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Politique - Page 576

  • France : la Fondation Lejeune réagit au rapport visant à faire de l'avortement un droit comme un autre

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    France: la Fondation Lejeune demande un débat de raison sur l'avortement
    Réaction au Rapport du 7 novembre (Zenit.org)
    La Fondation Lejeune demande un débat de raison sur l'avortement en France. Un rapport sur l’avortement vient d’être rendu public jeudi 7 novembre. (Voir ICI) "Ce document conduit à banaliser cet acte et à négliger des données importantes", estime la Fondation Jérôme Lejeune qui s’interroge, en tant qu’institution médicale et scientifique, "sur la présentation de l’avortement dans ce rapport" et elle "considère comme un préalable méthodologique nécessaire de rappeler sa nature et ses conséquences".  Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, commente cette publication

    Zenit - Qu’est-ce qui vous choque le plus dans le rapport du Haut Conseil  à l’Egalité des femmes et des hommes ?

    Jean-Marie Le Méné - Qu’on le veuille ou non, la réalité de l’avortement consiste à tuer un être humain avant sa naissance. Cette réalité est tellement violente qu’elle est occultée. La nature de cet acte emporte des conséquences qui ne peuvent être passées sous silence. La volonté de faire de l’avortement « un droit comme les autres » est insensée. Il convient de rappeler que le respect de la vie de l’être humain est une valeur qui est antérieure à la loi. Ce n’est pas parce que l’avortement a été hélas dépénalisé sous certaines conditions que cet acte peut être érigé en droit.  

    Minimise-t-on les conséquences d’une interruption volontaire de grossesse ?

    On ne les minimise pas, on les nie, ce qui est une attitude ni scientifique ni médicale. L’avortement – même s’il est voulu - a des conséquences psychiques et somatiques à court, moyen ou long terme sur les femmes. Mais les hommes aussi sont concernés. Il n’y a d’ailleurs aucune raison de ne pas tenir compte de leurs points de vue, de leurs souffrances, de leurs désirs. Le Haut Conseil à l’Egalité des femmes et des hommes devrait donc s’en soucier…

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  • Presbytères : l'anticléricalisme en action ?

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    Comment interpréter l'information reproduite ci-dessous (provenant de info.catho.be) sinon comme une manoeuvre sournoise dictée par un anticléricalisme assez évident ?

    Les presbytères de plusieurs paroisses wallonnes sont menacés d’abandon. En cause, un courrier de l’administration fiscale qui pourrait amener certains prêtres et doyens à quitter leur logement.

    A Eghezée, certains prêtres et doyens ont reçu de l’administration fiscale un courrier difficile à digérer. D’après celui-ci, les trois dernières déclarations fiscales des ecclésiastiques concernés présentaient des erreurs au niveau des avantages en nature.

    Quand un employeur offre à son employé une voiture et lui rembourse ses déplacements, il faut l’indiquer dans la case réservée aux avantages en nature de la déclaration fiscale. Il en va de même pour le logement d’un prêtre attribué par l’autorité publique. C’est d’ailleurs la loi qui oblige les prêtres à habiter dans des logements fournis par les pouvoirs publics. D’après l’administration fiscale, presbytère ou autre logement de fonction ne serait pas tous déclarés à leur juste valeur.

    Un redressement fiscal douloureux

    En accord avec les autorités, les prêtres wallons étaient tenus d’indiquer un avantage en nature de 1300 Euros.  » Aujourd’hui, le recommandé envoyé par le fisc concerne un redressement fiscal qui multiplie par dix les avantages en nature, donc environ 13000 Euros, » explique Jules Sabaux, le doyen d’Eghezée. Cette somme varie en fonction du revenu cadastral du logement occupé par le prêtre.

    Mais le presbytère n’a pas que le logement pour unique fonction, «  il est avant tout le siège de la fabrique d’Eglise, lieu de toute l’activité paroissiale. Il s’y passe un grand nombre d’activités et le prêtre n’a pas à supporter un tel redressement à lui tout seul »,  estime le doyen.

    Si pour le mois de janvier, une solution de partage du redressement n’a pas été trouvée, Jules Sabaux, ainsi que d’autres prêtres wallons, pourraient  être amenés à mettre la clé sous le paillasson et déserter les presbytères.

    S.T.

  • Croatie : un referendum pour que le mariage soit défini comme l'union entre un homme et une femme

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    Lu ICI :

    Le Parlement croate a approuvé vendredi l'organisation d'un référendum pour le 1er décembre contre les mariages homosexuels dans ce pays traditionnellement catholique. De nombreux militants pour les droits des homosexuels s'étaient pourtant mobilisés.

    Le vote au Parlement est intervenu à la demande d'un collectif conservateur baptisé «Au nom de la famille». Celui-ci a rassemblé sur une pétition quelque 700'000 signatures auprès des citoyens qui souhaitent que le mariage soit défini par la Constitution comme «une union entre un homme et une femme».

    Cent quatre des 151 députés du Parlement ont voté en faveur du référendum. Treize ont voté contre. Cinq députés se sont abstenus.

    Les Croates seront invités à répondre à la question suivante: «Est-ce que vous soutenez qu'une disposition mentionnant que le mariage est l'union entre un homme et une femme soit intégrée dans la Constitution de la république de Croatie?». L'actuelle charte fondamentale ne dispose d'aucune définition du mariage.

    La tenue du référendum a provoqué un vif débat dans ce pays de 4,2 millions d'habitants entre les groupes soutenus par l'Église catholique souhaitant faire amender la Constitution afin d'interdire le mariage homosexuel, et les militants pour les droits des homosexuels qui ont dénoncé une démarche discriminatoire.

    Ce référendum sera le premier à être organisé à l'initiative des citoyens dans cette ancienne république yougoslave, indépendante depuis 1991, qui a adhéré en juillet à l'Union européenne.

  • BXL, 9 décembre : soirée ciné-débat consacrée à la détention des étrangers

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    A loccasion du 65ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de lHomme,

    le Jesuit Refugee Service Belgium vous invite à une soirée ciné-débat sur la détention des étrangers comme instrument de la politique migratoire.

     

    5 centres fermés pour étrangers en Belgique :

    le saviez-vous ?

     

    Chaque année, 7000 personnes sont détenues en Belgique en vue de leur expulsion.

    Est-ce une nécessité ?  A quel prix ?

     

    Lundi 9 décembre au Cinéma des Galeries

    Galerie de la Reine, 26 à 1000 Bruxelles

     

    18h30 Film « The Visitor » de Thomas Mc Carthy

    20h30 Sandwich-bar

    21h00 Témoignage - Débat

     

    Merci de diffuser cette invitation via votre mailing-list ou votre page facebook (lien : 7000 étrangers en détention)

     

      

    PAF libre - Réservation souhaitée avant le 4 décembre : barbara@jrsbelgium.org

  • Un rapport européen sur homophobie et discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre divise le Parlement Européen

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    Homophobie et discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre : un rapport européen qui divise (Maria Hildingsson sur Liberté Politique)

    A quelques mois des élections européennes, la Commission des libertés civiles, justice et affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen prépare un rapport controversé puisqu’il dépasse clairement les compétences de l’UE et piétine ainsi le principe de subsidiarité.

    Le député européen autrichien Ulrike Lunacek, vice-président de l’intergroupe du Parlement européen sur les droits LGBT est le rapporteur d’un rapport proposant “une feuille de route de l’UE contre l’homophobie et la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre”. Le titre semble familier puisqu’il rappelle le nom d’une étude publiée par le Parlement européen en 2012, rédigée avec la contribution active du lobby LGBT européen ILGA Europe, intitulé “Vers une feuille de route de l’UE pour l’égalité fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre”.

    Le projet de rapport récemment publié reste encore à être développé par des amendements. Néanmoins, il est désormais évident que le rapport vise à introduire un agenda sur lequel il n’existe aucune position commune entre les Etats membres de l’UE, à savoir l’agenda promu par le lobby LGBT ainsi qu’un groupement de 150 membres du Parlement européen.

    Le rapport « appelle la Commission européenne, les Etats membres et les agences concernées à travailler conjointement sur une politique pour protéger les droits fondamentaux des personnes LGBT sur une période de cinq à dix ans, c’est-à-dire une feuille de route, une stratégie ou un plan d’action ». Les domaines annoncés comprennent : Dispositions générales dans le domaine de la non-discrimination; Non-discrimination dans les domaines de l’emploi, l’éducation, la santé, les biens et services ; Action spécifique relative aux personnes transgenre et intersexe ; Citoyenneté, familles et liberté de circulation ; Liberté de réunion et expression ; Discours et crimes de haine ; Asile ; Elargissement et action externe.  

    Différence des approches

    Le projet de rapport souligne que “le Parlement européen a demandé par dix fois un instrument politique global de l’Union européenne pour l’égalité fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre » (considération I). Cependant, un tel constat est plutôt la preuve de la différence des approches à l’égard de ces réclamations de la part des Etats membres de l’UE, ces derniers étant les acteurs compétents dans la plupart des domaines inclus dans le projet de rapport, notamment en ce qui concerne les questions relatives au droit de la famille.

    On sait par exemple qu'aucun des anciens Etats membres du Pacte de Varsovie ou de l’URSS – désormais des Etats membres de l’UE – n’ont introduit ce type de législation dont le rapport du Parlement européen fait la promotion… Un fait à prendre en considération. 

    Le président de la Fédération européenne des Associations familiales catholiques, Antoine Renard, rappelle que “l’Union européenne fait actuellement face à beaucoup de défis" et que la catégorisation des styles de vie individuels sur lesquels personne n'est d'accord n'est une solution :

    La présentation du projet de rapport à la Commission LIBE est prévue le 5 novembre.

    "La popularité [de l'UE] auprès des citoyens européens n’est pas à son apogée. Faire la promotion d’un agenda basé sur des choix de style de vie individuels et qui divise clairement les Etats membres ne peut être la meilleure solution pour accroître la cohésion sociale au sein de l’UE. Tous les citoyens de l’Union ont le droit de vivre en paix, et la dignité de chaque personne doit être respectée. Toutefois, la tendance à catégoriser les droits de l’homme n’est pas la voie à emprunter : chaque personne, chaque homme et chaque femme, sont bénéficiaires des droits de l’homme et égaux en dignité. Néanmoins nous ne devons pas oublier que ces droits ne sont pas conditionnés par un type de désir sexuel individuel mais par le bien commun. Le mariage est par exemple une institution destinée à fournir du soutien et de la protection pour un homme et une femme qui fondent une famille et élèvent leurs enfants, leur contribution à la société par l’éducation de leurs enfants est protégée par la loi".

    Maria Hildingsson est secrétaire générale de la FAFCE-Fédération européenne des Associations familiales catholiques.

  • Plus de "God bless America" lors des réunions publiques ?

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    God bless America banni des réunions publiques ?

    Sur Radio Vatican :

    L’affaire passionne les Américains : aux Etats Unis, la Cour suprême s’est penché mercredi 6 novembre sur la légitimité de l’usage public de prières notamment au début de sessions publiques. Est ainsi visée la célèbre invocation « God bless America », que Dieu bénisse l’Amérique, formule traditionnelle prononcée au début et à la fin des discours institutionnels et politiques.

    Des manifestants pour la défense de la liberté religieuse et d'autres pro-laïcité se sont rassemblés sur les marches du temple de la justice américaine. La Cour suprême doit se prononcer sur le caractère constitutionnel de ces prières législatives. Il s’agit de savoir si ces prières violent le principe de neutralité en favorisant la religion chrétienne.

    Récemment, une cour d’appel a jugé inconstitutionnelles les prières du conseil municipal de la ville de Greece, dans l’Etat de New York. Deux habitantes avaient soulevé le problème estimant qu’aucune prière ne devrait être récitée devant une assemblée politique.

    Le premier amendement de la Constitution américaine stipule notamment que «le Congrès ne fera aucune loi pour conférer un statut institutionnel à une religion». En vertu du 14e amendement, cette clause s'applique au gouvernement fédéral mais aussi aux autorités locales. La décision sera rendue au plus tard en juin prochain.

  • Irlande : l'Eglise entend bien participer au débat sur le referendum à propos du mariage gay

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    Irlande : l'Eglise descend sur le terrain à l'occasion de l'organisation d'un référendum sur les unions gay (zenit en langue italienne)

    L'évêque Nulty : « le débat du referendum concerne la vraie nature du mariage. La famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme est l'institution la plus importante dans toute société"

    Le mariage entre un homme et une femme est l'unique relation possible pour « la génération et l'éducation des enfants ». C'est Denis Nulty, évêque de Kildare et Leighlin, membre du Comité exécutif de l'"Accord Catholic Marriage Care Service", qui le déclare à l'occasion du référendum irlandais sur les unions gay, annoncé hier par le gouvernement pour 2015(gouvernement qui manifeste clairement sa volonté de faire triompher l'option en faveur de ce "mariage" ndB). 

    "Le débat au coeur du référendum ne porte pas sur l'égalité ou sur la fausse séparation entre une vision religieuse et une vision civile du mariage," a déclaré Mgr Nulty tir dans un communiqué repris par l'Agence Sir. Ou plutôt, a-t-il déclaré, la discussion porte sur « la véritable nature du mariage lui-même et sur l'importance que la société accorde au rôle des mères et des pères dans le soin des enfants ».

    L'Eglise catholique, pour sa part, « continuera de faire valoir que les différences entre un homme et une femme sont fondamentales » et que les enfants ont « le droit naturel d'avoir une mère et un père ». Cela constitue - a souligné l'évêque - « lorsque c'est possible, le meilleur environnement pour eux. » L'amour conjugal, a-t-il ajouté « est l'unique forme d'amour entre un homme et une femme, et qui avantage tout particulièrement la société dans son ensemble ».

    L'Eglise, en fait, "associée avec d'autres qui n'ont aucune vision religieuse particulière", estime que la famille est fondée sur le mariage entre un homme et une femme qu'elle constitue « la plus importante institution dans toute société ». C'est pourquoi, changer la nature du mariage siginfierait « miner le pilier fondamental » de la société civile. Pour cette raison, l'Eglise ne restera pas neutre, mais, annonce l'évêque Nulty, participera pleinement au débat démocratique à propos du référendum.

  • Euthanasie des enfants : une pétition circule pour rejeter le projet en cours d'examen

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    Sous le titre "Stop euthanasie des mineurs", une pétition (que l'on peut signer ICI) circule à l'initiative d'étudiants (cfr leur page facebook) pour recueillir des signatures en vue d'obtenir le retrait du projet de loi. "Je suis conscient, nous dit un de ses promoteurs, qu'une pétition (a fortiori sur internet) a rarement beaucoup d'effet directement sur un projet politique. Néanmoins, rassembler un nombre significatif de signatures peut soutenir les personnes qui comme vous, défendent la dignité humaine, ainsi que les étudiants universitaires qui ont lancé cette pétition."

    Présentation :

    Les commissions des affaires sociales et de la justice du Sénat belge débattent actuellement de l'élargissement de l'euthanasie aux mineurs.

    Face à cette situation et n'ayant eu l'occasion d'exprimer notre position lors d'un vote démocratique*, nous ne pouvons nous taire et appelons le gouvernement à prendre la mesure des enjeux d'une telle législation, émanant d'une culture de mort que nous ne pouvons cautionner. En effet, la loi actuelle a déjà subi de nombreuses dérives, n'ayant jamais été sanctionnées (euthanasies de mineurs et de déments, de prisonniers pour motifs psychologiques, en vue d'un état de santé risquant d'être altéré, absence de consentement de la personne euthanasiée, etc.). Ces dérives sont dénoncées par de nombreux professionnels de la santé et du droit, en Belgique et à l'étranger. 

    À l'initiative de différents étudiants, nous appelons donc la classe politique à renoncer à ces propositions de lois et à travailler à de nouvelles, en faveur de la vie, des soins palliatifs et des personnes fragiles de notre société, qui font toute sa richesse. 

    *Les programmes des partis politiques n'ayant jamais fait allusion à une modification de la loi euthanasie.

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  • Quand le recours à l'IVG est considéré comme un droit comme un autre

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    Les offensives pour le droit à l'avortement ne cessent pas en France, et s'inspirent même de la Belgique, ce pays laboratoire des pires dérives. À l'école des apprentis sorciers, l'élève belge a depuis lontemps dépassé le maître français :

    Du Figaro Madame (Emeline Le Naour) :

    “Le recours à l'IVG doit être un droit comme un autre”

    Mandaté en avril par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), a rendu aujourd’hui 34 propositions pour améliorer l’accès des femmes à l’avortement en France. On en parle avec Françoise Laurant, présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductif au HCEfh.

    Le Figaro.fr/Madame. - Qu’en est-il de l’accès à l’avortement aujourd’hui ? 

    Françoise Laurant. – Le système d’accès aux soins se dégrade et cela tend à culpabiliser les femmes qui souhaitent une interruption de grossesse. L’IVG n’est pas encore bien reconnue, elle est considérée comme un acte médical à part. En somme, l’avortement perd en qualité ces dernières années en raison des coupes budgétaires qui, bien souvent dans le milieu hospitalier, se répercutent en premier lieu sur les services pratiquant l’avortement. Pourtant ce ne sont pas les unités les plus couteuses puisqu’un tel acte ne nécessite pas une longue hospitalisation.

    Si depuis 2006, il n’y a pas de baisse du nombre d’avortements en France qui stagnent autour de 222.000 par an, ils interviennent de plus en plus tardivement dans la grossesse, car les prises en charge ne sont pas assez rapides. Par ailleurs, nous avons constaté que les inégalités régionales se creusaient, certaines femmes doivent faire 150 km pour une consultation gynécologique. Pour beaucoup, cela reste un vrai parcours du combattant.“ Le recours à l'IVG doit être un droit comme un autre”

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  • Trop d'hommes sur terre ? Une enquête au coeur de l'eugénisme

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    Hors-série n°13

     Enquête au coeur de l'eugénisme
     
    Sommes-nous trop nombreux sur terre ?

    Et s’il y avait neuf milliards d’hommes sur terre en 2050, pourrions-nous nourrir tout le monde ?

    La terre aurait-elle encore suffisamment de ressources exploitables ?

    L’inquiétude est contagieuse, celle de voir les habitants de la terre devenir ses envahisseurs gagne du terrain, nourrie à dessein par ceux qui savent que la peur est un moyen de coercition terriblement efficace.

    Comment cette idée de surpopulation a-t-elle émergé ? Quels sont ses vecteurs aussi bien culturels que politiques ? Qui sont les grandes figures de cette idéologie ?

    L’Homme Nouveau a sollicité des spécialistes de la question qui analysent le fantasme de la surpopulation avec l’intelligence de la science et la sagesse de la foi. On découvre au fil des pages les liens qui semblaient obscurs, entre une écologie dévoyée et la promotion de l’eugénisme portée notamment par l’Onu et affiliés.

    On y apprend comment cette idée que l’homme est un nuisible imprègne la culture occidentale jusque dans les manuels scolaires.

    Mais au-delà du décryptage, il s’agit aussi de proposer des pistes en vue d’une véritable reconstruction. C’est pourquoi ce hors-série n’analyse pas seulement le fantasme de la surpopulation ou le détournement de l’aspiration écologique. Il entend aussi donner des indications, à la fois justes sur le plan politique et conformes à la doctrine sociale de l’Église, pour mettre l’homme et la terre à leur juste place.

    Avec la collaboration de : Mgr Michel Schooyans, Gérard-François Dumont, le Père Joseph-Marie Verlinde, Joseph Pearce, Anne-Marie Libert, Vincent Badré, Steven Mosher, Falk van Gaver, Michel Fauquier, Jon Merrill, Armelle Signargout, Adélaïde Pouchol, Philippe Maxence...

    64 pages couleur - 7 € (port offert)

  • Bulletin de l'IEB - 6 novembre 2013 - Euthanasie des enfants : prises de position

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  • Le génie de la culture française : clarifier ce dont on parle

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    Une opinion du chanoine Eric de Beukelaer dans « La Libre » l’illustre ici :

    « Quel point commun entre le débat sur l’euthanasie et celui sur la circoncision ? Non - ils n’opposent pas humanistes éclairés, d’une part et sectaires obscurantistes, de l’autre - le sectaire étant, bien entendu, celui qui ne partage pas mon avis. Ces débats concernent deux visions de l’homme : individu ou personne ? L’humain est-il souverain de sa vie, tant que son projet ne nuit pas au voisin ? (philosophie individualiste) Ou est-il un sujet qui construit son identité de façon relationnelle ? (vision personnaliste)

    Le regard individualiste défend le droit de choisir sa mort pour raisons médicales, vérifiées par des balises légales. Il récuse par contre (comme la récente résolution du Conseil de l’Europe) que l’on puisse mutiler par la circoncision un nouveau-né, car celui-ci est incapable d’y consentir. La vision personnaliste considère, au contraire, que la vie n’est pas un bien dont chacun dispose, mais un lien social - source de responsabilités croisées. Elle accueille la sédation palliative qui accompagne vers la mort, mais défend (sans raideurs face aux cas cliniques exceptionnels) l’interdit social d’ôter une vie - un des piliers du pacte social humaniste. Inversement, le personnaliste n’aura pas d’objection à ce que - par une intervention physique non handicapante (la circoncision) - des parents inscrivent symboliquement leur enfant dans une communauté de vie et de destin.

    Quatre observations pour affiner l’analyse : Primo - la ligne de démarcation entre individualisme et personnalisme n’est pas statique. La société de consommation rend individualiste, mais la mondialisation engendre des réactions personnalistes. Mouvements citoyens, sports d’équipe et folklore procurent, en effet, à nos sociétés les liens interpersonnels qui font défaut dans la logique individualiste de l’économie de marché.

    Secundo - la contrainte change de camp selon les dossiers. Là où l’individualiste défendra la liberté (encadrée) de mourir selon son choix, il sera plus réticent à admettre la liberté de port des signes religieux dans l’espace public.

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