. Ce matin, avant l'audience générale sur la place Saint-Pierre, le Pape a rerçu en audience privée Thomas Evans, le père du petit Alfie, hospitalisé à l'Alder Hey Hospital de Liverpool. Accompagné par Benedetta Frigerio, journaliste à la Nuova Bussola Quotidiana qui a suivi jour après jour le fil des évènements qui a pris désormais les traits d'une bataille judiciaireentre la famille et l'hôpital britannique. Thomas Evans a retracé pour le Pontife les contours de l'affaire, lui demandant d'intervenir afin quele ventilateur qui maintient le bébé en vie ne soit pas débranché. L'entretien a duré vingt minutes, en présence d'un interprète.
Le père du petit Alfie Evans avec le Pape François à Sainte Marthe
Il y a deux jours, pour la xième fois, la Cour d'Appel de Londres avait rejeté la demande des parents de transférer Alfie à l'étranger, au Bambino Gesù de Rome ou (à défaut) à Münich. Trop risqué, avaient décrété les juges, réaffirmant que le meilleur parti pour le petit – qui souffre d'une maladie neurodégénérative dont la nature est mystérieuse pour les médecins eux-mêmes – consiste à mourir sans souffrances supplémentaires. La famille a une dernère possibilité : recourir à la Cour Suprême. L'espoir que cette instance les écoute est toutefois très mince.
Durant l'audience générale, le Papa est revenu sur les évènements : " J'attire à nouveau l’attention sur Vincent Lambert et sur le petit Alfie Evans. Je voudrais réaffirmer et confirmer fortement que le seul maître de la vie du début à la fin naturelle est Dieu, et que notre devoir est de faire tout notre possible pour protéger la vie. Pensons en silence et prions pour que la vie de toutes les personnes soit respectée, specialement celle de nos deux frères ". François était déjà intervenu à deux reprises sur ce cas. La première fois avec un tweet publié sur son compte officiel le 4 avril dernier: « J’espère sincèrement que tout le possible sera fait pour continuer à accompagner avec compassion le petit Alfie Evans, et que la profonde souffrance de ses parents pourra être écoutée. Je prie pour Alfie, pour sa famille, et pour tous ceux qui sont concernés. ». La seconde, dimanche dernier à la fin du Regina Coeli: “ Je confie à votre prière les personnes, comme Vincent Lambert, en France, le petit Alfie Evans, en Angleterre, et d'autres dans divers pays, qui vivent, parfois depuis longtemps, dans une situation de grave infirmité, assistées medicalemente pour leurs besoins élémentaires. Ce sont des situations délicates, très douloureuses et complexes. Prions pour que chaque malade soit toujours respecté dans sa dignité et soigné de façon adaptée à sa condition, avec le soutien concordant des proches de la famille, des médecins et des autres intervenants sanitaires, avec un grand respect pour la vie”.
Une prise de position nette, celle du Pape, qui contraste avec le silence de l'Eglise catholique anglaise et en particulier celle du diocèse de Liverpool qui dans les jours qui précèdent a publié une lettre déclarant qu'il n'est pas opportun d'intervenir considérant que la famille Evans “n'est pas catholique". Une prise de position qui outre le fait qu'elle constitue une fake news (le père, Thomas, est catholique) constitue l'opposé non seulement de l'esprit chrétien, mais aussi de celui dont Francesco a témoigné à plusieurs reprises.
LE PAPE A DEMANDÉ À LA DIRECTRICE DU BAMBINO GESÙ DE FAIRE “LE POSSIBLE ET L’IMPOSSIBLE” POUR QU’ALFIE EVANS REJOIGNE L’HÔPITAL PONTIFICAL
Vatican - le 19/04/2018 | Par Agence I.Media
Mariella Enoc, directrice de l’hôpital pontifical pédiatrique du Bambino Gesù, a accompli des démarches depuis plusieurs mois pour permettre au petit Alfie Evans d’intégrer l’hôpital romain, a rapporté Vatican News en italien le 19 avril 2018. Une initiative soutenue de très près par le Souverain pontife.
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A Bruxelles, le dimanche 22 avril : la Belgique en marche pour la Vie
Chaque année, des milliers de personnes marchent dans le monde entier pour défendre les valeurs de la Vie, et sa protection depuis la conception de l’être humain jusqu’à sa mort naturelle.
La 9ème édition de la Marche pour la Vie aura lieu à Bruxelles le 22 avril 2018, à 15H, du Mont des Arts au Palais de Justice. Nous vous espérons nombreux !
Cette année, nous marcherons spécialement pour que toutes les personnes fragiles à qui on préfère enlever la vie plutôt que de leur offrir l’amour et les soins dont elles ont besoin, soient protégées et accueillies dans une société solidaire et bienveillante. Nous serons là pour défendre la dignité de toute vie humaine et pour montrer que différence rime avec richesse et non avec problème !
Nous marcherons aussi en soutien aux personnes et associations qui œuvrent pour la protection de la Vie, qui proposent des alternatives à l’avortement, qui assistent les mères en détresse et leurs familles, et qui accompagnent les personnes en fin de vie jusqu’à leur mort naturelle.
Contact : communication@marchforlife.be
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Vincent Lambert et Alfie Evans : le pape plaide pour que tout patient soit toujours respecté dans sa dignité et soigné de manière adaptée à son état
D'Anita Bourdin sur zenit.org :
Le pape François plaide pour Vincent Lambert et Alfie Evans
« Que tout patient soit toujours respecté dans sa dignité et soigné de manière adaptée à son état »
Le pape François plaide pour le petit Anglais Alfie Evans et pour Vincent Lambert et il appelle à prier pour eux et leurs familles en disant notamment: « Prions pour que tout patient soit toujours respecté dans sa dignité et soigné de manière adaptée à son état ».
Le pape a en effet lancé un appel, en italien, après la prière mariale du Regina Caeli de ce dimanche 15 avril 2018, place Saint-Pierre, devant quelque 30 000 personnes.
Le pape a mobilisé la prière des chrétiens en disant: « Je confie à votre prière les personnes comme Vincent Lambert, en France, petit Alfie Evans, en Angleterre, et d’autres dans plusieurs pays, vivant, parfois depuis longtemps, dans un état de sérieux infirmité, médicalement assistée pour les besoins primaires. »
« Ce sont des situations délicates, très douloureuses et complexes », a reconnu le pape qui a confié aux baptisés cette intention de prière: « Prions pour que tout patient soit toujours respecté dans sa dignité et soigné de manière adaptée à son état, avec la contribution concordante des membres de la famille, des médecins et des autres agents de santé. »
Le pape François avait publié ce tweet déjà à propos du petit Alfie Evans, sur son compte @Pontifex_fr, le mercredi 4 avril 2018: « J’espère sincèrement que tout le possible sera fait pour continuer à accompagner avec compassion le petit Alfie Evans, et que la profonde souffrance de ses parents pourra être écoutée. Je prie pour Alfie, pour sa famille, et pour tous ceux qui sont concernés. »
Ce bébé britannique de 22 mois se trouve dans un « état semi-végétatif », pour lequel la justice du pays a statué sur l’arrêt du traitement : une décision à laquelle s’opposent les parents de l’enfant, Kate James et Tom Evans. Le président de l’Académie pour la Vie, Mgr Vincenzo Paglia publie également ce dimanche 15 avril un communiqué, en italien, où il lance un appel et affirme: « Alfie ne peut pas être abandonné, Alfie doit être aimé et de même ses parents, jusqu’au bout. »
Il souhaite que le « dialogue » soit renoué et une « collaboration » entre les parents « bouleversés par la douleur, cela se comprend », et les autorités de l’hôpital, de façon à chercher « le bien intégral d’Alfie », et que « le soin de sa vie ne soit pas réduit à une controverse légale ».
Quant à Vincent Lambert, 41 ans, l’hôpital où il se trouve, le CHU de Reims, en France, a décidé de la suspension de l’alimentation et de l’hydratation, alors qu’il n’est pas en fin de vie mais en état de grand handicap, comme l’atteste sa mère, Viviane Lambert – qui a publié, chez Plon, « Pour la vie de mon fils » -, et des médecins, et ceci depuis une dizaine d’années. L’enjeu c’est, avec lui, le sort de plus de 1 500 personnes dans la même situation en France.
À la suite d’un accident de la route survenu en 2008, Vincent Lambert, né le 20 septembre 1976, plonge dans un état de conscience minimal, dit « pauci-relationnel », ou plus encore de « conscience minimale plus ». Le 10 avril 2013, après plusieurs années passées à essayer sans succès d’améliorer cet état, l’équipe médicale chargée de son cas décide – après avoir consulté sa femme mais sans avis de ses parents ni de ses frères et sœurs – de cesser de l’alimenter et de l’hydrater.
L’absence de consultation du reste de la famille aboutit à une annulation de la décision par un tribunal. De nouveau un médecin vient de décider de l’arrêt de ces deux éléments indispensables à la vie.
La Fondation Jérôme Lejeune (Jean-Marie Le Méné) résume ainsi la situation médicale: « Tétraplégique, Vincent Lambert n’est ni sans conscience (même s’il est dans un état de conscience altérée) ni sans relation (même s’il est dans un état pauci-relationnel). On ne peut donc absolument pas dire de sa vie qu’elle est végétative. Un enfant de trois ans comprend tout seul que ce jeune homme est vivant. Il bouge, il tourne la tête, il regarde. Vincent n’est pas en fin de vie, il n’est pas malade, il ne souffre pas. Il respire normalement. Il a juste une sonde gastrique, ce qui, jusqu’à preuve du contraire ne relève pas d’un acharnement thérapeutique ni d’une obstination déraisonnable. Son cas est comparable à celui de milliers de personnes victimes, comme lui, d’un accident de la route. Tel est le témoignage de ses parents qui lui rendent visite tous les jours, de ses proches, des avocats qui l’ont défendu avec détermination, mais aussi des 23 spécialistes qui ont récemment adressé un courrier à l’hôpital de Reims. »
Voilà deux situations, bien différentes, sauf par leur aspect tragique, pour laquelle le pape François appelle à la prière.
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La Marche pour la Vie, une initiative et une organisation de jeunes qui réunit toujours plus de jeunes
D'Antoine Pasquier sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :
En Belgique, « La Marche pour la vie étonne parce qu’elle est jeune »
Marche pour la vie en Belgique ©DR
En Belgique, la prochaine Marche pour la vie se déroulera le 22 avril à Bruxelles. L’événement aura pour mot d’ordre « Sont-ils voués à disparaître ? » et alertera sur le développement progressif de l’eugénisme. Entretien avec sa porte-parole, Constance du Bus.
La prochaine Marche pour la vie se déroule le 22 avril en Belgique. Cette édition 2018 porte-t-elle sur un thème en particulier ? Quel est son mot d’ordre ?
Cette année, nous tirons la sonnette d’alarme de l’eugénisme qui s’installe progressivement dans notre société. « Sont-ils voués à disparaître ? ». C’est ainsi que s’intitule l’affiche de l’édition 2018, illustrée par les visages de personnes menacées par l’avortement (comme les enfants à naître chez qui est détecté un handicap) et par l’euthanasie (comme les personnes âgées, ou celles en grande souffrance physique ou psychologique). Le message souligne aussi le paradoxe qu’il peut y avoir à vouloir sauver les espèces animales en voie de disparition quand des catégories entières de l’espèce humaine sont éliminées par toutes ces pratiques portant atteinte à la vie humaine. On pense bien sûr aux questions soulevées dans l’actualité de cette année, par rapport à l’utilisation du nouveau dépistage prénatal non invasif (DPNI), promu pour dépister plus systématiquement certains handicaps et ouvrant la porte à encore davantage d’avortements. On pense aussi aux débats sur l’euthanasie pour « fatigue de vie » ou « vie accomplie », soi-disant souhaitée par 7 Belges sur 10 selon certaines enquêtes. La situation est très grave : notre société s’embarque dans un tri sélectif des êtres humains en fonction de leurs caractéristiques génétiques ou de leurs circonstances de vie. Le problème est que cela passe sous le vocable de liberté, de disposition de son corps ou de sa vie… Alors que c’est un signe de détresse profonde. Il faut réagir en tant que citoyen, par solidarité, devant tant de dévalorisation de l’humain.
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40 Days for Life : 618 enfants à naître ont échappé à l'avortement
618 enfants à naître sauvés ! (source)
La coordination internationale des 40 Days for Life nous informe aujourd’hui, jeudi 5 avril que, selon les informations remontées à elle à ce jour, 618 enfants à naître ont été sauvés de l’avortement au cours de la campagne qui s’est déroulée pendant les quarante jours du Carême, du mercredi des Cendres 14 février au dimanche des Rameaux 25 mars…
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« Sont-ils voués à disparaître ? » - Marche pour la Vie - Bruxelles, dimanche 22 avril
La Marche Pour la Vie à Bruxelles revient pour une 9ème édition. Le 22 avril, les marcheurs défileront en silence, pour tous ceux qui ne peuvent plus s'exprimer. Leur thème : « Sont-ils voués à disparaître ? ». Ce "ils" regroupant les enfants dépistés handicapés, les personnes âgées, les isolés, les personnes souffrantes, tous ceux qui sont fragiles et auxquels notre société ne propose que la mort comme solution. Nous relayons ci-dessous le communiqué de presse de La Marche pour la Vie Bruxelles :
Marche pour la Vie 2018
Communiqué de presse
Chaque année, de milliers de personnes marchent dans le monde entier pour défendre les valeurs de la vie et sa protection depuis la conception de l’être humain jusqu’à sa mort naturelle. En Belgique, la Marche pour la Vie a lieu depuis maintenant 9 ans. Elle rassemble de plus en plus de personnes et de familles. Son objectif est de défendre publiquement le droit à la vie de toutes les victimes d’innombrables avortements, de l’euthanasie, et de toutes les pratiques qui portent atteinte ou marchandent la vie humaine (GPA, recherche sur et destruction d’embryons, ...). C’est aussi de soutenir les personnes et associations qui œuvrent pour la protection de la vie, qui proposent des alternatives à l’avortement, assistent les mères en détresse, et entourent les personnes en fin de vie.
Le rassemblement a lieu le dimanche 22 avril 2018 à 15h, au Mont des Arts à Bruxelles, pour arriver au pied du Palais de Justice. La Marche se déroule en silence, en hommage à toutes les victimes des atteintes à la vie. Tous sont les bienvenus, des bébés en poussette aux personnes âgées ou à mobilité réduite, car le parcours est facile et court. A cette occasion, des intervenants prennent également la parole sur la protection de la vie et de la dignité humaine.
« Sont-ils voués à disparaître ? »
Telle est la question que la Marche pour la Vie pose à tous les Belges cette année. Qui sont-« ils » ? Ils sont des enfants à naître atteints d’un handicap « dépisté » gratuitement pour pouvoir « prévenir » leur naissance, c’est-à-dire mettre fin à leur vie. Ils sont des personnes âgées souffrant de la solitude, abandonnées par leur famille, qui demandent l’euthanasie parce qu’elles se sentent un poids pour leurs proches ou inutiles à la société. Ils sont des personnes fatiguées de vivre parce que personne n’est là pour leur dire que leur vie a un sens propre. Ils sont des enfants atteints de grandes souffrances, à qui on propose la mort comme solution, au lieu de soins palliatifs respectueux de leur vie. Ils sont bien plus que des phoques ou des pandas en voie de disparition. Pourtant, on leur fait comprendre qu’ils n’ont plus leur place dans notre société. Ils sont fragiles, et on les enfonce dans leur fragilité, jusqu’à la mort.
Face à cette politique de tri sélectif des êtres humains en fonction de critères matérialistes, la Marche pour la Vie proclame haut et fort le caractère inviolable de la vie de chaque personne. Parce que chaque personne détient, de par son humanité, une dignité intrinsèque qui ne dépend ni de sa santé mentale ou physique, ni du degré d’amour des personnes qui l’entourent, ni de son niveau de vie, ni de ce qu’elle va coûter, en attention, en amour ou en argent, à la société. Nous sommes tous également dignes de vivre parce que nous partageons tous la même dignité humaine. Et aucun régime politique ne pourra éradiquer ce lien vital de solidarité entre les êtres humains.
Nous voulons le respect de la vie de chacun, qu’il ait une semaine ou 97 ans, qu’il soit malade ou bien portant, qu’il soit seul ou entouré, qu’il soit pauvre ou riche. Nous voulons une société où l’on soigne les malades jusqu’au bout et où l’on aime nos anciens qui ont tant à nous transmettre jusqu’à leur mort naturelle. Nous voulons qu’en Belgique, les femmes faisant face à une grossesse inattendue reçoivent tout le soutien nécessaire pour porter sereinement leur enfant au monde. Que l’on réponde aux pressions qui s’exercent sur elles et que la souffrance de l’avortement soit entendue et reconnue. Nous voulons que chaque personne puisse vivre, parce qu’absolument chaque personne a sa place dans notre société.
Pour que toutes ces personnes ne disparaissent pas, nous marcherons le 22 avril 2018.
Nous marcherons pour la Vie ce 22 avril, tout spécialement :
- Pour que les femmes enceintes puissent être honnêtement orientées vers des alternatives à l’avortement lors de leur première visite médicale,
- Pour que les enfants trisomiques en particulier et les enfants handicapés soient mieux intégrés dans la société grâce à un budget plus important alloué à leur famille,
- Pour que la Commission nationale d’évaluation relative à l’interruption relative de grossesse soit remise en place et délivre des données fidèles à la réalité tragique de l'avortement en Belgique,
- Pour la protection des professions médicales dont la mission est de soigner et non de tuer par le biais de l’euthanasie et l’avortement,
- Pour un réel effort de société et un investissement plus large dans les soins palliatifs afin que chacun puisse être accompagné jusqu'au bout et que personne ne doive plus se tourner vers l’euthanasie en raison d’une détresse morale ou physique,
- Finalement, pour que si une école aborde l’éducation sexuelle, celle-ci éduque les jeunes à la responsabilité et soit délivrée dans le respect profond de la vie qui peut résulter d’une relation sexuelle.
La Marche pour la Vie Bruxelles