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Politique - Page 648

  • Italie: l’Eglise tance le gouvernement Monti

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    Selon Natalia Trouiller (La Vie):

    La réunion d'automne du Conseil permanent de la conférence des évêques italiens, qui a commencé lundi, s'est ouverte avec un discours très énergique du cardinal Bagnasco, archevêque de Gênes et président de la conférence épiscopale. Et cela à commencé dès les premières lignes de son discours: "Nous vivons des mois particulièrement exigeants, qui dépeignent une réalité de plus en plus complexe pour les Italiens et pour l'Europe. Il ne s'agit pas d'un équilibre à réajuster mais de quelque chose de beaucoup plus substantiel et profond qui a mis d'un coup en évidence les contradictions, les naïvetés, les fuites en avant, les déséquilibres, les références accumulées au fil des décennies et sur lesquelles il est clairement illusoire de continuer de miser".

    Après ce constat sans appel, c'est à une critique sans concession que se livre Mgr Bagnasco. "Compte tenu de la gravité de l'heure, l'Eglise - entraînée par le souci de la nation - appelle à la responsabilité de la société dans ses différentes articulations - les institutions, les mondes de la politique et de la finance, du travail et de ses représentations - pour que le bien commun l'emporte sur toute autre forme d'intérêts. [...] Il est temps pour une solidarité profonde, une concentration absolue - sans distractions - sur les problèmes prioritaires de l'économie et du marché du travail, le rétablissement des partis, des procédures participatives et électives, un combat implacable contre la corruption: tous les problèmes qui ont sur la personne et qu'ils sont le développement nécessaire. [...] Je suis vraiment navré de voir que dans les régions se dessine un réseau de corruption et de scandales, ce qui conduit à penser que la décentralisation tant attendue  coïncide dans de nombreux cas avec un fardeau inacceptable. Que l'immoralité et la malhonnêteté soient dans les centre-villes comme dans les banlieues n'est pas une consolation, mais un motif d'indignation supplémentaire, que la classe politique continue de sous-estimer. Et c'est un motif de honte et de colère pour les honnêtes gens". Le discours continue ainsi, avant de terminer sur le sujet par un implacable "cela humilie la démocratie elle-même".

    Le ton des évêques a bien changé. On se souvient en effet que l'accession du catholique Monti à la présidence du conseil italien avait provoqué un concert de louanges, aussi bien dans L'Avvenire (le journal des évêques) qu'au très pontifical Osservatore Romano. Et les affaires de corruption qui s'accumulent n'arrangent rien, pas plus que les réformes sociétales qui se profilent - la question des "unions de fait" est en train de relancer la question de l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe en Italie.

    Ici: Fin de la lune de miel entre le gouvernement italien et l'Eglise

  • Embrasement islamiste : une réflexion pertinente sur Hérodote.net

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    Nous lisons, sous la plume de Joseph Savès, ces opportunes considérations intitulées : "1917-2011, d'un totalitarisme à l'autre" :

    L’ouverture du département des Arts de l’Islam au Louvre coïncide avec de nouvelles bouffées de violence dans le «dar-es-islam» (la communauté musulmane), du Maroc à l’Indonésie en passant par certaines banlieues françaises... D’un côté la bourgeoisie française est invitée à découvrir le raffinement des anciennes civilisations islamiques, de l’autre, les masses populaires musulmanes, travaillées en sous-main par des militants  déterminés, prennent prétexte d’une vidéo provocatrice diffusée sur internet pour défier l’Occident.

    Avec un film projeté en avant-première à l’Institut du Monde Arabe (Paris) ce 21 septembre, le cinéaste franco-marocain Nabil Ayouch fait litière des explications convenues sur la violence terroriste. «Non, ce n’est pas la misère qui entraîne des jeunes au suicide,» dit-il avec force, mais leur embrigadement par des groupes de type sectaire. Son film Les chevaux de Dieu - sur les écrans en 2013 - suit une une poignée de garçons, dans un bidonville de Casablanca.  Il montre comment ils sont pris en main par une section islamiste et conduits à commettre un attentat-suicide après qu’ils aient été éprouvés et fragilisés par un accident de la vie (prison pour trafic de drogue, meurtre en légitime défense, violences sexuelles).

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  • Egypte : un massacre évité de justesse ?

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    Sous le titre "Evitée de justesse, une Saint-Barthélémy copte", Oasis analyse les récents évènements provoqués par le film "L'Innocence des Musulmans" :

    Récapitulatif provisoire mais non sommaire des manifestation contre le film "Innocence of Muslims"

    Au risque de se tromper, il est possible de reconstituer la séquence de la semaine dramatique qui s’est écoulée comme suit :

    1. Il y a quelques mois, une bande de fanatiques coptes vivant aux USA tourne ou participe au tournage d'une sorte de navet qu’ils prennent pour un pamphlet anti Prophète. Personne ne le note, malgré le fait que par provocation ils postent des extraits de cette « œuvre » sur youtube.

    2. Il y a une semaine, un « entrepreneur religieux » se disant salafiste, une sorte de présentateur télé ou de prédicateur qui s'est spécialisé dans la vitupération anti libérale, anti copte, anti tout, diffuse sur sa chaîne télé les 14 minutes d'extraits du navet en question.

    Première Remarque: impossible de croire que les personnes impliquées dans un et dans deux ne savaient pas ce qu'elles faisaient. Reste à savoir quels ont été leurs calculs et si elles ont eu des commanditaires.

    3. Comme prévu la colère a été immense.

    4. Les différentes autorités et acteurs coptes vivant en Égypte ont très vite condamné le film.

    5. Les frères musulmans, les salafistes institutionnels et la jamâ‘a islâmiyya ont redouté une sorte de saint Barthélémy anti copte voire pire. Il fallait à tout prix éviter une catastrophe « confessionnelle ».

    6. Ils ont décidé de croire ou de faire semblant de croire que les États-Unis étaient « coupables ». Le but de ce message est de « dévier » la colère des extrémistes, de la base, de ceux qui voulaient défendre leur religion, pour qu'elle ne s’exprime pas contre les coptes. Les USA étaient un bouc émissaire commode, et on pourrait toujours recoller les morceaux après.

    7. Malheureusement cela a dérapé en Égypte et en Libye, avec des conséquences tragiques dans les deux cas.

    Deuxième remarque: reste à savoir si les dérapages sont dus à des mouvements de foule en colère, ou s’ils ont le fait d'acteurs politiques ou terroristes voulant piéger les islamistes et les États-Unis.

    8. Qui plus est les Frères ont très mal géré leur communication avec les USA. Mais il faut dire qu'ils avaient à résoudre une quadrature du cercle: comment éviter un désastre confessionnel, sans apparaître tiède dans la défense de la foi, sans aller trop loin dans l'escalade contre les USA.

    9. Mais dans l’ensemble on peut affirmer que l'attitude du camp islamiste, si on excepte les électrons libres et les salafo/anarchistes, a été la bonne. En tant que citoyen Égyptien et en tant que copte, je leur dis merci.

    10. Tous les acteurs islamistes et coptes ont à réfléchir sur les contraintes qu’imposent leurs dispositifs discursifs, idéologiques et organisationnels. Un dérapage de plus, et cette crise prenait des proportions encore plus effrayantes. Cette fois ci, les dynamiques mortifères et belliqueuses ont (pour l'instant) tant bien que mal été contenues. Rien ne dit que ce sera le cas la prochaine fois.

    Je le redis en conclusion: merci aux frères, aux salafistes responsables et à la jamaa islamiyya.

    Prions ensemble pour l'Égypte.

    L'article : Evitée de justesse, une Saint-Barthélemy copte

  • Allemagne: le kirchesteuer en débat

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    De Natalia Trouiller sur le site "La Vie":

    En Allemagne, selon un système mis en place au XIXe siècle, il n'existe pas de denier du culte: on coche sur sa feuille d'impôt une case correspondant à sa religion, et l'Etat prélève directement une partie de votre salaire, qui va alors au culte de votre choix; si vous n'appartenez à aucune religion, vous n'êtes pas prélevé. Ce système permet de comptabiliser avec précision le nombre de croyants des différentes religions... si l'on excepte que certains de ceux qui ne payent pas cet impôt sont peut-être davantage des personnes en difficulté économique que des mécréants.

    En tout cas, la prise de position drastique des évêques allemands sur cette question risque de provoquer bien de remous. L'affaire avait démarré en 2007. Un canoniste allemand, Hartmut Zapp, avait alors révélé dans une interview qu'il ne payait plus l'impôt religieux allemand, le Kirchensteuer. Choquée, la Conférence des évêques l'avait alors poursuivi en justice. Elle a perdu le procès en première instance, puis l'a gagné en appel en 2010, maisl'affaire sera rejugée devant un tribunal fédéral à la fin du mois. Il faut dire que l'hémorragie de fidèles ne cesse de croître: rien qu'en 2010, année particulièrement rude pour une Eglise allemande empêtrée dans les scandales de pédophilie, 18.000 fidèles ont renoncé à payer le Kirchesteuer.

    Comment faire, donc, pour enrayer le mouvement? C'est une drôle de parade que les évêques allemands pensent avoir trouvée. Dans un décret paru sur le site de la Conférence des évêques allemands, ils expliquent que dorénavant, "celui qui déclare aux autorités civiles compétentes son retrait de l'Église pour quelque raison que ce soit déroge ainsi au devoir de servir l'Église […], ainsi qu'au devoir d'apporter sa contribution financière afin de permettre à l'Église d'accomplir ses devoirs". Concrètement, les mauvais payeurs devront donc s'abstenir des différents "services" ecclésiaux, mariages, funérailles et  ne pourront pas non plus être parrains ou marraines d'un enfant catholique. Tollé sur le web, où de nombreux articles en anglais, en allemand (et maintenant en français) expliquent, pour reprendre le titre de Slate.fr, que "les mauvais payeurs n'iront pas au Paradis".

    La réalité est un peu plus complexe, puisque d'ores et déjà, en Allemagne, quiconque veut bénéficier d'une kyrielle de services d'Eglise (inscrire ses enfants chez les scouts, ou dans certaines écoles catholiques) doit depuis longtemps prouver qu'il paie le Kirchensteuer. En fait, le décret ne fait que préciser une situation existante; de plus, il a été approuvé par la Congrégation pour les évêques au Vatican, ce qui ne lui confère aucune valeur canonique: si c'était le cas, il aurait fallu qu'il soit approuvé par la Congrégation pour le clergé, ou par le Secrétaire d'Etat, ou par le pape lui-même. Tout indique qu'il s'agit de frapper un grand coup pour mettre les catholiques pratiquants face à leurs responsabilités. Au risque d'une image de marque désastreuse, et d'une pastorale fort difficile à appliquer concrètement.

    Référence: L'Eglise allemande fait la chasse aux mauvais payeurs

    Rappelons qu’en Belgique l’Eglise et l’Etat sont, certes, indépendants mais que ce dernier apporte son aide et sa protection aux Eglises ou cultes reconnus, notament par une politique de subsidiation (couverture des déficits des fabriques d’église, entretien et construction des édifices cultuels etc.) et de prise en charges (inscrite dans la constitution) des traitements de leurs ministres. Ces cultes sont actuellement au nombre de sept: catholique (1802), protestant (1802), israélite (1808), anglican (1870), islamique (1974), orthodoxe (1985) et la laïcité organisée (1993). La répartition du budget entre ces cultes n'est pas liée à un système de dédicace « objective » via les déclarations fiscales des contribuables.

  • Le "mariage" homosexuel recalé en Australie

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    Rejet par la chambre des représentants d’une loi de réforme

     Le non de l’Australie aux mariages homosexuels (Osservatore Romano)

    Sydney, 22 septembre.

     C’est avec 42 voix pour et 98 contre que la chambre des représentants australienne a infligée une dur échec à la proposition de loi qui prévoyait la légalisation des mariages homosexuels. Même les chefs des deux plus grands partis, le premier ministre Julia Gillard (présent au vote et qui a laissé toute liberté de conscience) pour les travailleurs et Tony Abbot, pour les conservateurs, ont tous les deux exprimé leur désapprobation à l’égard de la loi.

    Diverses organisations chrétiennes australiennes ont exprimé leur satisfaction pour les résultat du vote, et ont remercié les membres du parlement pour avoir garanti que le mariage demeure entre un homme et une femme. La majorité des parlementaires travaillistes a voté en conscience et non selon les indications du parti, tandis que l’opposition s’est exprimée de manière compacte contre le projet.

    « Le vote écrasant à la chambre des représentants en faveur du mariage entre un homme et une femme, a déclaré Chris Meney, directeur du Centre pour la vie, le mariage et la famille de l’archidiocèse de Sydney – a été très apprécié. C’est aussi un vote qui confirme la vérité de la façon dont le mariage a toujours été interprété, à savoir l’union entre un homme et une femme ».

  • Une protection internationale pour le mariage et la famille

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    Aux démocrates chrétiens le Pape rappelle le fondement éthique de la politique et de l'économie

    Respect de la vie à toutes ses étapes (Osservatore Romano)

    S'il manque l’engagement dans la recherche d’un solide fondement éthique dans l’action sociale et d’une ferme protection dans le domaine international de la famille, il sera difficile de sortir de la crise mondiale actuelle. C’est ce qu’a rappelé Benoît XVI en faisant référence à l’Evangile, au Catéchisme de l’Eglise, à Centesimus annus, aux enseignements de son magistère, s'adressant aux membres de l’Internationale démocrate-chrétienne, reçus au matin de ce 22 septembre en audience dans la salle des Suisses au palais apostolique de Castel Gandolfo. Le Pape a souligné la responsabilité des politiques afin qu’ils continuent « à défendre comme central et impératif » le bien commun et « la protection inaliénable de la dignité de la personne » plutôt que se limiter « à répondre aux urgences d’une logique de marché ». Ce dernier type de comportement fait qu’il y a eu jusqu’à présent « malheureusement de nombreuses et bruyantes » offres de « réponses sommaires, superficielles et de peu de consistance aux besoins les plus fondamentaux et profonds de la personne ». Evoquant la lettre à Timothée,  Benoît XVI met en garde contre le fait  que pourrait venir le jour où « l’on ne supportera plus la saine doctrine, mais, afin d’entendre quelque chose, les hommes s’entoureront de maîtres selon leurs propres caprices, refusant de prêter attention  à la vérité pour se perdre derrière des fables ». Rappel donc à y prêter une plus grande attention au moment ou l’on est appelé à faire « des choix fondamentaux inhérents au sens de la vie à la recherche du bonheur ». En premier lieu il a donc demandé un engagement renouvelé pour le respect de la vie « à toutes ses étapes, de la conception à sa fin naturelle »; un engagement qui se mêle à celui du respect du mariage comme union indissoluble entre un homme et une femme et comme fondement à son tour de la communauté familiale ». C’est précisément la famille qui a besoin d’une plus grande protection parce qu’elle est la base « d’une coexistence sociale ». Un progrès authentique de la société humaine « ne peut se passer  – a conclu le Pape – des politiques de protection et de promotion du mariage et de la communauté qui en découle ». Des politiques, a t-il précisé qu'il incombe non seulement aux Etats mais à la communauté internationale elle-même de mettre en place, dans le but d’inverser la tendance vers un isolement croissant de l’individu, source de souffrance et de dessèchement aussi bien pour l’individu lui-même que pour la communauté ». Et c’est de cela dont doivent s’occuper ceux qui ont des responsabilités sociales. (Osservatore Romano, 23 septembre 2012)

  • BXL, 26 septembre : Promouvoir une culture de dialogue et de paix au Moyen Orient

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    Conférence débat avec Mgr Youssef Soueif

    mercredi 26 septembre 2012

     

    "Le monde entier fixe son attention sur le Moyen-Orient qui cherche sa voie. Puisse cette Région montrer que le vivre ensemble n’est pas une utopie et que la méfiance et le préjudice ne sont pas une fatalité. Les religions peuvent se mettre ensemble au service du bien commun et contribuer à l’épanouissement de chaque personne et à la construction de la société." Extrait de l'Exhortation Apostolique "L'Eglise au Moyen Orient" qui sera présentée par Mgr Soueif à l'occasion de cette soirée-débat.

     

    Promouvoir une culture de dialogue et de Paix au Moyen Orient

    Soirée débat avec Mgr Youssef Soueif, Archevêque des Maronites de Chypre

    Conférence en anglais sans interprétation

     

    mercredi 26 septembre à 19h

    à la COMECE, 19 square de Meeûs, 1050 Bruxelles

     

    Inscription obligatoire : http://www.comece.org/site/fr/activites/evenements

  • BXL, 2 octobre : Un séminaire sur la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe

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    images (3).jpgPour la deuxième année consécutive, la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) organise

    un séminaire d'une demi-journée

    sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe,

    en coopération avec le Groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR Groupe) et le Groupe du Parti populaire européen (Groupe PPE) au Parlement de l'Union européenne:

    Mardi 2 octobre, 9H30 - 13H00, salle JAN Q2 (Parlement Européen)

    Le séminaire de cette année mettra l'accent sur les points suivants: présentation des rapports sur la situation des chrétiens en Europe et sur la liberté de religion en Europe: développements positifs et défis actuels. Après avoir acquis une vision claire de la situation actuelle des chrétiens en Europe, nous aimerions en savoir plus sur la réaction des députés à la situation susmentionnée.

    Pour ce séminaire, la participation de journalistes de premier plan tels que l'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe, le Centre européen pour le droit et la justice et de l'Office parlementaire de la Conférence épiscopale d'Ecosse sont attendus. Les experts juridiques originaires de Lituanie, d'Espagne et du Vatican sont également invités. Enfin, les députés et autres fonctionnaires de l'UE vont livrer leur propre expertise.

    Le séminaire proposera une réflexion sur les résultats positifs de la lutte contre l'intolérance et de la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe. L'affaire Lautsi a été un grand succès, non seulement parce que le droit à la liberté religieuse a été confirmé, mais aussi parce que l'opinion publique en Europe en a entendu parler, les citoyens sont devenus plus conscients du problème et plus actifs. Un autre résultat positif est la mise en place de nouvelles institutions qui travaillent sur l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe. La même chose pourrait être dite au sujet de la discussion du rapport McCafferty au sein du Conseil de l'Europe.

    Télécharger le programme

    Inscription obligatoire. S'inscrire avant le mercredi 26 septembre: http://www.comece.org/site/en/activities/events/article/5131.html

  • Liberté religieuse : l'équivoque conciliaire

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    Un article de Roberto de Mattei (Correspondance européenne, n°256), intitulé : "Eglise catholique : liberté religieuse ou liberté des chrétiens?"

    On trouve parmi les slogans du langage “politiquement correct” le terme de “liberté religieuse”, que les catholiques emploient de temps en temps de manière inappropriée, notamment comme synonyme de liberté de l’Église ou de liberté des chrétiens. Or il s’agit en réalité de termes et de concepts bien distincts qu’il convient ici d’expliciter.

    L’équivoque qui réside dans la déclaration conciliaire intitulée Dignitatis Humanae (1965) est apparue du fait du manque de distinction entre le for intérieur, qui représente le domaine de la conscience personnelle, et le for extérieur, qui représente le domaine public, c’est à dire la profession et la propagation publique de ses convictions religieuses.

    L’Église, avec Grégoire XVI et son encyclique Mirari Vos (1836), avec Pie IX : le Syllabus et Quanta Cura (1864), mais également avec Léon XIII et Immortale Dei (1885) et Libertas (1888), enseigne que :

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  • La morale laïque n'est pas une morale universelle

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    Sous le titre "Une morale tout à fait immorale", Chantal Delsol critique le projet du ministre français Peillon d'imposer un cours de morale laïque dans les écoles de l'Hexagone. Les cours de morale laïque qui existent chez nous depuis belle lurette illustrent les propos de l'auteure.

    On ne peut qu’approuver Monsieur Peillon quand il regrette l’ambiance chaotique de nos salles de classe, l’indiscipline avérée et les injures sexistes et racistes qui agrémentent nos préaux. Et on peut se féliciter que l’école à cet égard décide de venir au secours des familles trop souvent déficientes. Le ministre nous le promet : l’école de la République n’apportera que la morale universelle, à laquelle tout le monde adhère…

    Bien entendu une morale universelle existe, ce qui d’ailleurs nous rassure quant à l’unité de l’espèce humaine ! Toutes les cultures pensent que la paix est préférable à la guerre, l’amour à la haine, et tous les hommes de la terre conseillent de sauver le noyé plutôt que de lui enfoncer la tête sous l’eau. Pourtant la morale universelle ne saurait pas s’enseigner telle quelle, car elle est beaucoup trop générale et demande à être interprétée, ce qui explique la diversité des cultures.

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  • L'être humain existe dès sa conception

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    (ZENIT.org) – Les évêques du Canada rappellent aux membres du Parlement canadien que « l’être humain existe dès la conception », dans une déclaration du 18 septembre 2012.

    Les parlementaires s’apprêtent en effet à voter une Motion selon laquelle « un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti du sein de sa mère ».

    Les évêques appellent les « catholiques et toutes les personnes de bonne volonté », à « prier pour que nos législateurs reçoivent la sagesse et le courage de faire ce qui est le plus susceptible de préserver et de promouvoir le bien commun ».

    Déclaration des évêques:

    Ce mois-ci, le 21 septembre, les membres du Parlement fédéral vont poursuivre le débat sur la Motion 312 qu’a présentée le député Stephen Woodworth. Quelques jours plus tard, soit le 26 septembre, la Chambre des communes est censée voter sur la Motion. Le texte demande à la Chambre d’instituer un comité spécial pour examiner une déclaration du Code criminel selon laquelle « un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti du sein de sa mère ». L’article 223 (1) du Code dit : « Un enfant devient un être humain au sens de la présente loi lorsqu’il est complètement sorti, vivant, du sein de sa mère. » On trouvera le texte officiel complet de la Motion 312 sur le site Internet du Parlement du Canada, à l’adresse  http://www.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=E&DocId=5437818

    L’Église catholique soutient que l’être humain existe dès la conception. La vie des êtres humains est, par conséquent, sacrée à chaque stade de notre existence – du début à la fin naturelle. « Béni soit le fruit de vos entrailles», dit l'Évangile de Luc en référence à Marie, qui était enceinte de l'enfant, Notre-Seigneur.

    Au moment où la Chambre des communes s’apprête à débattre de la Motion 312, les évêques du Canada invitent tous les membres du Parlement canadien à bien prendre en compte le caractère sacré de l’enfant à naître et de chaque vie humaine. Nous encourageons aussi les catholiques du Canada, et toutes les personnes de bonne volonté, à prier pour que nos législateurs reçoivent la sagesse et le courage de faire ce qui est le plus susceptible de préserver et de promouvoir le bien commun, bien commun qui se fonde sur le respect de la dignité humaine de tous et de chacun.

    + Richard Smith

    Archevêque d’Edmonton

    Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada

    Le 18 septembre 2012

  • L'avortement ne constitue jamais une solution

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    (Agence "Fides") L'Archidiocèse de Mendoza, dans un communiqué portant la signature de l'Archevêque et de son Auxiliaire, rappelle que « la Chambre des Députés de Mendoza a approuvé de manière préliminaire un projet afin que la province adhère et adopte le Guide technique pour le soin complet des avortements non punissables » du Programme national de Santé sexuelle et de Procréation responsable du Ministère de la Santé » local. En effet, dans le pays, depuis quelques temps, l'avortement fait l'objet de discussions et les dispositions suggérées par le Guide technique distribué dans les hôpitaux et les cliniques, renvoient l'adhésion au niveau de chacune des provinces.

    Face à la situation qui s'est vérifiée à Mendoza, le communiqué signé par l'Archevêque de Mendoza, S.Exc. Mgr José María Arancibia, et de son Auxiliaire, S.Exc. Mgr Sergio O. Buenanueva, indique que l'Eglise catholique rappelle les principes universels en faveur des droits de l'enfant à naître.

    Le communiqué envoyé à l'Agence Fides indique :

    « Il est nécessaire que les forces vives de la société offrent leur contribution à la mission du législateur qui est de faire des lois justes et raisonnables, sur la base de valeurs universelles et objectives. A ce propos, et en tant que Pasteurs de l'Eglise catholique à Mendoza, il nous semble opportun de contribuer au travers d'un certain nombre de considérations éthiques. L'avortement est un homicide délibéré concernant un être humain innocent se trouvant dans la phase initiale de son existence. Il s'agit d'une grave injustice. Il ne peut être considéré ni comme un droit ni comme un acte médical. Le cas douloureux de grossesses faisant suite à un viol revendique de l'Etat la possibilité spécifique de protéger la vie humaine des deux personnes concernées : la mère et l'enfant. L'avortement ne constitue jamais une solution. Nous espérons qu'au cours du débat parlementaire, pourra prévaloir une reconnaissance claire de la dignité de l'enfant à naître et de ses droits ». (CE) (Agence Fides 21/09/2012)