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Politique - Page 574

  • "Mariage homosexuel": la stratégie de Jorge Mario Bergoglio

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    De Solène Tadié, sur Aleteia 

    "Mariage" homosexuel : la stratégie du pape François

    Alors que certains chrétiens reprochent au pape François de ne pas suffisamment aborder les grandes controverses de société, il semble suivre pourtant une stratégie bien précise en la matière.

    « Ne soyons pas naïfs : ce n’est pas juste un combat politique, c’est une tentative pour détruire les intentions de Dieu ». C’est en ces termes que s'était exprimé le cardinal Bergoglio en 2010, alors que le débat sur le projet de loi de mariage entre personnes du même sexe battait son plein en Argentine. Il avait même parlé de « guerre contre Dieu » pour qualifier le soutien du gouvernement Cristina Kirchner envers cette mesure, et s’était alors attiré les foudres de la Présidente argentine, qui avait comparé ses propos à ceux «de l’époque médiévale et de l’Inquisition ».

    Une fois la loi approuvée, toutefois, le cardinal Bergoglio a poursuivi son combat en suivant une stratégie différente. En effet, Sandro Magister rapporte sur son blog- dédié aux questions d’Église- que Bergoglio avait pris le parti de prendre position contre la loi en s’adressant directement aux membres de l’Église, au lieu d’attaquer frontalement les pouvoirs en place. Le cardinal a ainsi rédigé deux lettres, adressant la première aux religieuses de quatre couvents de carmélites de Buenos Aires et la seconde à un dirigeant du laïcat catholique argentin.

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  • Euthanasie : des professeurs d'université disent leur opposition à son élargissement

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    Il semble donc bien que le Sénat soit sur le point de voter l'élargissement de l'euthanasie aux mineurs grâce à une majorité alternative. Ainsi la Belgique croit-elle aller de l'avant en ouvrant des voies nouvelles à la transgression de cet impératif fondateur des sociétés humaines "Tu ne tueras point". Pourtant, même des gens qui ne remettent pas en cause la législation existante crient casse-cou devant ces perspectives d'élargissement comme le rapporte le Vif d'aujourd'hui :

    Extension de l'euthanasie : des professeurs de la KUL expriment leur opposition

    Une dizaine de professeurs de la KULeuven, issus de plusieurs disciplines, ont exprimé mardi soir leur opposition à une extension de la loi sur l'euthanasie dans un texte commun, à l'heure où une majorité se dessine au Sénat pour voter une proposition de loi visant les mineurs.

    Ces professeurs estiment que des conditions plus strictes doivent entourer l'euthanasie quand celle-ci vise des mineurs. A leurs yeux, la loi ne peut s'appliquer qu'à des personnes en phase terminale, dont les souffrances sont insupportables et dans le cadre d'un constat partagé d'impuissance médicale. 

    Ce groupe d'académiciens a également exprimé ses craintes à propos de certains aspects contenus dans d'autres propositions de loi, notamment l'extension de l'euthanasie aux personnes incapables atteintes de démence qui se trouvent dans un état d'inconscience prolongé. 

    Selon eux, même s'il existe une déclaration préalable de demande d'euthanasie, une telle possibilité va à l'encontre de principes éthiques comme le respect de l'autonomie du patient. Une personne qui ne peut exprimer sa volonté n'est pas en mesure de participer activement à la décision relative à cette euthanasie, ne comprend pas l'intention du médecin et ne peut y souscrire de manière consciente. 

    Les professeurs réclament aussi des critères plus restrictifs en cas de souffrances psychiques insupportables ainsi qu'une loi qui encadrerait le suicide médicalement assisté comme aux Pays Bas. 

  • Le problème n'est pas d'être minoritaire mais de donner une saveur évangélique à la société d'aujourd'hui

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    France : un réveil des consciences significatif, par le card. Rylko
    ROME, 19 novembre 2013 (Zenit.org) - Le « cri » des chrétiens « même s’il est peu écouté et souvent contrarié par les médias, est d’une importance vitale pour l’avenir de l’humanité », estime le cardinal Rylko, qui constate en France « un réveil significatif des consciences de nombreuses personnes d’extractions religieuses et culturelles diverses, comme l’ont démontré les grandes manifestations pour défendre le mariage ».
    Le cardinal Stanisłas Ryłko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, est intervenu lors du XXVIème Colloque national des juristes catholiques, sur le thème « Le Mariage en questions », à Paris, le 16 novembre 2013.

    Nous publions ci-dessous in extenso le texte qu’il a prononcé en français à cette occasion.

    Intervention du card. Rylko

    Introduction

    « L’engagement des laïcs dans la vie publique et l’avenir de la cité »

    Mesdames et Messieurs,

    Au nom du Conseil Pontifical pour les Laïcs, je vous adresse mes salutations cordiales, à vous qui participez au XXVIèmeColloque National des Juristes Catholiques. Une pensée particulière va à votre Président, le professeur Joël-Benoît d’Onorio, que je remercie de m’avoir invité à intervenir devant cette illustre assemblée. Je vous félicite avant tout pour le thème choisi pour ce Colloque : “ Le Mariage en questions ”, un thème d’une actualité brûlante. « Nous vivons dans un temps où les critères de l’être homme sont devenus questionnables /…/ - disait le Pape Benoît XVI - Face à cela, comme chrétiens, nous devons défendre la dignité inviolable de l’homme /.../ La foi en Dieu doit se concrétiser dans notre engagement commun pour l’homme... ».[1] Mais l’engagement pour l’homme veut dire, en particulier, engagement en faveur des institutions fondamentales pour son existence, comme le sont le mariage et la famille, institutions durement remises en question aujourd’hui…

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  • Bulletin de l'IEB - 19 novembre 2013 - Coût des maladies neurologiques / payer pour les vieux

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  • Euthanasie : quand la RTBF cherche à disqualifier le travail de Pierre Barnérias

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    Ce qu'on peut lire sur le site de la RTBF (où chacun pourra apprécier le souci d'objectivité qui caractérise cette institution) : 

    Elargissement de la loi sur l'euthanasie: l'opposition est très forte

    L'élargissement de la loi sur l'euthanasie, notamment aux enfants, sera à nouveau discuté ce mardi en commission du sénat. L'open VLD espère que le texte sera adopté dès ce mardi. Un texte qui fâche les opposants à la loi. Onze ans après le vote de la loi initiale, ils n'ont jamais été aussi nombreux.

    Après 10 ans de pratique, les Pays-Bas et la Belgique continuent d’expérimenter de nouveaux moyens pour aller encore plus loin. Les débats sur l'élargissement de la loi ont donné à leur combat une nouvelle vigueur. Il faut dire que nos voisins français, chez qui l'euthanasie reste encore un grand tabou, n'hésitent pas à utiliser régulièrement la Belgique comme contre-exemple dans leur propre débat. Notamment avec un film sur les dérives belges de l'euthanasie.

    Le ton de ce documentaire, diffusé sur le site du journal catholique La croix, est donné. Vous n'y entendrez aucun témoignage positif concernant l'euthanasie : "En dépénalisant l’euthanasie comme l’ont fait les pays du Benelux, on a ouvert la boîte de Pandore", est-il dit. "Cette loi peut aussi servir à régler en famille et d’une façon définitive, des petits problèmes d’héritage".

    Le fil conducteur du film ? L'histoire d'une belge de 88 ans, euthanasiée, souligne le réalisateur contre la volonté de son film : "Comprendre comment un médecin venu de l’extérieur a-t-il pu euthanasier sa mère alors que la famille s’y opposait ? La justice belge a pourtant estimé que cette euthanasie respectait les critères de la loi".

    Jacqueline Herremans, membre de la commission de contrôle de l'euthanasie, réagit à ces commentaires : "La famille ne doit pas être d’accord. Les deux personnes qui doivent décider c’est le médecin d’une part et c’est le patient d’autre part. Ce qu’il y a c’est qu’on essaie toujours de réunir les personnes car la situation la plus humaine, et c’est ce que l’on recherche, c’est que la personne puisse partir entourée des siens".

    Une explication que vous n'entendrez pas dans ce documentaire, dont les multiples manipulations finissent par ôter tout crédit aux témoignages qui dans d'autres circonstances auraient pu, pourquoi pas, susciter une réflexion.

    Commentaire :

    Un très bon documentaire pourtant, où les familles ayant souffert de l’euthanasie osent parler. Les soignants ont aussi la parole. (voir ICI)

    Il fallait cela pour contrebalancer le déni total et l’aveuglement de nos politiciens quant au manque de contrôle de la loi euthanasie. Le livre du Pr Montero complète utilement ce documentaire. Oui, les médecins ont le pouvoir aujourd’hui d’interpréter les termes de la loi de façon extensive. Oui, certains  soignants aujourd’hui témoignent de ce qu’ils voient.

    Où est la malhonnêteté ? Pourquoi ne pas admettre que notre système judiciaire ne maîtrise plus l’application du cadre de la loi ?

    Un appel est lancé aux familles et aux soignants qui eux aussi veulent s’exprimer et parler des dérives et transgressions en Belgique en matière d’euthanasie.

    Les contributions anonymes figurent déjà sur le site euthanasiestop.be. D’autres sont attendues…

  • Signer la pétition contre l'euthanasie des enfants

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    d'Action pour la Famille :

    SIGNEZ LA PETITION

    CONTRE L’EUTHANASIE DES ENFANTS !


    Une pétition a été lancée sur internet par des étudiants pour s’opposer à la proposition de loi, actuellement en discussion en commission au Sénat, qui vise à élargir l’accès de l’euthanasie aux enfants, et ce sans limite d’âge (davantage d’informations sont disponibles à la fin de ce mail)

    C'est urgent, la loi pourrait passer dans les toutes prochaines semaines ! 

    http://citizengo.org/en/719-stop-euthanasie-voor-minderjarigen-stop-euthanasie-des-mineurs

    Si le lien ne fonctionne pas en cliquant, faites un coupé-collé dans votre navigateur.

    Le ZIP est le code postal de votre domicile.

    Vous pouvez aussi signer via Facebook :

    http://www.facebook.com/stopeuthanasiemin 

    Rejoignez aussi les veilleurs, tous les dimanches de 16h à 17h et tous les mardis de 19h à 20h devant le Parlement, rue de la Loi.

    Cette proposition de loi élargissant l’accès de l’euthanasie aux enfants est en discussion en Commissions réunies de la justice et des affaires sociales au Sénat. Défendue par Philippe Mahoux (PS), Jean-Jacques De Gucht (OpenVLD), Christine Defraigne (MR) et Guy Swennen (Sp.a), étend l’euthanasie aux enfants sans limite d’âge, pourvu que les conditions de la loi du 28 mai 2002 soient remplies, que les parents marquent leur accord, et qu’un pédopsychiatre ou un psychologue, choisi par un médecin prêt à poser le geste euthanasique, atteste que l’enfant est capable de discernement.

    Action pour la famille asbl, étant opposée à l’euthanasie, s’inquiète de l’élargissement d’une loi qui, dans les faits, et selon les rapports de la Commission d’évaluation de la loi, est appliquée de façon de plus en plus laxiste (voir le livre d’Etienne Montero. Rendez-vous avec la mort. 2013).

    Outre signer la pétition, vous pouvez aussi écrire dès aujourd’hui au président du MR, Charles Michel charles.michel@mr.be pour vous inquiéter des positions défendues par Christine Defraigne et Jacques Brotchi en faveur de l’extension de l’euthanasie, et qui divisent le MR. Ecrivez aussi au président du CdH, Benoît Lutgenbenoit.lutgen@lecdh.be pour le soutenir et l’encourager à maintenir la cohésion de son parti dont le programme refuse toute extension de la loi sur l’euthanasie, ce qui ne peut qu’apporter des voix au CdH aux prochaines élections. 

    Ces lettres ont un réel impact !

    Voici quelques éléments d’argumentation que vous pouvez utiliser dans votre message. Les lettres type ont peu d’effet. Mieux vaut un message court, mais personnel. Pour plus d’informations vous pouvez consulter le sitehttp://www.euthanasiestop.be 

    Il est très difficile pour des parents de voir leur enfant souffrir, et qui plus est, d’une maladie incurable dont l’issue est fatale. Dans les faits, ce sont le plus souvent les parents qui demandent l’euthanasie de leur enfant au médecin. Comment l’enfant ne percevrait-il pas la souffrance de ses parents, une souffrance qui s’ajoute à la sienne propre ? Ne pourrait-il pas demander l’euthanasie pour soulager ses parents ?

    De plus, le pédopsychiatre ou le psychologue sera, selon la proposition de loi, choisi par le médecin à qui la demande d’euthanasie s’adresse. Si ce médecin est prêt à poser le geste euthanasique sur l’enfant, on peut douter qu’il s’adresse à un psychologue opposé à l’euthanasie. Dans ces conditions quelles garanties a-t-on que l’avis du psychologue soit objectif ? 

    La loi actuelle est basée sur la liberté individuelle et l’autonomie du patient. La proposition d’extension de l’euthanasie aux enfants n’offre aucune garantie que l’enfant ne subisse aucune pression et que son autonomie soit respectée. Il faut au contraire être solidaires des enfants très fragilisés et les protéger.

    Plutôt que de proposer l’euthanasie pour les enfants, renforçons plutôt l’accompagnement médical, psychologique et spirituel des enfants malades et aussi de leur famille. Si les douleurs physiques sont le plus souvent maîtrisables, la souffrance psychique et morale est plus difficile à accompagner et requiert une formation adéquate ainsi qu’une grande abnégation de la part des soignants. Si les soins palliatifs se développent dans notre pays, il reste beaucoup à faire. En France, où l’euthanasie reste illégale, l’offre de soins palliatifs est beaucoup plus large et variée que chez nous.  

    Refusons la culture euthanasique. Promouvons une société solidaire et une culture de vie !

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. Visitez notre site internethttp://www.actiegezin-actionfamille.be/lang/fr/accueil

    Avec nos très cordiales salutations

    Action pour la famille asbl

    Michel Ghins, président

    Si vous souhaitez soutenir notre action, faites un don sur le compte d’Action pour la famille asbl : 363 0704704 39

    Pour ne plus recevoir nos courriels cliquer ici.

  • La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

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    CHOC AU VATICAN ? - P. Louis-Marie Guitton

    UNE POLITIQUE BIBLIQUE ? - Falk van Gaver

    L'EUTHANASIE DANS TOUS SES ETATS - Pierre-Olivier Arduin

    ECOTAXE, LE RETOUR ! - Philippe Conte

    FRANçOIS OU L'AMOUR DE DIEU - Falk van Gaver

    LE TOCSIN - Falk van Gaver

    LE BONNET ROUGE ET LE SWEAT ROSE - La Mouche du Coche

  • La fondation Gates soutient ouvertement l'IVG

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    Appât et tromperie : La Conférence de Melinda Gates s’étend sur l’IVG (C-Fam)

    New York, 15 november (C-FAM) Lorsque les dirigeants du monde ont promis à Melinda Gates plus de $2.6 milliards pour sa campagne de promotion du planning familial, elle leur a assuré : « [Cette campagne ne promeut pas] l’avortement ». L’épouse du milliardaire Bill Gates a baptisé sa campagne « No controversy » (pas de controverse).

    Pourtant, cette semaine, la fondation Gates organise une conférence internationale en Ethiopie, et de nombreuses tables rondes portent sur l’IVG.

    Les organisateurs attendent 3000 personnes à la conférence, dont l’objectif est de faire au moins aussi bien que le Sommet de Londres de l’année dernière, lorsque les gouvernements, corporations et de riches fondations ont apporté leur soutien politique et financier en faveur du planning familial dans les pays en développement. Melinda Gates interviendra lors de la conférence.

    « Certaines personnes pensent que lorsqu’on parle de contraception, c’est un nom de code pour l’avortement, et c’est faux, déclarait Melinda Gates en avril 2012 lors du lancement de sa campagne. Nous ne parlons pas d’IVG ».

    Pourtant, lors de la conférence sur le planning familial en Ethopie sont prévues les sessions suivantes : « Les efforts de mise en œuvre des politiques visant à étendre l’accès à l’avortement sans danger », « L’accès à l’avortement sans danger », « Avortement et qualité de soins », et « Avortement, l’avant et l’après ». Les intervenants à ces conférences sont envoyés par des organisations qui pratiquent l’avortement activement, par exemple Ipas, le Planning Familial, et Marie Stopes, et d’autres organisations pro-IVG.

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  • Désobéir par devoir ?

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    La conscience est la norme subjective ultime de ma vie morale, à la condition expresse que je cherche honnêtement à rejoindre les exigences objectives de la loi naturelle. Tel est le paradigme moral du chrétien. Se pose alors la vieille question de la désobéissance civile, telle que le catéchisme de l'Eglise catholique l'envisage. Une question venue du fond des âges : Antigone qui ensevelit son frère Polynice malgré l’ordre du roi Créon (Sophocle, Ve siècle av. J-C) et les premiers chrétiens refusant de sacrifier au culte des empereurs divinisés illustraient déjà ce propos. Pour Créon, comme pour la Rome païenne ou les démocraties postmodernes, il n’y a pas de loi « naturelle ». La seule loi possible est celle de la volonté subjective du Souverain. Qu’elle puisse aussi s’exprime par la loi du nombre n’y  change rien : un tel Etat est autoréférentiel.  

     A cet égard, l’abbé Guillaume de Tanoüarn évoque, sur son metablog, un cas exemplaire :

    « (…) Je pense irrésistiblement , écrit-il, à tel passage du Procès Eichmann à Jérusalem. L'un des derniers nazis, arrêté par l'Irgoun en 1961, allait être jugé en 1962. Hannah Arendt avait été envoyée par The New Yorker, un gros magazine branché de la Côte Est, pour couvrir l'événement. En méditant sur le procès de l’Obersturmbahnführer (lieutenant-colonel) Eichmann, responsable des infrastructures ferroviaires de la déportation des juifs, elle est surprise de l’insignifiance de ce bourreau. Le procès avait lieu à Jérusalem. Il fut précédé de très longs interrogatoires, auxquels Eichmann se plia de bonne grâce, comme pour se faire valoir auprès de ceux qui avaient la charge de le faire parler. Elle a dépouillé minutieusement toutes les pièces. C’est ainsi qu’elle cite ce compte-rendu des paroles d’Eichmann au moment de sa première condamnation en 1961. L’accusé proteste : « Le tribunal ne l’avait pas cru, quoi qu’il eût toujours fait de son mieux pour dire la vérité. Le tribunal ne le comprenait pas : il n’avait jamais haï les juifs, il n’avait jamais voulu que des êtres humains fussent assassinés. Il était coupable parce qu’il avait obéi, et pourtant l’obéissance était considérée comme une vertu. Les dirigeants nazis avaient abusé de sa vertu » (éd. Folio pp. 399-400). 

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  • Anne Delvaux, une " bigote de droite ? "

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    Anne-Delvaux (1).jpgLue sur le site de l’hebdomadaire « Le Vif », cette information de François Janne d’Othée à propos d’Anne Delvaux, députée belge au Parlement européen :

    « Anne Delvaux, une « bigote de droite » : c’est le terme utilisé par sa collègue autrichienne Ulrike Lunacek (Verts) pour qualifier tous ceux qui, comme l’ancienne présentatrice du JT de la RTBF, ont refusé de voter en faveur d’une proposition de résolution sur la santé et les droits sexuels et reproductifs pour tous, notamment les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans).

    Sans majorité, le texte sur  la santé et les droits sexuels et reproductifs pour tous a été renvoyé en commission. Ecolo a fustigé l’eurodéputée CDH, seule Belge à avoir voté contre. « Est-ce que je critique les eurodéputés Ecolo quand ils votent comme la NVA ?, réplique une Anne Delvaux très remontée. Ce texte est un fourre-tout mal rédigé et sans nuances. Beaucoup ont voté pour, de peur de se voir taxé de réactionnaire. Moi pas ! »

     L’ex-journaliste se déclare toutefois prête à revoir sa position quand le texte reviendra en plénière, « car il y a des bonnes choses dedans, y compris la protection des LGBT. En attendant, je ne peux accepter un texte qui, par exemple, mette sur le même pied des enfants et des consommatrices de stupéfiants ».

    Réf. Anne Delvaux, une " bigote de droite ? "

     Lors d’une conférence sur les droits de l’homme et la famille, organisée le 27 février dernier à l’Université de Liège par le Groupe Ethique Sociale et l'Union des étudiants catholiques, Anne Delvaux avait donné la réplique, avec a-propos et intelligence à un groupe LGBT dans un débat finalement respectueux mais sans langue de bois (ou de buis, si l’on préfère). A quand une prochaine  rencontre, même université, même salle, sur une véritable écologie humaine ?

    JPSC

  • France : quand un évêque soutient les bonnets rouges

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau : Crise sociale : Mgr Centène s'explique

    (Rédigé par Philippe Maxence le 14 novembre 2013 dans Société)

    Docteur en droit, Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, a soutenu la rébellion des Bretons. Quel message peut transmettre l’Église dans cette crise sociale que traverse la France ? La doctrine sociale de l’Église peut-elle apporter une réponse à une situation de plus en plus alarmante ? Dans cet entretien, à paraître dans le prochain numéro de L'Homme Nouveau, l'évêque de Vannes a bien voulu répondre à nos questions. 

    Vous avez soutenu publiquement la manifestation des « bonnets rouges ». Pour quelle raison ?

    Mgr Raymond Centène : Que les choses soient claires : je n’ai pas appelé directement à aller manifester. Dans un billet d’humeur, j’ai signalé les manifestations qui devaient avoir lieu en Bretagne mais j’ai surtout encouragé « tous les Morbihannais, soucieux du bien des autres, au-delà de leurs diverses sensibilités, à manifester leur solidarité et leur engagement altruiste de la manière qu’ils jugeront la plus utile ».

    En effet, les manifestations sont souvent, en aval, le signe d’un échec qui ne dit pas son nom en amont : échec du dialogue et des négociations, aveuglement sur les causes d’un problème et donc sur les solutions à apporter. Les manifestations signent l’échec du politique au sens noble. C’est pour cela aussi qu’elles sont un droit, véritables soupapes de sécurité du contrat tacite qui unit les citoyens entre eux. C’est pour cela surtout qu’elles ne doivent pas être réprimées et étouffées, karchérisées ou gazées, tant qu’elles ne s’en prennent pas, sauf raison légitime, aux biens publics et privés.

    Ces manifestations sont en tout cas un bon thermomètre de l’état de cohésion ou de délitement du corps social, surtout lorsque les slogans s’opposent aux politiques menées par tel ou tel gouvernement. Ces derniers n’ont donc jamais intérêt à bâillonner le peuple qui descend dans la rue, sauf à courir le risque de la conflagration, de l’explosion ou de la révolution, appelez ça comme vous voudrez.

    Dans la crise mondiale multipolaire que nous vivons, environnementale, alimentaire, économique, sociale, morale et religieuse, il ne s’agit pas tant de se déclarer pour ou contre telle ou telle manifestation mais de faire l’effort de diagnostiquer les causes du mal, d’avoir le courage de les nommer à haute voix afin que de véritables solutions soient proposées en amont. Soigner les plaies en aval après le passage de la tempête est une nécessité, certes, mais cela devient un crime doublé d’hypocrisie lorsqu’on en fait la seule et unique solution. Bossuet n’a pas pris une ride :

    « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. »

    Donc, oui, je suis de tout cœur solidaire de ces hommes et de ces femmes qui sont, en aval, les victimes directes des erreurs commises en amont. Et ces victimes sont nombreuses. D’ailleurs, ces bonnets rouges, retour ironique de l’Histoire, me rappellent cette saillie de Nietzsche, qui doit nous faire réfléchir:

    « L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue ».

    Samedi 2 novembre, il s’est passé quelque chose d’absolument unique à Quimper. Tout le monde était dans la rue, sans distinction. Toutes les catégories sociales et économiques étaient présentes : l’agriculteur et le châtelain, le pêcheur et l’étudiant, l’employé et son patron, les chômeurs et les élus. Toutes les sensibilités politiques se sont réunies ensemble, sans exception, de « l’extrême gauche » à « l’extrême droite » en passant par les partis dits « de gouvernement ».

    L’Église ne peut rester insensible aux difficultés concrètes de ces hommes, quels qu’ils soient. De même que l’Église commence d’abord par nourrir l’affamé avant de songer à lui parler du Christ, de même la République devrait craindre que le triptyque gravé sur ses frontons ne devienne aux yeux des laissés-pour-compte un vaste mirage voire une réelle insulte à ce qu’ils sont devenus. L’homme est un, esprit et chair. Deux réalités qui en nous n’en font qu’une. Ignorer l’une, c’est injurier l’autre, c’est renier l’homme.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Bulletin de l'IEB - 12 snovembre 2013 - Vulnérabilité/expertise infirmière en soins palliatifs

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