"La seconda Marcia Nazionale per la Vita che si è svolta la mattina di domenica 13 maggio a Roma è stata un successo che ha superato ogni più rosea aspettativa. Quindicimila persone, provenienti da ogni parte d’Italia, hanno percorso il centro della capitale, dal Colosseo a Castel Sant’Angelo, difendendo il diritto alla vita e proclamando il loro no senza se e senza ma alla legge 194, che dal 1978 ha legalizzato l’aborto nel nostro Paese..."
Politique - Page 665
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Succès de la seconde Marche pour la Vie à Rome
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"L'un d'entre nous" : une initiative pour protéger chaque être humain depuis sa conception
Jeanne SMITS présente une initiative pour protéger l'être humain, depuis sa conception, dans le cadre européen :
“Uno di Noi” : Protéger l'embryon par le droit communautaire : on peut l'obtenir !
Profitant d'une disposition du traité de Lisbonne qui autorise les « initiatives citoyennes » en vue de faire présenter des propositions par la Commission européenne (voir ici), un groupe de sept personnes d'autant de pays vient de lancer une proposition visant à assurer la « protection juridique de la dignité, du droit à la vie et de l'intégrité de chaque être humain depuis sa conception », là où l'Union européenne a compétence et où une telle protection peut s'exercer.
C'est une des toutes premières initiatives citoyennes à avoir été présentées depuis début avril, date où la procédure est devenue effectivement possible, sous le titre Uno di Noi (« l'un de nous »). Et elle a déjà, rapidement – eu égard au délai maximum de deux mois dont dispose la Commission – été enregistrée par celle-ci en date du vendredi 11 mai. Cette première étape franchie autorise les signataires à procéder à la récolte des signatures, ce qui est déjà une victoire : la Commission doit en effet vérifier que toutes les conditions sont bien remplies et notamment sa compétence sur le domaine de l'initiative.
Le défi est maintenant lancé : il va falloir récolter au moins 1 million de signatures en provenance d'au moins sept pays de l'Union européenne, un minimum par pays étant fixé au pro rata de la population (55.500 pour la France, par exemple) ; l'objectif doit être atteint dans un délai de douze mois sous peine de rendre l'initiative caduque.
voir la suite sur le blog de Jeanne Smits
à suivre...
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Lutter contre la culture de l'éphémère
Benoît XVI à Arezzo : lutter contre la culture de l'éphémère (Radio Vatican)
Pour lutter contre la crise, il faut partager les ressources et changer de style de vie. Benoît XVI l’a affirmé ce dimanche au cours d’une messe en plein air à Arezzo. Le Pape effectue sa première visite pastorale en terre toscane. Il a été accueilli à son arrivée par le premier ministre italien Mario Monti et son épouse.
Dans son homélie, Benoît XVI a exhorté à lutter contre la culture de l’éphémère qui a trompé tant de personnes et provoqué une crise spirituelle profonde. Face aux difficultés actuelles, la recette c’est de ne pas céder au matérialisme et de relancer l’éducation aux valeurs. La crise économique impose la recherche de solutions plus rapides et efficaces, surtout en faveur des jeunes, les plus éprouvés. Le Pape a recommandé l’attention aux plus faibles, le respect de la dignité de chacun, la solidarité avec les pauvres, l’accueil, faisant appel à l’histoire et aux traditions de la Toscane, patrie de la Renaissance, avec sa culture et ses valeurs. Evoquant quelques grands noms de la Renaissance italienne, le Pape s’est demandé quelle vision de l’homme nous sommes aujourd’hui en mesure de proposer aux nouvelles générations. La Toscane a joué un rôle actif dans l’affirmation d’une conception de l’homme, fondée sur les valeurs chrétiennes, qui a marqué l’histoire de l’Europe. Et Benoît XVI a encouragé les chrétiens à être le ferment de la société, des protagonistes actifs, audacieux et cohérents. Le Pape a concélébré l’Eucharistie dans un grand parc situé au pied de la cathédrale Saint-Donat, avec tous les évêques de Toscane et plus de 200 prêtres, en présence de quelque 30 000 personnes.
Auparavant, l’évêque et le maire de la ville avaient tous deux évoqué la crise économique qui n’épargne pas cette région, sans oublier le dossier sensible de l’immigration. L’Eglise – a répondu Benoît XVI – doit elle aussi se montrer concrètement solidaire avec ceux qui sont dans le besoin en partageant ses ressources et en encourageant un style de vie plus sobre.
Et à l’occasion de la prière du Regina Coeli, à la fin de la messe, le Pape a invité les fidèles à demander à Dieu le réconfort moral pour que la communauté d’Arezzo et l’Italie tout entière réagissent à la tentation du découragement. Forte de sa grande tradition humaniste, l’Italie doit reprendre résolument le chemin du renouveau spirituel et éthique pour obtenir une amélioration authentique de la vie sociale et civile. Chacun peut et doit offrir sa propre contribution. (...)
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Iran : conversions au christianisme et répression
C'est une information de "Portes Ouvertes" (11/05/2012)L’avocat du pasteur Youcef Nadarkhani et défenseur des droits de l’homme Mohamed Ali Dadkhah est à son tour envoyé en prison !
La cour d’appel a confirmé la sentence le 28 avril 2012. Mohamed Ali Dadkhah devra purger sa peine. Il avait été condamné à 9 ans de prison en juillet dernier. De confession musulmane, il n’avait pas hésité à assurer la défense du pasteur Youcef Nadarkhani, en prison depuis octobre 2009, et condamné à mort pour « apostasie ».
La peine de Mohamed Ali Dadkhah est assortie d’une interdiction d'exercer comme juriste et d'enseigner le droit pendant dix ans. Il a été déclaré coupable d'«appartenance à une association tentant de renverser le gouvernement», et de «propagande contre le régime par le biais d'interviews accordées à des médias étrangers».
Radio Vatican consacre un "dossier" au "boom des conversions en Iran" :
En Iran, le nombre de musulmans qui se convertissent au christianisme explose. Il y a 40 ans, le nombre de chrétiens auparavant de confession musulmane était estimé à 400. Aujourd’hui, ils ne seraient pas moins de 370 000. C’est une information que révèle l'ONG protestante américaine Portes Ouvertes. Selon elle, la croissance du nombre de converstion est particulièrement flagrante dans les villes, où les programmes télévisés chrétiens jouent un rôle important dans ce développement. Ce phénomène est particulièrement répandu parmi les jeunes générations. Mais le gouvernement iranien tente de contrer ce mouvement : le pays est classé au cinquième rang de l’index, publié par l’association, sur les pays considérés comme les plus répressifs envers les chrétiens dans le monde.
Ecoutez Clémence Martin, responsable médias à Portes Ouvertes en France
Dossier réalisé par Charles Le Bourgeois. -
Royaume-Uni : 268 millions de dollars pour les stérilisations forcées en Inde
Le gouvernement du Royaume-Uni finance les stérilisations forcées en Inde
Par Wendy Wright sur le Friday Fax :
NEW YORK, 11 mai (C-FAM) Le gouvernement britannique a financé à hauteur de 268 millions de dollars un programme de stérilisations forcées pour hommes et femmes, affirme le quotidien The Guardian. Cette nouvelle arrive alors que la Fondation Bill et Melinda Gates, en coopération avec le gouvernement britannique, prépare un sommet sur le planning familial, prévu en juillet prochain.
Melinda Gates, dans un récent discours, niait l’existence d’un lien entre les programmes de contraception et le contrôle des populations. Ce discours inaugurait sa nouvelle initiative intitulée « No Controversy » (« pas de controverse »), qui a pour objectif de « changer les discours mondiaux sur la question du planning familial ». Elle minimisait l’association qui est faite entre l’avortement, la coercition et l’immoralité, et proposait un accès universel au planning familial.
A peu près au même moment, la Cour Suprême de l’Inde se voyait présenter les preuves de l’existence de stérilisations forcées en masse dans le pays, et dans des conditions d’hygiène désastreuse.
Les hommes et les femmes y sont rassemblés dans des camps de fortune, à la campagne, pour être stérilisés. Nombreux sont ceux qui sont laissés dans des états douloureux, sans soin, ou presque. Certaines femmes, stérilisées pendant leur grossesse, ont souffert de fausse couche. Certaines ont été soudoyées pour se voir convaincre de subir l’opération, se voyant offrir 8 dollars et un sari, d’autres étaient menacées de perdre leur carte de rationnement. Certaines sont mortes d’opérations bâclées.
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Chen Guangcheng : la désinformation atteint des sommets sur TFI
Nous reproduisons la note parue sur le Salon Beige :
Sur TF1, la désinformation atteint des sommets !
Communiqué de Laissez-les-vivre :
"Nous sommes effectivement en droit de nous poser la question après le reportage stupéfiant sur les réels motifs de la persécution dont est victime l'avocat chinois aveugle Chen Guangcheng à laquelle la chaîne TF1 s'est livrée ce mercredi 9 mai au journal télévisé de 20 heures présenté par Madame Laurence Ferrari. Ce dernier qui dénonce inlassablement les exactions perpétrées par les commandos du Planning Familial du Shandong à l'encontre de tout récalcitrant à la politique de l'enfant unique a été présenté par le dit journal comme "militant pour plus de justice demandant de rendre des comptes" (sic !)
MAIS sans le moindre mot pour éclairer les téléspectateurs sur l'objet de son militantisme !
- pas un mot sur les expéditions punitives des brigades des fonctionnaires chinois des plannings familiaux,
- aucune mention des stérilisations contraintes,
- pas la moindre évocation des avortements forcés (y compris au huitième mois de grossesse !),
- ni des femmes battues par les tortionnaires des commandos des plannings,
- ni des maris tabassés pour avoir vainement tenté de protéger mère et enfant à naître.
Le grand média américain CNN avait pourtant réalisé il y a moins de 15 jours un reportage bouleversant sur ce sujet ! Mais sur TF1, "auto-proclamée première chaîne nationale" : pas un seul mot ! il est juste mentionné que Chen Guandong se bat pour plus de justice. Il est vrai qu'au lendemain de l'élection de Monsieur Hollande à la présidence de la République - laquelle a été largement favorisée par le soutien des principales dirigeantes, anciennes et actuelles, du planning familial, signataires parmi d'autres de la pétition : "Les droits de la femme passent par la gauche" - il devient politiquement incorrect de dénoncer comme tortionnaires des fonctionnaires de planning familiaux, fussent-ils chinois. Il le ne serait pas davantage de révéler que la Chine est le pays qui enregistre le taux de suicide féminin le plus élevé du monde !"
A lire également, sur le même site :
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La dérive totalitaire de la démocratie
Nous reproduisons ci-dessous un billet de Philippe Maxence paru hier sur le site de l'Homme Nouveau. Il s'agit d'envisager la démocratie dans ce qu'elle peut avoir de totalitaire. Et que dire dans ce pays où nous avons quelques mesures d'avance sur l'Hexagone? On le voit bien lorsque même l'archevêque de Malines-Bruxelles n'est plus libre de s'exprimer sans recevoir les foudres des représentants des élus au pouvoir. Et que dire de ce battage d'opinion qui fait rage actuellement pour nous imposer le politiquement et culturellement correct au sujet de l'homosexualité, mise sur le pavois ce week-end. Malheur à nous si nous osons encore affirmer que le mariage, comme le dit le dictionnaire, consacre l'union entre un homme et une femme. On a vu aussi comment il a été rendu compte dans les médias de la récente Marche pour la Vie organisée à Bruxelles. Combien de temps supportera-t-on encore qu'un blog comme celui-ci ose aller à l'encontre de la pensée dominante? Et combien de temps pourrons-nous encore "tenir" alors que tout conspire contre ce que nous pensons et ce que nous aimons?
Résultat de l'élection présidentielle oblige, la presse s'est plu à voir dans la transition pacifique entre un Président de droite et son successeur de gauche, la preuve que notre pays était une « démocratie pacifique ». C'est, surtout, la preuve que les mots supportent tout !
Pacifique, une démocratie qui considère comme un droit la suppression des enfants dans le ventre de leur mère ?
Pacifique, une démocratie qui se prépare à éliminer ses vieillards et ses malades, comme le prévoit la panoplie électorale du nouveau Président ?
Dans Evangelium Vitæ, le pape Jean-Paul II a qualifié très justement une telle démocratie : totalitaire. Le passage en question de cette encyclique est particulièrement fort. Il semble pourtant que nous l’ayons oublié, comme si l’évolution du système politique dans lequel nous sommes était normale. Le propos de Jean-Paul II mérite pourtant d’être relu et analysé. Parlant des conséquences du relativisme, le pape écrivait :
« Le “droit” cesse d'en être un parce qu'il n'est plus fermement fondé sur la dignité inviolable de la personne mais qu'on le fait dépendre de la volonté du plus fort. Ainsi la démocratie, en dépit de ses principes, s'achemine vers un totalitarisme caractérisé. L'État n'est plus la “maison commune” où tous peuvent vivre selon les principes de l'égalité fondamentale, mais il se transforme en État tyran qui prétend pouvoir disposer de la vie des plus faibles et des êtres sans défense, depuis l'enfant non encore né jusqu'au vieillard, au nom d'une utilité publique qui n'est rien d'autre, en réalité, que l'intérêt de quelques-uns.
Tout semble se passer dans le plus ferme respect de la légalité, au moins lorsque les lois qui permettent l'avortement ou l'euthanasie sont votées selon les règles prétendument démocratiques. En réalité, nous ne sommes qu'en face d'une tragique apparence de légalité et l'idéal démocratique, qui n'est tel que s'il reconnaît et protège la dignité de toute personne humaine, est trahi dans ses fondements mêmes : “Comment peut-on parler encore de la dignité de toute personne humaine lorsqu'on se permet de tuer les plus faibles et les plus innocents ? Au nom de quelle justice pratique-t-on la plus injuste des discriminations entre les personnes en déclarant que certaines d'entre elles sont dignes d'être défendues tandis qu'à d'autres est déniée cette dignité ?”. Quand on constate de telles manières de faire, s'amorcent déjà les processus qui conduisent à la dissolution d'une convivialité humaine authentique et à la désagrégation de la réalité même de l'État.
Revendiquer le droit à l'avortement, à l'infanticide, à l'euthanasie, et le reconnaître légalement, cela revient à attribuer à la liberté humaine un sens pervers et injuste, celui d'un pouvoir absolu sur les autres et contre les autres. Mais c'est la mort de la vraie liberté : “En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché” (Jn 8, 34). » (n. 20).
Si nous ne prenons pas en compte le fait que nous sommes bien dans cette situation d’une « démocratie totalitaire » ou d’une « dérive totalitaire de la démocratie », il sera difficile d’ajuster la réplique catholique à l’enjeu de la situation. À méditer.
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Quand le fossé s’élargit entre la Maison blanche et l’épiscopat catholique
Nous lisons sur Radio Vatican (Romilda Ferrauto) : A six mois de la présidentielle de novembre, Barack Obama s’est prononcé en faveur du mariage homosexuel. Pour la première fois, un président américain a déclaré « à titre personnel » que les couples de même sexe devraient pouvoir se marier. L’influent cardinal Timothy Dolan, président de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, a immédiatement réagi pour réaffirmer que le mariage ne pouvait être que l’union entre un homme et une femme. « Nous ne pouvons pas nous taire – a-t-il dit – face à des déclarations ou des actions susceptibles de miner l’institution familiale, pierre angulaire de la société ». La réplique est cinglante et sans équivoque : l’archevêque de New York juge les propos du président attristants mais pas surprenants car ils suivent une série de décisions prises par son administration qui érodent ou ignorent le caractère particulier du mariage.
Aux Etats-Unis, la plupart des Eglises chrétiennes ont pris officiellement position contre le mariage homosexuel. Mais les fidèles sont divisés sur la question.
Cette déclaration du président Obama va encore accentuer les divergences entre son administration et un épiscopat catholique qui a choisi de se montrer particulièrement combatif sur certains dossiers. Après la réforme de la santé et l’objection de conscience, l’avortement et la contraception, c’est un nouveau front qui s’ouvre, en pleine campagne électorale, jusqu’ici dominée par l’économie. Selon le magazine américain Time, le cardinal Dolan est « l’homme le plus susceptible de barrer la route de Barack Obama vers sa réélection ». Il pourrait détourner suffisamment d’électeurs pour faire pencher une élection serrée.
Le président des Etats-Unis risque de perdre aussi le soutien de l’électorat hispanique et noir qui avait largement contribué à sa victoire en 2008, et agacer une partie de la population dans un pays où cette question relève des Etats fédérés. Actuellement, 31 Etats se sont déclarés contraires au mariage homosexuel contre sept l’ayant reconnu. La Caroline du Nord a rejeté, mardi, à 61%, le mariage homosexuel lors d'un référendum. Des référendums similaires risquent de se multiplier dans le pays. En 2004, des référendums locaux sur des questions de société dans différents Etats, organisés en même temps que la présidentielle, avaient fait basculer les voix en faveur des républicains.
Alors que dans le camp catholique, certains parlent d’attaque ciblée du président américain contre les valeurs chrétiennes, le politologue Dennis Goldford, de l'université Drake, interrogé par l’AFP, voit cette intervention comme un "calcul stratégique et électoral". A défaut de convaincre sur sa politique économique, son ralliement à une cause de plus en plus acceptée par la société, pourrait permettre au président Obama de redynamiser sa base, notamment les jeunes. L'annonce du président a aussi rassuré dans les rangs gays et lesbiens - dont les plus riches individus sont des contributeurs importants à la campagne.
(Romilda Ferrauto) -
Suppression de 4 jours fériés au Portugal dont deux fêtes religieuses
C'est une information communiquée par Catho.be :
Parmi les mesures adoptées pour redresser l’économie de son pays, le gouvernement portugais va supprimer quatre jours fériés à partir de 2013. Parmi eux, la Fête-Dieu et la Toussaint.
En plus du 5 octobre (date de la proclamation de la République au Portugal, en 1910), et du 1er décembre (date de la Restauration du pouvoir portugais sur les Espagnols, en 1640), deux fêtes religieuses seront retirées des jours fériés dont bénéficiaient jusqu’alors les Portugais. Le gouvernement du Portugal et le Saint-Siège sont parvenus à un accord sur la Fête-Dieu, traditionnellement célébrée 60 jours après Pâques (dont la célébration sera désormais décalée au dimanche suivant), et le jour de la Toussaint (1er novembre) finalement « préféré » à l’Assomption (15 août) initialement prévue.
Cette négociation entre laïcs et religieux s’est déroulée sur plusieurs semaines. L’initiative s’inscrit dans une logique d’engagement du gouvernement portugais à réformer le marché de l’emploi tout en assouplissent les horaires de travail et les critères de licenciements, en supprimant des jours fériés et des congés, suite à la reception d’une aide financière de 78 milliards d’euros, accordée en mai 2011 par l’Union Européenne et le Fonds Monétaire International.
La mesure entrera en application à partir de 2013 et pour une durée de 5 ans au bout de laquelle le Portugal et le Saint-Siège réévalueront les termes de cet accord. -
Les symptômes de la foi
Sur son blog, Thierry Bizot écrit ceci qui nous semble très juste :
Je crois que les symptômes de la foi sont la joie, la sérénité et la bienveillance. L’humilité aussi, suprême qualité, qui est plus rare et plus difficile à cultiver. Mais la joie, la sérénité et la bienveillance sont données d’office, sans conditions. Quand on connaît une relation avec Dieu, on devrait ressentir joie, sérénité et bienveillance et faire profiter à tous ceux que l’on rencontre de ces trois bienfaits que nous prodigue à volonté le Seigneur. Il n’est pas nécéssaire de révéler aux bénéficiaires de ces fruits que l’on doit distribuer sans compter, la provenance de ces trésors. Donnons à profusion à tous ceux que nous croisons, à tout moment, des mesures bien secouées de joie, un lit de sérénité, des torrents silencieux de bienveillance. Tirons sur le compte personnel de Dieu, qui n’est jamais à découvert. On peut y aller, se servir, et commencer la grande distribution.
Ce rappel paraît très opportun à un moment où, devant un certain nombre de faits qui se produisent sous nos yeux, on serait tenté de céder à l'amertume et au dépit...
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L'euthanasie progresse en Belgique : de 19% en 2011
Voir l'information sur Le Vif : Hausse de 19% des euthanasies lors de l'année 2011
Un nombre record de 1.133 euthanasies ont été déclarées en Belgique en 2011, soit 19% de plus que lors de l'année 2010, qui établissait un précédent record. Lire la suite
A ce sujet, on pourra lire la note proposée par "Pneumatis" sur son blog concernant l'engagement pro-vie qui ne doit pas s'identifier à de sommaires slogans anti-avortement ou anti-euthanasie mais bien s'enraciner dans une véritable conception anthropologique et biblique. C'est ici.
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Christianisme et socialisme convergent-ils ?
Sur son blog (Religioblog), le chroniqueur religieux du Figaro, Jean-Marie Guénois pose la question : "La démocratie chrétienne est-elle socialiste ?" Cette question, il la posait dans le contexte de l'élection présidentielle française où l'on a vu des personnalités de la mouvance chrétienne opter pour le candidat socialiste.
is à part un certain clergé et une certaine intelligentsia catholique ostensiblement à gauche, l'Eglise catholique s'est toujours gardée, avec soin, du socialisme ou de la sociale démocratie.Pourquoi ce Rubicon ne pouvait être franchi ?
La raison vient de la clé de voute de cette vision. Elle est aussi simple que peu connue : contrairement au socialisme qui place « l'Etat » au cœur de l'édification de la société, l'Eglise place « la personne humaine » comme le garant fondamental de la société.
Autrement dit, le moteur de la société n'est pas dans la structure mais dans la responsabilité et la liberté des personnes.
Responsabilité et liberté « personnelles », et non « individuelles » : ce qui pousse la doctrine sociale a récuser le libéralisme à tout va.
Responsabilité et liberté « personnelles », et non « collectives » : ce qui conduit cette pensée à récuser le socialisme pur et dur.
Cette position n'est pas pour autant un « ni, ni ». Car la doctrine sociale de l'Eglise promeut la justice sociale. Mais pas à la façon socialiste. Et c'est là une autre grande différence que les catholiques de gauche récusent.