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Idées - Page 99

  • Pour la monarchie

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    Notre ami Pascal de Roubaix propose une note argumentée consacrée à la monarchie intitulée "La monarchie, what else ?" qu'il introduit ainsi :

    Je voudrais dire, ici, pourquoi le régime de monarchie constitutionnelle que nous avons la chance de connaître en Belgique est à la fois le plus démocratique, le plus efficace et, surtout, le plus humain de tous les régimes.

    J’ai déjà eu l’occasion à de multiples reprises d’exprimer dans le Courrier du Beffroi, mes craintes et mes joies à propos de divers éléments d’actualité qui touchaient de près ou de loin notre régime monarchique. A l’occasion de l’avènement de notre nouveau Roi, je veux reprendre l’ensemble des éléments qui font de la monarchie constitutionnelle un régime génialement conçu, profondément ancré dans notre histoire, porteur des valeurs qui fondent la véritable liberté, et mieux armé que les autres pour affronter les périls nouveaux qui la menacent à ce jour.

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  • Quand le Vif s'interroge sur la foi et les convictions de nos élus...

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    Cela vous intéresse-t-il de savoir comment des élus bien en vue "se positionnent" à l'égard de la foi ? Le Vif y consacre une large place où l'on pourra lire les prises de position des uns et des autres (deux sont accessibles "en ligne") :

    • Rudy Demotte : "je suis a-dogmatique"
    • Catherine Fonck : « J’ai surtout foi en l’homme »
    • Sabine Laruelle : « L’éducation catholique m’a construite »
    • Melchior Wathelet : « Je ne me sens pas lié à une caste »
    • Yves Goldstein : « Je suis le candidat de tous
    • Paul Furlan : « Je suis agnostique »
    • Bertin Mampaka : « Je suis un catholique modéré »
    • Viviane Teitelbaum : « Je suis laïque, c’est ma lecture du judaïsme»
    • Richard Fourneaux : « Je n’aurais eu aucun problème avec Jésus »
    • Michel Foret : « Je suis protestant »
    • Didier Reynders : « Mes convictions sont libérales »
    • Christos Doulkeridis : « La foi, ce n’est pas mon truc »
    • Maxime Prévot : « Je suis un chrétien en questionnement permanent »
    • Willy Demeyer : « Je ne suis pas un laïc revanchard »
    • Olivier Maingain : « J’étais enfant de cœur, je suis athée »
  • Evolution et Christianisme

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    9782343008219r.jpgEVOLUTION ET CHRISTIANISME

    Michel Mazoyer
    Coordonné par Michel Mazoyer et Paul Mirault
    Cahiers Disputatio - L'Harmattan


    Les catholiques ont longtemps cru la théorie de l'évolution incompatible avec l'affirmation biblique de la création du monde. Beaucoup d'évolutionnistes ne l'ont été qu'en partageant le même préjugé et trop pressés d'en finir avec les vieilles lunes de la religion catholique. Dans tous les cas, les raisons des uns et des autres n'en étaient pas et répondaient à des impératifs idéologiques symboliques d'une peur non combattue. L'intelligence est faite pour chercher la vérité. Cet ouvrage tente l'expérience.

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    EAN Ebook format Pdf : 9782296540200

  • Ne croire que ce qu'on voit ?

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    Un billet proposé par notre ami Jean-Pierre Snyers :

    « Je ne crois qu'en ce que je vois ». Autrement dit : Dieu, l'au-delà, les apparitions de la Vierge, les anges et tutti quanti, non merci ! Ne croire que ce qu'on voit ? Pas très malin ! Sûr qu'en tenant de tels propos, un aveugle de naissance ne croira pas en grand chose. Et des quarks, vous en avez déjà vus ? Que nenni ! Et pourtant, les scientifiques sont formels : ils existent, bien qu'ils soient invisibles. Pas la peine d'épiloguer, nos sens sont insuffisants pour saisir la réalité telle qu'elle est en elle-même. Insuffisants et trompeurs. Regardez le soleil. Quelle taille a-t-il à vos yeux ? Même pas celle d'un ballon de football, alors qu'il fait 322 mille fois la dimension de la terre. Et la table sur laquelle j'écris ces quelques lignes ? Rien d'autre qu'une planche en bois munie de pieds. Mais si je la regarde à l'aide d'un  microscope perfectionné, que verrai-je ?  Une multitude de molécules composées d'atomes, constitués à leur tour de protons, d'électrons et de neutrons. Supposons à présent qu'un jour soit inventé un instrument capable de percevoir ce qu'il y a au-delà de ce que nous appréhendons. Quelle ne serait pas notre surprise ! Sûr qu'un monde qui nous est étranger s'ouvrirait devant nos yeux. Voilà, en un sens, ce que la religion nous dit depuis toujours.  A l'inverse de ceux qui voudraient nous faire croire que le réel s'arrête à nos sens et à nos dimensions (ce qui est bel et bien du réductionnisme, voire de l'obscurantisme) la foi chrétienne invite à l'ouverture, à un dépassement  qui dilate la raison en nous faisant déjà entrevoir ce qui échappe à nos télescopes et à nos laboratoires.

     Jean-Pierre Snyers ( Louveigné) - jpsnyers.blogspot.com

  • Réflechir sur l'art avec "Ecologie humaine"

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  • La seule voie pour être vraiment libre, ou quand Carine Brochier répond à Bruno Dayez

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    Sur La Libre.be :

    Une opinion de Carine Brochier, Project manager à l’Institut Européen de Bioéthique (Bruxelles) et animatrice de groupes de réflexion en Bioéthique. 

    En réponse, à l’opinion de Bruno Dayez du 8 juillet dernier dans La Libre, peut-on vraiment défendre "une liberté individuelle placée au pinacle des valeurs", au point, notamment, de parler d'un "véritable droit à la mort [personnelle]"? Cette vision ne risque-t-elle pas de nous transformer en monstres d'égoïsme?

    Regardons la réalité de la vie. Depuis notre naissance, nous sommes dans le monde, donnés au monde. Notre fragilité de nourrisson est un fait. C’est naturel et tellement attachant. Ceux qui nous entourent, les humains avec qui nous partageons la même dignité, sont « obligés » de s’occuper de nous de 0 à 18 ans, pour nous nourrir, nous soigner quand nous sommes malades, pour nous éduquer. Vient alors la question suivante : leur liberté serait-elle amputée par le fait qu’ils ont le devoir de prendre soin de chacun d’entre nous ? Et quand nous serons vieux, nous serons encore et toujours donnés au monde qui devra être solidaire de notre  fragilité grandissante. Faudra-t-il invoquer le fait qu’y trouvant moins de satisfaction et de plaisir personnels, nous serions plus ou moins libres de prendre soin les uns des autres ?

    Par notre appartenance à l’espèce humaine, nous avons une obligation, qui, si elle est bien comprise, nous ouvre à la vraie liberté. Les parents le savent bien. La responsabilité « obligatoire » de l’ouverture à l’autre qui prend du temps, de l’énergie, de la vie, nous ouvre à une dimension insoupçonnée de la personne.  C’est la seule voie pour être solidement solidaires. La seule voie pour être vraiment libres.

    Regardons  autour de nous. La solidarité n’est pas facultative. Librement choisie, elle est garante de notre futur et de l’avenir de l’humanité. La solidarité chère aux plus grands héros (Gandhi, Mandela,…) est synonyme de paix et donc d’une plus grande liberté du corps social et de chacun.

    Il est alors facile de comprendre que la liberté individuelle a comme ennemi premier l’égoïsme (je fais ce que je veux pour moi, et cela ne concerne que moi). Par contre, bien comprise dans une dynamique de don de soi pour les autres, elle donne le vrai bonheur à chacun. Une personne qui, au nom de sa liberté et de son choix personnel, se ferait euthanasier ne casse-t-elle pas ce lien solidaire en décidant avec l’aide de médecins de nous exclure tous de sa vie ? Son choix aujourd’hui n’est pas sans effet sur la société toute entière.

    Le dit-on suffisamment pour que nous en ayons tous conscience ?

  • Existe-t-il des absolus moraux ?

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    Sur DIDOC.be : Y a-t-il des absolus moraux? (Stéphane SEMINCKX)

    « Est-il toujours mal d’ôter la vie à une personne innocente ? » Voilà la question que Peter Singer pose dans l'article "La question de Beatriz" (La Libre Belgique du 18-6-13). L’Eglise catholique répond oui, Singer prétend que non.

    Le cas de la jeune femme salvadorienne

    Qu’en est-il ? Peter Singer évoque le cas récent d’une jeune femme salvadorienne, souffrant de lupus érythémateux, enceinte d’un fœtus anencéphale, et dont la vie aurait été menacée par cette grossesse. Une particularité du cas est le fait que l’anencéphalie provoque souvent la mort du fœtus avant la naissance ; s’il vient à naître, l’enfant meurt rapidement.

    Pour Peter Singer, il est évident que, dans ce cas, on peut et on doit pratiquer l’avortement pour sauver la mère. Il signale que les tribunaux salvadoriens et la Cour Suprême en ont jugé autrement, s’appuyant sur l’interdit absolu de l’avortement. Finalement Beatriz a été autorisée à subir une césarienne avant terme, qui a été présentée, non comme un avortement, mais comme une « naissance provoquée ». Le nouveau-né est mort cinq heures plus tard. Pour Singer, tout cela est profondément absurde.

    Ce qu’il ne dit pas, c’est que l’on avait conseillé l’avortement à Beatriz, déjà malade, lors de sa première grossesse, que celle-ci a refusé, et que tout s’est bien passé. Ce qu’il ne dit pas, c’est que la Cour Constitutionnelle a interdit l’avortement mais a recommandé de tenter de sauver la vie tant de la mère que de l’enfant. Ce qu’il ne dit pas non plus, c’est qu’un collège d’experts a signalé au Tribunal que la pathologie de la mère n’était pas grave au point de craindre sa mort imminente. Ce qu’il omet de signaler aussi, c’est que la solution adoptée, à savoir la naissance provoquée par césarienne, à la 27ème semaine de grossesse, était conforme à la sentence de la Cour Constitutionnelle.

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  • Une lettre ouverte aux indifférents

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    Notre ami Jean-Pierre Snyers propose cette

    Lettre ouverte aux indifférents 

    Ainsi donc, vous ne vous questionnez pas. Aux trois interrogations fondamentales de l'existence (à savoir : D'où venons-nous ?  Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?), vous préférez répondre par une fin de non-recevoir. Dieu, l'au-delà ou les miracles, voilà qui ne vous intéressent pas. « Fort bien », mais j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Cette nouvelle, la voici : Bientôt, oui, bientôt, vous allez mourir. « Tous les hommes sont mortels, je suis un homme, donc je suis mortel. » Faites les braves tant que vous voulez, vous ne sortirez pas de ce syllogisme. Et ensuite ?... Ensuite, en raisonnant froidement, trois possibilités vous attendent : Après cette vie, soit il n'y a rien, soit c'est mieux, soit c'est pire qu'ici-bas. Inévitablement, un jour vous tomberez dans l'une de ces trois éventualités. Cela vous indiffère toujours ?... Poursuivons. Vous avez des enfants ? Vous êtes père ou mère d'êtres vivants qui sont sur cette terre « à cause » de vous ? Quel sera leur avenir après cette vie ? Un éternel néant ? Un éternel bonheur ? Un éternel malheur ? Les reverrez-vous  dans l'au-delà ou les liens seront-ils coupés à jamais quand la mort viendra ? J'ai peine à croire que vous hausserez les épaules ; dur de penser que l'avenir éternel de vos propres enfants ne vous intéresse pas. Je sais ! Je sais combien notre société cherche à vous endormir pour ne pas que vous pensiez à l'essentiel. Il n'empêche que la question demeure. De même qu'on ne peut guérir un mal en faisant semblant qu'il n'existe pas, de même on ne peut trouver le sens de sa vie en faisant l'impasse sur les ultimes questions que pose l'existence. Je termine. Un jour, Quelqu'un a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie . » Et s'il avait raison ? Et si, comme l'ont dit tant et tant de témoins, en Lui s'éclairait notre véritable destinée ?...

    Jean-Pierre Snyers (Louveigné, Belgique) - jpsnyers.blogspot.com

  • Diocèse de Liège : l’abbé Borras confirmé comme vicaire général

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    alphonseborras.jpgLors de la messe de sa consécration  épiscopale, le dimanche 14 juillet dernier, le nouvel évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville a notamment prononcé ces phrases, qui se sont peut-être un peu perdues dans le brouhaha de cette grande cérémonie conviviale et spectaculaire. Relevons-les cependant : Mgr Delville  a remercié l’équipe des vicaires épiscopaux qui ont travaillé sous la direction de Mgr Jousten. « Je leur renouvelle ma confiance pour l’année pastorale qui vient ». Il a ensuite confirmé la nomination de l’abbé Alphonse Borras comme vicaire général, fonction que celui-ci occupait déjà sous le précédent épiscopat. « Son expérience et sa compétence ne sont plus à démontrer », a dit Mgr Delville.

    Donc, pas de renouvellement de l’équipe de pilotage à l’évêché. C'est la continuité sans le changement. Pour l’instant du moins. JPS

  • Un traité mal traité

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    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Je dois vous avouer que j'ai lu, en son temps, le « Traité d'athéologie » signé Michel Onfray. Autant vous le dire tout de suite, celui-ci m'a convaincu... convaincu que je fais bien de rester catholique. Outre le fait que l'auteur s'improvise historien, exégète et théologien, outre le ton délibérément méprisant à l'égard de ceux qui ont l'audace de ne pas penser comme lui, on ne comprend toujours pas sur quoi repose son athéisme. Sur l'indémontrabilité de l'existence de Dieu ? Autant affirmer que la réalité d'un Etre suprême repose sur l'indémontrabilité de son inexistence ! Si M.Onfray était agnostique, on le comprendrait. Seulement voilà, il est athée et, ce faisant, il quitte le terrain de la raison (cette raison qu'il déifie) pour rejoindre celui de la croyance. Affirmer de façon dogmatique l'inexistence de Dieu sans pouvoir la démontrer relève d'un acte de foi. Paradoxalement, voici l'auteur dans le rang des croyants. Dès lors vient une question : le procès qu'il ne cesse de faire aux déistes et aux théistes, pourquoi ne le fait-il pas à tous ceux qui, comme lui, se contentent de nier l'existence de Dieu sans en apporter la moindre preuve ? Libre à lui de croire que l'univers est une horloge sans horloger, ou un tableau sans peintre. Libre à lui également de refuser le miracle d'une création voulue par Dieu et de préférer croire en un nombre incalculable de miracles produits par le hasard. Personnellement, j'ai fait mon choix. Et ce n'est pas après avoir lu son livre que j'aurai assez de foi pour être athée !...

    Jean-Pierre Snyers - Blindef 2 - 4141 Louveigné

  • D'où vient l'univers?

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    Un de nos correspondants et amis, Jean-Pierre Snyers (dont le blog est accessible ICI), rouvre un débat vieux comme le monde. Saint Thomas d’Aquin lui-même envisage l’hypothèse que ce dernier soit co-éternel à Dieu. En ce sens que le créé procède sans cesse de l’incréé, comme le flux éternel d'une source éternelle. Rien ne prouve, par ailleurs, que le « big bang » soit un commencement absolu de la création. Et, s’agissant de la question du rapport entre l’éternité et le temps, la question est aussi de savoir s’il n’y a pas un temps de l’éternité. Sans quoi, comment expliquer la doctrine du purgatoire, du jugement particulier et du jugement dernier (lui-même suivi de cieux nouveaux et d'une terre nouvelle)?  L'échange est lancé... JP Schyns (JPS).

    D'où vient l'univers? De quoi tient-il sa réalité? A-t-il une raison d'être?... Chacun le sait, toute existence provient d'une autre existence. Rien ne surgit de rien. Cela dit, en remontant le plus loin possible dans le passé, une question se pose: qu'en est-il de la première existence; de celle qui a permis la naissance des suivantes? Serait-elle issue du néant, d'un vide absolu? Impensable. Comment une présence pourrait-elle naître d'une absence? Le non-être est stérile.

    Poursuivons. Si l'inexistant s'avère incapable d'engendrer l'existant, il s'ensuit inévitablement que l'existence première est incréée. Sans commencement, source de tout ce qui a de la réalité, elle est la réalité sans laquelle rien n'aurait émergé.  Mais quel nom lui donner? Comment parvenir à se la représenter?

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  • France : un mouvement pour l’écologie humaine

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    Une suite moins circonstancielle au « printemps français » ? Lu sur le site du mensuel « La Nef » (n° 250, juillet-août 2013) :

    « Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita et porte-parole de « la Manif pour tous », a lancé le 22 juin avec Pierre-Yves Gomez et Gilles Hériard-Dubreuil le courant « Écologie humaine ». Il nous explique ce projet.

    La Nef – Vous avez lancé le 22 juin un courant d’Écologie humaine : de quoi s’agit-il et quel rapport a-t-il avec « la Manif pour tous » ?
    Tugdual Derville – L’année écoulée restera celle du plus grand mouvement que la France ait connu depuis mai 1968. Un mouvement social authentique, répondant à trois critères : spontané, anarchique et foisonnant. Contrairement aux mouvements sporadiques agitant nos sociétés en quête de repères (je pense aux Indignés), notre mouvement de résistance est porté par une revendication cohérente et altruiste. Il doit s’ouvrir sur des perspectives positives. Le courant pour une Écologie humaine s’inscrit dans cette intention. Il entend favoriser un projet de société global, fondé sur la protection du plus fragile.

    Quels liens faites-vous entre libéralisme financier et libertarisme des mœurs, entre écologie environnementale et écologie humaine, et quelles conclusions politiques en tirez-vous ?

    La loi Taubira s’inscrit dans les dérives de la culture libérale-libertaire de mai 1968. Son individualisme soumet l’intérêt du plus faible (l’enfant) au désir du plus fort (l’adulte). Son glissement vers la marchandisation de l’être humain est inexorable. La financiarisation de l’économie tend elle aussi à faire passer l’homme comme une variable d’ajustement. C’est l’économiste Pierre-Yves Gomez qui m’a fait voir la portée de l’expression « écologie humaine » que j’ai lancée sur le podium du 13 janvier, quand je constatais que nous défendions un précieux patrimoine commun à toute l’humanité désormais menacé : l’altérité sexuelle dans l’engendrement. À trois, avec Gilles Hériard-Dubreuil, spécialiste de la gouvernance des crises environnementales, nous avons décidé de lancer un grand chantier en vue de faire émerger un projet de société multidisciplinaire faisant de l’homme la priorité de toute décision. Ce projet « métapolitique » concerne tous les domaines : éducation, environnement, bioéthique, entreprise, culture, en commençant par la vie personnelle. Bien sûr, la sphère politique sera touchée, comme pour le défi environnemental.

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