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Politique - Page 367

  • Finlande : ni euthanasie ni acharnement thérapeutique

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    LE PARLEMENT FINLANDAIS REJETTE L'EUTHANASIE ET S'ENGAGE POUR LES SOINS PALLIATIFS

     de genethique.org

    En Finlande, le Parlement a rejeté le projet de loi de légalisation de l’euthanasie à 128 voix pour et 60 contre. Il a retenu la proposition de la commission parlementaire des Affaires sociales et de la Santé qui « a proposé plutôt la création d’un groupe de travail national pour améliorer la législation des soins palliatifs ».

    Dans ce pays, les soins palliatifs remplacent « les traitements lourds qui n’améliorent pas la santé ni même le pronostic d’un patient » et, dans une perspective de fin de vie, les médecins ne cherchent pas à prolonger inutilement la vie. Ils agissent dans la perspective de soulager la souffrance sans chercher à provoquer ni hâter la mort du patient.

    Sources: Institut Européen de Bioéthique (15/05/2018)

  • Chine : la répression religieuse au Henan est systématique et planifiée

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    Persécution religieuse / ethnique» Chine (source : ucanews.com)

    La répression au Henan est «systématique et planifiée» Le programme initialement formulé en mai 2015 a vu une attaque généralisée contre les chrétiens ces derniers mois. La répression du Henan est «systématique et planifiée».

    L'inquiétude à Beijing au sujet de l'influence croissante du christianisme a déclenché une récente escalade de la répression contre les chrétiens dans la province chinoise du Henan, selon un éminent universitaire de Hong Kong.

    La récente répression contre diverses communautés catholiques et protestantes est le résultat de plus de deux années d'organisation et de préparation au niveau des provinces, des villes et des comtés par le Département du travail du Front uni du Parti communiste chinois.

    Le Professeur Ying Fuk-tsang, directeur de la Divinity School à l'Université chinoise de Hong Kong a déclaré à ucanews.com : "Après avoir examiné la nouvelle politique religieuse du président Xi Jinping, il y a des raisons de croire que le Comité central du PCC essaie de combattre la croissance rapide des religions".

    Se référant aux événements du Henan - la province chinoise la plus chrétienne - où les églises ont été saisies, les jardins d'enfants fermés et l'interdiction faite aux enfants d'assister à la messe et aux offices religieux, Ying a dit avoir examiné les rapports des organes du Parti communiste. (...)

    Il en ressort (nous synthétisons) que le Parti communiste a pris une nouvelle direction en matière de religion, que de nouvelles politiques à travers différentes provinces ont été mises en place, que de nouvelles règles et tâches ethniques et religieuses ont été activées au Henan notamment par la mise en oeuvre du nouveau «Règlement sur les affaires religieuses» qui a marqué le début d'une nouvelle vague de répression au Henan. Ainsi, en avril, le Département du travail du Front uni du comité provincial a exhorté le public sur son site Internet à signaler «les activités religieuses illégales, les lieux religieux illégaux, les sectes ou les événements suspects au Henan». Ainsi a-t-on a pu constater un renforcement global de l'emprise du parti sur la religion et les affaires religieuses. C'est un mouvement politique organisé, à grande échelle, qui vise le christianisme de haut en bas.

  • Indonésie : les chrétiens unis contre le terrorisme après les attentats de Surabaya

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    Du site "Eglises d'Asie" des Missions Etrangères de Paris :

    À Surabaya, les chrétiens s’unissent contre le terrorisme

    Une attaque suicide, menée par une famille de cinq personnes, dont trois enfants, a été menée lundi 14 mai contre une base de police de Surabaya, dans l’île de Java. L’attentat, qui a provoqué dix blessés et la mort d'au moins un agent, suivait les attaques du dimanche 13 mai, perpetrées par une autre famille de terroristes contre trois églises chrétiennes de Surabaya. Le père Agustinus Ulahayanan, secrétaire général de la commission épiscopale pour l’œcuménisme et les affaires interreligieuses, a appelé les chrétiens à s’unir et à rester vigilants. 

    L’Église indonésienne a appelé à l’unité, suite aux attentats suicide qui ont touché trois églises, un immeuble d’appartement et une base de la police de Surabaya, la seconde plus grande ville du pays dans l’île de Java. Ces attaques sont les plus meurtrières dans l’archipel depuis plus d’une décennie. Lundi 14 mai, tôt le matin, une famille de cinq personnes, dont trois enfants, a mené une attaque à la bombe, à l’aide de deux motos, contre une base de police de la ville, provoquant la mort d'au moins un agent et dix blessés, dont quatre policiers. Une fillette de huit ans, qui était avec la famille, a survécu à l’attaque et a été amenée à l’hôpital, selon le porte-parole de la police, Frans Barung Mangera. L’attaque a suivi les attentats de la veille, dimanche 13 mai, qui ont coûté la vie d'au moins quatorze morts et une quarantaine de blessés. Les trois attentats suicide de dimanche ont été menés par une seule famille – un homme, une femme et quatre enfants – contre trois églises de la ville. La première attaque a été menée par les deux fils du couple, âgés de 16 et 18 ans, dans le parking de l’église catholique Sainte-Marie ; la seconde attaque a été menée par la mère et les deux filles, âgées de 9 et 12 ans, contre l’église l'église Kristen Indonesia Diponegoro ; et le père s’est attaqué à une église pentecôtiste. 

    Aloysius Bayu Rendra Wardhana, l’une des victimes de l’attaque contre l’église Sainte-Marie, a été tué alors qu’il essayait d’empêcher les terroristes d’entrer. Le père Alexius Kurdo Irianto, curé de l’église, a loué sa bravoure et son sacrifice. « S’il n’était pas intervenu, il y aurait eu encore plus de victimes dans l’église », explique le prêtre. La mère d’Aloysius a déclaré que sa famille est « fière d’avoir un martyre qui a donné sa vie pour sauver des centaines de personnes qui assistaient à la messe du dimanche dans l’église ». Le même jour, la police a annoncé qu’elle avait fait exploser quatre bombes trouvées dans la maison de la famille responsable des attentats du 13 mai. Dimanche, une explosion dans un appartement à une trentaine de kilomètres de Surabaya a également provoqué la mort de trois personnes appartenant à la même famille.

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  • Communiqué de presse de la FAFCE pour la Journée Internationale de la Famille

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    Communiqué de Presse | La Famille: le point de départ pour l'avenir
     

    Bruxelles, le 15 mai 2018
     
    Aujourd’hui a lieu la Journée Internationale de la Famille, avec une attention particulière donnée au thème formulé par les Nations Unies, “Familles et sociétés inclusives”. La famille est le premier lieu d’intégration, où la valeur de chaque personne peut être accueillie dans sa singularité. Une société inclusive commence avec la famille: c'est la cellule vitale de la société et chaque société a besoin de la famille pour être réellement inclusive.
     
    Dans une conférence de presse au Parlement Européen aujourd’hui, le Président de la FAFCE, Antoine Renard, a presenté la Résolution pour un printemps démographique, délivrée par le Conseil de Présidence de la Fédération lors de sa dernière réunion à Vienne. “Notre fédération - dit-il - souhaite faire prendre conscience de cette urgence silencieuse, demandant des politiques familiales au niveau national, qui prennent réellement en compte la contribution essentielle de la famille à la société”.
     
    Le Conseil de l’Union Européenne adoptera probablement la semaine prochaine ses Conclusions sur le rôle de la jeunesse par rapport au défi démographiqueLa FAFCE constate positivement que le Conseil se penche enfin sur cette question primordiale. Cependant, c’est étonnant de voir comment ce document ignore la politique familiale comme un enjeux et une clé pour sortir de la crise.
     
    Tout en respectant le principe de subsidiarité, il est urgent et essentiel que les leaders européens discutent sérieusement de cette situation complexe qu’est l’hiver démographique. Les membres de la FAFCE sont conscients de ces grands défis anthropologiques et considèrent la famille comme une solution, le lieu où la vie est premièrement accueillie et le point de départ pour l’avenir.
    Pour cette raison, la FAFCE soutient fortement le projet de loi pro-vie qui a été proposé par une initiative citoyenne législative en Pologne. La FAFCE soutient également la requête légitime des citoyens roumains d'un référendum sur le mariage. Pour cette raison elle a suivi avec grande inquiétude le cas de Alfie Evans au Royaume-Uni et toutes les mises en danger du droit à la vie de chaque personne dans le monde. Pour cette raison la FAFCE est très préoccupée par la proposition de loi qui vise à légaliser l’euthanasie au Portugal. Dans le même temps la FAFCE soutient pleinement la campagne “Love Both" en Irlande, en faveur d’un non au référendum du 25 mai prochain: un non catégorique au référendum pour dire un oui catégorique à la vie.
     
    Au cours de la Journée Internationale de la Famille, célébrons la famille pour ce qu’elle est vraiment: la cellule de base de la société qui génère la vie pour l’avenir de notre continent. Faisons face à cette réalité claire: aucun Etat membre n’a de taux de natalité suffisant. Élaborons une véritable politique familiale et renouons avec la culture de la vie dans notre continent.
     
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    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) représente 22 associations locales et nationales: nous sommes la voix des familles d'une perspective catholique au niveau européen. La FAFCE détient un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe et fait partie de la plateforme des droits fondamentaux de l'Union européenne.
  • Congo : des enfants meurent à chaque instant à cause de la malnutrition dans le Kasaï

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    D'Hélène Destombes sur Vatican News :

    RDC: "des enfants meurent à chaque instant à cause de la malnutrition" dans le Kasaï

    Des corps décharnés, affamés, 770 000 enfants souffrent de malnutrition, dans la région du Kasaï, en République démocratique du Congo. C’est le terrible constat dressé par l'Unicef dans un rapport publié vendredi 11 mai 2018.

    Selon le fonds des Nations Unies pour l'Enfance, un enfant sur dix est gravement dénutri, c’est 400 000 enfants qui risquent de mourir de faim, avertit l'Unicef. L’organisation appelle à des mesures urgentes. L'insécurité alimentaire au Kasaï est étroitement liée à une forte baisse de la productivité des terres, en raison du déplacement des populations fuyant les conflits.

    En 2016, lorsqu'un violent conflit a éclaté au Kasaï, des centaines de milliers de personnes ont été chassées de leurs foyers ou ont pris la fuite. Malgré l’accalmie observée ces dernières semaines, quelque 3,8 millions de personnes, dont plus de la moitié d’enfants, ont besoin d'une aide humanitaire. Le père Pierre Ntumba Mulumba, coordinateur de la Caritas développement de Luebo confirme la gravité de la situation. 

    Lire aussi : La crise humanitaire en RDC au centre d’une conférence de donateurs

    «De nombreuses personnes vivent de l’agriculture au Kasaï», indique le père Pierre Ntumba Mulumba, or «les travaux des champs n’ont pas pu être assurés» pendant deux saisons en raison des déplacements de populations dans la brousse. La Caritas a distribué des vivres aux populations les plus vulnérables et des instruments de travail pour permettre aux habitants de cultiver mais pour l’heure «il y a une situation de misère, de crise».

    Le père Pierre Ntumba Mulumba lance un appel «aux bailleurs de fonds, aux hommes de bonne volonté» afin de «pouvoir assister ces populations», de «porter assistance à ces enfants qui meurent à chaque instant à cause de la malnutrition».   

    Entretien avec le père Pierre Ntumba Mulumba

  • Mai 68 : une révolution spirituelle ?

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    D'Eugénie Bastié sur le Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Gérard Leclerc : Mai 68, une révolution spirituelle ?

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Cinquante ans après Mai 68, le journaliste catholique propose une interprétation spirituelle de Mai 68. Son nouvel essai, «Sous les pavés, l'Esprit», est un hommage à une révolution culturelle dans laquelle l'auteur refuse de faire le tri entre le pire et le meilleur.

    Gérard Leclerc est journaliste et éditorialiste à France Catholique et sur les ondes de Radio Notre-Dame. Il a publié de nombreux ouvrages, dont le dernier, Sous les pavés, l'Esprit (Salvator, avril 2018) vise à donner les clés de la genèse intellectuelle et culturelle de Mai 68.

    FIGAROVOX.- Provenant de l'Action française, catholique, vous racontez dans «Sous les pavés, l'Esprit» votre confrontation avec les révoltés de Mai 68, dont, dites-vous, vous ne pouviez être «l'adversaire inconditionnel». Pourquoi? Qu'est-ce qui vous attirait dans ce mouvement? Y a-t-il quelque chose à sauver de Mai 68?

    Gérard LECLERC.- Quand les premières émeutes de Mai 68 ont éclaté, je me suis d'abord interrogé sur la nature du phénomène. Alors étudiant en philosophie à la Sorbonne, j'étais témoin de l'activité des groupuscules qui rêvaient de recommencer la révolution de 1917 en Russie (dont on avait célébré le cinquantième anniversaire l'année précédente). Mais il apparut vite qu'une telle révolution était impossible, car le Parti communiste n'en voulant pas et s'engageait avec la CGT dans une vaste négociation avec Georges Pompidou, qui allait permettre une sortie de crise. Les gauchistes ne l'entendaient pas de cette oreille, mais leurs manœuvres de débordement ne jouaient que sur ce que Paul Yonnet appelait «le peuple adolescent».

    En tant que militant politique, présent sur les tribunes des lycées et des facs, je me suis vite aperçu que la révolution engagée était de nature culturelle et sociétale. Le meilleur et le pire y étaient mêlés. Ce qui m'était sympathique, c'était une ouverture intellectuelle qui contredisait le dogmatisme idéologique des initiateurs. On me laissait la parole, alors qu'on aurait eu la possibilité de me casser la figure et avec certains gauchistes, le dialogue pouvait aller très loin. Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de casser du bolcho mais d'essayer de comprendre ce qui était en train de se passer et qui allait engager tout l'avenir de ma génération.

    Je me suis vite aperçu que la révolution engagée était de nature culturelle et sociétale.

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  • L'Islam comme idéologie (suite)

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    D'Annie Laurent sur sur Clarifier, La Petite Feuille verte, 5 mai 2018

    L'Islam comme idéologie - II

    L’islam est aussi "un système juridique", écrit Rémi Brague (Sur la religion, Flammarionp. 40), faisant ici allusion à l’importance du rôle de la loi (la charia) puisque celle-ci, sensée émaner directement d’Allah et/ou de Mahomet, englobe tous les aspects de la vie publique et privée, parfois jusque dans les moindres détails (nourriture, habillement, comportement de chacun, etc.). L’auteur rappelle d’ailleurs qu’au Moyen Age, saint Thomas d’Aquin désignait volontiers l’islam comme étant la "loi des Sarrazins".

    Islam et politique

    Contrairement à une idée répandue, selon laquelle l’islam serait indistinctement "religion et régime politique" (dîn wa-dawla), R. Brague montre que cette formule, adoptée par le mouvement islamiste des Frères musulmans, fondé en Egypte en 1928, ne se réfère qu’à une situation éphémère : les dix années (622-632) durant lesquelles une seule et même personnalité, Mahomet, a détenu à la fois les pouvoirs temporel et religieux. Autrement dit, "le principat et le pontificat", selon la formule d’Abdelwahab Meddeb (1946-2014). Même si ce précédent nourrit la nostalgie des djihadistes actuels, ceux-ci nepeuvent se référer à aucun texte sacré de l’islam (Coran, Sunna, Sîra) pour imposer une forme particulière de régime (monarchie, république, dictature, démocratie), le califat lui-même, institué par les successeurs de Mahomet, n’ayant été qu’une sorte de décalque des empires orientaux et européens.

    En revanche, l’islam est une religion vouée au service d’un projet politique universel : soumettre le monde entier à Allah et à sa Loi.

    - N’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur insouciant envers notre Rappel "de la vraie religion" (Coran 18, 28) ;

    - L’islam domine et ne saurait être dominé (sentence de Mahomet, contenue dans la Sunna).

    De là résulte la confessionnalité qui caractérise l’organisation de l’Etat, quelle qu’en soit la forme, dans tout pays où les musulmans sont majoritaires, à l’exception du Liban (sur ces sujets, cf. Annie Laurent, L’Islam, éd. Artège, 2017, p. 85-86 ; Les chrétiens d’Orient vont-ils disparaître ?, Salvator, 2017, p. 97-110).

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  • Les hindouistes mènent la vie dure aux chrétiens indiens

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    De Maximilian Lutz sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Inde: Narendra Modi veut d’un État hindou

    Mgr. Thomas Paulsamy

    14/05/2018 Louvain – Les chrétiens de l’Inde souffrent de discrimination de la part des hindous fondamentalistes.

    Lors d’une visite à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique l’Aide à l’Église en Détresse, Mgr Thomas Paulsamy, évêque du diocèse indien de Dindigul, a exprimé son extrême déception face à la multiplication des attaques violentes.

    Dans l’État du Tamil Nadu, au sud de l’Inde,  les chrétiens déplorent l’augmentation de la violence et de la discrimination exercées par des hindous fondamentalistes. La semaine dernière, dans au moins seize villes, quelque 20 000 chrétiens de différentes confessions sont descendus dans la rue pour manifester contre des agressions antichrétiennes. Depuis le début de l’année, plus de 15 cas d’attaques violentes ont été signalés dans le Tamil Nadu. Mais l’oppression de la minorité chrétienne dans l’Inde majoritairement hindoue s’accroît aussi dans d’autres régions du pays. Près de 80 pour cent de la population totale est de confession hindoue, seulement un peu plus de deux pour cent sont chrétiens.

    Les délits s’étendent de la profanation d’églises, par exemple de la destruction de statues mariales, au viol de religieuses et à l’assassinat d’un pasteur. Ce dernier cas en particulier a donné lieu à des protestations considérables de la population chrétienne. Des milliers de chrétiens sont descendus dans les rues. La victime de l’assassinat, un pasteur d’une Église chrétienne indépendante du district de Kanchipuram, dans l’État fédéral du Tamil Nadu, avait été découverte pendue en janvier après avoir déposé auprès de la police une plainte pour harcèlement par des hindous.

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  • Succès de foule pour la mobilisation pro-vie en Irlande

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    https://www.irishtimes.com/news/social-affairs/thousands-gather-for-love-both-rally-in-dublin-1.3493432

    En français : la dépêche parue sur le site de Libération

  • L'Eglise de France dans la tourmente de mai 68 par l'historien Yves Chiron sur RCF

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    De RCF :

    L'Eglise de France dans la tourmente de mai 68 par l'historien Yves Chiron

    Présentée par Thomas Cauchebrais

    MERCREDI 9 MAI À 19H35

    DURÉE ÉMISSION : 25 MIN

    L'Eglise de France dans la tourmente de mai 68 par l'historien Yves Chiron

    © Yves Chiron

    Pour l'historien vendéen qui publie «L'Eglise dans la tourmente de 1968» chez Artège, Mai 68 est un choc qui a aggravé la crise de l'Eglise et dont les conséquences se ressentent toujours.

    INVITE : Yves Chiron , historien specialiste de l'Eglise catholique

  • 15 000 personnes, dont plusieurs évêques catholiques et beaucoup de jeunes, à la Marche nationale pour la Vie à Ottawa

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    Le jeudi 10 mai 2018 avait lieu sur la Colline parlementaire, la Marche nationale pour la vie, un rendez-vous annuel depuis 1998 à Ottawa. Près de 15 000 personnes, dont plusieurs évêques catholiques et beaucoup de jeunes, ont montré un visage d’espérance pour les droits des enfants à naître et la dignité inhérente à chaque vie humaine.

    (... même si, malheureusement, plus de 50% des catholiques canadiens se disent pro-choix.)

    Voici le texte écrit du discours « Pour la vie! » prononcé par le cardinal Lacroix lors de la Marche nationale pour la Vie : 

    « Pour la vie ! »

    Je m’appelle Gérald Cyprien Lacroix. Je suis le cardinal-archevêque de Québec et, je l’affirme haut et fort, je suis pro-vie. Pourquoi? Parce que je ne conçois pas d’autre façon de vivre. Je suis pour la vie, toute vie humaine, depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle. Chaque être humain mérite d’être respecté car chaque vie humaine est précieuse. On parle beaucoup, de nos jours, d’être inclusifs. Comment pouvons-nous parler d’inclusion alors que nous éliminons des vies humaines par milliers dans notre pays? Au Canada, 300 enfants sont avortés chaque jour. Près de 30,000 au Québec chaque année. Pourquoi n’ont-ils pas le droit de vivre ces enfants ? C’est une honte pour notre pays de ne pas avoir de compassion pour ces enfants qui seront les citoyens et citoyennes de demain et qui contribueront à sa prospérité.

    Je suis pro-vie, car je suis convaincu qu’il nous est nécessaire de veiller à protéger la vie en tout moment, à accueillir et à accompagner les personnes souffrantes, seules ou blessées autant que privilégier la vie des personnes qui profitent d’une bonne santé.

    Des milliers de chrétiens et de chrétiennes sont au service de la vie à longueur d’année, dans leurs familles, ou encore se dévouent pour accompagner des mamans qui vivent une grossesse difficile ou inattendue, ou encore qui assistent des personnes âgées ou malades.

    Je salue et félicite toutes les personnes qui se dévouent avec amour, compassion et respect parce que comme Jésus nous l’a enseigné dans l’Évangile, elles valorisent chaque personne et lui apportent le soutien nécessaire pour qu’elles vivent dignement.

    Trop souvent, on dit que les gens qu’on appelle « pro-vie » sont des gens contre : contre l’avortement, contre le droit des femmes, contre, contre, contre. Détrompez-vous, ajustez vos discours. Nous sommes pour la vie, pas contre. Et nous continuerons de mettre le meilleur de nos énergies au service de la vie et non de la mort et de l’exclusion.

    Aujourd’hui nous sommes ici sur la colline parlementaire de la capitale nationale. Dans quelques instants nous marcherons dans les rues d’Ottawa pour témoigner publiquement que nous sommes pro-vie, pour la vie. Demain, nous serons de retour dans nos familles, nos quartiers et nos communautés, pour continuer de servir nos frères et sœurs qui ont besoin. Il y a tant de personnes qui sont vulnérables et sans voix. Nous sommes conscients de notre mission d’être au milieu de ce monde, des personnes au service de la vie humaine.

    Bravo et merci pour tout ce que vous faites à longueur d’année ! Félicitations pour votre persévérance et pour votre engagement indéfectible pour la vie.

  • Referendum sur l'avortement en Irlande : les réseaux sociaux censurés

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    Du Salon Beige :

    Référendum sur l'avortement en Irlande : les réseaux censurés

    A lendemain d’une annonce de FacebookGoogle a annoncé bloquer les publicités au sujet du référendum irlandais sur l’avortement sur son moteur de recherche et sur YouTube. Alors que les médias font campagne pour le oui, les réseaux sociaux se trouvent ainsi censurés sur le sujet...

    Ce référendum aura lieu le 25 mai. Dans Famille chrétienne, Katie Murray qui fait partie de Pro Life Campaign, déclare :

    P3-1-1024x686"Je suis enceinte depuis très exactement douze semaines. Je comprends donc très concrètement ce que signifie l’avortement libre jusqu’à douze semaines, tel qu’il sera autorisé si le « oui » l’emporte. À l’origine, je n’étais pas du tout intéressée par la défense de la vie. J’ai commencé à me pencher dessus il y a cinq ans, lorsque certaines dérogations ont été introduites. Peu à peu, ce sujet m’a intéressée. Le mouvement prolife est en plein essor depuis cinq ans dans le pays.

    Que faites-vous, concrètement ?

    Avec l’organisation dont je suis membre, je fais du porte-à-porte. Un nombre phénoménal de gens est mobilisé chaque jour dans tout le pays, beaucoup d’étudiants, de jeunes professionnels. Notre organisation réunit des chrétiens de toutes dénominations ou des agnostiques. Notre slogan ? « Love them both », aimez-les tous les deux, la mère et l’enfant qu’elle attend. [...]

    Quelle est l’atmosphère de cette « campagne » ?

    Nous étions prêts, car nous nous préparions depuis des années. Mais le gouvernement est généralement contre nous, de même que les médias, qui promeuvent systématiquement le camp adverse. [...]"