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Politique - Page 575

  • Parlement européen : une guerre éclair contre le respect de la vie humaine

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    Parlement européen: guerre à la culture de la vie

    Un déni de bon sens

    (Zenit.org) - Le président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE), Antoine Renard, dénonce une "guerre éclair" au Parlement européen contre le respect de la vie humaine. Il proteste: "en soutenant une résolution au Parlement européen", certains membres du Parlement "neutralisent l'initiative citoyenne européenne en faveur de l'embryon humain "Un de Nous"." Voici ses explications.

    ***

    Le Parlement européen s’apprête à voter, mardi 22 octobre prochain à Strasbourg, une résolution sur « la santé reproductive et sexuelle ». Ayant exprimé leur soutien pour ce texte, les députés européens de l'UMP soutiennent la neutralisation politique de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" (soutenue par plus de 1.3 million de citoyens de l’UE). Leur position sera vraisemblablement identique à celle de l'UDI, du Modem, des Socialistes, des Verts et des Communistes. La jurisprudence de l’Union européenne qui constitue la base de cette initiative sera ainsi bafouée, ce dont les lobbies pro-avortement s'en félicitent. Un projet de résolution alternative a été déposé pour offrir une vraie alternative au projet initial, faisant respecter le droit communautaire et "Un de Nous".

    Déni de bon sens

    La volonté de certains membres du Parlement européen de neutraliser politiquement le succès de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" se manifeste par le chiffre A7-0306/2013. Ce projet de résolution déclare l'avortement un droit fondamental, demande une garantie de financement aux associations promotrices de l'avortement, se déclare favorable à la PMA pour célibataires ou lesbiennes, portant ainsi atteinte au droit des enfants de connaître, dans la mesure du possible, leur père et leur mère.

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  • Embryon : mobilisons-nous, c'est urgent !

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    Offensive contre l’embryon à Bruxelles :

    La FONDATION JEROME LEJEUNE et  l’initiative citoyenne européenne UN DE NOUS dénoncent un déni de démocratie et appelle à la mobilisation !

     

    Des observateurs des instances européennes tirent un signal d’alarme : une proposition de résolution portant atteinte à la dignité de l’embryon humain va être votée le 22 octobre.

     

    Pour s’opposer à cette résolution, 4 actions :

    ·        Demander* au Président du Parlement européen de retirer le projet de résolution de l’ordre du jourde l’Assemblée plénière car ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union

                (Markus Winkler, Chef de cabinet, 0032 (0)2 28 40  737, markus.winkler@europarl.europa.eu)

    ·        Demander* au PPE de rejeter le texte : joseph.daul@europarl.europa.eu ; 0032-2-2840662 (Joseph Daul parlementaire français UMP président du parti PPE)

    ·        Interpeller les responsables politiques attentifs à la défense de l’embryon

    ·        ET SURTOUT : Faire signer l’Initiative Citoyenne Européenne Un de Nous sur WWW.UNDENOUS.FR (il faut passer la barre des 100 000 signatures françaises, actuellement à 93 000)

     

    La proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) sera débattue et votée le 22 octobre au Parlement européen : elle inclut le financement de programmes menaçant l’être humain déjà conçu.

     

    La Fondation Jérôme Lejeune, avec les autres acteurs français de la mobilisation UN DE NOUS, dénonce ce projet de résolution.

    En effet, celle-ci excède les compétences de l’Union européenne qui laisse normalement les Etats membres légiférer sur les enjeux bioéthiques. Les financements européens de recherche sur l’embryon et de politiques d’aide au développement incluant l’avortement posent problème.

     

    Plus de 1.200.000 personnes en Europe, signataires de l’Initiative Citoyenne Européenne UN DE NOUS demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne des programmes menaçant l’être humain déjà conçu.

    Les députés européens doivent prendre en compte cette mobilisation citoyenne massive à travers toute l’Europe, et inédite sur le sujet, sous peine de déni de démocratie.

     

    La Fondation Jérôme Lejeune demande une mobilisation d’ici le vote du 22 octobre et jusqu’à la clôture officielle de la collecte à la fin du mois.

    Un très grand merci à vous tous.

     

    Agnès Gaudini

    Responsable du projet UN DE NOUS pour la Fondation Jérôme Lejeune

     

    * 1 exemple de lettre électronique :

     

    Monsieur,
    Une proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) est actuellement inscrite au calendrier du Parlement Européen pour le 22 octobre prochain.

    Ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union, comme il en a déjà été décidé précédemment car : « compte tenu de la dimension éthique, sociale et culturelle de l'avortement, il appartient aux États membres d'élaborer et de faire appliquer leurs politiques et leur législation en la matière. La Commission n'entend pas compléter les politiques nationales de santé publique dans ce domaine. » (réponse du Commissaire Dali du 30 avril 2012).

    Je vous demande donc de retirer la programmation de cette proposition abusive, qui heurte profondément la conscience des signataires de l’Initiative Citoyenne Européenne "Un de Nous", soutenue déjà par plus de 1.200.000 personnes en Europe et qui demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne de pratiques industrielles et scientifiques impliquant la destruction d’embryons humains.
    Confiant à priori dans votre souci du Bien Commun je vous prie de croire, monsieur, en l'expression de ma considération.

    (signature)

  • La mort à volonté

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    Lu sur Euthanasie STOP : 

    La mort à volonté

    M. Drieu GODEFRIDI, chroniqueur

    Quelle est cette urgence qui justifie chez nous l'activisme sur un sujet aussi délicat tandis qu'en France, le Comité national représentant toutes les tendances politiques ou philosophiques, exige un large débat public ? Une opinion de Drieu Godefrifi, Docteur en philosophie, juriste et dirigeant d'entreprise.

    Curieuse frénésie d'un quarteron de sénateurs libéraux qui semblent vouloir à tout prix "étendre" le champ d'application de la loi sur l'euthanasie. N'y a-t-il pas d'autres terrains législatifs à labourer ? Quelle est cette urgence qui justifie l'activisme de ces parlementaires, sur un sujet aussi délicat ?

    Il y eut d'abord l'euthanasie des enfants, que l'on nous a présentée comme une simple extension de la loi existante (2002), une précision, comme une évidence, alors qu'elle aurait fait basculer notre rapport collectif à l'enfance. Comment ne pas voir, en effet, la différence de nature qui existe entre un adulte qui décide de mourir et un enfant, juridiquement incapable en toutes choses depuis la nuit des temps, auquel le libraire est légalement tenu de faire les gros yeux s'il tente d'acheter un billet de Lotto, mais qui déciderait tranquillement "Je me tue !", comme l'écrivit Montherlant au moment de mettre fin à ses jours ?

    Le "Je" est ici une vue de l'esprit, car c'est finalement un médecin qui aurait dû constater "oui, tu as la capacité de te tuer, mon petit". On voit le paradoxe de cette prétendue autonomie de l'enfant et les dérives qu'elle pourrait engendrer. Suite à la mobilisation d'élus, notamment libéraux et de gauche, ce projet a fait pschitt : il est renvoyé après l'été, autant dire aux calendes grecques, vu ce que sera la proximité des élections de 2014.

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  • Aujourd'hui, les Belges sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait

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    Tels sont les propos du Docteur Bernard Debré sur Boulevard Voltaire :

    Euthanasie : non à une société du « tout propre » !

    Bernard Debré - Médecin - Député UMP pour la 15ème circonscription de Paris

    • À l’heure où le Dr Bonnemaison a été renvoyé devant les assises pour l’empoisonnement de sept patients en fin de vie, savez-vous où en est le projet de loi annoncé avant la fin de l’année par François Hollande sur l’euthanasie ?

    Il n’y a pas encore de projet de loi. En revanche, la loi Leonetti du 22 avril 2005, relative aux droits des patients en fin de vie, sera sans doute ajustée et pourrait notamment inclure l’ouverture de davantage de maisons de fin de vie.

    En dehors de ces ajustements, la loi Leonetti semble adaptée en ce qu’elle donne les moyens pour que les malades en fin de vie ou en situation douloureuse souffrent moins.

    • En Belgique, on annonce l’éventualité d’élargir le texte de loi aux « mineurs capables de discernement » et aux personnes « atteintes de démence ». Les trois quarts des Belges, selon un sondage publié récemment dans le quotidien La Libre Belgique, se disent favorables à une telle extension. Qu’en pensez-vous ?

    Je suis extrêmement réservé, voire totalement hostile à ce type de dérives. Prenons le cas des mineurs. Les médecins pourront se retrouver confrontés à des individus qui, malgré leur bonne volonté, ne sont pas atteints d’une maladie mortelle, ou sont sous le coup d’une lourde dépression temporaire.

    Quant à la démence, cela inclut notamment tous les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. On rentre alors dans une tout autre société dans laquelle on se débarrasse des gens qui ne sont pas comme nous, alors que l’objectif de notre société est justement de protéger les plus faibles.

    En France, 800.000 personnes – ce qui correspond aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer – pourraient être concernées. Et d’ailleurs, pour une personne qui serait atteinte de cette maladie et donc incapable de prendre une décision, qui la prendrait pour elle ? On entre véritablement dans une société du « tout propre ».

    S’il fallait une devise pour les décideurs, ce serait celle-ci : « La dignité se retrouve dans les yeux qui regardent la personne malade. »

    • En Belgique toujours, les notions de « souffrances psychiques » ont été introduites dans la loi. Qui en est juge ? Et comment peut-on contrôler la réalité de ces souffrances ?

    C’est une vraie question. Cette souffrance est-elle passagère ? Est-elle définitive ? Comment le reconnaître ? Les Belges sont dans une situation particulière. Aujourd’hui, ils sont obligés de donner la mort à quiconque en exprime le souhait.

    Je ne dis pas qu’il faut laisser souffrir la personne et je suis d’ailleurs contre l’acharnement thérapeutique. J’estime qu’il faut abréger la souffrance, même si, parfois, cela doit réduire l’espérance de vie.

    • Y a-t-il un risque de voir une telle loi proposée un jour en France ?

    Proposée, oui. Votée, non. Pour l’instant, il y a une forme de consensus national qui affirme que la dignité de la personne doit être préservée. Pour l’instant…

  • Les Etats-Unis n'agiraient pas dans le respect de Dieu

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    Lu ICI :

    Dette : incroyable incident à la Chambre des Représentants

    Alors que le Congrès s'apprêtait à voter en faveur du compromis budgétaire, une sténographe a pris de force la parole. « Ce n'est pas le travail du Seigneur » a-t-elle notamment lancé.

    Dans un monologue confus, la sténographe a estimé que les Etats-Unis n’était pas une nation qui agit « dans le respect de Dieu ».

    Alors que la tension était maximale mercredi pour arriver à un compromis entre démocrates et républicains sur le plafond de la dette et réouverture des services fédéraux , les débats à la Chambre des Représentants ont été marqués par un accident, fait rarissime aux Etats-Unis.

    La scène s’est déroulée alors que les Représentants s’apprêtaient à voter sur la loi entérinant la compromis budgétaire. Dianne Reidy, une sténographe qui officie à la Chambre des Représentants, s’est levée et pour se rendre au perchoir central. Devant le micro, elle a alors lancé « Praise be to God Jesus Christ ». Dans un monologue confus, la sténographe a estimé que les Etats-Unis n’était pas une nation qui agit « dans le respect de Dieu », mais une « maison divisée » (« house divised ») car les « Francs-Maçons » ont écrit la Constitution. « Ce n'est pas le travail du Seigneur » a-t-elle ajouté.

    Une femme a alors tenté de calmer Dianne Reidy, pendant que le président de séance essayait de rétablir l’ordre. « Vous ne pouvez pas servir deux maîtres » s’est encore écriée la sténographe, avant d’être évacuée de force, sous les regards stupéfaits des Représentants, déjà passablement tendus par les négociations budgétaires.

    Dianne Reidy a été par la suite interrogée par la police, avant finalement d’être transportée vers un l’hôpital en vue d’une évaluation sur son état psychologique.

  • Des médecins s'opposent au projet de loi sur l'euthanasie

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    Mais c'est au Québec, comme on peut le lire sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Québec: des médecins s'opposent au projet de loi autorisant l'euthanasie

    Ce mardi 15 octobre, au Québec, lors d'une conférence de presse, la Coalition des médecins pour la justice sociale (*) s'élève contre le projet de loi 52 du gouvernement du Québec qui vise à autoriser l'aide médicale à mourir (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13 juin 2013). Elle dénonce ce projet "en l'assimilant à un acte d'euthanasie" et prévient que : "les médecins euthanasistes risquent d'être poursuivis au criminel". En effet, précise le Dr Paul Saba, président de la coalition "une loi loi provinciale ne peut rendre inopérant le Code criminel fédéral qui interdit de causer la mort d'un autre individu". 

    Mais avant tout, "le Dr Saba reproche au gouvernement de favoriser l'euthanasie pour des raisons économiques plutôt que d'investir dans les soins palliatifs". Ce projet de loi "donne l'apparence qu'il veut économiser de l'argent parce que ça coûte environ 10$ pour piquer quelqu'un à mort et ça coûte des milliers de dollars de donner des soins palliatifs comme il faut et ça coûte des millions et des millions pour donner aux gens ce dont ils ont besoin: des médecins de famille, des soins qui sont nécessaires", s'insurge-t-il. Il alerte également sur le fait qu'un tel projet pourrait "encourager les jeunes personnes avec des maladies physiques telles que le cancer, ou psychiques telles que la dépression, à abandonner leurs traitements qui pourraient sauver leur vie" alerte-t-il. 

    Le Dr George Casteur, un médecin Belge invité par la Coalition à la conférence de presse pour décrire les dérives de la loi Belge sur l'euthanasie, a souligné: "Très vite, cette loi [i.e le projet de loi du gouvernement québécois] évoluera vers une pente glissante. Le premier pas, on accepte de mettre dans une loi que quelqu'un qui n'a plus que 24h à souffrir, on peut lui donner la mort. Le deuxième pas c'est: pourquoi quelqu'un qui aurait 24 années à souffrir  n'y aurait pas droit?". Par conséquent, "selon le Dr G. Casteur, ces dérives sont inévitables avec le temps puisque le mouvement porte toujours vers l'élargissement des critères et non l'inverse". 

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    (*) Un organisme comprenant des médecins du Québec qui fait la promotion du système de santé public, universel et gratuit

  • Echos des European Encounters

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    Lu sur InfoCatho.be

    European Encounters, la foi au cœur de tous les débats…

    Du 11 au 13 octobre, ont eu lieu à Bruxelles, au Collège Saint Michel, les European Encounters. Une rencontre de jeunes adultes européens chrétiens actifs, centrée sur un constat… Le chrétien ne peut baser sa foi sur une intuition, la case intellectuelle est primordiale. Raison et Foi ont habité ce laboratoire de réflexions et d’échanges, durant trois jours intenses.

    Débats carrefours, apéros chrétiens, séances plénières… Les formats de la rencontre étaient multiples. « C’est le but », insiste Ludovic Goffinet porte-parole des European Encounters. « La rencontre est fondamentale dans cet événement ». Dans le cadre de l’année de la Foi, les European Encounters 2013 ont proposé, à partir de trois grands thèmes (Le Christ, avenir de l’Europe ; Le Christ dans la Cité ; Le Christ pour le monde), une compréhension renouvelée de l’actualité du Concile Vatican II.

    Les participants ont pu ainsi côtoyer d’importants acteurs de la société qui ont apporté leur témoignage de chrétien au cœur du monde scientifique, économique, politique, médiatique et culturel. Parmi eux, notamment, Mgr Léonard, l’archiduc d’Autriche Christian de Habsbourg, la directrice des programmes de la chaine de télévision KTO Philippine de Saint Pierre… mais également la présidente du Parti chrétien-démocrate français, Christine Boutin. Elle intervenait sur le thème « Une âme pour l’Europe », vendredi soir.

    Lire la suite et accéder aux entretiens sur InfoCatho.be

  • Sur Euthanasie Stop (16/10/2013)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 16/10/2013

     

    Un documentaire censuré par toutes les chaînes

    Publié par Michel JANVA (Journaliste)

    Lire « Un documentaire censuré par toutes les chaînes »

     

     

    L'euthanasie n'est pas la solution !

    Publié par Francesca SIGNORE (Juriste)

    Lire « L'euthanasie n'est pas la solution ! »

     

    Papa a eu peur que les médecins l'euthanasient

    Publié par Dominique BASTIN (Employée)

    Lire « Papa a eu peur que les médecins l'euthanasient »

     

    L'amour jusqu'au bout...

    Publié par Marie-Anne SCHNACKERS (Pédagogue)

    Lire « L'amour jusqu'au bout... »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :
     

    "mensen" met een warm hart...

    Publié par Philip PINTELON (Ambtenaar)

    Lire « "mensen" met een warm hart... »

     
     

    Hedonistisme?

    Publié par Marc VANHOUTTE (Gepensionnerde, Heverlee)

    Lire « Hedonistisme? »

  • Christine Boutin revient sur son agression à Bruxelles

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    Christine Boutin a été agressée en même temps que Mgr Léonard le vendredi 11 octobre dernier. Elle revient sur ces évènements dans un entretien avec Jeanne Coral sur Boulevard Voltaire :

    • Vous vous êtes fait enlacer vendredi dernier en Belgique par quatre femmes seins nus alors que vous interveniez au sein d’une rencontre européenne des jeunes actifs catholiques. Vous êtes restée très calme, apparemment… Pourtant, ça doit être surprenant ?

    Effectivement, je ne m’y attendais pas du tout. Je n’avais pas jugé nécessaire que les organisateurs mettent en place des mesures de sécurité particulières. Des femmes et des hommes, une vingtaine de personnes au total, sont entrés dans la salle en criant notamment « caca boutin », ce qui relève d’un niveau intellectuel proche de la maternelle.

    J’ai bien entendu été surprise – puis j’ai maintenant de l’expérience, j’ai souvent été agressée et, en général, j’arrive à me contrôler –, mais cette fois, chose incroyable, j’ai eu la sensation d’avoir été inondée d’une véritable douche de paix, une paix très profonde qui explique mon calme.

    • Juste à côté de vous, l’archevêque de Malines-Bruxelles André-Joseph Léonard a, lui, été la cible de l’entarteur Noël Godin. Ce dernier a affirmé que « cette action, qui a été un succès, visait les anti-homosexuels, anti-avortements et était dirigée contre l’intégrisme catholique ». Vous vous sentez visée ?

    C’est le qualificatif qu’a utilisé ce monsieur. Mais je crois que ce qui s’est passé – d’une extrême violence — est révélateur d’un véritable bouleversement de notre société. Nous sommes aujourd’hui entrés dans un combat qui n’est pas d’ordre politique mais d’ordre spirituel. Désormais, la vraie question qui est posée aux Français, c’est celle de la construction, ou non, d’une société sans Dieu. Madame Taubira nous a bien dit qu’elle souhaitait un changement de civilisation. Ce changement de civilisation est en réalité la proposition qui est faite aux Français par le gouvernement actuel, qui est la construction d’une telle société.

    Ces femmes nues, qui s’appelaient autrefois « Femen », ont changé de nom. Elles s’appellent désormais les « Liliths ». « Lilith » est une référence diabolique, tout simplement. Ce changement n’est pas neutre. J’affirme aujourd’hui avec force que nous sommes face à un combat spirituel qui va se traduire politiquement. Le positionnement qui nous est demandé n’est plus un positionnement droite/gauche. Il s’agit de savoir si nous voulons une société avec une transcendance ou sans transcendance.

    • Pourquoi, selon vous, votre message est-il si mal interprété ?

    Je ne sais pas s’il est mal interprété. Les « Liliths » et tout le courant de pensée que représentent ces femmes ont parfaitement compris ce que je représente. Je refuse la construction d’une société sans Dieu.

    • On oppose toujours les actions, un peu spectaculaires, des Femen à l’action plus « pacifique » des Veilleurs. N’auriez-vous pas intérêt à changer de registre et à faire davantage parler de vous ?

    Je ne cherche pas à faire parler de moi. J’essaie simplement de vivre ma foi en vérité. En revanche, les idées que je porte et les questions que je pose sont beaucoup plus importantes. Et il se trouve que mon engagement politique me permet d’avoir une parole et de dire les choses. Être catholique, c’est être profondément libre. Mais pour être libre, encore faut-il avoir la connaissance des enjeux. Or, en tant que femme politique, j’ai un regard depuis trente ans sur ce qu’il se passe dans notre pays, et je sais qu’aujourd’hui, la question qui est posée est bien celle de la transcendance de notre société.

  • Non, Jorge Mario Bergoglio n'est pas Carlo Maria Martini

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    Certains se sont risqués à voir dans le pape François un émule du cardinal Martini, au point d'écrire : "Martini pape. Le rêve est devenu réalité". 

    Le Professeur Alessandro Martinetti, un disciple du philosophe Gustavo Bontadini et spécialiste en métaphysique, réagit de la façon suivante (ICI) (traduit de l'italien par nos soins): 

    Martini et Bergoglio. Voici où ils divergent 

    Bergoglio et Martini très similaires ? Sans doute, mais aussi très différents. Si l’on pense combien ils divergent sur des questions très délicates et très brûlantes aussi pour l'Eglise, comme la reconnaissance juridique des unions homosexuelles et la dépénalisation de l'avortement.

    Alors qu'en Argentine le clash s’est produit à propos du projet de loi qui visait à légaliser ce qu'on appelle les « mariages » entre personnes homosexuelles, et qu’à ces dernières le droit à l’adoption serait reconnu, l'archevêque de Buenos Aires a fait lire ce message à toutes les messes le dimanche 11 juillet 2010 :

    « C’est à l’autorité publique qu’il appartient de protéger le mariage entre un homme et une femme par le biais de la reconnaissance juridique, afin d'assurer et de promouvoir son rôle irremplaçable et sa contribution au bien commun de la société.

    « Tandis que si elle accordait une reconnaissance juridique à l'union entre personnes du même sexe, ou si elle leur garantissait un statut juridique similaire au mariage et à la famille, l'état agirait de façon illégitime et irait à l'encontre de ses propres obligations institutionnelles, en altérant les principes du droit naturel et de l’ordre public de la société argentine.

    « Les situations juridiques des intérêts réciproques entre personnes du même sexe peuvent être suffisamment protégées par le droit commun. Par conséquent, ce serait une discrimination injuste à l’égard du mariage et de la famille que de donner au fait privé de l’union entre personnes de même sexe un statut de droit public. Nous faisons appel à la conscience de nos législateurs afin que, face à une question aussi grave, ils tiennent compte de ces vérités fondamentales, pour le bien de la patrie et de ses générations futures ».

    Sur la même question, en revanche, dialoguant avec le médecin et politicien Ignazio Marino, aujourd’hui maire de Rome, le Cardinal Martini affirmait :

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  • Quand un roman bouleversant met en évidence un épisode terrifiant de l'histoire du bolchevisme

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    la-confrerie-des-moines-volants.jpgLu sur la RTBF :

    "La confrérie des moines volants", un autre épisode terrifiant de l'histoire du bolchevisme

    En 1937, les bolcheviques décident de débarrasser la Russie de l’église russe. Des milliers de moines sont exécutés, et les trésors de l’église confisqués, revendus ou détruits. Un épisode de l’histoire russe qui est peu évoqué dans la littérature et au cinéma.

    Metin Arditi (Grasset)

    • 1937, les monastères sont vidés de leur substance par le pouvoir fort russe. On ne parle jamais de cet épisode de l’histoire ?

    On détruit les églises et on vole les œuvres d’art pour les vendre. On vide les monastères mais on les garde pour en faire des goulags. C’est vrai que c’est un épisode de l’histoire russe que l’on ne connaît pas, et je pense que l’explication en est simple. Il y a eu pendant toutes ces années en URSS, 20 000 000 de morts, et les massacres de prêtres et de moines sont estimés à 200 000.

    Ca représente à peu près 1% des massacres subits par cette population, par elle-même. C’est-à-dire que ce sont des Russes qui ont infligé cela à d’autres Russes. Et c’est la seule explication que j’aie trouvée.

    • Ce foisonnement spirituel détourne le peuple de la cause stalinienne ?

    Parfaitement. Lorsque l’on prend acte des principes fondamentaux du bolchevisme, et de la foi du peuple, on se rend compte qu’il y a incompatibilité. Le bolchevisme ne serait pas passé sur cette église. Du coup, le pouvoir, dans la cruauté qui le caractérise, a décidé de l’éradiquer, de la brûler, de l’éliminer. Matériellement c’est ce qu’il a fait.

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  • Bruxelles : les Veilleurs se mobilisent contre l'euthanasie

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    Pour ceux qui le peuvent et le souhaitent, rendez vous ce soir à 19h devant le Sénat pour "veiller debout" contre l'extension de la loi de l'euthanasie aux mineurs et aux déments.

    (Tous les dimanches à 16h00 et les mardis à 19h00).

    https://www.facebook.com/events/533982063354279/?source=1

    http://www.jeunespourlavie.org/4/post/2013/10/veilleurs-debout-maintenir-la-contestation-contre-leuthanasie.html