Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 647

  • Pourquoi le pape se rend au Liban

    IMPRIMER

    L'Aide à l'Eglise en Détresse consacre tout un dossier au Liban à l'occasion de la visite que le pape va y effectuer :

    14-16 SEPTEMBRE 2012 : Pourquoi le Pape va-t-il au Liban?

    Pourquoi le Liban? 
    C’est un pays du Moyen-Orient où il y a à la fois la sécurité (pour l’instant) et les chrétiens.
    Le Liban, terre natale du christianisme, pays voisin de la Palestine où Jésus a séjourné durant sa vie sur terre, accueillera du 14 au 16 septembre prochains, le Pape Benoit XVI. Visite grandement attendue par le peuple chrétien libanais mais également par celui de tout le Proche et Moyen-Orient. La République libanaise annonce que « cette visite confirmera la profondeur des relations historiques qui unissent le Liban au Saint-Siège et permettra de réaffirmer le statut, le rôle et la mission du Liban en tant que témoin pour la liberté et la convivialité ».Ce voyage sera l’occasion, pour Benoit XVI, de signer et de remettre l’Exhortation Apostolique pour le Moyen-Orient. Issue du synode des évêques, organisé par le Saint Père à Rome en octobre 2010 sur le thème de « L’Eglise catholique au Moyen-Orient : communion et témoignage », celle-ci concerne 17 pays dont le Liban, la Syrie, l’Irak, Israël ou encore la Palestine, soit 350 millions de personnes dont 5,5 millions de catholiques parmi les 20 millions de chrétiens. 
    L’Exhortation Apostolique comporte 44 propositions des pères synodaux. Plusieurs points importants, tel que la limitation du phénomène de migration pour consolider la présence des chrétiens dans leurs pays, la poursuite et l’encouragement du dialogue œcuménique et celle du dialogue interreligieux pour le renforcement, ainsi que la recherche d’un avenir commun, et la fondamentalité des relations avec l’islam et le judaïsme. Essentielles, dans la mesure où le Liban est une terre qui réunit l’ensemble des religions et confessions que l’on connait au Proche-Orient et le seul pays de la région où tout individu demeure véritablement libre de choisir sa religion et d’en changer.
    Lire la suite
    On y découvrira aussi le programme de la visite pontificale.
    Voir également :
     
  • Syrie : l'archevêché gréco-catholique d'Alep mis à sac

    IMPRIMER

    Le siège de l'Archevêque métropolitain gréco-catholique d'Alep, S.Exc. Mgr Jean-Clément Jeanbart, a été mis à sac au cours d'affrontements entre des miliciens et les troupes loyalistes. L'Archevêque, son Vicaire et un certain nombre de prêtres se sont enfuis quelques heures seulement avant l'épisode qui a eu lieu jeudi dernier pour se réfugier au couvent des Franciscains d'Alep. Selon des sources de Fides au sein de la communauté catholique locale, les responsables de l'exaction « sont des groupes non identifiés qui entendent alimenter une guerre confessionnelle et impliquer la population syrienne dans des conflits sectaires ». Ainsi que le confirme à Fides le Père George Abu Khazen, OFM, Pro Vicaire apostolique de la communauté catholique latine, qui a accueilli ses confrères gréco-catholiques, « S.Exc. Mgr Jeanbart a fait part de sa vive préoccupation et de sa consternation suite à cet épisode et a répété, secoué par les événements, un seul mort : pourquoi ? ». Il est ensuite parti pour le Liban, où il se trouve encore à l'heure actuelle. Au cours des jours suivants, lorsque les militaires ont repris le contrôle de la situation, le Vicaire de Mgr Jeanbart a pu revenir à l'Archevêché, constatant que les portes en avaient été forcées et que différents objets (dont des ordinateurs et un projecteur) avaient été volés.

    Le Père Abu Khazen, OFM, explique que, ces derniers jours, une bataille a eu lieu dans la vieille ville d'Alep et que les combats sont arrivés jusqu'à la Place Fahrat, zone dans laquelle se trouvent tous les Archevêchés. Outre l'Archevêché gréco-catholique (melkite), s'y trouve en effet également l'Archevêché catholique maronite qui a lui aussi été endommagé. Des miliciens ont également fait irruption dans le musée chrétien byzantin Maarrat Nahman, endommageant des pièces des collections et un certain nombre d'icônes. Selon le Père Abu Khazen, OFM, une solution au conflit « n'est pas encore en vue parce qu'aucun des acteurs, nationaux et internationaux, ne fait pression pour parvenir à l'instauration d'un véritable dialogue ».

    En parlant à Fides, un autre représentant de la hiérarchie locale, qui a demandé à conserver l'anonymat pour raisons de sécurité, lance l'alarme : « Du fait de l'intervention désormais établie de groupes djihadistes, est en cours une tentative visant à fomenter la haine et des conflits sectaires. On enregistre la présence d'un nombre croissant de milices islamistes wahhabites et salafistes provenant de Tchétchénie, du Pakistan, du Liban, d'Afghanistan, de Tunisie, d'Arabie Saoudite et de Libye. Ces groupes ont pour seul but de faire régner le chaos, la destruction, les atrocités et de paralyser la vie sociale. La population civile syrienne en est la victime. Mais elle ne tombera pas dans ce piège ». (PA) (Agence Fides 27/08/2012) (les "gras" sont de Belgicatho)

  • Les persécutions ne nous empêcheront pas de témoigner de l'amour de Dieu

    IMPRIMER

    Interview du Cardinal Appiah Turkson sur les attaques continues contre les chrétiens (Osservatore Romano, en anglais et en italien)

    Les massacres ne nous empêcheront pas de témoigner de l'amour de Dieu
     
    Pourquoi y a-t-il tellement de violence contre les chrétiens dans certaines parties du monde ? Serait-ce simplement pour des raisons idéologiques ? Ou est-ce que la voix des chrétiens doit être réduites au silence car elle va à contre-courant de la direction dans laquelle l'humanité à la dérive semble s'orienter ? Ou est-ce êut-être parce que les chrétiens constituent une communauté sans défense, qu'il est donc facile d'attaquer sans subir de nombreux risques, que le terrorisme peut aisément mettre sur la scène mondiale à des fins politiques ? En un mot, comment actualiser le thème « Bienheureux les artisans de paix », que le pape a proposé pour la célébration de la Journée mondiale de la paix en 2013 ? Ces questions sont posées régulièrement quand les nouvelles du monde (...) allongent la liste des gens qui meurent à cause de leur foi et soulignent l'urgence des appels incessants et pressants du pape en faveur de la paix. Nous avons cherché des réponses dans notre conversation avec le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, président du Conseil Pontifical Justice et paix.

    Lire la suite

  • Une stratégie subtile mais très efficace...

    IMPRIMER

    Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies à Genève, est intervenu sur le thème « la soif croissante de justice et de démocratie des peuples », dans le cadre de la rencontre internationale organisée par le mouvement Communion et Libération à Rimini (Italie), du 19 au 24 août 2012.
    L’archevêque est revenu sur son intervention, au micro de Radio Vatican en italien, dénonçant « une augmentation de l’intolérance religieuse » dans le monde.D’après le travail d’enquêtes sociologiques, déclare l’archevêque, « c’est une évidence désormais prouvée que les chrétiens sont le groupe religieux le plus persécuté dans le monde d’aujourd’hui, c’est-à-dire le groupe le plus limité dans ses droits ».« Parfois c’est l’Etat qui limite la liberté des croyants, parfois c’est la société qui persécute les communautés chrétiennes ou d’une autre minorité religieuse », explique-t-il.
    Il s’agit d’un phénomène très répandu, souligne-t-il, avec des situations « extrêmes », comme au Nigeria ou au Kenya où explosent des bombes dans les lieux de culte, ou encore comme en Irak et en Syrie, où les communautés chrétiennes sont forcées à l’exil à cause de la violence.Même si quelquefois des raisons politiques sont données à ces persécutions, « la véritable raison est la diversité de foi », affirme Mgr Tomasi. Or, « ces violentes perpétrés contre des communautés religieuses portent à la désagrégation sociale ».
    Dans la culture occidentale, poursuit-il, les croyants sont attaqués par une stratégie différente, dans laquelle on présente la religion comme « obstacle à la liberté individuelle ».Cependant, ces mêmes Etats ou groupes sociaux, en voulant « éliminer tout rôle public de la religion », « violent les droits des croyants », fait observer l’archevêque. Dans les faits, ce n’est donc pas « le groupe religieux qui empêche la réalisation du droit de chacun », mais c’est « la position publique qui limite le droit de ceux qui ont une foi religieuse ».
    C’est une « stratégie plutôt subtile mais très efficace », commente Mgr Tomasi, « car à terme elle empêche les valeurs chrétiennes d’être prises en compte dans les décisions publiques ».

  • RDC : fillettes, adolescentes et femmes paient le prix fort

    IMPRIMER

    L'information paraît sur La Libre d'aujourd'hui :

    A Bukavu, une section de l’hôpital Panzi accueille les femmes victimes des viols collectifs de la guerre. Le Dr Mukwege se bat pour leur redonner un espoir. Prix Roi Baudouin en 2011, le médecin congolais a reçu jeudi Didier Reynders dans son hopital de Bukavu, où près de 40 000 femmes et jeunes filles ont déjà été soignées.

    Fatigué de voir les délégations ministérielles défiler dans son établissement sans que rien ne change, désespéré de voir que la situation empire à l’est du Congo, il a parlé, devant le ministre belge, d’injustice et de lâcheté, de courage qui faisait défaut.

    "La Libre" l’a interviewé peu après.

    Lire la suite

  • Pussy Riot : retour sur un procès exemplaire

    IMPRIMER

    Excellente analyse de Michel Segal découverte (via Benoît-et-moi) sur un blog à recommander :

    Le procès des Pussy Riott soulève de vraies questions de civilisation et il est extrêmement décevant que cette histoire russe n’ait pas été l’occasion d’en débattre. Tout d’abord, il faut rappeler que c’est l’église et non l’état qui portait plainte contre les Pussy Riott car, contrairement à ce que semblent suggérer les commentaires, le délit commis par le trio est à l’encontre de l’église et non de Poutine. On ne leur reproche pas de chanter contre Poutine mais d’avoir profané une cathédrale. Il faut dire également que le mot russe hooligan signifie voyou, et hooliganisme peut être traduit par "trouble à l’ordre public" ou encore par « vandalisme », mais certainement pas par son homonyme français qui n’a, en l’espèce, aucun sens. Pourtant, c’est ce qu’ont fait sans honte tous les journaux. Il faut donc croire que pas un seul des journalistes n’a fait un travail minimum : traduire le chef d’accusation. Beaucoup de commentateurs se sont enthousiasmés de l’aubaine et se sont précipités pour tout mélanger et crier à la répression, trouvant là une nouvelle occasion d’exprimer leur haine de Poutine. Et les mêmes moralistes demanderont bientôt les punitions les plus sévères contre ceux qui, en France, déposent des têtes de porc dans les mosquées. Or, il s’agit des mêmes questions : celle de l’existence du sacré dans nos sociétés occidentales d’une part, et de sa protection par l’état d’autre part.

    Lire la suite

  • Lobby international de l'IVG et orientation sexuelle au menu du Friday Fax (24/8/2012)

    IMPRIMER

     Friday-Fax-Header-French.jpg

    Stefano Gennarini vous rapporte le plaidoyer ému d’un sénateur philippin contre le projet de loi sur la santé reproductive soutenu par l'UNFPA. Cette loi rendrait obligatoire l’enseignement d’un programme d’éducation sexuelle dangereux et autoriserait l’IVG dans ce pays pro-vie.


    L'article d'Austin Ruse traite des discussions diplomatiques en cours sur l’orientation et de l'identité sexuelle qui ont lieu dans l’anticipation de la prochaine session de l'Assemblée générale en septembre. Le débat onusien sur l’orientation sexuelle ne traite pas de la peine de mort en raison de l’orientation homosexuelle. Il regarde le mariage, la famille, et l'adoption et les autres désirs que le lobby homosexuel tente d’imposer au le reste du monde.

  • Le formatage des esprits à l'école

    IMPRIMER

    Les programmes et les manuels scolaires sont loin d'être exempts de contenus tendancieux. La réflexion sur l'évolution démographique est un terrain particulièrement propice à des dérapages évidents. Je me rappelle l'étonnement des élèves lorsque, au cours d'histoire, on analysait les facteurs qui ont permis un développement économique et civilisationnel important, que ce soit au XIIIème siècle, à la Renaissance, à l'aube de la Révolution Industrielle, et que l'on mettait en évidence la croissance démographique comme facteur évident de progrès. Cela semblait aller à l'encontre de leur perception habituelle, dûment formatée ailleurs, et suivant laquelle l'augmentation de la population était perçue négativement. C'est donc très opportunément que Pierre-Olivier Arduin dénonce le malthusianisme qui se cache dans les manuels scolaires lorsqu'est abordée la question du développement économique en corrélation avec l'évolution démographique.

    A lire ici : Géographie au collège : Malthus embusqué

  • Syrie : la Russie a-t-elle tout faux ?

    IMPRIMER

    Un article, mis en ligne par le Nouvel Economiqte, défend la position de la Russie sur le dossier syrien :

    Et si Poutine avait raison

    Pour Moscou, derrière la chute d’Assad se profilerait la création d’un grand espace sunnite-islamiste anti-occidental. La crise syrienne n’en finit pas. D’une révolution, dans le droit fil de ce qui a été observé en Tunisie ou en Egypte, elle a mué en une véritable guerre civile avec son cortège d’horreurs et d’exactions. Bachar al-Assad a clairement une grande responsabilité dans la dégradation de la situation. Au lieu d’écouter, et de répondre, aux aspirations légitimes à plus de démocratie du peuple syrien, il s’est enfermé dans une logique clanique de repli sur soi et de recours à la force armée.

    Si le dirigeant syrien tient encore, c’est en raison du soutien que lui accordent l’Iran, la Russie et la Chine, ces derniers pour l’essentiel sur le plan diplomatique. Cela est indubitable ; il est clair aussi que la solution au problème syrien passe en grande partie par Moscou.

    Sans l’accord de la Russie, en effet, point de mandat de l’ONU pour une solution politique pleinement acceptée, encore moins pour une intervention militaire. La réticence de Moscou à lâcher Assad tient bien sûr au maintien de ses intérêts dans cette région du monde. La Syrie est un de ses gros clients, notamment en matière d’armements. La côte syrienne offre aussi à ses navires de guerre sa seule base permanente en Méditerranée, à Tartous. Elle tient aussi à certains principes, notamment à celui de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat. A cet égard, il est clair que le précédent libyen, où le mandat onusien a allégrement été transgressé par les Occidentaux pour éliminer physiquement Kadhafi, pèse significativement dans le blocage russe.

    Lire la suite

  • Un Roi et un Saint

    IMPRIMER

    saint-louis4.jpgC'est aujourd'hui la fête de saint Louis. L'occasion de relire les enseignements adressés par ce Roi de France, du XIIIème siècle, à son fils :

    Cher fils, je t'enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœur et de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.

    Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir, et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortel pour nulle chose qui puisse arriver, et qu'avant de faire un péché mortel avec connaissance, que tu souffrirais que l'on te coupât les jambes et les bras et que l'on t'enlèvât la vie par le plus cruel martyre.

    Si Notre Seigneur t'envoie persécution, maladie ou autre souffrance, tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l'en remercier et lui savoir bon gré, car il faut comprendre qu'il l'a fait pour ton bien. De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci (et encore plus s'il le voulait) parce que tu l'as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.

    Lire la suite

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (24/8/2012)

    IMPRIMER

     

    734279197.jpg

    Sommaire

  • Eradiquer la trisomie ? C'est simple, il suffisait d'y penser

    IMPRIMER

    Pour éradiquer la trisomie, le plus simple, c'est d'identifier les trisomiques et de les supprimer. C'est ce à quoi on s'attelle dans nos pays "avancés". Tout au moins, en commençant par ceux qui sont à naître et dont des tests "fiables à cent pour cent" permettent de déceler l'"anomalie" qui leur vaudra d'être éliminés.

    Lire à ce propos, l'Intervention de Jean-Marie Le Méné à Rimini (ZENIT.org) :

    La Fondation Jérôme Lejeune dénonce les problèmes éthiques induits par le nouveau test de dépistage de la trisomie 21 accessible sur le marché européen, plaidant pour donner la priorité à la thérapie sur le progrès scientifique.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune et membre du Conseil pontifical pour la santé ainsi que de l’Académie pontificale pour la vie, est intervenu le 22 août 2012 à la rencontre internationale de Rimini (Italie) organisée par le mouvement Communion et Libération, du 19 au 25 août.

    Il y évoque notamment l’arrivée d’un nouveau test de diagnostic prénatal de la trisomie 21 sur le marché européen, déjà disponible en Allemagne, Suisse, Autriche et Liechtenstein.

    Lire la suite