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Idées - Page 102

  • Liège, 27 février : les droits de l'homme et la famille

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    Cycle de Débats 

    LES DROITS DE L'HOMME EN PERIL

     Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     

         Mercredi  27 février  2013 à 18h00 

       Les Droits de l'Homme et la Famille    

     

    Présentation par 

    Michel GHINS 

     

           Professeur à l'Université Catholique de Louvain (UCL), Institut Supérieur de Philosophie  

      

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par e-mail adressé à info@ethiquesociale.org 

     

    RSVP  avant le 22 février  2013

    email : info@ethiquesociale.org

    site internet : http://www.ethiquesociale.org/

    Tel 04.344.10.89  

    Les textes de deux premières conférences du cycle 2012-2013 sont accessibles en cliquant ici:

  • Le christianisme, une "contre-culture" ?

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    De "Chrétiens dans la Cité" :

    Le christianisme est-il une contre-culture ? Denis Sureau a développé une réponse dans une conférence donnée dans le cadre du séminaire de master Pertinence ou impertinence des discours et pratiques chrétiens organisé en collaboration par le Centre d'études du Saulchoir (Père Bernard Bourdin o.p.) et le Theologicum, faculté de théologie de l'Institut Catholique de Paris (Père Laurent Villemin).


    Le texte de cette intervention est disponible ici.

  • Conférences 2013 Quelle âme pour l'Europe ?

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    Première conférence Les racines de l'identité chrétienne par Gérard-François Dumont de l'Université Paris IV le lundi 11 février 20h00 à Louvain-la-Neuve le mardi 12 février 20h00 à Bruxelles.

    L’Europe a-t-elle des racines spirituelles, et plus précisément des racines chrétiennes ?

    Les invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain ont bouleversé l’Europe. Le christianisme, et plus spécifiquement l’Église latine, s’est alors affirmé comme fondement de valeurs créatrices d’une culture commune, enracinée dans une histoire des peuples où la mémoire biblique et l’héritage chrétien jouent un rôle majeur. De multiples questions émergent de ce constat : la référence au christianisme est-elle d’abord affaire de foi ou affaire de valeurs ? Quelle est dans ce contexte la place de la culture antique, grecque et romaine ? Quel est le rôle d’autres religions, tels le judaïsme et l’Islam ? Quel rapport y a-t-il entre la spiritualité et l’expansion mondiale de l’Europe, à partir de l’an mil et des croisades ? Quel est le rôle du développement du rationalisme et de la laïcité ? Qu’est-ce qui a déclenché la naissance de l’Union européenne ?

    Pour répondre à ces questions, la Fondation Sedes sapientiae, de la Faculté de théologie de l’UCL (Université catholique de Louvain), organise un cycle de quatre conférences, qui seront données chacune à Louvain-la-Neuve (le lundi) et à Bruxelles (le mardi), en février-mars 2013. Le cycle fera l’objet d’une publication aux éditions Lumen Vitae.

    Un cycle, deux localisations :

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  • Expositions parisiennes : quand la culture véhicule des lieux communs sur Dieu

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    Lucetta Scaraffia, dans l'Osservatore Romano, s'attarde sur deux expositions qui se tiennent actuellement et qui sombrent dans les lieux communs du culturellement correct :

    Lieux communs sur Dieu

    Dans le dernier numéro de la revue française « Esprit », consacré à la question de Dieu dans la philosophie contemporaine, on constate un fait : l’expérience que les contemporains partagent la plus intensément est l’absence presque absolue de Dieu dans le quotidien, une non-existence qui se fait presque sensible dans l’espace public ou privé. Ils sont toutefois un certain nombre à avoir la sensation que cette exclusion appauvrit la pensée. Ainsi Dieu retourne-t-il dans l’espace public de la culture d’une grande ville sécularisée comme Paris. Non plus, toutefois, grâce au crible de la théologie, mais à travers celui des plus modernes sciences humaines. Ce sont l’anthropologie et l’histoire, en effet, les lentilles sous lesquelles est affronté le thème de Dieu dans deux expositions : Dieu(x), Modes d’emploi au Petit Palais et Entrée des médiums. Spiritisme et art de Hugo à Breton à la Maison de Victor Hugo.

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  • Croire, est-ce bien raisonnable ?

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    La foi est-elle raisonnable? André-Joseph Léonard 

    source : Pastoralia (janvier 2013); mis en ligne ICI

    En cette année de la foi, il est bon de se demander s’il est vraiment raisonnable de croire.

    S’agit-il d’un acte digne de l’intelligence humaine. C’est d’ailleurs l’une des principales objections que font les athées et les agnostiques : « vous affirmez des choses que vous ne pouvez pas prouver, vous transgressez la raison, donc votre foi est déraisonnable ».

    (Version en néerlandais)

     

    La foi va-t-elle nécessairement au-delà de la raison ?

    Il est vrai que la foi va au-delà de la raison si l’on entend par celle-ci la capacité de « mesurer » les choses et d’en « juger » en parfaite connaissance de cause. Étymologiquement, d’ailleurs, le mot « raison » vient d’un verbe latin (reor, ratus), qui signifie « compter », « calculer » et que nous retrouvons plus explicitement dans le substantif « ration », où l’idée de mesure est plus évidente que dans « raison ».

     

    Or il est clair que les affirmations de la foi dépassent ce que nous pouvons mesurer par notre raison, même dans son exercice le plus large. Ainsi l’affirmation que Dieu est Trinité ou que la résurrection de Jésus contient le salut du monde transcende, à coup sûr, la raison scientifique. Comment ces vérités pourraient-elles être vérifiées expérimentalement, selon les critères de la science ? Mais elle déborde aussi le champ de la raison philosophique, beaucoup plus large cependant que celui de la raison scientifique. Seule une parole venue de plus loin que notre raison et reçue dans la « foi » peut dévoiler le mystère intime de Dieu ou révéler la portée ultime de l’événement pascal.

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  • La novlangue; quand la réalité rejoint la fiction

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    Dans son roman d'anticipation "1984", George Orwell imagina une langue nouvelle créée pour conditionner les esprits par la manipulation du vocabulaire; en voici les principes :

    Le novlangue a été la langue officielle de l’Océania. Il fut inventé pour répondre aux besoins de l’Angsoc, ou socialisme anglais.

    En l’an 1984, le novlangue n’était pas la seule langue en usage, que ce fût oralement ou par écrit. Les articles de fond du Times étaient écrits en novlangue, mais c’était un tour de force qui ne pouvait être réalisé que par des spécialistes. On comptait que le novlangue aurait finalement supplanté l’ancilangue (nous dirions la langue ordinaire) vers l’année 2050.

    Entre-temps, il gagnait régulièrement du terrain. Les membres du Parti avaient de plus en plus tendance à employer des mots et des constructions grammaticales novlangues dans leurs conversations de tous les jours. La version en usage en 1984 et résumée dans les neuvième et dixième éditions du dictionnaire novlangue était une version temporaire qui contenait beaucoup de mots superflus et de formes archaïques qui devaient être supprimés plus tard. (la suite se trouve ICI)

    La réalité d'aujourd'hui a-t-elle rejoint la fiction ? On peut le penser en consultant le "Dictionnaire de novlangue" (suivi de "La Bataille du vocabulaire") que Polemia vient de remettre à jour. Il est accessible : http://www.polemia.com/pdf/Novlangue_mise_a_jour_K.pdf

  • Chantal Delsol à "Noms de dieux"

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    Sur la RTBF : Edmond Blattchen reçoit Chantal Delsol (27 janvier 2013)

    pour voir la video : http://www.rtbf.be/latrois/emission/detail_noms-de-dieux?id=56

    présentation sur le site de la RTBF :

    Née en 1947, Chantal DELSOL est philosophe, historienne des idées politiques, romancière, éditorialiste et Professeur de Philosophie politique à l'Université de Paris-Est (Marne-la-Vallée). Elle est aussi membre de l'Institut (Académie des Sciences morales et politiques). Catholique fervente, elle se définit comme « libérale néoconservatrice ». C'est en ce sens une véritable intellectuelle de droite, profondément anticommuniste et totalement réfractaire à « l'esprit de 68 ». On lui doit de nombreux essais sur ce qu'elle appelle « la modernité tardive » (la postmodernité) : Le Souci contemporain, Eloge de la singularité, et, plus récemment, L'Âge du renoncement (Cerf, 2011). Dans ce dernier ouvrage, Chantal DELSOL constate que nos contemporains, du moins en Occident, délaissent de plus en plus la religion au profit des sagesses, antiques et asiatiques. Pour elle, cette évolution risque d'entraîner un panthéisme diffus et un retour du paganisme. Dans cette perspective, selon Chantal DELSOL, notre conception de l'Homme est sérieusement menacée.

  • Fondamentalisme, évolutionnisme, créationisme, la Bible face à la science

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    La Bible et les savants : confrontation toujours explosive 

    par Joel Prieur

    texte paru dans "Monde&Vie" n°865 d’octobre 2012 - via Metablog

    Deux enseignantes catholiques. Une même passion pour la pédagogie. Un même sérieux dans le travail d’information et de présentation des données. Une scientifique. Une philosophe. Le résultat : un livre très abouti, présenté sous forme de manuel, mais d’une grande limpidité d’écriture, intitulé Les formes de la vie et la question de l’évolution. Un petit bijou pour les chercheurs de vérité, aussi éloigné du fondamentalisme stupide que de la servilité vide envers une absurde déesse Science.

    Dominique Spisan et Eva Dejoie, vous venez de publier un ouvrage de synthèse sur Les formes de la vie et la question de l’évolution. Qu’est-ce qui vous a poussées à écrire ce nouveau livre sur un sujet qui a déjà fait couler beaucoup d’encre?

    E. D.: Le fait justement que si on a beaucoup écrit, on a rarement vu où se situaient les questions réelles, ce qui rend problématiques les conclusions de la plupart des livres consacrés à l’évolution, qu’ils soient pour ou contre celle-ci : en effet, c’est un sujet qui se situe au croisement de trois domaines fondamentalement différents et distincts, la science, la philosophie et la théologie. Or, dans l’immense majorité des cas, les plans sont mélangés ; des présupposés philosophiques ou religieux, qui relèvent parfois d’a priori inconscients, interviennent dans les débats scientifiques sans se présenter comme tels. Deux écueils sont ainsi à éviter : mélanger les niveaux ou réduire a priori la question à une seule de ses dimensions, en déniant la légitimité d’approches complémentaires. L’intention était donc d’offrir au grand public une vision d’ensemble des questions qui sont en jeu, à la fois en distinguant soigneusement les domaines, en respectant la complexité des problèmes et en donnant la synthèse la plus claire possible. En même temps, il permet aux élèves du collège et du lycée de disposer d’un cours de biologie sur l’évolution répondant aux exigences des programmes officiels qui abordent le sujet de la sixième à la terminale.

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  • La liberté religieuse, un patrimoine en péril ?

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    Un article de Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie, est consacré à la liberté religieuse telle qu'elle a existé aux Etats-Unis depuis les origines et qui constitue à ses yeux un patrimoine dont on peut s'inspirer mais aussi un patrimoine menacé, y compris aux Etats-Unis. L'article est intitulé : "Sujets du Gouverneur de l’Univers".

    Il est consultable ici : Charles-J. Chaput, Sujets du Gouverneur de l’Univers , «Oasis» [en ligne], 16 | Décembre 2012, en ligne le 10 janvier 2013. 

    (...) "Dans son message pour la Journée mondiale de la Paix en 2011, le Pape Benoît XVI a exprimé sa vive inquiétude face à la propagation de la persécution et de la discrimination à l’échelle planétaire, face aux terribles actes de violence et à l’intolérance religieuse [1]. Nous nous trouvons face à une crise mondiale de la liberté religieuse. En qualité d’Évêque catholique, je suis tout naturellement préoccupé par la discrimination et la violence que les minorités chrétiennes sont obligées de supporter. Benoît XVI l’a relevé dans ses observations. Mais les chrétiens ne sont pas les seules victimes. Les chiffres duPew Forum on Religion and Public Lifefont réfléchir. Plus de 70% de la population mondiale vit dans des pays – dont beaucoup sont hélas majoritairement musulmans, mais aussi en Chine et en Corée du Nord – où la liberté religieuse est gravement restreinte [2].

    La dignité de la personne humaine, l’inviolabilité de la conscience, la séparation entre l’autorité politique et l’autorité sacrée, la distinction entre le droit séculier et le droit religieux, l’idée d’une société civile préexistant à l’État et distincte de lui : des principes qui, selon les Américains, vont de soi, ne sont pas partagés ailleurs. Comme l’a dit un jour Leszek Kolakowski, ce qui semblait évident aux Pères fondateurs américains « pourrait paraître manifestement faux ou insensé et superstitieux à la plupart des grands hommes qui continuent de façonner l’imaginaire politique [du monde] » [3]. Nous devons nous demander pourquoi il en est ainsi.

    Nous devons également nous demander pourquoi nous, Américains, semblons être si satisfaits de nos libertés. En réalité, rien ne garantit que l’expérience américaine relative à la liberté religieuse, telle que nous la connaissons traditionnellement, soit capable de survivre aux États-Unis, avant même de servir de modèle à d’autres pays. La Constitution des États-Unis est un grand résultat en ce qui concerne les dispositions sur la liberté. Cependant, elle restera un simple bout de papier si les citoyens ne l’entretiennent pas par leurs convictions et par leur témoignage vécu.

    Et pourtant, au sein des institutions, dans les médias, dans les milieux universitaires, les milieux d’affaires et, plus généralement, dans la culture américaine, il semble que beaucoup de nos dirigeants n’envisagent plus la foi religieuse comme un facteur social sain et positif. C’est une triste tendance que l’on observe à travers l’attitude ambivalente de la Maison Blanche sous Obama face aux nombreuses violations de la liberté religieuse dans le monde, à travers l’incompétence et le désintérêt avec lesquels nos médias rapportent les questions relatives à la liberté religieuse et, très souvent, à travers l’indifférence de beaucoup de citoyens américains ordinaires."

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  • Le dialogue interreligieux à la lumière du concile

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    imagesCA6MTDQ9.jpg…Vatican II, of course. Voici comment la docte Commission Théologique  Internationale (CTI), instituée par le Saint-Siège en 1969, développe le message conciliaire confronté au paradigme traditionnel : « extra ecclesiam, nulla salus » : hors de l’Eglise point de salut. L’expression est de saint Cyprien de Carthage (IIIe siècle), interprétant en ce sens la double sentence de Jésus à Nicodème, dans l’Evangile selon saint Jean, chapitre 3 :  « Dieu n'a pas envoyé le Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (verset 17) ; « mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » (verset 18) :

    A titre documentaire (et non scientifique) nous reproduisons ci-après quelques extraits d’une lecture cursive de l’exposé de la CTI, figurant dans les publications vaticanes officielles  (tous les développements ici  CTI 1997. ) :

    « L’appréciation théologique des religions a été rendue pendant longtemps impossible à cause du principe « extra Ecclesiam nulla salus », entendu dans un sens exclusiviste. Avec la doctrine sur l’Église comme « sacrement universel du salut » ou « sacrement du Royaume de Dieu », la théologie essaie de répondre à la nouvelle manière de poser le problème

    La question première aujourd’hui n’est plus de savoir si les hommes peuvent atteindre le salut même s’ils n’appartiennent pas à l’Église catholique visible ; cette possibilité est considérée comme théologiquement certaine. La pluralité des religions… nous interroge sur la possibilité de parler encore de la nécessité de l’Église pour le salut, et sur la compatibilité de ce principe avec la volonté salvifique universelle de Dieu…

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  • "La colonisation de la culture humaine", qu'est-ce à dire ?

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    Doctrine sociale : le défi de « la colonisation de la nature humaine »
    Mgr Crepaldi présente le quatrième Rapport sur la Doctrine sociale

    (Zenit.org; trad Hélène Ginabat) - En matière de doctrine sociale, le grand défi actuel est « la colonisation de la nature humaine », déclare Mgr Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste et président de l’Observatoire international cardinal Van Thuân, dans un entretien publié sur le site de l’Observatoire.

    Mgr Crepaldi présente le « Quatrième Rapport sur la doctrine sociale de l’Eglise dans le monde » de l’Observatoire et explique comment l’occident exporte « une mentalité contraire à la loi morale naturelle » dans les pays émergents.

    Excellence, pouvez-vous nous expliquer le titre que vous avez donné à ce quatrième rapport : « La colonisation de la nature humaine » ?

    Mgr Crepaldi - Chaque année, le rapport fait le monitorage des principaux événements concernant la justice et la paix sur les cinq continents. Le principal trait émergent, cette année, est justement la colonisation de la nature humaine, c’est-à-dire les énormes pressions internationales pour que les gouvernements changent leur législation traditionnelle sur la procréation, sur la famille et sur la vie. L’attaque est principalement dirigée contre les pays d’Amérique latine, fait que nous avons déjà signalé dans les rapports précédents.

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  • Lonsdale - Lenoir : un duo assez discordant

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    Figaro Madame nous offre une interview croisée de Michaël Lonsdale et de Frédéric Lenoir. La lecture est éclairante et permet de s'adonner à un bon petit exercice pour tester notre "sensus fidei". On aura tôt fait de détecter une sensibilité authentiquement catholique chez le premier qui se réfère à sa foi, un amalgame syncrétique chez le second qui invoque une spiritualité abstraite "home made"; cela devrait dissuader une fois pour toutes certains cercles catholiques de nous présenter Frédéric Lenoir comme un prophète pour notre temps. Mais on nous avait déjà fait le coup autrefois avec un Marcel Légaut, par exemple. (C'est nous qui soulignons et annotons.)

    Extraits : 

    (...) La spiritualité devient parfois un mot-valise dont on sort ce qui nous arrange. Quel sens y mettez-vous ?

    M(ichael) L(onsdale). – Comme sœur Emmanuelle, je préfère nommer cela « amour ». Dieu n’est ni dans le ciel ni dans les nuages. Être croyant, c’est aimer Dieu en soi, qui est là, présent par son esprit, en chacun de nous.

    F(rédéric) L(enoir) – La spiritualité (laquelle ?) dépasse le clivage entre croyants et athées. Elle englobe tout ce qui améliore l’être humain : la bonté, la générosité, la capacité à se connaître, le désir de grandir, d’être vrai, d’être juste. Une phrase du dalaï-lama le résume bien. À la question « Quelle est la meilleure spiritualité ? », il répond : « Celle qui vous rend meilleur. » (à chacun d'en juger donc)

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