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Sexualité - Page 61

  • Théorie du genre, trans, homos : les propos du pape dans l'avion au retour de son voyage en Azerbaïdjan

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    De Jean-Marie Guénois sur le figaro.fr :

    Le Pape dénonce un manuel français de collège qui promeut la théorie du genre

    Au retour de son voyage en Géorgie et en Azerbaïdjan, le pape François s'est attaqué, devant la presse, à la «colonisation idéologique» de la «théorie du genre» quand elle devient «une doctrine». Mais il a aussi parlé des «transsexuels» et des «homosexuels».

    Au retour d'Azerbaïdjan, le pape François a précisé devant les journalistes qui l'accompagnait ce qu'il avait voulu dire, samedi, en parlant de «guerre mondiale contre le mariage» à propos de la diffusion de la «théorie du genre». Une occasion pour lui de raconter une histoire où il a cité le témoignage d'un père de famille «français» qui a constaté que son enfant de dix ans voulait devenir une «fille»: «Ce que j'ai critiqué [samedi, ndlr] a dit François, est la mal qu'il y a dans le fait d'ériger la théorie du genre en doctrine. Un papa français m'a raconté qu'un soir, en famille (…). Il demande à son fils de 10 ans: ‘que veux-tu faire quand tu seras grand?». «Etre une fille!» lui répond l'enfant. Le papa s'était alors rendu compte que dans les livres du collège, on enseignait la théorie du genre. Ceci est contre les choses naturelles! Pour une personne, une chose est d'avoir cette tendance, cette option, et même de changer de sexe, autre chose est de faire l'enseignement dans les écoles sur cette ligne, pour changer la mentalité. C'est cela que j'appelle la colonisation idéologique.»

    François avait commencé sa réponse par ce rappel: «L'image de Dieu n'est pas l'homme, mais l'homme et la femme, ensemble. Ils sont une seule chair quand ils s'unissent. Voilà la vérité! Quand on détruit cela, on salit l'image de Dieu.» Il avait conclu par cette remarque: «Il y a une guerre mondiale contre le mariage et nous devons être attentifs à ne pas laisser ces idées entrer en nous.»

    «Jésus ne se retire pas et ne dit pas ‘va-t-en' parce que tu es homosexuel»

    A propos des transsexuels, le pape a raconté cette expérience: «J'ai reçu l'année dernière une lettre d'un espagnol qui racontait son enfance. C'était une fille mais il se sentait garçon. Quand il a eu une vingtaine d'années il a confié à sa maman qu'il désirerait faire une opération chirurgicale pour changer de sexe. Sa mère lui a demandé de ne pas le faire tant qu'elle serait vivante. Elle est morte ensuite. Sa fille a fait l'intervention (…). L'évêque l'a accompagné. C'était un bon évêque qui ‘perdait' du temps pour accompagner cet homme. «Il» a changé son identité civile. «Il» s'est marié. Et m'a demandé - «lui» qui était «elle» - de pouvoir venir me voir avec son épouse. Je les ai reçus. Ils étaient contents. Dans le quartier où ils habitaient, vivait un vieux prêtre de plus de 80 ans mais quand le nouveau prêtre voyait ce couple, il leur criait, «vous irez en enfer». Quand ils rencontraient le vieux prêtre, lui leurs disait ‘pourquoi tu ne confesses pas? Viens et tu pourras communier».

    Et François de conclure «Vous comprenez? La vie est la vie. Et les choses doivent se prendre comme elles viennent. Le péché est le péché. Les tendances ou les déséquilibres hormonaux créent tant de problèmes et nous devons être attentifs. Il ne s'agit pas de dire, ‘faisons de même', ‘non, non!' Mais il faut accompagner chaque cas, discerner et intégrer. C'est ce que ferait Jésus aujourd'hui. Mais, s'il vous plait, n'écrivez pas ‘le pape va sanctifier les trans'! S'il vous plait, non! C'est un problème de morale, c'est un problème humain et il faut le résoudre comme l'on peut, toujours avec la miséricorde de Dieu, avec la vérité et avec toujours le cœur ouvert.»

    A propos des homosexuels cette fois, le pape a précisé: «J'ai accompagné dans ma vie de prêtre, d'évêque, mais aussi de pape, des personnes avec des tendances homosexuelles et aussi avec des pratiques homosexuelles. On s'est approché du Seigneur mais certains ne le pouvaient pas. Je ne les ai jamais abandonnés. Les personnes doivent être accompagnées comme Jésus les accompagnait. Quand une personne est dans cette condition et qu'elle arrive devant Jésus, Jésus ne se retire pas et ne dit pas ‘vas-t-en' parce que tu es homosexuel.»

    Il expliqué, pour finir, pourquoi il avait autorisé que le début du procès de béatification du Père Hamel n'attende pas le délai de cinq années requis par le droit canon: «L'intention est de faire les recherches nécessaires et de voir si les raisons de le faire (la béatification, ndlr.) sont réunies. Nous devons chercher les témoignages pour ouvrir le procès. Il ne faut pas les perdre. C'est très important parce que les témoignages sont tout frais, c'est ce que les gens ont vécus. Avec le temps, l'un meurt, l'autre ne se souvient plus».

  • La contraception réduit-elle le nombre d'avortements ?

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    Lu sur genethique.org ("le coin des experts") :

    LA CONTRACEPTION RÉDUIT LE NOMBRE D'AVORTEMENTS ? RÉPONSE D'EXPERTS

  • 26 septembre : Journée mondiale de la contraception; quand les femmes se réveilleront-elles ?

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    D'Aleteia.org

    Vidéo. Contraception : quand est-ce que les femmes se réveilleront ?

    À l'occasion de la journée mondiale de la contraception découvrez le message de Thérèse Hargot, sexologue et philosophe.

    En cette journée mondiale de la contraception, Thérèse Hargot, sexologue qui intervient en milieu scolaire depuis une dizaine d’années, propose qu’on arrête de culpabiliser les femmes qui sont très souvent les seules à gérer la contraception. Bien que pratique, elle nous informe que la pilule n’est pas notre meilleure alliée pour autant.

    En tant que nana, on opte rapidement pour une méthode contraceptive, souvent hormonale, de type pilule, stérilet, implant, pour avoir des relations sexuelles en étant (presque) libérée du risque de tomber enceinte. Quand on n’a pas encore envie d’avoir des mômes, c’est la solution idéale. Pourtant la technique n’est pas imparable non plus.

    Avec la pilule, on se pense safe, à tel point qu’on fait confiance à un cachet, sans essayer de comprendre ce qu’il se passe dans notre corps, en plus de nous rendre dépendante du corps médical comme si nous étions malade.

    Mais en vérité, “être libre” ça va avec “être autonome”. Et pour cela, on a besoin de deux choses : connaître notre corps et notre cycle, pour avoir le pouvoir sur notre fécondité. Thérèse Hargot rappelle également qu’il est important que l’homme soit intégré dans la gestion de la contraception, car un enfant ça se fait à deux. On est bien contentes d’entendre que ce n’est pas qu’une affaire de femmes.

    D’autre part, il n’y a pas de vie sexuelle sans désir. Naturellement, la libido fluctue en fonction du cycle. Le problème de la contraception hormonale, c’est qu’elle maintient notre libido à un faible niveau car elle empêche l’ovulation qui est la phase où elle est la plus active. Okay, maîtriser la contraception naturelle n’est pas donné à tout le monde… Mais ça serait quand même bien d’avoir une contraception qui permet de nous connaître et surtout qui respecte notre corps.

  • François et Amoris laetitia : for interne et for externe

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    Lu sur le site de « riposte catholique » :

    La récente réaction du pape François à un document de l’épiscopat argentin concernant l’interprétation de l’exhortation apostolique Amoris Lætitia perturbe. Pour La Vie Mgr Aillet explique :« Là où beaucoup se situaient, en amont de cette intervention pontificale, dans la logique du permis ou du défendu, qui est celle de la discipline sacramentelle, c’est-à-dire du for externe régi par la loi canonique en vigueur, ordonnée au Bien commun de l’Église, le pape se situe là où il n’était pas attendu, c’est-à-dire précisément au for interne, dans le colloque intime avec le prêtre, qui est le lieu par excellence du discernement des cas particuliers ».

    « Sans remettre en cause la loi canonique, le pape insiste sur une pastorale du discernement et de l’accompagnement des processus de croissance, pour une meilleure intégration des fidèles concernés. S’il s’agit de se déterminer sur un état de vie ou une situation objective, alors la loi canonique oblige toujours. Et en l’occurrence, le Pape François n’a pas changé la discipline sacramentelle de l’Église rappelée par ses prédécesseurs. »

    « Si l’on vient à reconnaître des limitations qui atténuent la responsabilité et la faute, alors demeure la nécessité que cela se fasse de manière privée, pour que les fidèles ne soient pas induits en erreur sur l’indissolubilité du mariage ». « Le pape lui-même n’a-t-il pas pris soin de préciser qu’il ne fallait pas attendre de ce document une nouvelle législation de type canonique applicable à tous les cas ? » 

    Sur l’importance de la lettre du pape, Mgr Marc Aillet ajoute :

    « ils ne sauraient en aucun cas se substituer à elle et encore moins nous dispenser de la lire avec attention et dans le contexte de l’enseignement du Magistère qui l’a précédée ».

    Ref. François et Amoris laetitia : for interne et for externe

    JPSC

  • Amoris laetitia : quelle exégèse ?

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    A propos du chapitre 8 de cette Exhortation papale consécutive aux deux synodes sur la famille, notre confrère théologien et grégorianiste du site « Pro Liturgia » (http://www.proliturgia.org/) note, non sans humour, cette exégèse diffusée par les évêques argentins de la région de Buenos Aires :

    "Les évêques de la région de Buenos Aires (Argentine) ont envoyé aux prêtres de leur diocèse un communiqués exposant des “critères de base pour l’application du chapitre 8 d’Amoris laetitia” touchant à la question de l’accès à la communion eucharistique pour les “divorcés-remariés”.

    Voici deux points du communiqué des évêques de la région de Buenos Aires :

    “Point n° 5. Lorsque les circonstances concrètes d’un couple le rendent possible, spécialement lorsque les deux sont chrétiens et engagés sur un chemin de foi, on peut leur proposer l’effort de vivre dans la continence. Amoris laetitia n'ignore pas les difficultés de cette option et laisse ouverte la possibilité d’accéder au sacrement de la réconciliation en cas de défaillance par rapport à cet engagement.

    Point n°9. Il peut être opportun qu’un éventuel accès aux sacrements se réalise de manière discrète (...). Mais en même temps il ne faut pas laisser d’accompagner la communauté pour qu'elle grandisse dans l'esprit de compréhension et d'accueil, sans que cela implique de créer des confusions quant à l’enseignement de l’Eglise à propos du mariage indissoluble (1). La communauté (2) est un instrument de la miséricorde qui est imméritée, inconditionnelle et gratuite.”

    Le Pape François a félicité les évêques argentins pour leur analyse et a précisé qu’elle constituait la seule façon de comprendre Amoris laetitia.

    Pour être honnête, il faut quand même dire que la majorité des “divorcés-remariés” se moque bien de ces directives : comme la plupart des fidèles catholiques, ils ne savent plus ce qu’est vraiment l’Eucharistie. Ce qu’on peut facilement constater aux messes de mariages ou de funérailles où tout le monde communie “par sympathie” pour le couple ou la famille.

     

    (1) Autrement dit, il faut conserver l’enseignement de l’Eglise mais en précisant qu'il est désormais facultatif.

    (2) C’est désormais la communauté - et non plus le ministre ordonné - qui est l’instrument du sacrement. On le savait déjà pour l’Eucharistie où c’est la communauté qui dit ce qu’il faut croire et comment il faut célébrer la foi ; on le sait maintenant pour le sacrement du Pardon. On est en plein protestantisme." 

    JPSC

  • L'Eglise luthérienne de Suède et l'ONU unis contre la famille et la vie

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    Du site "Benoît-et-moi" :

    ONU ET ÉGLISE LUTHÉRIENNE ALLIÉS CONTRE LA VIE

    ...pour se faire une idée de la situation qui attend le Pape dans le pays qui héberge "la deuxième plus importante dénomination luthérienne au monde", voici le résumé, paru sur la Bussola, d'un article paru sur le site anglophone pro-vie C-Fam.

    ÉGLISE LUTHÉRIENNE ET ONU ENSEMBLE CONTRE LA FAMILLE ET LA VIE

    Ermes Dovico (20/08/2016) www.lanuovabq.it; traduction sur le site "Benoît-et-moi"

    Une alliance singulière pour faire pression sur les chefs religieux et les convaincre qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre la foi et les nouveaux "droits de l'homme" propagés aujourd'hui, la contraception, l'avortement, l'éducation sexuelle dès l'enfance et la reconnaissance juridique des unions homosexuelles.

    Comme le rapporte Rebecca Oas, de C-Fam, une ONG engagée dans la défense de la vie à naître et de la famille naturelle, les alliés en question sont le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), dont le contrôle des naissances est l'un des objectifs (caché derrière l'expression plus large et plus vague "droits sexuels et de santé reproductive"), et l'Eglise de Suède, qui, avec ses sept millions de membres - selon les chiffres annoncés sur son site Web - est la deuxième plus importante dénomination luthérienne au monde (ndt: article de C-fam ICI).

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  • Genre : quand le pape pourfend "la colonisation idéologique"

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    De Sandro Magister sur son blog chiesa.espresso :

    François le rebelle. Contre la "colonisation idéologique"

    Il s’agit, affirme le pape, de ceux qui enseignent que "chacun peut choisir son sexe". Dans le même temps, les évêques australiens démontrent que l'idéologie du "genre" est en progression partout dans le monde, au détriment des mariages homme-femme

    ROME, le 8 août 2016 – Mettant fin à la consigne de silence qui avait été donnée initialement, le Saint-Siège a rendu publique, il y a quelques jours, la transcription de l’entretien à huis clos que le pape François a eu à Cracovie avec les évêques de Pologne le 27 juillet, premier jour de sa visite dans ce pays  :

    > Rencontre avec les évêques polonais

    L’une des raisons de cette inhabituelle publication "a posteriori" a probablement été la volonté de couper court aux rumeurs concernant le contenu de cet entretien, en particulier à propos de l’accès des divorcés remariés à la communion, en raison de l’opposition massive des évêques polonais à quelque concession que ce soit dans ce domaine.

    En effet, lorsqu’on lit la transcription de ce long entretien, on n’y trouve aucune référence à l’exhortation apostolique "Amoris lætitia" ni aux controverses qu’elle a suscitées.

    En revanche on y découvre, vers la fin, une vibrante harangue du pape contre l'idéologie du "genre", qu’il qualifie de "véritable colonisation idéologique" à l’échelle mondiale.

    Voici, rapporté textuellement, ce qu’il a déclaré :

    "En Europe, en Amérique, en Amérique Latine, en Afrique, dans certains pays d’Asie, il y a de véritables colonisations idéologiques. Et l’une d’entre elles – je le dis clairement avec nom et prénom – c’est le 'genre'  ! Aujourd’hui, à l’école, aux enfants – aux enfants –   on enseigne ceci  : que chacun peut choisir son sexe. Et pourquoi enseigne-t-on cela  ? Parce que les livres sont ceux des personnes et des institutions qui te donnent l’argent. Ce sont les colonisations idéologiques, soutenues aussi par des pays très influents. Et ça, c’est terrible  ! Quand j’ai parlé avec le pape Benoît – qui va bien et qui a une pensée claire – il me disait  : 'Sainteté, c’est le temps du péché contre Dieu Créateur  !'. C’est intelligent  ! Dieu a créé l’homme et la femme  ; Dieu a créé le monde ainsi, ainsi, ainsi… et nous sommes en train de faire le contraire. Dieu nous a donné un état 'inculte', pour que nous le fassions devenir culture  ; mais ensuite, par cette culture, nous faisons des choses qui nous ramènent à l’état 'inculte'  ! Ce qu’a dit le pape Benoît, nous devons y penser  : 'C’est le temps du péché contre Dieu Créateur  !'".

    Le réseau des grands médias a pratiquement passé sous silence ces phrases de François qui, de plus, sont enrichies d’une citation lourde de sens du pape émérite. Il ne faut pas s’en étonner  : c’est ce qui se produit à chaque fois que François tient des propos qui ne sont pas en harmonie avec l’image dominante que les médias donnent de lui, celle d’un pape ouvert à la modernité.

    Mais ces choses-là, il les a bel et bien dites, comme il l’avait déjà fait en d’autres occasions dans le passé. Et on peut présumer qu’elles n’ont pas été bien accueillies par les gens qui, dans l’Église, militent pour une modernisation drastique de la doctrine catholique en ce qui concerne le "genre", l’homosexualité, le "mariage" de personnes du même sexe.

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  • "Nous vivons dans un moment de destruction de l’homme en tant qu’image de Dieu"; le pape dénonce l'enseignement du genre

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    Lu sur lefigaro.fr :

    Le pape regrette l'enseignement du genre

    Le pape François déplore qu'"aujourd’hui, on apprenne à l’école à des enfants -à des enfants! - que tout le monde peut choisir son sexe", dit-il dans un compte-rendu d'une rencontre avec les évêques de Pologne publiée hier et relayée par Le Monde . Il s'agit d'un résumé d'une discussion tenue le 27 juillet dernier, au début de la visite du pape à Cracovie. "Nous vivons dans un moment de destruction de l’homme en tant qu’image de Dieu", estime-t-il.

    François a notamment critiqué les ouvrages de "personnes et des institutions qui donnent de l’argent", fruit d'une "colonisation idéologique" menée par des "pays très influents". Lors d'une tournée en Asie en 2015, il avait d'ores et déjà évoqué l'idée d'une "colonisation". Il s'est d'ailleurs souvent élevé contre la théorie du genre, l'assimilant à une "manipulation éducative".  

    Le pape a cité Benoît XVI, son prédécesseur, lors de cette discussion. " Il me disait: votre Sainteté, c’est l’époque du pêché contre Dieu le créateur. Il est intelligent. Dieu a créé l’homme et la femme. Dieu a créé le monde ainsi et nous faisons le contraire."

  • Sur le chemin des JMJ : le pape François s’exprime après l'assassinat du P. Jacques Hamel, égorgé à l’église où il célébrait la messe

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    Lu sur le site web de « La Libre » :


    pape en pologne.jpg"Le monde est en guerre", mais pas de religions, a déclaré mercredi le pape François, évoquant, à bord de l'avion qui l'amenait en Pologne, l'assassinat la veille d'un prêtre français. "Ce saint prêtre qui est mort au moment où il offrait une prière pour toute l'Eglise", en est une victime, a dit le pape, à propos de l'attaque revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique contre une église en France lors de laquelle un prêtre âgé de 86 ans a été égorgé.

    "Le monde est en guerre parce qu'il a perdu la paix", a dit le souverain pontife aux journalistes. Mais, "quand je parle de guerre, je parle d'une guerre d'intérêts, d'argent, de ressources, pas de religions. Toutes les religions veulent la paix, ce sont les autres qui veulent la guerre", a poursuivi le pape qui entame une visite de cinq jours en Pologne à l'occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ).

    "On répète le terme d'insécurité, mais le vrai terme est la guerre. Depuis longtemps le monde est en guerre fragmentaire. La guerre qui était celle de 1914, puis de 39-45, et maintenant celle-ci. Elle n'est peut-être pas organique, mais organisée, c'est la guerre."

    Après avoir évoqué la mort du prêtre français, le pape a cité d'autres victimes: "combien d'autres chrétiens, innocents, enfants ? ".

    "Pensons au Nigeria. On dit +mais c'est l'Afrique+. C'est la guerre. N'ayons pas peur de dire cette vérité, le monde est en guerre parce qu'il a perdu la paix".

    Faisant allusion aux JMJ, François a dit qu'il fallait espérer que "les jeunes nous diront quelque chose et nous donneront un peu d'espoir en ce moment".

    Ref. Pape François : "Le monde est en guerre, mais pas de religions"

    Les puissances d’argent, la seule explication  ?

    JPSC

     

  • Le Pape François a-t-il fait l’éloge du concubinage ?

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    J'ai vu tellement de fidélité dans ces cohabitations, tant de fidélité. Je suis sûr que ce sont de vrais mariages..." (pape François , discours au congrès ecclésial du diocèse de Rome, Basilique Saint-Jean de Latran, jeudi 16 juin 2016). Sur le site « aleteia », le philosophe Thibaud Collin tente de clarifier la pensée du pape François :

    "L’Église a toujours favorisé la preuve du mariage plus que sa nullité

    Ainsi lorsque le pape François parle de certains concubinages comme étant de « vrais mariages », il désigne probablement par là des cas particuliers où un véritable consentement aurait eu lieu, un réel don de soi réciproque serait vécu dans la fidélité sans que les conjoints se fussent engagés publiquement de manière explicite. Il retrouverait ainsi le principe ancien de la « canonisation » par laquelle l’Église a toujours favorisé la preuve du mariage plus que sa nullité, « couvrant de son manteau les unions qui pouvaient sembler juridiquement boiteuses aux puissances publiques ». Cette vieille tradition du droit canonique a notamment engendré le concept de « mariage présumé », défini comme « un mariage contracté, non par échange explicite du consentement mutuel, mais par échange présumé de ce même consentement ; la présomption de droit est basée sur des probabilités qui excluent toute preuve du contraire ». Reste que le rattachement des propos du pape sur le concubinage à de tels présupposés canoniques semble entrer en tension avec sa propre réforme des procédures de reconnaissance de nullité. Cette réforme a été, en effet, gouvernée par le souhait qu’en raison du conditionnement social et mental actuel (hédonisme, relativisme) la présomption ne profite plus spontanément au mariage ; souhait en cohérence avec l’autre partie des propos de saint Jean de Latran, celle sur la nullité de la grande majorité des mariages.

    La difficulté de traduire de tels propos dans une perspective éducative

    On peut conclure que ces deux énoncés ne sont pas contradictoires à la condition de saisir leur enracinement dans des circonstances sociales et historiques singulières. Cependant leur juxtaposition dans un discours pontifical (de teneur potentiellement universelle) n’apparaît pas comme immédiatement cohérente. Le trouble qu’ils ont suscité chez certains tient à la difficulté de traduire de tels propos dans une perspective éducative. Qu’est-ce qu’un jeune chrétien peut-il penser lorsqu’il lit que le pape considère que le concubinage peut être « un vrai mariage » et que beaucoup de mariages n’en sont pas ? Quelles sont les médiations nécessaires pour qu’un parent restitue la subtilité des propos pontificaux de sorte que son enfant ne les perçoive pas comme un encouragement à cohabiter avant le mariage, en se disant en toute bonne conscience qu’ainsi son mariage sera plus solide ? Il serait dommage que par une mauvaise réception des propos du pape ceux-ci contribuassent à obscurcir la conscience des jeunes et renforçassent ainsi le conditionnement mental et social influençant une possible cause de nullité. Et comme il n’est pas en notre pouvoir de demander au pape d’être plus clair dans ses discours, travaillons avec ardeur, pasteurs, parents et éducateurs, pour que la lumière qui s’y trouve rayonne sur tous ceux qui nous sont confiés."

    Ref. Le Pape a-t-il fait l’éloge du concubinage ?

    JPSC

  • Le sexe et les toilettes : le problème qui agite l'opinion américaine...

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    Toilet or not toilet

    Les Turcs étaient aux portes de Constantinople, le concile discutait du sexe des anges. Maintenant que le terrorisme islamique sévit dans tout le monde libre et chrétien, en particulier aux Etats Unis – souvenons-nous du massacre d’Orlando – on y discute du sexe des toilettes. Le problème qui depuis quelque temps agite l’opinion américaine est de savoir quelles toilettes doivent utiliser les "transgenres", minorité cependant minuscule.

    Les parlementaires de Caroline du nord avaient voté en urgence le 23 février une loi obligeant les usagers à utiliser les toilettes correspondant à leur "sexe biologique". L’objectif de cette loi était de contrer un décret adopté la veille par la municipalité de Charlotte qui permettait aux transgenres d'utiliser les sanitaires du sexe auquel ils s'identifiaient.

    Après la défaite enregistrée par les conservateurs sur la question du mariage homosexuel, une nouvelle ligne de front a été ouverte sur l’usage des toilettes. Alors que les gouverneurs républicains du Dakota du sud et de Géorgie choisissaient de bloquer cette législation jugée restrictive, le gouverneur de Caroline du sud, Pat Mc Crory, décidait de valider la loi votée par les élus de son Etat, suivi par son homologue du Mississipi. Comme de bien entendu, le choix du gouverneur de Caroline du Nord a été dénoncé par des artistes : Bruce Springsteen, Bryan Adams, Cindy Lauper ou encore le Cirque du Soleil ont annulé des représentations en représailles. Des entreprises ont fait de même, PayPal a renoncé à la création de 400 emplois à Charlotte, deutsche Bank 250 autres. McCrory a réagi en limitant la portée de la loi aux établissements publics, un geste jugé insuffisant par ses détracteurs et les autorités fédérales qui demandent sa suppression.

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  • Belgique : l'homosexualité constituerait-elle une nouvelle raison pour demander l'euthanasie ?

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    L’HOMOSEXUALITÉ, NOUVELLE RAISON POUR DEMANDER L’EUTHANASIE EN BELGIQUE ?

     

    Un belge homosexuel a demandé l’euthanasie « car il ne peut pas accepter son orientation sexuelle ». Sa demande a été examinée et « acceptée sous conditions ». Plusieurs commissions doivent encore donner leur aval.

    La loi belge autorise l’euthanasie « si le patient se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable ». Deux médecins doivent confirmer « les souffrances physiques constantes et insupportables », trois médecins s’il s’agit de souffrances psychiques.

    Gilles Genicot, bioéthicien de l’université de Liège et membre du Comité belge d’examen de l’euthanasie a déclaré à propos de ce cas: « Il est probable qu'il a des problèmes psychologiques liés à sa sexualité. Je ne peux cependant pas trouver une trace de maladie psychique réelle. Mais nous ne pouvons pas exclure catégoriquement la possibilité de l'euthanasie pour ces patients ; il peuvent entrer dans le champ d’application de la loi si un traitement raisonnable a été tenté et que trois médecins en viennent à la conclusion qu’il n’y a aucune autre option ».

    Sources: BioEdge, Michael Cook (11/06/2016)