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Politique - Page 573

  • De l'avortement à l'infanticide ou quand les revendications des extrémistes pro-avortement donnent froid dans le dos

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    Lu sur APIC-KIPA (que nous remercions pour leur aimable autorisation)

    Etats-Unis: Les nouveaux extrémistes pro-avortement montrent leur face sombre  

    Le droit à l'infanticide, appelé «avortement post partum» (after-birth abortion) en langage politiquement correct, est une idée soutenue par un nombre croissant d'éthiciens et de leaders d'opinion, en particulier aux Etats-Unis. Selon cette théorie, un nouveau-né ne peut pas être moralement considéré comme une personne et peut donc être «éliminé» sur souhait de ses parents. Si l'on ajoute à cela des militants pro-avortement qui invoquent Satan lors d'un rassemblement, on découvre une face plus sombre du mouvement en faveur de l'IVG.

    En juillet 2013, Melissa Harris-Perry, essayiste et présentatrice de la chaîne de télévision américaine MSNBC, provoquait un tollé en affirmant dans son émission que la vie d'un enfant commençait lorsque ses parents en décidaient. Et que l'élimination de celui-ci était moralement acceptable.

    On pourrait penser que c'était là l'opinion marginale et provocatrice d'une personnalité médiatique férue d'effets de scène. Mais il existe, principalement dans les franges radicales de la gauche américaine, tout un courant d'idées confortant le droit à l'infanticide.

    Bébés «jetables»

    L'un des plus éminents défenseurs du droit à l'infanticide est Peter Singer, professeur d'éthique à l'Université de Princeton, aux Etats-Unis. Il justifie moralement un tel acte par le fait que les nouveau-nés ne possèdent pas encore les caractéristiques essentielles qui font une personne: la rationalité, l'autonomie et la conscience de soi. Selon ce point de vue, le meurtre d'un nouveau-né ne serait donc pas semblable à celui d'une personne, c'est-à-dire à celui d'un être «qui veut continuer à vivre».

    Dans un article publié par le «British Medical Journal» en 2011, Francesca Minerva, philosophe et éthicienne de la médecine à l'Université d'Oxford, soutient que le statut moral d'un nouveau-né est équivalent à celui d'un fœtus. Dans la ligne de Peter Singer, elle écrit que, puisque les bébés n'ont pas encore d'espoir, d'objectifs, de rêves, ils ne sont pas de vraies personnes, et n'ont donc pas de droit moral à la vie. La philosophe considère ainsi que les médecins devraient pouvoir mettre fin aux jours d'un nourrisson parce qu'il est handicapé, qu'il coûte trop cher à ses parents, ou simplement parce qu'il n'était pas désiré.

    Pas de pitié pour le foetus

    En Floride, des partisans de l'IVG ont fait appel en 2013 contre un projet de loi obligeant les médecins à porter secours à un bébé qui aurait survécu à un avortement. Bien qu'il n'existe aucune statistique précise sur le sujet aux Etats-Unis, l'Institut Guttmacher, qui recueille des données sur le contrôle des naissances, estimait en 1997 qu'un peu plus d'un millier d'avortements étaient pratiqués chaque année dans le pays après la 24e semaine de grossesse, à un moment où le fœtus est complètement viable.

    Dans le cadre de la procédure juridique de Floride, il a été demandé à la lobbyiste du planning familial Alisa LaPolt ce qu'il conviendrait de faire pour un enfant qui serait en train de lutter pour sa vie suite à un avortement manqué. L'activiste a répondu que, dans ce cas, «la décision doit être laissée à la mère, à la famille et au médecin». (...)

    Ce surgissement de revendications et de références macabres et inquiétantes fait résonner de façon particulière les paroles du pape François, quand il dénonce la culture de la mort et «du déchet» qui caractérise nos sociétés contemporaines. (apic/arch/rz)

    Lire l'intégralité de l'article sur APIC-KIPA

  • Jour de colère : un appel au discernement

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    A propos de la grande mobilisation qui a réuni à Paris quelques dizaines de milliers de personnes, dimanche dernier, sous le vocable "Jour de colère", Gérard Leclerc (France catholique) fait le commentaire suivant :

    [France catholique, 27/01/14] — Jour de colère. La formule est assez belle. Est-elle reprise du Dies irae, l’extraordinaire séquence qui appartenait autrefois à la liturgie des défunts ? Il faut avoir en tête son orchestration grégorienne, pourtant si sobre, pour en percevoir l’ampleur apocalyptique.

    Dimanche, les choses étaient sérieuses, la colère très réelle. J’espère que la manifestation n’annonçait pas une période de trouble, où le pays se trouverait en pleine convulsion. Ce n’est pas que les motifs soient médiocres, qu’ils ne justifient pas une vraie mobilisation, Si, toutefois, les dirigeants et les participants consentent à séparer le bon grain de l’ivraie.

    Car il y a eu, dimanche, des choses inacceptables, des slogans odieux, des gestes inadmissibles. Si un discernement n’est pas opéré au plus tôt, les meilleures causes seront compromises ; l’adversaire sera trop heureux de dénoncer ce qui, par ailleurs, correspond tout à fait à ses vœux. L’alliance de l’extrémisme, d’une réelle perversion, et de la caricature poussée à l’extrême des causes légitimes, fournit aux détracteurs les motifs qui permettent tous les amalgames.

    J’entends les protestations de ceux qui s’estiment trahis, mais on ne s’improvise pas si facilement interlocuteur sur la scène politique. Il y a des fautes à ne pas commettre, des règles élémentaires de communication à observer. Si le style ludique des immenses rassemblements de la Manif pour tous ne convient pas à certains, il leur faut inventer un autre style, mais rigoureux, des modes d’expression adéquats, sans oublier le recours à un service d’ordre conséquent qui éloigne les fâcheux, les importuns et les provocateurs.

    Reste qu’il y a une discussion de fond à mener, notamment avec Béatrice Bourges, qui s’engage dans un « jeûne spirituel » devant l’Assemblée nationale. Je préfère un jeûne spirituel à une grève de la faim, car je ne veux à aucun prix qu’elle compromette sa santé. Mais attention, l’épreuve qu’elle s’impose face au pouvoir légal n’est pas sans risque. Nous ne sommes pas dans l’Inde de Gandhi ou dans l’Afrique du Sud de Mandela. Il faut des moyens proportionnés à la France d’aujourd’hui et à ses institutions.

    Chronique lue sur Radio Notre-Dame le 28 janvier 2014. - Source : France catholique (via Liberté politique)

    Voir également ICI, en plus sévère...

  • Euthanasie : les évêques demandent de prier pour que l'Esprit Saint touche les coeurs et les consciences des députés

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    C'est au Québec :

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  • Nouveau massacre de chrétiens au Nigeria

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    (source) Le 26 janvier 2014, dans la matinée, des hommes et armés de pistolets et d'explosifs gagnent le village de Waga Chakawa, dans l'État d'Adamawa, près de la frontière camerounaise. Ces hommes armés, vêtus d'uniformes militaires, sont pris pour des soldats de l'armée nigériane, et ne suscitent pas la méfiance des habitants et des policiers. Cependant les assaillants se portent ensuite à une église chrétienne alors qu'une messe est en train d'y être célébrée. Ils font exploser des bombes et ouvrent le feu sur la foule, puis ils mettent ensuite le feu à des maisons et détiennent des habitants en otages pendant quatre heures. 26 personnes sont tuées lors de l'attaque, dont deux policiers2,3,1.

  • Bulletin de l'IEB - 27 janvier 2014 - Décl. anticipées/Co-maternité/Vincent Lambert sauvé de la mort

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    header_fr.jpgSommaire

  • L'union fera-t-elle la force de l'ultra-gauche ?

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    Lu sur lesoir.be :

    Le Parti du travail de Belgique (PTB), la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et le Parti communiste (PC) s’allient.

    Le PTB-GO vise à répondre à certains appels syndicaux, comme celui de la FGTB de Charleroi qui avait demandé le 1er mai 2012 un rassemblement autour d’une «alternative anticapitaliste à gauche du PS et d’Ecolo». Elle cherche aussi à concrétiser un «moment historique», a souligné le porte-parole du PTB Raoul Hedebouw, rappelant les bons résultats obtenus dans de grandes villes aux élections communales et provinciales de 2012. «On ne divise pas la gauche mais nous la renforçons, en apportant de l’espoir à une partie du peuple de gauche qui est désillusionnée», a souligné M. Hedebouw au cours d’une conférence de presse dans un bistrot du centre-ville bruxellois.

    Les intervenants ont souligné leur opposition aux votes du PS et d’Ecolo en faveur du traité budgétaire européen (TSCG), ou aux durcissements des règles d’accès au chômage. «Ce parti a évolué», a affirmé l’ex-sénateur Ecolo Josy Dubié, relevant la place qu’occupait désormais l’écologie au PTB. La philosophe Isabelle Stengers (ULB) a elle insisté sur la «nécessaire insoumission par rapport à ceux qui disent que la crise n’est qu’un mauvais moment à passer».

    Le journaliste Hugues Le Paige, le syndicaliste hennuyer Carlo Briscolini (FGTB), l’ancienne syndicaliste chrétienne Irène Petre, ont apporté leur soutien parmi d’autres à cette union de la gauche radicale.

    Ou comment les masques tombent et où l'on voit se confirmer les véritables affinités idéologiques d'un certain nombre de gens parmi lesquels on ne s'étonnera pas de voir figurer d'anciens journalistes de la RTBF ni, bien sûr, la virago de l'anticléricalisme le plus agressif, Anne Morelli...

  • Un nouveau bienheureux, assassiné en haine de la foi par des miliciens républicains espagnols en 1939

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    Un prochain bienheureux, et sept vénérables (Radio Vatican)

    Le Pape François a autorisé, le 27 janvier, la publication d'un décret reconnaissant le martyre d’un prêtre espagnol, Pedro Asua Mendia (1890-1936), pendant la Guerre civile (1936-1939). Le Pontife a également reconnu les vertus héroïques d’une Canadienne, la religieuse Marcelle Mallet (1805-1871), fondatrice des Sœurs de la charité de Québec.

    Le prêtre basque Pedro Asua Mendia sera donc prochainement béatifié. Cet homme fut assassiné « en haine de la foi » par des miliciens républicains pendant la Guerre civile espagnole. Plus de 500 religieux ont été béatifiés en octobre 2013 à Tarragone, au nord de l'Espagne, dont beaucoup furent tués à la même période que le Père Mendia. 

    Parmi les décrets validés également par le Pape, figurent aussi les vertus héroïques de six autres vénérables. (...)

  • Le monastère de Saidnaya, cible des rebelles syriens

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    Seidnaya(js)2.jpgLu sur orthodoxie.com :

    Les rebelles syriens tentent de détruire le monastère de Saidnaya en Syrie

    En Syrie, malgré les pourparlers de « Genève 2 », les rebelles syriens ne donnent pas l’impression de vouloir cesser le feu, selon les informations de premier canal de la TV russe. Leurs cibles sont les églises et les monastères orthodoxes, auprès desquels trouvent refuge des femmes et des enfants. C'est de cette façon que déclarent lutter les rebelles avec le régime de Bachar al-Assad. Depuis déjà près de deux ans, les rebelles tentent de s’emparer du monastère qui se trouve en haut de la colline. Celui-ci existe depuis le VIème siècle et, pour la première fois de son histoire, il se trouve aussi longtemps en état de siège. La route qui mène à l’église essuie les tirs. « Les bandits ont commencé l’assaut à l’aube. Ils ont d’abord fait sauter les portes et ont tiré au mortier dans la cour du monastère. S’il n’y avait pas des murs de pierres, il y aurait eu beaucoup de morts », raconte l’higoumène du monastère des Chérubins, le père Nectaire. Les combattants du groupe d’auto-défense ont arrêté les rebelles devant la clôture du monastère. La bataille a duré six heures et ensuite, après avoir laissé les cadavres, les assaillants sont partis. Ils ont pris maintenant une petite ville à trois kilomètres de là. « À un certain moment, il m’a semblé que nous ne pourrions pas tenir le monastère. Il y avait 300 rebelles, et ils attaquaient de plusieurs côtés. Une garnison qui est venue de la ville nous a sauvés », dit Samir, un combattant d’un groupe d’auto-défense. La ville de Saidnaya est située au pied de la colline sur laquelle se trouve le monastère. La majorité de la population est chrétienne. Samir est musulman, mais défend le monastère orthodoxe. S’il n’y avait son détachement, dans lequel se trouvent tant des chrétiens que des musulmans, le destin de la ville syrien de Maaoula se serait répété. Les rebelles, présents dans cette ville jusqu’à maintenant, ont endommagé toutes les églises chrétiennes. « Le monastère chrétien constitue une cible pour les rebelles. Combien de fois ils ont tiré sur la statue de Jésus-Christ, par toute sorte de projectiles, dans le seul but de détruire. En faisant cela, ils déclarent qu’ils combattent le gouvernement d’Assad », dit, outré, le père Nectaire. De la même façon, les églises et les monastères de Saidnaya se trouvent sous les tirs. Ils sont gardés, mais on ne peut les protéger des tirs. Des éclats de mines touchent également le couvent féminin de la Mère de Dieu. « Je ne comprends pas pourquoi, au moment même des pourparlers en Suisse, les rebelles n’ont pas arrêté de tirer. Pourquoi ils empêchent les fidèles de venir dans notre monastère. Et pourquoi après avoir existé presque durant mille cinq cents ans, le couvent est maintenant menacé », demande sœur Parascève, une moniale du couvent. Quitter leur monastère, où est gardée l’une des quatre icônes peintes, selon la tradition, par l’apôtre Luc, les moniales n’y sont pas prêtes, même si les rebelles entrent dans la ville. Mais les orphelins qui sont abrités dans les murs du couvent, ont été dirigés sur un lieu plus sûr.

    Source: Pravoslavie, traduit du russe pour Orthodoxie.com

  • Parlement européen : après le rapport Estrela, le rapport Lunacek

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    Comme l'indiquait info.catho.be le 21 janvier, on peut lutter contre l'homophobie sans tout confondre... 

    Une pétition adressée aux députés européens dénonce une perversion des droits de l'homme sous couvert de lutte contre l'homophobie et la discrimination :

    Le Parlement européen s'apprête à voter une feuille de route pour des droits spécifiques aux LGBT

    Peu après l'échec du rapport Estrela, la gauche du Parlement européen s'est tout de suite penchée sur sa prochaine initiative, le « rapport Lunacek ».

    Avec votre aide, et comme pour le rapport Estrela, nous pouvons le faire échouer. Le 3 février, le Parlement européen votera sur le rapport Lunacek, officiellement connu sous le nom de « Feuille de route de l'UE contre l'homophobie et la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre » (2013/2183). Adopté par la Commission des libertés civiles du Parlement européen (LIBE), le rapport Lunacek constitue une tentative extraordinairement éhontée de la part des militants LGBT de dévoyer le sens des droits fondamentaux de la personne humaine.

    Toutefois, l'opinion de la Commision LIBE ne reflète pas celle de tous les députés siégeant au parlement. Le Rapport Lunacek impose les "principes de Jogjakarta" à l'ordre juridique de l'UE. Dans les principes de Jogjakarta, les militants LGBT prétendent à tort que « les droits spécifiques aux homosexuels sont du domaine des droits universels de la personne humaine » et que l'ensemble des 120 droits spécifiques à la communauté homosexuelle doit être imposé dans le but de satisfaire aux exigences internationales concernant les droits de l'homme.

    Le rapport Lunacek avance une ré-interpretation extrême et une manipulation des droits de l'homme. En voici le commentaire approfondi : Ulrike Lunacek, le rapporteur, est une féministe de gauche et militante LGBT, membre du Parlement européen (Autriche – parti des verts), et Vice-président de l'intergroupe pour les droits des LGBT. En 2013, Lunacek co-présentait un amendement cherchant à légitimer la pédophilie en invoquant la nécessité d'une « éducation sexuelle interactive et sans tabou auprès des tout-petits ».

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  • Le Saint-Père a reçu M. François Hollande, Président de la République Française

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    Cité du Vatican, 24 janvier 2014 (Vatican Information Service). Le Saint-Père a reçu ce matin M.François Hollande, Président de la République Française, qui s'est ensuite entretenu avec Mgr.Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat, et Mgr. Dominique Mamberti, Secrétaire pour les Relations avec les états: "Au cours des entretiens cordiaux, la contribution de la religion au bien commun a été évoquée. Rappelant les bonnes relations qui existent entre la France et le Saint-Siège, a été réaffirmé l’engagement mutuel à maintenir un dialogue régulier entre l’Etat et l’Eglise catholique et à coopérer de manière constructive dans les questions d’intérêt commun. Dans le contexte de la défense et de la promotion de la dignité de la personne humaine, quelques arguments d’actualité ont été examinés, comme la famille, la bioéthique, le respect des communautés religieuses et la protection des lieux de culte. La conversation s’est poursuivie sur des thèmes à caractère international, comme la pauvreté et le développement, les migrations et l’environnement. Elle s’est étendue, en particulier, sur les conflits au Moyen Orient et dans quelques régions de l’Afrique, en souhaitant que dans les différents pays concernés la coexistence sociale pacifique puisse être rétablie à travers le dialogue et la participation de toutes les composantes de la société, dans le respect des droits de tous, spécialement des minorités ethniques et religieuses".

    Sur Radio Vatican : Ce que rèvèle François Hollande à l'issue de son entrevue avec le pape :

    Après son passage au Vatican, le président de la République s’est rendu à l’Institut français, dans le centre de la capitale italienne, pour s’adresser à la presse. 43 journalistes sont arrivés de Paris pour couvrir l'événement. 31 journalistes ont été accrédités à Rome. Ils étaient 81 à suivre une déclaration d’une dizaine de minutes.

    François Hollande est revenu sur les sujets abordés avec le Pape. Sujets sur lesquels la France et le Saint-Siège ont des vues convergentes comme le retour de la paix en Centrafrique ou la protection de l’environnement, mais aussi divergentes. Le président français a ainsi demandé au Saint-Siège de recevoir la coalition syrienne, en somme d’appuyer une transition politique en Syrie. Ivg, fin de vie ou mariage pour tous. Aucun de ses sujets ne semblent avoir été évoqués, mais « les sujets les plus lourds » le seront au printemps quand le premier ministre rencontrera les responsables religieux. « La laïcité permet le débat », a expliqué François Hollande.

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  • François Hollande : divorce durable avec l'électorat catholique

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    Alors que le François des laïcs hexagonaux rencontre aujourd'hui celui des catholiques, Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, décrypte dans le « Figaro »  les derniers chiffres du baromètre Ifop/JDD du chef de l'État français, qui atteint des records d'impopularité :

    10_46_06_175100096_dv1616437.jpg« La photo des deux François réunis - le Pape et le président - peut-elle faire vibrer les catholiques français? Au plus bas dans les sondages, le chef de l'État atteint des records d'impopularité chez les catholiques pratiquants, avec seulement 16 % de satisfaits, contre 22 % en moyenne pour l'ensemble de la population sur ces quatre derniers mois, d'octobre 2012 à janvier 2013, selon les derniers chiffres du baromètre Ifop/JDD.

    La rupture entre Hollande le laïc et les catholiques ne date pas d'hier. Entre mai 2012 et janvier 2013, la cote de popularité moyenne du président de la République n'atteignait que 36 % chez ces croyants, contre 48 % dans l'ensemble de la population. Le basculement de l'opinion est donc moins sensible chez les catholiques. Entre ces deux périodes, la cote du président a en effet baissé de 20 points chez ces derniers, alors qu'elle s'effondrait de 26 points pour l'ensemble des Français. «Les catholiques forment un électorat traditionnellement ancré à droite, rappelle Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop. Pour eux, le décrochage s'est fait très tôt, dès les premiers mois qui ont suivi l'élection présidentielle.»

     Des mois de manifestations

    La tempête du mariage pour tous a-t-elle contribué à la chute de François Hollande dans l'opinion catholique? Tout le laisse à penser, alors que les pratiquants se sont montrés majoritairement opposés à l'instauration d'un droit au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels. «L'Église a donné de la voix, la “cathosphère” s'est mobilisée, mais cette mobilisation ne s'est pas traduite par un basculement massif de son cœur de cible que sont les catholiques pratiquants», décrypte Jérôme Fourquet. Ainsi, après des mois de manifestations et de polémiques, une minorité importante de catholiques pratiquants se déclaraient toujours favorables au mariage (41 %) et à l'adoption (30 %) pour les couples homosexuels. En plein débat, entre août 2012 et janvier 2013, la courbe de la popularité de François Hollande auprès des fidèles comme auprès de l'ensemble de la population suivait une trajectoire similaire. Autre président, autre schéma. Quand Nicolas Sarkozy décrochait brutalement dans l'opinion entre fin 2007 et 2008, il était toujours largement soutenu par les «cathos». «En revanche, les affaires de la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad et du double salaire d'Henri Proglio fin 2009, ont fait chuter le président dans l'électorat catholique, attaché aux valeurs de l'exemplarité et entretenant un rapport distancié à l'argent, note Jérôme Fourquet. «Ni le discours du Latran, ni la visite à Benoît XVI n'ont suffi à lui assurer le soutien des catholiques sur la durée.»

    Dans ce contexte, l'hostilité de l'électorat catholique de droite envers François Hollande - structurelle et apparemment tenace - semble difficile à estomper. Même après un tête-à-tête avec le Saint-Père. PMA, éthique, fin de vie… François Hollande va écouter les remontrances du Pape. «C'est un jeu de posture, relève le directeur adjoint de l'Ifop. Le sujet de la défense des chrétiens d'Orient semble plus susceptible de toucher cet électorat et de faire marquer des points au président.»

    Réf. Divorce durable avec l'électorat catholique

    Il est en effet peu probable que l’ "opération François" à Rome puisse faire changer d’avis les catholiques français. JPSC

  • Plaidoyer pour un alter-humanisme

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    De Cyril Brun dans ndf.fr

    Pour un alter-humanisme

    "L’homme doit être au centre de l’économie et l’économie ne doit pas se mesurer en fonction d’un plus grand profit mais en fonction du bien commun. Elle inclut la responsabilité de l’autre et ne fonctionne vraiment bien que si elle agit de façon humaine dans le respect de l’autre", Benoît XVI dans l’avion qui le conduisait à Madrid en août 2011.

    Je dirais volontiers que tout est dit ! Cela nous ferait gagner du temps sur le programme ! Mais non j’ai trente minutes à tenir !

    Tout est dit mais tout reste à déployer, car comme Benoît XVI en a l’habitude, chacun des mots qu’il utilise est choisi pour lui-même, en fonction de son sens le plus profond. Chaque parole est une réalité d’une grande densité qu’il convient de bien appréhender pour tirer tout le suc de sa pensée.

    L’homme doit être au centre de l’économie ! Et de fait la crise mondiale actuelle, la crise financière, sont fondamentalement une crise anthropologique. Au fond qu’est-ce que l’économie ? Un aspect, un espace, une modalité de l’agir humain. Quel que soit sa forme, son soubassement idéologique ou philosophique, l’économie est fondamentalement un ensemble d’actes humains, portés ou subis, par des hommes. L’économie en soit n’est pas une réalité agissante. Il n’y a pas « d’être économique » comme il y a l’être humain ou l’être pluie ou vent. L’économie n’agit pas par elle-même. Ce sont les hommes qui font de l’économie, qui font l’économie. C’est à la fois rassurant et inquiétant. Rassurant, parce que l’homme on connait ! Inquiétant… parce que l’homme, justement, on connait !

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