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Politique - Page 569

  • Raz de marée contre le Rapport Estrela

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    Rapport Estrela : le raz-de-marée

    Le rapport Estrela – qui sera soumis au vote des députés européens ce mardi 10 décembre - suscite un véritable raz-de-marée contre lui. En deux jours, ce sont plus de 17 000 personnes qui ont signé la pétition initiée par Droit de Naître. Une vague de fond impressionnante qui continue de monter d’heure en heure. 

    Pour rappel, le rapport Estrela invite l’Union Européenne à reconnaître l’avortement comme un “droit”, limiter l’objection de conscience et promouvoir une éducation sexuelle très précoce et hors de contrôle des parents.
     

    Droit de Naître demande solennellement aux Parlementaires d’écouter la colère des citoyens et de rejeter définitivement ce document qui heurte la conscience de tant d’Européens. En cas d’adoption dudit rapport, les eurodéputés aggraveraient dangereusement le discrédit démocratique dont souffre déjà l’Union Européenne et s’exposeraient sûrement à un vote sanction lors des élections de mai 2014.  

    Voir également : Les-eveques-allemands-demandent-au-Parlement-europeen-de-rejeter-la-resolution-Estrela

  • France : la gauche républicaine a du mal à mobiliser

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    Du Huffington Post :

    La marche des Républicains du 8 décembre peine à rassembler à Paris

    MANIFESTATION - Des organisations de jeunesse de gauche et du centre ainsi qu'une organisation de jeunes gaullistes sociaux appelaient à une "marche des Républicains" ce dimanche 8 décembre. Une initiative "transpartisane" qui n'a pas rassemblé les foules.

    Les jeunes écologistes, le Mouvement des jeunes socialistes (MJS), les jeunes radicaux de gauche, les jeunes démocrates (MoDem), UDI, du rassemblement citoyen ainsi que l'UJP (Union des jeunes pour le progrès, gaullistes sociaux) avaient appelé à soutenir l'initiative lancée sur les réseaux sociaux il y a quinze jours par une étudiante militante au Parti socialiste.

    Selon Libération.fr, un à deux milliers de personnes ont défilé. Sur Twitter, un journaliste assistant à la marche a estimé qu'entre 400 et 500 personnes ont participé au défilé.

    Parmi les personnalités, plusieurs élus socialistes, et Thibault, le professeur d'histoire sympathisant socialiste qui était intervenu le 11 novembre sur les Champs-Elysées tandis que des individus sifflaient François Hollande.

    Outre la manifestation parisienne, une dizaine de marches étaient aussi prévues en province.

    80 personnes environ, dont là encore plusieurs élus socialistes, se sont rassemblées à Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor.

  • L'euthanasie des mineurs à l'ordre du jour du Sénat ce jeudi 12 décembre

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    Voici l'ordre du jour du Sénat pour ce jeudi 12 décembre; celles et ceux qui ont la foi et qui mesurent la gravité de ces votes et délibérations ne manqueront pas de porter dans leurs intentions de prières ces enjeux de toute première importance :

    Jeudi 12 décembre 2013

    le matin à 10 heures

    1. Proposition de loi modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie en vue de l'étendre aux mineurs (de M. Philippe Mahoux et consorts); Doc. 5-2170
       
      /1 et 2. 

    2. Procédure d'évocation
      Projet de loi modifiant la loi du 31 janvier 2003 sur la sortie progressive de l'énergie nucléaire à des fins de production industrielle d'électricité et modifiant la loi du 11 avril 2003 sur les provisions constituées pour le démantèlement des centrales nucléaires et pour la gestion des matières fissiles irradiées dans ces centrales; Doc. 5-2367
       
      /1. [Pour mémoire] 

    3. Proposition de résolution sur la relance de l'Europe de la Défense à la veille du Sommet européen des 19 et 20 décembre 2013 (de M. Armand De Decker et consorts); Doc. 5-2378
       
      /1. [Pour mémoire] 

    l'après-midi à 15 heures

    1. Débat d'actualité et questions orales. 

    2. Reprise de l'ordre du jour. 

    3. Prise en considération de propositions. 

    à partir de 17 heures : Vote nominatif sur l'ensemble du point à l'ordre du jour dont la discussion est terminée.

    le soir à 19 heures

    Reprise de l'ordre du jour.

  • L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…

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    La semaine dernière, la RTBF nous a montré le troisième des bataillons de soldats congolais formés à Kindu (Maniéma) par un encadrement de paras belges : des recrues censées pacifier l’Est du Congo où règne une anarchie récurrente depuis 1960. Interviewé par un journaliste sous les couleurs belges et congolaises hissées conjointement -comme au bon vieux temps jadis- au mat du terrain de parade, un instructeur belge laissait poindre, avec un petit sourire poli, ses doutes sur l’efficacité de ce genre de mesures sans véritables dimensions structurelles.    


    Sans titre.pngEn même temps, nous apprenions qu’au Centrafrique voisin,  les soldats français ont reçu l'ordre de quadriller les points sensibles de la ville de Bangui. L’opération «Sangaris» – du nom d’un papillon rouge éphémère – a donc commencé. Et puis ? Le territoire anarchique de l’ancien Oubangui-Chari est grand comme la France. Encore une emplâtre sur une jambe de bois ? JPSC

    Lu sur le site web de « La Vie » :

    La Centrafrique, un pays riche laissé à l'abandon

    La Centrafrique est un peu plus grande que la France, au milieu du continent africain. Cette ancienne colonie française est en crise chronique depuis son indépendance en 1960, la majeure partie du pays étant en proie depuis des années à des bandes armées. Ce pays couvert de forêt aurait pu être la Suisse de l’Afrique. Entre or, uranium, pétroles et autres ressources, la Centrafrique est un pays potentiellement très riche et dont les gisements représentent un enjeu dans le conflit en cours, surtout les diamants. Dès la colonisation, les autorités locales françaises ont exploité ce territoire comme une entreprise commerciale. « Elles l’ont divisé et ont octroyé des concessions exclusives à des compagnies françaises avec lesquelles elles travaillaient main dans la main pour faire du profit, explique l’International Crisis Group dans un rapport intitulé De dangereuses petites pierres : les diamants en République centrafricaine, publié en 2010. Cette confusion entre autorité étatique et intérêts privés a ancré l’idée que détenir le pouvoir donnait le droit de profiter des ressources naturelles et du labeur de la population. »

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  • Euthanasie des mineurs : quels repères ?

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    Sur son blog, le sénateur André du Bus reproduit son intervention (relayée ICI) dans le débat sur l'euthanasie des mineurs, basée sur le rapport du Professeur Luc Roegiers.

    Cette intervention pointe la rupture anthropologique que constituera(it) la légalisation de l'euthanasie des mineurs et s'interroge sur les repères dont serait porteuse une telle législation. Le sénateur insiste également sur le caractère tout à fait exceptionnel d'une demande d'euthanasie chez les mineurs, ce qui pose la question de la pertinence du fait de légiférer en la matière.

    A lire sur le blog du sénateur André du Bus

    Extraits :

    (...) il s’agit de la mort, et de la mort qui touche un enfant dont on ne peut accepter, comme le dit le Pr Roegiers, que sa vie soit déjà accomplie. Nous savons que sur l’échelle des événements dont la charge psychique est la plus lourde, l’échelle des événements qui marquent le plus l’individu, la mort d’un enfant est l’événement le plus marquant, le plus lourd que des parents ont à vivre. Bien avant la perte du conjoint. Alors, si la mort d’un enfant reste bouleversante, celle de l’enfant qui demande à mourir sort totalement de notre cadre de référence.

    C’est dans ce contexte d’une fin proche, que l’on sent, qui est sentie par l’enfant aussi, que la place des parents, de l’entourage familial, prend une dimension hors du commun. Et nécessite de la part de chacun de puiser dans des ressources souvent inexplorées. Comme le racontait la responsable d’un service d’accompagnement scolaire à l’hôpital : l’enfant sait et sent qu’il va partir. Il s’organise en conséquence, on voit ainsi des enfants répartir leurs jouets auprès de leurs frères et soeurs. Notre travail consiste à lui permettre de vivre au mieux ses dernières semaines, ses derniers jours. Car ces enfants ont la conscience d’avoir encore de bons moments à partager.

    Je reprends volontairement les propos de ce paramédical, car il résume le sens du travail fourni par les équipes soignantes et accompagnantes, un travail sous-tendu par la volonté d’assurer une qualité de vie, jusqu’au bout. Et donc, la demande de fin de vie, une demande formulée, annoncée, assumée, renvoie les équipes médicales et paramédicales à leurs propres limites. Bien sûr, chacun sait que la médecine n’est pas toute puissante, mais ce qui caractérise tous les services de pédiatries, tous les services qui se sont spécialisés dans l’accueil des jeunes, c’est avant tout un combat pour la vie.

    Le Pr Roegiers met également en avant le caractère exceptionnel, parce que rare, de ces situations. Nous le savons, aux Pays-Bas, les cas d’euthanasie des mineurs se comptent sur les doigts d’une seule main. Qu’en est-il réellement chez nous, en Belgique ? Bien sûr, nous avons entendu le Dr Biarent nous dire que des demandes existent. Mais nous avons aussi rencontré les responsables de services d’hémato-oncologie pour enfants, qui comptent plus de 80 enfants traités par an, dont beaucoup connaissent une issue fatale. Leurs propos étaient très clairs : ils n’ont jamais été confrontés à une demande d’euthanasie de mineurs. Ce constat s’est trouvé conforté par d’autres autorités auditionnées ici lors de nos travaux. Dois-je rappeler que le nombre de demande d’euthanasie provenant de jeunes entre 18 et 22 ans est proche de zéro. Nous le lisons aujourd’hui dans la presse, le nombre de situations à rencontrer demain seraient, et je dis bien « seraient », de l’ordre d’une dizaine de demandes par an.

    Tous les éléments convergent donc pour affirmer une réalité : la demande d’euthanasie formulée par un mineur relève de l’exceptionnel. Je constate qu’elle représente une rupture abrupte – je parlerais même d’une rupture anthropologique -, une rupture qui nous force à imaginer de nouveaux repères.

    Et la loi est là comme fondatrice de ces repères.

    La question reste posée de savoir si la proposition de loi sur la table est fondatrice de ces nouveaux repères. Au fil de l’évolution des travaux en commission et de notre analyse de cette proposition de loi, nous le pensons de moins en moins. (...)

  • Europe : Le Secrétariat de la Comece s’inquiète du cadre éthique prévu pour « Horizon 2020 »

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    Le Secrétariat de la Comece s’inquiète du cadre éthique prévu pour « Horizon 2020 » (source)

    Sur proposition de la  Commission européenne, la Commission Parlementaire ITRE (Industrie, Recherche et Énergie) du Parlement européen adoptera cet automne le nouveau programme de recherche et d’innovation de l’UE intitulé « Horizon 2020 ». Cet ensemble de propositions est doté d’un budget de 87 millions d’€
    Le Secrétariat de la COMECE* a pris position sur les aspects éthiques du Programme « Horizon 2020 » : le cadre éthique est plus faible que celui qui est appliqué actuellement pour le programme 2007-2013.
    Dans la disposition juridique concernant ce cadre éthique, deux principes essentiels manquent : celui de la protection de la dignité humaine et celui de la primauté de l’être humain qui doit prévaloir sur l’intérêt de la société ou de la science. En outre, l’engagement de la Commission européenne (Déclaration du 30 décembre 2006) d’exclure toute recherche impliquant l’utilisation de cellules souches embryonnaires a disparu. La récente décision de la Cour européenne de Justice dans l’affaireGreenpeace v. Brüstle qui refuse de reconnaître comme brevetables les procédés utilisant des cellules souches prélevées sur des embryons humains conforte la position du Secrétariat de la COMECE.

    *Commission des Episcopats de la Communauté Européenne

  • Comment ? En Belgique, vous allez tuer les enfants ?

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    Boulevard Voltaire publie aujourd'hui un entretien avec Carine Brochier

    Comment ? En Belgique, vous allez tuer les enfants ?

    Carine Brochier, vous êtes coordinatrice de projets à l’Institut européen de bioéthique de Bruxelles. L’euthanasie est dépénalisée depuis onze ans en Belgique. Quel bilan en dressez-vous aujourd’hui ?

    D’une dépénalisation partielle soumise à de strictes conditions, l’euthanasie devient peu à peu un acte normal et banal auquel les patients auraient « droit ». On arrive véritablement à une banalisation de l’acte euthanasique.

    L’euthanasie ne devait être pratiquée qu’en cas de conditions exceptionnelles et sous contrôle. Or, le contrôle se fait a posteriori et repose sur une déclaration du médecin : il suffit donc, pour l’éviter, que le médecin ne déclare pas l’euthanasie. La loi visait ainsi à faire cesser les euthanasies clandestines : elle les a, en réalité, multipliées. En outre, la commission de contrôle, nommée de façon politique et noyautée par l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (association qui milite ouvertement pour l’euthanasie et l’élargissement de ses conditions légales), est à la fois juge et partie. En 11 ans, aucun médecin n’a jamais été sanctionné.

    En 2011, un médecin s’est même vanté devant le Sénat d’avoir pratiqué moult euthanasies sans les avoir déclarées. Et personne ne l’attendait à la sortie. Il vaut mieux, en Belgique, pratiquer une euthanasie clandestine — donc tuer — que brûler un feu rouge ! En pratique, la commission renonce donc à vérifier le « caractère insupportable et inapaisable de la souffrance », critère qui pourtant occupe une place centrale dans la loi. À cet égard, la vidéo L’euthanasie, jusqu’où ?, sur Dailymotion, est très éclairante, comme le livre Rendez-vous avec la mort : dix ans d’euthanasie légale en Belgique du professeur Étienne Montero (éditions Anthemis). Ils montrent bien la faiblesse du contrôle de la loi. Afin de remettre les soins palliatifs à l’honneur, l’Institut européen de bioéthique vient même de sortir une carte de fin de vie à garder dans son portefeuille : un document qui dit non à l’acharnement thérapeutique, et aussi non à l’euthanasie !

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  • Les réfugiés syriens sont repoussés aux portes de l'Europe

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    Lu sur le Huffington Post :

    Les Syriens repoussés des portes de l'Europe

    SYRIE - Depuis deux ans, les Syriens sont toujours plus nombreux à chercher refuge en Europe, un périple qui les mène notamment en Turquie puis en Grèce. Mais une fois aux portes de cet Eldorado tant fantasmé, l’accueil est brutal. Ces hommes, femmes et enfants, fuyant un conflit qui a déjà fait plus de 115 000 morts, se trouvent repoussés par les autorités helléniques vers les frontières turques.

    "Nous avons marché trois nuits d’affilée, il y a des enfants, nous sommes épuisés. Nous venons de Syrie, par pitié, laissez nous passer". Ces phrases, Salwa Al-Rajo les a répétées en boucle aux gardes-frontières grecs qui les ont interceptés. Elle, sa famille et 40 autres Syriens dans la région d’Evros alors qu’ils venaient de traverser les kilomètres de terres séparant la Turquie de la Grèce.

    C’était en août 2012 et Salwa ne risque pas d’oublier ce douloureux voyage. "La journée, nous restions cachés pour ne pas être surpris, nous marchions la nuit, il était impossible de voir devant nous. Mes quatre enfants étaient terrifiés". L’espoir de regagner l’Europe et de sauver sa vie ne mesure pas les risques d’une telle traversée qui a pourtant été vaine. "Les policiers nous ont obligés à monter dans un bateau en plastique laissant le courant nous porter de nouveau en Turquie. Nos passeports prouvant que nous étions Syriens et nos supplications n’ont servi à rien".

    Lire la suite sur le Huffington Post

  • Les racines culturelles et spirituelles de l'Europe

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    les-racines-culturelles-et-spirituelles-de-l-europe_article_large.jpgAuteur : Giovanni Reale

    Chez Mame, 264 pages, 22,50 €

    "Ce livre est né de mon intervention, le 20 juin 2002, lors de la cérémonie d'inauguration du congrès européen : « Vers une Constitution européenne ? » Il avait pour but de soulever les problèmes que la préparation d'une Constitution européenne entraîne inévitablement. Cet ouvrage attire davantage l'attention sur l'identité du citoyen européen en général que sur la Constitution européenne.

    Ces pages ont pour but de montrer comment l'Europe est née, comment elle s'est constituée, afin de permettre à l'homme européen de se connaître lui-même, et donc de renaître.

    J'ai voulu donner leur juste place aux grands fondements culturels et spirituels qui ont donné vie à l'idée de l'Europe, mais également aux raisons qui ont conduit à les oublier."

  • L'Eglise catholique, un modèle pour échapper aux dérives de la mondialisation

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    L’Eglise catholique un modèle pour éviter une mondialisation qui entend imposer « une pensée unique » économique aux allures de « colonialisme ».

    De RadinRue, par enka

    L’Eglise catholique peut servir de modèle pour éviter une mondialisation qui entend imposer « une pensée unique » économique aux allures de « colonialisme ». C’est ce qu’a affirmé Mgr Pietro Parolin, nouveau secrétaire d’Etat du Saint-Siège, lors de la présentation à Rome d’un ouvrage du cardinal hondurien Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga, dans la soirée de mercredi.

    Dans le domaine économique, a soutenu Mgr Parolin, il convient de « mettre la personne au centre », plutôt que de favoriser « la centralité de la loi du gain et du profit ». Intervenant lors de la présentation d’un ouvrage du cardinal Maradiaga « Entre éthique et entreprise, la personne au centre », Mgr Parolin a assuré, comme le pape François, que « c’est le travail qui donne à l’homme sa dignité ».

    « Pour une promotion authentique des personnes, l’entreprise ne doit pas seulement regarder les bénéfices, mais voir de quelle façon et à quel point le travail de l’employé est promu et protégé », a expliqué le secrétaire d’Etat. Le ‘numéro deux’ du Vatican a précisé que l’Eglise avait « la responsabilité de communiquer l’espérance et la joie qui proviennent de l’Evangile », rappelant que « l’Eglise, parce qu’elle est catholique, universelle depuis ses origines, est la plus ancienne des institutions mondialisées » . Et le prélat de préciser qu’y « coexistent diverses traditions liturgiques et de multiples approches pastorales ».

    Contre une visée monolithique

    Mgr Pietro Parolin a assuré que « la mondialisation actuelle pourrait apprendre de la catholicité de l’Eglise le respect des peuples et de leurs différences et ne pas poursuivre une visée monolithique de mise à niveau de tous sur une pensée unique de nature seulement économique, très proche d’un nouveau type de colonialisme ».

     

  • Le Projet de résolution Estrela au Parlement Européen le 10 décembre; un moment crucial.

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    Droit à la vie, liberté de conscience : Appel au rejet du Projet de Résolution Estrela au Parlement européen (source)

    Un appel pressant de Grégor Puppinck, Président du Comité européen de l’Initiative citoyenne « Un de Nous ».

    Mardi, le 10 décembre, le Parlement européen pourrait voter une nouvelle fois sur le projet de Résolution Estrela. Ce texte avait été rejeté une première fois le 22 octobre dernier et renvoyé en Commission pour un nouvel examen.  La tenue d’un vote le 10 décembre prochain reste incertaine car la régularité de la procédure au sein de la Commission est mise en cause, notamment par le service juridique du Parlement européen. En effet, afin d’accélérer la procédure, les députés ont été privés du droit de soumettre des amendements au texte lors de son réexamen en Commission.

    Ce texte radical demeure absolument inacceptable ; il porte atteinte notamment :

    -        au droit à la vie et à la dignité de tout être humain, car il recommande à l’Union européenne de financer l’avortement à travers le monde ainsi que la recherche destructrice sur les embryons humains en Europe ;

    -        à la liberté de conscience des personnels de santé, dont il veut réduire le droit fondamental à l’objection de conscience ;

    -        aux droits éducatifs des parents et des enfants, car il veut imposer l’enseignement obligatoire de l’idéologie du genre à tous les enfants ;

    -        aux compétences nationales, car l’avortement ne relève pas de la compétence européenne (voir ici) ;

    -        et au droit européen, qui d’une part reconnaît que l’embryon humain mérite protection au titre du respect dû à la dignité humaine (arrêt Brustle c Greenpeace), et d’autre part énonce clairement qu’il n’existe pas de « droit de l’homme » à l’avortement (voir iciici et ici).

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  • L'itinéraire de Mandela fut dicté par sa foi chrétienne

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    Lu sur L'Hebdo : La foi de Nelson Mandela - Guy Sorman

    Nelson Mandela eut plusieurs vies : militant communiste, prisonnier pacifiste, Président charismatique. Il fut aussi le seul récipiendaire du Prix Nobel de la Paix à recevoir au préalable le Prix Lénine, puis la Médaille de la liberté, la plus haute distinction américaine. Quel fil rouge a bien pu relier toutes ses vies successives et d'apparence quelque peu contradictoire ? On risquera ici une hypothèse que confirmeraient certainement ses geôliers, puis les Afrikaners qui négocièrent avec lui la fin de l'apartheid : l'itinéraire de Mandela fut dicté par sa foi chrétienne, un cheminement qui le conduisit de la violenceà la rédemption.

    Mandela chrétien ? J'acquis cette conviction lors d'une unique rencontre à Johannesburg en 1992 : le rayonnement de Mandela, auquel tous ses interlocuteurs furent sensibles, me parut d'ordre mystique plus que politique. Mandela, bien entendu, était chrétien ainsi que la plupart des Sud-Africains, quelle que soit la couleur de leur peau. Les pionniers Afrikaners, qui avaient fondé ce pays, se percevaient comme une tribu d'Israël en exil : ils étaient et ils restent conditionnés par leur lecture assidue de l'Ancien Testament. C'est avant tout cet Évangélisme-là qu'ils ont répandu en Afrique du Sud. La réconciliation entre le mouvement national africain, l'ANC, inspiré plus que présidé par Nelson Mandela, avec Frederik de Klerk, le Président sud-africain jusqu'en 1991, fut sans conteste possible un acte de foi partagé entre deux hommes appartenant à une même confession chrétienne. Le blocus économique du pays par l'Occident a contribué à la fin de l'apartheid mais ne l'a pas déterminé : ce n'est pas le boycott des oranges sud-africaines par les consommateurs européens et américains qui eut raison de l'apartheid, mais le Christ ou plus exactement, la croyance en Lui.

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