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Politique - Page 646

  • Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792)

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    Dimanche 02 Septembre 2012 : Fête des Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792).

    massacre-septembre-1.jpglevangileauquotidien

    Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris. De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtres séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n'est pas le cas de tous.Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié sont étrangers à la capitale.

    Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d'hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l'exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l'abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.       

    Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries.Au témoignage de l'abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers. La tuerie qui a commencé dans le jardin s'achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d'abord reflué et se sont mutuellement donné l'absolution.« Je n'ai entendu se plaindre aucun de ceux que j'ai vu massacrés » écrira l'abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.       

    Parmi les trois mille victimes de septembre 1792, cent quatre-vingt onze personnes mortes pour leur Foi ont été Béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926. Quatre-vingt six prêtres étaient membres du clergé parisien. Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l'Église de Paris.       

    On peut vénérer ces Béatifiés dans la crypte ossuaire érigée au XIXème siècle sous la chapelle de l'Église Saint-Joseph-des-Carmes (74, rue de Vaugirard, 6ème arr.).       

    « L'escalier du martyre » marqué d'une plaque Hic ceciderunt (« Ici ils tombèrent ») est aujourd'hui inclus dans le jardin du séminaire universitaire de l'Institut Catholique.

  • Déchaînements de violence : la presse et les politiciens en défaut

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    Les violences et les outrances que l'on a pu constater lors de la libération de Michelle Martin, et auxquelles on a encore assisté hier lors d'une manifestation à Malonne, mettent en évidence un climat malsain dans lequel la presse et les polticiens ont une large part de responsabilité. C'est un sentiment - que nous partageons - avec Marcel Sel : 

    "Marcel Sel a observé la manière dont les médias ont traité la libération de Michelle Martin. Selon lui, la classe politique qui n'a pas pris la distance nécessaire avec ce sujet de société ou les médias qui ont parfois endossé le rôle de catalyseur de l'émotion, ont, lors du traitement de cette affaire, surtout tiré la couverture médiatique vers eux.

    « Au niveau politique, on a été oblitéré par des discours de réponse à l'émotion. Les hommes politiques ont fait mine de répondre à une question mais en fait ils n'ont fait que brouiller les cartes, » estime Marcel Sel. Alors que les communales se profilent à l'horizon, les partis n'ont pas pris la peine de se mouiller en expliquant les choses calmement. « Il y a eu une sorte de pensée unique par peur de perdre des voix. » (...)

    Les médias ont parfois perdu leur rôle d'observateur intelligent pour rentrer de plain-pied dans l'émotion laissant la raison sur le bas-côté. «Les éditos, très importants selon moi, devraient être la morale de l'info du jour. Un commentaire intelligent qui permet d'expliquer les choses de façon sincère, honnête et précise. »"

    Lire ici : "l'émotion a malmené la raison"

  • Unions homosexuelles : quelle fécondité ?

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    Jean-Baptiste Balleyguier sur CathoWeb.org répond aux propos d'un blogueur selon lesquels la fécondité de certaines unions homosexuelles devrait entraîner leur reconnaissance :

    "Une fois n’est pas coutume, une discussion sur Twitter me pousse à écrire un nouveau sujet. J’ai ainsi pu débattre avec le blogueur Baroque et fatigué sur l’union des personnes homosexuelles. Ce dernier appelait à assouplir le message de l’Église sur le sujet, sous prétexte (entre autres) que le message du Christ sur la sexualité était contextualisé et qu’il faudrait admettre de nouvelles réalités sociales, telles que les unions homosexuelles stables.

    Je m’arrêterai peu sur la "contextualisation" du message du Christ. S’il est vrai que son message s’adresse à des personnes de son temps et qu’il convient de l’interpréter pour développer un discours, cela suppose de se poser plusieurs questions :

    • Comment identifier des situations qui n’auraient pas été évoquées par le Christ et qui, aujourd’hui pourraient être considérées comme morales ?
    • Le Christ a-t-il vraiment dit des choses qui étaient compréhensibles pour les hommes de son temps ?
    • Peut-on vraiment extrapoler l’évangile à tel point que le lien avec le texte soit si ténu ?

    La réponse de Baroque est assez simple : il faut reconnaître l’arbre à ses fruits. Or, il existerait des situations, considérées comme non valides par l’Église qui portent de bons fruits. L’argument serait donc la fécondité du phénomène. Encore faut-il définir la fécondité et savoir quels sont les signes attendus de cette fécondité et voir si les fruits reconnus sont vraiment conformes à l’Évangile. ..."

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  • Rimsha Masih, victime de la mafia ?

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    PAKISTAN : une organisation mafieuse exploite le cas de Rimsha (source Fides (en italien)

    « Les accusations portées contre Rimsha Masih sont complètement fausses et astucieusement construites;  derrière son cas, il y a une mafia de la terre. Des criminels sans scrupules ont l'intention d'enlever la terre aux chrétiens et de les chasser de Mehrabadi, une banlieue d'Islamabad où vit la famille de Rimsha. Pour cette raison, ils ont fabriqué de toutes pièces cette histoire, en prenant pour cible un enfant innocent ». C'est ce que déclare à Fides le Frère Francis Nadeem, frère capucin de Lahore, coordonnateur du « Conseil National pour le dialogue interreligieux ». Grâce à son travail dans le domaine du dialogue, le frère franciscain, entretient de bonnes amitiés dans le monde musulman, ce qui lui donne accès à de telles informations délicates. Par conséquent, le cas de Rimsha, serait exemplaire de la façon dont la loi sur le blasphème est manipulée et utilisée en ciblant des innocents.
    Selon le religieux, « les policiers n'avaient pas à enregistrer une plainte contre Rimsha, étant donné qu'elle est mineure et que l'islam établit une procédure différente dans le cas des enfants, comme l'ont expliqué les dirigeants musulmans » (voir Fides 30/08/2012). 

  • "Le droit à un enfant sain"

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    Gènéthique.org recense une analyse relative à un récent arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme à propos du diagnostic préimplantatoire (DPI) :

    CEDH : "Le droit à un enfant sain" via le diagnostic préimplantatoire suscite des incertitudes

    Dans La Revue des Droits de l’Homme, Nicolas Hervieu, Juriste en droit public et droit européen des droits de l’homme, analyse l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 28 août dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 août 2012).

    Pour rappel, la CEDH "a jugé contraire au droit au respect de la vie privée et familiale l’impossibilité pour un couple de réaliser un diagnostic génétique préimplantatoire afin d’éviter la naissance d’un enfant atteint de la mucoviscidose". Par cet arrêt, une véritable question de bioéthique est soulevée : "l’accès à un diagnostic génétique préimplantatoire".

    Examinant l’affaire au fond, "la Cour décide de concentrer son analyse sur le seul terrain du droit au respect de la vie privée et familiale " (article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme), déterminant ainsi que "les prétentions des requérants entraient bien dans le champ de compétence européen", la Cour ayant toujours apprécié de manière large la notion de "vie privée" telle que visée par cet article 8.

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  • Quand gouverner, c'est se faire voir

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    « Aujourd'hui, gouverner, c'est se faire voir »

    Gérard Courtois, sur Polemia, relaie une réflexion de Michel Schneider sur la dérive narcissique des politiques :

    Michel Schneider, 68 ans, est un intellectuel aux multiples facettes : écrivain, psychanalyste, il fut directeur de la musique et de la danse au ministère de la culture et a pris, récemment, sa retraite de la Cour des comptes. Il analyse la « pipolisation » récente des responsables politiques et, en particulier, des présidents de la République. G.C

    La mise en scène de la vie privée des hommes publics est-elle un avatar de la personnalisation du pouvoir sous la Ve République ou traduit-elle une évolution plus profonde ?

    Le pouvoir, royal ou républicain, a toujours été une représentation faite de signes, de symboles, d'images. Mais jamais il ne s'est résumé à cela. Il est verbe, mais aussi action, projet, décision. Aujourd'hui, la parole politique se croit performative. On s'imagine que dire, c'est faire ou que se montrer, c'est exister. Parfois oui, mais il y a toujours un réel qui ne se laisse pas faire.

    Le renoncement à l'action patiente au profit de l'immédiateté de la parole et de la visibilité obscène de la posture a commencé dans les années 1980, quand Mitterrand a laissé le journaliste Yves Mourousi poser ses fesses sur son bureau de présentateur de TF1 lors d'un entretien en parler « chébran ». Avant lui, Giscard avait convoqué les médias pour jouer de l'accordéon.

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 30 août 2012

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    Sommaire

  • Famille naturelle, société durable : une mobilisation française

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    Sur le site de "Catholiques en Campagne" :

    Les craintes, encore floues sous le précédent gouvernement, prennent corps sous celui de François Hollande : une loi légalisant le « mariage » des « couples » de même sexe est en cours de rédaction selon le Ministre Bertinoti et devrait être rapidement adoptée. C’est ce qu’avait annoncé la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem lors de la marche des fiertés qui se tenait à Lyon, samedi 16 juin. La ministre des droits des femmes a même donné une date butoir : le printemps 2013. Ainsi, dans moins d’un an, il est possible que les paires d’homosexuels obtiennent les mêmes droits que les couples mariés, le gouvernement sanctionnant d’une loi une demande allant à l’encontre du bon sens le plus basique.

    La réponse de la Conférence des Evêques de France, à travers la voix de Mgr André Vingt-Trois, ne s’est pas fait attendre : la prière pour la France du 15 août demande expressément la sauvegarde de la famille naturelle.

    Comment croire qu’un gouvernement puisse non seulement valider mais également encourager des mesures, des lois détruisant la famille et de fait l’équilibre de la société tout entière. Pense-t-il qu’accéder aux revendications d’une minorité hurlante le rendra populaire auprès du plus grand nombre ? En travaillant sur une loi en faveur du mariage homosexuel, François Hollande et son gouvernement valident et cautionnent toutes les conséquences qui en découlent : la perte de repère des enfants, la fin de la famille et, à terme, le délitement de la société. Après cette loi inique, d’autres viendront compléter le panel des lois amorales comme la procréation assistée ou encore la gestation pour autrui… Et c’est ce qu’a demandé Najat Vallaud-Belkacem : « Il faut que vous continuiez à servir d’aiguillon pour le gouvernement comme pour la société » a-t-elle lancé à Lyon.

    Nous aussi, catholiques, nous voulons servir d’aiguillon pour le gouvernement et notre société en montrant que nous nous opposons à de telles dérives et que nous demeurons attachés à l’épanouissement des enfants et à la famille naturelle. La seule qui puisse être reconnue, base stable et immuable de toute société. C’est pourquoi, Catholiques en Campagne donne une nouvelle impulsion à sa campagne de promotion de la famille, « Famille naturelle, Société durable ». Par notre action déterminée et notre témoignage courageux, faisons barrage à ce projet de loi. Pour que l’intérêt supérieur de l’enfant et sa protection soient assurés, pour que cesse la révolution homoparentale et qu’une véritable résurrection de la Famille soit initiée.

    Signez la pétition

  • Le catholicisme a le vent en poupe aux Etats-Unis

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    C'est du moins ce que laisse entendre le tableau brossé par Sandro Magister :

    Dans le panorama mondial de l’Église catholique, les États-Unis constituent la surprise la plus forte. Il y a seulement quelques années encore, personne n’aurait parié sur un renversement de tendance aussi spectaculaire. Tous les indicateurs étaient au rouge : évêques faibles et apeurés, prêtres désarmés, vocations en chute libre, fidèles en déroute. Le scandale de la pédophilie avait porté des coups terribles à la crédibilité de l’Église.

    Mais depuis que Benoît XVI est pape, les signaux enregistrés aux États-Unis font apparaître une reprise.

    Une série de nominations ciblées a propulsé à la tête de l'épiscopat un nouveau groupe dirigeant bien formé et dynamique, ratzingerien du point de vue doctrinal et "positif" dans l’espace public.

    La peste de la pédophilie jugulée, les écoles et les paroisses catholiques figurent à nouveau parmi les lieux les plus sûrs pour les enfants.

    Et les taux de confiance se sont redressés. D’après les méticuleuses enquêtes du Pew Forum de Washington, à peine 51 % des catholiques américains se disaient satisfaits de leurs évêques en 2000 ; aujourd’hui, ils sont 70 %.

    En ce qui concerne le pape Benoît XVI, 74 % des catholiques se disent satisfaits de lui, ce chiffre atteignant même 85 % chez ceux qui vont à la messe le dimanche. Il y a dix ans, alors que Jean-Paul II était au sommet de sa popularité, les satisfaits représentaient 72 %.

    La vitalité retrouvée du catholicisme aux États-Unis a également envahi le terrain politique. Pour la première fois dans l’histoire du pays, les élections présidentielles du 6 novembre prochain verront deux catholiques en course pour le poste de vice-président : Joe Biden, associé au démocrate Barack Obama, et Paul Ryan (photo), associé au républicain Mitt Romney.

    Lire la suite consacrée au "duel" entre les deux candidats catholiques à la Vice-Présidence

  • Chrétiens en politique : ne pas se laisser broyer par la pensée unique

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    Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a accordé une interview à La Croix, à l'occasion de l'université d'été qui se déroule dans son diocèse du 30 août au 2 septembre. Il estime que les jeunes d’aujourd’hui doivent à la fois afficher leur foi et s’engager dans la société.

    Il déclare notamment :
    "... Depuis des siècles, notre culture a été façonnée par le christianisme. Et pourtant, l’Église semble aujourd’hui marginalisée. Autrement dit, cette société marquée par le christianisme a perdu la substance de ce qui la fonde. (...)
    Dans un monde qui est privé de références chrétiennes, le christianisme a quelque chose à dire dans notre monde, qui est de l’ordre d’une espérance, du témoignage de communion, du sens de l’homme. ...la situation minoritaire n’est en rien une fatalité : l’histoire montre que les personnes en situation minoritaire ont souvent provoqué des basculements. (...)
    Il est nécessaire, pour les jeunes d’aujourd’hui, d’avancer parfois à contre-courant pour ne pas se laisser broyer par la pensée unique. Cela ne signifie pas qu’il faut se replier dans une forme de communautarisme, mais qu’il faut à la fois être inséré dans notre société et afficher sa foi et ses principes. La foi n’est pas seulement pour soi-même, mais porte aussi en elle une dimension universaliste. C’est la preuve d’une grande liberté de porter ainsi un message qui vous dépasse. (...)
    Comme chrétiens, nous sommes responsables vis-à-vis de la société. C’est pourquoi la politique est l’une des formes de la charité.

  • Sur gènéthique.org :

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    Sommaire de la semaine:

  • Lénine démythifié

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    9782262034542.jpgUne nouvelle biographie de Lénine est recensée par Victor Scribe dans En kiosque ("Riposte catholique"):

    Les éditions Perrin publient en cette fin du mois d’août une grosse biographie de Lénine. Elle est signée Robert Service, enseignant à l’université d’Oxford et déjà auteur d’une biographie de Trotski dont la traduction en français a déjà été publiée aux éditions Perrin en 2011.

    Partant du fondateur de l’Armée rouge, qui était loin d’être un enfant de chœur qui aurait seulement été la victime des vindictes de Staline, l’auteur s’est intéressé tout naturellement à Lénine. C’est une grosse biographie (576 pages, 28€), à l’anglo-saxonne, fouillée et précise, mais bien vivante. Biographie politique certes, mais non pas d’abord étude ou analyse politique.

    Robert Service retrace un itinéraire et raconte les points saillants d’une vie mouvementée, engagée, lugubre par bien des endroits. Il a eu accès aux archives « Lénine » du parti communiste soviétique et il s’appuie sur des documents souvent inédits pour découvrir la personnalité complexe de Lénine. La réussite de celui-ci, et la réussite de la révolution bolchevique, s’expliquent par bien des aspects de cette personnalité, ce qui est déjà une contradiction des principes déterministes du marxisme.

    Donnant à voir la personnalité de Lénine, il le démythifie également. Tout ce que Lénine a entrepris n’a pas réussi (même de son point de vue). Malgré son génie révolutionnaire, il y eut des échecs et des ratés. L’auteur ne le présente pas non plus comme « blanc comme neige » selon la vulgate qui s’est imposée après Staline qui aurait été le seul monstre de l’histoire communiste. Sans être la biographie définitive sur le personnage, ce nouveau livre apporte un regard et des informations qui méritent d’être pris en compte. Pour fuir définitivement la tentation communiste.