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Sciences - Page 23

  • La théorie du "Big Bang", la Bible et la foi

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    Alors que l'on célèbre le 50e anniversaire de la mort du chanoine Georges Lemaître, il nous semble opportun de relayer ici les précisions figurant sur le site "La Foi Chrétienne" :

    La théorie du « Big Bang » confirme-t-elle la Bible ?

    1. La théorie d’un Univers créé et en expansion a été imaginée entre 1927 et 1931 par le Père Georges Lemaitre (1894-1966), prêtre catholique belge et astrophysicien. 

    2. Ami d’Albert Einstein, le Père Georges Lemaitre a été un astrophysicien de très haut niveau, qui a développé ses propres théories en s’appuyant sur les découvertes de la relativité générale.

    3. Mais dès qu’il rendit ses théories publiques, en 1927, les astrophysiciens athées emmenés par Fred Hoyle, qui tenaient à l’idée d’un Univers incréé, immuable « sans début ni fin » critiquèrent la théorie du prêtre catholique et l’accusèrent de concordisme, pour coller au récit biblique.

    4. C’est ce fameux Fred Hoyle qui inventa l’expression « Grand Boum », « Big Bang » en anglais, pour se moquer de la théorie du Père Georges Lemaitre.

    5. Mais dès 1929, les découvertes de Hubble confirmaient la réalité de l’Univers en expansion,

    6. Puis en 1965, la découverte du rayonnement résiduel fossile qui confirmait la gigantesque explosion initiale du « Big Bang » contribua à rallier la quasi-totalité des scientifiques à la théorie de l’Abbé Lemaitre, après un long débat qui dura jusqu’en 1980.

    7. Il est bien curieux de voir aujourd’hui quelques articles de vulgarisation affirmer que la théorie du Big Bang contredit la Bible alors qu’elle a été accusée, pendant des décennies, d’avoir été créé spécialement pour concorder avec le récit biblique !

    8. L’Abbé Lemaitre s’inscrit dans la lignée d’innombrables grands scientifiques catholiques, toujours encouragés par l’Eglise, à l’opposé de la légende sans fondement d’une contradiction entre la science et la foi. Et contrairement aux idées reçues, l’écrasante majorité des grands savants a, de tous temps, reconnu le Créateur dans l’Intelligence supérieure qui se manifeste dans l’ordre de la nature.

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  • Le "bébé aux trois ADN" : une avancée dont il faudrait se réjouir ? Louis Tonneau répond au Professeur Englert

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    Le 28 septembre, la Libre publiait Le "bébé aux 3 ADN" constitue une "avancée incontestable", une interview du Pr Yvon Englert de l'ULB. Louis Tonneau (juriste) réagit à cette prise de position :

    Ce “bébé aux 3 ADN” peut apparaître comme une prouesse scientifique mais ce n’est pas une avancée. C’est une dérive sur le plan éthique. Non seulement il s'agit d'une technique eugéniste  mais où reste la prudence nécessaire? Non, la fin ne justifie pas les moyens. Cette pratique est interdite sur le sol américain, ce n’est pas anodin et doit nous interpeller.

    Selon ses initiateurs, cette nouvelle technique de procréation médicalement assistée évite des maladies dégénératives et se présente comme une thérapie de correction, pourquoi n’approuvez-vous pas?

    Parce que c’est une technique eugéniste. Lorsqu’on parle de « façon élégante d’éviter des maladies dégénératives », le langage est manifestement choisi mais travestit toutefois une réalité inquiétante: il ne s’agit pas de soigner la maladie dont serait atteint le futur bébé mais bien de manipuler le matériel génétique en présence en vue d’une procréation “non défectueuse”.  Lorsque l’on s’arroge le droit de juger de ce qui est digne ou non d’être vécu (“c’est le genre de vie qu’on ne souhaite à personne”) et de trier ainsi ceux qui vivront des condamnés à ne pas naître, c’est une gifle que l’on envoie aux enfants malades, aux personnes handicapées et à toutes celles qui souffrent d’une quelconque déficience. Quand l’acte médical se teinte discrètement d’eugénisme, il y a de quoi s’inquiéter.

    Le recours à cette technique a pour but de soulager la détresse d’une mère dont les tentatives d’avoir un enfant se sont soldées par des échecs répétés. Ne convient-il pas de tenter d’apaiser à tout prix cette souffrance?

    Il s’agit là d’une souffrance intolérable, qu’il faut pouvoir accompagner en humanité. C’est primordial. Mais pas à n’importe quel prix. Cela justifie-t-il pour autant d’avoir recours à une procédure contestable quant à sa dimension éthique ? Dans ce domaine, la plus grande prudence prévaut. C’est la seule attitude qui vaille lorsque la médecine interroge les limites de l’acceptable.

    Pourtant, pour les défenseurs, ce qui importe, ce n’est pas la technique utilisée mais bien ce que l’on fait.

    Il est difficile de ne pas y voir un manque de réflexion quant au caractère éthique de l’acte posé. Où est la prudence nécessaire ? Nous ne sommes ici pas loin du vieil adage “la fin justifie les moyens”.  Il est bon de le redire : lorsque la dignité de la personne humaine est en jeu et qu’on touche aux limites de ce qu’il est permis de faire avec la science, la fin ne peut justifier les moyens. C’est d’ailleurs pour cette raison que bon nombre de pays à travers le monde interdisent la pratique du transfert génétique du noyau. Devoir traverser une frontière comme le fit l’équipe du Pr Zhang (partie au Mexique) en raison de l’interdiction d’une telle pratique sur le sol américain n’est pas anodin. Cela doit nous interpeller.

    Ne pensez-vous pas qu’en l’espèce, le bénéfice médical est difficilement contestable puisqu’il évite la transmission d’une maladie mortelle?

    C’est un chemin dangereux, celui de la “pente glissante”, qui consiste à dire que celui qui met son doigt dans un engrenage dangereux risque tôt ou tard de se retrouver à transgresser toutes les balises que lui-même avait fixées lorsqu’il y inséra la première phalange. Force est de constater que, de manière systématique, l’histoire a donné raison à ceux qui, dès l’origine, nous avaient averti des conséquences à long terme qu’aurait un engagement sur des chemins trop glissants. En matière d’euthanasie par exemple, la loi de dépénalisation partielle nous a été vendue comme excluant les souffrances psychologiques et les mineurs d'âge, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En matière d’avortement encore, la loi autorisant cette pratique présentait initialement une série de garde-fous (délai de réflexion, détresse de la femme, etc.) : ils sont actuellement remis en cause. Deux exemples, parmi d’autres.

    Lorsqu’il est difficile de faire passer dans l’opinion publique une loi ou une technique médicale dont on perçoit bien qu’elle sent le soufre, il est préférable de lui faire avaler par morceaux. 

    Il convient donc de ne pas se réjouir de cette avancée?

    En faisant la promotion d’une technique de manipulation génétique de l’être humain, en offrant à l’Humanité la possibilité de décider arbitrairement qui de nous est digne de naître à la vie et en ne reconnaissant qu’atouts et avantages à une technique controversée et déclarée illégale dans une large partie du monde, le Professeur Zhang, son équipe et leurs partisans nous engagent à prendre un chemin que nous pourrions bien regretter…

  • La Belgique a perdu un de ses meilleurs connaisseurs du monde des entreprises, un chrétien et un grand humaniste

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    De Christian Laporte sur le site de lalibre.be :

    Philippe de Woot, pionnier de la responsabilité sociétale des entreprises, est décédé

    Avec le décès jeudi du Pr Philippe de Woot, la Belgique perd un de ses meilleurs connaisseurs du monde des entreprises. Pionnier de la Responsabilité sociétale de l’Entreprise, ce grand humaniste, chrétien engagé, n’a cessé de plaider pour mettre l’humain au cœur de sa réflexion et de ses décisions. Docteur en droit et en sciences économiques, co-créateur et doyen de l’Institut d’Administration et de Gestion (aujourd’hui Louvain School of Management) de l’UCL, Philippe de Woot y a formé plusieurs générations d’étudiants à la stratégie et au management des entreprises, en intégrant la réflexion économique dans la perspective plus vaste des enjeux sociétaux. Penseur éclairé au rayonnement international, il a enseigné entre autres à Louvain, à l’INSEAD, était Harvard Faculty Associate et Docteur honoris causa de l’Université de Bologne.

    Conseiller de la Commission européenne

    Etant un Européen convaincu, il a œuvré au dynamisme de l’Union comme conseiller de la Commission pour les programmes Esprit et Fast et comme membre de l’Académie européenne des Sciences et des Arts. Le thème majeur de sa pensée et de son action est celui du sens, des valeurs et de la finalité de l’entreprise. Ses nombreux travaux ont mis en évidence les liens entre le système de valeurs et les performances à long terme. "L’entreprise" disait-il "doit être une organisation humaine génératice d’innovation et de progrès, un lieu d’exercice de la responsa bilité individuelle et collective face aux enjeux éthiques et sociétaux". S’il reconnaissait l’efficacité de l’économie de marché, il s’éleva contre la croyance en la vertu de "la main invisible", s’opposant à Milton Friedman qui réduisait la finalité de l’entreprise à l’enrichissement de l’actionnaire.

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  • Bruxelles, IET (6 octobre 2016 - 19 janvier 2017) : Questions de Bioéthique, un corps assumé ou augmenté?

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  • Liège, du 7 au 11 octobre 2016 : foire aux livres d’occasion dans l’église du séminaire ( « Espace Prémontrés »)

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    foire aux livres d'occasion

    dans le cadre exceptionnel
    de l’eglise du séminaire de liège
     

    rue des prémontrés, 40

    4000   Liège

    du vendredi 7 octobre au mardi 11 octobre 2016

    de 9 H à 18 H

    (entrée libre)

    réduction de 50 % le mardi 11 octobre. 

                Grâce au travail de classification, aux généreux donateurs anonymes, de nombreux livres sont ainsi à la disposition du public, à partir de 0,50 €.

                Il y en a pour tous les goûts : de nombreux livres religieux, d’abord, dans toutes les spécialisations : œuvres de grands théologiens, écrits et vies de saints, bibles, missels, maîtres spirituels, dictionnaires et encyclopédies, ouvrages simples sur la vie chrétienne, nombreux périodiques. On trouve aussi d’autres domaines : psychologie, sciences sociales, philosophie, histoire, géographie, arts, romans, littérature française, allemande, anglaise et néerlandaise, CD, DVD, disques vinyls, bandes dessinées. Sans oublier les coins «divers», les livres sur Liège, l'antiquariat, le petit coin brocante.

                À peu de frais : le livre intéressant ou agréable. Et pourquoi pas ? L’aubaine d’un petit cadeau original à offrir autour de soi. Et par le fait même, un service rendu à une bibliothèque publique qui n’a guère de moyens.

      Yves Charlier

    Directeur de la Bibliothèque

    JPSC

  • Dongelberg, 1er octobre : Georges Lemaître, l'auteur de la théorie du Big Bang

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  • Science et foi : une émission de KTO pour le cinquantenaire de la mort de Georges Lemaître

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    " La Foi prise au mot " propose de parler de science, et même d'histoire des sciences, en évoquant Georges Lemaître, un des pères de la théorie du Big Bang, disparu il y a tout juste cinquante ans. En effet, son explication des observations de Hubble et sa théorie de l'" atome primitif " influèrent de manière décisive sur les théories scientifiques sur l'origine de l'univers. Qui fut donc Georges Lemaître ? Qui se rappelle encore que ce scientifique belge né en 1894 était aussi un prêtre? Comment parvint-il à sa théorie de l'atome primitif et quelle influence exerça-t-elle sur l'élaboration des théories scientifiques du début de l'univers ? Et surtout, comment parvint-il à concilier son oeuvre de scientifique avec son état de prêtre ? Pour répondre à ces questions Régis Burnet s'entoure de deux spécialistes de Georges Lemaître, et comme lui, membres de l'académie pontificale des sciences : Pierre Léna, astrophysicien, membre de l'Académie des Sciences, et Dominique Lambert, philosophe des sciences, professeur à l'Université de Namur et membre de l'Académie royale de Belgique.

     

    JPSC

  • Quand la société se laisse tenter par le transhumanisme

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    De Jacqueline Picoche sur aleteia.org :

    Transhumanisme : la société se laisse tenter

    Franck Damour nous avertit sur les dangers de l'homme semi-robot.

    Franck Damour, agrégé d’histoire encore jeune, a trouvé jusqu’ici le temps, en marge de son enseignement, de diriger la revue d’Art Nunc, de contribuer aux revues Christus et Études, et de publier trois ouvrages consacrés à des questions religieuses, notamment à l’orthodoxie. Dans le présent livre, il a réuni une documentation importante sur un mouvement qui se situe à l’opposé de ses préoccupations habituelles et qui lui inspire de vives inquiétudes. Il porte le nom, ignoré de la plupart des Français, de transhumanisme.

    De par le vaste monde, mais notamment en Californie, au fond de la Silicone Valley, des savants, ingénieurs et techniciens cultivent les nanosciences, manipulent la matière minérale au niveau de l’atome et la matière vivante au niveau des gènes, et en tirent des applications techniques encore inconcevables il y a peu de décennies, au point de s’imaginer qu’ils accélèrent l’Évolution et créent une nouvelle espèce d’hommes.

    Selon l’affirmation de Pascal – cité par Damour – L’homme passe l’Homme. Il est vrai que du néolithique à nos jours, la volonté de se surpasser, de réaliser l’impossible, a poussé l’Homo sapiens à inventer des outils et des machines, à lancer dans l’espace des architectures gigantesques, à faire voler des objets « plus lourds que l’air », etc. Il continue avec des moyens nouveaux voilà tout ! Quelle ménagère se plaindrait de ne plus faire la lessive à la cendre de bois et à la rivière, et de confier cette tâche à un robot appelé « machine à laver » ? Quel amputé se plaindrait d’avoir des prothèses de plus en plus semblables à des membres véritables ? La médecine a toujours eu pour but de guérir et de permettre de vivre longtemps et en bonne santé. Si on peut prévenir une maladie génétique par un travail sur l’embryon, pourquoi ne pas le faire ? Où est le problème ?

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  • Le Pape François a-t-il fait l’éloge du concubinage ?

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    J'ai vu tellement de fidélité dans ces cohabitations, tant de fidélité. Je suis sûr que ce sont de vrais mariages..." (pape François , discours au congrès ecclésial du diocèse de Rome, Basilique Saint-Jean de Latran, jeudi 16 juin 2016). Sur le site « aleteia », le philosophe Thibaud Collin tente de clarifier la pensée du pape François :

    "L’Église a toujours favorisé la preuve du mariage plus que sa nullité

    Ainsi lorsque le pape François parle de certains concubinages comme étant de « vrais mariages », il désigne probablement par là des cas particuliers où un véritable consentement aurait eu lieu, un réel don de soi réciproque serait vécu dans la fidélité sans que les conjoints se fussent engagés publiquement de manière explicite. Il retrouverait ainsi le principe ancien de la « canonisation » par laquelle l’Église a toujours favorisé la preuve du mariage plus que sa nullité, « couvrant de son manteau les unions qui pouvaient sembler juridiquement boiteuses aux puissances publiques ». Cette vieille tradition du droit canonique a notamment engendré le concept de « mariage présumé », défini comme « un mariage contracté, non par échange explicite du consentement mutuel, mais par échange présumé de ce même consentement ; la présomption de droit est basée sur des probabilités qui excluent toute preuve du contraire ». Reste que le rattachement des propos du pape sur le concubinage à de tels présupposés canoniques semble entrer en tension avec sa propre réforme des procédures de reconnaissance de nullité. Cette réforme a été, en effet, gouvernée par le souhait qu’en raison du conditionnement social et mental actuel (hédonisme, relativisme) la présomption ne profite plus spontanément au mariage ; souhait en cohérence avec l’autre partie des propos de saint Jean de Latran, celle sur la nullité de la grande majorité des mariages.

    La difficulté de traduire de tels propos dans une perspective éducative

    On peut conclure que ces deux énoncés ne sont pas contradictoires à la condition de saisir leur enracinement dans des circonstances sociales et historiques singulières. Cependant leur juxtaposition dans un discours pontifical (de teneur potentiellement universelle) n’apparaît pas comme immédiatement cohérente. Le trouble qu’ils ont suscité chez certains tient à la difficulté de traduire de tels propos dans une perspective éducative. Qu’est-ce qu’un jeune chrétien peut-il penser lorsqu’il lit que le pape considère que le concubinage peut être « un vrai mariage » et que beaucoup de mariages n’en sont pas ? Quelles sont les médiations nécessaires pour qu’un parent restitue la subtilité des propos pontificaux de sorte que son enfant ne les perçoive pas comme un encouragement à cohabiter avant le mariage, en se disant en toute bonne conscience qu’ainsi son mariage sera plus solide ? Il serait dommage que par une mauvaise réception des propos du pape ceux-ci contribuassent à obscurcir la conscience des jeunes et renforçassent ainsi le conditionnement mental et social influençant une possible cause de nullité. Et comme il n’est pas en notre pouvoir de demander au pape d’être plus clair dans ses discours, travaillons avec ardeur, pasteurs, parents et éducateurs, pour que la lumière qui s’y trouve rayonne sur tous ceux qui nous sont confiés."

    Ref. Le Pape a-t-il fait l’éloge du concubinage ?

    JPSC

  • Qui fut donc Georges Lemaître, ce Belge "père du Big Bang" ?

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    Une émission de KTO :

    Cette semaine, " La Foi prise au mot " vous propose de parler de science, et même d'histoire des sciences, en évoquant Georges Lemaître, un des pères de la théorie du Big Bang, disparu il y a tout juste cinquante ans. En effet, son explication des observations de Hubble et sa théorie de l'" atome primitif " influèrent de manière décisive sur les théories scientifiques sur l'origine de l'univers. Qui fut donc Georges Lemaître ? Qui se rappelle encore que ce scientifique belge né en 1894 était aussi un prêtre?? Comment parvint-il à sa théorie de l'atome primitif et quelle influence exerça-t-elle sur l'élaboration des théories scientifiques du début de l'univers ? Et surtout, comment parvint-il à concilier son oeuvre de scientifique avec son état de prêtre ? Pour répondre à ces questions Régis Burnet s'entoure de deux spécialistes de Georges Lemaître, et comme lui, membres de l'académie pontificale des sciences : Pierre Léna, astrophysicien, membre de l'Académie des Sciences, et Dominique Lambert, philosophe des sciences, professeur à l'Université de Namur et membre de l'Académie royale de Belgique.
    La Foi prise au Mot du 05/06/2016.

  • CRISPR-CAS9 : un nouveau dossier de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Un nouveau dossier publié par l'Institut Européen de Bioéthique :

    CRISPR-CAS9 : quand l'Arlésienne refait surface ou le retour de la thérapie génique

    Elle a été portée dès le début des années ’80 par les premiers triomphes de la biologie moléculaire, attendue comme la solution nette et définitive par tous deux qui devaient leur pathologie à une mutation unique, par tous ceux dont le cancer semblait devoir son existence au dérapage d’un proto- ou d’un anti-oncogène ; et par extension, par tous ceux qui pensaient qu’on allait enfin se montrer maître d’un génome hérité sans choix de ses père et mère.

    Quelques essais fondateurs ont tourné court. Normal : on avait sans doute brûlé quelques étapes essentielles. Le succès devait être pour demain. Mais les lendemains successifs ont tardé à faire poindre les victoires attendues. Le temps a passé. La désillusion a grandi ; à tel point que la « thérapie génique » - puisque c’est d’elle qu’il s’agit – a été déclarée en état de mort clinique dans les toutes premières années du XXIe siècle. On avait rêvé. On y avait cru. On en avait parlé plus qu’on ne l’avait vu agir. Trop beau, trop complexe. Trop dangereux sans doute aussi. Et l’Arlésienne est repartie dans le maquis de l’illusion scientifique.

    Mais la recherche progresse ; dans les mille et une...

    Voir le DOSSIER CRISPR-Cas9 en ligne

  • Plaidoyer du pape en faveur d'un meilleur accès aux thérapies cellulaires

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    Le Pape François plaide pour un meilleur accès aux thérapies cellulaires

    (Radio Vatican) Le 3e congrès international sur les progrès de la médecine régénérative et son impact culturel sur la société se poursuit au Vatican. Cet évènement est organisé par le département Science et foi du Conseil pontifical pour la culture, en partenariat avec la fondation américaine Stem for life, qui promeut les thérapies cellulaires éthiques, pour lutter contre les maladies à travers les recherches sur les cellules souches adultes. Les membres de ce congrès ont été reçus ce vendredi matin, 29 avril 2016, par le Pape François dans la salle Paul VI. Le Saint-Père a plaidé pour un meilleur accès au soin et pour le développement d’une recherche qui mette en valeur la dignité de la personne humaine.

    Les précisions d’Olivier Bonnel

    Le Pape invite à faire plus pour faciliter l’accès aux soins pour les plus vulnérables, les enfants en particulier touchés par des maladies rares.

    «On ne prête souvent pas suffisamment attention à ces patients parce qu’on n’entrevoit pas de retour sur les investissements fait en leur faveur», déplore François, qui a salué les membres de ce congrès en expliquant que leurs travaux prenaient une dimension significative dans le cadre de l’année de la miséricorde.

    Le Pape encourage le travail de tous ceux qui sont engagés dans le domaine de la médecine régénérative, et les a invité à mettre en avant trois aspects :

    -la sensibilisation d’abord, il est fondamental de« promouvoir l’empathie dans la société, afin que personne ne soit indifférent à l’aide du prochain».

    -la recherche ensuite ; le Pape souhaite voir se développer «des parcours scientifiques interdisciplinaires, qui fassent une place constante à la protection de la vie et la dignité de la vie humaine».

    Enfin, le Souverain Pontife invite à assurer l’accès aux soins, expliquant une nouvelle fois qu’il faut s’opposer à une «économie de l’exclusion», qui fait de nombreuses victimes «quand le mécanisme du profit prévaut sur la valeur de la vie humaine».

    Face à ces défis a conclu le Pape, «nous sommes ainsi appelés à faire connaitre le problème des maladies rares à une échelle mondiale, à promouvoir une meilleure législation et un changement de paradigme économique, mais aussi à assurer un accès aux soins à ceux aux victimes de ces pathologies».