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Politique - Page 661

  • Dons d'organes : d'inquiétantes dérives

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    Alors que la loi belge sur les dons d'organes suscite observations et commentaires, d'autres aspects de cette pratique semblent occultés. C'est ce que souligne Jeanne Smits, sur son blog :

    Toujours en pointe, attentif et précis dans ses informations, le site australien BioEdge rapporte aujourd'hui la dernière péripétie dans l'affaire complexe de la « mort cérébrale » et du prélèvement d'organes. Cette affaire illustre comment s'opèrent les glissements pour répondre aux besoins d'une industrie multi-milliardaire. (A ce propos, voir aussi le message du Salon beige, ici.)

    Face à la pénurie mondiale de donneurs de reins – la transplantation étant aujourd'hui la principale option thérapeutique proposée dans les cas graves, quelles que soient ses difficultés et les souffrances associées – un bioéthicien a proposé une nouvelle règle pour le prélèvement dans la dernière livraison de l'American Journal of Bioethics. Paul E. Morrissey, de la Brown University à Rhode Island, verrait bien prélever les deux reins sur des personnes ayant subi un traumatisme cérébral et survivant grâce aux soins de réanimation. Comme de toute façon elles sont appelées à mourir à brève échéance, pourquoi ne pas prendre les reins tout de suite ? Cela se situerait si près de la mort effective que le prélèvement pourrait raisonnablement ne pas être considéré comme la cause du décès. Ainsi la règle du « donneur mort » aujourd'hui en vigueur, serait respectée, dit-il. Il appelle cela la « donation premortem ».

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  • France : une journaliste qui n'a pas froid aux yeux

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    On trouvera ci-dessous le lien pour entendre en podcast l’émission "Répliques" de France Culture (intitulée « La gauche et les nouveaux réactionnaires ») où Alain Finkielkraut a reçu con amore Elisabeth Lévy, auteur de « La gauche contre le réel ». C’est assez réjouissant. Cette journaliste n’a en tout cas pas froid aux yeux.

    Cliquer sur le lien suivant : http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13397-26.05.2012-ITEMA_20371924-0.mp3

  • Le chrétien moyen n'est pas l'homme chrétien dont la Cité a besoin

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    G. Bernanos un chrétien ds la cité image.jpgUn livre paru récemment devrait nous aider à prendre conscience de ce qui est exigé de la part d'un chrétien aujourd'hui. On n'est pas "sel de la terre" à bon marché. Georges Bernanos s'avère un plus qu'excellent guide dans cette direction et un livre récemment publié l'illustre : "Bernanos, un chrétien dans la Cité" de Cécile Delorme-Reboul

    Présentation :

    Comment évangéliser la Cité aujourd'hui ? Pour Bernanos, il s'agit d'abord d'une "besogne temporelle", même si elle est "ordonnée à des fins spirituelles". Pour l'accomplir, il faut non réinventer une "Congrégation du Saint Sacrement de l'Autel" mais recouvrer cette vertu humaine qu'est l'honneur. Un homme d'honneur est un homme véritable, capable de ne se laisser contraindre par aucune forme d'oppression, qu'elle soit violente ou sournoise, cléricale, militaire ou totalitaire. Un homme d'honneur est un chrétien "naturel" puisqu'il n'offense ni la foi ni les mœurs. Mais l'inverse n'est pas vrai pour Bernanos : tous les chrétiens ne sont pas automatiquement des hommes d'honneur, ni des hommes libres. "Je crois les gens d'Eglise capables de former des chrétiens moyens, écrit-il, mais le chrétien moyen n'est pas l'Homme chrétien". A mesure que ce dernier a perdu en densité d'être et de grâce, la cité des hommes a gagné sur la cité de Dieu. Alors la voix de "Jeanne, relapse et sainte" a retenti, puis celle de "Frère Martin". Dans ses romans comme dans ses écrits de combat, Georges Bernanos a répercuté le cri de leur âme baptisée mais déchirée par les divisions de la Cité. Non pour entretenir la nostalgie de la Chrétienté mais pour montrer comment l'Homme chrétien, s'il est fidèle aux exigences de sa foi, peut s'imposer au monde par une espèce de dignité, de solidité, qu'aucune leçon ne saurait donner.

    (avril 2012, Editeur : Ad Solem, 206 pp.)

  • Défendre le mariage; un combat à mener sur le terrain anthropologique et éthique

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    La France va connaître toutes les dérives que la société belge connaît depuis longtemps, en particulier sur le terrain social et familial. Les socialistes français arrivés au pouvoir n'ont guère de moyens pour réaliser leur programme économique; en revanche, il est des réformes qui ne coûtent rien et qu'ils comptent bien réaliser dans les plus brefs délais. Les réflexions de P.O. Arduin dépassent largement la problématique française car le mariage est une réalité universelle et font écho à ce que Benoît XVI a rappelé lors de son homélie, dimanche à Milan.

    Le mariage dénaturé - Pierre-Olivier Arduin - Source : lanef.net

    Avant le printemps 2013 en France, les couples homosexuels pourront… « échanger leur consentement » devant monsieur le maire et accéder à la « parentalité » au travers de la reconnaissance de la capacité juridique à adopter des enfants.

    La contagion de la légalisation des unions homosexuelles par effet domino à toute l’Europe est un danger qu’il ne faut pas sous-estimer, car la France est considérée « à la fois comme un verrou et pays test (…) : sa chute préparerait sans doute la voie à une généralisation du mariage ouvert aux gays dans la plupart des pays de l’Union » (Bernadette Sauvaget, « Les cathos sur la voie du veto », Libération, 11 mai 2012).

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  • L'Etat appelé à reconnaître l'identité propre de la famille

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    DISCOURS DU PAPE AUX AUTORITES DE MILAN

    "L'État est appelé à reconnaître l'identité propre de la famille fondée sur le mariage et ouverte à la vie, et aussi le droit primaire des parents à la libre éducation et formation des enfants, selon le projet éducatif qu'ils jugent valable et pertinent" – Extrait d’une traduction du discours du Saint Père adressé aux autorités de la ville de Milan ce 2 juin, assurée par notre amie de "Benoît et moi" (http://benoit-et-moi.fr)

    En vous adressant mon salut déférent et cordial, mes pensées vont à celui qui était votre illustre prédécesseur, saint Ambroise, dont le siège était dans la ville impériale de Milan. Je voudrais aborder brièvement quelques principes, qu'il suivait et qui sont toujours valables pour ceux qui sont appelés à garder la chose publique.
    Dans son commentaire sur l'Évangile de Luc, Ambroise souligne que «l'institution du pouvoir dérive si bien de Dieu, que celui qui l'exerce est lui-même un ministre de Dieu».

    Ces mots peuvent sembler étranges aux hommes du troisième millénaire, mais ils indiquent clairement une vérité centrale de la personne humaine, qui est le fondement solide de la vie sociale: aucun pouvoir ne l'homme ne peut se considérer comme divin, et donc aucun homme n'est le maître d'un autre homme.

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  • Occulter l'impact nocif de l'avortement sur la santé de la femme ?

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    Friday-Fax-Header-French.jpgAustin Ruse présente le Friday Fax de cette semaine :

    Notre premier article de cette semaine se penche sur la nouvelle étude publiée par C-FAM, qui démontre l’existence de sorte de conspiration dans le monde médical pour enterrer le lien entre l’avortement et les naissances prématurées qui s’ensuivent. La recherche abonde sur cette question, or le ce lien est mis de côté, n’apparaissant que dans les notes de bas de page au lieu d’être objet d’analyses au sein des articles. Un expert médical nous a rédigé une analyse de cette étude, que nous sommes heureux de publier. C'est ICI

    Nous vous rapportons aussi un échange entre le Dr Elard Koch, professeur de médecine chilien, avec l’Institut Alan Guttmacher, qui a été fondé par le Planning Familial. Le Dr Koch vient de publier une étude importante montrant que la légalisation de l’avortement n’est pas indispensable pour garantir la santé maternelle. L’Institut Guttmacher y a répondu, le Dr Koch détruit leurs arguments. C'est ICI

    Chacune des deux études montre clairement que l’avortement est protégé par l’establishment médical, et dans tous les cas par le lobby de l’avortement.

  • Le sexisme qui tue...

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    Aux Etats-Unis (Jeanne Smits) :

    Le projet d’une loi fédérale interdisant les avortements sélectifs en fonction du sexe a été rejeté jeudi par la Chambre des représentants à majorité républicaine, même si une majorité d’élus a approuvé le texte. Avec 246 voix pour (226 républicains et 20 démocrates) et 168 contre (dont 7 républicains), on peut dire que le projet de pénaliser ceux qui choisissent d’éliminer un enfant pour le seul motif que son sexe ne correspond pas à celui désiré par sa mère ou par ses parents avait pourtant recueilli une large adhésion, reflétant d’ailleurs l’opinion des Américains qui à 77 %, selon un récent sondage, rejettent l’avortement sélectif.

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  • De la dictature des médias

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    L'Observatoire sociopolitique de Fréjus-Toulon met en ligne cette tribune libre "hexagonale" de Grégory Soodts - tout à fait applicable dans notre pays - intitulée  "Le « péril médiatique »":

    La médiacratie, de média et kratos« souveraineté », semble connaître ses heures de gloire en notre pays, comme ailleurs dans le monde. Sortant à peine d’une campagne électorale et nous apprêtant à entrer dans une autre, nous avons vu et voyons avec effroi se profiler une couverture  médiatique omnipotente. Les faiseurs de roi seraient-ils  toujours les rédacteurs en chefs ou directeurs de journaux, qui peuvent dire à la suite de Maurice Bunau-Varilla, directeur du journal « le Matin » : « Mon fauteuil vaut trois trônes » ? La démocratie qui conduit le peuple à choisir ses responsables est-elle une médiacratie ? 

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  • L'engagement écologique des évêques de France

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    Nous lisons sur le blog de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon : L’Eglise de France s’engage pour l’écologie, sous la plume de Falk van Gaver, délégué de l’Observatoire :

    Le Groupe de Travail Ecologie et Environnement de la Conférence des Evêques de France vient de publier un bref rapport sur la question. Lecture.

    « En quoi la crise écologique dans laquelle nous sommes entrés concerne-t-elle l’Eglise ? Certains, eux-mêmes engagés, attendent qu’elle dise quelque chose à ce sujet et trouvent qu’on ne l’entend pas assez. Quelle parole spécifique a-t-elle à proposer aux chrétiens et plus largement à tous ceux qui cherchent à définir de nouveaux modèles de développement ? »

    C’est sur cette interrogation que s’ouvre le bref document que propose après 2 ans de travail le groupe Ecologie et Environnement de la Conférence des Evêques de France, composé d’une douzaine de personnes – pasteurs, économiste, théologien.

    « Cette responsabilité implique que l’Eglise ne doit pas se limiter à faire des discours généraux sur l’importance de se préoccuper du « développement durable ». »

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    Voir aussi : Peut-on être catho sans être écolo ?

  • Euthanasie : la Belgique, pays du flou (confirmation)

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    Toujours aux aguets, Jeanne Smits relève une tribune publiée dans De Standaard par Wim Distelmans, oncologue, spécialiste des soins palliatifs et de l'éthique, militant de l'euthanasie et, un temps, membre de la commission d'évaluation de l'euthanasie en Belgique.

    "Il s'y inquiète de nouvelles manières de donner la mort, et plus précisément nombre de « sédations palliatives », qui ne sont pas « encadrées » par la loi sur l'euthanasie, et qui sont en train de prendre des proportions importantes jusqu'à représenter 10 % des décès en Belgique aujourd'hui, comme je l'annonçais il y a quelques jours ici. Le flou de la frontière entre l'euthanasie et la sédation palliative est enfin devenue un sujet. ...

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  • Controverse avec un assistant des Facultés Notre-Dame de la Paix au sujet de l'avortement

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    Un ami, Ludovic Werpin, reprend les termes (en italiques) de la lettre de Nathanaël Laurent,  http://www.belgicatho.be/archive/2012/05/29/quandun-assistant-aux-fundp-namur-nous-adresse-un-courrier.html  publiée sur ce blog et en fait le commentaire (en gras) :

    Madame, Monsieur,

    Permettez à un modeste observateur de formuler quelques remarques sur votre blog à l'occasion de la lecture amusante, dont j'ai pu faire l'expérience, de propos qui me concernent. Je suis effectivement cet assistant aux FUNDP qui ne défend pas le moins du monde la liberté d'avorter, mais que des lecteurs rapides, non suffisamment instruits (M. Laurent, faut-il vous envoyer nos CV et vous montrer nos bibliothèques ? ), et surtout un peu trop endoctrinés (cela signifie ne pas être en accord avec votre opinion qui, bien sûr, ne repose sur aucun préjugé ) ont considéré à tort comme: un anti-catho (oui, il y a de l’anti-catho dans des positions comme la vôtre), pro-avortement, mauvais opinioneur, planteur de patates, et j'en passe... Amusant n'est-ce pas? (non, il n’y a rien de moins amusant qu’une discussion sur ce sujet) D'abord un commentaire sur votre blog qui - nouvelle technologie le permettant - permet à un microcosme belgico-catholique de se former. Qu'y trouve-t-on? Un relai filtrant très efficace d'informations émanant de l'actualité, et des commentaires prenant la forme de prêches tournant en rond. Rien de plus facile en effet que de prêcher pour sa chapelle auprès d'autres membres de celle-ci. Mais qu'en est-il par contre du courage - pourtant inhérent aux pionniers de votre belle religion (« votre religion » ; plus loin, vous vous dites catholique, est-ce la vôtre aussi ?) - de prêcher ailleurs? Ce blog est un exemple de ce qui risque - comme d'autres lieux de rassemblement de sa catégorie - de rejoindre les catacombes de notre mémoire collective... qu'il a lui même creusées. Un tel lieu d'échanges pourrait pourtant être à l'opposé un lieu de ressourcement, où ses membres les plus fervents puiseraient le courage d'affirmer leurs opinions, d'animer une véritable discussion, d'aller jusqu'au bout d'une réflexion. Point de tout cela ici me semble-t-il. (Il est clair que l’assistant n’a jamais suivi les nombreuses interventions de contradicteurs qui ont eu sur Belgicatho largement la parole) (...)

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  • 10 ans d'euthanasie en Belgique : une carte blanche de Mgr Léonard

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    Catho.be (JDD) fait état de la carte blanche de Mgr Léonard publiée dans la Libre de ce mercredi 30 mai intitulée « Euthanasie : 10 ans après, où est le bien commun ? »

    En voici quelques extraits.

    Mgr Léonard estime d’entrée de jeu que dix ans après l’entrée en vigueur de la loi relative à l’euthanasie, un bilan s’impose, tout en rappelant qu’en 2002, les évêques de Belgique avaient déjà exprimé leurs craintes, notamment « celle d’une grave menace quant au respect non seulement des personnes les plus vulnérables, mais aussi des soignants ».

    Mgr Léonard estime d’entrée de jeu que dix ans après l’entrée en vigueur de la loi relative à l’euthanasie, un bilan s’impose, tout en rappelant qu’en 2002, les évêques de Belgique avaient déjà exprimé leurs craintes, notamment « celle d’une grave menace quant au respect non seulement des personnes les plus vulnérables, mais aussi des soignants ».

    L’archevêque de Malines-Bruxelles entend d’abord redire la sympathie que chacun éprouve à l’égard des personnes qui souffrent intensément, minées par la maladie et bouleversées par la perspective d’une mort prochaine. « Qui pourrait demeurer indifférent à leur désarroi ? », interroge-t-il. Pour lui, toute « demande de mort doit le plus souvent être décryptée comme un appel au secours ». Et de poursuivre : « Ce cri de détresse ne doit donc pas nécessairement être interprété comme une volonté de mourir à proprement parler. La réponse appropriée est alors de soutenir le désir de vivre en dignité qui se cache derrière la demande de mort. Et lorsque toute thérapie se révèle vaine ou, en tout cas, disproportionnée, des soins palliatifs de qualité doivent alors prendre la relève. Il importe de leur donner les moyens, encore insuffisants aujourd’hui, de se développer afin de permettre de vivre et de mourir dans la dignité et la sérénité. On évitera ainsi de mettre fin délibérément à la vie et de transgresser l’interdit, essentiel à toute société, de faire mourir intentionnellement une personne innocente ».

    Admettant qu’il existe des cas où, d’un point de vue technique, « la distinction peut sembler mince entre certaines pratiques palliatives et certaines pratiques d’euthanasie », Mgr Léonard estime que « c’est  le contexte humain, la nature précise des moyens employés et l’intention qui font toute la différence ».

    Il rend aussi hommage « au dévouement admirable et compétent des membres du personnel soignant qui, refusant tout acharnement thérapeutique, luttent contre la douleur, soulagent la souffrance et à, avec beaucoup de cœur, accompagnent  jusqu’au bout les malades et leurs proches ».  Il ajoute : « Je salue aussi le courage des soignants qui, malgré d’éventuelles pressions, exercent leur droit à l’objection de conscience et refusent de pratiquer l’euthanasie ou d’y participer ».

    Liberté individuelle ?

    Partant de l’argument souvent avancé pour plaider en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie, à savoir la liberté individuelle de disposer de sa vie et de sa mort, Mgr Léonard estime que « dix ans après, on perçoit mieux que l’euthanasie n’est jamais une décision concernant seulement la liberté de ceux qui la demandent ». Et de préciser que, selon lui, que les craintes exprimées il y a dix ans sont aujourd’hui réalité. « À l’époque, plusieurs précautions avaient été prévues par le législateur afin de circonscrire strictement le champ d’application de la loi. Mais une fois la porte entrouverte, l’entrebâillement s’élargit inévitablement. Aujourd’hui, la Commission fédérale de contrôle est quasiment obligée de fermer les yeux sur des pratiques non conformes à la loi et avoue d’ailleurs explicitement son impuissance à contrôler efficacement son application », écrit-il..

    Ce qui le conduit à s’interroger pour savoir s’il est raisonnable d’envisager un nouvel élargissement du champ d’application de la loi, sachant que des pratiques incontrôlables vont ensuite forcer le législateur à envisager de nouvelles extensions ? « Il est des domaines où le bien commun exige que des « oui » ou des « non » très clairs soient prononcés (…). Dans le domaine de l’accompagnement de la souffrance et de la mort, le « oui » résolu à une présence compétente et aimante auprès des malades et des mourants est le véritable avenir de nos sociétés. Et le développement toujours perfectible des soins palliatifs nous en donne la possibilité ».

    Pour l’archevêque, renoncer à l’euthanasie peut sembler à certains une diminution de leur liberté individuelle, il admet que ce l’est en un sens. « Mais il s’agit, à plus long terme, d’une contribution majeure au bien commun de tous », conclut-il dans les colonnes de La Libre.

    source : http://info.catho.be/2012/05/30/mgr-leonard-revient-sur-les-dix-ans-de-la-loi-sur-leuthanasie/

    Sur Radio Vatican, Mgr Léonard s'exprime sur le même sujet : http://www.radiovaticana.org/FR1/articolo.asp?c=595735