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Politique - Page 576

  • La lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon (octobre 2013)

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    logo letter.jpgTous les mois, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon propose un regard d'Eglise sur les grandes questions de société. Faites-la découvrir à vos amis !

    CANDIDE AU PAYS DES PAPES

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable OSP

    SORTIR DE L'éCONOMIE ?

    Par Falk van Gaver, délégué OSP

    SVT : UNE SCIENCE LIBRE AU SERVICE DE LA VIE (II)

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable bioéthique OSP

    ACTUALITé SUR LES OGM

    Par Philippe Conte, responsable environnement OSP

    HANNAH ARENDT OU LE SOUCI DU MONDE

    Par Falk van Gaver, délégué OSP

    Y'A DE LA JOIE !

    Par la Mouche du Coche

    DéFENDRE LA FOI AUJOURD'HUI ?

    Entretien avec Jean-Michel Castaing

  • Bruxelles : on ne lâche rien; 10 sentinelles devant le Sénat

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  • Livres en Famille : des livres d'actualité pour défendre la vie, la famille...

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    CES LIVRES QUI FONT L’ACTUALITE

    Anne-Charlotte Lundi -  Tel : (00.33.(0)6 11 04 82 59)

               

    • Chronique du choc des civilisations 2013Aymeric Chauprade, 31 €
    • Histoire passionnée de la FranceJean Sévillia, 25 €
    • Et la France se réveilla –Enquête sur la révolution des valeurs, V. Trémolet de Villers…  18 €
    • Le combat de l’Eglise contre l’avortement, Laurent Aventin, 15 €
    • Témoins de Jéhovah – Les missionnaires de Satan, Robin de Ruiter & Laurent Glauzy, 23€
    • Vatican II, une histoire à écrireRoberto de Mattei, 25 €

    LES GRANDS THEMES D’ACTUALITE

              

    Défense de la Famille, défense de la Vie, Pour une société selon le droit naturel…                                       http://www.livresenfamille.fr/

  • Les pays pauvres et le vieillissement de leur population

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    Friday-Fax-Header-French.jpgUn rapport de presse montre comment les pays pauvres combattent le vieillissement

    NEW YORK, 11 octobre (C-FAM) Dans leur jeunesse, on leur avait promis abondance et sécurité. Maintenant qu’ils sont vieux, ils sont confrontés à leur ruine et leur faillite.

    Les pays pauvres ne sont pas prêts à faire face au phénomène mondial du vieillissement démographique, explique le nouvel index sur le vieillissement conçu par l’organisation HelpAge International. Malgré le ton optimiste de cette association, les données les concernant sont alarmantes. Leur population active est sur le déclin, et ne sera pas en mesure de nourrir les personnes âgées. Ils ont grand besoin de ressources pour financer les retraites et les systèmes de santé publique nécessaires au soutien de populations qui vieillissent rapidement.

    Le vieillissement est un phénomène mondial. Mais les pays pauvres vieillissent plus rapidement à cause de la mise en œuvre de politiques de planning familial et de contrôle démographique agressives.

    Depuis des décennies, les pays riches et leurs philanthropes promettent aux pays pauvres un « dividende démographique » comme résultat de ces politiques. Le dividende représente le revenu additionnel que les familles auraient dû gagner en ayant moins d’enfants. Dans l’histoire, les pays pauvres ont respecté leur engagement. Les dépenses mondiales dans le domaine démographique, qui ont eu pour effet de diminuer la natalité, ont atteint le sommet des 60 milliards de dollars l’année dernière. De nombreux pays ont désormais un taux de natalité inférieur au taux de remplacement, les femmes ayant moins de deux enfants en moyenne. Certains pays, en particulier en Asie, ont fait de grands progrès de développement. Mais ils font face au même problème aujourd’hui. Le monde vieillit, et presque personne n’est prêt à faire face à cette situation.

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  • L'Afrique résiste à la promotion de l'avortement et de l'homosexualité

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLes pays africains combattent les avancées du mouvement homosexuel à l’Onu

    NEW YORK, 11 octobre (C-FAM) Tard dans la nuit de vendredi dernier, lors de la dernière table ronde organisée dans le cadre d’une série de conférences internationales, les délégations africaines ont rejeté les tentatives de promotion de l’homosexualité et de l’avortement à l’Onu.

    Les participants de la conférence, organisée dans le but de définir un nouvel agenda pour le développement en Afrique, ont été témoins d’un conflit entre les valeurs régionales et les normes « progressives » poussées de force par les agences de l’Onu sur des question controversées, par exemple l’avortement et l’orientation sexuelle. Les décideurs africains s’étaient bien préparés à combattre, lors de la conférence africaine, les formules avancées par le lobby des droits sexuels.

    Lors d’une conférence de presse, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a pris note de ce que 17 Etats avaient émis des réserves sur trois objectifs mentionnés aux conclusions de la conférence, et minimisé leur importance en considérant que c’était « normal pour ce type de négociations »

    La controverse concerne l’appel au respect des droits de l’homme pour tous « sans distinction aucune », une formule qui, aux aveux mêmes de la CEA, est ouverte à une « interprétation élastique, qui pourrait revêtir des significations inacceptables en Afrique, et ce pour plusieurs raisons ».

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  • Euthanasie : les Veilleurs se mobilisent à Bruxelles

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    Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat depuis le mercredi 9 octobre.

    En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se postent devant le Sénat (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi):

    - ce dimanche13 octobre 2013 à 16h00

    ATTENTION

    Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.

    Il s'agit de respecter la norme légale d'une distance minimale d'1 mètre entre chaque veilleur debout. Ainsi, agira-t-on en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.

    http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Gaultier-Bes-de-Berc-Les-Veilleurs-attaquent-le-mal-a-la-racine

  • Les chrétiens de Turquie, des citoyens de deuxième classe ?

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    Selon le journal autrichien « Die Presse », « les chrétiens de Turquie se sentent comme des citoyens de deuxième classe » (via Orthodoxie.com)

    Sous le titre « En Turquie, les chrétiens se sentent comme des citoyens de deuxième classe », le journal autrichien Die Presse a publié l’article suivant, que nous reproduisons ci-après in-extenso.

    Les attentes étaient élevées. Durant des semaines, le gouvernement turc avait fait savoir par les médias que le nouveau paquet de réformes démocratiques apporterait des améliorations notables pour de nombreuses parties de la société, particulièrement dans le domaine de la liberté religieuse. Parmi les chrétiens de Turquie, l’espoir se répandait que la percée tant attendue quant à l’égalité des communautés non-musulmanes était imminente. Or, les espoirs ont été déçus. Une semaine après la présentation du paquet de réformes, la critique est croissante chez les chrétiens turcs. Même si des terres ont été restituées au monastère syriaque de Mar Gabriel dans le sud-est de l’Anatolie. Cette restitution est un pas important pour assurer l’existence du monastère qui remonte au IVème siècle. Or, pour d’autres problèmes de la petite minorité chrétienne de Turquie, qui compte à peine 0.5% de la population de ce pays de 76 millions d’habitant, les réformes du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan restent bien en-deçà des espérances.

    Un séminaire destiné à la formation des prêtres est fermé

    Tout cela est particulièrement évident en ce qui concerne la question de la formation des prêtres pour l’Église orthodoxe grecque. Le séminaire orthodoxe sur l’île de Halki près d’Istanbul est fermé depuis plus de quarante ans, ce qui résulte dans le vieillissement constant du clergé dans l’ancienne Constantinople, le siège du Patriarcat œcuménique orthodoxe. Selon les indications fournies par le gouvernement sur le paquet de réformes, un pas était attendu dans la direction de la réouverture du séminaire, or il n’est pas venu. Erdoğan a déclaré dans un discours, mardi, pourquoi il en était ainsi. La réouverture du séminaire n’est pas un problème comme tel, a-t-il dit. Mais lorsque l’on donne quelque chose, on doit recevoir quelque chose en retour, a-t-il ajouté. Le Premier ministre a fait référence à la construction d’une mosquée à Athènes et aux problèmes de la minorité turco-musulmane en Grèce du Nord.

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  • Sainte Russie ?

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    Trois millions de personnes défiant des températures glaciales pour vénérer la Ceinture Sacrée Marie venue du Mont Athos:

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    Lu sur le site Benoît et moi, cet extrait de la traduction du passage d’un livre de  Gianluca Marletta essayiste et co-auteur avec la journaliste Enrica Perucchietti, intitulé : "Histoire et idéologie du Nouvel Ordre Mondial", sorti fin 2012 en Italie : 

    « C'est la seule nation de tradition chrétienne qui peut interdire (pour cent ans!) les manifestations publiques du lobby homosexuel, «se fichant» royalement des accusations d'autoritarisme lancées par les «démocrates» sous toutes les latitudes; l'un des rares pays au monde où, selon tous les sondages et les statistiques, la religion est en croissance exponentielle et l'église nationale (orthodoxe) est de loin l'institution la plus populaire; un pays dévasté pendant des décennies par la dénatalité et la pratique de l'avortement facile et qui aujourd'hui, «récompense» chaque nouvelle naissance par une prime équivalente à 9.000 Euros; un pays qui a impitoyablement écrasé le terrorisme islamique local (celui tchétchène, de type salafiste, financé par l'Arabie saoudite), mais qui entretient des relations amicales avec une grande partie du monde islamique et est considéré, avec une sympathie évidente, par toutes les forces qui s'opposent, pour des raisons variées au «nouvel ordre mondial» conçu par les élites occidentales. Une nation qui, récemment, semble être entrée dans les bonnes grâces et l'espoir de beaucoup de catholiques (surtout laïcs) qui commencent à voir en elle presque une sorte de nouveau «bastion», ou un rempart de la chrétienté.

    Cette nation, unique dans son genre par l'extension géographique et la complexité culturelle, est la Russie: l'immense Russie eurasiatique aux espaces sans fin et aux exotiques coupoles dorées, charnière historique entre l'Europe et l'Asie, mais aussi centre de gravité de l'un des «poumons» du christianisme, celui de l'orthodoxie qui semble avoir conservé, avec ses forces et ses faiblesses, le goût de cette spiritualité archaïque qui semble désormais perdue ailleurs.

    Et pourtant, cette Russie, qui semble aujourd'hui presque reprendre en main l'héritage de Byzance, s'érigeant comme un bouclier contre les dérives à la fois culturelles et militaires de l'Occident post-chrétien, est la même qui il y a quelques décennies à peine, était encore «l'Empire athée» par excellence et, plus récemment, sous le régime de l'alcoolique et pro-occidental Boris Eltsine, semblait vouée à la ruine irrémédiable et à la totale dissolution sociale et politique.

    Ce qui s'est passé en Russie ces dernières années est donc un événement extraordinaire, une véritable «résurrection» qui, pour être compris, doit être jugé non pas avec nos catégories politiques, culturelles et morales occidentales, mais à partir de la Russie elle-même, de sa culture et de ses valeurs. »

    Commentaire de « Benoît et moi » : Poutine (je ne cherche absolument pas à dire qu'il est irréprochable - mais ceux qu'on lui oppose comme modèles de démocrates le sont encore moins) est toujours l'homme le plus haï au monde, à un certain moment, il a partagé ce "privilège" avec Benoît XVI... aujourd'hui, il a d'autres "partenaires", l'un d'eux s'appelle Viktor Orban, et c'est pour les mêmes raisons.

    Référence : De l'Empire du mal à l'Empire du Bien

    Pour les plus âgés d’entre nous le retournement de la société russe, après plus de 70 ans de glaciation soviétique,  a quelque chose d’irréel. Miraculeux ? En tout cas une leçon sur la fragilité des empires et des idéologies.

    JPSC

  • Europe : un projet de résolution promeut l'avortement et veut restreindre l'objection de conscience

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Parlement européen: un projet de résolution promeut l'IVG et "s'attaque à l'objection de conscience"

    Le 22 octobre prochain, au Parlement européen, une proposition de résolution "sur la santé et les droits sexuels et génésiques" (SDSG) sera examinée. Ce projet inquiète Grégor Puppinck, directeur du centre européen pour le droit et la justice (ECLJ). Dans un communiqué de presse daté du 10 octobre, il explique que ce projet de résolution, qui aurait été rédigé par Vicky Clayes, présidente de la section européenne de la Fédération Internationale du Planning familial (IPPF EN), "promeut l'avortement comme un droit fondamental, s'attaque au droit à l'objection de conscience et aux droits des parents, et demande à l'Union Européenne de financer l'avortement dans sa politique extérieure d'aide au développement". Le texte ne mentionne rien pour "prévenir l'avortement ni pour soutenir les femmes enceintes" insiste-t-il. 

    Or, un tel projet de résolution outrepasse les compétences de l'Union européenne indique G.Puppinck. En effet, à plusieurs reprises déjà, celle-ci avait reconnu, par la voix du commissaire européen Dali, le 30 avril 2012, que "compte tenu de la dimension éthique, sociale et culturelle de l'avortement, il appartient aux Etats membres d'élaborer et de faire appliquer leurs politiques et leur législation en la matière. La Commission n'entend pas compléter les politiques nationales de santé publique dans ce domaines". 

    Revenant plus en détails sur certains éléments de la résolution, G. Puppinck attire l'attention sur le fait que le texte "dénonce 'un recours abusif à l'objection de conscience' face à l'avortement", et demande aux Etats de le règlementer et le surveiller. Cette dénonciation fait référence aux cas d'objection de conscience de plus en plus nombreux en Europe, comme en Slovaquie, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne, en Irlande, ou encore en Italie, où près de 80% des gynécologues invoquent ce droit (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 3 juin 2013). 

    En outre, le projet de résolution dénonce le délai de réflexion offert aux femmes pour prendre leur décision et "les interprétations trop restrictives des limites existantes" pour recourir à l'avortement. Il avance que "l'avortement serait un droit de l'homme garanti par le droit international", et "soutient que les "adolescents ont un 'droit à la confidentialité' en matière de santé sexuelle" [...] ce qui "implique que les parents soient dépossédés de leurs droits lorsque leur fille est enceinte" précise G.Puppinck. Enfin, il "demande à l'Union européenne de financer l'avortement dans les pays pauvres au moyen du Fonds de développement européen pendant la période 2014-2020" et "d'inclure la 'SDSG' dont l'avortement dans le cadre de la coopération européenne au développement". 

    G. Puppinck s'interroge d'autant plus sur l'examen d'une telle proposition de résolution au Parlement européen puisque l'initiative citoyenne européenne UN DE NOUS a déjà recueilli plus de 1 200 000 signatures, tout Etat membre confondu, pour demander, au contraire, "l'arrêt du financement par l'Union européenne de l'avortement et des pratiques industrielles et scientifiques impliquant la destruction d'embryon humain".

  • Monseigneur Léonard évoque l'euthanasie

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    Maria Chiara Biagioni, pour Sir Europe (Servizio Informazione Religiosa), s'est entretenue avec le Président des évêques belges, Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles.

    • Qu’est-ce qui pousse les gens vers l'euthanasie ?

    On revendique la liberté individuelle selon laquelle chacun est maître de la vie et la mort, et donc responsable du quand et du comment mourir. Un argument qui est sûrement en prise avec le contexte culturel actuel. Décider de mourir quand et comment l’on veut est pourtant un choix dans lequel sont impliquées d'autres personnes. Il exige que les médecins, les infirmier(e)s, le personnel médical, les pharmaciens s’adaptent à ma volonté et répondent à ma demande de mort. Il est donc illusoire de penser que le choix de l'euthanasie implique seulement la personne concernée ou se réfère à une liberté individuelle, parce que c'est un choix qui implique beaucoup de gens.

    • D'après votre expérience, quelles répercussions une loi sur l'euthanasie a-t-elle sur la société ?

    Elle nuit à la solidarité entre les citoyens. Au fond, la législation sur l'euthanasie encourage inconsciemment dans l'opinion publique l'idée que chacun doit résoudre seul ses propres problèmes. Ce que je crains le plus est précisément cette influence masquée et insidieuse, ce climat que cela génère en particulier auprès des personnes âgées, auprès de celles qui ne suffisent pas à elles-mêmes, et qui peuvent, dans des conditions difficiles, décider de signer un papier et penser qu’avec leur mort tous les problèmes seront résolus. Ne plus être à charge de quelqu’un. Le processus mental est clair: « je sens que je vieillis, que je commence à perdre mes facultés mentales et physiologiques, je ferais mieux de disparaître. » En ce sens, on a été très frappé par le cas du prix Nobel de médecine qui, à l'âge de 95 ans, pour ne plus être un fardeau pour son entourage, a décidé de demander l'euthanasie qui lui a été accordée. Au lieu d'une solidarité où l’on prend soin des plus faibles, on génère une sorte de libération implicite du faible au moment où il devient un fardeau pour la société. »

    • La Belgique prévoit après l'euthanasie pour des souffrances insupportables, qu’on l’étende à présent aux mineurs. Qu’est ce qui se passe à votre avis ?

    La presse internationale a accordé à juste titre beaucoup d'attention à la nouvelle concernant la personne qui a obtenu l'euthanasie parce que l'opération de changement de sexe ne s’est pas bien passée causant une souffrance psychologique qui lui a permis d'obtenir l'euthanasie. Je pense vraiment qu’il faut s’arrêter. Il y a aussi le projet de loi qui veut étendre le droit à l'euthanasie aux mineurs indépendamment du consentement de leurs parents. Je tiens à rappeler à cet égard que la loi belge n'autorise pas les mineurs à signer des contrats économiques, ni à se marier, ni à signer des actes qui engagent leur avenir mais, en revanche, si la loi devait passer, ils pourraient décider de mourir, même sans le consentement de leurs parents. Et enfin, il y a la volonté d'étendre l'euthanasie pour les personnes atteintes de démence et qui ne répondent plus d'elles-mêmes comme les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Ce sont des propositions qui minent les liens sociaux, mais aussi la solidarité entre les personnes. C'est une porte qui menace de s'élargir de plus en plus ".

    Mais déjà les médias se déchaînent pour fustiger les propos de l'archevêque, voir ICI

  • Vietnam : plusieurs dizaines de responsables religieux séjournent dans des camps de prisonniers

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    (Fides.org) ASIE/VIETNAM - Plus de 60 responsables religieux présents dans des camps de prisonniers

    Hanoi – Au moins 63 pasteurs chrétiens et autres responsables religieux se trouvent détenus dans des conditions déplorables dans quatre camps de prisonniers au Vietnam. Ils se trouvent là afin d’y purger des peines de détention allant de 5 à 18 ans et vivent dans des conditions très difficiles, soumis à des travaux forcés pouvant occuper 14 heures par jour, sachant que leur accès aux soins médicaux est très limité. Telle est la dénonciation qui est parvenue à l’Agence Fides de la part de l’organisation International Christian Concern ayant son siège à Washington, organisation qui s’occupe de la liberté religieuse et de la condition des chrétiens dans le monde. « Presque tous les prisonniers – indique un rapport d’ICC envoyé à Fides – sont des membres des minorités ethniques des hauts plateaux centraux du Vietnam ». A cause de leur appartenance, « les chrétiens affrontent un niveau de discrimination et d’oppression supérieur par rapport à la majeure partie des autres vietnamiens ».

    Le Père Ambroise Nguyen Van Si, OFM, théologien vietnamien et Recteur du Collège international Saint Antoine de Rome, interpellé par l’Agence Fides, estime les chiffres et les contenus du rapport d’ICC « parfaitement crédibles ». « La situation est celle-ci : il existe encore – explique à Fides le Père Van Si – des limitations claires et des restrictions de la liberté d’expression et de conscience. Ceux qui ont des opinions différentes du gouvernement se trouvent pénalisés ou parfois fortement sanctionnés. Ceci est déplaisant, surtout parce les jeunes qui défendent les droits humains font l’objet d’arrestations arbitraires. Ce sont les membres des minorités ethniques, collectivement connus sous le nom de montagnards, qui en font les frais. Ils sont en effet encore considérés comme un danger pour la stabilité nationale. Il s’agit en majorité de chrétiens protestants. J’espère une attention plus grande envers ces frères et sœurs qui souffrent et prient ».Selon le rapport d’ICC, sur les hauts plateaux, la surveillance du gouvernement sur les institutions religieuses est très forte. Certains des 63 prisonniers susmentionnés sont probablement en prison depuis 2004, lorsque les autorités vietnamiennes déclenchèrent une dure répression à l’égard de ceux qui protestaient contre la confiscation illégale de terrains et l’oppression anti-religieuse. Dans la province de Binh Phuoc, les autorités locales insistent encore actuellement pour démanteler 116 chapelles chrétiennes construites par les fidèles du groupe ethnique stieng. Il s’agit de structures appartenant légalement à l’église évangélique du Vietnam du Sud, officiellement enregistrée dans le pays. Les autorités vietnamiennes craignent que, parmi les minorités, ne se développe un mouvement « séparatiste et indépendantiste ». Au cours de ces dernières années, des centaines de personnes signalées et arrêtées pour « menaces contre la sécurité nationale » ou pour « activités illégales » sont en réalité des chrétiens protestants, même si existent également les membres du groupe catholique peu connu dénommé Ha Mon, qui vénère la Vierge Marie, même s’il n’est pas inséré au sein de l’Eglise catholique locale. (Fides)

  • Euthanasie : la Belgique sur la pente glissante ?

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    La Belgique repousse les limites de l'euthanasie

    JOSÉPHINE BATAILLE, dans la Vie, fait le point sur la situation en Belgique :

    Cas inédit, la mort récente d’un transsexuel, à sa demande, semble changer l’interprétation de la loi belge sur la fin de vie.

    Né femme, Nathan Verhelst, Belge de 44 ans, cherchait depuis de nombreuses années à devenir physiquement un homme. Après avoir subi une amputation de la poitrine, l’opération destinée à lui fabriquer un pénis avait échoué, le laissant dans une profonde détresse. Il a demandé l’euthanasie. Et il est mort, le 1er octobre, avec l’aide des médecins. 

    Dans tous les médias, on a entendu l’avocate ­Jacqueline Herremans, membre de la commission euthanasie (chargée d’examiner la conformité des dossiers a posteriori) et présidente de l’ADMD Belgique (Association pour le droit de mourir dans la dignité), expliquer que selon la loi belge, en effet, « la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances », mais que « le législateur a précisé que ces souffrances peuvent être d’ordre psychique ou physique ». Autrement dit, lorsque la douleur physique a pu être soulagée, la souffrance existentielle liée à une mort certaine, même à plus ou moins long terme, justifie en ­Belgique qu’on accède à une demande d’euthanasie. Ce que personne n’a relevé, pourtant, c’est que, dans le cas présent, Nathan, quoique en souffrance ­profonde, n’était pas à proprement parler malade, et encore moins proche de la mort.

    Cette interprétation de la loi est donc aussi inédite que la situation est dramatique, comme le reconnaît le psychiatre de la clinique wallonne d’Ottignies, ­Raymond Gueibe. Il est persuadé que cela « va provoquer des débats dans le pays, parce que justement, la décision n’est pas reliée à une fin de vie probable ». « Nous devons reconnaître que dans certaines maladies psychiatriques nous sommes impuissants à soulager la souffrance », commente pourtant cet autre médecin belge, à qui il arrive de pratiquer des euthanasies dans le cadre des soins palliatifs. « Les médecins préfèrent parfois accompagner la mort demandée plutôt que de laisser ces personnes se suicider dans des conditions terribles et avec des conséquences dramatiques pour les proches. » Dans le plat pays, on est « plus pragmatique face à la souffrance et moins idéologique, car on fonctionne au cas par cas, sans généraliser », estime-t-il.

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