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Politique - Page 648

  • Eradiquer la trisomie ? C'est simple, il suffisait d'y penser

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    Pour éradiquer la trisomie, le plus simple, c'est d'identifier les trisomiques et de les supprimer. C'est ce à quoi on s'attelle dans nos pays "avancés". Tout au moins, en commençant par ceux qui sont à naître et dont des tests "fiables à cent pour cent" permettent de déceler l'"anomalie" qui leur vaudra d'être éliminés.

    Lire à ce propos, l'Intervention de Jean-Marie Le Méné à Rimini (ZENIT.org) :

    La Fondation Jérôme Lejeune dénonce les problèmes éthiques induits par le nouveau test de dépistage de la trisomie 21 accessible sur le marché européen, plaidant pour donner la priorité à la thérapie sur le progrès scientifique.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune et membre du Conseil pontifical pour la santé ainsi que de l’Académie pontificale pour la vie, est intervenu le 22 août 2012 à la rencontre internationale de Rimini (Italie) organisée par le mouvement Communion et Libération, du 19 au 25 août.

    Il y évoque notamment l’arrivée d’un nouveau test de diagnostic prénatal de la trisomie 21 sur le marché européen, déjà disponible en Allemagne, Suisse, Autriche et Liechtenstein.

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  • Obama, pourfendeur de la liberté religieuse

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    Nous lisons, sur France Catholique :

    OBAMA EN LUTTE CONTRE LA LIBERTE RELIGIEUSE

    Le sénateur Barack Obama, lors de la campagne présidentielle de 2008, avait donné l’impression qu’il rejetait la position des Anciens du Parti Démocrate selon laquelle les principes moraux devaient demeurer à l’extérieur de la chose publique. En 2004, il avait même déclaré que « les laïques qui demandent aux croyants de laisser à la porte leur religion en entrant dans la sphère publique ont tort…Il est absurde de penser que les hommes et les femmes puissent faire fi de leur « morale personnelle » dans les débats de société. Notre droit est une codification de la morale, en grande partie fondée sur la tradition judéo-chrétienne. »

    Quatre ans plus tard, nous réalisons qu’Obama non seulement nous a trompés mais était bien déterminé à laïciser tous les secteurs de la vie américaine et à lutter contre la liberté religieuse.

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  • Les droits des chrétiens cypriotes sont bafoués

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    Chypre : Chrysostome II demande justice pour les chrétiens

    Source : ZENIT.org - Antonio Gaspari - Traduction d’Anne Kurian

    Chrysostome II, primat de l’Eglise orthodoxe de Chypre demande justice pour les chrétiens de Chypre, soulignant que « le christianisme a le don d’éclairer toute l’humanité » et que s’il s’éteint, « la lumière de tout l’univers s’éteint ».

    Sa Béatitude Chrysostome II, archevêque de Nouvelle Justinienne et de tout Chypre, est intervenu au cours de la rencontre internationale d’Amitié entre les peuples, à Rimini, en Italie, le 20 août 2012. Au cours de son intervention, qui avait pour thème « liberté religieuse: le principe et ses conséquences », l’archevêque a rapporté les restrictions et violences subies par les chrétiens cypriotes, après 30 ans d’occupation de 38% de l’île par la Turquie. Quelque 520 églises chrétiennes ont été transformées en magasins, musées et mosquées. Le patrimoine artistique a été dérobé et vendu. 180.000 milles cypriotes ont été chassés et substitués par 300.000 colons d’Anatolie et 30.000 soldats turcs, a dénoncé Chrysostome II. Même pour visiter des lieux sacrés comme la tombe de l’apôtre Barnabé, les chrétiens doivent acheter un ticket aux occupants. Selon le primat orthodoxe, l’Etat Turc tente d’effacer les marques de la religion chrétienne dans la partie de Chypre qui est sous leur contrôle.

    « Tout ceci provoque souffrance et douleur », car même en étant membre de l’Union européenne et des Nations-Unies, Chypre n’obtient pas justice, a-t-il souligné. Pour l’archevêque cypriote, la liberté religieuse ne se limite pas seulement à un instrument de tolérance politique, parce qu’elle est fruit d’un approfondissement des valeurs morales et éthiques inhérentes au cœur de l’homme. « Le christianisme a le don d’éclairer l’ensemble de l’humanité », a affirmé Chrysostome II et « pour cette raison, quand le cœur du christianisme s’éteint, alors la lumière de tout l’univers s’éteint ».

    Lors des débats qui ont suivi, Franco Frattini, ex-ministre des affaires étrangères italien et président de la Fondation Alcide de Gasperi, a rappelé que « la liberté religieuse ne consiste pas seulement dans la possibilité d’une relation personnelle avec l’éternel, mais doit être professée publiquement ». Pour Salman Shaik, directeur du Centre Brooking Doha et membre du Centre Saban pour la politique du Moyen Orient, musulman marié à une chrétienne, la liberté religieuse est le point focal duquel repartir après les révoltes du printemps arabe : il plaide à ce titre pour l’inclusion des minorités dans la création des nouveaux gouvernements. Gianni Alemanno, maire de Rome, a déploré quant à lui l’indifférence des autorités européennes et des média européens à l’égard des violations des droits de l’homme, spécialement contre les chrétiens.

  • Douze mille chrétiens syriens pris au piège à Rableh

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    Rableh (Agence Fides) - Plus de 12.000 fidèles gréco-catholiques se trouvent pris au piège dans le village de Rableh, à l'ouest de Qusayr, dans la région d'Homs. Les vivres commencent à faire défaut et les fidèles sont « au pain et à l'eau ». Les médicaments nécessaires pour soigner les malades et les blessés manquent eux aussi. Telle est l'alarme lancée par des sources locales de Fides qui, invoquant le respect du droit humanitaire, confirment ce que la presse internationale rapporte à propos de la situation à Rableh.

    Depuis plus de dix jours, le village de Rableh fait l'objet d'un blocus rigoureux de la part de groupes armés de l'opposition qui l'encerclent de toutes parts. L'un des responsables d'une Paroisse locale, B.K., qui demande à conserver l'anonymat pour raisons de sécurité, a indiqué à Fides qu'au cours de ces derniers jours, trois jeunes du village ont été tués par des tireurs embusqués. Il s'agit de George Azar, 20 ans, d'un autre jeune de 21 ans dont l'identité n'est pas mentionnée et d'Elias Tahch Semaan, 35 ans, marié et père de quatre enfants.

    Certains représentants de l'initiative populaire de réconciliation Mussalaha sont parvenus à acheminer un petit chargement d'aides humanitaires jusqu'au village. Un représentant de Mussalaha a rassuré les fidèles, en affirmant que « tout sera fait afin de permettre la remise d'aides humanitaires ».

    Un appel a été lancé à tous les hommes de bonne volonté par S.B. le Patriarche Grégoire III Laham, visiblement ému, afin que « Rableh soit sauvé ainsi que tous les autres villages touchés en Syrie et que la paix arrive finalement dans notre bien-aimé pays ». Le Nonce apostolique en Syrie, S.Exc. Mgr Mario Zenari, a également invité toutes les parties impliquées « à respecter rigoureusement le droit international humanitaire », rappelant que la résolution de la crise en Syrie dépend d'abord et avant tout de ses citoyens.

    L'Agence Fides a appris en outre que le monastère gréco-catholique de Saint Jacques le Mutilé sis à Qara, qui abrite actuellement une communauté de 25 personnes provenant de neuf pays ainsi qu'une vingtaine de réfugiés, a été bombardé ces derniers jours par un hélicoptère d'attaque qui entendait toucher un certain nombre de groupes rebelles. Aucune victime n'est à déplorer mais différentes parties du monastère remontant au VI° siècle après Jésus Christ ont été endommagées. La Supérieure du monastère, Mère Agnès-Mariam de la Croix, a joint sa voix à celle de la hiérarchie locale, demandant la fin des violences et « l'adoption de la logique du dialogue et de la réconciliation ». Des autorités chrétiennes locales demandent aux parties au conflit d'épargner les zones où vivent les civils et de sauvegarder le patrimoine culturel et religieux du pays. (PA) (Agence Fides 22/08/2012)

  • Pussy Riot : le retour du bon sens ?

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    C'est ce que l'on pourrait déduire en lisant cet avis nuancé de Pascal Boniface, paru sur "Le Plus" du "nouvel Observateur" :

    Les Pussy Riot condamnées : quand les commentaires sombrent dans le manichéisme

    LE PLUS. La condamnation des Pussy Riot est-elle injuste ? À observer le déluge de commentaires qui l'ont suivie, l'opinion publique est formelle : ces filles-là n'auraient jamais dû payer pour leur forfait. De l'avis de Pascal Boniface, directeur de l'Iris, résumer de façon binaire une telle situation empêche d'avoir une réflexion plus approfondie et donc de faire avancer le débat.

    La condamnation à deux ans de camp des Pussy Riot a donné lieu à un déluge de commentaires, qui dans l'ensemble ont une fois encore cédé au manichéisme, laissant peu de place à une réflexion plus complexe. Or, comme souvent la réalité ne peut être résumée de façon de façon binaire (bien/mal) et comme souvent le jugement dépend autant de l'auteur des faits que de leur gravité.

    Au-delà des commentaires révoltés...

    1. Certes le jugement est d'une sévérité excessive. Il reflète un durcissement du régime de Poutine. Les protestations qu’il suscite sont compréhensibles. Mais peut-on parler de goulag et faire une comparaison implicite avec l'ère stalinienne ?

    2. Si l'on veut aider la société civile à se développer en Russie afin de permettre un plus grand respect des libertés civiques, faut-il se focaliser sur ces chanteuses ? N'est-il pas des militants des libertés et de la transparence dont le combat est plus ancien et plus vaste mais qui ne reçoivent pas le soutien des people ? Madonna doit-elle être l'arbitre des élégances de l'évolution des libertés publiques en Russie ?

    3. Que ce serait-il passé si un groupe punk était venu faire un concert non autorisé à Notre-Dame, ou une autre cathédrale ou dans une synagogue ou une mosquée en France, dans un lieu du culte aux États-Unis ? N’y aurait-il pas eu une réaction – certes sans doute plus mesurée – des autorités ?

    4. Certains éditorialistes si prompts à défendre les Pussy Riot sont plus discrets sur le sort réservé à Julian Assange. Il ne s'agit pas d'accorder l'impunité pour les accusations de viol dont il fait l'objet, mais de s'assurer qu'il ne puisse être transféré aux États-Unis. À cet égard, le sort réservé au soldat Manning qui, de juillet 2000 au 10 avril 2011, a été placé sous surveillance permanente, restant vingt-trois heures par jour en cellule et devant remettre ses vêtements tous les soirs à ses gardiens, n'a pas fait l'objet du même mobilisation compassionnelle et /ou démocratique.

    5. De même, parce que l’Afrique du Sud jouit d’un préjugé favorable, on n’a guère de condamnation ou de protestations contre les autorités de ce pays, après que trente-quatre mineurs qui manifestaient ont été tués par les forces de l’ordre. On imagine aisément ce qui ce qu’il se passerait si la police russe tuait trente-quatre manifestants.

    6. Il ne s’agit donc pas d’exonérer les autorités russes, mais si leur réaction a été disproportionnée, certains commentaires l’ont été tout autant.

  • Un cas d’école ?

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    AFRIQUE/ZAMBIE - Opposition des Evêques à la définition de la Zambie comme « nation chrétienne » dans le Préambule constitutionnel

    Lusaka (Agence Fides) - Les Evêques de Zambie souhaitent que l'actuel processus de révision constitutionnelle soit un succès après l'échec des trois précédentes tentatives de rédiger une nouvelle Constitution.
    Dans un document envoyé au Comité technique chargé de rédiger la nouvelle Constitution - document qui est également parvenu à l'Agence Fides - les Evêques présentent un certain nombre de contributions qui, à leur avis, doivent être intégrées dans la nouvelle Charte fondamentale. En premier lieu, ils s'opposent à l'introduction de normes prévoyant la peine de mort et l'avortement.

    « Dans le préambule, la déclaration du fait que la Zambie est une nation chrétienne doit être omise » affirme le document. « Ceci parce que - expliquent les Evêques - un pays ne peut pas pratiquer les valeurs et les préceptes du christianisme au travers d'une simple déclaration. Le principe de la conservation de la séparation entre l'Etat et la Religion ne doit pas être perdu. Si la Zambie est un pays multi religieux, comme le reconnaissait explicitement le préambule de la première esquisse rédigée par le Comité technique, affirmer que la Zambie est une nation chrétienne serait en contradiction avec ce fait ».

    Parmi les autres propositions présentées par la Conférence épiscopale, se trouvent des normes sur la citoyenneté et l'exploitation des ressources naturelles du pays. (L.M.) (Agence Fides 20/08/2012) »

    Ainsi donc, invoquant bien à tort le principe ambigu de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les évêques de Zambie s’opposent à ce que le préambule révisé de la constitution du pays qualifie celui-ci de  chrétien (ce qu’il est certainement devenu très majoritairement).

    Depuis le vote de la Déclaration « Dignitatis humanae » (1965) par le concile Vatican II, l’Eglise n’a eu de cesse, en effet, de faire abolir les dispositions constitutionnelles ou concordataires qui, en Europe ou ailleurs, conféraient au catholicisme le statut de religion d’Etat. A l’ancienne doctrine, qui « tolérait » l’expression publique des autres cultes, elle substitua, comme modèle, la doctrine de l’Eglise libre dans l’Etat libre favorisant le concert pluraliste des religions  -ce qui mériterait d'être discuté s'il devait s'agir d'un "modèle unique".

    Mais dans le cas présent,  il ne s’agissait même pas de conférer à l’Eglise un statut de religion d’Etat : simplement d’affirmer la foi de la nation dans le  préambule (sans valeur juridique contraignante) des lois fondamentales qui la régissent.

    Cette lecture épiscopale du texte conciliaire nous paraît totalement abusive : pourquoi une nation ne pourrait-elle affirmer librement la foi chrétienne dont les principes devraient inspirer son ordre social? La théologie catholique n’a jamais confondu l’Eglise et l’Etat, l’écriture sainte n’est pas la charia et les dix commandements ne contredisent en rien les diverses déclarations ou conventions internationales relatives aux droits de l’homme.

    Décidément oui, un demi-siècle après l’événement, la lecture des points controversés de Vatican II appelle toujours des clarifications magistérielles.

  • Le pape confirme: il ira au Liban

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    “La préparation du voyage du Pape au Liban se poursuit sans incertitudes de la part du Vatican” ; c’est ce qu’a affirmé le père Federico Lombardi. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège répondait aux questions de l’AFP suite aux craintes exprimées par plusieurs sources sur un éventuel report de ce voyage, en raison des répercussions de la crise syrienne sur le Liban. Pour appuyer ses propos, le père Lombardi a ajouté que la papamobile était déjà partie pour Beyrouth.

    Un voyage qui s'adresse à toute la région

    Benoît XVI est attendu au Liban du 14 au 16 septembre prochains. Il s'agira de son 24e voyage à l’étranger depuis son élection en 2005. Pendant sa visite, il signera l’Exhortation apostolique post-synodale pour le Moyen-Orient. L’Assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du synode des évêques s’est tenue au Vatican du 10 au 24 octobre 2010 sur le thème: «L’Eglise catholique au Moyen-Orient: communion et témoignage».
    La Présidence de la République libanaise a affirmé que «cette visite confirmera la profondeur des relations historiques qui unissent le Liban au Saint-Siège et permettra de réaffirmer le statut, le rôle et la mission du Liban en tant que témoins pour la liberté et la convivialité».

    Ici: La préparation du voyage du Pape au Liban se poursuit

  • SYRIE DE STEM VAN DE ZWIJGENDE MEERDERHEID: “MUSSALAHA” of VERZOENING

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    Onze media vertellen meestal over een vreedzame opstand van de Syrische bevolking die steeds  bloediger door het regime wordt onderdrukt, over de internationale gemeenschap die het regime meer onder druk moet zetten en de oppositie daadkrachtiger helpen om het bloedvergieten te stoppen en over Rusland en China die tot inzicht moeten komen om hun steun aan dit bloedig regime op te geven.

    Deze algemene opinie, verpakt in halve waarheden en hele leugens, brengt niet alleen hen in levensgevaar, die op grond van wat er echt in Syrië gebeurt ijveren voor het behoud van dit land, maar  wakkert bovendien het bloedvergieten nog aan. Buitenlandse interventies zijn niet de oplossing maar de oorzaak van het geweld.

    Laat Syrië gerust. Het volk wil vrede. Laat het zelf zijn weg van ‘mussalaha’ of  verzoening gaan.

    Een vreedzame volksopstand?

    Ik heb het begin van de opstand kunnen waarnemen in ons dorp Qâra, met zijn 25.000 soennieten en bijna 500 christenen. Wij waren regelmatig te gast bij onze collega abouna Georges, de byzantijnse pastoor en werden hartelijk ontvangen door christelijke families maar even hartelijk door moslimfamilies. We genoten van de sterke traditie van vrijheid,  gelijkheid en vreedzame samenleving waarvan het Syrische volk een model was. Geweld en stelen kwamen gewoon niet voor, er waren geen armen en er was genoeg welvaart voor zowat iedereen. Iedere vrouw en elk meisje kleedde zich zoals ze wilde. Mannen en vrouwen uit elke etnische afkomst of geloofsgroep konden alle posten bekleden. Bovendien bood Syrië aan bijna twee miljoen vluchtelingen een gastvrije thuis en een gelijkheid, die ze nergens elders in de Arabische wereld kregen. De vluchtelingen hebben we toen vooral in Damascus ontmoet maar ook in Qâra en in ons klooster. En de levensverwachting van de Syrische bevolking is gestegen van 56 (in 1970) naar 72 jaar (in 2006).  Wie heeft belang bij de huidige ontwrichting van het land?

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  • Réfléchir sur l'avenir de l'Europe

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    Pascal de Roubaix, dans son "Courrier du Beffroi", consacre à l'Europe une réflexion approfondie et opportune. Nous découvrons, sur trop de sites, français notamment, des prises de position dictées par un nationalisme étroit qui ne nous semblent ni judicieuses ni équilibrées. C'est pourquoi nous relayons ici ce courrier qui nous paraît d'un bien meilleur tonneau en remerciant l'auteur pour son aimable autorisation :

    L’Europe nécessaire

    Si vous le voulez bien, utilisons le répit que nous donne l’été pour réfléchir un peu à l’avenir (faute de quoi nous serons condamnés à le subir).

    Dans les mois et les années qui viennent la bataille risque de se rejouer sans cesse entre, d’une part, ceux qui veulent une intégration des états européens dans un ensemble du style « Etats unis d’Europe », c’est-à-dire un grand pays fédéraliste, et les autres, d’autre part, qui ne veulent plus entendre parler de cette Europe chicanière, omniprésente, dispendieuse et irrespectueuse de nos états d’âmes, ni des pertes de souveraineté qu’elle implique pour nos nations.

    Les premiers se sentent portés par l’évolution irréductible de l’Histoire, les autres s’appuient sur l’Histoire pour répéter qu’on ne peut négliger le passé et qu’il faut construire l’avenir en le respectant.

    Il me semble évident que les deux camps ont raison.

    La révolution des communications est telle que les frontières ont beaucoup perdu de sens ; c’est certain. Mais ce n’est pas avec quelques traités plus ou moins volontaristes qu’on effacera en une ou deux générations  deux mille ans de l’Histoire de nos différents peuples, de nos diverses cultures, coutumes et langues, et des institutions multi-centenaires qui les encadrent; c’est tout aussi évident.

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  • Le Friday Fax de ce week-end :

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    Cette semaine, de malheureux évènements ont eu lieu au Conseil des droits de l’homme de Genève. Stéphano Gennarini vous raconte comment une résolution favorable aux valeurs traditionnelles a été récupérée par des gauchistes soixante-huitards qui en ont détourné le contenu :

    A son tour, Wendy Wright rapporte la bataille des groupements américains pro-vie contre la ratification d’un traité onusien par le Sénat des Etats-Unis. Ils craignent en effet que ce traité soit un instrument de la promotion d’un droit universel à l’IVG.

  • Cette relation ultime et mystérieuse qui nous définit...

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    La limite comme condition nécessaire /

    source : osservatoreromano.va

    L’homme a besoin de l’infini

    Aux Etats-Unis, Peter Singer, philosophe de l’université de Princeton et influent biomoraliste (connu comme le père des droits des animaux), en vue de soutenir les thèses sur l’avortement a écrit sur « Scotsman » du 15 août que « l’appartenance à l’espèce Homo sapiens n’est pas suffisante pour conférer un droit à la vie ». Le même jour lui a fait écho, rapporté par LifeSiteNews.com, le rabbin Bonnie Margulis, un des chefs de la Religious Coalition for Reproductive Choices du Wisconsin, soutenant que supprimer le droit à l’avortement violerait « l’essence même de l'être humain ».

    En attendant, dans les laboratoires, de nouvelles lignes cellulaires obtenues avec des embryons humains, certaines desquelles destinées à des tests in vitro pour réduire l’utilisation d’animaux d'expérimentations, continuent à être crées. Un groupe d’importants financiers de la recherche biomédicale et des groupes de patients ont présenté il y a quelques mois un document conjoint pour demander au Parlement européen de continuer à financer les recherches utilisant les cellules embryonnaires humaines.

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  • Pourquoi s'opposer au "mariage pour tous" ?

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    Un "Petit argumentaire sur le « mariage pour tous »"

    est proposé par Natalia Trouiller sur son blog "Nystagmus" :

    On me demande souvent pourquoi je suis opposée au « mariage gay ». Pour beaucoup, en effet, il s'agit de rétablir la justice; mais comme on va le voir, la question n'est pas si simple.Petit tour d'horizon des arguments de ses défenseurs, et de mes réticences et questionnements. Merci de le lire en entier avant de me tomber dessus;)

    Découvrir cet argumentairehttp://www.nystagmus.me/m/article-108990683.html