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Sciences - Page 20

  • Le développement du cerveau pendant la grossesse ne se fait pas de la même façon chez les garçons et les filles

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    « LES DIFFÉRENCES CÉRÉBRALES ENTRE LES SEXES COMMENCENT DÈS L'UTÉRUS » AFFIRME UNE ÉTUDE AMÉRICAINE

     de genethique.org 

    Une étude américaine affirme que le développement du cerveau pendant la grossesse ne se fait pas de la même façon chez les garçons et les filles. Pour le professeur Moriah Thomason, chercheur à l'Université de New York et principal auteur de l’étude, c’est une « preuve que les filles et les garçons naissent différents ».

    Son équipe de chercheurs a étudié le développement cérébral de 118 fœtus pendant le deuxième trimestre de grossesse, et identifié des « différences notables » au niveau de la connectivité du cerveau en développement entre le groupe des fœtus de sexe masculin et celui des fœtus de sexe féminin. Le professeur Thomason affirme que la principale différence réside dans la connectivité entre les zones distantes dans le cerveau : les cerveaux des filles fabriqueraient des réseaux « de plus longue portée », quand les cerveaux masculins seraient « plus sensibles aux influences environnementales ». L’étude américaine, publiée dans la revue Developmental Cognitive Neuroscience, conclut que « les différences cérébrales entre les sexes commencent dès l'utérus ».

    Sources: Daily Mail (25/03/2019)

    Photo : Pixabay/DR

  • Théorie de l´évolution, récit de la Création : comment éclairer les jeunes ?

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    De KTO TV :

    « Bonjour Père, pourquoi ... ? » Cette semaine, l´abbé Pierre-Hervé Grosjean répond en 3 mn à la question de Colette, 71 ans : « Je vous écris de La Réunion. Beaucoup de jeunes se fient à la théorie de l´évolution plus qu´au récit biblique de la Création, en raison de ce qu´on leur apprend à l´école. Cela change tout pour le chrétien, n´est-ce pas ? Car si on ne retient pas la notion de péché originel, comment comprendre la mort de Jésus sur la Croix pour nous sauver ? Comment éclairer les jeunes sur cette question ? » Pour envoyer vos questions aux Padres, envoyez vos questions à pourquoipadre@ktotv.com
  • L'illusion du transhumanisme

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    Du site d'Alliance Vita :

    La vie est sous pression, les technologies impactent fortement la nature et notre nature humaine. Olivier Rey, mathématicien et philosophe, chercheur au CNRS, alerte sur l’illusion de toute puissance que véhicule le transhumanisme. La condition supérieure de l’homme augmenté cache un état de dépendance et d’asservissement de l’homme à la technologie.

     :

    Entré au CNRS en 1989 dans la section "mathématiques", matière qu'il a enseigné à l'Ecole polytechnique jusqu'en 2003, il s'est également intéressé au statut des sciences et au rôle qu'elles jouent au sein de la société moderne, et a rejoint en 2009 la section "philosophie" du CNRS. Il enseigne aujourd'hui à l'Université Panthéon-Sorbonne. Il a publié plusieurs ouvrages dont Une folle solitude, le fantasme de l'homme auto-construit (2006), Après la chute (2014), Une question de taille (2014), Leurre et malheur du transhumanisme (2018). Il a publié plusieurs ouvrages dont Une folle solitude, le fantasme de l’homme auto-construit (2006), Après la chute (2014), Une question de taille (2014), Leurre et malheur du transhumanisme (2018).

  • Fédération One of us : résister à la déshumanisation

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    « ONE OF US » : RÉAFFIRMER LA LÉGITIMITÉ DE L’HOMME

    Gènéthique vous informe (genethique.org)

    L’Europe a été le ferment de valeurs humaines qui ont permis le développement d’une civilisation dont les bases ont été durablement compromises et qui menace aujourd’hui de s’effondrer. L’initiative citoyenne européenne One of us, devenue Fédération One of us, lançait le 23 février dernier au Sénat une plateforme culturelle pour répondre au défi anthropologique de ce temps.

    Lancée en mai 2012, l’initiative citoyenne européenne One Of Us rassemblait la signature de près de 2 millions d’Européens. Ils demandaient à la Commission Européenne de protéger l’embryon humain, de s’opposer à sa destruction, notamment à des fins de recherche. Aujourd’hui, la Fédération One of Us regroupe 40 associations issues de 15 pays européens. A l’heure où l’Europe se trouve à un tournant de civilisation, elle lançait le 23 février dernier au Palais du Luxembourg à Paris, une plateforme culturelle. L’objectif, explique Jaime Mayor Oreja, président de la Fédération One of Us, ancien ministre (Espagne) et ancien membre du Parlement européen, est de rassembler des intellectuels de tous pays « pour une Europe respectueuse de la dignité humaine ».

    Libérer les intelligences

    Cette plateforme culturelle, explique le philosophe Rémi Brague, membre de l’Institut de France, « veut tirer au clair la conception de l’homme sur laquelle repose notre civilisation »[1]. La crise que traverse l’Europe est en effet anthropologique. Pour y faire face, les différents adhérents veulent « promouvoir la vie humaine dans toutes ses dimensions en redonnant force aux principes et aux idéaux qui ont permis la naissance et la continuation de la civilisation européenne ». Si « aujourd’hui, ce pour quoi nous nous engageons, la vie, la raison, la liberté, l’égale dignité de tout homme de sa conception à sa mort naturelle, pourrait passer pour des évidences », explique Remi Brague, il constate que « nous vivons à une époque où il faut réaffirmer ces évidences ». Pour cette raison, il est nécessaire de « libérer les intelligences ». En effet, partout « on peut sentir une sorte de terreur intellectuelle en faveur de certaines représentations du monde et de l’homme ». Une terreur « soft », précise l’intervenant qui déplore que « chaque fois que l’on parle d’un débat « sans tabous », il y a fort à parier que cela veuille dire que toutes les questions seront abordées — à l’exception, bien entendu, de celles qui pourraient fâcher ».

    Les questions qui sont menacées de ne plus pouvoir être formulées sont nombreuses explique Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, et les fondements font l’objet de stupéfiants détournements : « La procréation est-elle un marché comme les autres ? Pourquoi pas si ça peut aider. L’embryon humain est-il respectable ? Pas plus qu’un matériau de laboratoire. L’avortement de tous les handicapés est-il légitime ? C’est un « ordre établi » compatible avec la prohibition de l’eugénisme. Mais les lois ne sont-elles pas respectées ? ». Jean-Marie Le Méné déplore que « pour être en règle, on change la règle ». Mais aujourd’hui, « le problème est bien plus profond que l’écume de ces controverses, c’est celui de la légitimité de l’humain. L’humain jouit-il encore d’une quelconque prééminence dans le grand foisonnement du vivant ou l’étalage de la technique ? ».

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  • Sur quelle conception de l’homme notre civilisation se base-t-elle ?

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    Du site genethique.org :

    LA RÉVOLUTION ANTHROPOLOGIQUE

     

    A l’occasion du colloque organisé au Sénat, le 23 février 2019, par la fédération européenne One of Us, quarante organisations issues de dix-neufs pays ont lancé une plateforme culturelle qui, selon les termes du philosophe Rémi Brague, « veut tirer au clair la conception de l’homme sur laquelle repose notre civilisation ». Le Professeur Assuntina Morresi, neurochirurgien, professeur associé de chimie physique à l'Université de Pérouse, membre du Comité national de bioéthique italien, chroniqueuse à l’"Avvenire", est revenue sur les enjeux anthropologiques majeurs que les sociétés européennes doivent affronter.

    Il n’y a pas de doute : la révolution anthropologique affecte notre société chaque jour davantage. Les fondations de l’être humain sont passe d’être redessinées. Elles se modifient en général au fur et à mesure de l’apparition des nouvelles technologies biomédicales. L’ancienne utopie d’un « nouvel homme » que nous avons dramatiquement expérimentée durant les totalitarismes du dernier siècle est en train de revenir sous la forme de la technoscience. Les hommes conçoivent une nouvelle idée de l’être humain non plus par le biais des essais sociaux expérimentés avec le nazisme ou le communisme, mais en utilisant des applications technologiques sophistiquées.

    La PMA, un engrenage

    Le cœur de cette nouvelle approche est certainement la naissance de Louise Brown, il y a 41 ans, première née d’une conception in vitro.

    Merci à la FIV, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il a été possible pour une femme de donner la vie à un enfant qui n’était pas le sien. En fait, ce n’était pas le cas de Louise Brown. Mais au moment précis de sa naissance, il est devenu extrêmement clair pour tous que sa naissance ouvrait la voie au transfert dans le ventre d’une femme d’un embryon conçu in vitro avec les ovocytes d’une autre femme.

    La science a de cette façon jugé qu’il n’y avait pas une façon unique de devenir mère. Aujourd’hui, un enfant peut avoir deux types de mères : génétique et gestationnelle. Et il n’y a aucun critère pratique pour déterminer qui est la vraie mère : juste un contrat, comme celui connu sous le nom de consentement éclairé, supposé déterminer qui est la mère légale de l’enfant.

    La fécondation hétérologue est celle où la mère qui donne naissance est aussi celle qui élève l’enfant. Dans ce cas, la mère génétique est une simple « donneuse » de gamètes. Si la femme qui donne la vie abandonne l’enfant à sa mère génétique, ou à une troisième mère, ce sera un cas de « ventre-à-louer ».

    Une parentalité fondée sur le contrat

    C’est le point de départ de la grande révolution anthropologique de notre temps : le père biologique reste unique, mais les mères possibles sont deux. Etre parent ne veut plus dire désormais générer physiquement l’enfant, mais avoir l’intention de l’élever. Le problème tient aux parents d’intention, une situation qui génère beaucoup d’implications formelles. Seul un contrat par exemple, peut établir qui sont les parents légaux, qu’ils soient aussi ou non les parents biologiques.

    Devenir parents par contrat a trois conséquences immédiates. La première, c’est que le contrat est habituellement un genre neutre : ce qui importe c’est l’intention commune d’avoir un enfant, et pas le sexe des parents d’intention. La parentalité revendiquée par les couples de mêmes sexes découle de cette condition et engendre de nouveaux modèles de familles, comme les familles arc-en-ciel, qui se diffusent. Par-dessus tout, une idée devient  significativement courante. Elle considère que la famille n’est pas un modèle unique, une identité singulière, comme celle que l’être humain a toujours connue : un homme, une femme qui conçoivent ensemble un enfant. Aujourd’hui, les sociétés proposent des modèles de famille différents : elles dépendent du type de contrat.

    Au centre de cette nouvelle idée de la famille, il n’y a plus l’enfant, avec son droit de grandir entre une mère et un père liés par une relation stable, mais les droits individuels des parents, le droit d’individus uniques, d’élever un enfant, seuls ou ensemble, avec ceux qui en manifestent la volonté.

    La question du mariage entre personnes de même sexe n’est pas un problème moral, mais un problème anthropologique, un problème pour toute la société.

    Une parentalité intentionnelle et… éphémère

    J’ai mentionné trois conséquences de la parentalité d’intention et j’ai expliqué la première. Les deux autres sont aussi anthropologiques. Si vous êtes parents simplement parce que vous avez l’intention d’avoir des enfants, Alors il n’est pas nécessaire…n’est pas nécessaire d’être deux, vous pouvez être beaucoup plus. En Californie par exemple, une loi a jugé depuis 2013 qu’au nom de l’intérêt supérieur des enfants, un juge puisse ajouter un troisième parent.

    Etre parent par contrat signifie aussi que vous ne l’êtes pas pour toujours. Un contrat étant basé sur la volonté des personnes qui le signe, il peut ne pas être valable pour toujours. Un fils peut aussi décider de divorcer de ses parents, il peut dire : « tu n’es plus mon père, tu n’es plus ma mère ». Un contrat peut être rompu, annulé, quand un lien biologique ne peut pas l’être.

    On peut objecter que les technologies de Fécondation in Vitro affectent seulement une minorité de personnes. Mais nous savons que les lois ont déjà changé dans de nombreux pays occidentaux, spécialement en Europe, parce que les références anthropologiques du modèle de famille ont changé.

    L’ « hiver démographique » de l’Europe

    En même temps, nous expérimentons des transformations démographiques significatives : diminution des mariages, augmentation des divorces, augmentation du nombre de naissances hors mariage, baisse du nombre de naissances en Europe. Le continent est témoin d’un « hiver démographique ».

    La situation générale est sérieusement alarmante. L’idée de la famille, telle que nous avons été habitués à la penser, vit une période de très grande fragilité et le nouveau modèle anthropologique qui émerge n’arrange pas la situation.

    Nous devons tout d’abord être conscients de la grande révolution anthropologique en cours. La fragilité des familles est la fragilité de notre société. Je pense que les citoyens européens devraient avoir conscience de cette grande transformation qui affecte notre société et des conséquences qui l’accompagnent.

  • Contre la science, l'Eglise ?

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    De Philippe Maxence sur le site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne" :

    Idées reçues (1/4) : « L’Église est contre la science »

    eglise science
    L'Église est-elle contre la science ? ©M.LINCOLN-CULTURA-GETTYIMAGES

    Contrairement à l’un des clichés les plus tenaces, c’est le christianisme qui a favorisé la naissance et le développement de l’esprit scientifique en Occident.

    C’est l’histoire d’un mariage raté. Ou, plutôt, que l’on s’acharne à présenter ainsi et dont le divorce aurait été prononcé définitivement : celui de la religion et de la science. Qui le dit ? Tout le monde et personne. C’est une idée reçue, un air que l’on respire et, à ce titre, on ne le discute pas.Donc, c’est entendu : l’Église est contre la science. Non seulement hier en condamnant le savant Galilée (1564-1642), mais aussi aujourd’hui en refusant les expérimentations sur les cellules-souches ou en combattant la théorie du genre. Et si elle ne s’oppose pas frontalement à la démarche scientifique, la sienne s’appuie sur des fadaises. Des exemples ? Comment, après Darwin, imaginer que nous puissions descendre d’un couple unique ?

    Depuis le siècle dit « des Lumières », la foi catholique est assimilée à l’obscurantisme. « L’ignorance et la peur, voilà les deux pivots de toute religion », affirme ainsi le baron d’Holbach. Mais avec le mépris qui les caractérise, les philosophes des Lumières bégayaient déjà de vieilles rengaines. Dans son célèbre Discours contre les chrétiens, le philosophe Celse (IIe siècle), par exemple, les accuse de recruter parmi les incultes : « Ils ne veulent et ne savent gagner que les niais, les âmes viles et imbéciles, des esclaves, de pauvres femmes et des enfants ».

    Plus près de nous, le biologiste Richard Dawkins affirme que « la religion est corrosive envers la science ». Un état d’esprit que résume bien ce propos de Nietzsche : « En réalité, il n’existe ni parenté, ni amitié, ni même hostilité entre la religion et la vraie science : elles vivent sur des planètes différentes ».

    Mais est-ce si sûr ? Bien avant les Lumières, les moines copistes transmettent le savoir. Les bâtisseurs de cathédrale témoignent d’une connaissance inégalée en matière de résistance des matériaux. C’est dans une Europe chrétienne que Léonard de Vinci déploie son génie universel. Auteur des Pensées, Blaise Pascal est aussi l’inventeur de la première machine à calculer. Il publie également un traité de géométrie projective et développe une méthode de résolution qui donnera naissance par la suite aux calculs des probabilités. Hasard ? Pas vraiment ! En se dégageant peu à peu d’une interprétation littérale de la Bible, en distinguant les modes de procéder propres à chaque science, l’Église a fait éclore un climat favorisant la recherche. Tout simplement parce qu’elle cultive le goût de la vérité.

    « L’affaire Galilée » est complexe

    Oui, mais il y a « l’affaire Galilée » ! Rompant avec la théorie géocentrique du système solaire, qui place la Terre en son centre, au profit d’une théorie héliocentrique, qui postule que le Soleil en constitue le centre, le savant renverse entièrement les schémas intellectuels de l’époque. Mais il n’est pas le premier. Avant lui, le chanoine Nicolas Copernic avait défendu la théorie de l’héliocentrisme. Lui-même avait des prédécesseurs. C’est ainsi que le philosophe et historien des sciences Thomas S. Kuhn remarque que « du fait que Copernic commença là où Ptolémée s’était arrêté, beaucoup de gens conclurent que la science fut inexistante au cours des siècles qui séparent la vie de ces deux hommes. En fait, l’activité scientifique, bien qu’intermittente, fut très intense et joua un rôle essentiel dans la préparation du terrain qui permit à la révolution copernicienne de commencer et de s’imposer ». Or, tous les scientifiques ne furent pas, comme Galilée, condamnés par l’Église.En fait, « l’affaire Galilée » est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Le savant n’a pas seulement affirmé une théorie scientifique. Très vite, à partir de celle-ci, il a débordé sur le champ théologique. Sortant de son domaine d’excellence, il a rencontré une forte opposition cléricale qui a conduit à sa condamnation.

  • L'Université de la Vie 2019 "La vie à tout prix?" est en ligne sur le site d'Alliance Vita

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    C'est ici : http://www.universitedelavie.fr/mediatheque/

  • L’évolution, théorie scientifique ou dogme scientiste ? Bruxelles, conférence de Stéphane Mercier le 19 février

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    image.jpg« L’évolution » | Conférence de Stéphane Mercier : 19 février

    Bienvenue à la prochaine conférence de Stéphane Mercier :

    L’évolution, théorie scientifique ou dogme scientiste ?

    Platon déjà notait que ceux qui emploient les mêmes mots en leur donnant un sens différent s’engagent inéluctablement dans un dialogue de sourds.
    De quoi parle-t-on quand on évoque l’évolution ? L’évolution est-elle l’antithèse de la création ? Et d’ailleurs, croire en la Création et être « créationniste », est-ce la même chose ?
    Le plus intriguant, philosophiquement parlant, est le dogmatisme passionné qui semble interdire tout débat en la matière, comme s’il était dangereux de seulement poser des questions et d’attendre des réponses convaincantes…


    Inscriptions ici : http://bit.ly/philoBXL-in 
    ENTRÉE LIBRE - Parking gratuit

    ADRESSE
    Maison du Roy d’Espagne - Grand-Place 1, 1000 Bruxelles - Salle à l’étage

    Prochaines dates :
    - 19 février: L’évolution
    - 12 mars : Moïse ou Platon ?
    - 23 avril : Les goûts et les couleurs
    - 21 mai : Mauvais genre
    - 18 juin : «  Vous serez comme des dieux »
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    Twitter : https://twitter.com/philoBXL 
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  • Les interrogations métaphysiques de d'Ormesson

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    Une chronique de Louis Cornellier sur le site "Présence" (Canada) :

    D’Ormesson métaphysique

    «Ainsi, «Christ Jésus» auront été les deux derniers mots publics écrits par Jean d’Ormesson», remarque Louis Cornellier.

    «Ainsi, «Christ Jésus» auront été les deux derniers mots publics écrits par Jean d’Ormesson», remarque Louis Cornellier.   (Pixabay)

    Ainsi, «Christ Jésus» auront été les deux derniers mots publics écrits par Jean d’Ormesson. Un hosanna sans fin (Héloïse d’Ormesson, 2018), son essai posthume, se termine, en effet, sur un éloge de Jésus, qui «a laissé une trace éclatante dans l’esprit des hommes».

    Cela peut surprendre. Quelques pages plus tôt, l’écrivain avoue à ses lecteurs que la grâce divine ne l’a jamais touché et «que Dieu, la nécessité, le hasard ou l’hérédité [lui] ont refusé le don de la foi». Pourtant, à l’heure ultime, avant de mourir à l’âge de 92 ans, l’agnostique qu’il est consacre son dernier souffle à dire son admiration et son amour pour le Christ.

    Étonnant, peut-être, mais ni incompréhensible et ni déraisonnable. Sobrement, sans circonvolution, dans une langue épurée dénuée de prétention philosophique, d’Ormesson, dans cet Hosanna sans fin, exprime le cœur de notre angoisse métaphysique, et c’est très beau. «Nous ne savons ni d’où nous venons, ni pourquoi nous sommes là, ni surtout ce que nous allons devenir dans un avenir plus ou moins proche, mais en tout cas inéluctable. Il n’y a pas d’autre question que celle-là.»

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  • Ce que révèle l'archéologie au sujet de l'histoire de Jésus

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    De NATIONAL GEOGRAPHIC (via le site de France Catholique

    La véritable histoire de Jésus : ce que révèle l’archéologie

    par Kristin Romey

    La majorité des archéologues ne doutent plus de l’existence du personnage historique de Jésus. Au fil des fouilles en Terre sainte, son portrait s’affine. Kristin Romey nous emmène dans un jeu de piste vieux de vingt siècles.

    Le bureau d’Eugenio Alliata à Jérusalem évoque n’importe quelle officine d’archéologue qui préfère le travail de terrain. Sur les étagères surchargées, des relevés de fouilles côtoient des mètres rubans et d’autres outils. Rien de bien différent des bureaux de tous les archéologues que j’ai pu rencontrer au Moyen-Orient, à deux détails près : Alliata porte l’habit couleur chocolat des franciscains, et son quartier général se trouve dans le monastère de la Flagellation. Selon la tradition de l’Église, le monastère fut bâti à l’endroit même où Jésus-Christ, condamné à mort, fut flagellé par les soldats romains et couronné d’épines.

    https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2018/12/la-veritable-histoire-de-jesus-ce-que-revele-larcheologie

  • Que sera l’humanité à l’ère des robots et des êtres scientifiquement modifiés ?

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    LE TRANSHUMANISME SIGNERA-T-IL LA FIN DE L'HUMANITÉ ?

     de gennethique.org

    Que sera l’humanité de demain « à l’ère des robots et des êtres scientifiquement modifiés ? » L’écrivain Sébastien Lapaque s’inquiète « du profond dégoût de notre humanité, de l’homme tel qu’il est » que véhicule le Transhumanisme. Une inquiétude que partage Olivier Rey qui constate que « ceux qui se disent transhumanistes entendent en finir avec l’humanité telle que nous la connaissons, ou la réduire à la condition peu enviable de ‘chimpanzés du futur’ ». Aussi, « les humains qui souhaitent que l’humanité continue sont obligés de prendre en compte l’existence de ceux qui veulent leur faire la peau ».

    Dans leur démarche, les transhumanistes en évitant de se confronter aux grandes questions existentielles : « A qui appartient-il de vivre ? Qu’est-ce que la vie ? » vont « contourner l’angoisse de vivre et de mourir qui nous tenaille », explique Sébastien Lapaque. « Ils ont une conception désespérée de la vocation de l’homme ! »

    « En vérité », commente Olivier Rey, « les promesses les plus spectaculaires des transhumanistes, comme la mort de la mort, ne sont que des leurres jetés dans l’espace public pour arracher le consentement des populations à son asservissement toujours plus complet aux dispositifs technologiques, et aux firmes qui les contrôlent. En fait de ‘santé’ par exemple », continue le philosophe, « nous resterons mortels, mais au prétexte d’augmenter notre longévité, la ‘transhumanisation’ ambiante nous habituera à être en permanence monitorés – afin que des algorithmes déduisent à chaque instant, de nos paramètres physiologiques transmis en temps réel, les aliments convenablement dosés à absorber, les médicaments à prendre, les activités auxquelles nous adonner, etc. ». Olivier Rey conclut : « C’est se réduire, pour une vie plus longue, à un ersatz de vie ». Par ailleurs, « l’hybridation avec la machine prônée par les transhumanistes est la négation même de la santé : pareille ‘cyborgisation’ nous ravalerait tous au statut de patients des services hospitaliers de soins intensifs, qui ne doivent leur survie qu’à un branchement permanent sur un appareillage sophistiqué ».

    Sources: Le Figaro magazine, Eugénie Bastié et Alexandre Devecchio (07/12/2018)

  • Quand un chercheur chinois affirme avoir contribué à la naissance de bébés génétiquement modifiés

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    De Sixtine Chartier sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    Bébés génétiquement modifiés : quelles implications éthiques ?

    Un chercheur chinois affirme avoir contribué à la naissance de bébés génétiquement modifiés. Une grande première qui suscite de vastes questions éthiques... et des doutes. L'université du chercheur ne soutient pas la démarche et conteste ses méthodes.

    [L'article a été modifié suite à la publication du communiqué de l'Université de Shenzhen.]

    Les premiers « bébés OGM » de la planète seraient nés en Chine. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le scientifique chinois Hé Jiankui, de l'Université de Shenzhen, dont les propos ont été rapportés par l’agence américaine Associated Press, le 26 novembre. Cette annonce n'a cependant fait l'objet d'aucune publication scientifique, ce qui signifie qu'elle n'a pas été vérifiée de façon indépendante par la communauté des chercheurs. Il s’agirait de jumelles dont l’ADN a été modifié afin de les rendre résistantes au virus du SIDA.

    Le chercheur chinois dit avoir utilisé la technique CRISPR-Cas9, plus connue du grand public sous le nom de « ciseaux génétiques » pour parvenir à ses fins. Une méthode, peu coûteuse et relativement facile à mettre en place, qui fait beaucoup parler d’elle depuis quelques années. Utilisée jusque-là au niveau expérimental, son application clinique n’avait jamais été réalisée. Autrement dit, les embryons humains modifiés n’étaient jamais réimplantés dans un utérus en vue d’une naissance. Ce serait désormais chose faite.

    La communauté scientifique a accueilli cette annonce avec une grande circonspection, à commencer par l'université de Shenzhen, dont est issu le chercheur. Dans un communiqué publié le 26 novembre, elle a affirmé avoir été « profondément choquée par cet événement ». « La recherche a été conduite en dehors du campus et n'a été signalée ni à l'université ni à son département », poursuit le communiqué, mentionnant que He Jiankui était en congé sans solde depuis février 2018 et jusqu'à janvier 2021. Elle regrette par ailleurs que le chercheur, en utilisant CRISPR-Cas9 pour modifier des embryons humains ait « sérieusement violé l'éthique académique et les codes de conduite ».« Je suis favorable à un moratoire sur l'implantation d'embryons modifiés », a réagi Feng Zhang, membre du Broad Institute du MIT et d'Harvard et un des co-inventeurs de la technique de modification du génome CRISPR-Cas9, dans la revue MIT Technology« Profondément préoccupé », il a également estimé que les risques de l'expérimentation surpassent les bénéfices. À la veille du deuxième sommet international sur l’édition du génome humain, à Hong Kong, la discussion entre scientifiques devrait s'intensifier.

    Avons-nous basculé dans une nouvelle ère ? Nous avons listé les cinq questions majeures que posent l'application clinique de cette technique scientifique :

    >>> Les 5 problèmes éthiques posés par la modification génétique d'embryons humains