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Politique - Page 666

  • Christianisme et socialisme convergent-ils ?

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    Sur son blog (Religioblog), le chroniqueur religieux du Figaro, Jean-Marie Guénois pose la question : "La démocratie chrétienne est-elle socialiste ?" Cette question, il la posait dans le contexte de l'élection présidentielle française où l'on a vu des personnalités de la mouvance chrétienne opter pour le candidat socialiste.

    is à part un certain clergé et une certaine intelligentsia catholique ostensiblement à gauche, l'Eglise catholique s'est toujours gardée, avec soin, du socialisme ou de la sociale démocratie.

    Pourquoi ce Rubicon ne pouvait être franchi ?

    La raison vient de la clé de voute de cette vision. Elle est aussi simple que peu connue : contrairement au socialisme qui place « l'Etat » au cœur de l'édification de la société, l'Eglise place « la personne humaine » comme le garant fondamental de la société.

    Autrement dit, le moteur de la société n'est pas dans la structure mais dans la responsabilité et la liberté des personnes.

    Responsabilité et liberté « personnelles », et non « individuelles » : ce qui pousse la doctrine sociale a récuser le libéralisme à tout va.

    Responsabilité et liberté « personnelles », et non « collectives » : ce qui conduit cette pensée à récuser le socialisme pur et dur.

    Cette position n'est pas pour autant un « ni, ni ». Car la doctrine sociale de l'Eglise promeut la justice sociale. Mais pas à la façon socialiste. Et c'est là une autre grande différence que les catholiques de gauche récusent. 

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  • L'eugénisme fera-t-il bientôt partie des droits de l'homme ?

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    Adélaïde Pouchol interroge Thierry de la Villejégu, directeur de la Fondation Jérôme Lejeune. C'est sur le site de l'Homme Nouveau :

     

  • Portugal : le mouvement pro-vie veut en finir avec l'avortement

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    Troisième post du jour tributaire du travail remarquable accompli par Jeanne Smits : Le mouvement pro-vie portugais veut en finir avec la loi d'avortement

    Lors d'un colloque international qui a réuni des représentants de mouvements et de médias pro-vie de dix pays d'Europe et d'Amérique, ce week-end à Lisbonne, les différents intervenants ont focalisé sur la stratégie à adopter contre l'avortement et les lois qui le légalisent. Pour le Portugal, la ligne définie emporte l'adhésion de plusieurs composantes du mouvement : il s'agit d'obtenir un nouveau référendum pour renverser celui qui a abouti à la loi d'avortement en 2007.

    Le groupe « Pro-referendo Vida », qui a été créé récemment à cette fin, a déjà obtenu quelque 33.000 signatures sur les 75.000 nécessaires à l'ouverture d'un débat à l'Assemblée nationale dans le cadre du référendum d'initiative populaire. La tenue du référendum n'est pas alors automatique mais soumise à la décision des élus.

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  • L'euthanasie pour les mineurs et les déments devant le Sénat

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    Toujours vigilante, Jeanne Smits rend compte de cette nouvelle proposition de loi :

    Il aura fallu moins de quinze jours pour qu'une proposition de l'association « humaniste » belge (l'Association des libres penseurs humanistes) se traduise en proposition de loi. Elle sera présentée en ce mois de mai par deux sénatrices socialistes flamandes, Myriam Vanlerberghe et Marleen Temmerman sous la forme de deux textes de lois visant à légaliser l'euthanasie pour les mineurs d'une part, et pour les personnes en voie de devenir démentes et celles tombées dans un état d'inconscience permanent. L'initiative a été annoncée samedi dernier, à l'occasion d'un symposium organisé à Bruxelles pour marquer le dixième anniversaire de l'euthanasie en Belgique.

    Plusieurs associations de libre-penseurs et de partisans de l'euthanasie entouraient à cette occasion le professeur Wim Distelmans, souvent cité sur ce blog : cet oncologue, spécialiste des soins palliatifs, est également l'un des grands promoteurs de l'euthanasie en Belgique.

    Lire ici : Belgique : euthanasie pour les mineurs et les déments, ça se précise

  • France : le porte-parole des évêques s'exprime au lendemain des Présidentielles

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    Sur La Croix, nous lisons :
    Mgr Podvin : «L’Église doit conserver la liberté de dire ce qu’elle rejette»

    Pour le porte-parole de la Conférence des évêques de France, Mgr Bernard Podvin, le vote « catho » n’est pas toujours à analyser en fonction des critères de la foi.  (Virginia CASTRO/CIRIC)

    LA CROIX  : Comment réagissez-vous après l’élection de François Hollande ?

    Mgr Bernard Podvin :  Ma première réaction, c’est celle que recommande saint Paul : prier pour nos dirigeants… Je voudrais inviter ceux qui se réjouissent aujourd’hui à avoir la victoire humble. Ce résultat reste très fragile. On voit bien que, en Europe, pour les élections récentes, aucune équipe sortante n’a été reconduite. D’ailleurs, le nombre de votes blancs est deux fois plus important que l’écart de voix entre les deux candidats, signe de cette incertitude. Ceux qui ont gagné doivent être attentifs au manque de cohésion. Le nouveau président a dit vouloir être le président de tous les Français, mais que cela ne soit pas seulement un slogan !

    Lire la suite ici : Mgr-Podvin-L-Eglise-doit-conserver-la-liberte-de-dire-ce-qu-elle-rejette-

  • Quand la Grèce asphyxiée dérive vers les extrêmes...

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    Nous reprenons ici (en corrigeant l'orthographe) la synthèse parue sur Radinrue (www.radinrue.com) (Jaars Ven Dallij)

    Les Grecs n’en peuvent plus. Stigmatisés par une Union Européenne, plus particulièrement par la zone Euro, mais devenus aussi symbole de l’échec d’une certaine inconscience dans la gestion des finances, ils ont affligé d’une claque historique les deux partis prépondérants du pays, en optant au travers des urnes pour les marxistes et les fascistes.

    Les législatives grecques sont le résultat du désespoir, de la colère et du ras-le-bol total que ressent la population du pays. Les urnes ont donc parlé, et le résultat est sans appel, ce sont les idéaux des extrémistes qui finissent en tête, des extrêmes qui s’en enorgueillissent, même si les Grecs ont d’avantage opté dans leur choix, pour des partis « contestataires » afin de punir et de bannir de la scène politique les dirigeants « historiques » que pour se révéler marxistes ou fascistes…

    Ce lundi donc, les deux grands partis : celui des conservateurs (Nouvelle Démocratie) et celui des socialistes (Pasok), n’ont obtenues que 37% des voix pour le Pasok, et un piètre 20% pour Nouvelle Démocratie.

    Avec 18% arrivent les extrémistes marxistes – Syriza -, qui, bien sûr, rejettent le chemin de l’austérité, sans vraiment d’ailleurs trouver de réelle alternative. Puis c’est la montée des fascistes de l’Aube Dorée (6,9%), qui obtiennent 10 sièges au Parlement grec.

    Devant une foule de candidats qui se sont présentés aux élections grecques, ceux qui sont largement portés par les électeurs sont ceux là même qui sont prêts à claquer la porte aux représentants de l’Union européenne, du FMI et de la Banque centrale européenne. La « troïka » devrait se rendre à Athènes mardi, en tentant de prendre la mesure du « séisme », la Grèce sous perfusion de l’UE se dirige peu à peu vers soit son trou noir, soit un futur paradis, en d’autres termes une sortie de l’Euro avec une suite qui peut être des plus graves comme des meilleures… Cela seul le futur le montrera.

    Quant aux fascistes, leur « urgence » du moment reste si sombre et dramatique qu’elle ferait presque rire, si derrière cette ridicule échelle des priorités il n’y avait pas une réalité morbide, celle de voir en l’autre un danger total… Nikos Michaloliakos patron des fascistes grecs, lance aux journalistes : « Vous m’avez insulté, mis de côté, humilié, mais j’ai gagné. Je suis venu, j’ai vu, j’ai gagné. Maintenant, tous les étrangers hors de mon pays », lança t-il dans un élan de verve, en oubliant que les pays d’origines de ces étrangers qu’il veut chasser, ces pays, sont ceux qui tentent de sauver en payant cher le malade cadavérique qu’est la Grèce croulant sous ses dettes, prises par ailleurs avec de l’argent dépensé qui ne fut jamais le sien !

    Radinrue.com

  • Combien d'églises détruites dans vingt ans ?

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    C'est la question posée par l'Observatoire (français) du patrimoine religieux.

    Lire le communiqué de presse de cette association :

    Introduction :

    Après l’annonce du relèvement de 30% des droits à construire sur l’ensemble du territoire français, véritable menace pour le patrimoine monumental de notre pays, l’Observatoire du Patrimoine Religieux, association non-confessionnelle oeuvrant au rayonnement et à la préservation du patrimoine religieux français, dresse un état des lieux de la situation du patrimoine cultuel.

    En dépit de l’excellent travail de nombreux maires ou responsables des lieux de culte, ce patrimoine reste fragile et menacé. Vols à répétition, ventes et transformations de lieux de culte, destructions et - pire encore à long terme - abandons purs et simples, constituent les premières menaces. A celles-ci, la crise financière actuelle pose à moyen terme la question du financement de l’entretien et de l’ouverture de ce patrimoine identitaire auquel les Français sont très attachés. En effet, l’affaiblissement des finances publiques et l’endettement considérable de l’Etat et des collectivités locales sont autant d’hypothèques sur l’avenir de l’ensemble extraordinaire des édifices cultuels français. Des milliers de monuments religieux pourraient disparaitre d’ici à 20 ans !

  • Présidentielles françaises : Marine Le Pen porte au pouvoir la gauche libertaire et mortifère

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    Selon "Le Point", qui cite Opinion way, près de deux millions de Français ont choisi le bulletin contestataire, qui ne sera pas comptabilisé:

    C'est une victoire historique pour tous ses partisans. Pour la première fois, le vote blanc, qui n'est pas comptabilisé en France, a atteint ce dimanche 7 % des suffrages, révèle un sondage OpinionWay. Ainsi, ce seraient plus de deux millions d'électeurs qui n'auraient reporté leur voix sur aucun des deux candidats finalistes. Pourtant, comme lors des précédents scrutins, ce vote contestataire est venu gonfler les chiffres de l'abstention, et renforcer la frustration des partisans du ni-ni.

    En dépit des nombreuses critiques sur ce qui est considéré comme une "anomalie" de la démocratie, la France est loin d'être le seul pays à fermer les yeux sur le vote blanc. Bien au contraire. En Europe, seuls trois pays reconnaissent ce bulletin vierge. Tout d'abord la Suisse, qui comptabilise les bulletins blancs aux premiers tours des élections, au scrutin majoritaire. Ce n'est pas le cas lors des seconds tours, où la majorité relative est appliquée.

    Voir tout l’article ici  Vote blanc : un score historique

    A qui profite la politique du pire ? au pire, naturellement, comme aurait dit M. de la Palice.

  • France : écrire au nouveau Président

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    Telle est la démarche proposée par la Fondation de Service Politique :Le-mot-du-PRESIDENT_visuel.jpgOn pourra signer cette lettre ici : http://www.libertepolitique.com/Nos-actions/Agir-avec-Liberte-politique/Ecrivez-au-President

  • France, quelques réflexions d'un observateur étranger

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    Au regard de l'historien, le changement politique survenu en France aujourd'hui constituera-t-il un fait mémorable? Il faudra évidemment attendre les effets produits par cet évènement pour en mesurer l'importance. On sait ce qu'il est advenu du Front populaire moins de deux ans après sa victoire en 1936, ce qui ne veut pas dire que ce ne fut qu'une péripétie insignifiante. La victoire de la gauche unie qui porta Mitterand à la présidence en 1981 a débouché sur une politique fort ambiguë, assez éloignée de la dictature marxiste que certains appréhendaient. Aujourd'hui, la victoire de François Hollande marque-t-elle un tournant significatif? En tout cas, elle renforce l'emprise de la gauche sur un pays déjà largement dominé par elle (Sénat, Conseils régionaux, Paris et de nombreuses municipalités...) avec tout ce que cela peut signifier, notamment au niveau des valeurs sociétales et familiales.

    Ce qui a fait la victoire de François Hollande, c'est notamment l'union de tous les électeurs depuis le centre gauche jusqu'à l'extrême-gauche alors que le président sortant n'a pas bénéficié du report des voix du centre ni de l'extrême-droite. Au contraire, François Bayrou s'est déclaré en faveur du candidat socialiste tandis que le Front national a spéculé sur la défaite de Sarkozy, dans l'espoir de tirer profit de la débâcle de l'ex-majorité présidentielle tout en comptant profiter des échecs attendus de la politique menée par le nouveau président. C'est donc paradoxalement grâce à Marine Le Pen et à François Bayrou que François Hollande a pu trouver une majorité pour l'élire...

    Il faut noter aussi que le perdant est sans doute loin d'être étranger à sa propre défaite. Il faut gouverner avec dignité sans scandaliser inutilement l'opinion par des mots malheureux ou des attitudes qui ne conviennent pas de la part du plus haut représentant d'un Etat.

    Que fallait-il souhaiter ? Si l'on se place à un point de vue chrétien, deux sensibilités s'affrontent. D'une part, celle qui considère que libéralisme rime avec égoïsme, que la doctrine sociale de l'Eglise avec ses aspirations à la justice sociale et au refus du cynisme coïncide assez fort avec le projet socialiste; d'autre part, celle qui met à l'avant-plan les points non négociables (vie, famille, éducation) et appréhende que le "progressisme" de la gauche adopte rapidement des mesures qui les transgressent alors que la "droite libérale" était censée aller moins vite en besogne. Du point de vue de cette deuxième sensibilité, le climat culturel et médiatique dominé par les tenants d'une idéologie socialiste ne peut guère être favorable au maintien de libertés d'expression et d'action pour ceux qui défendent des positions à rebours de l'évolution de notre société vers plus d'individualisme, de relativisme, de matérialisme. Ce à quoi les tenants de la première sensibilité rétorqueront que la "droite libérale" est loin d'être déterminée à maintenir les valeurs familiales et sociétales qui tiennent à coeur aux chrétiens. Les deux sensibilités ont sans doute d'excellents arguments mais c'est l'observation des faits à venir qui nous dira qui avait raison.

    Tout cela n'est toutefois qu'une nouvelle péripétie de l'histoire où rien n'est jamais irréversible...

    YW

  • BXL, 12 mai : "Ensemble pour l'Europe", pour une Europe enracinée dans son passé chrétien

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    images.jpgPublié sur le "Vatican Insider" (5/05/2012) et traduit par notre amie Bruna :

    Voyage dans les racines chrétiennes de l’Europe.

    Interview de Cesare Zucconi de la communauté San Egidio, membre du comité d’orientation de « Ensemble pour l’Europe », manifestation organisée à Bruxelles le 12 mai et qui rassemblera des représentants de nombreuses villes de tous les continents. (Fabio Mandato – Rome).

    - Que représente « Ensemble pour l’Europe » et qui y participera ?

    « Ensemble pour l’Europe » est une convergence spontanée de nouvelles communautés et mouvements chrétiens appartenant à différentes confessions, qui gardent leur autonomie mais agissent ensemble pour promouvoir et soutenir le processus d’unité européenne. Ils agissent avant tout en étant eux-mêmes témoins de cette unité à travers une fraternité amicale et un engagement évangélique commun dans la société européenne et dans le monde. « Ensemble pour l’Europe » est l’expression de la société civile européenne, de chrétiens de différents pays et de confessions différentes qui perçoivent l’unité européenne comme étant une nécessité, une priorité de notre temps, et veulent la soutenir avec passion. La journée historique de la Pentecôte 1998, voulue par Jean-Paul II, qui a vu de nombreux courants catholiques se recueillir Place Saint-Pierre, à été un stimulant à plus de communion et de collaboration entre des mouvements catholiques différents par leur histoire, leur charisme. Benoît XVI a répété l’expérience à la Pentecôte 2006. Ce courant de sympathie, cet esprit de collaboration, à l’initiative en particulier de Chiara Lubich et Andrea Riccardi, s’est élargi au monde protestant allemand, puis aux anglicans et aux orthodoxes de différents pays d’Europe. Maintenant nous nous préparons pour le 12 mai à Bruxelles, capitale des Institutions Européennes. La crise économique qui traverse notre continent provoque beaucoup de souffrances et de peur, cela nous interpelle et nous implique en tant qu’Européens chrétiens. Un message fort , un engagement fort et rénovateur sont nécessaires. Nous devons nous unir pour pouvoir sortir ensemble de cette crise qui est aussi politique, une crise du futur et des ambitions.

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  • Militer contre l'avortement peut coûter cher...

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    C'est ce que révèle cet article paru sur Nouvelles de France :

    Un Australien condamné à 8 mois de prison pour avoir manifesté pacifiquement contre l’avortement (Par

    Graham Preston, 56 ans, a été arrêté mercredi et envoyé en prison vendredi. Il a été condamné à 232 jours de détention. Le « crime » de ce père de sept enfants ? Avoir manifesté pacifiquement contre la pratique de l’avortement devant les portes de quatre cliniques de Brisbane et refusé de quitter les lieux comme le lui demandaient les forces de l’ordre. Mais aussi n’avoir pas payé les multiples amendes infligées à ces occasions – environ 8 000 dollars australiens en dix ans (car tenter de sauver des innocents n’est, explique-t-il, pas un comportement criminel) avant le 6 avril dernier. Le Vendredi Saint, remarqueront nos lecteurs chrétien…

    Lire la suite : un-australien-condamne-a-8-mois-de-prison-pour-avoir-manifeste-pacifiquement-contre-lavortement