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Politique - Page 571

  • Ecologie Humaine : le témoignage d'une étudiante

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    Lu sur la newsletter d'"Ecologie Humaine" :

    J'ai choisi d'être "étudiante Ecologie Humaine" !

        L’on a beaucoup parlé de nous, les « jeunes », toute l’année passée, comme la génération qui s’est levée, réveillée, qui s’est dressée et se dresse encore contre les injustices faites à la personne humaine. Pourquoi ce focus sur la jeunesse ? Parce que comme on le dit communément, à 20 ans, 25 ans, lorsqu’on est étudiant, « on a la vie devant nous » (mais qui sait ?), parce que nous avons cette capacité à être attirés, animés, par les grands projets, les grands idéaux. Parce que nous nous sentons la force et l’enthousiasme de mener de grands combats, de servir de grandes causes. Tout ceci est vrai. Et désormais, nous sommes surtout nombreux à être animés par un désir d’engagement, par des choix devenus prioritaires : prendre soin de l’homme, tout l’homme et tout homme, comme mesure de toutes choses. Vivre l’écologie humaine.. 

        Etudiante ? Ecologie humaine ? De quoi parle-t-on ?

    Vivre l’écologie humaine, placer l’homme au cœur de ses décisions, voilà un état d’esprit, une philosophie qui prend un sens particulièrement riche au moment des études, qui correspondent à l’âge des choix de vie. Etant étudiante en Ecole de commerce, je ne peux me dérober devant des questions cruciales et passionnantes comme le respect de la personne en entreprise, les conditions de travail, le sens de mon futur métier, les valeurs que j’estime non-négociables… Est-ce que j’accepterais de travailler 60 heures par semaine, si j’ai la possibilité de ne pas le faire ? Pourrai-je choisir un travail qui ne respecte pas la dignité de la personne, directement ou indirectement ?

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  • Bulletin de l'IEB - 4 novembre 2013 - Birth day/ Euthanasie Académie

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  • Tolérer la prostitution n'est pas un moindre mal mais un mal pire encore

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    (Zenit.org) - L’Académie pontificale des sciences et l’Académie pontificale des sciences sociales ont organisé un groupe de travail sur le trafic d'êtres humains, les 2 et 3 novembre 2013 (cf. Zenit  du 23 août 2013).

    Ce groupe de travail, en partenariat avec la Fédération mondiale des associations médicales catholiques (FIAMC), était intitulé « Le trafic d'êtres humains : un esclavage moderne » et avait pour objectif de « fixer un plan d’action en vue de les combattre ».

    Les conclusions des travaux ont été présentées entre autres par le prof. Werner Arber, président de l'Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, chancelier, et le Dr José María Simón Castellví, président de la FIAMC, ce matin, 4 novembre, au Vatican.

    « La prostitution doit disparaître, la tolérer n’est pas un moindre mal mais un mal pire encore » : c’est l’une des conclusions de la réunion, qui a permis d'élaborer 49 propositions et de prendre un nouveau rendez-vous pour 2015.

    Quelque 80 représentants d'institutions chrétiennes qui combattent le trafic d’êtres humains étaient présents, et se sont penchés sur les problématiques de la prostitution, du travail forcé, du trafic d’organes.

    Mgr Marcelo Sanchez Sorondo a souligné l'engagement du pape François dans cette lutte : « Je crois que le pape est particulièrement sensible à cette question et qu’il connaît directement le problème ; c’est pour cela qu’il nous a demandé d’y travailler. Et lorsque je l’ai vu il y a deux jours, il m’a dit : "Je tiens beaucoup à ce que vous êtes en train de faire, parce que c’est un matériel précieux et je voudrais faire quelque chose avec". Je pense donc qu’il fera effectivement quelque chose, quelque chose d’important, un changement radical ».

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  • Euthanasie: à Bruxelles, des Veilleurs debout font barrage à la barbarie

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    Nous reprenons la note suivante sur Espérance nouvelle en raison de l'importance des recommandations concernant la discipline requise de la part des participants :

    Mise à jour concernant la discipline des participants à cette action pacifique.

    Citoyens, élus, législateurs, présidents de partis, sénateurs: ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas ce qui se passait dans les hôpitaux et centres de "soins".

    Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat le mercredi 9 octobre 2013.

    En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi):

    mardi 5 novembre 2013 à 18h30

    dimanche 10 novembre 2013 à 16h

    ATTENTION

    Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.

    Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.

    Merci de respecter la distance et le silence pendant toute la durée de la protestation (sauf pour parler individuellement avec les passants qui souhaitent être informés sur les projets de loi et sur la pratique de l'euthanasie dans notre pays). Si vous souhaitez discuter par après avec d'autres veilleurs debout, veuillez quitter les lieux le plus rapidement possible. Tout attroupement devant le Sénat est à proscrire absolument.

    veilleurs debout, bruxelles, euthanasie, sentinelles, résistance, déments, sénat, dignité humaine

    Voir aussi:

    Extension de l’euthanasie débattue en Belgique : les citoyens veillent devant le Sénat

    L'euthanasie va toujours plus loin: des Veilleurs debout disent STOP à Bruxelles

  • L'IVG et l'homosexualité ne sont pas des droits de l'homme reconnus en droit international

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    Wendy Wright (C-Fam) relate la fronde de nombreux gouvernements, lors d’une séance récente d’un sous-comité de l’Assemblée générale. Ceux-ci ont sévèrement condamné les nombreux appels lancés par la Haute Commissaire des droits de l’homme en faveur de droits internationaux spéciaux en faveur des personnes homosexuelles. Certains gouvernements se sont plaints du tapage permanent en faveur des droits reproductifs et de l’avortement.

    Les Etats nient l’existence d’un droit à l’IVG ou de droits spéciaux pour les homosexuels

    NEW YORK, 1er novembre (C-FAM) Quelques Etats dont la Russie, l’Ethiopie, la Pologne qui se sont exprimés au micro lors d’une rencontre diplomatique au siège de l’Onu, retransmise en direct sur internet, pour déclarer que l’IVG et l’homosexualité n’étaient pas des droits de l’homme reconnus en droit international.

    Les diplomates ont sévèrement critiqué l’obsession dont a fait montre le bureau de l’Onu pour les droits de l’homme à l’égard des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT).

    La Russie a pris pour exemple un livret publié par le Bureau du Haut commissaire aux droits de l’homme (OHCHR), épicentre du militantisme LGBT à l’Onu. Le document de 60 pages, intitulé « Born Free and Equal » (nés libres et égaux) prétend faire la liste des « obligations juridiques fondamentales » regardant l’homosexualité. Par exemple, les Etats auraient l’obligation de créer une catégorie de droit d’asile bénéficiant aux personnes LGBT et aux couples homosexuels mariés.

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  • Contenir l'euthanasie ? Une illusion.

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    Lu ICI :

    Etienne Montero: « C’est une illusion de penser qu’on peut contenir l’euthanasie »

    PAR MARIE -MADELEINE COURTIAL / LE 4 NOVEMBRE 2013

    Etienne Montero est docteur en droit de l’UCL (Université Catholique de Louvain), professeur ordinaire à l’Université de Namur. Il est doyen de la Faculté de droit. Il a écrit en 2013 un livre intitulé: « Rendez-vous avec la mort: dix ans d’euthanasie légale en Belgique ». Nous lui avons posé des questions sur son livre et l’euthanasie.

    1) Etienne Montero, vous avez écrit un livre-bilan sur les dix ans de l’euthanasie en Belgique: « Rendez-vous avec la mort », pourquoi écrire ce bouquin ? Quelles ont été vos motivations ?

    Lorsqu’ont été « célébrés » les 10 ans de la loi sur l’euthanasie, quantité d’articles ont paru dans la presse pour dresser un bilan très flatteur de la loi : conditions légales parfaitement respectées, aucune dérive, aucun cas suspect transmis au ministère public… Ce triomphalisme a titillé mon esprit critique. L’occasion a aussi été un affidavit que j’ai été amené à rédiger, à la demande du Procureur général du Canada et du Procureur général du Québec, pour la cour supérieure du Québec. Une dame souhaitant être aidée à mourir contestait les dispositions pénales l’en empêchant. Il m’était demandé de rendre compte de l’expérience des 10 ans d’euthanasie légale en Belgique. Ce travail m’a fourni la trame de mon livre.

    2) Ses partisans déclarent que le cadre légal empêche toute dérive, est-ce la réalité sur le terrain ? Quel est le bilan réel après dix ans de légalisation d’euthanasie en Belgique ?

    Mon analyse est qu’il n’est pas possible de baliser l’euthanasie et d’en contrôler la pratique. L’euthanasie était envisagée comme une exception pour des cas limites et à des conditions très strictes. Aujourd’hui, on constate que les conditions sont appréciées très souplement par la Commission de contrôle. Là où est exigée une maladie grave et incurable, on se contente de « pathologies multiples », généralement liées au grand âge et dont aucune n’est en soi grave et incurable. La condition de souffrance physique ou psychique insupportable ne fait pas l’objet d’un vrai contrôle car, estime la Commission, la souffrance est une notion subjective. Dans les travaux préparatoires de la loi, on excluait l’euthanasie des malades psychiatriques, dépressifs et déments, alors que des euthanasies sont régulièrement avalisées par la Commission de contrôle dans de tels cas. On accepte que répond à la notion de souffrance, l’anticipation d’une souffrance future. On pourrait multiplier les exemples.

    3) Les derniers chiffres révélaient que le nombre de déclarations anticipées d’euthanasie avaient augmenté, n’y a-t-il pas un danger à faire une telle déclaration ?

    Aujourd’hui, une telle déclaration anticipée, qui a une durée de validité de cinq ans, ne peut être exécutée que si le patient, devenu incapable, est affecté d’une maladie grave et incurable et est en situation de coma irréversible. Le législateur avait été prudent, pour ainsi dire. Mais il y a des projets de loi visant à conférer une validité illimitée à  la déclaration anticipée et à permettre qu’elle soit appliquée à des personnes démentes, qui perdent progressivement leurs facultés cognitives ou la conscience de soi. Cela signifie qu’on laisse à d’autres une importante faculté d’appréciation, ce qui est une manière de s’orienter vers la possibilité de demander l’euthanasie d’autrui. Sérieux glissement en perspective.

    4) En général, les médecins sont-ils compréhensifs et réceptifs à une demande d’euthanasie ?

    Cela dépend des médecins et des « milieux médicaux ». Les demandes exprimées par les malades sont généralement écoutées et accueillies avec bienveillance, ce qui ne veut pas dire que tous les médecins sont prêts à y répondre positivement. Les partisans de l’euthanasie se plaisent à dire que la loi a libéré la parole. Mais le phénomène peut aussi s’expliquer par les progrès de la « culture palliative » qui porte à une plus grande attention et écoute, en Belgique et ailleurs.

    5) Les politiques belges s’apprêtent à l’étendre pour que les mineurs puissent y avoir accès, n’est-ce pas une pente glissante et dangereuse ?

    C’est très inquiétant. L’on sait que les douleurs physiques peuvent être adéquatement soulagées et rendues supportables aujourd’hui.  L’euthanasie est presque toujours demandée pour une souffrance d’ordre psychologique : lassitude de vivre, absence de perspectives… Croyez-vous vraiment que ce sont là des motivations d’un mineur ? S’il est correctement soigné, soutenu, accompagné, je ne crois pas qu’un mineur songe à demander qu’on le fasse mourir. Sauf à lui suggérer pareille issue. Je crains que l’offre crée la demande.

    6) Alors qu’en France, on tente de lancer le débat sur l’euthanasie et qu’on parle de suicide assisté, l’exemple belge ne devrait-il pas faire réfléchir ?

    Certainement, entrouvrir une porte, c’est accepter l’idée qu’elle s’ouvrira toujours davantage, que l’on ira d’élargissement en élargissement. C’est une illusion de penser qu’on peut contenir l’euthanasie ou le suicide assisté dans des limites très strictes et en contrôler efficacement la pratique.

    Pour commander le livre: http://anthemis.be/index.php?id=154&tx_ttproducts_pi1[backPID]=154&tx_ttproducts_pi1[product]=3956&tx_ttproducts_pi1[cat]=25&cHash=23bb9751f8

  • Le régime communiste chinois tente un redressement moral par la religion

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    "Pour approfondir" : Le régime tente un redressement moral par la religion

    EDA - 31/10/2013 - par Jean-Paul Yacine

    Ces dernières années, les tentatives du gouvernement chinois de recourir aux valeurs religieuses pour combler le vide moral dont témoigne la multiplication des scandales de toute nature en Chine aujourd’hui ont été nombreuses. L’appel lancé en août dernier par le président Xi Jinping de « construire une civilisation matérielle et spirituelle » s’inscrit assurément dans cette ligne politique.

    Pour autant, la politique religieuse des autorités chinoises ne semble pas évoluer. Conçue autour d’un système ne comprenant que cinq religions officiellement reconnues et enregistrées, cette politique ne dispose pas de la souplesse nécessaire pour prendre en compte la diversité du paysage religieux actuel, ni ne permet de sortir d’un régime où les autorités en place ne conçoivent pas de ne pas pouvoir contrôler, d’une façon ou d’une autre, les activités religieuses de la population chinoise. Dans les trois ‘Pour approfondir’ qu’Eglises d’Asie publie aujourd’hui, différents articles écrits par des observateurs situés hors de Chine et des intellectuels chinois actifs en Chine dressent un état des lieux de la question de la réforme de la politique religieuse du gouvernement chinois, un chantier pour l’heure très peu avancé.

    Le premier des ces trois ‘Pour approfondir’ est tiré de Question Chine, site francophone fondé en 2002 sous l’impulsion de Henri Eyraud, observateur confirmé des questions chinoises. Il a été mis en ligne le 19 octobre 2013.

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  • Protection de l'embryon : plus d'un million sept cents mille signatures récoltées

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    UN DE NOUS : UN ÉLAN SANS PRÉCÈDENT EST NÉ EN EUROPE POUR PROTÉGER L’EMBRYON

    2 novembre 2013 (source)

    La collecte des signatures est terminée depuis le 1er novembre 2013 !

    Le comptage des dernières signatures reçues sur papier est en cours. Un chiffre plus précis sera communiqué le lundi 4 novembre.

    Déjà plus de 1,7 million de signatures en Europe pour protéger l’embryon.

    20 Etats membres ont atteint leur quota imposé par la Commission européenne quand 7 étaient nécessaires. La barre des 100 000 signatures a été dépassée en France.

    1er objectif atteint pour passer à la seconde phase : présenter l’Initiative contre le financement des programmes qui conduisent à la destruction d’embryons devant la Commission européenne et le Parlement européen dans les prochains mois.

    Un immense bravo à tous !

    (plus de détails dans deux jours)

  • Bruxelles, dimanche 3 novembre / Veilleurs Debout : la résistance continue

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    Veilleurs Debout: La résistance continue! 

     
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    Heure d'hiver oblige: on sera là dès 16h00Rejoignez-nous :)
    Maintenir la contestation, c'est vital.
    Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat le 9 octobre 2013.
    Citoyens, élus, législateurs, présidents de partis, sénateurs: ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas ce qui se passait dans les hôpitaux et centres de "soins".
    En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bxs - en face du Parc royal, rue de la Loi)

    Dates suivantes à retenir:
     - dimanche 3 novembre 2013 à 16h
     - mardi 5 novembre 2013 à 18h30
     - dimanche 10 novembre 2013 à 16h

    Source: Espérance Nouvelle

  • Un miracle en Syrie

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    Lu sur France Catholique :

    Miracle en Syrie - Silence radio en France

    par Pierre Lebègue

    En pleine guerre animée par l’intolérance religieuse, une immense statue en bronze (12 mètres, sur un socle socle d’une tentaine de mètres) vient d’être érigée sur une colline en Syrie, sur le chemin du traditionnel pélerinage de Constantinople à Jérusalem.

    Comment ? une espèce de trève a été établie entre les trois factions dominantes du secteur pour les trois jours nécessaires à la mise en place de cette magnifique statue de bronze, Jésus étendant les bras sur le pays.

    En avez-vous entendu parler en France ? Mon ouïe de petit vieux étant faible, malgré le tintamarre fortement dimensionné des médias français, j’ignorais tout de ce "miracle" (terme employé par les auteurs des articles que j’ai lus dans la presse U.S. (pas celle soumise à Barack Hussein).

    Et pourtant, ne devrions-nous pas répandre cette bonne nouvelle et nous réjouir tous, croyants, incroyants, mécréants, de cet événement susceptible de faire voler à nouveau les colombes dans le ciel Syrien ?

    Sources :

    FoxNews : http://www.foxnews.com/world/2013/1...

    CnsNews : http://cnsnews.com/news/article/mid...

  • Rome, 2-3 novembre : une rencontre pour lutter contre le trafic d'êtres humains et l'esclavage moderne

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    Le Saint-Siège entend lutter contre l'esclavage moderne

    (Radio Vatican)

    L’Académie pontificale des sciences et l’Académie pontificale des sciences sociales organisent les 2 et 3 novembre un groupe de travail sur le trafic d'êtres humains et l’esclavage moderne. Cette rencontre, a été voulue par le pape François qui a personnellement écrit au chancelier de l’Académie pontificale des sciences, l’argentin, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo l’invitant à « traiter » de ces questions.

    Organisée en partenariat avec la Fédération mondiale des associations médicales catholiques (FIAMC) l’objectif de ces deux jours de travaux, au Vatican, sera, indique Mgr Sánchez Sorondo, « de prendre conscience de faire le point sur la situation, mais aussi de trouver des lignes d’orientation pour trouver des solutions à ce problème ». Le pape François a mis l’accent sur un sujet dramatique, affirme-t-il, et « nous voulons dire que nous sommes d’accord avec les pays qui font la guerre à ces formes nouvelles d’esclavage ».

    Le Saint-Siège précise par ailleurs Mgr Sánchez Sorondo entend « établir une collaboration entre le groupe de travail, voulu par le pape François et les institutions et organisations qui luttent contre la traite des êtres humains. Cette rencontre a également pour but de mettre en lumière les nouveaux instruments à utiliser contre les nouvelles formes d’esclavage, comme un registre digital permettant de confronter le DNA des enfants disparus non identifiés avec celui de leurs proches qui ont dénoncé leur disparition

    2 millions de personnes victimes du trafic sexuel chaque année

    Le rapport 2012 de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (UNODC) sur le trafic des êtres humains estime à 20,9 millions le nombre de victimes du travail forcé entre 2002 et 2010. En outre, quelque 2 millions de personnes – dont 60% de filles – sont victimes du trafic sexuel chaque année. Le trafic d’organes humains représente presque 1% de ce chiffre, touchant environ 20.000 personnes à qui sont prélevés des organes, de manière illégale et sous diverses formes de ruse.

  • Un enfant et... combien de parents, avez-vous dit ?

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    De José Ramos-Ascensão sur Europeinfos (COMECE)

    Un enfant et... combien avez-vous dit de parents ?

    La maternité de substitution est une question éthique et juridique en voie d'émergence au niveau international comme au niveau de l'Union européenne.

    Une “Etude comparative sur le régime applicable à la maternité de substitution dans les Etats membres de l'Union européenne”, commanditée par la commission parlementaire européenne des affaires juridiques, a récemment été présentée au Parlement européen ; en même temps, il a été annoncé que ce que l'on appelle le "tourisme de la maternité de substitution" est en augmentation en Inde et vient renforcer dans ce pays une industrie qui représente déjà quatre milliards de dollars.

    La maternité de substitution est une pratique par laquelle une femme (la mère porteuse) tombe enceinte dans l'intention de donner l'enfant à une autre personne (appelée le "parent d'intention") après la naissance. On établit une distinction entre la maternité de substitution traditionnelle et la maternité de substitution non-génétique, selon que l'on utilise ou non les ovules de la mère porteuse. Dans le premier cas, la mère porteuse est aussi la mère génétique de l'enfant. Dans le second cas, le parent d'intention peut également être ou non le parent génétique de l'enfant, selon que l'on utilise ou non les gamètes d'une tierce personne (en ce qui concerne le don de gamètes, que l'on appelle la fécondation in vitro hétérologue, voir notre article dans le numéro 146 d'europeinfos). Enfin, par de nouvelles techniques telles que le transfert pronucléaire, même le “matériel génétique” pourrait avoir pour origine plus d'un donneur, du moins en théorie.

    Vous ne vous y retrouvez pas dans les comptes ? C'est normal, il y a trop de “parents” pour un seul enfant, sans parler du mari ou du partenaire éventuel de la mère porteuse elle-même !

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