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Politique - Page 650

  • Catholique et socialiste, est-ce compatible ?

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    L'abbé Guillaume de Tanoüarn revient ce matin sur cette question sur Metablog :

    "Peut-on être catholiques et socialistes ?

    Je dois au Père Viot, avec lequel je collabore pour écrire un livre d'entretiens sur la nouvelle évangélisation, quelques lignes de Pie XI qui fournissent une réponse admirablement claire à la question redoutablement simple qui fournit le titre de cette intervention. Alors que le gouvernement, par le biais d'un expert "indépendant", se mêle de donner des leçons de stratégie à l'une des très grandes entreprises françaises, tout en annonçant qu'il faudra trouver 33 milliards d'euros et que l'on compte sur nos impôts pour empêcher la banqueroute de l'Etat, alors que la cote de popularité de notre président normal flirte déjà avec des abysses électorales, j'avoue que je ne résiste pas à vous livrer ce texte, tiré de Quadragesimo anno et qui condamne non seulement le communisme, mais, explicitement, le socialisme né de la scission du Congrès de Tours :

    Nombreux sont les catholiques qui, voyant bien que les principes chrétiens ne peuvent être ni laissés de côté ni supprimés semblent tourner le regard vers le Saint Siège et nous demander avec insistance si ce socialisme est suffisamment revenu de ces fausses doctrines pour pouvoir, sans sacrifier aucun principes chrétien, être admis et en quelque sorte baptisé. 
    Voulant, dans notre sollicitude paternelle, répondre à leur attente, nous décidons ce qui suit : qu’on le considère soit comme doctrine, soit comme fait historique, soit comme action, le socialisme, s’il demeure vraiment socialisme, même après avoir concédé à la vérité et à la justice ce que nous venons de dire, ne peut pas se concilier avec les principes de l’Eglise catholique, car sa conception de la société est on ne peut plus contraire à la vérité chrétienne. Selon la doctrine chrétienne, en effet le but pour lequel l’homme, doué d’une nature sociable, se trouve placé sur cette terre est que, vivant en société et sous une autorité émanant de Dieu, il cultive et développe pleinement toutes ses facultés à la louange de son Créateur et que remplissant fidèlement les devoirs de sa profession ou de sa vocation quelle qu’elle soit, il assure son bonheur à la fois temporel et éternel. Le socialisme, au contraire ignorant complètement cette sublime fin de l’homme et de la société, ou n’en tenant aucun compte, suppose que la communauté humaine n’a été constituée qu’en vue du seul bien être... Que si le socialisme, comme toutes les erreurs, contient une part de vérité (ce que d’ailleurs les Souverains Pontifes n’ont jamais nié) il n’en reste pas moins qu’il repose sur une théorie de la société qui lui est propre et qui est inconciliable avec le christianisme authentique. Socialisme religieux, socialisme chrétien, sont des contradictions : personne ne peut être au même temps bon catholique et vrai socialiste.» (Encyclique Quadragesimo anno, paragraphe 54 et 55)
    Notons-le : ce que condamne le pape dans le socialisme, c'est avant tout le matérialisme. Vieille cible de l'enseignement pontifical depuis Pie IX, le matérialisme est aussi bien du côté du socialisme que du libéralisme.

    Mais il y a chez Pie XI un autre diagnostic sur les entreprises politiques modernes. Il en critique la statolâtrie. Le mot se trouve dans Mit brennender Sorge, l'encyclique signée en 1938 contre le national-socialisme. On peut dire qu'il s'adapte bien à la critique du socialisme que l'on trouve dans Quadragesimo anno. La vénération pour l'Etat, qui déresponsabilise les individus, est assurément l'un des fléaux politiques modernes. La solution chrétienne est toujours à chercher du côté d'un personnalisme intégral. Elle bannit toutes les formes (y compris la forme humanitaire) de l'étatisme."
  • France / Mariage et adoption : VITA prend la défense des enfants

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    LogoDEF+baseline-300x239.pngCommuniqué de presse, 11 septembre 2012

    Alliance VITA prend acte de l’annonce par la ministre de la Justice du dépôt d’un projet de loi instaurant un « mariage homosexuel » assorti d’un droit à l’adoption d’enfants par deux personnes de même sexe.

    Grand absent du débat, c’est l’enfant qu’Alliance VITA veut défendre. Prétendre le priver délibérément d’un père ou d’une mère, dans le cadre d’un processus adoptif, est en réalité une grave injustice et une discrimination vis-à-vis des autres enfants. Et c’est donc un comble qu’une telle perspective soit revendiquée par un ministre de la Justice, au nom d’une prétendue « exigence d’égalité ». « Ce n’est pas parce que les accidents de la vie conduisent un certain nombre d’enfants à souffrir de l’absence d’un père ou d’une mère, ou de ruptures toujours douloureuses entre leurs parents, que l’on peut se permettre de programmer de pareilles souffrances, insiste Tugdual Derville, Délégué général d’Alliance VITA. A l’heure où l’on veut généraliser la parité à tous les niveaux de la société, comment prétendre supprimer celle qui fonde cette notion : la parité homme-femme dans le couple de parents ? »

    En cédant à une revendication symbolique qui vise la reconnaissance de l’amour homosexuel, le gouvernement prend le risque d’effacer pour tous les citoyens les repères essentiels que sont la complémentarité entre les hommes et les femmes. Cette distinction est pourtant inscrite dans le processus naturel de la filiation, sans aucune exception. Tout enfant nait en effet d’un père et d’une mère biologiques, quelles que soient les fictions qu’on lui impose avec les termes mensongers d’ « homoparentalité » et  d’ « homofiliation ».

    Alliance VITA rendra public très prochainement son plan d’action. Elle demande dès maintenant l’ouverture d’Etats Généraux  pour ouvrir un débat autour de l’enfant et de la filiation. La ministre semble pour le moment décidée à éviter ce débat,  alors qu’elle affirme dans le même temps que « l’intérêt de l’enfant est une préoccupation majeure du gouvernement. »

    Résolument pacifique, Alliance VITA récuse l’amalgame entre le refus de l’adoption homosexuelle et l’homophobie.

    Contact presse : Ségolène du Closel 06 14 20 42 38

     

  • Antichrétiens, les anonymous ?

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    A lire Sylvain Pasquali, dans la Vie, il semble bien que oui. N'en déplaise à ceux que leur rejet radical du capitalisme et du libéralisme entraînerait à considérer ces anonymous comme des "alliés objectifs" :

    Sylvain Pasquali est professeur agrégé de philosophie au lycée Henri Nominé de Sarreguemines, en Lorraine. Pour lui, la logique de gratuité et de partage en ligne des anonymous s'oppose à l'idée de gratuité et de partage chrétiens. Et s'apparente plus à la volonté de recevoir sans donner, dans une logique de consommation sans limite.

    «Le savoir est libre  

    Nous sommes anonymous 

    Nous sommes Légion 

    Nous ne pardonnons pas 

    Nous n’oublions pas 

    Redoutez-nous » 

    Anonymous, Déclaration de guerre à Sony

    A la suite de la fermeture de Mégaupload, les ripostes des anonymous (attaques de Sony, d’Universal Music, du FBI, de l’Elysée, etc.) ont provoqué bien des controverses sur la nature et la puissance de ce mouvement protéiforme, la légitimité de ses positions ou encore la signification de leur anonymat spectaculaire et inquiétant. Dans le flot des analyses, un aspect des anonymous est resté inaperçu : leur caractère profondément irréligieux, et plus particulièrement antichrétien. Cet oubli médiatique n’est pas sans raison : le rapport entre les revendications de ce mouvement d’internautes et la haine de Dieu ne va pas de soi, et peut même paraître carrément tiré par les cheveux.

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  • L’analyse du « réveil arabe » par le Saint-Siège

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    C’est dans « La Croix », sous la signature d’Isabelle de Gaulmyn :

    À quelques jours du déplacement de Benoît XVI au Liban, le nouveau secrétaire du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le P. Miguel Ayuso, est intervenu à Istanbul, le 8 septembre, sur la vision qu’a le Vatican du « réveil du monde arabe » (…)

    Spécialiste de l’islam, le P. Ayuso, nommé par Benoît XVI en juillet dernier secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux reconnaît que, si au début, le « printemps arabe » avait été regardé avec beaucoup d’espoir au Vatican, aujourd’hui, en revanche, le pape observe avec tristesse les violences et les craintes qui se manifestent, ainsi que « les atteintes à la dignité inaliénable de chaque personne humaine et de ses droits fondamentaux  ».

    Dans un certain nombre de pays, la tenue d’élections démocratiques est un pas vers l’établissement d’une nouvelle légitimité, reconnaît encore le P. Ayuso dans un important discours prononcé lors d’une rencontre interreligieuse en Turquie, mais il ne faut pas sous-estimer le danger que « le pouvoir démocratique soit utilisé pour légitimer des idéologies fondamentalistes et extrémistes  ». Ces dernières représentent un danger, non seulement pour les minorités, et notamment les minorités chrétiennes du monde arabe, mais pour l’ensemble de la population musulmane qui se dit modérée. Cette dernière est tout aussi inquiète, note-t-il, « de l’extrémisme religieux, et de l’imposition de la charia comme unique source du droit dans ces pays  ».

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  • Le ton monte entre l’Eglise et le président du Vénézuéla

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    Lu sur le site de “La Vie”

    Ce n'est pas nouveau, mais le ton monte de belle manière entre l'Eglise et le président Chavez à l'approche des élections. Depuis son arrivée au pouvoir en 2002, l'Eglise au Vénézuela ne cesse de pointer les manquements à la démocratie qu'elle observe chez l'ancien militaire, qui avait déjà tenté un coup d'Etat en 1998. Du coup, les évêques sont devenus malgré eux une sorte de force d'opposition, ou du moins ont été décrétés tels par le président. "Chavez estime que l’Eglise est une ennemie du socialisme du XXIème siècle chaque fois que celle-ci se montre critique vis-à-vis du gouvernement, sans voir que l’Eglise catholique ne cherche qu’à faire entendre sa voix face à certaines injustices", déclarait déjà à l'Aide à l'Eglise en détresse un évêque en 2010.

    Cette même année 2010, après plusieurs actes d'intimidation contre des prêtres qui avaient eu le tort de mettre en garde contre certaines atteintes à la  démocratie lors de leurs homélies, Chavez annonce vouloir, contre la Constitution vénézuélienne, confisquer la chaîne de télévision appartenant à l'archevêché de Caracas, Vale TV, pour "la remettre au peuple".

    Mais l'Eglise n'est pas la seule à s'iquiéter de la dérive du pouvoir chavezien. Human Rights Watch, dès 2008, avait alerté l'opinion sur la concentration des pouvoirs dans les mains du président et sur les abus qui en découlaient. En juillet de cette année, un nouveau rapport exprime des inquiétudes plus grandes encore: la Cour Suprême composée de juges à la solde du pouvoir, tentatives de mainmise sur les médias et sur Internet - "Si on trouve encore souvent des critiques virulentes du gouvernement dans la presse écrite, sur Globovisión et dans plusieurs autres médias, la crainte de représailles gouvernementales a fait de l’autocensure un véritable problème pour les journalistes et les organismes de radio ou de télévision vénézuéliens", écrit HRW - plaintes contre toutes les ONG critiques, etc.

    C'est dans ce contexte extrêmement tendu que le président Chavez a prononcé un discours en vue des présidentielles d'octobre. Discours dans lequel, selon son habitude, le président-candidat se réfère à Dieu et à la mission qu'il en aurait reçu. C'en est trop pour Mgr Baltazar Porras, archevêque de Mérida. Dans une longue interview au journal La Verdad, il assène ceci: "Ce que je pense, et je le dis, c'est que certains manipulent la religion. [...] Avoir le pouvoir ne fait pas de vous un demi-dieu". Et de terminer sur cette phrase forte: "Chavez se vend comme étant le Sauveur d'une Apocalypse. Son message est clair: se présenter éternellement aux élections afin d'être réélu jusqu'à la mort". Pas de réactions du côté gouvernemental pour l'instant.

    Ici : VENEZUELA: CHAVEZ DANS LE COLLIMATEUR DE L'EGLISE

  • Sarajevo : appel interreligieux en faveur de la paix

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    Sur Radio Vatican :

    A Sarajevo les leaders des différentes religions lancent un appel à la paix

    Les leaders des communautés chrétiennes orthodoxe et catholique, ainsi que des communautés musulmane et juive de Bosnie ont lancé ce dimanche 9 août à Sarajevo un appel à la paix dans le cadre la rencontre mondiale de Sant’Egidio. En soulignant l'"attachement du peuple serbe à la construction de la paix", le patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe, Mgr Irinej, a souhaité que l'avenir des peuples des Balkans soit "libéré des expériences tragiques et douloureuses du passé".

    "Je souhaite profondément que les nouvelles générations évoluent sans le sentiment de haine et qu'elles soient protégées de la terrible expérience des conflits", a dit le leader de l'Eglise orthodoxe serbe, en s'exprimant devant plusieurs milliers de personnes assistant au lancement des rencontres annuelles de la communauté catholique Sant'Egidio.

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  • Le pape évoque son départ pour le Liban

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    Lors de l'Angelus de ce dimanche 8 septembre, Benoît XVI a commenté son prochain départ pour le Liban (Source) :

    Chers pèlerins présents ici, ou participant à cet Angelus par la radio ou la télévision, dans les prochains jours, je vais me rendre au Liban en Voyage apostolique pour signer l’Exhortation apostolique post-synodale, fruit de l’Assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du Synode des Évêques, célébrée en octobre 2010. J’aurai l’heureuse occasion de rencontrer le peuple libanais et ses autorités, ainsi que les chrétiens de ce cher pays, et ceux venus des pays voisins. Je n’ignore pas la situation souvent dramatique vécue par les populations de cette région meurtrie depuis trop de temps par d’incessants conflits. Je comprends l’angoisse de nombreux Moyen-orientaux plongés quotidiennement dans des souffrances de tous ordres qui affectent tristement, et parfois mortellement, leur vie personnelle et familiale. J’ai une pensée préoccupée pour ceux qui, cherchant un espace de paix, fuient leur vie familiale et professionnelle et expérimentent la précarité de l’exilé. Même s’il semble difficile de trouver des solutions aux différents problèmes qui touchent la région, on ne peut pas se résigner à la violence et à l’exaspération des tensions. L’engagement pour un dialogue et pour la réconciliation doit être prioritaire pour toutes les parties impliquées, et il doit être soutenu par la communauté internationale, toujours plus consciente de l’importance pour le monde entier d’une paix stable et durable dans toute la région. Mon Voyage apostolique au Liban, et par extension à l’ensemble du Moyen-Orient, se place sous le signe de la paix en reprenant la parole du Christ : « Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27). Que Dieu bénisse le Liban et le Moyen-Orient ! Que Dieu vous bénisse tous !

  • Circoncision : la communauté juive d'Allemagne dénonce une ingérence dans la tradition religieuse

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    La communauté juive conteste le règlement en vigueur en Allemagne sur la circoncision (source : Osservatore Romano)

    Une interférence dans la tradition religieuse

    La polémique soulevée par le tribunal de Cologne qui en juin dernier a assimilé l’acte de la circoncision pour motifs religieux à des lésions volontaires, entrainant d'éventuelles conséquences pénales, s’enflamme à nouveau en Allemagne. Hier la communauté juive de Berlin s’est insurgée contre le nouveau règlement en vigueur dans la capitale allemande, défini comme une « interférence flagrante » dans les traditions religieuses. Quelques heures auparavant, le responsable de la justice, Thomas Heilmann, avait annoncé que la Ville-Etat ne poursuivra pas pénalement ceux qui pratiquent des circoncisions, mais seulement dans des conditions précises. Dorénavant, de telles pratiques seront consenties uniquement si elles sont effectuées par des médecins, qui auront recours aux anesthésiants, en présence d’une autorisation écrite des parents et la preuve que l’enfant provient d’une communauté juive ou musulmane. Toutefois de cette manière l’on exclut les « mohels », soit les circonciseurs juifs qui suivent les règles religieuses qui interdisent entre autres l’usage des anesthésiants. D’où l’accusation d’interférence dans la tradition religieuse, contenue dans une résolution votée à l’unanimité par l’assemblée de la communauté juive de Berlin.

  • L’Islam européen est-il soluble dans la laïcité et le sécularisme ambiants ?

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    Dans le numéro de septembre 2012 du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy publie l’interview qu’il a réalisée de Christopher Caldwell, auteur d’un essai remarqué : « Une révolution sous nos yeux. Comment l’islam va transformer la France et l’Europe, préface de Michèle Tribalat (Éditions du Toucan, 2011, 546 pages, 23 €). Christopher Caldwell est un journaliste américain, diplômé de Harvard, éditorialiste au Financial Times.

    Extraits :

    (…) L’islamisation de l’Europe s’opère via l’immigration : quelle est la raison de cette immigration, serait-il possible de la limiter et de la maîtriser ?

    Les origines de l’immigration résident dans le manque de main-d’œuvre dans les années de reconstruction qui ont immédiatement suivi la Seconde Guerre mondiale. Les Européens, dans leur inconséquence, considéraient l’immigration comme temporaire. Pendant la baisse économique consécutive au choc pétrolier de 1973, les programmes pour financer le rapatriement des immigrants furent établis par la plupart des gouvernements d’Europe de l’Ouest (dont celui de Giscard en France). Ces efforts ont échoué. En fait, l’immigration va en augmentant, en raison des politiques qui autorisent le regroupement familial. En 1971, il y avait 3 millions d’immigrés en Allemagne, parmi lesquels 2 millions avaient un travail. En 2000, il y avait 7,5 millions d’immigrés, dont seulement 2 millions avaient un emploi. Aujourd’hui, avec les populations natives d’Europe qui reculent si vite, limiter l’immigration impliquerait une reconfiguration majeure de l’économie : parce que la main-d’œuvre deviendrait rare, les salaires augmenteraient. À long terme, cela réduirait les inégalités de revenus, ce qui serait une bonne chose. Mais à court et à moyen terme, certaines industries qui reposent sur le travail bon marché disparaîtraient complètement. Cela produirait probablement des dettes publiques et des protections sociales impossibles à financer.

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  • Et si on se mettait à espérer ?

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    Un peu d'espérance …, c'est l'éditorial de Christophe Geffroy, paru dans la Nef de ce mois de septembre. Une lecture qui fait du bien.

    Si l’on interrogeait nos contemporains, nul doute qu’une majorité estimerait que les choses vont aujourd’hui moins bien qu’hier. Il y a pour appuyer ce sentiment des réalités incontestables : la crise économique avec le problème de l’euro et d’une Union européenne bien chahutée, la déchristianisation accélérée du Vieux Continent – avec son déclin démographique compensé en partie par une immigration musulmane non maîtrisée et peu soucieuse d’intégration –, le bouleversement sans précédent des mœurs qui a fait exploser tous les repères traditionnels, le relativisme étant désormais la norme largement admise, etc. Ainsi, faudra-t-il bientôt faire face à une nouvelle offensive contre la vie et la famille avec les futurs projets de loi visant à légaliser l’euthanasie et le "mariage" homosexuel (1). Bref, le climat général, en ce temps de rentrée, n’est guère porté à l’optimisme.

    Pour secouer la désespérance contemporaine, Jean-Claude Guillebaud vient de commettre un petit livre revigorant qui a le grand mérite de remettre quelques pendules à l’heure (2). L’esprit de son livre pourrait être résumé par cette belle phrase de Gandhi qu’il cite : "Un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, une forêt qui germe ne s’entend pas" (p. 119). Écoutez les informations à la radio ou la télé – ce sont partout les mêmes –, il n’est question que de drames ou d’horreurs : les guerres, comme en Syrie, les faits divers les plus sordides, les catastrophes ou accidents, etc. Le bien qui se fait dans ce monde, le dévouement désintéressé des hommes envers leurs prochains ne sont que rarement objets d’information et de reportage. Pire, les grands médias, dont on dit qu’ils façonnent l’opinion, sont en réalité à la remorque des idéologies dominantes et ne perçoivent rien des grands mouvements de fond qui travaillent nos sociétés.

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  • Homosexualité et mariage homosexuel : un sujet brûlant...

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    La Lettre de l'Observatoire Sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon aborde un sujet brûlant et d'actualité dans l'Hexagone, celui du "mariage homosexuel"... On a accès aux contenus en cliquant sur les liens.

    Editorial : L'homosexualité : L'Eglise Mater et Magistra

    Par P. Louis-Marie Guitton, Responsable de l'OSP

    Actualité : Les enjeux du "mariage homosexuel"

    Par Benoît Labre

    Famille : Mariage gay, quelles réponses juridiques ?

    Par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l'Université du Sud Toulon-Var

    Vie : AMP homosexuelle : concevoir des enfants sans père

    Par Pierre-Olivier Arduin, Commission Biotéhique et Vie humaine

  • Le Père Dall'Oglio à BXL, le 19 septembre, pour envisager l'avenir de la Syrie

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    Un témoignage qui mérite d'être entendu, même s'il n'est pas sûr qu'il recueille notre plein assentiment, celui du Père Paolo Dall'Oglio :

    Quel avenir pour la Syrie ?

    Paolo Dall'Oglio est un jésuite italien établi en Syrie depuis une trentaine d'années. Depuis le début de la révolution syrienne, il ne cesse d'appeler au dialogue et à la solidarité de tous les syriens ; une position qui a fait de lui un symbole de la non-violence et lui a valu d'être expulsé par le régime de Bachar el-Assad. Il sera présent à Bruxelles le 19 septembre pour témoigner de son combat.

    (On peut déjà écouter une interview du Père Dall'Oglio ici : radiovaticana.va)

    Date : 19 septembre 2012
    Horaire : 20-22h

    Personne de contact : Nicolas Bossut
    Adresse mail : nicolas.bossut@paxchristiwb.be
    Numéro de téléphone : 02/738.08.04

    Adresse : ULB, Avenue Paul Heger, batiment H, local 1302

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