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Politique - Page 664

  • "santé reproductive" et "planning familial" : des termes dont il faut se méfier

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    Par Austin Ruse et Stefano Gennarini, J.D.

    NEW YORK, 18 mai (First Things/C-FAM) Dans deux articles récents, Meghan Grizzle de la World Youth Alliance soutient que les termes « santé reproductive » et « planning familial » sont tout-à-fait acceptables et que les militants pro vie ne devraient pas se battre sur ce point.  D’après elle, l’avortement n’est pas inclut dans les termes de « santé reproductive » en droit international, et les contraceptifs ne sont pas non plus inclus dans ces termes.

    Mlle Grizzle a partiellement raison. Il n’existe pas en droit international conventionnel de traité définissant la santé reproductive en y incluant l’avortement. De fait, l’avortement n’a été expressément mentionné dans aucun traité. La santé reproductive est mentionnée dans un traité sur le handicap ; or lors de sa rédaction, 15 Etats signataires avaient insisté sur le fait que ce terme n’inclut pas l’avortement. Il est aussi exact que, malgré la mention du planning familial dans trois traités conventionnels, les définitions n’incluent pas la contraception.

    Mais n’avons nous pour autant rien à craindre de ces expressions, et cela veut-il dire que nous devrions nous en satisfaire ? Pour nous, Mlle Grizzle à une analyse trop optimiste de ces termes et de leur dangerosité. Elle s’égare sur une définition importante, et est trop optimiste en croyant que ces phrases seront utilisées pour de bonnes causes.

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  • Le nouveau Président français François Hollande vu par les catholiques africains

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    C’est dans « La Croix » -pas celle de Paris, celle du Bénin et c’est signé Serge Bidouzo :

    « François Hollande, président élu de la France a ouvert dans son programme de société des perspectives qui constituent des menaces pour les valeurs chrétiennes. Les deux menaces les plus graves de son programme sont la légalisation de l’euthanasie et celle du mariage homosexuel. En effet le président socialiste indique dans son programme, à la proposition 21 qu’il est favorable à une certaine « libéralisation » «sous conditions strictes» pour «mourir dans la dignité» (sans parler  ouvertement d’euthanasie). Il préconise « une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Même s’il dissimule le terme d’euthanasie, la mesure 21 de Hollande est incompatible avec les valeurs chrétiennes. Le programme socialiste du président François Hollande défend également la libéralisation du « mariage» homosexuel assorti du droit d’adopter des enfants et, pour les femmes, d’accéder à la procréation artificielle. Sans oublier l’élargissement de la recherche qui détruit l’embryon humain, l’extension du remboursement de l’avortement et la multiplication des lieux d’avortement, etc.Ainsi le programme de François Hollande, intégrant la légalisation de l’euthanasie et le mariage homosexuel, est « contraire aux droits fondamentaux de la personne» selon l’Alliance Vita, créée par Christine Boutin. Tugdual Derville, qui en est le délégué général, auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator – 2012), s’insurge contre cette mesure 21 du programme socialiste qui pour lui est une grave dérive éthique. Il dénonce une méprise de la dignité de la personne humaine et une destruction programmée de la vie. Il affirme sur Zenit : « C’est sans doute qu’ils n’ont pas pris la mesure de ce que Mère Teresa ou Jean-Paul II nommaient ‘‘la guerre contre la vie’’. Il n’est pourtant pas nécessaire d’être croyant pour en avoir conscience. J’éprouve beaucoup d’admiration pour les nombreux soignants rencontrés ces dernières semaines pendant notre Tour de France de la solidarité sur le thème ‘‘La tentation de l’euthanasie’’ – je pense notamment à ceux qui sont engagés dans les soins palliatifs. Certains nous ont confié avoir ‘‘le cœur à gauche’’, voter traditionnellement à gauche, par engagement social et humanitaire, mais éprouver cette fois le sentiment d’un blocage historique à cause de la mesure 21 de  ‘‘leur’’ candidat sur l’euthanasie, mais aussi, ce qui m’a davantage surpris, du ‘‘mariage’’ homosexuel ».

    En réalité, le relativisme éthique en matière de sexualité et de famille se fait de plus en plus totalitaire dans nos sociétés, en Occident mais aussi en Afrique. Or l’Eglise invite à protéger les repères qui fondent une société humaine : le respect de la vie, du début à sa fin, le soutien à la famille véritable, lieu naturel d’accueil et d’épanouissement de la vie. Car, rappelle Jean Paul II dans Evangelium vitae, les atteintes à la vie et le déni des repères familiaux naturels prédisposent à la fracture sociale et à la précarité. »  

    Ici :Hollande et les valeurs éthiques chrétiennes

  • Désacralisations : un échevin pressé

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    L'échevin des travaux de Ferrières considère qu'il est grand temps de désacraliser :

    FERRIÈRES/MY/VIEUXVILLE/WERBOMONT/XHORIS - Selon l'échevin des travaux Joseph Bonfond, les édifices religieux représentent trop de dépenses pour la commune de Ferrières.

    « Je n’ai aucune rancune particulière vis-à-vis de l’une ou l’autre communauté mais je pense que sept ou huit églises pour Ferrières, c’est trop ! Il est grand temps de faire le ménage. »» Il ne fait pas dans la dentelle, l’échevin Joseph Bonfond. Sa sortie a au moins le mérite de mettre en lumière des difficultés financières liées aux églises auxquelles sont confrontées la plupart des communes. « Il est grand temps de désacraliser certains édifices », ajoute l’échevin pour enfoncer le clou.

    Tout l'article est sur l'avenir.net

  • Cour européenne : Une belle victoire pour la liberté de l’Eglise.

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    May 15, 2012 - Grégor Puppinck - Directeur de l’ECLJ (Centre Européen pour le Droit et la Justice).

    Strasbourg, le 15 mai 2012. - La Cour européenne publie aujourd’hui son arrêt dans l’importante affaire Fernandez-Martínez c. Espagne (requête no 56030/07) par lequel elle conclut, à six voix contre une, que le « choix de l’épiscopat ne pas renouveler le contrat d’un enseignant prêtre marié et militant du Mouvement Pro-célibat optionnel relève du principe de la liberté religieuse, protégée par la Convention ».

    L’ECLJ est intervenu dans cette affaire comme tierce partie (amicus curiae) et comme représentant légal de la Conférence Episcopale Espagnole, également tierce intervenante dans l’affaire. Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ, salue une importante victoire pour la liberté de l’Eglise ; il se réjouit que la Cour ait énoncé avec force et clarté le principe de la liberté et de l’autonomie de l’Eglise. Cet arrêt reflète le raisonnement développé par l’ECLJ dans ses observations écrites du 20 octobre 2011.

    L’affaire concerne le non-renouvellement du contrat d’enseignant de religion et de morale catholiques d'un « prêtre marié », père de 5 enfants, à la suite de la publication d'un article rendant publique son appartenance au « Mouvement pro-célibat optionnel ». En Espagne, les professeurs de religion au sein des établissements publics sont des employés contractuels de l’Etat nommés sur désignation et avec l’agrément préalable de l’Evêque du lieu, celui-ci ayant le pouvoir de retirer ou de ne pas renouveler cet agrément, l’établissement public employeur étant lié par la décision de l’évêque.

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  • Quand le recours à l'affect dispense de penser...

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    Excellente réflexion de Natalia Trouiller sur son blog (Nystagmus) intitulée : "Mon nombril, mon bon droit et moi":

    Il est quelque chose qui me déplaît souverainement dans le débat public actuel. Une dérive qui s'apparente à une forme de totalitarisme : je veux parler de la mort de la pensée devant l'affect.

    Sur les questions dites ''de société'', depuis des années, c'est toujours le même schéma : on prend un cas particulier excessivement dramatique, et on le matraque partout de façon à ce que l'adversaire passe pour un épouvantable cœur de pierre s'il ose émettre un semblant de réflexion contradictoire. Le Pacs ? Il faut voir les débats de l'époque : la France était alors peuplée de personnes homosexuelles qu'aucune loi ne protégeait, qui se retrouvaient jetées à la rue sans possibilité de recours à cause de l'épouvantable famille de leur conjoint décédé qui captait leur héritage légitime. Jusque-là, les concubins hétérosexuels trouvaient bien le moyen de ne pas se marier sans que cela n'inquiète personne ; mais peu importe. On fit donc une loi pour pallier cette épouvantable atteinte à l'Amour.

    Avec le débat sur l'euthanasie, même chose. Voici un cas particulier, celui d'une mère contrainte ''d'aider son fils à mourir'' parce que l'on refuse au malheureux le DROIT de mourir. Nos chaumières, abreuvées du sublime façon Nous deux + un roman et tétanisées par les larmes de cette famille brisée, trouvèrent absolument admirable qu'une maman administre à son fils pour le tuer du pentobarbital de sodium, un produit que les Etats-Unis eux-mêmes récusent dans la mise à mort de leurs condamnés.

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  • La liberté religieuse est foulée aux pieds au Laos

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    Au Laos, il est interdit de prier à domicile et d’exposer des croix sur les murs des maisons (Agence Fides)

    Il est interdit de prier chez soi. Les croix doivent être abattues ou enlevées lorsqu’elles se trouvent sur les murs extérieurs des maisons des chrétiens. C’est ce qui a été ordonné aux fidèles locaux par les autorités du district de Phin, dans la province de Savannakhet. Ainsi que l’a appris l’Agence Fides, la répression et l’abus en matière de liberté religieuse à l’encontre des communautés chrétiennes locales s’intensifient actuellement dans la province en question. Le 11 mai dernier, les autorités du district (le chef civil du district, le chef de la police locale et le chef du Bureau pour les Affaires religieuses) ont convoqué à la préfecture de police deux responsables de l’église chrétienne locale, le pasteur Bounlerd et le pasteur Adang, les retenant pendant des heures, dans le cadre d’un interrogatoire entièrement centré sur les interdictions imposées aux chrétiens locaux. Ainsi que le fait remarquer à Fides l’ONG Human Rights Watch for Lao Religious Freedom (HRWLRF), cette approche confirme « le durcissement de la position et les restrictions imposées à la liberté religieuse des communautés chrétiennes dans la province de Savannakhet ». La répression avait commencé voici huit mois dans le district de Saybuli, au sein de la même province, au travers de la fermeture d’un certain nombre d’églises historiques (voir Fides 14/01 et 25/02/2012).

    Au cours de l’interrogatoire, les autorités ont contesté aux deux pasteurs l’utilisation d’un certain nombre d’habitations comme « églises domestiques » c’est-à-dire comme lieux de culte où les fidèles se réunissent, lisent la Bible et prient. Selon les autorités, de telles activités ne sont pas autorisées. Les deux pasteurs ont répondu que les fidèles se retrouvent à leurs domiciles en l’absence d’églises dans les environs. Autre ordre péremptoire : enlever les croix présentes sur les murs des maisons des chrétiens. Les deux pasteurs ont déclaré que les chrétiens exposent leurs symboles comme le font les autres croyants. Dernière consigne : bloquer la diffusion du message chrétien au Laos parce qu’un grand nombre de personnes croit maintenant au Christ. Les deux responsables ont expliqué que ce sont les laotiens qui demandent librement à connaître le Christ. Les deux pasteurs ont ensuite été relâchés. On espère que les autorités locales reconnaissent le droit fondamental à la liberté de religion et de culte garantie par la Constitution laotienne elle-même. (PA) (Agence Fides 16/05/2012)

  • Avortement : des évêques contre les diktats des Nations Unies

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    Il s'agit des évêques mauriciens qui s'adressent à leurs parlementaires pour s'opposer à un projet de loi autorisant l'avortement dans certains cas; ils dénoncent les pressions onusiennes :

    Avortement: Lettre ouverte aux parlementaires mauriciens

    Lettre ouverte de Mgr Piat, Mgr Harel et Mgr Ernest aux parlementaires mauriciens

    Le gouvernement a annoncé le 4 mai dernier sa décision de présenter un projet de loi qui autorisera l’avortement dans des cas spécifiques. Le gouvernement a raison de se préoccuper de la détresse des femmes qui vivent une grossesse non-désirée. Mais leur proposer l’avortement comme solution ne respecte pas leur dignité de femme.

    En tant que citoyens passionnément intéressés par le bonheur humain de nos frères et sœurs mauriciens, rodriguais et agaléens, nous, évêques, souhaitons prendre la parole dans ce débat. Nous le faisons parce qu’il y a ici de grands enjeux pour le progrès ou le déclin de notre société, comme l’avait écrit le Cardinal Margéot en 1983. Dans ce débat, nous ne voulons en aucune façon imposer une doctrine religieuse partisane mais plutôt apporter notre contribution au progrès de notre société.

    C’est pour cette raison que nous nous permettons d’adresser cette lettre ouverte aux ministres de notre gouvernement et aux députés de notre assemblée en faisant appel à leur conscience humaine.

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  • Ensemble pour l'Europe : un communiqué rend compte de l'évènement

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    “Ensemble pour l’Europe” – 12 mai 2012 (Communiqué)
    Journée à Bruxelles et dans 144 villes d’Europe

    Au-delà de la crise, l’espérance

    Alors qu’en Europe renaissent les nationalismes et les divisions, et que la crise économique tenaille divers pays, des chrétiens de différentes Églises, appartenant à des mouvements et des communautés nouvelles, se sont réunis samedi 12 mai 2012 à Bruxelles, dans la Gold Hall du Square Meeting Center – en lien satellite avec 144 autres villes européennes – pour l’initiative “Ensemble pour l’Europe” édition 2012, après celle de Stuttgart 2004 et 2007. Plus de 1000 personnes à Bruxelles venues de tous les coins d’Europe et plusieurs dizaines de milliers dans les 144 villes en 22 pays reliées par satellite, ont adressé un message d’espoir, d’unité et de paix à l’Europe.

    Promoteurs de l’événement : plus de 250 mouvements et communautés d’Europe, parmi lesquels : le Mouvement des Focolari, Fondacio, la Communauté de Sant’Egidio, l’YMCA-UCJG de l’Allemagne, Schönstatt, Syndesmos (jeunes orthodoxes) et la Fraternité charismatique catholique… Le manifeste “Ensemble pour l’Europe 2012” a été proclamé en présence de parlementaires, hommes politiques et élus de divers pays, d’évêques évangéliques, orthodoxes et catholiques, d’hommes et de femmes du monde de la culture et de représentants de la société civile. Après avoir rappelé la vision d’unité des Pères fondateurs de l’Europe, les mouvements et les nouvelles communautés ont fait appel aux peuples européens pour qu’ils affrontent en étant unis les défis du monde globalisé et qu’ils ne se replient pas sur ce qui est secondaire.

    “L’Europe est un destin et une nécessité parce qu’elle réalise, dans une diversité réconciliée, la civilisation du vivre ensemble”, peut-on lire dans le manifeste. Maria Voce, présidente du Mouvement des Focolari, faisant référence au chemin qui a conduit à l’événement d’aujourd’hui, a parlé d’une “entreprise fascinante qui, dans un esprit de communion, prépare un futur de fraternité et de paix pour les individus et pour les peuples”.

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  • Echos des tragédies d'aujourd'hui

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    L'Agence Fides met en ligne des nouvelles peu réjouissantes :

  • Sur un blog, les dérapages d'un "journaliste chrétien"

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    Nous nous sommes hasardés à déposer un commentaire sur le blog "d'un journaliste chrétien". C'était au sujet des "indignés". Simplement pour faire remarquer que ce mouvement, ou plus exactement ce regroupement circonstanciel, ne rassemble pas que des amis bien disposés à l'égard du christianisme (on a pu le constater lors des JMJ) et qu'il nous paraît illusoire d'y voir un phénomène prophétique auquel il conviendrait de s'associer. Nous n'en avons pas la même perception que notre archevêque à l'égard duquel, tous nos amis le savent, nous éprouvons le plus grand respect. Devons-nous pour autant souscrire à chacune de ses appréciations, qu'il s'agisse de politique, de culture ou de société?

    Notre amie de Benoît-et-moi est allée sur ce blog "d'un journaliste chrétien" et y a découvert avec stupeur la hargne des propos stigmatisant "Alceste" (votre serviteur). Elle relève le fait sur son blog et le commente avec justesse.

    Nous ajouterons que chacun peut, sur notre blog, déposer son commentaire du moment qu'il ne soit pas injurieux. Nous y répondons le cas échéant en nous efforçant de ne pas manquer de respect à l'égard de quiconque. En revanche, sur le blog de ce "journaliste chrétien", les commentaires sont strictement filtrés et exclus dès qu'ils ne rencontrent pas l'assentiment du maître des lieux, ou alors, ils sont publiés avec un titre qui les disqualifie, "contextualisés" et assortis d'un commentaire désapprobateur. C'est ainsi que les épithètes à notre endroit ont volé : sectaire, intégriste, ultralibéral, vaniteux... Et son "fan-club", lui emboîtant le pas, de surenchérir : paranoiaque, tartufe, mal informé qui devrait fermer sa gueule (sic!)... Apparemment, ces appréciations ont agréé au censeur qui les a publiées sans rechigner, feignant de s'étonner ensuite de la virulence de ces propos, avant de nous accuser  de nous "emparer de la visibilité catho sur le Net, pour entraîner les catholiques vers l'ultracisme politico-religieux".

    Nous avons bien tenté de contacter personnellement "le journaliste catholique" dont nous avons l'adresse électronique mais il ne daigne même pas nous répondre.

    Tout cela, à notre sens, ne relève ni de la charité évangélique ni même d'une bonne déontologie. Nous n'en dirons pas plus pour nous en tenir à ce à quoi nous sommes invités, c'est-à-dire à la la correction fraternelle.

  • Les évêques canadiens dénoncent le relativisme agressif hostile à la religion

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    (ZENIT.org) – La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) publie, ce 14 mai, une lettre pastorale sur la liberté de conscience et de religion. Émise par le Conseil permanent de la CECC, la lettre manifeste de l’inquiétude à propos du « relativisme agressif » au Canada qui cherche à reléguer la religion dans la sphère privée.

    « Une laïcité légitime distingue entre religion et politique, entre l’Église et l’État» peut-on lire dans la lettre pastorale, mais est ouverte à l’engagement des confessions religieuses et des communautés croyantes au débat public et à la vie citoyenne. Le « laïcisme radical », par contre, exclut la religion de l’arène publique et ainsi « de participer au débat public nécessaire à la vie civile.»

    Ils dénoncent notamment certaines situations :

    "Pendant la dernière décennie sont survenues au Canada plusieurs situations qui amènent à se demander si notre droit à la liberté de conscience et de religion est toujours respecté. Il arrive en effet que des croyants soient contraints par la loi d’exercer leur profession sans égard à leurs convictions religieuses ou morales, voire à leur encontre. Cela se produit chaque fois que sont promulguées des lois – portant le plus souvent sur des questions reliées à la dignité de la vie humaine ou à la famille – qui limitent le droit à l’objection de conscience chez les professionnels de la santé et du droit, les enseignants et les politiciens.

    Par exemple, des collèges de médecins exigent de leurs membres qui refusent de pratiquer l’avortement qu’ils redirigent leurs patients vers un collègue disposé à le faire; ailleurs, des pharmaciens sont menacés d’être forcés de remplir des ordonnances de contraceptifs ou de « pilules du lendemain »; en Colombie-Britannique, au Manitoba, à Terre-Neuve et en Saskatchewan, les commissaires de mariage doivent désormais célébrer les mariages homosexuels ou présenter leur démission."

  • Bulletin de l'Iinstitut Européen de Bioéthique - 14 mai 2012

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