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Politique - Page 646

  • France : beaucoup de bruit pour rien ?

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    La question se pose sérieusement. Face à un président et à un gouvernement décidés à légaliser « le mariage pour tous », en y ajoutant le droit à l’adoption et même au recours à la procréation médicalement assistée pour les couples de même sexe, se sont mobilisés tous les partisans du mariage entendu comme l’union entre un homme et une femme et du droit de l’enfant à avoir un père et une mère.

    C’est ainsi qu’on a déjà assisté à de grands rassemblements un peu partout en France malgré des divisions à l’intérieur de ce « front du refus ». En effet, le plus grand nombre s’est retrouvé autour de Frigide Barjot dans un esprit « le plus ouvert possible », voulant éviter toute connotation « homophobe » tandis que les « ultras » se mobilisaient de façon plus déterminée sous l’étendard du mouvement catholique « identitaire » Civitas. Au point de programmer deux manifestations distinctes les 17 et 18 novembre dernier.

    Cette mobilisation est accompagnée de pétitions, de lettres ouvertes, de rapports, de publications diverses, relayées par les journaux et les réseaux sociaux acquis à la cause. D’immenses ressources de dévouement bénévole mais aussi de moyens coûteux sont ainsi investies dans ce combat auquel presque tous les évêques de France et de Navarre se sont associés. La prochaine démonstration sera pour le 13 janvier prochain où Christophe Geffroy (directeur de la Nef) espère voir défiler un million d’opposants. Tout cela est très impressionnant et contraste de façon assez spectaculaire avec le peu de réactions constaté en Belgique en de semblables circonstances.

    Malheureusement, il suffit de savoir compter pour deviner ce qui va se produire. Les réformes envisagées seront soutenues, à quelques rares exceptions près, par la gauche actuellement majoritaire ; elles bénéficieront également du soutien de députés de l’opposition qui se targuent de défendre un « modèle libéral avancé ». En face, on trouvera une minorité d’élus appartenant à l’opposition dite républicaine et au FN ; trop peu pour faire le poids et empêcher quoi que ce soit. Autant dire qu’avec la victoire de François Hollande, le tour était déjà joué et que si l’on avait voulu empêcher ces réformes (et d’autres à venir, sur l’euthanasie par exemple) d’aboutir, il aurait fallu se mobiliser lors des récentes élections. Même si c’est encore plus beau quand c’est inutile,  ce combat désespéré mené depuis des semaines et qui accapare les meilleurs risque très vraisemblablement de conduire à un échec avec les frustrations et le découragement que cela peut générer.

    En réalité, la gauche française considère qu’elle ne fait qu’acter un état de fait, affirmant que « la société ne peut accepter des évolutions majeures sans les reconnaître, ni les protéger, ni les encadrer », dixit Marisol Touraine, qui ajoute : « Ce texte de loi est une avancée majeure pour l’égalité. Il répond à une attente et à une évolution de la société. Le corps social évolue et se transforme. Il est illusoire de croire que la société puisse être définie par un ordre imposé de l’extérieur. »

    Tout est dit : d’un côté, l’affirmation de la volonté générale exprimée par la majorité qui est la source du droit et qui adapte la loi à l’évolution de la société, de l’autre, l’invocation d’une loi naturelle selon laquelle le mariage unit un homme et une femme pour le plus grand bien des enfants qui surgissent de leur union. On peut formuler cela comme on veut en présentant des arguments anthropologiques, psychologiques, sociologiques, éthiques, etc., mais il s’agit toujours d’invoquer un bien objectif préexistant aux désirs des individus, et dont, malheureusement, nos systèmes politiques, qu’ils soient socialistes ou libéraux, ne reconnassent pas la pertinence.

    Face à l’inéluctable, on peut se poser la question de savoir si toutes ces énergies investies (à perte ?) dans un vaste baroud ne le seraient pas à meilleur escient sur le terrain, au cœur des réalités familiales, associatives, éducatives… de façon à recréer une dynamique capable d’enrayer cette dégradation continue de notre société.

  • Faites de belgicatho votre blog...

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    Ces derniers jours, le taux de fréquentation de belgicatho a battu tous ses records ; il est vrai que nous nous sommes postés sur toute une série de « fronts ». Nous avons emboité le pas aux adversaires français du « mariage pour tous », nous avons dénoncé un « traquenard » médiatique dans lequel la RTBF aurait attiré des jeunes « pro life », nous avons attiré l’attention sur des actes d’hostilité visant les chrétiens dans de nombreux pays, nous avons pointé des dérives dans l’enseignement et l’éducation, etc.

    A tout moment en effet, en circulant d’un site ou d’un blog à l’autre, il y a moyen de trouver un nouveau fait, un nouveau contenu, de nouveaux échos susceptibles d’être relayés. Et cela jusqu’à notre dernier souffle ou jusqu’à une catastrophe qui nous priverait de l’Internet. Au risque de se laisser complètement accaparer par cette course à l’info et de déserter le monde concret où se joue notre existence, là où nous sommes impliqués au cœur des réalités quotidiennes : familiales, professionnelles, sociales, paroissiales, etc.

    Bien sûr on  ne peut imaginer abandonner le champ de l’information à ceux qui le labourent quotidiennement pour en extirper ce qui reste encore de notre culture chrétienne et y semer inlassablement les germes d’une mentalité individualiste, matérialiste, relativiste, etc. Il est donc bon que nous continuions à faire ce travail, tout particulièrement dans un contexte belge où, en-dehors des "médias catholiques" officiels, il n’existe pas grand-chose pour exprimer un point de vue catholique, en toute liberté et toute indépendance.

    C’est d’autant plus urgent que, comme nous y avons déjà insisté, le monde médiatique francophone de Belgique se nourrit d’un consensualisme uniforme sans que personne ne vienne en perturber la troublante harmonie. Sur les questions de société, on ne trouve quasiment aucune discordance entre les discours tenus sur la RTBF, sur RTL, dans le Soir, dans la Libre ou dans le Vif. Nous vivons, plus sans doute que partout ailleurs, dans un contexte médiatique parfaitement homogène, tout à fait unilatéral, régi par la pensée unique, où toute prise de position discordante fait illico l’objet de dénonciations unanimes auxquelles l’establishment politique se joindra aussitôt. On se souvient encore de ces protestations émises officiellement par nos « responsables » politiques contre des positions du pape à propos du préservatif ou de l’homosexualité.

    Mais s’il faut poursuivre ce travail, il faut aussi éviter de se laisser manger par lui au point de ne plus avoir de temps à consacrer à autre chose. Si nos visiteurs, et ils sont de plus en plus nombreux, apprécient notre travail, nous les invitons à y participer, à être moins consommateurs et davantage acteurs. Il leur suffit de nous adresser leurs commentaires, leurs suggestions, les infos dont nous ne disposons pas, leurs réflexions et leurs propositions. Ils contribueront ainsi à rendre ce blog plus vivant et plus attractif. Nous les attendons ; tout message adressé à belgicatho@gmail.com sera le bienvenu.

  • Grande-Bretagne: les anglicans exemptés de mariage gay

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    Au Danemark, où le luthéranisme est la religion de l’Etat, les pasteur(e)s ne peuvent refuser de marier les couples gays, avec les conséquences légales que cet acte comporte. Le Royaume-Uni, dont l’anglicanisme (et le presbytérianisme en Ecosse) est aussi la Religion de l’Etat,  le gouvernement a choisi au contraire d’interdire à son Eglise de célébrer de tels mariages. C'est ce que nous lisons sur les "matinales" du site web de "La Vie":

    "La loi sera soumise début 2013 au Parlement, le gouvernement s'étant déclaré favorable mardi à l'extension du mariage pour les couples de même sexe. Cette loi maintiendra donc le caractère illégal des unions homosexuelles célébrées par des prêtres anglicans, ce que l'Eglise anglicane avait demandé de façon pressante, puisqu'en Angleterre et au Pays de Galles les unions civiles peuvent être célébrées par des religieux et que l'Eglise anglicane n'est pas séparée de l'Etat. Comme les catholiques, les anglicans de Grande-Bretagne sont opposés au mariage entre personnes de même sexe."

    GRANDE-BRETAGNE : LES ANGLICANS EXEMPTES DE MARIAGE GAY

    Ce “donc” qui n’en est pas un signifie que l’anglicanisme étant la religion de l’Etat britannique, les mariages religieux célébrés par les ministres de ce culte officiel ont aussi des effets civils. Dès lors, pour respecter la loi divine, l’Etat interdira aux ministres de sa religion de célébrer des mariages gays. Vous suivez ?

  • L'euthanasie à la demande ?

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    L'Institut Européen de Bioéthique conscre son bulletin du 12 décembre à cette perspective :

    [Sommaire
  • Philippines : les députés ont voté la loi de santé reproductive

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    Yves Daoudal publie cette information :

    Philippines : la loi de « santé reproductive » votée par les députés

    Malgré l’opposition résolue et très active des évêques de ce pays catholique, les députés viennent de voter la  loi de « santé reproductive ».

     

    Les évêques avaient encore adressé aujourd’hui (le 12/12) même une lettre ouverte aux députés pour les conjurer de « respecter le droit à la vie, le droit des couples mariés à fonder une famille selon leurs convictions religieuses et morales propres et à être les premiers éducateurs de leurs enfants », invoquant l’intercession particulière de Notre-Dame de Guadalupe, Patronne du mouvement catholique pour la vie « dont la fête est célébrée en ce jour » (dans le nouveau calendrier, et dans l’ancien pour les pays hispanophones). Et les militants pro-vie considèrent que c’est une provocation que d’avoir programmé le vote de la loi en ce jour.

    Une ultime manifestation a eu lieu devant le Parlement (...), et il y avait au moins huit évêques dans les tribunes. Mais rien n’y a fait. Les Philippines deviennent un pays au goût de l’ONU en consacrant la « santé reproductive » qui fait de l’espèce humaine une espèce purement animale (car l’homme véritable ne se reproduit pas, il procrée).

    Pour l’heure, la loi ne libéralise pas l’avortement. Mais ce sera forcément la prochaine étape, puisqu’elle installe le planning familial, et que tant le planning familial que la « santé reproductive » impliquent la libéralisation de l’avortement.

    Voir également : fides.org où l'on apprend qu'un recours sera introduit par les associations pro-vie :

     

    ... les groupes pro-vie ont annoncé que, considérant le texte inconstitutionnel, ils feront recours devant la Cour Suprême. Rene Bullecer, laïc catholique et responsable du mouvement Human Life International aux Philippines, déclare à Fides : « Notre opposition n’a pas seulement une base morale mais est également de nature légale. En effet, la loi contredit les dispositions de sauvegarde de la vie et de la famille inscrites dans la Constitution des Philippines qui affirme : « L’Etat valorise la dignité de toute personne humaine et garantit le plein respect des droits humains ». « L’Etat reconnaît la sainteté de la vie familiale, protège et renforce la famille comme institution sociale fondamentale et autonome. Il protège la vie de la mère et la vie de l’enfant à naître à partir de sa conception ». En outre, note Bullecer, le vote d’hier constituera « un discriminant » dans le cadre des prochaines élections. « Lors du prochain scrutin – affirme-t-il – nous saurons ainsi quels sont les hommes politiques qui ont défendu la vie et quels sont ceux qui ne l’ont pas fait ».

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  • Les enjeux qui se cachent derrière les manuels scolaires

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    C'est ICI : Les manuels scolaires sont aussi des armes de guerre

    via "Veille éducation"

    Partout, y compris en France, les enfants sont l’enjeu des luttes d’influence pour faire valoir la supériorité d’une nation, d’une politique, d’une religion, d’une idéologie. A lire dans «BoOKs», en kiosque tout le mois de décembre

    Publié dans «The Nation» le 2 juillet 2012, cet article a été traduit par Laurent Bury pour le n°38 du magazine «BoOks» (en kiosque tout ce mois de décembre).

    On l’a vu en France à propos de l’introduction de la «théorie du genre» dans les manuels de sciences naturelles, le contenu idéologique des livres scolaires est un sujet sensible. Pas moins de quatre-vingts députés de droite demandèrent en août 2011 au ministre de l’Éducation le retrait des manuels scolaires de SVT pour les première ES et L qui défendaient (selon eux) la«théorie du genre sexuel» (laquelle privilégie les facteurs culturels dans la formation de l’identité et de l’orientation sexuelles).


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  • A propos d'une résolution concernant l'orientation sexuelle et l'identité de genre

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    Rapport du Haut commissariat aux droits humains

     

    ZENIT.org - Traduction d’Hélène Ginabat

    L’ « orientation sexuelle » (OS) et « l’identité de genre » (IG) sont devenus l'objet d'une Résolution non contraignante du Conseil des droits de l'homme (CDH) : Jane Adolphe, professeur associée de droit à l’Ecole de droit Ave Maria, de Naples, en Floride, revient sur les enjeux de cette décision. Cette analyse fouillée est parue sur ZENIT.org en 4 parties auxquelles on accèdera en cliquant sur les liens ci-dessous.

    1. Droits de l'homme : orientation sexuelle et identité de genre (I/IV)
    2. Droits de l'homme : orientation sexuelle et identité de genre (II/IV)
    3. Droits de l'homme : orientation sexuelle et identité de genre (III/IV)
    4. Droits de l'homme : orientation sexuelle et identité de genre (IV/IV)
  • Quand Magdi Cristiano Allam, "le baptisé du pape", répond aux questions de Présent

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    De la revue "Item" :

    Magdi Cristiano Allam, le baptisé du Pape, répond aux questions de “Présent”

    Lors de son passage à Paris en octobre, nous avons pu longuement rencontrer Magdi Cristiano Allam, Italien d’origine égyptienne et musulmane, et qui a choisi le Christ. Cet ancien rédacteur en chef du grand quotidien italien Il Corriere della Sera a été baptisé en la nuit de Pâques 2008 par Benoît XVI lui-même, 18 mois après le fameux discours de Ratisbonne où le pape évoquait l’islam, déclenchant le tollé que l’on sait. Spectaculaire conversion, puisque le baptême a été retransmis par les chaînes de télévision du monde entier.

    Tout en poursuivant sa carrière de journaliste en Italie, Magdi Cristiano Allam est depuis entré en politique, il est député au Parlement européen et a fondé son propre mouvement en 2009, « Io amo l’Italia ». Il est d’un rare franc-parler, il connaît l’islam de l’intérieur, il se multiplie en conférences et en écrits pour défendre l’identité chrétienne de l’Europe, comme ont pu le constater et l’apprécier les centaines de personnes qui ont assisté à sa conférence à Paris le 13 octobre dernier . – J.S.

    —Vous vous êtes converti après avoir été en contact avec beaucoup de chrétiens qui vous ont impressionné ; vous avez été également converti au christianisme par les écrits de Benoît XVI. Deux questions : avant votre conversion, étiez-vous musulman pratiquant, et qu’est-ce qui a vraiment déterminé votre adhésion au Christ ?

    — J’ai été un musulman pratiquant à certaines époques de ma vie ; j’ai adhéré à l’islam en tant que religion, identité, culture à d’autres moments. Je me suis même investi pour qu’en Italie puisse exister un islam modéré. Je crois avoir été celui qui, plus que les autres, au cours des années 1980 et 1990, a œuvré pour que l’islam soit perçu comme une religion respectueuse des droits fondamentaux de la personne.

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  • Justice et morale politique : quand un arbre cache la forêt

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    P_-E-Lumumba.jpg« La Libre » reprenant un communiqué de Belga et de l’AFP titre ce jour que la justice belge va enquêter sur la mort de Patrice Lumumba :

    « Avant que le parquet fédéral ne puisse ouvrir une enquête, on devait déterminer si les juridictions belges étaient compétentes.

    Le parquet fédéral peut ouvrir une enquête judiciaire sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre congolais Patrice Lumumba en 1961. Cette décision a été rendue par la chambre des mises en accusation de Bruxelles. Selon celle-ci, l'ancienne colonie belge était à cette époque confrontée à un conflit armé et l'assassinat de l'ancien Premier ministre du Congo pourrait constituer un crime de guerre. Des fils de feu Patrice Lumumba ont porté plainte au parquet fédéral en Belgique avec constitution de partie civile, contre une douzaine de survivants, des policiers, des politiciens et des fonctionnaires. Parmi ceux-ci, seulement huit vivent encore. L'un d'eux serait Jacques Brassinne, diplomate belge au Katanga en 1961. Les autres noms qui apparaissent sont ceux d'Etienne Davignon, alors jeune diplomate, et Charles Huyghé, à l'époque chef de cabinet du ministre de la Défense katangais.

    Avant que le parquet fédéral ne puisse ouvrir une enquête, on devait déterminer si les juridictions belges étaient compétentes. S'estimant compétent, le parquet fédéral s'est basé sur la loi de la compétence universelle de 1993, qui autorise la justice belge à engager des poursuites dans le cadre de crimes de guerre, crimes contre l'humanité ou crimes de génocide commis hors du territoire belge. Les plaignants ou les prévenus doivent toutefois avoir un lien avec la Belgique, ce qui est le cas ici.

    La chambre des mises a donné raison au parquet fédéral et a jugé que l'assassinat de Lumumba pourrait être un crime de guerre et qu'une enquête pouvait être menée dès lors en Belgique.

    Les faits

    Lumumba fut le premier chef du gouvernement du Congo-Kinshasa, aujourd'hui République Démocratique du Congo, et, au-delà, de juin à septembre 1960. Le 30 juin 1960, jour de l'indépendance du Congo, il avait prononcé devant le roi Baudouin un discours virulent dénonçant les abus de la colonisation, marquant sa rupture avec l'ancienne métropole.

    Après la prise du pouvoir par Joseph-Désiré Mobutu, Lumumba fut assassiné le 17 janvier 1961 par des responsables du Katanga (sud-est), région minière qui fit un temps sécession avec le soutien de la Belgique. Les forces de sécurité belges ont été accusées d'avoir à tout le moins couvert l'opération, voire de l'avoir commanditée ou coordonnée.

    Une commission d'enquête parlementaire belge de 2001 avait conclu à la "responsabilité morale" de la Belgique. Le gouvernement avait alors présenté les excuses de la Belgique au Congo.

    "Il faut aller plus loin que la reconnaissance d'une responsabilité morale. Il faut tirer de l'établissement des faits toutes les conclusions, d'ordre pénal et juridique", avait déclaré lors du dépôt de la plainte François Lumumba, l'un des fils de Patrice Lumumba. »

    Ici: La justice va enquêter sur la mort de Patrice Lumumba

    La plus grande des responsabilités n’est-elle pas portée par le gouvernement et la classe politique belges qui ont jeté l’indépendance aux Congolais dans l’impréparation la plus totale, comme on jette des chiots à l’eau sans leur apprendre à nager :mais voilà, les Congolais ne sont pas des chiens. Et placer à leur tête un personnage excessif, aussi instable et inexpérimenté que Lumumba, alors même que rien n’y obligeait, pas même le résultat des élections législatives congolaises de mai 1960, ne pouvait qu’aboutir au désastre, dans les jours mêmes qui ont suivi la passation des pouvoirs, le 30 juin de la même année :  un effondrement total, dont le Congo ne s’est pas encore remis un demi-siècle plus tard, mais que le premier ministre belge d'alors  qualifiait de « petites convulsions »  d’un nouveau-né. Qui listera le nombre des victimes (quelle que soit la couleur de leur peau) de l’aveuglement, de la légèreté ou des faux calculs du personnel politique belge de l’époque : les Gaston Eyskens, Maurice Van Hemelrijck, Auguste De Schrijver et autres Walter Ganshof van der Meersch ? Cinquante ans après, peut-être faut-il laisser les morts enterrer les morts plutôt que d'avoir la prétention d'en déterrer un, qui n'était peut-être pas le plus innocent des agneaux égorgés.

  • Sur la pensée unique

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    Du blog de Bernard Romain :

    Le matérialisme pratique ambiant nous imprègne tous, et cela pose question, un jour ou l’autre, à tout un chacun.

    Nombreux, heureusement, sont ceux qui ressentent l’urgence de réagir à cet impérialisme sous-jacent qui veut ‘’formater’’ les comportements quotidiens et, par voie de conséquence, les esprits, selon une pensée unique.

    Le style de vie occidental qui fait tache d’huile de par le monde – car il est attirant par bien des côtés – est encore largement fondé sur la prédominance de l’argent, la consommation de masse et la publicité, pour tenir en haleine les consommateurs par la recherche du ‘’mieux paraître’’ !

    L’accent est mis sur l’individualisme, la prééminence du ‘’moi’’ et l’indifférence envers toute règle de conduite héritée du passé.

    Autant dire qu’il s’agit d’une course à l’avoir, à la compétition, à la vanité et à l’attachement du moment, à la recherche des plaisirs futiles, à la captation de l’autre égoïste et à la domination orgueilleuse, qui cache à beaucoup l’importance que revêt pour tout homme digne de ce nom la quête de l’être et du sens de l’existence.

    Sur un plan philosophique, on peut dire que l’utilité (personnelle et sociale) est davantage du côté de l’avoir, et la gratuité du côté de l’être.

    Certes, l’utilité est nécessaire pour faire face aux besoins du quotidien, mais ceux-ci ne valent d’être comblés que pour libérer l’homme et le rendre capable de s’ouvrir à des choses plus hautes et plus profondes, seul ressort qui vaille dans l’existence.

  • Quand le Conseil de l'Europe s'efforce d'imposer l'avortement à l'Irlande et à la Pologne

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    Grégor Puppinck,  directeur du European Centre for Law and Justic, publie une trtibune dans "Nouvelles de France" :

    Comment le Conseil de l’Europe impose l’avortement à l’Irlande et à la Pologne

    L’Irlande est un symbole en Europe de résistance à l’avortement ; mais il est sur le point de tomber sous la pression conjuguée du Conseil de l’Europe et de groupes de pression pro-avortement. Le peuple irlandais s’est toujours opposé fermement à l’avortement : à trois reprises, par référendum, il a refusé la légalisation de l’avortement et a accordé une protection constitutionnelle à l’enfant à naître, dont la vie bénéficie d’une protection égale à celle de sa mère. L’avortement est ainsi toujours interdit, sauf lorsque jugé nécessaire par les médecins pour sauver la vie de la mère.

    Or, le Conseil de l’Europe est au cœur d’une campagne visant à imposer « par le haut » l’avortement à un peuple qui l’a refusé « par le bas » à trois reprises lors des referendums de 1983, 1992 et 2002.

    Précisons que le Conseil de l’Europe a été crée pour défendre la démocratie et les droits de l’homme. La Cour européenne des droits de l’homme fait partie du Conseil de l’Europe ; son rôle est de veiller au respect par les États des droits et libertés garantis par la Convention européenne des droits de l’homme. Les États condamnés doivent se conformer aux arrêts rendus par la Cour à leur encontre ; ils disposent d’une liberté quant au choix des moyens à mettre en œuvre à cette fin. Cette exécution des arrêts est réalisée sous la supervision politique du Comité des Ministres, c’est-à-dire des ambassadeurs des 47 États membres.

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  • Chine : des organes prélevés sur des prisonniers font l'objet d'un trafic avec la complicité de firmes occidentales (mise à jour)

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    Le 22 novembre 2011, nous faision état d'informations selon lesquelles des organes sont prélevés en Chine sur des prisonniers pour être greffés ensuite. Catho.be  y revient  et gènéthique.org l'évoque aujourd'hui : 

    (Catho.be) Un trafic d’ provenant de prisonniers politiques encore vivants lors du prélèvement existerait en . Face à ces présomptions, médecins, politiciens et défenseurs des droits humains incitent la communauté internationale à réagir. Ce « crime contre l’humanité » toucherait principalement les pratiquants du mouvement spirituel Falun Gong.

    « Un restaurant monstrueux où vous choisissez votre homard dans un aquarium. Sauf qu’il s’agit d’un être humain ». C’est ainsi que David Kilgour, ancien secrétaire d’Etat canadien pour l’Asie-Pacifique, décrit l’ignoble système qui serait établi dans les  chinoises. Le politicien canadien a été, en 2006, l’un des premiers, avec son compatriote, l’avocat David Matas, à alerter l’opinion publique sur la probabilité de prélèvements d’organes forcés en Chine. Les deux hommes ont mis en évidence 52 « preuves » circonstanciées.

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