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Politique - Page 649

  • Les évêques congolais au coeur de la crise

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    L’ancien Congo Belge s’est-il jamais relevé de l’effondrement brutal advenu dès les premiers jours qui ont suivi la proclamation de son indépendance, voici plus d’un demi-siècle? Ce qui s’y passe aujourd’hui n’est qu’un épisode de plus d’une histoire malheureuse et souvent dramatique qui prend sa source dans la manière désastreuse dont la Belgique a géré la décolonisation de ce grand et beau pays. Un “poto-poto” dans lequel celui-ci s’est embourbé, sous le regard indifférent d’une opinion belge qui, déjà à l’époque, n’en avait que faire. 31039_rdc-cenco_440x260.jpgLes “matinales” du site “La Vie” font le point du jour, ce 21 septembre 2012:

    “Devant la guérilla du Nord-Kivu en la République démocratique du Congo, les évêques catholiques ont célébré une messe en plein territoire rebelle pour marquer leur refus de la partition.

    C'est dans l'église Saint-Aloise de Rutshuru, l'une des villes tenues par la rébellion des guerilleros du M23, que plusieurs évêques de la Conférence épiscopale congolaise (CENCO) ont célébré une messe hier. Un geste fort dans cette région du Nord-Kivu, qui depuis le mois de mai dernier voit ressurgir le spectre de la guerre civile. Car derrière la rébellion du M23, c'est le problème des Tutsis du Congo qui est en ligne de mire. La minorité tutsie de la République démocratique du Congo est en effet traditionnellement discriminée par le pouvoir central, et cela remonte aux sombres années de la dictature Mobutu : en 1998, il y a même eu une véritable chasse aux Tutsis dans la capitale Kinshasa.

    En 2008, quelques anciens officiers de l'armée congolaise créent le CNDP (Conseil national pour la défense du peuple) sous l'égide du général Nkunda. Ils exigent de Kinshasa une plus grande représentativité de la minorité tutsie dans les instances dirigeantes de la  région du Nord-Kivu, où ils sont très majoritairement installés. Mais voilà: le pouvoir congolais ne respecte pas, selon eux, ses engagements. En mai dernier, la rébellion entame une lutte armée.

    Pour les évêques congolais, il est hors de question de laisser la guerre s'installer dans une région extrêmement peuplée, et où les Hutus, marqués par des massacres perpétrés par Laurent Kabila et où des dizaines de milliers de personnes ont péri, pourraient eux aussi prendre les armes et faire basculer toute la région dans un nouveau conflit génocidaire. D'autant que comme souvent, le drame humain se calque sur une problématique économique majeure: l'exploitation des mines de coltan, minerai rarissime utilisé en microélectronique, que plusieurs groupes et milices se partagent. Depuis le début du conflit armé, la CENCO ne cesse de lancer des appels à refuser la "balkanisation du pays", selon un des termes récurrents qu'elle emploie: organisation de marches pour la paix, interventions auprès du gouvernement et des rebelles pour essayer de faciliter les contacts, les évêques font tout pour éviter la guerre.

    La messe célébrée par quelques membres de la CENCO revêt donc une haute valeur symbolique. Restés très discrets durant et après la messe, les évêques ont rencontré les chefs rebelles du M23, et souligné simplement en sortant que "la guerre du M23 est injuste et injustifiée. La RDC reste indivisible. Les ressources minières de la RDC ne devraient pas faire l’objet d’une exploitation illégale par quelque homme armé que ce soit". Et ils sont repartis pour Kinshasa, où ils essaieront encore de jouer les intermédiaires avec le pouvoir - sans certitude d'être entendus.”

    Ici: Les évêques congolais au coeur de la crise

    L’Eglise : la seule institution léguée par la colonisation qui se soit développée en évoluant sans heurts avec son passé et la seule structure qui tienne réellement. Aujourd’hui les fils africains ont succédé aux pères missionnaires, souvent pour le devenir à leur tour…là d’où venaient ceux qui leur ont apporté le Christ. A méditer.

  • Union sacrée

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    De Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » du 19 septembre :

    « Les catholiques sont en première ligne, mais les autres religions, opposées au projet, montent au front.

    Très discrètement, ils se sont rencontrés la semaine dernière à Paris. Ensemble, ils ont évoqué le projet de loi sur le mariage homosexuel et, d'un commun accord, ont décidé d'aller séparément à la bataille. Non que les six responsables de culte en France - juif, catholique, orthodoxe, protestant, musulman, bouddhiste - s'opposent sur ce thème. Les religions sont plutôt contre le mariage homosexuel, à l'exception d'une frange libérale du protestantisme. Et s'inquiètent tout autant de l'ouverture à l'adoption d'enfants par ces couples. Mais chaque membre de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF) a jugé plus sage de s'exprimer séparément, même si une prise de position plus solennelle commune n'est pas exclue à l'avenir.

    Des six grandes religions en France, les catholiques sont les plus exposés. Le coup de semonce a été décoché en plein été par une «prière pour la France» rédigée par le cardinal André Vingt-Trois. Depuis, le président de la Conférence des évêques a été reçu à deux reprises - à la demande de la ministre de la Justice, Christiane Taubira. À la sortie du dernier rendez-vous, mardi soir, l'archevêque de Paris a dit notamment avoir attiré l'attention de la garde des Sceaux sur «l'illusion» consistant à «affirmer que l'on puisse ouvrir le mariage sans le transformer. L'ouverture du mariage à des personnes homosexuelles va entraîner une transformation assez large des définitions de l'état civil et du Code civil. Ce sera donc un nouveau type de mariage». Second point: «J'ai insisté sur la question de l'adoption: comment la France respecterait sa ratification de la convention universelle des droits de l'enfant. Elle prévoit pour l'enfant l'accès à ses origines.»

    Le cardinal a dit avoir été «écouté avec beaucoup d'attention» mais sans «aucune idée de l'effet qui suivra». Sur Europe 1, mercredi matin, il a qualifié d'«erreur profonde» ce projet. «J'espère que l'on pourra empêcher la loi» a-t-il lancé. Il appelle les catholiques «à faire exister le débat que le gouvernement ne veut pas organiser».

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  • Benoît XVI : vox clamantis in deserto ?

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    30846_egypte_400x225.jpgAu lendemain même de l’appel pontifical aux embrassades interconfessionnelles, les vieux démons de l’islam sont de retour au Proche-Orient et ailleurs. Etaient ils d’ailleurs réellement partis ? Les « matinales » du site de « La Vie » ont noté quelques infestations aujourd’hui encore :

    ÉGYPTE: MANDAT D'ARRÊT CONTRE SEPT COPTES ET UN PASTEUR

    "Atteinte à l'unité nationale, insulte et attaque publique de l'islam ainsi que diffusion de fausse information". Ce sont les chefs d'inculpation d'une gravité extrême - ils sont susceptibles de la peine capitale -, qui ont été lancés par le procureur général égyptien. Dans la liste délivrée par le tribunal, figurent en particulier deux noms: celui du "pasteur" Terry Jones, de la First Baptist Church of Westboro, tristement célèbre pour avoir entre autres brûlé un coran. Cité également, Nakoula Basseley Nakoula, le blogueur copte vivant en Califormie et qui serait à l'origine du film "L'Innocence des musulmans". La presse ne fait pas pour l'instant état du nom des six autres; on sait seulement qu'ils résident tous en-dehors d'Egypte et que l'un d'eux est une femme.

    Ce mandat d'arrêt montre que le pouvoir égyptien n'entend pas laisser la primeur de l'indignation à la rue égyptienne, et surtout pas à son frère ennemi salafiste. Dans le même temps, on a appris qu'un enseignant copte avait été condamné à six ans de prison pour la double accusation de blasphème et de diffamation envers le président égyptien, Mohammed Morsi, issu des rangs des Frères musulmans. Bishoy Kamil Kamel aurait publié des caricatures du prophète Mohammed sur sa page Facebook; bien qu'ayant protesté de son innocence et affirmé que son compte avait été piraté, il a écopé de trois ans, plus deux ans pour insultes envers le président, et une année supplémentaire pour insulte envers l'avocat du musulman qui l'a dénoncé.

    La semaine dernière, c'est Adel Imam, monstre sacré du cinéma égyptien, qui a été acquitté cette fois des charges d'insulte à l'islam: il lui était reproché de maltraiter la religion musulmane dans ses films. Il avait déjà été condamné en février dernier à trois mois de prison. Plusieurs autres personnes sont actuellement accusées des mêmes choses, notamment Tawfik Okasha et Islam Afifiy du journal Al-Dostour qui attendent leur procès.

    IRAK: LA CATHÉDRALE DE KIRKOUK VISÉE PAR UNE BOMBE

    C'est dans la nuit de dimanche à lundi qu'une bombe a explosé devant l'une des portes de la cathédrale de Kirkouk, au nord de l'Irak. L'explosion a causé des dégâts matériels mais n'a fait aucune victime. Pour Mgr Sako, évêque chaldéen de la ville, cet attentat est à placer dans le contexte de violence né du film "L'Innocence des musulmans". Il a réagi ainsi auprès de l'AFP: "On nous dit que l’Islam est tolérant, il faut tout faire pour le montrer. Quand il y a un problème, on doit réagir, c’est vrai. Mais pas de cette manière-là, pas en attaquant des personnes innocentes ici et là par vengeance. Je crois que c’est un mélange d’émotion et d’ignorance, il faut y remédier. Comment ? Il faut changer le discours. Et puis les responsables des gouvernements doivent prendre position, il faut chercher une manière de juger les personnes qui ont créé cette situation-là, tout en protégeant les ambassades et les populations locales, les citoyens".

    Au Niger, la cathédrale de Zinder, à l'est du pays, a également été saccagée.  A Hyderabad, au Pakistan, des coups de feu ont été tirés contre la cathédrale.

    MOYEN-ORIENT: 4 ÉVÊQUES ANGLICANS POUR LE DÉLIT DE BLASPHÈME

    C'est à un drôle de jeu que se prêtent Mgrs Mouneer Anis (Egypte), Michael Lewis (Chypre), Bill Musk (Afrique du Nord) et Grant Lemarquand (Corne africaine). Les quatre évêques ont envoyé une lettre commune au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon. "Devant la situation actuelle explosive dans plusieurs pays en réponse à la production d'un film aux Etats-Unis, qui vise évidemment à offenser nos frères et sœurs musulmans en insultant le prophète Mahomet, et compte tenu du fait que, ces dernières années, des incidents offensants similaires ont eu lieu dans certains pays européens, provoquant des réponses massives et violentes dans le monde entier, nous vous suggérons qu'une déclaration internationale soit négociée, qui interdirait l'insulte intentionnelle et délibérée ou la diffamation des personnes (comme les prophètes), des symboles, des textes et des dogmes considérée comme saints par les gens de foi

    Référence ici: En Egypte, Morsi veut garder le contrôle sur les islamistes

    Aussi simple que l’oeuf de Christophe Colomb ?

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (17/9/2012)

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    Sommaire

  • Un Patriarche fustige l'attitude de l'Occident à l'égard de la Syrie

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    2012-09-15 Radio Vatican

    1_0_621578.jpgDepuis le début de son voyage, Benoît XVI presse les chrétiens de ne pas fuir la région, berceau du christianisme, en dépit de toutes les difficultés. La présence chrétienne "n'est ni nouvelle, ni accidentelle mais historique" écrit le Pape dans son exhortation post-synodale signée vendredi. « Un Moyen-Orient sans ou avec peu de chrétiens n'est plus le Moyen-Orient » souligne-t-il. Il invite les dirigeants politiques et religieux à éviter une politique ou une stratégie communautariste qui tendrait vers un Moyen-Orient monochrome. Même si le Pape leur dit de ne pas avoir peur, les chrétiens sont inquiets de la poussée islamiste au Moyen-Orient. En Irak, ils étaient un million à l'époque de Saddam Hussein. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 450 000, en raison des violences qui ont ensanglanté leur pays et les ont visés directement. C’est le scénario que tous les chrétiens redoutent.

    Interrogé par Olivier Bonnel, Mgr Ignace Youssef Younan, patriarche syrien catholique d’Antioche, salue les encouragements du Pape mais il est pessimiste et accuse, en passant, les Occidentaux de ne pas comprendre la situation dans le monde arabe. Pour lui, ils sont soit naïfs, soit hypocrites :

    Ici: Un Patriarche fustige l'attitude de l'Occident à l'égard de la Syrie

  • Le Liban, phare pour les chrétiens de la région

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    Visite du Pape au Liban: "Ce pays reste un phare pour les chrétiens de la région"

    Source : levif.be

    Melhem Khala est le coordinateur de l'association Offre-joie qui se donne pour mission de réconcilier les nombreuses confessions représentées au Liban. Il revient sur la situation des chrétiens libanais, alors que le Pape entame aujourd'hui une visite de trois jours au pays du Cèdre.

    Melhem Khalaf est coordinateur d'Offre-Joie -ONG libanaise ayant des ramifications en France, en Irak, en Europe et aux Etats-Unis-, membre du collectif islamo-chrétien autour de Marie.

    Vous avez organisé une marche symbolique islamo-chrétienne à l'occasion de la visite du pape. Quel message voulez-vous ainsi délivrer ?

    Nous avons besoin d'accueillir le Pape non seulement en tant que chef de l'Eglise catholique, mais aussi en tant qu'homme de paix. Ici et dans l'ensemble de la région, les chrétiens attendent sa venue, car elle suscite de l'espérance, surtout avec les bouleversements actuels et les dangers qui pèsent sur la présence chrétienne dans la région. Nous pensons que la visite du Pape au Liban est un symbole de l'attachement à la diversité religieuse dans la région. Pour nous, si les chrétiens devaient quitter cette région, celle-ci perdrait une présence vieille de 2000 ans.

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  • 100 nouveaux martyrs du communisme bientôt canonisés par l'Eglise orthodoxe bulgare

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    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser 100 néomartyrs de la période communiste

    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser prochainement une centaine de martyrs du régime athée de la seconde partie du XXème siècle. Le métropolite de Lovtcha Gabriel, chef de la commission des canonisations auprès du Saint-Synode de l’Église orthodoxe bulgare, a annoncé que les évêques, lors de la session du Saint-Synode de la fin du mois de septembre, examineront les listes des noms des martyrs présentés par les diocèses et fixera la date de la canonisation. Hormis les 100 martyrs connus, il est suggéré de canoniser également le groupe des martyrs inconnus, afin de préserver ainsi la mémoire des nombreux martyrs disparus sans trace au cours de cette période. Il est possible que la canonisation ait lieu à la fin de cette année, mais certains évêques proposent de la fixer à 2013, ce qui permettrait d’étendre et de préciser la liste des néomartyrs.
    Source : Pravoslavie.ru via orthodoxie.com
  • Respect de la vie : quand le cours de l'histoire s'accélère

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    L'excellente Jeanne Smits poursuit son travail de veille au chevet d'un respect de la vie de plus en plus éreinté:

    "On a parfois l'impression que l'histoire s'accélère. Si j'avais le temps je vous parlerais aujourd'hui de quantité de sujets allant de la pression pour faire euthanasier le prince Friso des Pays-Bas, victime d'une avalanche il y a six mois et depuis, dans un « état végétatif », aux mises en garde de scientfiques à la suite d'études en Ecosse sur les conséquences néfastes de la présence de déchets hormonaux, impossibles à éliminer, dans les eaux sales… Ou encore de cette communication scientifique en Irlande attestant que l'avortement direct n'est jamais nécessaire pour sauver la vie de la mère… Ou cette décision en Argentine de refuser que l'exception jurisprudentielle permettant à une femme violée d'accéder à l'avortement soit conditionnée par une attestation médicale ou judiciaire de la réalité du viol… Mais ce soir, je tombe sur ceci.

    La Cour constitutionnelle de la Colombie vient d'ordonner au Procureur général de la nation, Alejandro Ordoñez, de rétracter ses critiques à propos des campagnes de défense des droits reproductifs et de promotion de l'« éducation sexuelle », ainsi que sa demande visant à faire retirer du marché la « pilule du lendemain », ou contraception d'urgence, qu'il présente comme abortive."

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  • 10 bonnes raisons de ne pas légaliser ni le mariage entre personnes de même sexe ni l’adoption par des partenaires de même sexe

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    Voici le document provenant du diocèse de Paris sur le «mariage» et l’adoption par des personnes du même sexe. Voici l'intitulé des 10 arguments :

    1. Le mariage : une forme de vie précise mais pas exclusive
    2. Le mariage n'est pas la reconnaissance publique des sentiments
    3. Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale
    4. Le mariage entre personnes de même sexe entraînerait en fait la fin du mariage civil
    5. Conséquences logiques d’une déstructuration du mariage
    6. Le mariage entre personnes de même sexe aggraverait le communautarisme
    7. Privilégier les droits « de » l'enfant plutôt que le droit « à » l'enfant
    8. L'adoption par les célibataires : un faux argument
    9. Le mariage entre personnes de même sexe fragiliserait l'adoption internationale
    10. Le recours à la GPA largement identifié comme une atteinte à la dignité des femmes

     Consulter ce document (pdf)

    Via foi catholique.com

  • Des provocations inutiles et meurtrières

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    A quel jeu joue-t-on lorsqu'on réalise des films qui outragent la foi religieuse? Dans un climat marqué par des dérives identitaires allant jusqu'à l'extrême, est-il sensé de s'en prendre aux convictions de populations en ébullition? Les résultats sont là : attentats en Lybie, manifestations en Egypte, avec le danger qu'on s'en prenne à des minorités religieuses qui seront accusées de complicité avec les occidentaux responsables de ces provocations. Quand on sait que ce film "l'innocence des musulmans" a été largement financé par des intérêts sionistes, on peut se poser la question de savoir à qui tout cela profite. Les propos du Vicaire apostolique à Tripoli, après l'attentat meurtrier contre une représentation américaine en Libye, sont tout à fait sensés :

    « Ce qui s'est passé est terrible mais il faut éviter de heurter la sensibilité religieuse des personnes » déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, Vicaire apostolique de Tripoli, après avoir appris la mort de l'Ambassadeur américain Chris Stevens et de trois fonctionnaires dans le cadre de l'assaut donné au Consulat des Etats-Unis de Benghazi par un groupe d'hommes armés au cours de la soirée d'hier, semble-t-il pour protester contre la projection aux Etats-Unis d'un film qui porterait atteinte au prophète Mahomet.
    « Il faut respecter la sensibilité de la population islamique. Déjà les pays arabes sont en proie à des bouleversements historiques. Jeter de l'huile sur le feu en se livrant à un outrage religieux est vraiment dangereux. Tout n'est pas bon ou saint mais il faut chercher à comprendre la réalité précise de ces pays avec leur sensibilité » ajoute Mgr Martinelli.
    En Egypte également, des manifestants ont attaqué l'Ambassade américaine locale alors que les coptes égyptiens ont annoncé une manifestation de protestation contre le film qui « insulte l'islam ». (L.M.) (Agence Fides 12/09/2012)

  • Ne plus "faire d'enfants" ?

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    "Faire des enfants", une horrible expression, comme si accueillir de nouveaux petits d'homme appartenait au domaine du "faire", de la "fabrication". Une tribune, publiée dans divers médias, intitulée "Stoppez la croissance démographique" affirmait, à la fin du mois d'août, qu'il n'y a de salut pour l'humanité que dans une stricte limitation des naissances. Nathanaël Laurent y répond aujourd'hui dans la Libre, de façon assez alambiquée, mais en posant quelques bonnes questions :

    "Posons dès lors pour terminer quelques questions, sans doute embarrassantes, histoire de susciter une véritable réflexion : faut-il réellement moins d’êtres humains pour qu’il y ait plus d’humanité ? Est-ce une solution sérieuse que d’empêcher les résidents de cette planète d’exprimer leur potentiel de solidarité, de générosité et de partage ? L’évolution n’a-t-elle pas besoin de cette surpopulation pour permettre à Homo Sapiens de dominer en lui la part d’égoïsme qui risque de conduire son espèce à l’extinction ? Enfin, vouloir encore un enfant, le 3e ou le 4e, n’est-ce pas grandir l’humanité d’une conscience nouvelle à laquelle elle pourra transmettre, et surtout de laquelle elle pourra apprendre ?"

  • Immigration, intégration, exclusion, assimilation, multiculturalisme, interculturalisme...

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    Sur ZENIT.org :

    Le cardinal Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, est intervenu sur le thème « Immigration : de l’urgence à l’intégration » au cours d’une rencontre internationale pour la paix, organisée en Bosnie-Herzégovine (Sarajevo) par la communauté de Sant’Egidio du 9 au 11 septembre 2012, dans l’esprit de la rencontre d’Assise voulue par Jean-Paul II en 1986 (cf. Zenit du 10 septembre 2012)

    Selon l’Organisation internationale pour les migrations, quelque 214 millions de personnes sont aujourd’hui impliquées dans le phénomène de la migration, indique le cardinal Veglio.

    L’intégration : ni assimilation, ni exclusion

    Dans son service pastoral en ce domaine, l’Eglise ne s’adresse pas « seulement aux croyants » mais à « tous les hommes », explique-t-il, elle entend en ce sens « promouvoir un “humanisme planétaire” », selon les mots de Paul VI, « pour le développement de tout l’homme et de tous les hommes ».

    Définissant la relation entre l’immigré et la nouvelle société qui l’accueille, l’Eglise invite à « l’intégration ». Ce terme a une valeur « relative » et peut être « éclairé avec d’autres réalités comme l’insertion, la participation, l’inclusion et même la communion », précise le cardinal.

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