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Politique - Page 575

  • Euthanasie des mineurs : les Veilleurs restent mobilisés

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    Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique sont en cours à la Chambre et on annonce un vote précipité sans avoir pris le temps d'écouter des experts.
    En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Palais de la Nation (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi) ce 21 janvier dans la soirée.
    ATTENTION
    Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.
    Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.
    Merci de respecter la distance et le silence pendant toute la durée de la protestation (sauf pour parler individuellement avec les passants qui souhaitent être informés sur les projets de loi et sur la pratique de l'euthanasie dans notre pays). Si vous souhaitez discuter par après avec d'autres veilleurs debout, veuillez quitter les lieux le plus rapidement possible. Tout attroupement devant le Sénat est à proscrire absolument.

  • Manifestation pour la Vie : des Belges à Paris

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    Un ami est allé manifester à Paris hier; son témoignage :

    Il est 9h30 ce dimanche 19 janvier 2014. Notre autocar en partance pour Paris démarre de la basilique de Koekelberg. Un petit détour par Nivelles, puis Valenciennes, un court arrêt le long de l'autoroute, et nous voici dans la capitale française vers 14 h.

    L'après-midi est placé sous le thème de l'Espagne, qui a récemment légiféré dans le but de limiter le nombre d'avortements et en tout cas, de ne jamais le considérer comme un droit! On voit flotter ici et là des drapeaux espagnols, alors que bon nombre de manifestants sont habillés de jaune et de rouge!

    La foule commence à affluer, mais ce n'est que peu après 15h que le cortège démarre.

    Au cours de la marche, les organisateurs mettent le public en garde par rapport au projet de loi qui se prépare en France, et qui comporterait deux clauses inacceptables: l'une tend à exclure la clause de "détresse" que toute femme voulant avorter doit invoquer jusqu’à présent, héritage de la loi Veil de 1975; en faisant sauter ce dernier petit verrou, la porte à l'eugénisme est grande ouverte: qui pour choisir le sexe de l’enfant, qui pour éliminer un embryon malade ou choisir la couleur des ses yeux. L’horreur n’a pas de limite! La seconde clause qui se prépare consiste à étendre la notion d'entrave à l’avortement: elle pourrait se traduire par l'interdiction pure et simple des manifestations comme celle à laquelle nous participons. Incroyable dans un pays où, semble-t-il, règne encore la liberté d’expression...

    Après deux heures, la place Vauban constitue le point ultime de notre marche et quelques bonnes surprises nous y attendent: le discours d'un député espagnol, suivi par l'apparition des hommens, qui se manifestent d'abord par leurs torches lumineuses avant de se rassembler sur un podium inondé de fumée rouge. Ils font place à un autre discours, sur un autre podium: celui de Jean-Marie Le Méné de la fondation Jérôme Lejeune. Il souligne que la manifestation est soutenue par l’ex-féministe Jane Roe, qui après avoir fait légaliser l’avortement aux Etats-Unis en 1973, s’est convertie au christianisme et pèse de tout son poids pour aider les associations qui luttent pour la vie.

    Jean-Marie Le Méné est convaincant dans son discours: « Peu importe à quel point une personne ou toute une nation se perd dans l’obscurité de la culture de l’avortement, la rédemption est possible, les choses peuvent changer, nous ne devons jamais perdre cette conviction et nous devons sans cesse nous renforcer dans la lutte pour la vie! » Et de reprendre un extrait de la lettre de Jane Roe: « L’exemple du Professeur Jérôme Lejeune m’inspire comme je sais qu’il vous inspire aussi et je prie pour que nous recevions tous la force de la leçon de sa vie. Et rappelez-vous: nous ne travaillons pas seulement pour la victoire, nous travaillons à partir de la victoire, parce que la vie a déjà triomphé de la mort ».

    Cerise sur le gâteau: nous apprenons des organisateurs le nombre officiel de participants: 45.000 personnes, un record! Nous y aurons participé très modestement, avec notre groupe d’une trentaine de personnes. Mais c’est une nouvelle fois le coeur léger que nous quittons Paris vers 18h30 pour nous retrouver à Bruxelles vers 23h.

    Album photos

    Voir également :  http://www.hommenouveau.fr/898/societe/forte-mobilisation-ce-dimanche-lors-de-la-marche-pour-la-vie.htm

  • Paris : 40.000 personnes à la Marche pour la Vie

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    En Marche pour la Vie

    les photos de la Marche 2014

  • Le pape soutient la Marche pour la Vie du 19 janvier à Paris

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    Le Pape François soutient la Marche pour la Vie à Paris

    source : Radio Vatican

    Le Pape François a apporté son soutien à la Marche pour la vie organisée dimanche à Paris. C’est le nonce apostolique, Mgr Luigi Ventura, qui l’indique dans un courrier aux organisateurs. Le Saint-Père a été informé de cette initiative en faveur du respect de la vie humaine et il réaffirme la nécessité de maintenir vive l’attention pour ce sujet si important. Dans son discours au corps diplomatique lundi dernier, il avait dit l’horreur que lui inspire l’avortement. « La seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l'avortement, nous fait horreur », avait-il lancé. 

    Comme le rappelle l’hebdomadaire Famille chrétienne, en juin dernier, à l’occasion d’une rencontre avec une délégation de parlementaires français, le Pape François avait incité les élus à ne pas hésiter à « abroger» les lois si nécessaire. Il doit par ailleurs rencontrer le président François Hollande, vendredi prochain. Une pétition circule dans les milieux catholiques français pour alerter le pontife au sujet de la politique française hostile, selon ses signataires, aux positions fondamentales des chrétiens sur les questions de la vie et de la famille. Le Souverain Pontife fait donc part de sa proximité spirituelle avec les participants à la Marche pour la vie et leur accorde sa bénédiction apostolique. En 2011, Benoît XVI avait lui aussi béni cette même initiative. 

    L'Eglise de France très attentive au dossier de l'IVG

    Réuni le 15 janvier, le Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France est intervenu au sujet du projet de modification sur l’IVG. Il déplore la transformation profonde de la législation que provoquera, s'il est voté, le remplacement des mots évoquant « la situation de détresse de la femme » par les mots « qui ne veut pas poursuivre une grossesse ». Les évêques invitent tous les responsables éducatifs en milieu scolaire, universitaire, au sein des mouvements de jeunes à se mobiliser pour une meilleure éducation affective des jeunes qui leur fasse percevoir la grandeur du corps humain et celle d'une vie affective responsable. 

    Selon les mots du président de la Conférence des évêques, Mgr Georges Pontier, « Ne pas faire place à l'enfant à naître, ne pas accompagner la vie jusqu'au bout, ne pas offrir un avenir professionnel à des milliers de jeunes et adultes, ne pas regarder la vie à partir des plus fragiles, tout cela est un déni de fraternité et d'humanité ». Pour les évêques la suppression de la mention des conditions de détresse de la femme est inacceptable. Elle élude toute l'expression de compassion d'une société et sa volonté d'y répondre. L’avortement n’est jamais banal. De l'embryon naissant, au souffle ultime du dernier jour, notre vie est plus grande que nous-mêmes ! Quelques jours auparavant, la conférence des évêques de France avait publié un document très sévère sur les projets du gouvernement concernant la fin de vie. 

    Le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, ainsi que ses vice-présidents, ont été reçus par le Pape François cette semaine. Les représentants de l’épiscopat français ont évoqué avec lui de nombreux sujets de société en France, comme le mariage pour tous, la laïcité, l’euthanasie, la famille ou encore la place de l’Islam en France.

  • S'abonner au Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Bioéthique : Bulletin d'information - Bruxelles.

    Le travail, au sein de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB) de Bruxelles, est de veiller, synthétiser et de décrypter l’information en matière de bioéthique pour qu’elle soit accessible en un clic.

    Plus de 5.000 personnes en Belgique reçoivent gratuitement tous les 10 jours le Bulletin d'information: court, synthétique, interpellant.

    Vous pouvez aujourd'hui  vous inscire dans la liste de distribution en cliquant ICI.

    Le site 

    vous renseigne sur la charte de l'IEB, le Comité scientifique et les collaborateurs de l'Institut.

    P.S. Pour les étudiants et leurs professeurs: voyez les Fiches Didactiques de l'IEB

     

    L'équipe de l'IEB

  • Paris, 19 janvier : Grande Marche nationale pour le respect de la Vie

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    Le communiqué d'En marche pour la vie :

    Subrepticement glissées dans le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes (n°1380), examinées à l’Assemblée Nationale à partir du 20 janvier, ces dispositions relatives à l’avortement, sont sans rapport avec l’objet du texte. L’une des plus inquiétantes est celle qui prévoit d’étendre le délit d’entrave à toute information dissuasive sur l’IVG. Sera retenu comme délit d’entrave à l’IVG une information donnée à une femme enceinte qui n’évoque pas la possibilité d’avorter. "Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables prévus par les articles L. 2212-3 à L. 2212-8". 

    Cette disposition vise clairement les plateformes téléphoniques et sites internet d’information spécialisés dans l’écoute et l’accompagnement des femmes enceintes en situation de détresse ou vivant mal leur grossesse. Cécile Edel, porte-parole du Collectif En Marche pour la Vie, ne décolère pas : « Avec cette loi, si elle est votée, on va sanctionner toute information qui alerterait sur les conséquences psychologiques voire physiques de l’IVG chez la femme. La liberté d’expression est ni plus ni moins supprimée au profit du lobbying des féministes visant à promouvoir l’avortement comme un droit ».

    A l’heure où l’Espagne s’apprête à voter une loi de progrès en faveur du respect de la vie en limitant les avortements de complaisance et la plupart des avortements eugéniques, la France reste campée sur de vieilles lunes idéologiques.

    Le Collectif "En marche pour la vie" regroupe une dizaine d’associations françaises d’aide aux mères en détresse et de défense de la vie de la conception à la mort naturelle. La marche, ouverte à tous, quelles que soient les origines, les convictions philosophiques, politiques ou religieuses s’est imposée depuis quelques années comme la plus grande marche annuelle d’Europe en faveur du respect de la vie.

  • Les enjeux du projet de loi sur l'avortement en Espagne

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    Espagne : les enjeux du projet de loi sur l'avortement
    A la lumière du droit européen et du contexte politique

    par Grégor Puppinck

    ROME, 16 janvier 2014 (Zenit.org) - Le European Centre for Law and Justice a réalisé une analyse en détail des principales dispositions du projet de loi espagnol, en les confrontant au droit en vigueur dans d’autres pays européens ainsi qu’à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Il en ressort d’une part que ce texte ne viole aucune norme européenne ou internationale et d’autre part que tant les critiques des « pro-avortement » que l’optimisme des « pro-vie » sont excessifs.

    Au-delà du droit, ce projet de loi témoigne d’une nouvelle tendance politique en Occident tendant non plus à considérer l’avortement comme une « liberté et un progrès », mais comme une violence à limiter. Cela étant, l’application future de ce projet de loi demeure imprévisible et dépendra largement des circonstances politiques et culturelles.

    Voici un résumé de cette analyse qui peut être téléchargée intégralement ici et sur www.eclj.org

    Le 20 décembre 2013, le Conseil des ministres espagnol a adopté un projet de loi intitulé « protection de la vie de l’enfant conçu et des droits de la femme enceinte »
     
    [2] tendant à protéger à la fois la vie de l’enfant conçu et les droits à la santé et à la vie de la femme enceinte. Ce projet de loi, s’il est voté, remplacera la loi organique n°2/2010 sur « la santé sexuelle et reproductive et l’interruption volontaire de grossesse »
     
    du 3 mars 2010 qui avait depuis son adoption été fortement critiquée. Un million de personnes avaient manifesté contre ce texte en octobre 2009[3].

    La loi espagnole de 2010, modifiant une loi antérieure de 1985, présentait l’avortement comme un droit et une liberté, et non plus comme une exception au droit à la vie de l’enfant. Selon cette loi adoptée sous le Gouvernement de M. Zapatero, l’avortement peut être pratiqué sur simple demande pendant les 14 premières semaines de grossesse[4]. L’avortement est en outre possible jusqu’à la vingt-deuxième semaine en cas de « risque grave pour la vie ou la santé de la mère ou du fœtus » ; cependant, en raison de l’absence de réel mécanisme de contrôle, l’avortement est dans les faits devenu disponible sur demande jusqu’à 22 semainesEnfin, en cas de maladie grave et incurable au moment du diagnostic, l’avortement peut être pratiqué jusqu’au terme de la grossesse à la condition que cette maladie soit attestée par une commission de médecins, lesquels peuvent appartenir à la clinique réalisant l’avortement en cause.[5] Par ailleurs, cette loi de 2010 permettait aux filles mineures d’avorter de façon anonyme et limitait fortement le droit à l’objection de conscience du personnel médical. En bref, la loi de 2010 visait à étendre et faciliter l’avortement, devenu un « droit » en soi,  quitte à restreindre les droits des tiers.

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  • Avortement : le projet de loi espagnol vivement débattu au Parlement européen

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    IVG: le projet de loi espagnol fait débat au Parlement européen

    Les pro-avortements, au premier rang desquels Mme Estrela, député portugaise, en qualifiant le projet de loi espagnol de "régression", de "retour en arrière", "de danger pour l’Europe" ou encore "d’idéologie", n’hésitant pas à dire qu’il "renvoie aux heures les plus noires de l’Europe" selon Mme Berrès député française, ont demandé au Commissaire européen de faire respecter "le droit de choisir", qu’ils avancent comme un droit fondamental de la femme, et de défendre l’Europe de cette menace espagnole. Ils invoquent alors tour à tour,  le "danger" du projet de loi espagnol qui provoquerait le retour aux avortements clandestins dangereux pour la santé des femmes, et la discrimination des femmes fondée sur la richesse.En fin de matinée, le Parlement européen a concentré le débat prévu au sujet de la « Non discrimination dans le cadre de la santé et des droits sexuels et reproductifs – déclaration de la Commission » (rapport Estrela) sur le projet de loi espagnol sur l’avortement.

    Face à ces pressions, les parlementaires pro-vie, ont réagi fortement. M. Carlo Casini, député italien, tout d’abord a rappelé qu’il n’y avait pas un seul document international ou national affirmant que l’être conçu n’est pas un être humain, et que dans ce débat il faut faire respecter "les droits de la femme, et les droits de l’enfant".  Il confirme à ses contradicteurs que tout le monde doit défendre les droits génésiques et sexuels, mais qu’en aucun cas l’avortement fait partie de ces droits. Les autres parlementaires invoquent ensuite la responsabilité des hommes sur le sujet, la décision de la Commission européenne Brüstle c/Greenpeace qui affirme que la vie commence dès la conception, la non compétence de l’Union européenne sur ce sujet ou encore les "arguments anti-européens" que cela engendreraient si l’Europe s’ingérait sur ce sujet. Monsieur Stier, député croate, aura le mot de la fin "Tout ce débat pour un projet de loi espagnol. Il faut accepter que la vie commence par la conception, c’est la science du 20ème siècle qui nous le dit. Ce n’est pas à l’Europe de débattre, mais à l’Espagne. Alors allons-y, vive l’Espagne et défendons le droit à la vie".

    Monsieur Kallas, vice président de la Commission européenne, a déclaré à la fin de ce débat : "la Commission reconnait l’indépendance des Etats sur l’avortement […]  l’Union européenne n’a pas de compétence sur les politiques nationales relatives à l’avortement". Il conclut cependant par une phrase ambigüe : "Mais la Commission souhaite abolir toutes formes de discriminations en matière de soins de santé avec les Etats membres". Qu’entend-il par "soins de santé"? Pour l’heure, la menace du rapport Estrela est écartée et le projet de loi espagnol est préservé.

    Pour en savoir plus sur le projet de loi espagnol, téléchargez ici l’analyse intégrale de Grégor Puppinck, directeur du centre européen pour la loi et la justice (ECLJ)  ou la synthèse de cette analyse.

  • Fin de vie : les évêques de France montent au créneau

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    Fin de vie : pour un engagement de solidarité et de fraternité (source)

    On trouvera, ci-après, la déclaration du Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France du 16 janvier 2014, concernant le débat sur la fin de vie. Devant un sujet si grave et douloureux, l'essentiel est de rendre « plus manifeste le respect dû à toute personne » vivant ses derniers jours. Non à l'acharnement thérapeutique. Non à l'acte de tuer. Oui à un développement réel et qualitatif des soins palliatifs. Ce sont les solidarités familiales et sociales qui sont à renforcer.

    Un projet de loi sur la fin de vie pourrait être déposé devant le Parlement d'ici la fin de l'année. Des rapports et des avis rendus publics ces derniers mois ont demandé des améliorations de la loi Leonetti. Cependant, améliorer la législation, ce n'est pas la changer fondamentalement. Le sujet est trop grave pour ne pas agir avec prudence. 

    Contrairement à d'autres [1] , l'avis rédigé par un « panel de citoyens » [2] propose de légaliser le « suicide médicalement assisté », sous condition d'une demande expresse d'une personne en fin de vie ou atteinte d'une maladie jugée irréversible. Aider un malade à mettre lui-même fin à ses jours ou provoquer délibérément la mort d'un patient à sa demande, ce qui est proprement appelé euthanasie, sont inacceptables. L'avis admet même la pratique de l'euthanasie sans consentement de la personne devenue incapable de s'exprimer !

    Notre société cherche à « esquiver la mort » [3] et redoute la proximité avec celui qui va mourir. Elle pourrait être ainsi conduite à des décisions inhumaines. Il importe donc de clarifier le vocabulaire et les buts poursuivis. Personne ne peut provoquer délibérément la mort, fût-ce à la demande d'une personne gravement malade, sans transgresser un interdit fondamental. « Tu ne tueras pas » [4] demeure une exigence morale majeure de toute société, et, pour les croyants, un commandement de Dieu. C'est le fondement de toute vie sociale respectueuse d'autrui, spécialement des plus vulnérables [5]. Nombre de nos contemporains, en raison d'une maladie, d'un handicap ou de leur âge, se sentent devenus une charge pour leurs proches et un poids pour la société. Ils souffrent de leur solitude, de l'indifférence d'autrui, du regard porté sur eux dans une société axée sur les valeurs d'autonomie et d'efficacité. Ceux qui en viennent à douter de la valeur et du sens de leur vie ont besoin « d'accompagnement, de solidarité et de soutien dans l'épreuve » [6] . N'aurons-nous rien d'autre à leur proposer que de mettre fin à leur existence ?

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  • Syrie : un jeune chrétien exécuté et décapité par des djihadistes

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    SYRIE - Jeune chrétien tué et décapité par des djihadistes (source : fides.org)

    Homs – Des militants islamistes ont tué et décapité un jeune chrétien, en blessant grièvement un autre. L’épisode, qui a eu lieu le 8 janvier dernier, a été porté à la connaissance de Fides seulement maintenant par un prêtre du Diocèse d’Homs. Les deux hommes, Firas Nader et Fadi Matanius Mattah , se rendaient en voiture d’Homs au village chrétien de Marmarita lorsqu’un groupe de cinq djihadistes armés a intercepté le véhicule et a ouvert le feu. Une fois arrivés à la voiture, les miliciens, constatant que le plus âgé portait une croix au cou l’ont décapité, plantant la croix dans son cœur. Ils se sont ensuite emparés de l’argent et des documents, laissant le plus jeune à terre, blessé, croyant qu’il était mort. Ce dernier, témoin oculaire de la scène, est parvenu par la suite à se mettre à l’abri, arrivant à pieds dans la petite ville d’Almshtaeih, avant d’être évacué sur l’hôpital de Tartous. Des fidèles sont parvenus à récupérer le corps de Fadi Matanius Mattah, le portant à Marmarita où la communauté chrétienne locale endeuillée a exprimé sa profonde indignation.

    Selon un communiqué envoyé à Fides par la Fondation de droit pontifical Aide à l’Eglise en Détresse, la violence à l’encontre les chrétiens de Syrie, suite à la détérioration du scénario sur le terrain, pollué par la présence de milliers de factions islamistes, devient actuellement « l’une des pires persécutions subies par les chrétiens en ce début de troisième millénaire ». Selon les derniers rapports, plus de 600.000 chrétiens – soit un tiers du total des fidèles syriens – ont évacué leur domicile ou trouvé refuge dans les pays limitrophes. Les responsables chrétiens confirment l’exode massif des chrétiens de Syrie, qui pourrait sérieusement compromettre l’avenir des chrétiens au sein de la nation.Ainsi que l’indique l’AED, à Homs, Marmarita et Hamat, la population syrienne, dont de nombreux chrétiens, vit dans une situation de grave gêne et a urgemment besoin de nourriture, de chauffage, d’abris et de médicaments à cause du froid qui aggrave la crise humanitaire créée par le conflit.

  • L'euthanasie des mineurs à la Chambre; écrivez à vos députés

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    Un appel d'Action pour la Famille :

    ECRIVEZ AUX DEPUTES POUR VOS OPPOSER A L’EUTHANASIE DES ENFANTS !

    Mardi 14 janvier la Commission de la justice de la Chambre a mis examiné la proposition de loi élargissant l’euthanasie aux enfants (sans limite d’âge), déjà votée au Sénat, et a décidé de ne pas procéder à des auditions d’experts. Cela signifie que l’extension de la loi risque fort d’être votée très prochainement en séance plénière de la Chambre des députés. 

    Ce passage en force de la majorité alternative PS, sp.a, N-VA, Open VLD, Ecolo-Groen et certains MR en dit long sur la détermination idéologique des partisans de l’accès à l’euthanasie pour des catégories de plus en plus larges de la population.

    Il faut agir. La manière la plus efficace est d’écrire aux députés pour les encourager à déposer des amendements et à voter contre la proposition de loi. La quasi-totalité des députés PS, sp.a, N-VA, Open VLD, Ecolo-Groen sont en faveur de l’extension de la loi. Tous les députés CdH, CD&V et VB s’y opposent. Il faut donc principalement écrire aux députés MR et à certains PS, Ecolo et FDF. Vous trouverez ci-dessous leurs adresses mail ainsi qu’une lettre-type, mais qu’il est conseillé de modifier en utilisant vos propres mots. Ces lettres ont un impact, d’autant plus que les élections approchent. Ecrivez dès maintenant !

    Lors des prochaines élections, Action pour la famille informera très largement les électeurs sur les votes des candidats.

    Autres informations. Dimanche dernier le rassemblement organisé (en une semaine !) par le collectif les Dossards Jaunes pour protester contre le manque de contrôle de la loi sur l’euthanasie et le noyautage de la commission euthanasie par des membres d’associations en faveur de l’élargissement de la loi (ADMD, RWS, EOL, LEIF) a réuni plus de 300 personnes. La députée bruxelloise Anne-Charlotte d’Ursel (MR) était présente. Les médias belges et étrangers y ont fait écho. Voir http://www.dossardsjaunes.be/  

    Un tout grand merci !

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw

    http://www.actiegezin-actionfamille.be/

    Lettre-type

    Madame la Députée,

    Monsieur le Député,

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  • Supprimer les partis politiques ?

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    Un ami attire notre attention sur la mise en ligne d'une page d'un livre audio. Il s'agit de la note de Simone Weil (1909-1943) intitulée : "Note Sur La Suppression Générale Des Partis Politiques".

    Présentation sur litteratureaudio.com :

    L’homme démocratique moderne regarde comme une vache sacrée le pluralisme des partis politiques.

    Le texte que l’on va entendre ici déboulonne l’édifice de cette statue encore aimée, consciemment ou inconsciemment.

    Cette institution des partis est en effet adorée d’autant plus religieusement que l’on se complaît souvent, dans la simple imprécation verbale contre les partis, sans tirer au clair le concept même de parti politique.

    C’est donc tout le mérite de la Note de Simone Weil, écrite vraisemblablement dans les années 1940 que de faire ce travail d’analyse et d’en tirer les conclusions.

    « L’usage même des mots de démocratie et de république oblige à examiner avec une attention extrême les deux problèmes que voici :

    Comment donner en fait aux hommes qui composent le peuple de France la possibilité d’exprimer parfois un jugement sur les grands problèmes de la vie publique ?

    Comment empêcher, au moment où le peuple est interrogé, qu’il circule à travers lui aucune espèce de passion collective ?

    Si on ne pense pas à ces deux points, il est inutile de parler de légitimité républicaine.

    Des solutions ne sont pas faciles à concevoir. Mais il est évident, après examen attentif, que toute solution impliquerait d’abord la suppression des partis politiques. »

    Simone Weil, Note sur la suppression générale des partis politiques.

    Pour écouter, cliquer sur le lien suivant : http://sd-36232.dedibox.fr/WEIL_Note_sur_la_suppression_generale_des_partis_politiques_.mp3