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Politique - Page 573

  • Belgique : quand les partisans de l'euthanasie sont confrontés à la peine de mort pour les criminels récidivistes emprisonnés

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    La France scrute de près la Belgique, ce laboratoire de l'euthanasie où l'on parle français ... 

    Lu sur Le Figaro :

    Ces détenus belges qui préfèrent la mort à la prison

    Par Stéphane Kovacs Publié le 30/10/2013

    En septembre, un détenu condamné à une lourde peine avait obtenu l'euthanasie : une première en Belgique. Aujourd'hui, une dizaine de prisonniers belges auraient également demandé que soit mis fin à leur vie.

    Il n'a plus aucun espoir de retrouver un jour la liberté. Et d'ailleurs, il ne le réclame même pas. «Je suis un monstre!», reconnaît Frank van den Bleeken, un Belge de 50 ans, interné depuis près de trente ans pour le viol et le meurtre d'une étudiante. Un traitement entamé en prison ne l'a pas aidé, constate le quinquagénaire, précisant que s'il sortait, il recommencerait «certainement et rapidement». «Je ne me sens plus un homme», lâche ce violeur récidiviste. Qui demande, dès lors, à la justice belge, de l'euthanasier.

    Son avocat, Jos van der Velpen, vient d'assigner la ministre de la Justice devant le tribunal des référés de Bruxelles. «C'est mon client qui insiste pour ne pas passer devant la commission qui pourrait le libérer, souligne-t-il. Il ne veut pas prendre le risque de faire d'autres victimes. Mais, selon les psychiatres, il souffre mentalement, de manière intenable: il ne veut plus souffrir ainsi jusqu'à la fin de sa vie». Il y a trois ans, Frank van den Bleeken avait déjà déposé une demande d'euthanasie. «Deux médecins ont donné leur accord, poursuit l'avocat. Mais un troisième hésite. Car il y aurait peut-être une alternative: que mon client soit transféré dans une clinique néerlandaise spécialisée, où les conditions de détention sont beaucoup plus humaines, et où il pourrait bénéficier d'un traitement».

    Mais pour le ministère de la Justice, il n'est pour l'instant pas question d'extradition. «Cela créerait un précédent!, s'exclame l'avocat Fernand Keuleneer, ancien membre de la Commission de contrôle et d'évaluation, qui vérifie si l'euthanasie a été pratiquée dans le respect des conditions légales. Après, on verrait, pourquoi pas, des détenus demandant d'être extradés au soleil…».

    Peine de mort volontaire

    En septembre, un détenu condamné à une lourde peine avait obtenu l'euthanasie: une première en Belgique. Aujourd'hui, une dizaine de prisonniers belges auraient également demandé que soit mis fin à leur vie. Un retour de la peine de mort «par le biais humanitaire», s'inquiètent déjà certains… «Voilà la peine de mort volontaire!, lance Me Keuleneer. Grâce à ces prisonniers, on commence à se poser des questions, on hésite parce que peut-être que leurs souffrances seraient uniquement dues à leur détention… Mais c'est dans tous les cas que l'on devrait se poser ces questions sur l'origine des souffrances psychiques et la façon de les apaiser!» Pour Jacqueline Herremans, présidente de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) et membre de la Commission de contrôle, «il faut faire attention à certains raccourcis»: «S'il s'agit uniquement du désespoir d'être entre quatre murs, ça me pose un problème, dit-elle. Mais cet homme a un problème médical pour lequel il n'y a pas de solution durable».

    La Belgique, qui réfléchit actuellement à un élargissement de sa loi sur l'euthanasie aux mineurs et aux déments, enregistre cette année un nombre record de déclarations anticipées. La loi permet de faire une telle déclaration pour le cas où l'on ne serait plus en état de la demander. Entre le 1er janvier 2013 et la mi-octobre, 15.279 déclarations anticipées ont été recensées (12.728 en 2012). «De plus en plus, les gens refusent de laisser quelqu'un d'autre parler en leur nom, conclut Jacqueline Herremans. La preuve que la dépénalisation de l'euthanasie a représenté la création d'un espace de liberté». Frank van den Bleeken saura mi-novembre s'il pourra bénéficier du seul «espace de liberté» qui lui reste.

  • L'hommage des Moscovites aux victimes de Staline

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    Lu ICI :

    Hommage à Moscou aux victimes des répressions staliniennes

    Des centaines de Moscovites ont rendu hommage mardi aux victimes des répressions staliniennes, en lisant le nom de milliers d'habitants de la capitale russe fusillés en 1937 et 1938, au plus fort de la terreur.

    Cette commémoration a été organisée, à la veille de la Journée du souvenir des victimes des répressions politiques, par l'ONG Mémorial, qui s'attache depuis la chute de l'Union soviétique à faire connaître l'histoire des répressions en URSS, de 1917 à 1991.

    Chaque personne lit une liste de noms indiquant l'âge, la profession et la date de l'exécution d'un habitant de Moscou : "Gelver Alexandre Fiodorovitch, 25 ans, serrurier, fusillé le 2 janvier 1938, Abel Emma Iakovlevna, 54 ans, femme de ménage, fusillée le 7 février 1938, Bamboulevitch Anton Vassilievitch, 39 ans, colonel à l'état-major, fusillé le 25 décembre 1937..."

    Après lecture de la liste, par laquelle on réalise qu'ont été fusillées aussi bien des personnes de 19 ans que de 79 ans, nombreux sont ceux qui ajoutent : "Et mon père, fusillé en 1938", ou encore "Et mon grand-père mort de faim dans un camp..."

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  • Quand un couple gay divorce

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    Premier divorce gay en France (sur le blog de Jeanne Smits)

    C'est une information francetvinfo : le divorce d'une couple de lesbiennes sera prochainement pronocé par le tribunal de Paris, où le dossier des deux femmes restées anonymes a été déposé le 2 octobre. A la fois rien et tout à voir avec la loi Taubira : le « mariage » des deux femmes n'a pas été célébré dans son cadre, mais dès 2011 aux Etats-Unis. Mais dès l'entrée en vigueur de la loi française, alors qu'elles étaient déjà séparées, elles ont fait retranscrire leur union dans les registres de l'état civil français en application de la loi sur le « mariage pour tous ».

    C'est leur avocat, Rémy Rabaudo, qui a rendu publique cette affaire dont tout porte à croire qu'il s'agit du premier divorce à la suite d'un « mariage » homosexuel.

    Et ce sera, a-t-il dit, un « divorce à l'amiable ».

    Pourquoi avoir pris la peine de faire retranscrire leur « mariage » en France si c'était pour le défaire aussitôt ?

    Question de sécurité juridique : la loi Taubira reconnaissant les « mariages » d'homosexuels conclus à l'étranger, les deux femmes couraient le risque de se devoir encore secours et assistance en cas de besoin – or la fidélité n'est manifestement pas au premier rang de leurs préoccupations – et d'être considérées comme solidairement responsables des dettes contractées ensemble.

    « Le divorce est un acte sécurisant », a expliqué Me Rabaudo au site d'informations, ajoutant qu'en outre elles pourront grâce à ce « divorce » se « remarier ».

    Un « divorce » homosexuel n'a pas plus de sens qu'un « mariage » homosexuel : comment défaire ce qui est une contradiction par rapport à la réalité ? Mais on comprend bien à travers cette histoire exemplaire que c'est le galvaudage du mariage vrai qui a permis et qui sert d'exemple et d'exonération aux couples homosexuels qui revendiquent d'être en tous points égaux aux autres.

  • Quand 1500 chrétiens de Syrie émergent du cauchemar

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    Syrie : les 1 500 chrétiens assiégés à Sadad sont libres (Radio Vatican)

    Les 1 500 syriens : hommes, femmes et enfants, qui étaient encerclés dans le village de Sadad, situé à 70 km à l’est de la ville de Homs, sont désormais libres. L'armée a repris lundi le contrôle de ce village chrétien après plusieurs jours d'âpres combats contre des rebelles et des jihadistes. 

    En revanche, on est toujours sans nouvelles des dizaines de civils chrétiens assiégés dans le village voisin d’Hofar.

    Le prêtre syrien Ziad Hilal s’est rendu ce mardi matin à Sadad, il décrit un village dévasté et des familles traumatisées. « J’ai vu quelques voitures pleines d’enfants, d’hommes et de femmes qui ont vécu ces jours terribles et qui donc ont préféré sortir quelques jours pour rejoindre Homs ou d’autres lieux, et après je ne sais pas s’ils vont revenir ou non ». Le père Ziad, qui était accompagné d’un autre prêtre syro-catholique, déclare avoir rencontré le prêtre du village « jusqu’à hier, ils ont enterré 29 chrétiens du village et il en reste deux d’après lui ».

    31 chrétiens tués et les églises ravagées

    De nombreux bâtiments ont été détruits ou endommagés, a pu constater le père Ziad Hilal, notamment l’école principale du village et d’autres bâtiments officiels et les quatre églises du village- trois syro-orthodoxe et une syro-catholique - ont été endommagées. « Ils les ont utilisées comme logement et il y avaient des matelas et des couvertures pour les fanatiques, les voyous qui sont venus au village.»

    « Ils ont aussi écrit partout, sur les murs des églises, des slogans et ont cassé le Saint-Sacrement dans les quatre autels des églises. » Le père Ziad Hilal indique par ailleurs que ce sont pour l’instant « les Églises qui organisent l’aide humanitaire » en contactant les organisations pour aider les habitants de Sadad.

    Appel à l'aide de l'Église syro-orthodoxe

    L’Archidiocèse syro-orthodoxe de Homs et Hama avait lancé, en fin de semaine dernière, un cri de détresse, relayé par l’Œuvre d’Orient, aux institutions et organisations humanitaires internationales au nom de ces populations « assiégées dans des zones inatteignables ».

    « Je supplie tous ceux qui ont les moyens d’atteindre les organisations influentes dans le monde de faire pression sur les assiégeants et de parlementer avec eux » insiste Mgr Silwanos Boutros Alnemeh. Le village chrétien de Sadad comptait 15 000 habitants. 12 000 ont pu fuir il y a quelques jours. La plupart se sont réfugiés à Homs et dans sa région.

    « Nous réitérons, affirme-t-il, au nom de Dieu, notre appel aux assiégeants pour qu’ils aient pitié de ces innocents qui ne sont aucunement en cause dans cette tragédie, afin qu’ils les laissent sortir sains et saufs en leur réservant un bon traitement ». 

  • La mort de Tadeusz Mazowiecki

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    Tadeusz_Mazowiecki.jpgLu sur RadinRue :

    TADEUSZ MAZOWIECKI s’en est allé auprès de Dieu

    par enka

    La Pologne vient de perdre un des piliers de son passage entre la dictature communiste et la libre Pologne d’aujourd’hui. Tadeusz Mazowiecki est décédé à l’âge de 86 ans ce lundi. Il fut le créateur des « Intellectuels Catholiques » et Premier Ministre dans l’époque charnière de la Pologne sous le joug des rouges (PRL) et la République Polonaise qui a aboli le communisme en Europe.

    Juriste, journaliste et Premier Ministre, Tadeusz Mazowiecki a été un des piliers de la Pologne qui a lutté contre le communisme. Il fut le Premier Ministre polonais à la charnière du passage vers la liberté.

    Avec lui, la Pologne perd « l’un des pères de la liberté et de l’indépendance », a souligné aujourd’hui le ministre des affaires étrangères polonais, Radoslaw Sikorski.

    Mazowiecki avait obtenu ses diplômes de Droit à la fin de la seconde guerre mondiale. Il rejoint rapidement "Pax" mouvement intellectuel catholique très influent dans une Pologne à la botte des communistes. Mais "Pax" reste assez effacé politiquement dans le combat contre le communisme, et Mazowiecki préfère un engagement plus solide pour son pays.

    Il quitte PAX en 1955, et en 1957 crée KIK (Klub intelektualistow Katolickich) – Club des intellectuels catholiques – et, l’année suivante, le dote d’une revue mensuelle, „Więź” (Le lien). Il fait alors la connaissance de Karol Wojtyla, que l’on consacre évêque à Cracovie. Il restera rédacteur en chef de Więź” , jusqu’à son arrestation par le pouvoir communiste dirigé alors par le Général Jaruzelski le 13 décembre 1981, alors que l’Etat de guerre est promulgué en Pologne. De décembre 1981 à mars 192, le mensuel est interdit.

    En 1961, il entre au Parlement : la déstalinisation ouvre la Diète polonaise a des députés catholiques vraiment indépendants, ceux du groupe Znak (Signe), du nom de la maison d’édition qui publie, à Cracovie, Tygodnyk Powzechny. Cet hebdomadaire est la seule publication d’opposition et Wojtyla y écrit régulièrement.

    En 1968 Mazowiecki s’élève contre les purges mises en place par les communistes à l’encontre des juifs de Pologne. Il s’insurge aussi contre les intimidations violentes que l’état met en place contre les étudiants, ainsi que le mouvement des hippies, qui avait alors à sa tête le sculpteur polonais Joseph Pyrz, et qui luttaient eux-aussi contre le communisme et le manque de liberté d’expression. A cette époque les leaders que seront dans Solidarnosc ( qui n’existait pas encore ) Kuron et Michnik écrivent sous un pseudonyme dans « Więź », qui ouvre ses colonnes à la gauche non communiste.

    1970, c’est la tragédie de Gdansk : l’armée écrase dans le sang la révolte des ouvriers à laquelle participe un certain Walesa. Mazowiecki fera partie de la commission d’enquête. Cette année-là, il est veuf pour la seconde fois, avec trois fils. En 1976, il soutiendra Kuron, Michnik et quelques autres intellectuels qui créent le KOR – Comité de défense des ouvriers. Avec l’historien Geremek, il fonde les « universités volantes », pour diffuser une culture indépendante.

    En 1989 au mois d’août il a été le premier Premier Ministre de la Pologne post-communiste. C’est son gouvernement qui a changé la Pologne.

    Actuellement Mazowiecki était conseillé du président polonais en exercice Bronisław Komorowski. Il a été hospitalisé il y a quelques semaines après une journée de travail à la Chancellerie Présidentielle.

    Toujours vaillant dans la Foi, Mazowiecki est mort le jour de sa fête, son Saint Patron étant Tadé Jude.

    radinrue.com

  • Ramdam helvétique autour d'une définition hétéro du mariage en passe d'être inscrite dans la constitution

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    Lu ICI :

    «UNE GIFLE POUR TOUS LES HOMOS SUISSES»

    Au grand dam des associations LGBT, le Gouvernement helvétique a accordé son soutien à l'initiative «Non à la pénalisation du mariage». Un texte qui introduit en douce une définition strictement hétéro des unions.

    Le Conseil fédéral n’a rien trouvé à redire à l’initiative du Parti démocrate-chrétien (PDC) baptisée «Non à la pénalisation du mariage». Mercredi, le Gouvernement s’est exprimé en faveur du texte, déposé en décembre dernier, et qui sera donc soumis au peuple. Cette proposition vise à modifier la Constitution de manière à placer les couples mariés sur un pied d’égalité avec les célibataires en matière d’impôts et d’assurances sociales. Depuis son lancement, elle avait pourtant fait l’objet de mises en garde répétées de la part des organisations LGBT helvétiques. En cause, une petite phrase aux conséquences lourdes: Le mariage, dit l’initiative, est «l’union durable réglementée par la loi d’un homme et d’une femme».

    PRÉOCCUPANT

    Une modification de la loi fondamentale dans ce sens serait «une gifle pour toutes les personnes aimant une personne du même sexe, souligne un communiqué commun de six formations politiques helvétiques allant des Gays dans l’UDC aux Jeunes socialistes. Le fait que le Conseil fédéral n’a pas mis un seul mot sur cette définition du mariage dans son communiqué de presse est particulièrement préoccupant.»

    Dans la foulée, LOS, Familles Arc-en-Ciel, Transgender Network et Pink Cross met en évidence le grand bond en arrière que constituerait une telle disposition pour la Suisse alors que l’Espagne, par exemple, vient de confirmer le droit constitutionnel au mariage égalitaire. Ce pays, note le communiqué, «a réussi le pari de représenter et d’intégrer au sein de la société la diversité des modèles familiaux, ceci sans grand conflit. [..] La constellation que nous présente le PDC comme étant la famille idéale, papa/ maman/enfant cache l’évidence: la grande majorité des familles ne ressemble en rien à ce modèle, mais plutôt à une famille monoparentale, à un patchwork familial, ou à une famille homoparentale.»

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  • L'écrivain algérien Boualem Sansal ne croit pas à la démocratie dans le monde arabo-musulman

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    Lu sur Le Vif :

    "Je ne crois pas à la démocratie dans le monde arabo-musulman"

    L’écrivain algérien Boualem Sansal fait sensation avec un essai tonitruant (1) révélant les origines, les tabous et les méfaits de l’islamisation qui poursuit sa propagation mondiale.

    • Le Vif/L’Express : Quel éclairage apporte un écrivain en « regardant un sujet de manière littéraire » ? 

    Boualem Sansal : Je précise d’emblée que je ne suis pas un spécialiste de l’islam pour pouvoir parler librement. On a besoin d’auteurs de toutes sortes, mais je m’intéresse aux phénomènes de société de notre époque. C’est pourquoi j’aimerais retrouver l’engagement des écrivains d’antan. Telle une caste détachée, ils restent absents du débat public, au lieu d’en être des acteurs. Lorsqu’on est confronté à une question aussi menaçante pour la société que l’islamisation, on doit se comporter en militant. Écrire ne suffit pas pour faire avancer les choses. Ce livre vise à dépasser le simple discours politique pour examiner les mécanismes profonds. J’espère vivement qu’il provoquera un vrai débat. 

    • Comment expliquez-vous le silence des intellectuels arabes, que vous qualifiez de « vecteur d’islamisme » ? 

    Ce qui me frappe, c’est que ce silence a existé de tout temps, quels que soient les sujets qui traversent l’ensemble des sociétés (le divorce, l’homosexualité ou la crise économique). C’est lié à la structure même de la société arabo-musulmane, dictatoriale ou féodale. Au mieux, les intellos sont des troubadours répétant le discours officiel. Ceux qui vivent en Occident demeurent également muets. Comment les réveiller ? Le mouvement Ecrivains pour la Paix − que j’ai fondé avec l’écrivain israélien David Grossman − a le plus grand mal à les mobiliser car ils redoutent d’être excommuniés ou assassinés. Or le propre de l’intellectuel est de dépasser la crainte, sinon il devient soldat.

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  • Affaires d'écoutes : l'espionnage américain ciblerait aussi des organisations catholiques

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    Lu sur "Benoît-et-moi" :

    L'espionnage des USA aux dépens d'ONG catholiques

    Un article (troublant) du parlementaire italien, et député européen catholique Luca Volontè, sur la Bussola. Il y est question de la Manif pour tous (28/10/2013)

    Bien entendu, cela n'exclut pas d'autres types d'interceptions, ou pour d'autres motifs.

    Quand l'espionnage des USA est aux dépens des ONG catholiques (http://www.lanuovabq.it )

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    Enfin, au moins en paroles, les institutions italiennes et européennes semblent secouées par la pratique anglo-américaine d'écouter des millions de conversations privées, simples citoyens et agents de l'Etat, sans en donner de raisons ni, pour le moment, avoir fourni la moindre garantie de destruction d'une telle documentation.

    A pas lents, mais parfois, la politique des petits pas pourrait être efficace. Cela ne finira sans doute pas autour d'un verre; l'Allemagne ne le permettra pas, et c'est pourquoi Barroso et Van Rompuy sont obligés de "tenir ferme la position européenne". Tous interceptés, avec des risques de "totalitarisme" à faire pâlir les prévisions romanesques du "big brother" d'Orwell. Il n'y a pas eu à ce jour, et je crois qu'il n'y aura pas de communications officielles des gouvernements individuels ni de la Commission, les citoyens et les organisations interceptés ne seront pas avisés, ni protégés ultérieurement.

    Certainement, je l'affirme explicitement, il y a des organisations no-profit ouvertement écoutées, dont les mails et les actions stratégiques (bien qu'absolument légitimes et conformes aux lois internes et internationales) ont été "monitorés" et ont fourni des éléments utiles pour d'autres ONG et lobbies systématiquement liés au Département d'Etat US. On ne pourrait pas expliquer sinon l'espionnage découvert aux dépens de la Manif pour tous, en France, sur laquelle des enquêtes sont ouvertes après la dénonciation de l'organisation. Je ne suis ni "complotiste", ni naïf, je pense à plus forte raison que cette honteuse parenthèse de l'administration Obama jette une tache sur la glorieuse tradition américaine. Elle reste une ignoble parenthèse, qui doit être clarifiée dans tous ses détails, et pour tous les interceptés.

    Lire la suite sur le site "Benoît et moi"

     

  • LLN 7 novembre : conférence-débat sur l'euthanasie pour les mineurs

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    LLN - Conférence sur l'euthanasie
    LLN - Conférence sur l'euthanasie | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

    Le Kot droits de l'Homme vous invite à une conférence

    le jeudi 7 novembre 2013

    à l'Auditoire Montesquieu 03  (pl. Montesquieu, LLN).

     

    L'EUTHANASIE POUR LES MINEURS :

    un progrès pour les droits de l’Homme ?

     

    L'euthanasie, chacun a son avis sur la question. Aujourd'hui, on parle de l'étendre aux enfants et aux personnes atteintes de démence.  Est-ce que cela deviendra un droit ?  Qu'en penser ?

     

    Des experts sur le sujet seront là pour en débattre et répondre à vos questions.

     

    Philippe Mahoux (Président du groupe PS au Sénat)

    Catherine Dopchie (Oncologue et médecin en soins palliatifs)

    Christine Defraigne (Présidente du groupe MR au Sénat)

    André du Bus (Sénateur CdH)

    Animé par Michel Dupuis (Philosophe et président du Comité consultatif de bioéthique de Belgique)

     

    PAF : GRATUIT

  • La laïcité, cache-sexe d'une haine du catholicisme ?

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    Lu sur Boulevard Voltaire

    Laïcité ou haine du catholicisme ?

    Pierre Van Ommeslaeghe, Professeur de philosophie.

    Monsieur Peña-Ruiz est un philosophe patenté. Je veux dire par là que non seulement il a les diplômes requis pour se dire philosophe, mais qu’en plus il pense dans les clous. D’ailleurs, il est professeur à l’IEP (Institut d’études politiques) et écrit dans Le Monde. C’est vous dire si l’on n’attend pas de pensée iconoclaste de sa part. Il était à Rodez lundi dernier, invité par la préfecture pour parler de la laïcité. Dans cette période d’opulence, on peut bien se permettre quelques libéralités pour évangéliser les péquenots de province… Je suis donc allé l’écouter, me disant que de la part du penseur officiel sur la question, je pourrais recevoir quelques lumières sur la position actuelle de la question, notamment des problèmes nouveaux qui se posent à elle du fait des revendications de certains musulmans (voile, halal dans les cantines, médecins selon les sexes, contestation de certaines matières à l’école, etc.).

    J’ai été déçu. Son discours aurait aussi bien pu être prononcé il y a cinquante ans, voire il y a un siècle. En résumé, l’Église catholique a toujours cherché à bénéficier de privilèges par une collusion avec le pouvoir politique. À l’appui de cette thèse, de nombreux exemples, depuis l’Ancien Testament (le christianisme ne revendique-t-il pas une filiation avec le judaïsme ? Si ce n’est lui, c’est donc son père) jusqu’à Galilée en passant par les croisades. Les collusions entre religion et politique en islam ? Les éventuelles violences de celui-ci (en Terre sainte, mais aussi le siège de Vienne, la piraterie en Méditerranée pour fournir les marchés aux esclaves, etc.) ? Il n’en a pas entendu parler.

    Philosophiquement, s’il reconnaît qu’il y a des textes évangéliques qui peuvent aller dans le sens d’une distinction entre le spirituel et le temporel (en fait un seul, la parabole du bon grain et de l’ivraie), c’est pour en brandir d’autres, non évangéliques, ou pour stigmatiser des interprétations et des pratiques qui vont à l’encontre. Instruction à charge.

    En face de la méchante Église se sont levés les gentils défenseurs de la laïcité, qui eux n’ont jamais été violents (défense de rire). Cette laïcité est universelle, même si elle n’existe qu’en France. Dire qu’elle devrait être « ouverte », c’est la contester. Il y a encore aujourd’hui des entorses à cette laïcité : des écoles catholiques reçoivent des subsides publics ! Pour faire du prosélytisme ! Par contre, pas un mot sur l’obligation de se marier civilement avant de le faire religieusement ; pas un mot sur la nomination des évêques qui ne peut se faire qu’avec l’aval du ministère de l’Intérieur. Ce serait reconnaître que de tout temps le pouvoir politique a cherché à contrôler le religieux, voire à s’y substituer, ce à quoi le christianisme s’oppose, s’opposant ainsi à un fondement du totalitarisme.

    C’est la conclusion qui est la plus inquiétante. Pour faire une place aux populations immigrées, il faudrait, selon M. Peña-Ruiz, en rabattre sur notre héritage culturel (sous-entendu : trop chrétien). Peut-être pense-t-il, comme Mme Bouzar, qu’il faudrait supprimer quelques jours chômés chrétiens, comme Noël ou Pâques, pour y substituer des fêtes musulmanes, juives, bouddhistes, taoïstes ou autres. Peut-être faudrait-il raser quelques monuments catholiques trop voyants, par exemple le Sacré-Coeur de Montmartre, comme le suggérait récemment un communiste parisien ? La laïcité n’est parfois que le cache-sexe d’une haine profonde du catholicisme, jusqu’à favoriser une religion qui ne connaît pas ce principe et ne pourrait que le supprimer si elle venait à s’imposer en France. Paradoxal.

  • On ne peut donner tout à César et prétendre oublier Dieu, sans être totalitaire.

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    Un excellent éditorial de notre ami Pascal de Roubaix sur "Le Beffroi"

    Démocratique, cette politique de mort ?

    Ayant inauguré un nouveau site internet officiel sur les « droits de la femme », une jeune et jolie personne qui a le rude privilège d’être ministre dans le gouvernement français actuel, vient de reprendre à son compte un slogan particulièrement efficace mais surtout particulièrement monstrueux : « L’avortement n’est pas un problème, l’avortement est une solution ! »

    J’ai envie d’ajouter : « Oui, et même une solution finale !» (Une référence qu’on aurait pu espérer ne jamais plus devoir envisager).

    Je ne sais pas où ni comment se (dé)forment les esprits de ces gens qui, dans tous nos pays, imposent leur inconscience mortifère, et je ne désire pas le savoir, mais je ne puis pas accepter la société qu’ils nous concoctent.

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  • Bulletin de l'IEB - 24 octobre 2013 - Peine de mort Euthanasie prisonniers

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